·r

No S4 - 8" ANNÉE - DÉCEMBRE 64

A récole la plus extraordinaire

du monde
comme si vous v étiez !
11 11
Les minutes du camp de St-Médard 64
avec le Pr OHSA WA et M" OKI

En page 3 , le 1•' cours complet 64 du Pr Ohsawa

Principe Unique de la Philosophie

et Science d'Extrême-Orient
OHSAWA
 - YIN-YANG -
- YIN-YANG -

Sen sei
Institut de Philosophie et de Science d'Extrême-Orient OHSAWA
CENTRE IGNORAM US
8 , rue Lamartine - Tél. LAM 54.31 - PARIS 9' au
c . c. P. Paris 15993.91
CAMP D'ÉTUDE 64
1ce conférence)
( texte intégral

Connaissez-vous le, livre, le plusr ancien de la Chine, ? Il y a quatre

Abonnement : . . . . . . 30 francs
Carte de mem b re : 1 00 francs
YIN-YANG
Rédaclion : G. MASSA T
grands livreis et cirn q canons considérés comme les plus anciens de la
Ch !rn e. Le plus fameux e·s t le 1-king. La traduction françarse en est
défendue dans ce pays. Mais aux Etats-Unis ce livre se vend· très bien
de nos jours. C'est un livre très bon marché 95 centimes, mais personne
nü le comprend, c'est l'incompréhension complète puisqu'on ne connaît
pas ce qu'e,s,t yrn et yang. Ying-yang n'est pas expliqué dans ce ,livre
mais seulement son application a,lors on ne comprend rien. Néanmoins,
ce livre mystér'reux est très répandu. Il a été rédigé par Confucius il y
a 2.500 ans. « 1 JJ c'est ce qui nous fait vivre, c'est la transmutation,
le changement, la transformation. « 1-:Kirn g JJ est donc le, livre des trans-
mutations, voilà la philosophie de la Chine. Il y a un autre livre encore
plus ancien c'est « le grand l'ivre de la grande vérité 11, c'est le livre
bouddhiste qu·i a condensé toute la philosophie védantiste qui date de
5.000 ans. Ce line est très petit, seru lement 300 mots. Ce que j'ai
expliqué dans 11 le Principe Unique de la Phylosophie d'Extrême-
Ori·ent n et que j'e·xplique depuis 50 ans est une explication de la phi·
losophie des transmutations. J'explique depuis 40 ans surtout l'appli·
cation physiologique, biologique et médicale c'est-à-dire transmutation
dv la maladie e,n bonne santé, malheur en bonheur, laideur en beauté,
difficulté en faci'lité, et cela est très diffictle pour moi mais beaucoup
d'entre vous ont compris et l'ont appliqué dans leur vie quotidienne,
vou!l avez transmuté, quel changemernt ! Je suis très heureux de vous
voir si changés,, surtout Madame legaye à 73 ans, elle al fait le tour
du monde l'a'n der:nier avec moi, elle est revenue par le pôle Nord, elle
a passé quelques heures à Ankourage ...
Beaucoup d'autres personnes ont changé, M. Coppens par exem-
ple il y a trois ans il était très gros, il a perdu 50 kilos, ri· a traversé
t<l.nt de difficultés ! Beaucoup d'autres parmi vous ont changé, Liliane,
André, tous ont changé surtout 'n otre présidente Madame Rivière et
Monsieur Descouens de plus en P'l us heureux, ~ notre voyageur ·à pieds !
Lévy avec sa barbe ! Mais aux Etats-U:nis il y a eu uner transmutation
beaucoup plus gra,nd.e, cela m'a étonné. Cette fois en Californie, au
bord de l'océan Pacifique et des montagnes rocheuses sans arbres, s,i m-
plement de grands rochers et aucune maison à 50 km à la ronde : notre
camp ! Il n'y avait rien, aucune installation, s:euleme,nt l'eau courante
et un petit W. C. e·t i~ y avait tant de personnes ! Le premier jour de

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- YIN-YANG -
mon arrivée une belle dame s'approche de moi, extrêmement belle, je
suls attiré, elle continue de s'approcher en souriant plus personne, plus de malades ., . .
J'ai appris beaucoup de choses' Jr:~ec~nsacre trop de ter:nps :_52 ans !
••• cc Vous ne me reconnaissez pas ? » cha~ge_r mon orientation. Maint~nant d~es _m~lad~s ~t je:: crou~ devoir
Je 1ne comprends pas. ~~ch•m•te. de ne suis plus médecin- hil pu~s e ~ j~nvrer, je suis
1 etre, vous devez transmuter le mo~d osop. e. C est a votre tour de
••• cc Madame Grant de Las Vegas. » vo':'s~ vous devez changer tout le mon~e ent!ert Madame Legaye levez-
Elle est venue de loin, Las Vegas est à 600 kilomètres !. .. L'a n guenr 300 personnes dans votre vie 1 ' ces votre tour, vous devez
dernier elle était triste, noire, car son mari qui souffre de m éningite école de Lao- Tse, de cette école de ' ~ ors ~ous' sere~ sort'e de cette
depuis ving ans, c'est-à-dire depuis le début de son mariage , c·r ie, pouvez vous donner un diplôme vo ph r ~osoph_re d Extreme-Orient. Vous
sonnes. Mois j'en ai peut-être! uér_us-meme sr vous avez guéri 300 per-
pleure, se roule à terre, chaque après-midi. d'avais envoyé Lima qui
avait posé sa mai•n sur ce grand monsieur costaud, lourd, qui se ro u- de cette éco'le, ma!ntenant o'esf vo:r:ot~~or. ou 300.000 alors je suis sorti
lait en pleurant à terre. En dix minutes, la souffrance avait dispar u,
Transmutation principalement d 1 . _ .
ensuite il ont passé trois semaines avec .n ous et sont repartis à Las yue, p_hysro•logique, biologique et médic!rn~e a _v•e humarne d~ pomt de
Vegas. Maintenant, el'le a rajeuni de vingt ans c'est pourquoi je ne je 1 aJ appliqué dans la physique et la h.P~•s 52 ans. En_meme temps
pouvais la reconnaître. On ·ne lui donnerait pas ses 50 ans, elle en que. Un exempl.e : il n' avait , , c rmre ~~ns connartre ra physi-
paraît 35. J'aï vu beaucoup d'autres transformations comme celle-là. à 60° sou_s z~ro. C'était ~endant P,~s ~~~~r'!e ~~~n:·!f~teMqui :ne ge· la_i~ pas
Notre chauffeur par exemple, sa femme c'était un sac d'eau, ils étaient tous ses mgenieurs afin de r d . . · . ms 1 u ashko mobrl1sant
marrés de puis 10 ans et n'avaient pas d'enfants, ils ont commencé la rent pendant deux ans san~ ~é~~~:a::tt~.~u ·:~ l~brifiante. Ils travaillè-
macrobiotique il y a 4 ans. Au bout d'un an elle fut enceinte, elle m'expHquère.nt leur d.ifficultés . . ms ' u . est_ venu me voir. Ils
était alors très heure1use mais elle faiblit et donna une naissance préma- de t~ls ou tels éléments et a~ a~~~~ j~.~~ur cons~rlla•s _d'ajo~Jter_ un peu
turée ! C'était il y a deux ans. Mainte.n ant elle est enceinte pour la fabrrquer pour la première fois l'h . 1 ~ sem~me, ''~ reussrrent à
deuxième fois, elle est très heureuse. Dans notre camp de Californie Les ingénieurs furern t décorés. moiUJ · ~o~UJ ~.e _gel_e pas _a Goo sous zéro.
il y avait douze enfants et trois bébés à venir. Et Monsieur Dufty qui mach ines sans étudier ni la :née _ ' · . ar mv~nte _beaucoup de
est ici, regardez-le bien, je vais vous montrer sa photo d'il y a six mois Il Y ~ quarante an~ fa pius gran:: 'i~e, 111 ~a physJq':le a ·l'université.
un baJ.Ion ! Il a perdu 25 kg, .p ersonne ne peut le reconnaître, sa physio- << yuk • » qui signifie cc la nei e » mp~gme _de fartage . du Japon
nomie est complètement changée, il a seulement réalisé cette• transmu- son be':'rre, son fromage, ses ganti;~trouva•t fabnq~:~er so": l~ut ~on~_ensé,
tation sans me consulter, sans m'écrire, H a seulement lu le zen macro- rent, Simplement en appliquant yin ~u~~n~~ les ar conseilles, 1ls reuss·i·
biotique et s'est mis à pratiquer, il va traduire nos livres en américain.
Il y a eu New York deux autres transmutations formidables Monsi·eur
Paul Richard que jCI cherchais depuis 40 ans et que j'ai retrouvé il y a
six ans à Los Angel.ès dans un état misérable, i·l était très faible, il Je réussis à la première expérience ...
attendait l1a mort à 84 ans tout seul. Alors Lima l'a soigné, depuis il
pratique la macrobiotique, maintenant il a 90 ans, il vient chaque fois Cette fois j'ai réussii à transmute N .K ·
à mes conférences qui se terminent à minuit et s'en va comme tout le sentants des deux groupes antogonist:s '!'- ent . Ce sont les deux repre-
monde ! A l'lâge de 90 ans sans être escorté ! Un autre monsieur âgé p·l us yin . J'ai dit : cc Sodium transmut~-'t~·i e' eJ~nf, le_ plus yan!f et le
aussi de 90 ans pratique avcct sa femme la macrobiotique depuis 7 ans, tran smuté . Depuis deux ans Monsieur N o assrum '' et '' s'est
là aussi transmutation complète, tous deux sont devenus comme des
petits enfants, joyeux, gais, amusants. Encore une autre transmutation Jusqu a quatre heures, quelque f ois cinq h . v~• ar
iur
~naît,, . étudiait jour et ,nuit C•ette question. e~,e~raHe~,ffft m 'accom~a­
ou~es les nwts
dans ·notre camp : Patricia qui était venue avec un bébé qui criait sur lui, c'était un grand chim iste sorti dee~.r.es, JC comptars bea.u~ou~
tout le temps, c'était très ennuyeux, la maman était malheureuse, Y a 30 ans. Je croyais qu'il était le pl ecole_ c~n trale d·e Pans Il
abandonnée par son mari, sans argent et ce bébé qui criait toute la et ya.~. Je l'estima is, je l'admirais be~~c~and ch_rm!te compre nant yin
journée, toute 1!3. nuit, maintenant tout est changé la maman est très ~n var.n, sur cette question et ff: m'a qu·u _u~. Mars •1 passat ~eux ans
belle, très heureuse. Ici Madame Thévenin complètement changee Je fu s obligé de m'en occ~per moi-mêm~ e
ma!, . j'ai commandé un cc va u .
J.
'! a quelque~ mo 1s. Alors
aJ commen~e. a~:~ mois de
depuis le camp de Préfailles 61. Elle est infatiguable, elle est changee
Intérieurement, la transmutation intérieure ·est beaucoup plus impor- ar_~•ve le 2_0 juin. Le 21 juin o'é:!.ir';'é~~:: ': Tchez ~n spec •al 1ste, il est
tante, elle n'a aucune peur, elle ne craint rien. mre re exper i mentation j 'ai réussi , 0 . · out d un coup. A la pre-
15 mjflions de yen chaque année d'A ~ _rmporte du potassium pour
Voilà le résultat des transmutations. Sovietiques. menque du Sud et des Pays

