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: Littérature et réalité
Balzac écrit plutôt à la première moitié du 19e, chez lui, il y a une volonté de
vouloir peindre tous les aspects de la société (surtout contemporaine), on va
avoir des nouveaux personnages (banquiers, usuriers, commerçants). Ce que
peint Balzac c’est le développement de la société bourgeoise du 19e siècle,
société du commerce qui se développe, transformation de la société que Balzac
peint. Il décide un matin de 1840 de regrouper ses romans et d’en faire un
immense ensemble qu’il appelle la Comédie humaine, il créait des catégories à
l’intérieur de la Comédie humaine, trois grandes catégories : les études
philosophiques, les études analytiques et mœurs : volonté d’analyser les
comportements humains. Dans son avant-propos de la Comédie humaine B écrit
ceci « La société Fr allait être l’historien, je ne devais être que le secrétaire »,
écrivain est minoré, il induit par là qu’il ne fait qu’imiter la société, au plus près
du réel. De fait, pour mener à bien son projet, B ne va pas accorder la même
importance pour tous ses personnages et cela créait une infraction sur ce qu’est
le réalisme car les personnages secondaires st réduits à des stéréotypes , un peu
comme chez Molière ( le valet, l’amoureux, permet de caractériser le
personnage et ne pas en faire une description ) étudie ce qu’il nomme les
espèces sociales qu’il compare avec les espèces zoologiques et donc, à cette
époque on découvre le déterminisme social : comment société détermine des
individus ( sociologie actuelle) . Pr la question des personnages, pour donner
plus de réalisme à son entreprise d’écriture, il fait une découverte, décide de
faire revenir des personnages d’un roman à l’autre, l’intérêt est de donner
l’impression que c’est comme la réalité. Suit l’évolution sur long terme dont
Eugène Rastignac dans le Père Goriot, c’est un jeune homme plein d’idéologies
et on le retrouve dans années plus tard dans Illusions perdues où il est devenu un
arriviste (pense à son intérêt avant tout). De plus, Balzac fait mentionner des
noms de personnes réelles pour accroitre l’effet de réel.
Pension insalubre où vit Rastignac, fait longue description, pension vauquet
Description d’un lieu insalubre, sentiment que les personnages qui viennent
après les lieux, sont comme sécrétées par ces lieux. Interpellation du lecteur
avec le « vous », le narrateur nous fait visiter les lieux, un cadre, nous dit de le
suivre, de l’accompagner.
01/10
Zola écrivain de la 2e moitié du 19e et développe le naturalisme, sorte de
prolongement de radicalisation du réalisme. Il cherche une démarche plus
scientifique fondée sur l’observation des comportements et sur leur analyse. De
ce fait, Zola va sur le terrain, directement, regarde kt vivent les gens, les
interrogent les gens, prend des notes, a des Carnets où il note tout ce qu’il
observe. Dans l’incipit de La Bête humaine il donne les heures de départ des
trains vers la Garde st Lazare. Zola s’inspire de Claude Bernard (médecin) et
veut faire la même chose du côté de la littérature, écrit qlqs romans et les
regroupe dans les Rougon Macquart (nom de la famille dans laquelle sont issues
les personnages). S’intéresse à un ou plusieurs membres. Le sous-titre est
Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire, et 2 choses st
intéressantes, les adj naturel (en tant que personne, car arbre généalogique) et
social, facteurs qu’il veut étudier déterminent un individu. Parfois registre
épique/ épique
L’entreprise de Zola est le début de la sociologie : Bourdieu (comment un milieu
conditionne notre mode de vie ?)
Il réalise un arbre généalogique de ses personnages, il en rajoute parfois : étudie
l’hérédité, une tare ou une faille qui se transmet et se traduit différemment selon
le milieu social. Dans l’Assommoir c’est l’alcoolisme. Le héros dans la Bête
humaine = le viol.
