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Diffusion de la Philosophie Année : 1970


et de la Science d'Extrême-Orient No 4.
d'après l'enseignement du Maître Georges OHSAWA. Prix : 20 francs

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Revue éditée par le Centre lgnoramus


de Belgique
A. S. B. L.
1
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S P I R A L E.
==:::.·============
Revue Men suelle, paraît 10 fois par an, n° 4 2 - 7ème année - octobre
1970- éditée par le Centre IGNORAMUS de Belgique (a.s.b.l.) 9 fb~d~
pour diffuser l'enseignement de Ma ître G. OHSAWA.
Siège social : avenue Voltaire, 141, 1030 Bruxelles, Tél. 15.79.26.
CONSEIL DE REDACTION
Josia~~ BAGNO, Bruxelles - Gaston COPPENS, Nivelles - Hubert.DESCAMPS,
Overijse - P~erre GEVAERT, Latem-Saint-Martin - Maurice MEGANCK~ Gent-
Boris PAQûE, Bruxelles - Jacques RIGAUX, Liège - J acques SKALKA,
Bruxelles - - ~o land YASUHARA, Bruxelles.
SECRETAIRE DE REDACTION
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.._...
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du Centre I gnoramus de Belgique, Bruxelles.
RESPONSABLE DE LA PUB LICATI ON
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S 0 M M A I R E.
================
C,her ( e) Ami ( e) . . . . . . . . . . . . p. 2.
Lettres Ignoramus . . . .
0 G. OHSAWA 0 p. 3.
Le Li vre de la Macrobiotique . . E . KAIBARA . . p. 5.
Le Pain . . . . . . . H. DESCAMPS . . p. 8.
Mac robiotique pour les Américains E. MARSH p. 11 .
Benjamin Fran klin . . . G. OHSAWA p. 16 .
Question - Réponse . . . . .
. p. 18 .
Questions de Senséi OHSA\rJA . . . .
. . . . p. 1 9.
Recettes . . . . L. OHSA\rJJA . . p. 21 .
Activités . . . p. 22.
Adresses Utiles . . . . . . p 0 22 0
2.

[Avz. ( e) ami_ ( e);

{~_q_~q_~f!:r::_{~~J.
Jl !f a 77 aJ1/.J 95ue nagt.U;t à /{y oi.o au Japo n; /rJaLUz.e yeo11.9-E0
0MŒJJa, {n ce jouJL anrU__vVl./Ja.i.Ae; noU/J i.enon-6 à i.émoiJjftCJL noue JLeconn~ -
.<Ja.nce i__n/i.rU__e à Serwéi__ Olv.Jœua} noue /1a1X_JLe} . C!JU;__ a coMacJLé i.oui.e /.Jon
énvz.g.i__e i.oui. /.Jon i.emp.d; i.oui. e /.Ja vi__e; à l ' {Mei.ç;nenlc.ni. du !f!Li.nci__pe Lfni__ctue,

No u/.J avoM JLep!LÂ__/.) no/.J aci.i__vûé/.J 1


Le nombJLe CJLOL/.J.<Jani. de pcud_i__ci__pani./.J noU/J moni.JLe ,L 1 e/.J/.J0/1.
gue p!Lend noue mouvement de di.//U/Ji__on de l' erv:Jei.ç;nemeni. de 5 eMéi__ OMŒJ)a,
/)QJLm;__ no/.J acüvûé.<J; ;__1 en eAi. une gui__ dépa.<J/:Je en valeUIL
i.oui.C/J le-1 auUC/J, VoU/J l' avej devmé; ;__1 /.J
1
agi.-i. du co~ de cuL/.Jme
11 11
élémeni.aj__JLe élaboJLé pa!L rw/.J ami./.J :Jo/.Ji__ane et !?oland,
Vodà plu.<J de di__x aJ1/.J 71ue S eMéi__ Olv.JŒJ)a a ini!Loduû l.a
fihcJLobi__oligue en Belg.i__gue et jam~ nou/.J n 1avol1/.l pu a/.J/Jj__,6i.vz. à un couM de
cui__,6i.ne au.<J.<Jj__ comolet : expo.<Jé/.J i.AéoJLi95ue/.J; expli.cal.i_oM ali__meni.QÂ__/Le/.J et
cUJLai.i_ve.<J de.<J menU/J; p!Lép~oM paJL{aûeA; le i.oui. oJLcAe.<Ji.JLé cL 1 une mam
de mati.JLe pa!L noi.JLe uè/.J p!Léueux collaboJLai. euJL !?oland doni. l'expé!Li.ence
1
/.J e.<Ji. éi.o//ée pendani. plU/li__eU/L/.J année-1 au cordaci. de /'iJadame [i__ma 0MŒJJa,
!fouJL nou/.JJ gui avoM con2p!LÂ__.6 l'i__mpo!Li.ancc de la nou/LJLi-
i.UJLe maCJLobi__oligu e) l e couM de cui__,6,Lne p!Lend une i__mpo!Li.ance exi.JLême.
Noi.JLe r;;~ude e.<Ji. /.JGJ1/.J linilie d c 1 e.<J;/:. avec i__mp~ti encc
_ _J._J. - - _/
r;;ue nou/.J <.I.ÂA.-e.rw..oM 1 e coUM d e cuU-ULe
. . Il
moyen Il çw.... nou/.J ~-1.-1. --
pc.mn~UL
d 1arne--
,

li__oJLCJL encoJLe no.-1 p!Lép~oM et d 1 app!Lo/oncli__JL davani.ar;;e noue compJLé-


h.eMi__on,

AILir;;ai.o) Ç}ILand /'fJeJLu


à :Jo/.Ji__ane et !?ola.nd,
3.

LETTRES IGNORAMUS Nos ·10- 11 ( 1957)

(suite)
LA MACROBIOTIQUE NE TUE PAS.
====== = ===== ==~ ====~~~ = === =

3. Monsieur DUBOIS.

Je me présentais pour mes c ours , de deux heures chacun, une


fois dans la matinée, une autr e fo i s dans l'après- midi. Je ne pou -
v ais do n c pas parle r a v e~ no s parti cip ants personnellement. Seule-
ment, è table è midi et le soir, je pouva is parler avec quelques-uns
de nos amis plus .ou moins intimeme nt. Il ét ait ain si impossible que
je .me re ns eigne sur tou s l es détails b iol ogiq ues et physiologi~ues
nécessaires pour chacun des pa r ti~ipa nt s du camp, quoique je m'y ef-
forçai de mon mieux a v ec l 'ai d e du Di. Paro di et de M. Flami on .

Ce fut a~rès dix j ours que je trouvai un part icipant fort cu -


rieu x, ~g~ de 55 ans en v ir on. Il ne parlait pas. Il était fermé 9
solitaire. Il ne répondait pas m~me è mo n Bonjour. C'était un mala -
de mental ! Qui était respo ns able de lui ? Personne ! Je me rensei-
gnai. Aucun membre de s a fami lle ne se présenta pour me demander de
le surveiller spécialement.

Ces ca s sont g ra ves et dangereux . Je me h~tai de me rensei-


gner davantage. J'appris enfin que c'~tait sa femme qui l'a va it ac-
compagné jusqus lè et laissé tout s eul. Pas un seul a mi pour s 'occu-
per de lui Y

Le lendemain de b on ma tin, i l disparut. I l était parti très


probable men t ava nt 6 h. du ma tin . On supposa qu'il était allé en
promenade ou se ba igner. Tou t le camp partit è sa recherche . Des
heures passèrent, en va i n . Enfi n, ve rs 11 h., il fut repêché dans la
Marne è une cent ain e de mètres du camp .