Mai,n tenant on peut en fabriq · ·

alors on peu donc écanomiser . u_er a part•r de la mer du Japon,
Plus de conférences année et produ i re deux m f llio~: dmJ~I•on d-e ton n es de potassium chaque
exporter ! Il Y a beaucou de e on_nes de potassium et même en
. . .. .. Mais tout ce qui a un1 commencement a une fion. Cette fois dans inté rêt ! J'ai lrouvé beau~oup ~~:st quJ ~n manquent .. Quel profit, quel
ce camp ce sont mes funérailles. A partir de septembre je •ne donnerai H, _ Li, C, 0, N, les cinq éiléments ~;es o O·~es. A partir des éléments :
plus de conférences. Ici rn i ·n ulle part dans le monde entier. de 1ne reçois aerer, cuivre, argent sr·r,·coJle . .. plus legers, je peux fabriq uer fer
d ... confirmé quantitativement
' 1
'SIJCJUm OU or N'- '
e1a p · .. mporte quoi. de l'ai
ar spectroscop re avec un catalyseur
4
5
 - YIN-YANG -
- YIN-YANG

que vous connaissez tous . Je terminerai l'échantillon age de ces fabr i- répondre sans étudier ta physiq . . .
cations à la fi n de l'ann ée. Pl us douze métaux nouveau x et des dia- cien ou ch imiste vous ne r épo::r~zu .1a c~rmre, sr vous devenez phys i-
man ts. Vo ilà une applioaHon m étallurgique des trans mutations que c u beaucoup de professeurs. Jamars, comme Monsieur Ke.v ran
vous conna issez to us, q ue vo us avez utilisée vous-m ême pour vous trans-
fo rme:r , Cet a près, m idi j'ai été très éton né, Jos.iane m'a donné le tom e _ ... << Est-ce que l'on va sa · tT
1
n Ul méro u n d·es cours de phi losophie d 'Extrême-Orient de l'an dernier. b ren dE· l'human ité ? 11 vor r Ul rser ces transmuations pour le
Au commencem ent , page 13-1 4-1 5, tout était publi é, mes secrets
étaient révél és. J 'en a i auss i parlé au Japon . Je les ai montrés très
mi n uti eusement à bea ucou p de ch imistes, de scientïfiqu e:s au Japon mais
Ohs .... << Dans trois ans ce sent un i
compagn ies industri ell es a u ront adopté
1
::!tse •
·
d_~~sddrx ans toutes tes
la. methode de fabricatio n d u fer est t o . e me o ~· Un exemple :
pe rsonne n 'a comp r is. J e s uis parti fin juin au x Etats-Unis . Mon fils
spiritue) Mityo a va it p réparé mon ar r ivée. Il a vait parlé à une des mill iers d' a n nées. Beaucoup de char b UJOurs la meme d epuis d es
plus grandes compagni es pharm acologfqu e des U. S. A. 11 F rizer » Cette notre système· c'est fac,ile : C 12 + 0 1~n "= b~~u2~o up de chaleur . D'après
gran de co mpa g nie m'obligea à s igner un contra t provisoire pour que S i 28 x 2 = Fe 56.
je ne parl e pas de ces tra nsmutations au x compagnies concurrentes.
On ~·Jut fabriquer le fer à partir de c t o ' ·
fabriqu~:z à chaque minute 17 fois . e dans 1 a~r que vous
Vendre ou distribue r ? reste r sans adopter cette méthode dep~~~~l~n~tet_ Alors, on n~ peut pas
voudrais q~e l'on me rens,eigne sur la quan~t: ~n hn e:t-ce pas ? ~e
Dès que je serai re.ntré au Japon , je devrai préparer toutes démons- pour ptodurre du fe,r de l'acier Peut-être 1 ~ c ar on consommee
trations et les apporter aux Etats-Unis. Ils me paieront peut-être u n plus é,levé que celui de la matière ·c· , t e prr~ du charbon est-ri
m illion de dollars mais que devrons-.nous faire de cette fo r tune ? Ou je dix ans toute l' industrie sera ren ' ' '. ces' gra:turt : l'oxygène. Dans
gnies qui fabriquent le fer aux E~~~s~e. ,·D abord_ les grandes compa-
dois distribuer ces secrets comme je le fa·is ici ou je do is les vendre.
C'est pourquoi je suis ve:nu à Paris pour consulter le professeur Ker- cumpagnies qui fall:Jriquent le fer au ·J
Unrs, ~nsurte les quarante-cinq
vran. Je lui ai demandé u que dois-je faire? ». Il me répond it : u Faites producteur de• fe :r au monde c'est .:P 0 ~· e Japon est le deuxième
comme vous voudre.z n, << donner ou vendr•e c'est votre liberté ». Mon· n'était que cinquième dans 1• e 011 !"'ant. Il "! a 10 ans le Japon
sieur Kervran est complètement détaché, désintéressé ... Je l'ai rencon- terre et l'Allemagne, il est toeutm;;ê~ed-e~a~~~ntn~, rli a dépassé _l'Angle-
tré avant-hier soir, il est venu me voir à ma conférenc e et nous avons ses compagni es seront en faHiit·e· si tt . s- n .s. En un mors toutes
parlé ensemble. la panique. La panique p rodu ite pa/~a e methode e_st publiée. Ce sera
men taL Ca change toute la fin-· g~erre P,~rsqu e c'est fonda-
Le professeur Stéphanopol i était là auss•;. Cette découverte est sociologi e. » ance, oute 1 econom ie, toute la
sans précédents dans l'histoire de l'homme n'est-ce pa s ? Rien n'est
comparable. Tout au plus il y en a deux : te premier feu qui fut inven té << Cette méthode e's t-elle rap ide ? »
par un primitif il y a des mil'liers d·'années et le deux fème feu : la
bomb e atomique. Vo ici donc le tro is ième : les transmutation s , Je pl us Ohs .... 11 Tr ès ra pide, instan tanée !
compJ:iqué, le plus précieux en comparaison des deux prem iers. Que Cela ferai d iminuer les he ures
... <<
dois-je faire ? Si vous avez une opinion assez pratique éc•rivez•la moi les hommes de leur temps ? li d e trava il, que fer ont alors
sur un morceau ~e papier, en m êm e temps ce sera le dernier e.xame n
que vous passerez. C'est ma questi on . Avez-vous quelque question ou Oh s . <! Ce sera la tro · c• · · · ·
objection ?? fo's, m ill e fois plus g rande' que ,';~ e~~e revo,ut_ron indu:;tr ielle ma is dix
nou5 devons nous pr éparer pour une ut~ .rrem l e~e s, ce s.era la pan iquP. ,
Est-ce que Mon s ieur Stéphanopoli a donné son op inion ? donner une idée ? Vo us devez me d ir e panique. , Pou vez-vous me
ve.n_te _ou la d istr ibut ion . Dep uis le me0 .1 co:m_en_t c_~ntro le r la panique la
··· u Pas encore. » ma:s Je n'ai pas encore trouvé ~ e JUm J Y_ pe!lse et y repense
Qui a une quest ion sur la t r ansm utation d es éléments et son diama nt, vo ilà l'extrémité, voil: el'~otulvo~._ La fabr ~catron de l'or et du
a pplication ph ysiologiqu e, biolog fque et médica le dont vous avez ta n t tations q ue vous connaissez Monsie~P ca ron extr_eme des transmu-
d 'exe mp le ? P as de q uestions ? Bien sûr il y en a qu el q ues-uns qui ne vous avez vécu ceUe phi l~sophie des CtOP!Jens, (q~, a maigri de 50 kg)
transm u ten t pa s enco re, Mll e J osi a ne par exemple , qu e.lques- uns de difficultés, pouvez vous m i ~ ~an s~utatJ ons et tr aversé tant
deme ure:nt comme touj ours mais· la plupa rt sont tra nsmut és. tré:!ns_!l1uatat'ons, après a voir a ~~:~~;-·' •~agm~r ces possii:Jil.ités de
doit etre plus proi'onde que celle d vo r e vre, votre comprehension
... << J 'ai entend u d ire à la cu is in e que Mme Bern ad pou vait faire dois-je _faire ? Vendre ou distribuer e~ autres ~ans la P_hil.osophie. Que
cuire le jaune d'œuf sa ns flaire cuire le blanc. » rente, Je suis transmuté ma co f. . Cette fors ma conference est difté-
le même Ohsawa, maint~nant je"s~~:"~~c~~~i~:n,s~utée, je ne suis plus
Oh s. · .. u Avez-vous r éussi ? >>

Mme B.... 11 Je n'ai pas expérimenté ». . Dans l'école de Lao-Tse où J"'ai

ans '' Y a quatre fa cultés: . appris et qui existe depuis 1.200
Ohs .... << Alors expérimentez. » 1°) M ·
u-r - philosophi e de la non-action c'est . d"
Je vous ai donné à peu près 800 questions mais vous de vez y parler . conquéri r sans lutter • réalis~r san·:·perruer convaincre sans
· voir sans som~
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 - YIN-YANG
- YIN-YANG -

