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Ruy Blas est une pièce de théâtre écrite par Victor Hugo grand auteur français du 19 e siècle,

parue en 1838. C’est un drame romantique écrit en alexandrins. Dans cette pièce, Don
Salluste un grand d’Espagne a pour valet Ruy Blas personnage éponyme, qu’il utilise pour se
venger de la reine qui l’a exilé de la cour.
Comment Don Salluste prépare les outils nécessaires à sa vengeance ?
Premièrement nous verrons comment les relations de maitre a valet permettent à don
Salluste de se servir de Ruy Blas.
Dans une seconde partie, nous verrons comment don Salluste parvient à transformer Ruy
Blas en don César à l’aide d’accessoires.

La relation maitre et valet permet à don Salluste de commander Ruy Blas. De ce fait,
l’ascendant qu’il a sur ce dernier lui permet de faciliter sa coopération dans sa quête de
vengeance. En effet lors de l’extrait étudié, il est très visiblement donneur d’ordre et
monopolise la parole. Lorsqu’il dicte à Ruy Blas quoi écrire et se sert de lui pour piéger la
reine « Écrivez, vous m’allez aujourd’hui servir de secrétaire ». Plusieurs didascalies
montrent l’obéissance de Ruy Blas. Quand don Salluste lui demande de s’asseoir et de
prendre la plume : « Ruy Blas obéit ». Au moment de la signature : « Ruy Blas, après avoir
obéit » et encore « Ruy Blas, s’inclinant)

Pour parvenir à ses fins don Salluste se montre sous un jour bienveillant envers son laquais.
Il le flatte en lui disant qu’il a une belle écriture et lui exprime toute sa confiance « je ne veux
rien vous taire ». La didascalie « il rit et s’interrompt » révèle que Don Salluste se réjouit de
son talent de manipulateur. « J’ai sur vous les projets d’un ami très sincère ». Et fait croire à
Ruy Blas qu’il veut le sortir de son état de valet « je veux vous faire un destin plus large » à
condition que celui-ci lui obéisse en tout. Il lui ment sur la destinataire de la lettre qu’il lui
dicte et qu’il lui fait signer du nom de César.

Après lui avoir fait écrire la lettre prétendument adressée à doña Praxedis, don Salluste dicte
à Ruy Blas une autre lettre, ou celui-ci reconnait être son laquais et s’engage à le servir. « En
toute occasion, ou secrète ou publique m’engage à le servir comme un bon domestique »
dans ces deux vers, Ruy Blas se livre pleinement à servir son maitre. De plus, le rapport de
sujétion est acté par le biais de cette lettre. Le lecteur comprend qu’en écrivant cette lettre
Ruy Blas a livré une arme a don Salluste que celui-ci pourra retourner contre lui.
Le rythme rapide de cette phrase et la succession d’expressions courtes : « la date (un nom),
bien (un adverbe), donnez (un verbe à l’impératif) » montrent que don Salluste ne parle plus
en ami mais tel le maitre.

Ensuite, la façon dont don Salluste est très bon metteur en scène est particulièrement
intéressante. En effet lorsqu’il fait rédiger sa première lettre à Ruy Blas, il fait signer la lettre
au nom de César pour cacher sa véritable identité. A l’époque, les échanges se faisant
beaucoup par lettre, il est facile d’usurper une identité. Don Salluste prétend qu’il apposera
son cachet.

De plus, tout au long du texte, don Salluste s’efforce de mettre en scène son plan. Pour cela,
il utilisera il procèdera par plusieurs étapes. D’abord, il utilise les lettres, puis il prend Ruy
Blas par les sentiments et enfin le déguise. Son plan, très minutieux nécessite une grande
préparation et de nombreuses manipulations ce qui est la preuve de son intelligence et de sa
duplicité. Il fait du personnage de Ruy Blas, un autre personnage.

Pour déguiser Ruy Blas sans que celui se méfie il lui montre une épée et une écharpe. Après
lui avoir fait admirer, il lui passe autour du cou soi-disant pour en voir l’effet : et déclare
« mais vous avez ainsi l’air d’un seigneur parfait ». Don Salluste commence à déguiser Ruy
Blas en grand d’Espagne. Ce subterfuge, destiné à tromper la reine viens compléter l’écriture
des lettres. Don Salluste souligne lui-même la qualité de l’écharpe et (il lui fait admirer la
souplesse du tissu) ainsi que la beauté de l’épée « la poignée est de Gil, le fameux ciseleur ».
La reine approchant, il n’aura plus qu’à jeter son manteau sur les épaules de Ruy Blas,
stupéfait pour que l’illusion sois parfaite.

1 relation maitre et valet


a ascendant du maitre
b la manipulation de ruy blas
c lettre destinée a ruy blas (sujétion)

1 don salluste metteur en scene


a lettre ; usurpation d’identité
b mise en scene de don salluste( comment il amene les choses)
c deguisement de ruy blas ( echarpe epée machin)

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