Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
.D. ■
SUPER-ÉTAT
MAÇONNIQUE
CO
0
CX)
CX)
C\I
'V
CV)
C\I
0
CO
I.{)
CV)
C\I El BEAUCHESNE ET s~s FILS
M '- S A PARIS, 117, RUE DE RENNES
MCMXXXVI
:_ :: .. . . ·_·.,· _: ::· ,{: ;_ . ·. : .· ,, ·, . . "
. . ..,· 1 :.. .
. .·'·
·. . ,"
• 1 • •
-SUPER;-ETAT MACONNIQUE
,
..,
DC : I"l~E _\ - =:R
1
; . . . . ·'· . . . · ·, ··.· . . ;· ' .. : '
•. . .
MCMXXXVI
l
.
. ,:.
HISTORIQUE ET IMPORTANCE
1 •
DE ·CE CONGRÈS
. . t~
. .
I;
1
\
, .
Paris un événe
'
1° Le Traité de paix ·;
2° La Société des Nations ..
***
... ., •'
-· 15
I. - La guerr~~ ··
. ,
LA GUERRE
2
- ,g
3° Indépe . dance de la Bo ê e; • .
40 La libération ·ou l'unification de toutes
les nationalités aujourd'hui opprimées par l'or-
ganisation politique el administrative de l' Em-
pire des Habsbourg en des· Etats que lesdites
nationalités exprimeront par un plébiscite.
' . ~
.. .
- 22 - .f. .
' .
.
langage du Président Wilson. Les démocraties sont
pacifiques, les auto_craties sont belliqueuses . .
Il stigmàtise comme il convient la vieille croyance
dan~ la loi de l'épée.
« Nous, dit-il, avons cherché à appuyer de notre
"-in/ luence · ·morale . contre la politique autocratique de
_ répression, de discrimination et d'intolérance et en
- faveur de la liberté de pensée, les principes de l'égalité
àev<int (a loi et du gouvernement populaire. >>
· Le côté puéril et primaire de pareille déclaration
· n Qu·s dispense · .de tout commentaire. Contentons-nous
de signaler l'analogie mac.·. de termes dans une situa-
tion analogue··' se · r~.{)roduisant à dix-sept années
d'intervalle. La :source d'inspiration reste identique
·,. t~:activement agts~~nte.
. • . 'i
.·...·,
, ·..
~\. :
~~·.
,.
'-
- 28
' .
'
II
- 30 -
. . . '· :.
31 - ·
. .
La· Grande Loge de l'Ohio.
La Grande Loge de l'Arkansas.
Celle-ci n'a pas pu en raison de son éloigne-
ment envoyer de dél~gués au Congrès. Elle
termiû~~t ainsi sa pl.'·. : Nous nous limitons
donc à . [' expression de nos meilleurs souhaits
pour le .succès de voire entreprise et à espérer que
le résultat inestimable que vous recherchez pourra
être garanti à l'Humanité, grâce à vos efforts. >>
_· (Compt~ rendu du Congrès, page 69).
3° LA F.·.-M.·. MENT.
-
7_: a) La F.·.-Th-L ·. d'après ses statuts ne doit pas
s'_occupër de poli tfqi1e.
- . .
=-· En fait la politique est le principal de ses
soucis.
Le Congrès Maç~-:~- de juin 1917 débute par
ces mots :
. _ . 37
' •.
·; CONCLUSION
-
; La F. · _;..M;. •• fait de magnifiqul~s___proclama-
tions phil~nthropiques et humanitaires ~ -Tolé-.
·rance, Fr:aternité, Libération des peuples, Emàn-·
~ipationo'.:de l'Humanité.
· · Avec ·_hypocrisie et habileté ces. formules
-trompeuses ont été vôlontairement rédigées_en
:tei;mes vagues et imprécis de façon à masquer
;ttnê activité profondément destrüctrice.
~-: Je -l'ai montr~ ailleurs (1)° et ~e- contenterai
Jèi de rep~~duire ce p~ssage significatif d'un
-.a-rtlc-le que le F. ·. Hiram publiait en 1910 dans
-la revue maçonnique secrète, l' Acacia :
- 1,
- 42 -- .