- Les Occidentaux sont très bavards, il est très difficile pour moi
de les imiter. L'imitation occidentale m'est difficile, je vous imite
en expliquant avec beaucoup de mots, c'est tout-à-fait opposé à ma N'êtes-vous pas réalistes ?
nature,, Je suis né dans ce pays de la non-action, d,e la douceur, du
silence, de la tranquillité en apparence et au fond de la grande
activité ; Avez-vous oublié ou êtes-vo us dés intéressé ? C'est bizarre t · b-
U n peu comme ce fermier auquel Jésus avait dit . .<< ' r~s ! Za~re.
2") La macrobiotique. - Cela vous, l'étudiez depuis quelques années. vendez tout ce que vo us avez et achetez ce champ ., Allez ta _la VIlle,
le fermier n'a pa · t· . . . • 1 Y a un resor n et
Manger peu et cependant devenir fort. (La macrobiotiqu e des purs . , s ecou e. 1nd1fference ou mcompréhension ? e•es-
taoïstes est plus difficile : c'est l,e régtme n " 7 pendant 7 ou 10 ans). u t op;ques n'etes-vous pas réalistes ? · · • vous
3") Distribution de la philosophie. - Enseignement social, public édu- ••• 11 Est • ce que l'or
bonheur ? » et le diamant pourraient apporter le
cation biologique, physiologique, médicale (formuler le secret en
quelques mots « haïku ll 17 syllabes ou 31 syllabes. Pour nous cela
signifie publier, propager avec de simples mots faciles, Je langage Ohs. ·-· _<< Ça c'est autre chose, je ne vous demande as ce •
de tous les jours). !e . bonheur Je vous e,n ai déjà dnP.n é !a défini t i on N'êf qu est
mteresses par les recherches difficile" n'ai . es-v~us pas
rec~erc_hez-vous la facilité ? Moi je s~Îs che~~~~~u;e Pd~~n!~~tt'f~cu~és,
4°) L'alchimie • Transmuter.
Tous les étud,iants de cette école de Lao-Tse commencent par la ~~a1s, r Ctherchais d_epuis Ill~~ e11fance. De plus en plus de cÙftic~lt~~-
ors es ransmutat10ns arnverent. J'ai 1 tt· t 1 · ., :
colllpris- que_ la maladie n'ex iste pas, c'es~ i:O~~nq~~ 1~ ';~l~dle et Jal
première faculté, la plus difficile, la philosophie de non-action. C'est le
plus difficile à comprendre. La maorobiotique est déjà plus facile,
plus pratique, yin-yang. Et la distribution plus pratique, plus facile ~~~~e'j~~~~:ntce?tte étape elu jugeme nt et j'ai expl iqué co~-ll~~~uto~~~v~~
encore L'alchimie ! je ne savais pas jusqu'à l.'an dernier ce que c'était
Le plus difficile maintenant dan 1 ·
qu!ltre états de la mat1ère et l es trois :or~e~c~~~~~~rii~de~~es:~t ~~~t lest
C'est facile, très facile ... emgmes qu'aucun professeur ne pe t r1 · ' sep
la matière : sol ide liqu ide gaz ~:t ~la!~ q~er. Il Y a quatre états de
que l'alchimie mais au fond j'avais commencé cette étude philosoph ique ~qui dt' liquide en' ~o lide _ ~t vice-versa a~ec ~e~~~~:~:n~~~ter ~a~ en
à l'âge ole 10 ans lorsque j'ai perdu ma mère . J'ai étudié pendant 62 ans - n chauffa ~ t le fer Il devient liquide, puis gaz et olasma 0 a _c a e~~·
et prati(4ué moi-même pendant 52 ans. Alors, après tant d'années, je suis avec le . froid vous pouvez descendre du plasma . vers . u v_~ee-ver .. a
arrivé à la fin. Obligatoirement, comme poussé, je su is entré dans la qu~tre etats de la matière sont connus depuis des m:~lie-~~~~:~nnce· eess
quatrième faculté. Personne n'a jamais réa lisé ce secret, pourquoi ? ma1s aucun professeur aucun · - r t
Est-on tellement désintéressé ? On n'a ' me pas la fortune ? J'admire la sol idite, ce qu ' est le' liquide ~~~~~~~~se e ~: petut _expliquer ce qu'est
cela. Alors, obligatoirement, j'ai commencé et en dix jours j'ai réussi, ~~~er~~e ~ont : la grayitation, l'élec.tro-msagn~~::m:,ra~~s ,:ac~~~;:
c'était facile, très facile. L'axygène, l ' hydrogène, le carbone, sont très c eau e. ans le noyau 11 y a des protons qui se sont co mbinés
obéissants, trè s exacts tandis que les malades sont très égoïstes, pas par quelle force ? Quelle force les ti ent ensembl e pour"'uo· • m ais
stricts, ils font tant d'écarts comme Madame Legaye, tant de café , ment . ?· Ces trois force s son t t out-a-fa
· .
!t '
i nconnues "l
Voilà l
1e. com-t
n'est-ce pas ? Mais Je,s éléments sont dociles, gentils, obéissants, fidèles. quest1ons fon damentales de la matière d _ .· e_s sep
Ils restent toujours dans un petit tube vide tranquillement. Si je les planètes... Tout déne n d d ' . e" ga 1ax!es, des so,IINis, des
attaque violemment par l'électricité ils ne bougent pas, i,ls ne s'échap- physic i en no les a e:x'pliqués.~. ces sept etats. Ma ls personne . aucun
pent pas, ils ne se sauvent pas, ils sont très gentils, admirables, tandis
que les malades ! Ah ! C'est frisonnant ! Aussi, en comparaison, la . ':'ar_ exemple, l'hydrogène-~az et l ' ox ygène-gaz combin és devien·
transmutation des éléments est mille fois ou des millions de fois plus ~ent l!q UJde-eau. ~eux gaz combmés deviennent un liquide pourquoi ?
facile que la transmutation humaine biologique ou physolog-ique. e,r sonne ne l e satt .. Pourquoi l'eau gêle-t-e il e et se solidifi e-t-elle ?
Comme j'ai risqué ma vie pendant 52 ans dans ces facultés si difficiles Personne . ne _p~eut repondre. Pourquoi l'eau est-elle trans arente ?
je dols m'amuser dans la quatrième faculté et c'est très amusant ! A uc~n sc1ent1flque n~ ~'explique . Ces q uestions fondamenta~es de 1~
Produire des diamants est très facile puisqu'il n'y a même pas de ~h!slqu e et ~e 1~ chsm1e sont pour vous des jouets très amusants des
transmutation, tout simpleme,n t changement de structure du carbone. ~~~:tts e pour ;tt~,f'~r 1!1 philosophie des transmutations, c'est am~sant
Mais que dois-je faire avec ça ? Comme m'amuser avec vous ? Tout d'ffi ·c lt _pa~ · ais SI ~ous ne vous intéressez pas à la conquête des
d'abord faites-moi savoir pourquoi ceux qui ont écouté mes explications 1 . cu es, _es une~ ap~es les autres, i-1 n'y a rien à fa i re. La vie est
l'an dernier n'ont rien réalisé ? Pourquoi ?? Quelle mentalité ! Rien ? f~~m e de ~lfficultes, SI vous_ ne C(}nnaissez pas la philosophie des
Silence ? Pourquoi, pourquoi, je ne comprends pas. deaJ~~~t;:~~n:t ~~~t.co;!~e d~~bj~~:io';s c7onnaissez la vie est alors pleine
Vous avez appris cette philosophie, vous vous êtes sauvés et vous
avez appris que vous pouvez appliquer cette philosophie à la fabr icat ion à suivre ...
de l'or, du diamant ou du fer. J'en parle depuis deux ans, ici et au
Japon, mais personne n'a réalisé quoi que ce soit. Pourquoi ? Vous 'I le
me croyez pas ? Monsieur Cloarec : Pourquoi n'avez-vo us rien réalisé ?