C' es t une faute d'administration. Ma is personne n'av a it été


nommé officiell e ment par i~ P~~si~~ nt du Co~ité responsable du camp
tout entier. M. Flamion le v oulai t , mBis étant &tranger et su rtou t
grondé d'~tre trop a utorit a ire par un membre du Co mité, il n 'o sa pa s
le faire p a r modestie. J'ai de ma nd é è tout le monde son impression
sur cet accident ma lheu reux et ce qu'on en pensait . Presque tous
ré pondirent : "nous sommes responsa b les", "nous avons été tr op excl u-
sifs!!. Une demi - douzain e répond ir ent: 11 J E SUIS COUP ABLE 1' , 11 C 1 est
ma faute. J'aura i dû le sur v eiller jour et nu it ! 11 • • • ,

Nous sommes tous responsabl es , mai s surtout moi. J e suis res-


ponsable ! mais c'est tr op tard ! Je suis le seu l responsable de s a
mort . Que dois-je faire ? Rien. Il est tr op tard pour t out. Je
dois donc faire tout ce que sa famill e exigera. J ' attend i s s a fe mme.
Elle n e v int pas.

Apr ès quelques jour s, je reçus une lettre impri mée annonçant


les fun ér ailles de M. Dubois, cela un jour après l a céré moni e.
L1 •

Sa femme était ven ue au camp ! Ell e ne dema nda pas à me voir. Elle
ne laissa pas un se ul mot, ce que tous m'ont confirmé,

C'est la prem i ère mort parmi mes amis macrobiot ique s en Europ e
dont je suis responsable ! Je ne l'oubl i erai jamais ! Je le regret -
te infiniment. J'ai été trop modeste. Ce n'est nullement la faute
de l a médecine macrobiotique d 'E xtr~me-O ri ent. ka_m~c~o~ i gtiq~ e _ n~
!u~ pa§ ! C'est l 'organisa tion et l'admin i stration à laquelle je
n'osa i s pas participer étant trop occupé et de plus étranger ! qu i
ont permis cette triste mort . Tel accident n'est jamais a r r i vé 9 pa~
~n~ ~e~l~ fois i dans mes camps de vacances au Jap on depuis plus de
v ingt ans ! Jamais, pas une seule fois ~ Tout le monde peut y par-
ticiper. Mais 9 tout le monde est malade plus ou moins . Tout le
monde est donc invité à y participer sauf celui qui ne peut pas se
contrôler, notre camp étant une communauté de ceux qui veu l ent dé-
voi l er leur jugement suprême eux-mêmes.

Depuis le commencement de rna mi ssion macr o biot ique, il n'y a


jamais eu une seule mort causée par l'alimentation macrob iotique
normale et préparatoire, Cependant dans notre camp ou clinique, il
y a toujours eu de 50 à 200 participants.

J ' ai appris par la mort de notre pauvre ami une le ç on très


précieuse : "il manque un bon organisa teur-administrat eur toujours
et partout, en Occident et en Orient . Surtout un organisateur ma-
crobi ot iq ue, biologique et physiologique ! C'est- à - dire qu 1 on ne
cann ait pas la RESPONSABILITE , on n 'a pas le jugement suprême dévoilé,
La responsabilité occidentale n'est pas du tout supérieure à celle
d'Ex tr~rne - Dri e nt ! To u t le monde est exclusif et égoîste soit en
Orient, soit en Occident. Mais tout le monde a la poss i bil it é d'a-
voir le jugement dévoilé et tout le monde le cherche ! Ma is on ne
sait pas comment ! Aucun professeur ne peut l'enseigner, Voi l à ma
responsabilité !

