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Le classicisme est un mouvement littéraire du 17ème siècle, qui va connaitre son paroxysme durant le

règne du Roi Soleil, Louis XIV. Ce mouvement se compose par la mesure, la politesse, l’altruisme…
soit, de ressembler le plus à l’Honnête homme. On retrouve notamment dans ce mouvement
plusieurs auteur comme Molière, Racine, La Bruyère et bien d’autres. La Bruyère dans son œuvre, Les
Caractères, va montrer un portrait permettant de corriger les défauts des « Grands ». D’après André
Gide dans Journal en 1921, La Bruyère « ne cherche ni à étonner ni à plaire ; mais à exprimer
raisonnablement ce dont il est sûr ». Cela veut dire que La Bruyère ne s’efforcerait pas à convenir,
d’un texte élégant, toute personne mais à dire ce qu’il pense, a vu avec un certain équilibre. Nous
pouvons donc nous demander comment La Bruyère nous dit, à travers les Caractères, sa vérité avec
un point de vue pondéré au désavantage d’une unification de la convention. Ainsi, nous verrons dans
une première partie que La Bruyère est pour la vérité de ces portraits puis nous analyserons dans une
seconde partie que l’élégance est tout de même présente dans cette œuvre.

En effet, La Bruyère dans son œuvre Les Caractères, nous parle de sa vision des « Grands »
autrement dit des personnes appartenant à la Cours. Il est vrai que c’est un monde qu’il connait bien
car il a fait partie de celui-ci, depuis 1684 il va être un des récepteurs du jeune duc de Bourbon. Nous
pouvons remarquer dans tous ces livres qu’il parle de phénomène dont lui-même connait comme
dans « De la société et de la conversation », il va faire la suite de portrait de personnes de la Cour
afin de se moquer d’elle-même par exemple à la remarque 12 avec « Théodecte » où il va montrer un
personnage grossier faisant référence à une réelle personne. De plus son œuvre qui va écrire durant
toute sa vie va permettre de prendre un certain recul sur cette société et du fait de ces nombreuses
rééditions va confirmer cela.

Par ailleurs, La Bruyère va dénoncer avec une certaine intensité les puissants ce qui permet de faire
apparaître que son œuvre veut rester véridique cela montre aussi qu’il n’a pas peur des représailles.
En reprenant l’exemple de « Théodecte », il va dire des choses très péjoratives afin de le représenter
comme avec l’utilisation de « Il a si peu d’égard au temps, aux personnes […] que chacun a son fait
sans qu’il ai eu l’intention de lui donner » montrant qu’il a déjà offensé tout le monde. En outre dans
« Des biens de fortune », il va aussi critiquer l’excès de richesse des personnes de la société qui ont
une avidité de cette même « désir de posséder et de s’agrandir » remarque 51

D’autre part, il ne veut pas des applaudissements de ses lecteurs il est très humble dessus ce qui
permettre de réaffirmer le propos qu’il veut rester dans le vrai. Nous pouvoir voir dès la préface qu’il
ne veut pas d’éloges et qu’il « rend au public ce qu’il m’a prêté » et qu’il « lui en fasse la restitution »
cela montre que c’est comme un échange de bon procédé et qu’il n’a pas besoin de louanges. Même
si La Bruyère nous montre par de nombreux exemple qu’il veut rester dans le vrai il va quand même
aussi faire ressortir une certaine plaisance pour la lecture de son œuvre

Il est vrai de dire qu’il ne veut pas de flatterie à l’égard des puissants ou bien même du lecteur qui lit
ses livres. Cependant durant toute son œuvre il va essayer de la faire aimer a lui-même. D’un côté,
nous pouvons voir que Les Caractères une discussion qui se déroule et que nous serions entrain
d’assister à la découverte de cette société . Pour illustrer cela dans tout cette œuvre il va nous faire la
description de ce qu’il a vu comme dans le livre V « De la société de la conversation » remarque 9
avec Arias qui serait un « homme universel » En effet, cela va provoquer le goût de cette œuvre car
pendant le 17ème siècle les salons étaient très répandu notamment comme celui de la marquise de
Rambouillet.
Également, le 17ème siècle est le siècle où le théâtre va connaître son apogée. En effet ce siècle va
connaître de nombreux dramaturge qui vont créer des pièces de théâtre comme Molière, Racine ou
d’autres. On retrouve aussi que le roi Louis XIV lui-même était un adepte des pièces de théâtre et qui
était présenter comme un fervent défenseur des arts. Dans Les Caractère, La Bruyère va utiliser cette
image du théâtre avec beaucoup d’image comme on se « bouche les oreilles » ou bien en mettant le
contexte en plaçant dans l’espace « antichambre » « De la société de la conversation » Ou bien dans
« De la ville » où la ville devient un théâtre à travers ce qu’il exprime.

En supplément, il ne va pas réellement « exprimer raisonnablement » les idées qu’ils pensent.


Notamment avec les accumulations que l’on peut retrouver suivie de gradation partout dans le livre
comme avec « Théodecte » « il rit, il cri, il éclate » ce qui va montrer ce ridicule et permettre de faire
rire le lecteur. Par ailleurs l’hyperbole que l’on peut retrouver juste après « c’est un tonnerre »
permet d’exagérer encore plus le ton.

Ainsi à l’issue de cette réflexion, nous nous somme rendu compte que La Bruyère a, durant toute son
œuvre d’une vie, dépeint la société du 17ème siècle. Pour cela il invite le lecteur dans son œuvre à se
corriger, « Castigat ridendo mores », a travers son point de vu d’une personne qui a vécu au sein de
ces « Grands » tout en gardant une certaine beauté dans ces fragments. Quelques années
auparavant en 1665, Molière va créer une pièce de théâtre intitulé Dom Juan où dedans lui aussi il va
dénoncer par le rire. Or nous pouvons nous demander dans quelle mesure Les Caractères a été
influencé par Dom Juan .

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