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 - YIN-YANG - -
LE " QUART -MONDE "
SE REBIFFE ...
{suite)
par G . MASSAT
La fausse Tour de Babel
Stare veut di!"e en latin demeurer debout. Exister v_ient du _ve~be
estare qui veut dir-e .rester hors de la -position de?ou:. « Ex1st~r » Sign_ifi·~
donc « rester hors de la position debout », c'est-<a~dire, ·c-o;xche ou assis ,
·o n retrouve là l'idéa'l de la ci.visation -occiden•tale, se proteger, a·c;cumuler
des biens de consommati-on, s'imuniser, augmente:- le confort, s a_ss_urer,
· ·
diminuer les risques, d1mmuer les e ff or t s, ou pour être plus . precis ne
f · 1 s d'efforts que pour diminuer les effovts ... Bref, le pomt de vue
d~:: ~a~te jugement sensoriel. La philos-Jphie _de l'exist~nce, la b1en ,,no~~
· est la fleur de notre vingtième siècle. S1 cette philosophie, de 1 ex~s
~~~~ se !"ésume à « l'angoisse » (voir les philosophes. ex1stentle Js ou exis-
tentialistes ou existentials ... ) on ne s'étonnera. pas, pms~u_e « se coucher >~
c'est se laisser aller à }''écroulement, c'est etre du cote des choses qm
passent, du côté du temps.
Comment peut-il y avoir un dia logu·: entre un ~omn:e ~~uché et un
homme deibout ? (un homme debout c'est-à-dire celu1 qm n a1me quc:_ la
U.berté infinie, 1-e chercheur d'a!bsolu, -celui qui est. dans ~e ,sens o~ tr~
·, · exister) ? Leur point de vue sera tout-a-falt different. u an
s oppose a ' · . d" 'te avec un
:f:ai~e discu ter un religieux ou un philosophe, !son s un poe 1 f se
s·ci~ntifiqu e. Langage incompréhensible l'un pour l'autre. C ,e~t .a am eu .
tour de Baibel. Etrange Tour de Babel et comme vo~lue d ai;leu~_,l car ~i
, arde dans les c-oulisses on s'étonnera de voi r que e J? 1 -osop e
~~~id:~al n'avance que dans la mesure où il s'appuie sur des decouvertes
scienüfiques. Ce n'est jamais la phil-osoplhie qui fait avancer. la science en
Ocddent mais bien les progrès de ]a science qui o~t permis a toute~ sor~s
de philo~ophes de nous donner des systèmes, voue . des conceptions . _u
· e ont que de vagues décalques de la Science. Cel1a, FranÇOiS
monde, qm n s . · d hilo·
Re~Vel l'a magnifiquement démontré dans son hvre << Pourquo•_ es P
sophes » (PaUivert Ed.). Quant aux scientifiques (restons tou] ours dans
les coulisses) ils ne progressent que lorsqu'ils s'amusent ou se permettent
d'P.tr-e poètes. Ils l'avouent eux-mêmes comm~ en s'ex•c usant : « no~~
sommes des artistes », « l'imagination est plus importante que la connais
10
YIN-YA~G -
sance » a dit quelque part Einstein , qui j-oua du violon pendant une grande
partie de S3 v ie dans de petits O:"chestres. Max P:anck, le ·créateur de ~ a
théorie des Quanta, jouait si bien du :piano qu'il hésita à devenir un vir-
tuose profesSiionnel. Cuvier rapporte qu'il parcourait les riches paysages
de la CornouaHles en répétant à tue-tête des .airs -de sa propre composition.
Dalvy, le chimiste qui découvrit le potassium, éeivait des contes jugés
« enfantins » comme celui où il décrit une visite « qu'il :fiit » à la planète
Saturne. On pourrai t multiplier sans fin les ex•emples. Alors quoi ? La
Tour de Babel n'existe pas ? :Mais si, elle existe, ce que nous venons de
voir ·c'est ·c e qui se passe dans « les coulisses » et ça ne •compte pas !
!Seul ce qui compte •c'est ce qui se passe sur la seène, et c'est beaucoup
mieux ainsi. Suppos-ons que philosophes et scientifiques proclament sou-
dain sur tous l·~s toits qu'au fond il n'y a jamais eu de divorce entre la
philosophie el la science. Nous verrions apparaître d'un seul coup une
cohorte de savants-philosophes qui n'en seraient pas meilleurs philosophes
·,, pour ·cel a, et •de phi losophes-savants qui ne s eraient pas plus savants que
s'ils n 'étaient pas philosophes. (Il n'est pas impossible d'ailleurs de rencon-
trer de nos jours de tels indirvidus). Depuis 2.000 ans on essaye de nous
_,. faire croire que la philosophie et la science ont divol'cé. Je voud!"ais bien
qu'on me montre une -oonnaissance philosophique existant sans connais-
sance tout court. Et je voudrais bien voir un « savant » qui ne se laisse
pas al1er à déguiser ses préjugés en résultats scientifiques ! Si l'on regarde
bien dans les ·c oulisses de notre Tour de Babel le problème est plus g:ave
qu'un simple divorce, il s'-agit d'un affaissement du jugement. L'homme
moderne, au sens décuplé 1par une prodigi·euse techni•q ue, a peur de l'invi-
svble qui débouche de toutes parts, il recule effrayé, le savant déclare :
« c'est au philos-ophe de parler maintenant ». Et les philosophes, s'ap-
puyant les uns sur les autres, s'eff-orcent de fai:e croir-e qu'il peut y avoir
un point de vue « philosophique » sur la quesûi·o n autre que l'approfon-
dissement de la question eUe-même ... Nous sommes arri·v és à une s-cience
et à une philosophie de la peur de l'invisible, Une peur chronique, incons-
ciente, viscérale. Certains Oc-cidentaux veulent fuir ce monde sens-oriel et
pensent qu'il y a peut-être « quelque chose » en Orient, mais là aussi ils
se trompent totalement car il n'y a rien en Orient qui puisse améliorer
leur ·confort intellectuel ou physique en appaisant leur peur. Et même s'ils
y trouvaient quelque chose ils seraient dans l'obligation de le transformer,
l'èdukorer, le falsifier pour l'adapter à leur -p osition d' « homme couché ».
.,.
1
Les philosophes orientaux ne valent pas plus
1
que les philosophes occidentaux
Par ailleurs les Orientaux se sont jetés sur l'Oc-cident, sur sa science.
M ai s pour prendre il leur a fallu « se coucher » c'est~à-dire se déradner,
St' ('ou per d'avec leurs traditions et :i ls s'y efforcent 1comme des plantes
Cill 'on a changées de 1atitude. Après avoir écrit le « Cancer bienfaiteur de
l ' l~JJ rn~mité », G. Ohsawa s'en est aperçu : ces soi-~iisants gar-diens de la
l rndi 1ion qui s'appuient sur les !-King (livre des mutations, c'est-à--dire de
loJdt •s les transmutations possibles) refusent la théorie des transmutations
11
1 ..
 Yl:\-YANG
biologiques ·et naturelles <Cie L . Kervran. Ils sont donc p erdus dans la lettre,
iiLs ont p 2rdus l'esprit, ça en est la preuve. Ils ne v eu lent pas, eux non
plus, approfondir la question. Ont-ils peur eux aussi ? Ils :ne •v alent désor-
mais pas p: us que les phil-osophes Occidentaux.
La .route occidentale, matécialiste, -ou scientifique, est horizontale ;
le c"hemin oriental ou spirituel -ou poétique, est vertk~l. Les deux voies
ne se renc.ontreront-elîes jamais ? C'. =st •ce qu'on pouvait craindre, et au
f·ond beaucoup (en Orient et en Occident) le r egrettait aJp rès tant d'efforts
désespérés pour parvenir à un échange. Mais quand on symbolise J.a voie
occidentale par un e li gne horizontale et la voie orientale par une ligne
verUcale la figuration est incomplète, il faut ajouter que ces lignes ne sont
pas •continues mais dynamiques, rythmiques. E lles partent d'un point,
'comme chargées d'un nouvel espoir, mais touj•ours vers leur but, l'une
ve:-s l'invisible, l'autre vers le visible. Ajoutons encore que ce qu'on
appelle l'Orient a de nos jours •choisi résolument la voie horizontale. Il
vise comme •l e « tiers-monde » et les pays industriels l'idéal des « sur-dé-
veloppés ». Seul le « quart-monde », les « primitifs ». les « orientaux
traditionnels », ont gardé le ·c hemin vertical. Et 'encore on essaye par tous
v pas (tant que je :ne :e verrai pas) ... »
les moyens de les « •é tendre >> ou de les faire « asseoir >> comme on a fait
asseoir les r eligions et étendu (ou démocratisé) l'art, la poésie ... (Etiemble