~~-~~~~~:~ -~ ~ ~-~ ~~~~~~~~~~~~! _ g~~-l~ - ~~ - :~E~!~:~~-1~~~~~-~~


~~~~- !~ ~!~~- - ~~ - ~~ -~ ~~~~~:~~-E~:~~~~~-~~-!~~:-~~~~ - E~~-~~-E~~e:~
!~~!~-~~~~-~~~-~~~E-~~-~~~~-~~-~~:~~~~~~~~~-~~:~~!~ ·
Notre pauvre ami avait mangé trop Yin depuis de longues années,
Il ét a it mort depu is l ong te mps. Il avait perdu sa vie normale d e puis
plu s de ,0
ans, Il était un cadavre vivant. Aucun médec in ne pou-
vai t le sou lager. Mais il avait enfin trouvé heureusement le seu~
moyen d e se r e fair e, Il part i cipa à notre camp, e t au bout d'une
semaine i l put révolutionner sa constitutio n de Yin à Yang. Il avait
é li miné déjà tout l ' excès de Yin de son sang dans l e s premiers jours,
Il est devenu beau c oup plus Yang puisqu ' il se levait si t ôt (Yang)
et qu'il a été att i ré par l a Marne Yin (j ug ement physique et aveugle)
Il mit le pied dans l'eau et la trou va si agréable (jugement sense-
riel) qu 'il avança dans l a rivi è re, Mais, malheure u sement, é t ant
tr op Yin depu i s son en fance, il n ' ava it jam a is essayé d'apprendre à
nager . (On doit toujours s ' efforce r d'aimer ce qu 'o n ne peut pas
aimer ! ) -------- -- --- - ---- ------- -- ------ ---- - -- --- -- --~- - ----- -
5.

Voilè b ien des causes de mort. Si une seule avait manqué, la


mort aurait été évitée !

J e regret te infi niment la mort de notre pau v re ami qui ne m1 a


jamais parlé dans cette famille de Chelles oD se déroulaient tant de
guérisons "m irac u leu ses" .

Je ne répèterai pas la même faute par modestie.

~~-~~~~~~-~~~~!_E~~-~~~!· ~ ~- ~ ~!-~~~=-~~~-~~E~~~-~ ~-=~~2·


toujours; jour et nuit.
----------------------
(à sui vr e ).

-x- x -x- x -

LE LIVRE DE LA MAC ROB I OTI QUE


============================
ou

L'ART DE VIVRE D'UNE MANIE RE MAC ROB IOTI QUE

par Ekiken Ka ib ara ( î 630-17 1 4)


( Tr ad uit par Ro l and Yasuhara et Josiane Bagn a )

(Suite)
LIVRE IV.

"L e repas che z moi, a é cr it Su Tong Po, n e compo rte qu'un


verre de v i n et un pet i t poiss on. Quand des perèonna lités me rendent
visite, je n 'aj o ut e qu'u n plat, j ama is plu s. Si qu elqu'u n m'invite,
je lui demande de me r e cevoir comme je le fais . En toùt cas , j'ai
pour principes : p re mi èrement, qu' il faut se con te n ter de so~ sort ;
deuxième men t, dé velo pper le corps en é v itant de surcha r ger l'estomac
troisième ment, épargner en diminua nt les dépense s 11 •

Ce mode de vie de Su Tong Po do it nous servir de modèle, ta n t


au po in t d e vue phys i o logi que qu'au poin t de v ue éco n omi que.

Po ur le repas du matin ou du . soir, un petit plat de met s se -


condair e suffit. Si néces sa ire, on peut y ajouter un peu de miso ,
de shiokar a (oe uf s ou intestins de poisson, séchés et salés), ou d e
tsukemono ( lé g wmes conser vés dans l e sel).

Malgr é s a fortune, l'homme riche se contentera d 'u ne seule


sorte de so upe. On ne prépare ra deux soupes que lorsqu'on invite
quelqu'un afin de lui laiss e r le cho ix en fonction de so n goût.
C'est un cas spécial.
6.

Kao Shi Lang, haut fonctionnaire de l'époque de Tang, ainsi


que son frère, ne mangeait qu'un plat de mets secondaire à chaque
repas, jamais deux, et en général, il s'agissait surtout de b o pao
(radis),

Quand le riche Fan Zhon g Yi mangeait du poisson, ce n'était


qu'une fois par jour.

Nous devons suivre ces exemples.

Le Ghampignon, la pousse de bambou et le t5fou ont une odeur


et un goût excellents *, Quand on les cuit avec d'autres légumes,
leur goût s'altère ; il faut donc les consommer séparément.

Le vieux Li Liu a écrit dans son livre "X ian Quing Yu Ji ~>
''Un aliment dont le goût s'est modifié ne convient pas à l'estoma c ,
et par conséquent au développement du corps " .

Il est avantageux de cuire ou de faire sauter le moti fraî-


chement préparé, sinon il n'est pas digestible. Le moti cuit est
plus mou et plus digestible que celui cuit à la vapeur. Il vaut
mieux cuire ou faire sauter le moti après plusieurs jours.

Quand on mange un plat assez gras au petit déjeuner, le repas


du soir sera léger. Si le dîner est copieux, on se contentera d'un
repas très léger le lendemain matin.

Il faudrait toujours manger des aliments frais car ils con-


tiennent peu ou pas de toxines. Au contraire, les aliments défraî-
chis sont nuisibles . Il vaut mieux ne pas en manger. Il en est de
même en ce qui concerne les aliments trop cuits.

Il ne faut manger aucun aliment o~ le y i n s'est accumulé.


Dans les "Analectes de Confucius n , on peut lire que celui-ci n 1 en
consommait jamais 11 •

Avec le temps, le goût d es céréales et de la viande *, conser-


vées dans un bocal avec couvercle, devient mauv ais parce qu'il. se
produit un phénomène de yinisation.

Si l'on conserve trop longtemps dans le sel la chair des


poissons ou des oiseaux, leurs couleur, odeur et goût changent. Ceci
est dû à la perte d'éléments yang,

A la longue, les légumes perdent leur fraîcheur et leur goût


se transforme. Tout ceci est yin .

* Au Japon, ces aliments ne sont consommés qu'après avoir été


très fortement yanguisés par l e tamari ou le misa. Mais même
dans ce cas, les malades ne peuvent en manger.
2 voir remarque dans le n° 34.

. ..__
7.

La nourriture défraîchie abîme l'es toma c et les intestins .


Elle n'est ni nourrissante, ni utile.

L'eau que l'on vient de puiser à la source est vivante, mais


si o n ne la consomme pas avant longtemps, elle perd sa fraîcheur et
devient yin. Nous ne devons pas manger les nour ri tur~s qui ont perdu
leur vitalité ' et dont la couleur, l'odeur et le goGt ~e sont a ltér és.

Quand on sèche des aliments ou les conserve dans le sel, il se


produit un changement de couleur qui toutefois n 'est pas 0n signe de
yin isation . On peut consommer de telles préparations. [~pendant,
l es provisions insipides que l'on trouve dans les épiceries et les
aliments trop lo ng temps conservés sont yin. Il ne faut pas les man-
ger.

En été , supprimonS le s ancie n nes conserves sn bocaux qui sont


peut~@tre fermentées , moisies et de mau v a is goOt, ~t en hiver, les
l égumes qui ont subi les atteintes de la gelée ou qui ont poussé à
l'o mbre de la maison : tout cela est yin.

Quand le vent es t frais, quand l'automne est froid, ne touchons


pas aux c o ncom b re s et cornichons qui ne conviennent que par temps
chaud.

D'après le li vre de la médecine ch i no i s e, l'aubergine est ex-


trêmement yin. Il ne faut pas la mange r crue, Même cuite, elle est
néfaste aux mala~es, surtout ceux qui souffrent de fièvre.

Les gens bien portants qui veulent en manger (très rarement)


la prépareront comme suit : tout d'abord jeter la peau, ensuite cou-
per l'au be rgine en mo rceaux et lais ser reposer pendant une nuit ou
un demi-jour dans l'eau de tTempage du roz. Cuire ensuite longuement
et en yanguisant très fort. De cette façon, elle est sans danger.

Dans la soupe de misa, on utilise le kouzou-k iri (vermicel le


à base de fécule de kouzou détr em pée et bouillie). C'est ex c elle nt
pour l'estomac et les intestins. Le kouzou arrête la diarrhée.

Pour celui qui a un mauvais tube digestif, le radis, la car ot -


te, l'ignam e , la bardane, etc ... doi vent être coupés en tranches f i-