La caractéristique de son œuvre est de s’éloigner qu’on qualifie de
mythique, écriture épique , lyrique . Ses romans se centrent (Z) dans une entité
de symbole avec la mine dans Germinal, le magasin dans Au bonheur des
dames, alambic dans l’Assommoir, les halls dans Le Ventre de Paris, et la
locomotive dans la Bête humaine : objets et lieux centraux et les txt les
transforment en monstre. La mine est appelée le voreux.
Manière de raconter : animalisation, pas de retenu, pas de stylisation, assez réel,
garde l’émotion , bcp l’ouïe.
A la fin de la page 2 « ah non de dieu » .
Extrait de Germinal = personnification, méta filée de la dévoration ( « avaler,
vorace, digère, les boyaux, l’appétit »)
Permet le côté mythique mais réaliste (moulineur, palier, porte-voix, berline)
III-Maupassant
- Fin du 19e, réaliste
- Connu pour Bel-Ami et Une Vie
- Ecrit des nouveaux fantastiques : Le Horla où il décrit sa folie.
- Préface de Pierre et Jean : manifeste du réalisme, créait l’illusion du vrai
et pas le vrai
M a cst que le réalisme intégral est une impossibilité, c’est une ligne
d’horizon ( qqch sur quoi on va tendre) qu’on va chercher mais qu’on ne
va pas atteindre. Trop de choses dans une existence et peu intéressant. La
vie est brutale, n’est pas organisée, pleine de hasard et peut pas formée
une histoire.
« faire vrai » = illusion du vrai , artifice, on fait croire que c’est réel.
08/10/2020
CDeParme= point de vu qui découvre la guerre, forme humour qui met à
distance le personnage.
Flaubert :
XIXe siècle
- Considéré comme précurseur du roman moderne car ce qui va être
raconté, montré, c’est l’ennui, ce st des personnages qui sont des
antihéros : ne s’affirment pas dans la vie, pas volonté infaillible, sont des
rêveurs, ratent leur vie, plus proche du lecteur car dans la vraie vie = pas
une vie d’action, exceptionnel mais une vie de banalité, on s’ennuie =
réalisme dans ces antihéros.
- Livres :
Madame Bovary (Emma Bovary)
Education sentimentale (avec Frédéric Moreau)
- Style d’écriture :
1/ Description réaliste mais un intérêt à prendre la place de l’action, apparait à
des moments où on s’attendrait) avoir action des personnages = comment le
monde s’impose aux personnages de manière statique. Description qui tend à
prendre la place de l’action, où les personnages ont du mal à agir.
2/ Emploi particulier des temps : le passé simple utilisé de manière générale
pour action brève, des chaines d’actions et l’imparfait pour des actions longues
sans borne (on ne connait pas le début ni la fin de l’action : « Il mangeait une
pomme »). Mais Flaubert mais un imparfait là où on attend un passé simple (« il
sortait de chez lui »), pour immobiliser les choses. Et au contraire, utilise un
passé simple au moment où on attendrait un imparfait (« il voyagea » pour
Frédéric Moreau) , il en fait quelque chose de ponctuel. Si on regarde Emma
Bovary, est atteinte du bovarisme qui est une attitude qui rappelle celle de DQ
( aime romantisme ) et voudrait que son existence devienne comme ses lectures ,
projette ses lectures sur le réel , a été empoisonnée par la lecture .
3/ Il rêvait d’écrire un roman sur rien « Un roman qui tiendrait par la seule force
de son style », que de l’écriture donc. F réaliste qui imite le réel mais cherche un
roman où pas d’action = paradoxe dans sa position, un réalisme formel (par la
forme avant tout). Il passait des heures à écrire pour reformuler le « gueuloir »
pour entendre ses phrases et savoir ce qu’il disait.