1 tout sur un plateau ... Je finirai la réalisation, l'échantillonnage de ces
montre dans « Connaissons-nous la Chine ? >> comment les ·catholiques se
sont efforcés de récupérer 1Lao-Tse en prétendant qu'il avait une idée,
.,
quoique g rossière, de ],a divinité en trois personnes lorsqu'il disait : un
produit deux, deux produit trois, trois produit toutes •choses. De même
que tout un secteur marxiste interprète :e Tao ·comme une prémonition
de la dialectique marxiste, que •des nazis y trouvent leur justifkation et
que la psy·c hanalyse essaye, eEe auss i, d'y trouver ses ra·cin<2S.
C'est prendre en ne peut mieux des 'vessies pour des la nternes, ou
confondre lo crérpuscu 1e avec le soleil levant.
Le Maître de la matière
Mais ·en ceste-t-il seulement de ces « primitifs », de la voie verti-
cale ? La question mérite d'être tposée .car la tentation de la matière est
un des aspects les plus profonds du genre humain. Et de nos jours, qui ne
suooombe à .la tentation ? Les contingentees de l'époque, le progrès y obli-
ge. Les maîtres se •Cachent dans les montagnes, ils ne reçoivent personne.
Comment dominer la matière sans quitter la voie vertkale, sans se per-
dre ? Un seul y est arrivé, un seul suivant un sentier solitaire, remarqué
de perSionne, touche un jour aux portes de la matière : G. Ohsawa ! YIN-
YANG ! Une très anci-enne clef tourne dans de vieilles serrures :
TRANSMUTATIONS !
L'homme-de-la-voi-e-1\lerticale ch ewh e le bonheur absolu, la liberté
infinie, la justiœ. Mais que cheœhe l'homme~de-la-voie..:hori2lontale, sinon
ent fin de compte la plus grande satisfadi-on, la liberté la plus complèt-e,
l'équité ? L 'homme-de-la-voie-verticale dit .: « j'ai trouvé ! » A quoi l'hom-
12
YIN-YANG
me--de-la-voie~hor : zontale répond : « si vous avez trouvé vous pouvez donc
me l'expliq uer sur mon propre terrain, car s'il y a un endroit où ce que
vous avez trouvé n'est pas explicable .ce n'est donc pas absolu ! Ce n'est
pas la justice absolue. »
Ce en quoi l'homme-couché n'a pas tort. tS ont terrain c'est la matiè-
re. Alors, un jour, l'homme-debout annonce brusquement :
« Bon ! puisque votre terrain ·est la matière parlons matière. Vous
voulez -du .f er ? Vou s ai mez le cuivre, l'ader, le silicone vous passionne,
les diamants vous font rêver, l'o!' vous exdte ? Je ·c onnais le moyen d'en
fabriquer ce que vous voulez. Je l'ai confirmé quantativement. C'est une
application métallurgique des transmutations de notre vieille dialectique
yin et yang. Cela vous va ? »
« Le mot transmutation ne me plait pas, réplique l'homme-couché.
Si .ce1a .était possible le monde serait transformé, je ne vous crois donc
<< Qu'à •celà ne tienne, répond l'homme-debout, je vous appo:-terai
fabrications en quelques mois, ainsi qu'une douzaine de mét.aux nou-
veaux . »
« Trop fant astLq u e pour être vrai ... »
L'homme-debout est habitué à cdte critique. el:e n e le touche pas,
il sourit. sa:.ue, et s'enferme dans son laboratoire .. . Que va-t-il se passer ?
La Suite .aux proc·hains numéros ...
Ajoutons ·cepen dant ceci : l'homme couché verra sans doute les
résultats, mais qu'il ne se fasse pas trop d'illusions quand au « comment »
car << il est défendu de dévoiler les secrets du << Renkin » (transmuta-
tions) », .comme l'a écrit Lao-Tse ...
Certes, il :verra les résultats comme il a vu par exemple il y a trois
ou quatre ans dans le tombeau du général Chuong qui vivait il y a 2.3.00
ans une gr-a nde boîte dorée que l'on •croyait en -or, mais à l'examen on
s'aperçut que s'était un alliage, alunünium 95 % et cuivre 5 %. Un alliage ?
Mais l'aluminium n'a été -découvert qu'au début de notre siècle. Comment
pouvait-on il y a 2.300 .ans fabriquer un alliage d'une telle exa'ctitude ?
Pour les chimistes d'aujourd'hui, c'est impossible à produire industrielle-
ment, .pour produire un tel alliage il faut maintenir 2.500 degrès de cha-
leur et à l'époque il n'y avait ni oxygène, ni acétylène, la science n'existait
pas, à plus forte raison la métallurgie. Ce fait a été rapporté par 1-e bulle-
tin de la Société Industrielle de l'Aluminium de France. Comment obtenir
un alliage sans <forte température ? G. Ohsawa a transmuté du sodium en
potassium en employant 0,1 ampère avec 5 à 800 volts, c'est-à-dire 50 ou
80 watts, si vous préférez une toute petite lampe.
Vous n'y croyez~pas ?
Ça ne fait rien , bientôt le Japon exportera de la potasse. Voilà la
supériorité des transmutations qui datent d',au moins 5.000 an s.
13
 - YIN-YANG - YIN-YANG
Quand pratique signifie pratique
Les transmutations de G. Ohsawa sont le point de rencontre de la
voie verticale et horizontale, le point de ,bifumation des deux chemins, le
carrefour où le philosophe et le scientifique tiendront un langage commun,
la plaque tournante des mentalités opposées, la table ronde ou le scienti-
fique, le poète, le philo-s ophe oriental, le .p rimitif, seront les uns pour les
autres des interlocuteurs valables ...
C'est seulement à patir de ce moment, de ce point qu'un maître de
kendo, de tir à l'arc, d'arr-angement des fleurs ou de ,cérémonies du thé ne
sera plus cons1déré .comme un aimable .a rtiste, si loin du monde réel, mais
au 'contraire •comme un maîtr.e du Do, c'est-à-dire de la voie verticale, don t
la discipline a, n on comme but, mais comme inddente, une domination de
la matière, une •connaissance de la santé totale sans ~esqu elles être homme
ne serait plus qu'être une espère différente d'animal dans le sens le plus
vulgaire du terme.
G. Ohsawa, par les tr.ansmutations, ouvre aux « primitifs » les por-
tes du monde moderne et du même coup change dans le monde moderne
« .l'angoisse existentielle » en plaisir de vivre . Désormais il ne sera plus
cons1déré comme absurde de vouloir vivre ses rêves et quand nous disons
que la philosophie orientale est avant tout « pratique » l'Occident main-
tenant ne devra plus penser seulement pratique, c'est-à~dire morale, mais
pr-atique, c'est-.à-ldire industrielle ...
G. MASSAT.
G. Ohsowa Pourquoi n'avez-vous rien réalisé
êtes-vous si désintéressé ? c'est bizarre
14
-
0 KI
cmaîtr~
Qui es t Okl '?
- C'Pst Lill sauvage ! 11ous dit Se nsei Ohsawa.
l ·,, sa m ·;, ge , maitre d'arrangem e ut des f leurs, maître d e céré-
Jnonif' elu thé, ::; c Dan de tir à l 'arc, !)c Da11 d e judo, 5" Da11 do Ken-po,
:->'' lJ<I!I cie- .~ - aw a l'<l (aïkido a11c ien ), 5" Da11 d e k e11do (sab1·e) ...
l'n t ~ chnicie11 ? Ou un maîtr e du Do ?
l -11 clos tl· ès r ares mait res du Do qu e l'on puiss e r o11contror
OIICo 1· e ci l' 11os JOUJ 'S. Peut-être desti11é colllm e les autres à fi nir ses
JO urs so :ita it·r·s eacbé dans une mont agne, ne l'ecevant pc1·sonne, non
parce que sa JJHSSWII " un gram dix .mill e grains , est accompJ-ie m als
[HU'C'f' qne Je cl1 a log ue entre " l'homm e-debout , et " l 'hornme-couché ,
Hlll'rt 0. 1(" impossible, fau te d ' u11 terr a in cl'échauge où t'on ne l'a ura it
pas lli'IS s eulement pou1· la cat'icat ure de cc qu'il est. Sa11s doute
a-t-il déjà dev iné .lrt portr que lui omTe sm1 propre maitre G. Ohsmva
avPc .les ti·a nsmulations. Quo i qu'il en so il IJOUS allons yo ir avec que.llc
force de COll\'iclion li sait nous pa1·l er.
A l'omhrc (]'un grand arbre dans le parc de l'hôtel de notr~ camp
<l 'é tud e, ~-, up e rb e dans son ample roh e noire, dégageant une pmssance
de iélit~, m:::l ih·e ()ki nous Lint sa première conférence. Il s'exprima it en
Japom.u s, Scnset Ohsawa en pull-o ver, les mains dans les poches, tradui-