nes et très bien cuits, sinon l'estomac et l'intestin sont irrités.
Mais quand on les cuit dans le tamari ou l e misa et qu'on les r é-
chauffe après les avoir lais sés macérer une nuit, ils sont très bien
tolérés même si les tranches sont un peu trop épaisses. Il es t pré-
férable de cuire les poissons et le poulet de cette façon.

Le radis (daïkon en japonais, gros radis des jardins), e st le


mei lleur légume. On peut t oujours en manger. On ôte la partie dure
des feuilles et on cuit longuement la racine et les feuilles tendres
assaisonnées au misa. Le radis fortifie l es organes digestifs . Il
vous débarrasse du crachat. Il améliore la circulation du sang . Le
radis cru rend yin, mais en cas d'indigestion, on peut en prendre un
p eu.
8'

La meilleure méthode pour ~anger les fruits et les g§teaux


est de les faire griller d'abord. Leur goOt en devient meilleur.

Le melon musqué sera plutôt cuit à la vapeur après lui avoir


enlevé ses grains. Ainsi le goOt est excellent e t l'estomac n'en
souffre pas. Il est préférable de manger le kaki mOr après l'avoir
chauffé dans l'eau chaude. Le manger sec après l'avoir grillé est
encore mieux, Celui qui a un mauvais tube digestif peut le suppor-
ter de cette façon. La poire est extrêmement yin. On en mangera
un peu après l'avoir cuite à la vapeur. Mais pour celui qui est yin,
il faut l'éviter car elle yinise fortement les organes disgestifs *

* n.d.l.r. L'auteur parle des fruits de son pays.


Tenant compte des facteurs temps et climat, nous n'en
mangerons que tout à f~it exceptionnellement et en très
petites quantit-és. Condition sine qua non: une très
bonne santé.

-x-x-x-x-

L E P A I N.
==::-:-:.::::::-= ========
(Suite)
par Hubert Descamps.

CUISSON. Il y a réduction et oxydation.


Il y a deux sortes de cuisson

1° A feu nu a) au bois ( réduction)


b) au mazout : celle-ci se fait directement par injec-
tion de flammes dans le four. C'est une technique qui malgré tout
commence à disparaître. Mais il était courant de chauffer le four
avec une flamme directe de mazout. Il est facile à comprendre que
les particules de mazout qui se promènent dans un four lors de la
cuisson du pain, ne sont pas spécialement indiquées pour faire cie ce
pain un produit de qualité.

De plus, la flamme bleue du mazout est une flamme yin, une


flamme oxydante. Tout ce qui va vers l'oxydation est un phénomène
de yinisation, la flamme bleue du mazout est une flamme yinisante
et oxydante, tandis que la flamme du feu de bois est une flamme ré-
ductrice, yanguisante, parce que le feu de bois consomme en réalité
une quantité d'oxygène directement proportionnelle à la quantité
nécessaire à sa combustion. C'est cela qui rend le milieu éminem-
ment réducteur. Tandis que de l'autre côté, il n'y a pas d'équili-
bre entre la consommation d'oxygène et la flamme injectée. Il y a
une surconsommation d'oxygène, ce qui manque évidemment au bon équi-
libre du four. Et en plus, dans la cuisson au mazout, on constate
aussi un e alcanisation, c'est-à-dire une remontée dans le schéma
9.

vers la mauvaise zone située dans le coin à droite en haut du dessin.

Il reste l'autre procédé de cuisson qui commence à se déve-


lapper

2° la cuisson indirecte, c 'est- à -dire que le four est chauffé soit


-------------------- - à l'électricité,
- par des serpentins d'eau chaude chauffée
à la vapeur.

Evidemment, le feu peut être au mazout ou à n ' i mporte quoi 9


cela n'a aucune importance, mais ce sont des serpentins d'eau chaude
qui viennent chauffer le four à la même température. On peut dire
que c'est une cuisson de coagulation. C'est une coagulation de s
d iff érentes matières que l'on met en présence, c'est une déshydrata-
tion, on fait partir une partie de l'eau. Ma is en aucun cas 9 il ne
s'agit d'un phénomène v it al. Il n'y a jamais de réduction pendant
c e tte cuisson. Cela v a plus ve rs le séchage que ve rs la cuisson
propreme nt dite a vec son ca ractère réducteur.

Il y a a uss i un pr ob l è me que nous avons déjà évoqué : c'est


la différe nce de v ieilli s sement qui existe entre un pain à la levure
et un pain au l ev ain. Un pain à la levure se dessèche beaucoup plus
vite qu'un pain au levai n , tou t simplement parce qu'il y a ce désé-
quilibre él e ctrique. On a v u précédemment la différence de poten-
t i el qu'il y avait par rapport à l'eau.

Plus grande est la différence par rapport à l'eau 9 moins


celle -ci est liée, moins l e pain est yang. Le phénomène d'équilibre
du pain au l eva i n est u n phénomène o~ on constate une yanguisation
du p a i n 9 tandis qu e dans le phénomène de la l ev ure (o~ on a un phé-
nomène de yinisation à cause de la grande prod uct ion de gaz carboni -
que) on a aussi, à cause de la perte électrique, une fixation de
______..
l'eau qui est beaucoup moins bonne .
Qui dit fixation moi n s b onne ( donc équili b re mo ins bon du
pain) 9 dit évaporation, en d'autres ter me s, le pain à la le v ur e de-
viendra très v ite rassis, donc inmangeable, tandis que le pai~ a u
levain restera toujours en parfaite forme pend ant des semain es.
C'est un pain e ssentiellement équili b ré, un pain v ivant .

Lors de la fabrication du pain, il y a l e phénomène d e la


croûte. La croûte elle-même es t une zone ex trêm e nt réduit e dan s l e
pain au levai n cuit au feu de bois, tandis qu e dans le pain blanc,
le croûte qui n'est plus qu'un p e tit filam en t, qui n 7 a plus d e pro-
tection v i s-à -vis de l'intérieur du pain, es t émi nemme nt o xydée
c'est une énor me différence.

Il ex ist e un e grand e d iffér en ce entr e l a cuisson su b ois et


la cuisson par chaleur i nd ir ecte . Dans la cuisson au bois, le ca-
ractère réducteur est be aucoup plus gra nd q u e dans la cuisson par
taque indir ec te. Pourquoi ? Que se pass e -t- il dans un phénom ène
de cui sson ? Dans un four moderne au b ois, il y a la sole du four
et le foyer. On fait brûler le bois jusqu ' à un e t em pérature déter-

----- . ....___.~
10 0

minée, et on enfourne. Autrefois, on mettait le bo is dans le four,


on le chauff ait, on raclait le bois et on enfournait. Ce n'était
pas une bonne technique car le caractère réducteur de la cuisson
n'était pas respecté. On faisait la même chose que si on fait une
cuisson par taque de fond et parois chauffées (quo ique c'était une
méthode plus saine, car il n'y avait pas de déchets). Tandis que
dans les fours à bois actuels, il y a le chauffage du four et un
foyer dans le fond, et pendant qu'on enfourne et durant la cuisson,
le bois continue à b rûler et à réduire l'atmosphère oxydante du four
pu isqu'il y a de l'o xygène. La réduction, c'est la consommation de
l'oxygène présent, d' o LJ la formation de belles croûtes protectrices.
Tandis que dans la cuisson oG il n'y a pas cette flamme naturelle du
bois qui est essentiellement réductrice, il y a un phénomène de cuis-
son par coagulation sans influence sur le caractère réducteur .

Dans le schéma commenté précédemment, on a vu qu'à 20 ans, on


se trouve dans la zone réductrice, et si on monte, on oxyde. Donc,
il faut essayer de donner à son organisme des produits qui soien t
suffisamment réducteurs pour que les phénomènes de vieillisseme n t et