- 46 -
50 -
.
Triomphante en 1918, la F.·.-M.·. s'est crue
pendant un temps maîtresse de l'Occident et
elle a voulu mettre ses théories en action; mais
partout, sans exception, l'épreuve du pouvoir
lui a été néfaste. Suprêmement efficace pour
détruire, la F.·.-M:. s'avère incapable de nous
sortir du chaos où ses principes nous ont menés.
Les F:. clairvoyants sont inquiets de l'ave-
nir et certains d'entre eux n'hésitent plus à
l'avouer. Prenons-en un exemple au hasard :
Au Couvent de 1932, le F. ·. Chaligny, alors
grand-secrétaire de la Grande-Loge de France,
et qui, par conséquent, s'exprime avec autorité,
a fait de redoutables aveux :
(1) Albert Pike, 33°. « Morals and dogmas >>, page 819,
.réimpression de 1927. L. H. Jenkins-Richmond Va,
U. S. A.
- 58-
- "" .- .
. . .,..,
. .
NOTE PRÉLIMINAIRE
1. - Malhonnêteté.
II. - Anti-Patriotisme.
Malhonnêteté pour déformer le sens des textes
en ne les publiant pas _complets_.
Anti-Patriotisme, sans explication.
Je suis heureux de pouvoir donner aujourd'hui
tous apaisements à mon T:. III:. adversaire sur
le premier point, en publiant intégralement le docu-
ment en cause.
A mon grand regret, je ne puis en dire autant sur
le second point.
Dans sa communication du Conseil de !'Ordre
- 62 - . .
-~ .
.....~;-~~
~
~l ' ·: .
)i(·.• -:'.>~,,·
,
:::
-•
DES
C ""'o r,,-y;"\<)"1"'.ès
-..... ~--.::.:::_,- '-"' au.,~a
es. .~0,
.!,;;'
1 ·.i."" 1î,1·c::.cio·r•. e'io ·r 0 ch<P;"'.Ch~,,.
v-.. ---- ,._..._.,.~ .... U.-'-' ,.., '-'
.ï.• .. ,.
. . . ....,...,.....,._
~
1
les moyens d a:r:r·h7 B1"' à la constitution de la .
· ~ · , Cl.es
S oc1e-r.e :i ~ 7 t ·
1:,ia..,1ons (1.1 J,
\
8.Llnri u.·evner
'. , . · 1c re l·our d' une
catastron hc smnhlable à celle aui rnet en deuil le
~ J.
inonde civilü:é.
L.a Conférence a pen~é que cc progra1n1ne ne pou-
vait p~ls être discuté uniquement par les Maç.·.
des :Nat:ions alliées et qu'il appartenait aussi
aux Maç.·. des Nations neutres d'apporter
leurs lumières à l'exar.nen d~un problème aussi
grave.
' .
Le Suprême Conseil du. Rite Écossais de la
République Argentine, par le F. ·. Cout au .
Le Suprême Conseil et Grand-Orient du Rite
Écossais Ancien et Accepté 1 de Buenos-Aires,
par le F:. Walewyk.
Le Grand-Orient et Suprême Conseil de
l'État de Rio Grande du Sud avait délégué le
F:. Magalhaës Lima, qui n'a pu assister au Congrès.
Cette Puissance maç:. écrivait que, étant en
plein accord avec ·es résolutions de la Conférence
de Maç.·. de ~ -ahôns alliées, de janvier dernier, elle
donnait forn1ellement s-0n adhésion au Congrès
des Maç:. des Nations alliées et neutres. (1)
La Grande Loge de r Arkansas n'a pu, en rai-
son de son éloignement, envoyer de délég~és au
Congrès. Elle terminait ainsi sa pl.·. : « Nous nous
limitons donc à l'expression de nos meilleurs sou-
haits pour le succès de votre entreprise et à espérer
que le résultat inestimable ·q ue vous recherchez
pourra -être · garan\i à l'Hun1anité, g.râce à vos
efforts. »
Depuis la clôture des travaux du Congrès sont
parvenues les adhésions suivantes :
La Grancle Loge de Costa-Rica, ·q ui avait
délégué les FF:. Stéphen Pichon, Paul Schmitt et
Jollois.