sait. 1\)ut d e suite , il mii les chos es au point
- " L r jurlo, l' aïkido, la cé rémonie elu thé, l'arrangement des
fl eurs, le krndo, ue sont pas des arts gratuits où des techniques spor-
tives maîs d es e11seignements destinés à nous faire découvrir J'invisible
à dévelo 1.Jp er en nou s le sens de l'invisible ... En Amérique, un maîtr~
de karaté m'a in vité dans son école. Pou r me montrer le niveau qu 'il
avai1 attP i llt clans la pratiquv d e so1~ art il cassa d'un seul coup de
poing trois br iques qu'il avait placé es les unes sur les autres. Je fis
15
 - YIN-YANG - -
aussitôt un e pile de six briques ct d'un seul coup les réduisit en miettes.
L'Amèl'icain était stupéfait. Ma is je m'empressais d'expliquer que le
l<araté n'était pas u ne technique de défense, mais Utl m oyen de déve-
lopper la personnalité jusqu 'à l a liberté infinie. Le kar até n'est pas
l'art de casser des briques si non ma grand-mère qui bri::mit une
planchetLo d'un coup de doigt était également un grand rnaltrc. De
plus, n'est-il pas opportun de constater qu'il y a de nos jours de plus
en plus de machines pouvant casser les briques beaucoup mieux que
ne saurait le faire le meilleur karatéiste du monde ? En outre, les
briques n e sont-elles point destinées à un autre usage, comme celui cl "
construire des maisons ?...
Les Japonais ont été attirés par les techniques occidentale >,
maintenant ils commencent à sentir qu'ils se sont trompés. Par
exemple, après avoir étudié avec acharnement et pratiqué la médecillf'
occidentale, beaucoup d'intellectuels et de riches Japonais retournent
VL'l'S la médecine traditionnelle qui n'est plus légale ni officiell e, moxn.
acupuncture, etc ... Et on redécouvre expérimentalement la supérior.ité
de cette médecine. Beaucoup d'Occidentaux sont attirés par l'Orient
mais ils risquent d'être mystifiés. Par exemple : depuis des milliers
d'années on explique la philosophie ci'Extrême-Ori cn L par le mot :
" rvru" (comme dans " thé MU ,) et qui signifie " invisible , ou "vide"
ou " rien " ou« inexistence , ou " contraire d'cxistr1· "·.. Ainsi, des
Japona1s gagnent de l'argent en expliquant ce mot avec plus ou moins
de bonh_our. _Mais aucun, n'explique comment l'assimiler physiologiquc:-
me_nt, bw_logt~uem~nt, reellement. Ce sont des mystificateurs car· Ja
plnlosoph1e cl Extreme-Onent est avant tout pratique et non tlléorlque,
les mmtres Zen 11e parlent pas ils montrent comment s'asseoir com-
ment respi_rer, col?ment manger. ll n'y a rien à dire. Puisque' 95 %
de notre v1e_ est d1ngé pa_r notre subconscient la philosophie yin-yang,
Je zen. _ensmgne les excretees p ar lesquels on peut transformef' son
Jnconsctent. On ne peut pas se guérir par l 'intellectuel, ici les théorie s
11e comptes pas, il 11' .1 · a rruP la pt·atiquo. ~ons ne pouvons changer
notre subconscient qu'à travers notre corps. Mals si l'on veut appren-
dre d 'un maître japonais, il importe de considérer soig1Jeusemoùt s'il
est buveur ou non, s'il mange des produits a nimaux ou pas, méfiez-
vo us donc ... "
Etre c'est être zéro
Beau coup se d emandent comm ent gu éri r, on pen se, on l'éflé chit.. .
Cependant notre corps, lui , sait comment guérir. Si l'on sait écou ter
son corp s l a marche à suivre est toute tracée. Je vous enseignerai conl-
ment écouter votre corps.
Beau coup désirent la santé mais p erson ne ne con naît le.>
condit~ons de ~a santé. On pense par exemple : puisque j e n' a i. pas d e
m alad1e Je sm s en bonne santé. Cette attitude es t l a source de nom-
breus,es. erreurs car si le sys~èm e nerveux ne réa git plus, le corp s n 'a
pas l arr malade on n e sent nen ma1s des troubl es plus graves fin issent
par apparaître_ comme p ar exmple sclérose en plaque, apoplexie,
msuffisahce remale, cancer, etc... etc ...
D'après le zen ou d ' après la philosophie yin-yang, l a véritable
conditlon de la santé c'est « d 'être zéro "· Il faut apprendre comment
« devenir zéro >>. Si votre corps est " zéro " vous ne vous rendez pas
16
YIN-YANG
cumptr, que vous avez un. corps. Si mon doigt est en bonne santé je ne
me rend pas compte que j 'ai un doigt, je ne m' en a perçois que s'il
souffre.
Les g ens en borl!le santé recouvrent très vite leur équilibre ils
s'adaptent, par conséquent ils n'ont pas besoin de plus de qu'atre
h eures d e sommeil. Mais beaucoup de gens soi-disant en bonne santé
dorment de six à huit h eures. Les docteurs conseillent égal em ent cette
durée de sommeil eL to ut le monde croit que c'est raisonnable. C'est
une grave err eur.
Si on est malade
on ne peut devenir malade
On ne doit pas non plus avoir besoin de beaucoup de nourriture.
Si nos organes fonctionnent bien la quantité ne joue a ucun rôle. Par
exemple, après un jeûne on constate qu 'on a besoin de p eu. Mais géné-
r alement on pense qu'on a besoin d e beaucoup d e nourriture pour no
pas· nous affaiblir.
Les personn es en bonne santé peuve11t être maîtres de to utes les
circonsta nc es. Ell es modifient le milieu. Le bonheur et la force vien-
nent d e l 'intéri eur. S ' il fa it ch a ud ou s'il fait froid notre force
intérieure permet une réaction, u11 c adaptation. Les gens h eureux n e
disent p as du mal des a utres , n'ont pas de conflits, mals l'on rencontre
des g ens so i-disant h eureux dont le bava rdage est toujours mécha nt,
c'est qu 'ils n e sont pas en bonne santé . Les gens h eureux n'ont pas
l'esprit d épendant. Ils ne mandient ni ne qu émand ent, ils ne protestent
jamais . Sans avo ir tell e carac téristique cle la santé vous n e pouvez
compre nd1·e ce qu 'est l a religion do nt le but 0-st d 'oublier son égo et
d 'avoir le sens d e la r econnaissan ce. Les réactions d es personnes C' l
bonn e snnté sont justes. Notre v ie c'est l a forc e naturelle et cette
force naturell e n e nous pousse p as vers l' erreur. Le corps en bonne
sa nté n 'accepte donc pas de m édecine. Les gens en bonn e santé évitent
instinctivem ent la mal a die. Après avoir étudié la phil osophie et la
scienc e du zéro on peu t comprendre qu e vérité et sa nté sont la m êm 8
chose. Sa ns atte indre la vérité on 11e peut avoir la vé ritabl·e sant é. J e
conn ais be aucoup de r eli.gieux qui. parlent d e la vérité mais qui sont
mala des. J e 1~e. ~eux co mp~· e ndr e comme éta nt m alades, ils peuvent
parler d e la vente ou d e DlCu. P ersonne ne s'en étonne. Si vous cher-
chez la vérité par l e zen vous devez regarder si votre maître a la vraie
santé ou non.
En visitant les couvents de Belg iqu e j ' ai vu bea ucoup d e religieux
p~rtayt de,s lunettes, lor squ e je leur al demandé pourquoi, ils ont été
tres etonnes d e ma qu est wn . Ils ne comprenaien t pas du tout le
rapport qu'il y a entre la santé physiologique et la r echerche de la
vérité (1). Beaucoup d e gens veulent savoir ce qu 'est le satori mais ne
Le débutant s'étonnera peut-être que Sensei Ohsawa porte des lu-
n ettes. ct des dents, e,n or. R~ppelon.s don? que lors d e la dernière guerre,
Sense1 Oshawa a de torture, on lm 1a brulé l es yeux et aujourd'hui, c'est
un rruracle s'1l y voit, on lui a également arraché les dents et fait subir
d 'autres tortur es qui se sont effac ées rrujourd'hui.
17
 - YIN-YANG
v-e ulent pas suivre le chemin pou r s'y r endre. L 'état n at urel est un
équilibre dynamique. Au ssi lon gtemps qu e l'on g a rd e ce t éq uilibre-
dynamique on est en bonne santé. Les m éd ecins pen se nt qu e Ja santé
et la malad i,e sont deux choses dif'férentes. En réalité, la sa nté et l a