d'oxydation naturels soient ralentis le plus possible. Donc, donn on s
lui des aliments qui ont un caractère réducteur comm e le pain co mplet
Lima par exemple ou le tamari Lima qui est un produit essentiellement
réducteur, très important du point de vue sang, pour le rajeunisse-
ment.

Toujours concernant la cuisson du pai n , il ne faut pas croire


que quand il y a 250 x 100 ° dans l a chambre, il y ait également un
phénomène dû à la chaleur. Ce n'est pas du tout la même chose. Il
s'agit d'un phénomène de coagulation et non d'un phénomène de réduc-
tion . La chaleur à ce moment -là peut ê tre un phénomène d'oxydat io n
car il n'y a pas de consommation.

Si on prend une quantité d'oxygène et qu'on la chauffe, elle


est beaucoup plus act i ve à haute température qu'à basse température
le phénomène d ' oxydation sst augmenté. Mettons un clou dans la va-
peur, faisons chauffer de l'air , on constate que la rouille se pro-
duit beaucoup plus vite.

Donc dans un four à cuisson à sole ou à voûte indirecte, soit


par des tube s d'eau chaud e ou par électricité, etc. , on a un carac-
tère oxydantJ donc une dévalorisation du facteur v ital du pain .
Tandis que dans le four à cuisson au bois, l'oxygène présent est ré-
duit, étant donné qu'il y a consommation d'oxygène, donc la quantité
d'oxygène diminue en fo nc tion i nver se de l'augmentation de la tempé-
rature, tandis que dans l'autre four, cette quantité d'oxygène tend
à se yiniser encore beaucoup plus, donc à s'oxyder beaucoup, puisque
la température augmente.

Une cuisinière ordinaire au gaz offre les mêmes inconvénients


que le mazout, mais les déchets du gaz sont moins dangereux que ceux
du mazout. Il y a quand même un caractère rédu cteur, car quand il y
a une flamme , il y a une consommation d'oxygène, mais le danger d e s

---......-~ .................
Î 1'

flammes artificielles est la pression qui produit une surconso mmation


d'oxygène ; on voit une flamme bleue yinisante et de toute façon le
caractère est b eaucoup moins réducteur que le caractère réducteur du
feu de b ois. Tous ces phénomènes sont relatifs, une flamme a tou-
jours un caractère réducteur, mais l'une par rapport è l'autre peut
être yinisant e .

Il existe des flammes oxydantes : des flam~es blanches conte-


nant du bleu. Théoriquement, il faudrait des flammes rouges, mais
~~ec ie gaz, ce n'est pas possi ble car des v itesses de combustion
interviennent dans le fonctio n ne me n t des c u isinières è gaz . Il faut
une vitesse d'arrivée de ga z pour av o ir un e b onne combustion au
point de vue rendement calorifiqu e.

La cuisson è basse te mpé r a t ur e se s itu e ver s 160, 170, 180°.


Pour que le pain prenne u n e co uleu r d o r ée, on pe ut e nfourner à une
température un peu élev é e et b aiss e r e nsu ite, quoique la température
baisse dé j à toute seule, quand le foyer n 1 e st plus chargé~

Dans les fours è b ois, il fau d rait toujours laisser quelques


b ûches dans le fon d , mais dan s les f o urs mo dernes, il n' y a pas de
danger, étant donné qu'il y a un e s éparation, la combustion du bois
se fait à part et le réchauffement du f o ur de l'autre côté. Au mc-
ment oD l'on en f our n e, on r e j ett e tout le feu de l'autre côt é , mais
on garde toujours u n e c ombu stion è part, et celle-ci permet de main-
tenir la température e t le - caractère réducteur de l'atmosphère. Il
faudrait enfourner è 200 ° e t d escendre ensuite è 160 ou 180°. On
peut aussi inject e r d e l a v ape u r pour faire descendre la température,
ce qui permet aus s i d ' ob te ni r u n e bell e croûte d o rée .

-x-x-x- x-
... _
MACROBIOTIQUE POU R LES AMERICAINS.
====================== ======= ====
(Suite)
par Elisa be t h Ma rs h "

3) " ~Je mangez que les légumes de saison".


Il y a une excellente raison à c el a. La n ature pr o dui t a uto -
matiquement les aliments qui sont b o n s pour no u s au mo ment où n ou s
en avons besoin. Par exemple, si n o us ma n g e on s e n h i v er d e s fr u it s
ou des légumes qui mûrissent en été, nous so mm e s à la recherche de
complications : nous voulons devenir fril e u x . ( Les céréales, au c o n-
traire , qui sont les aliments v é gétaux le s p lus ad a pta b les, c roi s sent
dans presque toutes les condition~ cli matiques - su rtout le riz, s' i l
reçoit assez d'eau - ainsi que les gens qui s e nourriss e nt principa-
lement de céréales peuvent voyager dans l e monde e ntier . Et la plu-
part des céréales peuvent être consommées tout au long de l'année,
1 2.

elles se conserveront merveilleusement sans aucun produit chimique art


artificiel d'aucune sorte, si elles sont complètes).

Manger des produits de saison développe aussi votre sensibili-


té gustative et accroît le plaisir de la table. Si durant tout l'hi-
ver, vous n'avez pas mangé des fraises surgelées, les premières qui
apparaissent en été vous semblent un vrai régal. Chaque saison a
ses propres agréments et surprises. Le cycle de la nature a une si-
gnification et est une réalité dont le citadin perd conscience trop
facilement. En mangeant sel on le cycle de notre environnement na-
turel, nous dévoilons notre conscience à ce sujet.

4) ''Ne prenez aucune nourritur e qui v ient de loin, car on y intro-


duit obligatoirement des conservants qui sont très dangereux''·
BHA, BHT, nitrate de sodium, nitrite de sodium, propionate de
cal c ium. Tous ces noms étranges, sur des étiquettes étranges ! Et
~~E!~~~~-~~-~~~!_e~~-~~~!~~~~~~·

5) "Evitez les légumes les plus yin : pommes de terre, tomates et


aubergines".
Ce sont peut-être les seuls légumes que vous mengez actuelle-
ment. Mais si vous vous orientez vers les céréales comme nourriture
principale, les pommes de terre ne vous manqueront pas. En fait,
d'après ma propre expériencô et celle d e beaucoup d'autres personnes,
vous trouverez ces trois légumes pré cités beaucoup moins appétissants
au fur et à mesure que le sto c k de viande contenu en vos tissus di-
minuera. De plus, ces trois lég umes sont en vérité des plantes tro-
picales qui ont été transplantées et qui ne sont guère tout à fait
adaptées à notre zon e cl i mat ique. (Mais excepté ceux-là, essayez
tous les légumes locaux de saison. Expérimentez. Et rappelez-vous
la différence qui existe entre les fruits et les légumes est beau-
coup plus grande que celle qui existe en tre deux lé gumes différents).

6) 11
Le café est interdi t 11

N'utilisez aucun thé conten ant des colora nts cancérigènes,


c'est-à-dire la plupart des thés que l'on peut trouver dans le com-
merce. Le thé bancha japonais e t le thé chinois naturel ( n on col e-
ré) sont permis.

Le café est un produit tropical, d'accord si vous ha b itez les


tropiques, vous pouvez le consommer en petites quantités. Si vous
avez l'habitude d'en boire beaucoup, il se peut que vous ressentiez
un léger mal de tête durant un jour ou deux quand vous cessez ; en
effet, les acides du café se répandent d'abord dans la circulation
sanguine, après quoi ils quitteront votre corps. En tous cas, ils
partent. Et si après cela, vous êtes encore attiré par le café,
utilisez un substitut de café fait de céréales grillées, que l'on
peut trouver dans les magasins diététiques. C'est délicieux aussi