La Grande Loge de l'Ohio, qui avait délégué
les FF:. Corneau, Peigné et Vadecard.
71
Le F. ·. André Lebey :
. J
principes essentiel~ de raison, de just ice et d:huma-
nité qui, fondent et maintiennent les sociétés. Il y
a un grand nombre d'avantages à se conformer à
ces principes et de grands inconvénients à s'en
écarter. Que l'on consulte les histoires de sa propre
expérience, on y verra tous les faits venir à l'appui
de ce résultat du calcul. Considérez les heureux effets
des institutions fondées sur la raison et sur les droits
naturels .de l'homme, chez les peuples qui ont su les
établir et les conserver. Considérez encore les avan-
tages que la bonne f-0i a pro.curés aux gouvernements
qui en -o nt fait la ba.se de leur conduite .e t comme
ils -0nt été déd-0mrnagés des sacrifices qu'une scru-
puleuse exactitude à tenir ses engagements leur a
coûtés i Quel immense crédit au dedans ! Quelle
prépondérance au dehors ! Voyez, au contraire, dans
.quel abîme de malheur les peuples ont été souvent
précipités par l'ambition et par la perfidie de leurs
chefs. Toutes les fois qu'une grande puissance,
enivrée de l'amour des conquêtes, aspire à la domi-
nation universelle, le sentiment de l'indépendance
produit entre les nations menacées ·une coalition
dont elle devient presque toujours la victime. Pareil-
lement, au milieu des causes variables qui étendent
ou qui resserrent les divers états, les limites natu-
relles, en agissant comme causes constantes, doivent
finir par prévaloir. Il Ïlnporte donc à la stabilité
comme au bonheur des empires de ne pas les étendre
· au delà des limites dans lesquelles ils sont ramenés
sans cesse par l'action des causes, -ainsi que les eaux
des mers soulevées par de violentes tempêtes
retombent dans leur bassin par la pesanteur. C'est
encore un résultat du calcul des probabilités con-
firmé par de nombreuses et funestes expériences~ »
- 7-t -
Carlyle.
'.
***
« l\ies TT.·. CC.·. PF:·.,
<<La guerre a dén1ontré a ux ho1111nes les plus pré-
venus contre nos idées qu'il est dangereux de douter
à l'excès, sans action suffisante, devant les solutions
humaines qui s'imposent à l'attention des peuples
civilisés. Elle a achevé de prouver, d'une part, qu'au
milieu du monde décidé dans sa majorité, dans sa
totalité même, à 1naint enir coûte que coûte cette
paix salutaire à son développement, - et nul pays,
75 -
«Les liens de droit entre les nat ions que les assem-
blées de La Haye avaient cherché à . multiplier et à
resserrer doivent être étendus. Les procédés diplo-
matiques qu'elles ont voulu définir, les institutions
juridiques qu'elles se sont efforcées de créer devront
dçsormais exister d'une maniè;re solide. La justice
..
1
71
collective (1) qu'elles ont voulu r ,d po""sible . en
faisant dominer la justice indi, idue :, égoïste,
d'état à état - cette justice collect h e, j' t ement,
que la lutte a fait ria-îfre et n'a cessé d'accroître
contre l'Allemagne· au fur et à mesure qu:e- celle-ci
révélait davantage la profondeur et l'universalité
de sa corruption, sombre et secrète toile d'araignée
tendue sur le globe - devra édifier solidement les
assises de sa construction bienfaisante. Ainsi la force
suprême de- l~t communauté de·s N-ations, matériel-le
et morale à la fois·, saura venir à bout· de Ja volonté
meurtrière d'une d'elles ou: de plusieurs. Il n'y aura
plus alors de nations· neutres, car· aucune, dans- une
organisation de cet ordre, ne po·urra. s'isoler sans se
soustraire à son devoir consenti. L'inj'ustice faite
à .l'une d'elles les atteindra co11ectivement et indi-
viduellement puisque la neutralité violée de Fune
d'elles mettrait ]a nation attaquée, fidèle à ses enga-
gements, et se refusant à envahir une nation voisine,
même par réprocité, dont le territoire favoris·e rait
une opération mHitaire identique à cel1'e qu;'elle
· subit, dans une situation diminuée, désavantageuse·,
du: fait de sa bonne foi.