maladi'" son t un e seul e et même chose. C'est l01·squ 'o n est C il bonn e
santé qu'011 peut d evenir malad e et s i l'on -est mal a de on nc peut pas
devenir m al ade .
Beaucoup prétendent qu'ils n e peuvent guérir p a rc e qu 'ils so 11 t tron
faibles, ceci est une erreur. Personne u'cst faible s'il es t vivant.
Etr e vivant sig nifi e être fort. Pendant quinz e ans j'ai été malad e
tuberculose d 'abord. décalcification ensuite, les reins, puis le cancer. Je
voula is absnlument guérir mais je n'y parvins pas avec la m édec ine clas-
si que, j' y parvins seulement en étudiant la philosophie du zéro. , Je phi-
losophi e yin-van g. Au point de vue religieu x la maladie est un averth-
sement de Dieu. So uffrir de maladi e no us montr e qu e nou s somm es s11r
une ma uvai.se vo ie. La maladie est u n enseignement, ce n'est pas une
malad ie . .S i vous pensez qu'une maladie est une m aladie, vous ne pour-
rez pas vo us en sortir. Les dncteurs n'ens eignent jamais comment trou-
ver la vérité. Pensez-vous qu'au moyen de pi,qûres et de m é-d icaments
on puisse effacer les encurs que vous avez commises ct qui. vous on t con-
duit à tel état de santé ? Certains s'étonnent après avo ir suivi un trai-
te rnent médical de ne pas être guéri.. Mais c'est tout naturel. .. Des reli-
gieux disent qu'il faut suivre la volonté de Dieu mais ils ne disent pas
cc qu' est la volonté de Di eu . No us n'avons pas besoin de ces moiw~s
iuu ti1 es.
Civilisé signifie être protégé
P our comprendre les causes de la mal adie , il faut avant tout être
ii.bre pen seur il n e faut pas croire que l'Orient est l'Orient et l ' Occident
l' Occid en t. Si vo us pen sez sans pré jugés qu'il n'y a ni Est ni Ouest, ni
Nord ni Sud. Av ant tout, soyons libre penseur.
J':oü vécu à la. Nouvcll c-G uü•é r , au Thibc1, en Arab ie. J'ai ,·écu avœ
les peuples les plus primi tifs et les plus civilisée, en su ivant exac tement
leur mode de vie. Plus l' endroit est primitif moins l ' on rencontre de ma-
lades. Les malades a ugmentent avec Je degré de civilisation. Les p~ys où
il y a le plus de malades sont : 1; la Suède- 2) la Suisse - 3) l 'Amérique
- 4) la Belgiqu e - 5) la France- 6) le J apon - 7) l 'All emagne - A
cau se de cette statistique beaucoup pensent que la civ ilisation est m au-
vaise mais il faut savoil· avant tout cc qui est mauvoi s clans la. v ir cil'ili.-
>;ée. Civiliser signHie protéger la vic, être civilisé sl.g:Ji J'i c êt :·r prot{•g·é .
01·, si n ous avons trop de protection nous perdons ou transform ons nos
fac ultés d'adapta tion, par exemple si nou s mettons beaucoup de vête-
ments, notr e c.orps s'h abitue aux vêtements et non aux ch an ()'ements de
température et si nous mangeons trop, notre corps s'h abit ue à l'excès de
no urriture mais beaucoup de personnes justifient l'excès de vHr' JJJC•nb
et. l' excès de nou rr iture par leur fa iblesse, comm e nous l'avons vu nous
ne sommes jamais faibles tant que no us sommes vivants , m ême le plus
rnalad_e a un cel'tain équ i li bl'e.~ous deYonsenprofitcrpourchangc·rn otrc
fac ulte cl 'adaptatwn afin qu'on p uisse s'adapter à n'importe qu oi. O!l
renco ntre ch ez les Hounz a beaucoup cle personnes âgées: 100 a n s, 120 ans.
Pensez-vous que le peuple hounza a it la vraie santé ? Des hommes de
scien ces assez n aïfs disent ,q ue c'est l e paradis de l 'être humain m a is si
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- YIN-YANG --
l'on observe attentivement on verra que dans la famillE) du roi par exem-
pl-e personne ne vit plus de soixa nte ans. Si un Hounza va vivre da ns
un e autre v ille il tombe malade au bout d e d eux ans, ils ne restent
en bonne santé qu e d ans leur m ilieu. Doit-on d evenir d es Hounza ?
Non , bien sûr. No u s elevons avoir une civilisation supérieure mais nous
devons sav.oir comm ent échapper a ux dangers de la civilisation. Certains
son t contre J.cs m édi caments, d 'autres sont pour : ces deux aptitudes soltt
fausses. LPs médicam ents, les opérations peuvent être néc essaires. Nos
a ncêtes viva ient coJJ JOJ e des a nimaux ma is n ous nou s avons évo lué, ,
nou s Ill' pou,·oJJs plus nous guérir comme d es animaux, il no u s faut donc
Même un malade a un certain équilibre
savo ir comment utiliser la science m é-dica le , la découverte de l 'aide ex-
térieure nous a fait oublier que notre force intérieure pouva it nous gué-
rir. Ça a été le plus grand m al. Ainsi la philosophie yin-yang n ' est pas
une sc ience médicale. Cependant, sans demander la santé, on guérit
si on étudie. Par la pra tique nous fai sons promouvoir noti'e forc e inté-
r ieure et nous guérissons.
On n e doit pas demander : une maladie est-elle guérissable ? Cer-
tains docteurs vous r épondront oui ou non, comm ent le saven t-ils ? Com-
m ent peut-on savoir si l'on sera vivant ? Personne ne peut répondre si
l'on se r a v ivant demain , personne ne pe ul savoir s i on guérira ou pa.; .
Gu érir ou ne pas gu érir n 'es t pas Ja qu estion. L'important est de con-
nnltre la Yérité. Et deve11ant la vé l'it é 0 11 guérit sans s 'en a p orcevoÎl'.
La vi c -e st un équi lib re. La maladi e est un désé qu1liJJL·e qui pro ,·o-
qu c un autre d éséquilibre pour s'équilibrer, la mal adie est donc un mau-
vn.is équilibr e. Même 1111 m alade a un certain équilibre. Pas d ' équilibre,
c'es t la mort 1
Compar é à nous l' animal vit individuellem ent, il doit chasser lui-
m êm e sa nourriture, courir, se dépenser, il y a un équilibre entre sa
nourriture et ses efforts. Si l 'animal veut m anger de la viande il doit se
battre, s 'il veut pêcll er il doit plonger dans l'eau froide tandis que da ns
notre société nous n'avons nul besoin de f,a ire ces exercices. L'être hu-
m a in peut donc importer beaucoup plus d ' énergie qu' il n' eu dép ense.
L ' an .i mal est l e type m ême de l'être viva nt qui dépense bea ucoup d 'éner-
g ie tandis qu e chez l'homme il y a toujours un trop plein et cette énergie
fait qu'il est être humain, ell e va jusqu'au cerveau. Mais, e11 g-énéral. on
utilise pas assez cette énergie du cerve a u. L ' énergie est un e force natu-
relle, elle cherche à sortir. Si on ne sait pas l 'employ,er, des mauvaises
habitudes, ou d es d ésordres apparaissent. Donc vous ne d evez pas pen-
ser que vous souffrez d 'un m a nque, c'est toujours le contra ire, on souf-
fre toujours d'un excès. Pourquoi les Français parlent-ils tellement ?
Parc e que c'est un p ays g'astronomique, un pays de gros mangeurs. Si
nous leur disons d ' arrêter de p arler, ils deviennent malheureux puisque
c'est en pa rlant qu'ils d épenseTit leur trop plein d 'énergie.
Un abonnement à YIN- YANG
est un beau cadeau de fin d/année !
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19
 - YIN-YANG -
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 - YIN-YANG -
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t n étant membre du êentre 5gnoramub {la carte 100 frb),
outre la reoue, ooub receorez un courb de philobophie
d' txtrême-8rient b 'adrebbant à toub. 51 ooub <'>er a répondu
per<'lonnellement à chaq ue correction de ce cour.:\ <'>ur toute<'>
/e0 qt-leDtion<'l que oou0 po<'>ez du point de aue dialectique
~in- ~ang, cui<'line, etc... deb conbeilo ooub <'leront donné<'>
oi oou<'l le dé<'lirez. t n étant membre du êentre 5gnoramu<'>
oou<'> aidez à faire entrer le C[)rincipe ~nique clan<'> la
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Oki « La douleur est ici ... . . . alors soigné le côté opposé »