Dans Bouvard et Pécuchet, deux personnages qui cherchent à savoir imiter mais
sans y parvenir, on suit l’essai malheur de ces 2 personnages = texte sur la bêtise
4/ L’ironie : marque de fabrique de Flaubert, peut être très méchant vis-à-vis de
ses personnages (comme chez Madame Bovary)
Extraits :
Incipit « nous » narrateur collectif qui disparait après. Tout se passe comme si
narrateur camarade de classe de Charles Bovary = scène d’humiliation devant
ses camarades mais annonce un personnage peu sûr de lui, aura des difficultés à
s’affirmer, subit l’existence + Description de la casquette ( 10 aines de livre),
casquette représentait à pleins de choses, amalgame de très mauvais gout et
description ironique et excessive qui empêche même le réalisme, casquette
irreprésentable.
Révolution de 1848, spectateur, il est amoureux de Mme Arnoux mais ne lui dit
jamais, ne se mobilise pas (pas cause collective, pas force d’agir), ne lui déclare
pas et à la fin se retrouvent vieillis t comprennent qu’ils ont gâché leur vie :
Qu’est-ce que mener sa vie ? La mener ou la subir ?
F = esthétique réaliste, illusion de réel mais à certains endroits on a des
descriptions inimaginables.
Plusieurs écrivains vont chercher à mettre en scène le fait que la réalité qu’on
perçoit n’est pas objective, l’irréel n'existe que dans notre subj, qu’on le perçoit :
pas mm pour tt le monde : phénoménologie = partie de la philo où des gens
comme Husserl vont dvp , montrer que le réel est filtre par notre cst et H dira «
tte cst est cst de qqch » = notre cst existe que si on perçoit qqch , c’est une
pensée : réflexion sur la place du sujet et s’intéresse sur l'intériorité des gens :
imite les réel mais tel qu'il est perçu par les individu et pas tel qu'il serait , on
plonge dans la tête des personnes .
= écrivent de la poésie.
Nadja, est une voyante qui va devenir folle.
Méthode :
Pt de vue interne : dans une personne mais se multiplie aussi
Chez Joyce = les pensées, ttes les cst et développe le monologue intérieur
et retranscrit les pensées d’un personnage : pensées les personnages qui
essaient d’imiter kt on pense
Auteurs:
Faulkner, Tandis que j’agonise + Le Bruit et la fureur
Virginia, les vagues
En fce, pas bcp de succès :
Tout ceci raconté par un narrateur qui dit “ je” dans tt le texte, on est dans sa
pensée, pas une pensée naturelle et spontanée mais très structurée. Cst lisible,
très claire, très écrit et pas un flux de cst. On apprend qu’il s’appelle Marcel.
Proust use des subordonnées/ coordonnées. On n’est pas dans le chao d’une cst.
Analyse psycho fine + regard sur la société (sociologie romanesque).
Proust s'intéresse à un moment charnière : passage de la société aristo à une soc
bourgeoise
Le passage d’une société où l’aristocratie domine à une société bourgeoise avec
la réussite des Verdurin.
Peint des aristocrates qui ont conservé des salons (de Guermantes) : créait
un salon et épouse un aristo.
Peint le snobisme : méprise tout ce qu’il tient pour intérieur.
Dandy c’est qqn qui soigne son apparence comme st loup.
Une peinture
Ce qui intéresse Proust= la jalousie : premier cas avec Swann : ne se
sentait pas juif ms prend parti dans l’Affaire Dreyfus il est amoureux
d’une femme qui est Odette Crécy (coquette) et devient jaloux d’elle car il
pense qu’elle le trompe. Odette abandonne Swann et se rend compte pcq
il est tombé amoureux d’elle car elle ressemblait à Botticelli.