7) Pratiquement, tous les produits animaux tels que le poulet, l e


11

porc, le boeuf, le beurre, le fromage et le lait sont produits ou


. "
1 ,J '

traités chimiquement. Evitez-les. la plupart dès oiseaux sauvages,


au contraire, ainsi que le poisson frais et les coquillages sont
vierges de produits chimiques. On peut les consommer occasionnelle-
mentn.

Ceci à vrai dire, ne sou lève pas la question de savoir s'il


faut ou non manger de la viande, l'un des sujets les plus controver-
sés dans le domaine de l a nutrition et de la philosophie. la plupart
des diét é ticiens occidentaux continuent à maintenir que la viande ~st
nécessaire à l'alimentation humaine, s ans m@me considérer ses avanta-
ges ou ses désavantages E§r rap2.ort aux conditions climatiques et
aut r es ~ ariable ~. Bea ucoup de d i é t ét iciens modernes en Occident vont
même jusqu'à dire qu'il est impo ssible de v ivre sans produits animaux,
quoiqu 'i l est évident que beau c oup de peuples v ivent sans en consom-
mer .

Le Zen macrobiotique est basé sur une compréhension claire et


par conséquent un profond respect de l'ancienn e tradition végétarien-
ne du Japon, Certains Japonais, surto ut ce ux qui travaillaient dure-
ment, mangeaient un peu de poisson, mais beauc oup ét a ient tout à fait
végétariens. Aucun ne mang~ait de la v ia nde. Quand Townsen d Harris,
l'un des premiers Occidentaux au Japon, reçut une vache en présent,
il la tua et la mangea. Les Japonais furent profondément choqués.
Ma is Ohsawa ne dit pas que toute vi ande est toujours nuisible, -
mais seulement la viande d'animaux nourris chimiqu~ment, la viande
traitée par inj ec tions ou conser vée, ou toute consommation dB v ia nd e
dans les climats qui ne sont pas extrêmeme~t froids. Nous d~v6hs
examiner cette qu est io n pour nous-mêmes. Voici quelques raisons
d'é viter la viande, que je s oumets à vos réfle x ions :

Un e fois je déclarai que mon objection à manger de l a viande


provenait du fait que l Es an imaux que nous mangeons doivent être
tu és. Ent e nda n t cela, une jeune fille me di t : "Mais vous mange z du
poisson et on doit le tu e r aussi''. Elle avait raison, bien sûr, e t
qu i plus est, on doit aussi tuer le s végétaux pour les man ge r . Ma is
quo ique l'objection à manger-a~-I~-~I~~a~-~~~ base d e ce qu ' il faut
tuer témoigne quelque peu · d'une vision limitée des choses, il ex ist e
des raiso ns très sen sées à cette pris e de pos itio n. L'u ne est la
façon dont nom~re d'animaux vendus pour servir de nourriture son t
actuellement él evés : l es vo lailles par exemple.

Dans la plupart des cas, e ll es naissent, v i vent et me ur e nt en


pr iso n (des cages) et sont nourries d 'ali ments forte ment traités par
des procé dés chimiques et qui défil e nt devant ell es sur une bande
trans porteuse ; elles sont forcé es de v i vre tellement à l'étroit qu e
c es conditions r e ndraient folle la mo yenne des hommes en qu e lques
jours . Il est impossibl e de cré er des hommes libres à partir d'une
a li mentation qui prov ie nt de tel s an imau x. Quand vous les mange z,
vou s mangez la colère et la c rain t e . Et si vous o bjec t ez ceci, vous
utilisez probablement les mêmes arguments qu e vos arrière-grands- .
par e nts emplo yai ent pour justifier l 'escl avage dans l eq uel on main- ·
1 4.

tenait des êtres humains : "Ils ne sauraient que faire de leur li-
berté, ils ont besoin que nous nous occupions d'eux, ils ne sentent
pas comme nous, etc."

Mais ces considérations philosophiques tout à fait mises à


part, considérons la viande en tant qu'aliment. Elle stimule et ré-
chauffe fortement le corps, et comme il faut beaucoup de temps pour
la digérer, la sensation de faim est lente à revenir après un repas
de viande. Par conséquent, la viande est une nourriture qui convient
aux peuples vivant dans des climats extrêmement froids. Mais elle
est désastreuse dans un climat chaud. Elle surchauffe le corps et
est aussi cause de beaucoup d'autres problèmes.

Georges Ohsawa écrivit : 11 Le lynchage existe dans les endroits


où l'on consomme beaucoup de produits animaux et où le climat est
très chaud". Les effets psychologiq ues de la v iande sont l 1 agressi-
vité, un manque de subtilité dans la pensée, l'hostilité, la suspi-
cion, la colère, l'obstination, et à l'extrême , la paranoia 9 la rage
et la cruauté. (N otez que ce sont des caractéristiques plus ou moins
masculines ; la viande ne convient pas du tout au corps féminin plus
délicat et de plus les femmes sont généralement plus aptes à produi-
re (à transmuter) des protéines humaines à partir des protéines vé-
gétales).

Il semble aussi que la viande paralyse certai ns centres du


cerveau, spécialement ceux qui sont le siège de la pensée abstrai te
métaphysique. J'ai constaté cette vérité quand j'ai cessé voici
deux ans de manger de la viande. Aucune raison particulière ne m'y
poussa et je n'avais même jamais entendu parler de macrobiotique
ainsi les changements dont je fis l'expérience ne peuvent être ex-
pliqués par l e pouvoir de la foi, l'autosug gest ion, etc. Je fus
réellement stupéfiée par les transformations, mon esprit commença à
s'ouvrir comme une fleur. Je découvrais des choses que j'avais à
peine entrevues auparavant.

Chose assez curieuse, il n ' est pas péni ble d'abandonner la


viande ; c'est mille fois plus facile que de renoncer au sucre (en
ce qui me concerne tout au moins). Vou s pensez peut-être que vous
aimez réellement la viande, mais si vous la supprimez durant une se-
maine ou d eux, il se peut que vous vous retrouviez en train de vous
demander ce que vous avez jamais pu y trouver. La raison en est que
la plupart d'entre nous portent en eux une quantité de protéines su-
perflues - beaucoup plus que nous n'en avons besoin pour rester en
vie. Alors quand vous soulagez votre corps de cet excès de bagages ,
l e résultat est une merveilleuse sensation de b ien-être, de légèreté
et de joie.

Cependant, il n'est peut-être pas très heureux de cesser la


v ia nde brusquement, surtout si vous en mangez beaucoup. Il est plus
sage, avec le temps (et plus agréable aussi) de commencer en augmen-
tant la quantité de céréales et de légumes dans vos menus, sur une
période de quelques mois, e t en diminuant progressiv ement et éven-
15 .

tuellement en l'éliminant, la v ia n de rouge, le mouton, et ensuite


le poulet. Mangez plut8t du poulet et du poisson au début, en es-
sayant sur une période de six mois à partir de maintenant, de ne plus
manger du poisson que trois ou quatre fois par semaine, ceci dépen-
dant , de vot re état, au fur et à mesure que vous a v ancez.

A présent, l'opinion des diététiciens occidentaux les plus


avancés est que la plupart d'entre nous sont surprotéinés. Si une
bonne discussion sur les effets défavorables d'un excès de protéines
sur 1.' organisme vous intéresse, jet ez un coup d'oeil sur "Faits v i-
taux au sujet de l'alimentation", par Otto Carque, o u " La nourriture
est votre meilleur médicament'', par Dr . Henry Bieler.

Voici quelques faits intéressants ~

a) L'Amérique du Nord et le Nord de l'Europe consomment environ


90 % de la quantité de viande absorbée de nos jours sur cette
planète, et
b) L'Amérique du No rd et l'Europe Septentrionale sont le foyer de
