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La Fleur Cette séquence, premigre du Mouvement codifié, est constituée de 10 sous-séquences. Elle repose essentiellement sur I mouvement de base de transversalité, tout en préservant le mono- bloc médian, la téte restant dans I'axe, Ainsi, dans le mouvement de la FLEUR, I’éléve doit coordonner trois mobiles en mouvement : Ie mobile médian, associé au mobile cervical, et les deux mobiles des membres supérieurs. La réalisation de cette séquence i nest pas facile car il s‘agit de bouger en respectant trois vitesse différentes correspondant a celle du mobile médian et & celles chaque bras ; une quatriéme vitesse pourra s‘ajouter si le mobile cervical prend son autonomie et sort de I’axe médian. ‘Au niveau des membres supérieurs, cette séquence fail alterner des mouvements asymétriques et des mouvements symé- triques. Cette exploration se situe dans et hors du champ visuel ¢ concerne le plan frontal, vertical et horizontal. L'espace corpore! péri-corporel ainsi exploré par les membres supérieurs concerne essentiellement la partie supérieure du corps. Un des enjeux de cette séquence est que I’éléve conserve sensation de transversalité du monobloc médian, y compris lors- quill effectue un pivot a gauche et droite. Pour assurer cet ¢ et le transfert du poids du corps d’un pied sur Vautre, la séquenc sollicite les différents appuis au sol dans les trois mouvements de base de transversalité : * par un enroulement et déroulement du pied (inversion, éve sion), lors du mouvement de transversalité ; * par une propulsion qui part du pic lors du mouvement de vertica transversalit + par un dépla nps d’expl 'y a aucun d une évolutivité dans la prospection des app pied, puis l'autre, puis d’un pied sur autre dans continu. Le tempo sensoriel des 10 sous-séquences de | de divergence avec les chaines de convergence. Cette séquence est une base de travai Vapprentissage et sert toujours de référence lorsqu’un bt plus avancé a besoin de retrouver ses appuis et sa s¢ cours de son évolution. La description de I’enchainement de la logique articulaire et sensorielle. UK 8 Position de départ Debout, pieds paralléles, écartés de la transversalité gauche, genou gauche fléchi, genou droit tend membres supérieurs sont situés en avant sur un plan horizon! gauche en regard du coeur et la droite en reg; téte est dans I’axe du monobloc médian. Premier mouvement Le top-départ/top-arrivée est marqué px de la transversalité du monobloc méd Partant d’une transvers: pendant qu Houve le gau re des deux mol (lop vée). Suivant la durée de la transversalité, 'éléve ouvee pli ou moins les bras, faisant ainsi participer I’épaule, le coude, le poi- gnet et la main. La vitesse d/ouverture est différente pour chaque articulation, l’épaule ayant un moins long trajet @ parcourir que le coude et la main. En méme temps, le poids du corps se transfére du pied gauche au pied droit. La téte reste axée sur le tronc. Deuxiéme mouvement Le tronc effectue un déplacement vers la gauche, assuré par la rotation du monobloc médian autour du pivot du pied gauche. Léélave doit rester en relation de sensation avec la transversalité Le bras droit ne change pas sa position et le bras gauche tourne sur son axe en rotation externe en méme temps que le monobloc médian, Lorsque le corps a changé de direction, le bassin avance, ce qui entraine une fente avant du genou gauche. Au cours de ce déplacement, le bras droit décrit un cercle vers Varriére avant de se retrouver en bas, paralléle au bras gauche, puis les deux bras continuent ensemble jusqu’a la position finale de cette deuxigme sous-séquence : bras a ’horizontale en avant, paumes des mains vers le sol. Au cours du mouvement des membres supérieurs, la rota- tion des épaules avec la participation plus ou moins grande des avant-bras en pronation améne les paumes a regarder en direction du sol. Ayant plus de distance 4 