Question la jalousie
Question juive
Question de l’art
Jean-Paul Rappeneau
Juliette Binoche
Ds la Prisonnière, Albertine qu’il aime ( A l’ombre des jeunes filles en fleur) et devient jaloux
3e thème: L’homosexualité
Théorise l’engagement dans Qu’est-ce que la littérature? Donc écrivain doit être
engagé . Sartre est écrivain et philosophe, un passage sur la mauvaise foi, une des
notions essentielles c’est la liberté ( inquiétant car en en prenant cst, on est responsable
de nos actes) , il y a une angoisse de la liberté . La mauvaise foi, c’est un mensonge à
soi pour pas être soi-même . Exemple du garçon de café : est valable partout, devant
les clients, il fait semblant d’être un garçon de café , car il n’est pas que cela, il joue à
l’être et ne colle pas être lui, il se réfugie dans son rôle . La coquette : Elle n’assume
pas la séduction, cette femme assume pas son désir ni son être complet. On fuit le
regard pour être ce que les autres veulent qu’on soit.
Distinctions conceptuelles de Sartre : l’Être et le Paraitre ( on répond à une attente
issue du regard des autres)
Albert Camus , considéré comme un existentialiste et son sens :Être existence sens de
l'existence.
A été un journaliste engagé, il créait un journal : Combat ( militant)
Son livre le plus connu est l’Etranger ( en 1942), le pp Meursault vit en Algérie , la vie
se déroule devant lui et n’en est pas affecté et est indifférent . Son style est pauvre :
sujet-verbe - complément ( = laconique) . Il est un anti héro.
Il n’y a pas de jugement, de commentaire , son existence est régie par l’habitude, très
mécanique, il se laisse porter par elle au lieu d’agir, très mécanique ( “ métro, boulot,
dodo” Sartre)
Se révolte, celui vie dans l’au-delà
Complété par le mythe de Sisyphe: existence même quand elle est rythmée par
l’habitude , les existences rythmées par habitude c’est S , recommencer sans savoir pq,
ce qui l’intéresse c’est qd S voit sa pierre tomber. S prend cst de l’absurdité de son
existence. Dans le rapport absurde, remonter sa pierre est absurde, habitude ensuite on
prend cst que cela est absurde ensuite on se révolte = désespoir. Il condamne le
suicide, ce n'est pas sans issue, ensuite on donne du sens à notre existence: écriture et
l’engagement pour donner du sens à son existence.
Le premier cycle est celui de l’absurde avec Le Mythe de Sisyphe, L’Étranger,
Caligula et Le Malentendu ; le deuxième est le cycle de la révolte avec La Peste,
L’Homme révolté (à l’origine de la brouille avec Sartre), Les Justes et L’Etat de siège,
puis le cycle de la culpabilité avec La Chute, L’Exil et le Royaume, Noces…
Question centrale
Caligula déduit que l’existence n’a pas de sens = question du totalitarisme, excès du
pouvoir, désenchantement.
Cycle de la révolte : la Peste, dans la ville d’Oran, nos possibilités de réaction : ceux
qui pensent à eux, ceux religion, ceux qui s’engagent pour les autres ( docteur Rieux)
L’Homme révolté
Les Justes : est-ce que la fin justifie les moyens ? Est-ce que la mort d’un enfant
peut être justifiée par guerre, des innocents. Dilemme que S explore dans les
Mains Sales.
Dernier cycle: la culpabilité avec La Chute, Jean Baptiste Clamence , le lecteur est
interpellé, cherche à une forme de culpabilité qui l’habite
Camus avec le roman, s’éloigne de la perspective de son étape avec philo, forme de
violence.
Même quand on sert une cause juste : idéalistes ( êtres humains st des idées)
fanatiques
Le Nouveau Roman :
Dans le cinéma avec La Vague
Dans le Théâtre avec En attendant Godot
Désigne un ensemble d'œuvres et d'écrivains qui ne forment pas un mouvement
littéraire à proprement parlé, mais c'est juste un regroupement : Michel Butor, Robert
Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute, Claude Simon, Marguerite Duras. Ils
modifient l'écriture du roman, ils publient dans l'édition de Minuit avec Lindon
(maison d'édition), devient la plus importante dans le monde. Années 50-60 ;
coïncident avec le renouveau théâtral des années 50-60 et avec la " nouvelle vague",
donc renouveau du cinéma comme, Godard, Rivette, Chabrol, Rohmer. Ce qui les
caractérise c'est le refus des catégories considérées comme constitutives du genre
romanesque dont l'intrigue, et le personnage qui est considéré comme l'illusion
d'une personne aussi bien comme description physique et psychologique et morale.