cc Nous l'avons mesuré au début de la guerre· :
tandis que l' Allem·agne envahissait la Belgtque, elle
félicitait la Suisse de sa neutralité ; or-, la neutralité
de la Suisse, sacrée pour les Alliés, couvrait l' Alle-
Irw.gne contre . un danger redoutable d'invasion en
lui permettant de mieux envahir la France. De même
la neutralité hollandaise empêchait l'Angleterre de
..
'·
•
- 79 -
·* **
« Les conférences de la paix de 1899 et de 1907
devaient se compléter par celle de 1914. La guerre,
en l'empêchant, a fait voir, par une effroyable leçon
de chose, à quel point elle était urgente ainsi que la
- 91
' ~- ... ..
~ ' .
. ' t
·:,
. ·• : .·. • •,
empêcher le . ret our des bata]les ac ·· . D la
sorte, les principes fondame ntaux de a - ciét é
iraient toujours se consolidant du fait , que la amille,
l'éducation, les goùverriements, les lois civiles et
les rapports internationaux seraient conçus d'une
manière. plus épurée .. La tâche de la France (1) est
d'aider tous les peuples à se rendre compte davan-
tage que la Société· moderne, calomniée par des
jugements sommaires ou intéressés, n'est ni enchaînée
dans l'in1mobilité, ni en:traînée trop vite vers des
solutions · destructrices, qu'elle contient bien en elle
les germes et les marques de tout progrès, enfin que
le progrès véritable n'est possible que par la paix.
Les nations civilisées seront de plus en plus
amenées à constater que leur intérêt commun
leur ordonne de •régler leurs différends d'une
manière équitable, selon la conscience, "l\rotre
religion laïque à nous, en effet, se bm.'b ur la .J
. . ..
' .
> .,
. ._ .
• t l"I •.
(1) Si l'on retombait dans l'erreur qui a été celle de top' '
l'Europe après 1830, -ce serait, cette fois, la fin absolue, ·t.:'=>
.., nitive .. de la ,:.Liberté. Presque seul alors~ en 1831, Quiilêt
. - avàit".;v ti'justê :.·« C'est en Prusse~ êcrivait-H à cette d-ate; que ·
"l'ane·enne impartiar té et le cosmopolitism e politique ont
fait place à une nationalité irritable et colèr e. C'est là que le
parti populaire· a d'abord fait sa paix avec le pouvoir ... Le ·
·. ""'.de~potisme prus'sien est intelligent, remuant, entreprenant :
, il_-ne lui manque qu'un homme qui regarde et connaisse son
·· étoile en plein jour ; il vit de science autant qu'un autre
·~ d.'igÏ1orance. Entre le peunle et lui, il y a une intelligence
: secrè.t e pour ajourner la liberté et accrQître en commun la
·· fqrtune <le Frédéric. » Il indiquait que l'Allemagne se rangeait
· v olontairement sous la dictature « d'un peuple, non pas plus
éclairé qu'elle, mais plus avide, plus ardent, plus exigeant,
plus dressé aux affaires. Elle le charge de son ambition, de
ses rancunes, de ses rapines, de ses ruses, de sa diplomatie,
de ses violences, de sa gloire, de sa force ». Si on laissait la
Prusse, elle pousserait lentement l'Allemagne cc au meurtre
du vieux royaume de France>>. Il recommençait, d'une manière
plus pressantê, à jeter-le cri d'alarme en 1867 dans sa brochure ·:
France et Allemagne. c< L'affaiblissement -des consciences,
s'écriait-il, semblait n'être un souci que pour le philosophe;
dans la réalité, ce vide moral, agrandi de jour en jour, était
fait pour donner carrière aux grandes ambitions. Le gou-
vernement prussien a eu le mérite et la sagacité de comprendre
que cette déroute -des esprits en Europe avait entraîné une
diminution de l'intelligence, que c'était là un moment précieux,
qu'il s'agissait d'en profiter, que les esprits étaient au premier
occupant, qu'un jour le succès déciderait de tout, que les plus
fertiles deviendraient _les plus complaisants dès qu'ils auraient
senti le fer. Il a marché, il a vaincu. Les âmes se sont aussitôt
- 96 -
tion, plus on se rend co1npte que l'abdication
des Hohenzollern est. le moyen d'aboutir à la
Société des Nations.