l'impérialisme capitaliste.

La quantité de protéines dont chacun de nous a besoin varie


bien sûr selon l'âge, le climat, le sexe, les habitudes alimentaires
passées, la con.ition actuelle (physique et mentale), l'importance
e t 1 e g en re d ' a c ti v i té ; ma i s e _n dé finit iv e , e ll e e s t de ~-~~~9-~.E
inférieure à celle que la plupart des Américains ingère d e nos jours.
Le lait maternel ne contient à vra i dire que 7 % de protéines et
c'est assez pour la période où nous accomplissons notre croissance
la plus rapide. Plus nous avançons en âge, moins nous en avons be -
soin. (Le riz complet contient 7 % de protéines, le b lé 14 %).

8 ) " Ma s ti q u e z t r è s bi e n t o u t a 1 i me n t . La d i ge s ti on e t p 1 u s par tic u liè-


rement celle des hydrates de ~arbone, commence dans la bo uche n.

La bouche est le siège du goût . En mas tiquant plus à fond,


vous mangerez plus le ntement, vous apprendrez à vous relaxer e t à
manger mo i ns. Essayez de mastiquèr n'importe quoi à fond. Après
l'avoir quelque peu mastiquée, la v iande n 'a plus de goût, mais le
riz et les autres céréales au contraire, dev iennent de plus en plus
savoureuses.

9) "Buvez moins 11 •

Ceci peut surp re ndre. Depuis notre enfance, on nous a ensei-


gné de boire beaucoup d'eau - car elle nettoie l'organisme . C'est
vra i, mais cette affirmation ne tient pas compte du fait qu'une
grande quantité de liquide s obl ig e les reins à travailler beaucoup,
ce qui l es affaiblit et nous fatigue. ( Trop de liquides chassent
aussi les vitamines et sels minérau x de notr e corps) . Bien sûr, si
vous mangez beaucoup de viande, de poisson ou de sel, vous ~tes for-
tement attiré par les liquides. Si vous supprimez ces aliments, ce
16 •

désir diminuera aussi. (De même quand nous mangeons beaucoup de


produits chimiques artificiels, nous sommes aussi attirés v ers les
liquides. Supprimez tout cela et accordez à vos reins un repos qui
sera le b ienvenu).

Le corps humain contient environ 75 % d'eau 9 le riz cuit 9


plus ou moins 65 %, et la plupart des légumes plus ou moins 80 %,
Ainsi nous pouvons maintenir l'équilibre des liquides avec peu de
ou aucun liquide supplémentaire et nous évitons par conséquent de
charger notre corps d'un excès de poids et d'un surcroit de travail.
Essa yez de bo ire moins. Pour la plupart des gens, environ une tasse
par jour suffit. Durant l a sa is on chaude ou quand on travaille beau -
coup physiquement, on peut avoir besoin de plus de boisson.

(à suivre)
(Traduit de l'an glais par Josiane Bagna),

-x-x-x-x-

L'ENFANCE DE BENJAMIN FRANKLIN.


==============================
- Vers la Liberté - "
(suite) par Georges OHSAWA,

Le cadeau ne signifie pas toujours de l'argent ou un objet,


Par exemple, si vous êtes toujours souria n t, v ous donnez un grand
cadeau, car votre joie soulage celui qui reçoit v otre sourire .
Une réponse bien nette est aussi un bon exemple de cad ea u.
Une belle voix, une voix douce, une voix pleine d'humour, également.
L'ordre à la maison, sur la table, dans la chambre, hors de chez soi,
crée une atmosphère agréable,
Au contraire , faire beaucoup de bruit, avoir u n e toux désa-
gréable, renifler, sont de grands cadeaux négatifs. De même que la
voix rauque, l'aspect malpropre, la chemise crasseuse et les mains
sales.
Les cadeaux positifs sont l'inverse de ceux-ci,
Même un b ébé peut être une source de joie, s 'il est bien par-
tant. Un mignon petit chien adoucit le coeur des gens .
La pauvreté ne vous empêche pas de faire un cadeau : une
fleur, une feuille de papier, une chanson bien interprétée, u n ge s te
élégant, une conversation calme, un livre, un beau visage, sont des
cadeaux que tout le monde peut offrir faci lement, n'importe quand.
Sinon, on devient malheureux, on s'aigrit.
Mais l'e nfant issu d'une famille riche, agit rarement ain si,
tandis que l'enfant pauvre dont les parents on t un jugement sain ,
1 7.

n'éprouve aucune difficulté à se composer en ce sens.

Si tous les jours, du matin jusq u'au soir, vous vous exercez
à faire un cadeau à ceux que vous rencontrez, vous pourrez en donner
de plus en plus à tout le monde . Fi nalement, votre présence seule
suffira -:à réjouir le coeur des gens.
Autrefois, un jeune homme nommé Jésus-Christ, marchait en
pr~chant sa doctrine, c'est-~-dire que son cadeau consistait en la
bonne parole. Il n'enseigna que trois ans, mais m~me aujourd'hui,
i l nous rend heureux. Ses paroles sont lues dans le monde entier
dans ce best -seller éternel : la Bible.
Un jeune homme comme Jésus-Christ peut dormir n'importe o~,
sans frais. S'il vivait à notre époque, sans doute, voyagerait-il
gratuitement, en train, en avion, en b ateau ; b ien p lus, il n 'aur 8 it
m~me pas le temps de se reposer, car tout le monde s 'arracherait sa
présence.
La f@te de No~l en est une preuve éclata nte. Tous cél è b rent
sa naissan ce : états, vi ll es, villages, théatres, grands magasins ,
chaque i ndividu, m~me les mendiants et jusqu ' à ceux qui ne le con-
naissent pas.
De son vivant , beaucoup de gens le jalousaient et le détes-
tai~ n t, ' c'est pourquoi on le crucifia. Cependant, · depuis il est
, aimé et le sera éternellement désormais.
Personne, qu'il ait b~ aucoup de connaissaMces, de biens ou de
pouvoirs, ~e peut l'imiter, ni Rockfelle r, Carnegie, Einstein,
Gengis Khan, Hitler, St aline ou Truman.
Par rapport à Jésus-Christ, Benjamin Franklin est comme une
bougie devant le soleil .
Vous connai sse z beaucoup de g r a nds homm es qui ne le cèdent
pas à Jésus-Chris t : S hotoku -Tai s hi , Ninomi y a Sontoku, Nitchiren,
Kobo, Shinran, Basho, Ryokan, etc,? Mai s l ' i nfluence de Jésus-Christ
fur la plus grande.
Lao-Tseu et Bouddha contempl~ient le monde beaucoup plus pro-
fondément, mais on n e les compren ait pas bien , leur enseignement
était trop difficile. Chose curieuse, beaucoup d 'hommes cepe n dant
répandent leurs pensées malgré une compréhension limitée. Certains
ont écrit : "En relisant un passage une centaine de fois, on en sai-
sit le sens tout naturellement", ou "N'invoqu ez que le Bouddha " , ou
encore "Il n'y a qu'à s'asseoir" (zazen).
Ce qui est plus grave, c ' est d'en faire un métier et d'en-
seigner ces paroles à l'école, d'un air docte, en n'y comprena nt
rien.
De toute façon, le secret pour devenir libre et heureu x est
de s'exercer tout d 'a bord de toutes ses forces à faire des cadeaux
à autrui, et enfin de devenir un homme qui prodigue la joie éter-
nelle et infinie, autrement dit l'évangile.
1 8.

La joie éternelle s'obtient en premier lieu par une bonne


santé.
Enseigner une méthode qui donne la santé est un grand cadeau
pour tous les hommes.
De même, les moyens pour augmenter la mémoire, fortifier le
jugement, consolider l a force de pratiquer, être aimé par tout le
monde, sont des cadeaux précieux.
Et enfin, donner la liberté infinie, le bonheur éternel, la
justice absolue, la paix suprême et le plus grand amour.
Pour y arriver, v ous devez d'abord acquérir toutes ces facul-
tés. En réalité, elles sont innées en vous, mais vous oubliez de
les déployer librement.
Le but de ce livre est de vo us rappeler que vous les possédez.
Je souhaite que vous lisiez ce livre attentivement et que vous pra-