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Oh sa w ~1 F o und a tio n. P O . Dcx 2:38 . Ch ic::> (Ca lil' orni~J.
C hico San (U. M . Bop) 1004. C hico ( C a liforn' c ) .
R esta ura nt Z e n M acro piotics, 562 1 H olly wo od Blvr , H ollywco d 28 Ca lif.
Alvin Baumann, 1 T errace Lan e , Ch ico ( Ca lifornie) .
Irm a Paul e , 0 / F 3 17 , 2 nd av e nu e , N e w- Y or k.
JAPON:
N ippon C. 1 . 8, K as u m ity o. M inato\ u . To kyo.
S in se i-K ai. 7, D ezima H a m a d or i, S a :,a i. O sai; a . ( Revue « D :: !;1 Sa n té
à la Pa ix »l.
BRESIL :
~o c i e dod Macrobi otica Caixa Post al 19 46 , P ort o A leg re Rio Gronc o ,
M . Tomi o Kiku chi, Av. Brigad eiro L uis A nt onio 1665 , ~a o P aul o ,

BE l GIQUE:
Cen tre l gn ora mu s d e Belgiqu e , 11 6, ru e S t-Gi ll e,, Li ège.

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(R ) : R estaura n t. - (M.l : Magas in de prod u its Ohsawa. - Œ.l : E d iteur.
(U .) : Usine de pr od u its Ohsawa. - (S ) : S ana ran t .

24 tMP . l.li w.t.utE - s f:z,. "'Nf D épô l lég:aJ 626