cc Il n'y aura aucu __ e possibilité de paix pour le
monde tant que le militarisme gern1anique demeu-
rera debout, intact sur son rocher dans la citadelle de
Postdam. Tel est le terme logique de la guerre. Tel
°
« 1 Retour de l'Alsace-Lorraine à la France ;
.« 2° Reconst itution par la réunion de ses trois
tronçons, de la Pologne indépendante ;
« 3° Indépendance de la Bohême ;
« 4° En principe, la libération ou l'unification
de toutes les nationalités aujourd'hui opprimées
par l'organisation politique et administrative
de l'empire des Habsbourg en des Étais que
lesdites nationalités exprimeront par un plé-
biscite (1).
« Mes FF.· .,
« Nous ne nous dissimulons point les nombreuses
difficultés de notre tâche. Nous mesurons l'audace
de notre entreprise en face de ·tant de siècles où les
fautes se sont accumulées ainsi que les erreurs, où
tant d'efforts, pareils aux nôtres, - rappelons le
grand rêve de Henri !V et de Sully, celui de l'abbé de
Saint-Pierre, - . ont échoué contre la passivité des
hommes et l'inexorable fatalité des événements.
Mais vaincre lq guerre, c'est vaincre le Mal, ou, du
. moins, un des plus effroyables instruments dt, , .··
celui-ci ; . c'est sauver l'Humanité que deux Empires
de proie ont menée au suicide; c'est répondre à la
nécessité la plus impérieuse, au vœu de tous les
hommes et de toutes les femmes dignes de ces deux
noms, c'est sauver le Monde. C'est être dans la réalité
profonde de la Vi~. - Les provinces de la France
luttaient entre elles, autrefois. Elles se soutiennent
aujourd'hui, indissolublement unies dans la Répu-
blique une et indivisible. Les Nations d'Europe,
comme nos provinces, combattent à cette heure ;
un jour toutes s'uniront, car la plupart, les meil-
leures, celles qui sont libres, se sont fédérées déjà
entre elles pour vaincre la cause de leur discorde.
« Nous échangeons donc entre nous le serment
frat. ·. de ne jamais manquer à ce devoir dont la
grande guerre nous a permis de connaître à la fois
l'urgence et l'étendue. Il consiste à réunir les Nations
102
***
Le F.·. Corneau propose la nomination d'une
Commission pour l'examen des conclusions du rap-
port du F.·. André Lebey.
- Le Congrès désigne les FF.·. André Lebey,
Nicol, Meoni, Simarro, Schwenter, Urbain et Milit-
chevitch.
Le F. ·. Corneau ouvre la discussion pour permettre
.·.·
103
• 1
DEUXIÈME SÉANCE
II
IV
VI
VII
IX
..... .
.
109
le genre ·hu1nah1.- Tout difiérent entre États doit
donc être déféré au Parlement international. La
Nation .qui ne le ferait pas se mettrait par cela mên1e
hors de la Société des Nations qui aurait le droit et
le devoir, après avoir épuisé tous les autres moyens
de la convaincre, notamment par le boycottage
économique, la rupture de toutes relations, le blocus
complet, .terrestre et maritime et l'isolement absolu,
de la contraindre par la force à reconnaître la loi
universelle.:;
XI
XII
« rr,·r ·
l. . . Ill . · . fi~-l17.·.
politique.
..,.
. ; .-. 111
' . .• . i'
_,, .:
. ..