Parmi les caractéristiques : les personnages pas forcément de nom, pas forcément
décrit et pas forcément logique + la description (outil principal du réalisme) et ne
cherche pas à détonner le réel, ce n'est pas en décrivant que réalisme. Description qui
ne cherche plus à dénoter le réel ou à avoir une valeur symbolique. Souvent répétées,
obsessionnellement chez Robbe-Grillet, avec des variations à chaque reprise, comme
le mille-pattes dans La Jalousie et le quartier de tomates dans Les Gommes, elles
permettent au contraire de déconstruire le réel, de déréaliser les objets. Puis aussi le
travail sur la mise en abyme (texte se reflète à l'intérieur de ses parties), et lui permet
de se couper du réel. L’écriture d’une aventure mais l’aventure d’une écriture
(Ricardou). On avait avec Gide - Les Faux Monnayeurs cette idée.
La mise en abyme et la description : important, le précurseur de la mise en
abyme est Gide.
Natalie Sarraute :
- Essai : l'Ere du soupçon, publié en 1956, peut passer pour le 1er manifeste avant la
lettre du nouveau roman. Psychologie des personnes données par Balzac est fausse.
-Lecteur éprouve un soupçon contre les personnes, leurs paroles, leur psychologie.
- Les lecteurs d'aujourd'hui ne sont pas dupes de cette illusion de Balzac, Illusion
psychologique.
On a des bribes de paroles, des pensées de personnages, ce qui est en dessous des
personnages : on discute et on a par éclair des pensées qui arrivent. Révèle l’intériorité
des individus qui s’insèrent, accompagne les discussions entre les personnages.
Tropisme= mouvement de la cst, intériorité se développe, on ne perçoit pas toujours.
- Développe " la sous-conversation", proche du flux de cst, paroles pas formulées, pas
distincte, qui les mettent en forme, la pensée n'est pas que brute et insaisissable mais
est aussi mise en ordre.
- Elle publie Tropismes : recueil de 9 textes où elle développe la notion de tropisme,
mouvement spontané vers qqch, elle dit que ce sont " moments indéfinissables qui
glissent très rapidement aux limites de notre conscience ; ils sont à l'origine de nos
gestes, de nos paroles, des sentiments que nous manifestons, que nous croyons
éprouver", on met en mot notre inconscient, tropismes sont des mouvements de la
conscience et définissent nos gestes. Qqch qui nous traversent et sous-conversation
c'est quand c'est mis en mot.
- Premier roman : Portrait d'un inconnu (1948)
Robbe-Grillet
- Il publie Pour un Nouveau Roman (allure d'un manifeste), théorise les questions du
Nouveau Roman = 1963. Il dénonce un certain nb de notions qu'il nomme les notions
périmées (réalistes= ne rendent pas compte de la complexité des choses) dont les
prs et sa psycho, l'intrigue et sa cohérence mais aussi l'engagement, l'Histoire et il va
falloir écrire autrement.
- Exemple : Les Gommes (1953) = premier nv roman, c'est une réécriture d'Œdipe roi
et du roman policier. Histoire d'Œdipe = un oracle dit à ses parents que son fils tuera
son père et va coucher avec sa mère, il le fait contre son gré. Et la peste arrive, les
oracles disent que c'est une punition divine pcq il y a un coupable et O va découvrir
que c'est lui l'assassin. Et reprend l'intrigue, Wallas le pp, rejoue le destin. = Question
de la culpabilité.
Deuxième texte : Le Voyeur, histoire de Mathias qui vend des montres sur une ile, le
texte repose sur un montage de scènes, on a des épisodes qui alternent sans être suivies
chronologiquement, il découvre qu'il y a un blanc dans son emploi du temps, il enquête
pour savoir ce qu'il s'est passé pdnt ce tps. Refus de la cohérence, travail sur le pt de
vue.