parcourir, le bras droit doit al plus vite que le gauche. ‘Troisitme mouvement en fente puye monte verticalement, paume vers le bas, le bras « gnant la rotation du trone, La fin du transfert du p est absorbée par la jambe gauche en verticalité basse el accony gnée par la descente de la main gauche. Le corps se retrouve de face, sur une ti Suivent une ouverture des deux bras sur une transver fente avant a droite, le bras droit montant et dessinant vers le haut pendant que le gauche se place vers l'arritn ne cout Quatritme mouvement rester en Pendant tout ce mouvement I’éleve di avec la sensation de transversalité. Sur une postériorité du bassin, le bras droit dessine une « cularité vers le bas, tandis que le gauche revient de sa posterior! puis se dégage sur le cété, jusqu’a 'horizontale. A partir de position, le bras gauche devient directeur pour la suite du me ment. Le pied droit se retrouve en appui sur son talon. Le pw du corps se transfére sur la jambe droite, avec un pivot du | droit vers la gauche, ce qui permet a la jambe gauche de se dig get, de pivoter sur son talon, puis d’aller en fente avant aver 1 nouveau transfert du poids du corps sur la Pendant le déroulement de ce double pivol, le b ve a cOté du bras gauche. Les lombaires parlicipent un jx de ce mouvement. Cinquitme mouvement ébrale entratie: wen avant Bl ve sin avec la ¢ des me ile banet pe Ie bas. Cela décharge le pled gauche qui ne repose plus que sur son talon. Dans le mouvement suivant, lv pled gauche plvote, xe retrouve de face, le poids du corps sv transfre jusqu’d un équi- libre sur les deux jambes. En méme temps, le trone se redresse progressivement et les bras s’écartent latéralement, poignets relé- chés, paumes de mains vers le sol. Sixigme mouvement Dans cette position, le corps effectue deux verticalités hautes et basses. Sur la premiére verticalité basse, le tronc descend sans se pencher en avant et les bras dessinent une circularité latérale vers le bas en gardant durant tout le mouvement les poignets fléchis. Les genoux absorbent le mouvement en se figchissant. La poussée des pieds sur le sol entraine ensuite la verticali- té haute, accompagnée simultanément par la montée latérale des bras, plus haut que lors du premier mouvement. Cela répond a la loi d’évolutivité Le troisiéme mouvement entraine le corps en verticalité basse, avec une circularité descendante des membres supérieurs, puis en verticalité haute avec une montée des membres supé- rieurs, paumes de mains se retrouvant face @ face au-dessus de la téte. Une fois le corps en verticalité haute et les bras en V’air, paumes de mains l'une vers ’autre, le mouvement entraine le corps en verticalité basse pendant que les bras tournent en rota- tion externe (épaules), s’écartent, dessinent une circularité vers le bas et se retrouvent en avant des cuisses. Cette position marque la fin de la séquence de Ia FLEUR. Pour arriver a la position de départ de la séquence suivante, la RESPIRATION, un dernier mouvement est nécessaire : I’éléve sur une verticalité haute raméne les mains, cAte 4 cdte, paumes regardant le ciel, en regard de ou au-dessus de l'ombilic, Commentaire callidy hautos ot bap ou emmoner let © Liimportant est de respecter les v sans basculer Ie bassin en rétroves vers l’avant. ‘* Autre point important: lorsque les bras #’écartent latéralen lors de la premiere verticalité haute, ils parcourent env! deux tiers du trajet, correspondant au respect de Ia physlo articulaire des épaules, Au cours du deuxigme mouvemen mouvement des bras gagne en amplitude, ce qui nécenslty rotation externe des bras pour monter sans forcer, Le train! mouvement s/accompagne aussi d’une rotation supplémen des épaules, qui améne les mains face & face. Ces rotations des voies de passage articulaires pour les membres supéi qui permettent de mettre I’éléve en relation avec ses vole facilité. lo

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