~
quences de la guerre. présente. Après l'échec du grand
plan allemand : la Fédération des États-Unis d'Eu-
rope par la liberté et le droit.
« Comme:Q.t~ donc~ atteindra-t-on ce but ?
<< 1° Par la suppression de tout despotisme.
· « Nous, en fait; ne pouvons admettre que de
graves décisions,· eng_àgeant la politique étran-
gère d'une nation, h~.i soient imposées par un
pouvoir exécutif ·per:manent et irresponsable,
sur l'avis secret de diplomates de carrière qui
se considèrent comme représentant personnellement
leurs souverains respectifs.
En dehors de circonstances absolument excep-
tîonnelles, qui doivent prouver la règle, le secret
qui entoure les relations diplomatiques, les
accords internationaux et les traités d'alliance
est non seulement inopportun, mais dange-
reux et injustifiable.
« 2° Par le règlement des contestations inter-
nationales par voie d'arbitrage.
« Nous sommes fermement persuadés que le pro--
grè.s de la civilisation dépendra à l'avenir du respect
universel de la saintetê des contrats ou. pactes solen-
nels entre les nations et du développement par com-
mun accord du droit international.
cc . Les traités de neutralisation et d'arbitrage, les
conférences de-La·Haye, et quelques-unes des tenta..
tives sérieuses de médiation, malgré leur imperfec-
tion et leur insuffisance, malgré les violations bru-
tales qu'il a fallu enregistrer en trop d'occasions,
sont le témoignage éclatant d'une tendance irrésis-
\tible du monde civilisé à prévenir les guerres entre
Nations par le moyen d'accords délibérés et conclus
en temps de paix.
8
- 114 -
«· Affirme :
. '
peuples ,
1d8
«
.
Envoie son salut affectueux et l'expression de
'
ses sentiments d'entière solidarité au Peuple des
Etats-Unis. >>
- Adopté.
« Le Congrès des ~Iaç. ·. des Nations alliées et
neutres, réuni à Paris les 28 et 29 juin 1917,
« Adresse à son ~éminent -F. ·. le ministre Léon
Bourgeois, l'expression de ses sentiinents les plus
fraternels et l'hommage de sa reconnaissance pour
son incessant apostolat de Paix et de. Justice entre
les Nations et est heurelL"I( de l'associer·à cette œuvre
à laquelle il a consacré, depuis de .•:longues années,
tant de travail et tant de dévouement. >)
- Adopté.
cc Le Congrès des Maç. ·. des Nations -alliées_ et
neutres, réuni à Paris les 20 et 29 juin 1917,
« Se félicite. de la coïncidence de sa réunion
avec l'anniversaire du deuxième centenaire
de l'organisation de la Franc-Maç.·. dans sa
forme moderne,
« Déclare que, fidèles à leurs traditions et comme
leurs glorieux prédécesseurs, les Francs-Maç. ·.
d'aujourd'hui demeurent les ouvriers dévoués
de l'émancipation du genre humain.
« Fait un appel chaleureux .à tous les FF. ·.
pour réclamer leur concours à la réalisation
d~ la « Société des Nations » qui seule peut
garantir, à l'avenir, la 1,iherté des peuples, le
droit et la justice internationale,
« Adresse à toutes les· Obédiences alliées et neutres
son salut de fraternit é. n
- Adopté.
. ..•
"'
119
DÉJEUNER FRATERNEL
TENUE SOL.·.
'··
·}\''
L'éminent conférencier fuèf<.chaleureusement
applaudi, à différentes reprises,' :par les nombreux
Francs-Maç. ·. présents à la Tenue.
Le F:. Peigné remercia l'assistance et insîsta de
nouveau sur le rôle que la Franc-Maç:. et les Francs-
1faç. ·. peuvent et doivent jouer pour la préparation
d'un avenir meilleur.
Et les travaux furent clos, avec l'espoir que de
semblables rencontres frat. ·. permettront de res-
serrer davantage encore et d'étendre les liens qui
unissent les l\1aç. ·. des Nations alliées et neutres.
A. l\tIASSONNEAU,
Grand Secrétaire général
de la Grande Loge de France.