Troisième texte : La Jalousie= colonie française dans une plantation de banane,
évoque une rencontre une femme qui s'appelle A et un homme qui est Frank, ils
entretiennent une relation, écrit avec une force étrange.
Modalisation " sans doute" , " paraissait" , il n'y a pas de certitudes. Texte est objectif,
ne rentre pas dans les pensées mais soupçons donc le texte est assez subjectif " locace ,
affable" = gradation. Présence du mari tjrs suspectée mais pas là. Il a réussi à réduire le
prs et le narrateur à un pu regard : n'agit pas.
La jalousie, titre double, c'est un sentiment que la littérature a exploré mais aussi un volet
(sous forme de latte successive) , le voyeur (sans être vu).
La jalousie est devenue un procédé narratif
Cours du 19/11/2020
Ce n’est pas parce qu’on ne se dit pas réaliste, qu’on ne l’ait pas. Pose que le rapport
au réel est différent donc ne mettent pas en œuvre la même esthétique pour y arriver.
Michel Butor a écrit deux romans très importants : La Modification
Premier livre :
“ vous” comme un roman où on est le héros, sorte d’ambiguïté car désigne le
personnage et le lecteur, sentiment d’identification, mvt de rapprochement du
lecteur et personnage, désigne le personnage comme s’il était loin de nous, on a
ce sentiment de distance et de proximité, illusion romanesque : vous =
rapproche mais distance parce qu’on n’est pas ce personnages.
Phrases extrêmement longues, une métalepse ( texte= franchissement entre le
monde réel et le monde de la fiction: quand le narrateur qui est dans l’histoire
nous parle) généralisée .
Exemple: Woody Allen, La rose pourpre: voit son idole et essaie de le voir.
Le texte raconte une modification et va bien avec la temporalité du roman:
entre Paris et Rome voyage .
Autre texte : l’Emploi du temps: un fr qui s'appelle Jacques Revel se retrouve
dans Bleston, ville mystérieuse, presque vivante, monstre qui le menace, lutte
de Jacques contre cette ville hostile . Le texte est son journal intime, il le
commence le 1 er mai alors qu’il est là depuis longtemps et raconte l'ensemble
de son séjour à Bleston. On a la date d’écriture + des evt qui sont racontés,
écrit à postériori.
Cherche à combler cette distance, sorte d’inachement à la fin. Ecrit du lundi au
vendredi, qqch de suspect. Il pense que la ville est le lieu où il y a ey un
meurtre et c’est ce qu’il déduit d’un roman policier qui est Le Meurtre de
Bleston , il cherche à retrouver l’auteur qui a écrit sur le pseudonyme : Burton
( anagramme de Butor).
Écriture: longues phrases qui sont relacées, jamais perdu . C’est
vertigineux comme texte, on se perd comme une sorte de Dédale, et le
mythe de Thésée, le Minotaure est présent.
Marguerite Duras:
Le Ravissement de Lol V Stein : personnages mystérieux au bord d’une
folie
Particularité: écriture dépouillée, sobre, simple, très peu adj, écriture
sèche, blanche, neutre = malaise .
Jeu sur les discours, tourne autour d’évènements mystérieux , sorte
d’énigmes des choses qui repose sur un non-dit et notamment une sorte
de faille et de folie chez certains personnages, comportement anormal,
on en sait pas exactement ce que ces personnages ont= malaise continu.
Ecriture obsessionnelle qui reprend les mêmes schémas: India Song, Le
Vice consul= dans des colonies , des personnages de la Mendiante.
Lecture très inconfortable , écriture archétypale
Un barrage contre le pacifique: mère dans les cultures. Elle rasasse les
mêmes choses. Par exemple, Patrick Modiano. On s’y perd, les romans
se ressemblent. Elle écrit un cycle très beau : Resnais ( cinéma) .
Claude Simon:
Dramaturge