tiquiez ma méthode sérieusement.
Ici, je voudrais bien préciser que le cadeau dont je parle
n'est ni un devoir, ni un code moral exigés par l'un ou l'autre
pays. C'est un amusement.
Et si vous faites un cadeau en espérant des remerciements, il
ne s'agit déjè plus du vrai cadeau. Dans ce cas, il s'agit plut5t
d'une sorte d'hypocrisie, de commerce, de fraude et de tricherie,
Faire un cadeau, c'est un exercice pour devenir un homme libre
et heureux. Tant que vous considérez qu'il est de votre devoir d'a-
g ir ainsi, que l a mora le vous y oblige, vous ne pouvez en auc un cas
offrir un vrai cadeau.
Si vous réussissez par hasard, c'est inutile. En vérité , si
l'on vous remercie, vous avez déjè échoué.
(à su ivre).
( Traduit par Roland Yasuhara et Josiane Eagno).

-x-x- x - x -

QUESTION - REPONSE.
=========== == = = ~ ==

Question : J'ai entendu dire qu'au début de la Macrobiotique, on


-------- pouvait avoir certaines réactions assez désagréables.
Est -ce dG à des erreurs de débutants ou bien est - ce normal, et quel-
les sont les limites de ces réactions ?

Réponse : Les personnes qui commencent la Macrobiotiq ue sont toujours


------- très yinisées, dilatées, c'est-à-dire malades du coeur, ou
des reins, ou du foie, ou des organes sexue ls, etc ... ou de tout è
la fois !
r

î 9.

L'~limentation macrobiotique dont l'action es~ ya nguisa nte,


resserrante, constrictive, iétablit l'équilibre de l'organi~me. Ce
resserrement, ce nettoyage se manifestera suivant les cas par des.
réa~tions pl~s ou moins violentes . Par exemple : boutons, vom i~se­
ments, fièvre, v ertiges, palpitations, do u leurs dans les organes ma-
lades en particulier dans ceux qui ont été "soigné s" à l'a i de dë
médicaments chimiques, réapparition pendant un ou deux jours des
m~ladies qui ont été combattues par les antibiotiques (anti = contre,
biotique = vie), la cortisone et tout autre médicament dont les
"inventeurs" ont même parfois obtenu le prix Nobel et dont l'ineffi-
cacité et les dangers sont maintenant reconnus .

Je pense que c'est un très mauvais signe , si un malade n'a


pas de réactions au débu t de la Ma crobiotique, car c'est dire que son
organisme ne peut plus réagir par lui - même et que l'intoxica ti on mé-
dicamenteuse a complètement détruit sa v italité. On aura rec6urs
alors aux différents spécifiques en rapport avec la ma ladie .

Quant aux limites de ces réactions, elles sont tout à fait


individuelle~ ë~ dépendantes de l'état ~u malade. Si les réactions
sont tr ès nombre uses et v i o lentes, c'est dire que l'action de .la
nourriture macrobi6tique agit très efficacement et que le malade
sera vite r é ta bl i . Nos réactions nous montrent la réalité de _notre
état physique et physiologique.

Compren ez bien que tout ce qui peut vous arriver avec la


Ma crobiotique, c'est un nettoy age de l'organisme et que toutes ma-
nifestations même les plus désagréables ne sont que le signe certain
de votre rétablissement.

- x - x -x-x-

QUESTIO NS DE SE NSEI OHSAWA.


===== ====== == ====== =======
35 - Qu'est-ce que le b leu de méthy l ène T
2 ï
[N (CH
3
) 2C H .S. N. =
6 3
c6 H + N ( CH )
3 3
CL ..J1

36 - Prouvez que aimer c'est ha1r.

37 - La cause du mongolisme ?

38 - Quel l e relation y a-t-il entre la maladie et le malheur ?

39 - Mon trez- moi , s'il y en a, la différence de 0o tre conception du


mon de avant et après avoir étudié et pratiqué mon régime et la
diététique pratique.
. 20.

40 - Le changement de votre comportement mental dans votre vie quo-


tidienne après avoir pratiqué mon régime ?

41 - Co mbien de monde avez-vous convaincu à la diététique pratique ?

42 - Comment guérir la myop ie Yin et la myopie Yang ?

43 - Comment pouvez-vous distinguer parmi certains groupes de fari nes


végétales le plus Yin et le plus Yang ?

44 - Comment pouvez-vous choisir l'huile végétale la plus Yang parmi


les huiles diverses ?

45 - Montrez-moi l'ordre Yin-Yang des v itamines ?

46 - Les cheveux sont-ils Yin ou Yang ?

47 - Dites-moi la cuisson la plus Yang ?

48 - Comment pouvez-vous distinguer le vrai oeuf du faux ?

49 - Comment pouvez-vous distinguer l'oeuf mâl e de l'oeuf femelle ?

50- Quel est l'oeuf le plus Yang ?

51 - Quelle est la valeur alimentaire de l'oeuf ?

52 - Comment pouvez-vous tuer un homme robuste avec un oeuf ?

53 - Com ment pouvez-vous vous défendre contre la bombe atomique et


le strontium 90 ?

54 - Pourquoi Yang produit Yang et Yin produit Yin quelquefois dans


l'al imentation ?

55 - Pourquoi Gandhi et Jésus sont -ils morts si tragiquement ?

56 - Quelle r e lation y a-t-il entre la mort volontaire, la mort in-


vo lontaire, l'immortalité et le malheur ?

57- Pourquoi l'âge moyen de l'homme monte malgré l'alimentation


anormale, faussée et les mauvaises conditions de vie ?

- x - x - x- x -

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-x- x-x-x-
21 .

R E C E T T E S.
===== ~ ·= = ==-==== ==
(6 pe rsonnes) pa r Lima 0 HSA lrJ A.

RAGOUT DE POTIRO N.
500 gr s de potiron ; 250 grs de navets ; 200 grs d'oignons ; 50 grs
de carottes ; î ,5 cuiller à soupe d'huile ; 2,5 cuillers à soupe de
farine de blé ; un peu de sel.
Couper le potiron en dés (3 x 3 x 3 cm), les navets en deux et les
oignons en perles. A part, griller la farine de blé jusqu'au brun .
Faire sauter les légumes dans l'ordre (oignons, navets et pot ir on ) .
Couvrir d'eau. Cuire longuement. Saler en cours de cuisson. Ajou-
ter la farine délayée dans un peu d'eau. Cuire encore.

CAROTTES SAUTEES.
400 grs de grosses carottes ; 285 grs d'oignons ; 1 cui ller à squ_pe
de kouzou ; î ,5 cuiller à soupe d'huile ; un peu de sel.
Couper les carottes en parallélipipèdes rectangles (6 x 2 x 0, 5 cm) ,
les oign ons en quatre. Faire sauter les légumes et saler. A part,
délayer le kouzou dans un peu d'eau, faites cuire. Placer les lé -
gumes sur un plat et verser le kouzou en sauce. Garnir d'un peu
de persil.

POTIRON AU fVJISO.
500 grs de p~tirci~ i 15 g i s de sésame 50 grs . de misa un peu de
sel.
Couper le potiron en grandes tranches. Cuire et saler.
Mé l anger le misa avec le sésame gril lé et allonger avec un peu de
jus de cuisson du potiron. Verser le misa -sésame sur les tranches
de potiron.

CHOUX FLEUR A LA SAUCE BLA NCHE.


--- ----- --~-- ---- -- -----------
tchou-fleur ; farine de b lé ; k ombu.
Découp~~ le chou-fleur en petits bou quets. Cuire et saler. Garnir
de sauce blanche dont voic i l a recette : faire griller de l a farine
de blé, la diluer a vec l'eau de cuisson de kombu, cuire et saler.
Cette recette ne convient pas aux malades.

POIREAU X SAUTES.
2 grands poireaux ; un peu d'huile 3 cuillers à café de sésame
2 cuillers à café de miso .
Couper les poireaux en morceaux de trois cm de lo ngueur. Faire des
brochettes de 5 morceaux. Faire sauter et ajouter du goma-miso.
Grille r et écraser le sé s a~e, le mélànger au misa et diluer avec un
peu de jus de kombu .
On peut remplacer les poireaux par des chicons.
22.

ACTI VITES DU MOIS DE NOVEMBRE 1970.


==================================
Mardi 3 : Cours d'Astrologie ( 20 h. 3 0) )
Me rcredi 4 : Cours de Cuisine "Moyen" ( 19 h. .30 )
Samedi 7 : Cours du Principe Unique ( 20 h. )
Lundi 9 : Cours de Cuisine " Moyen" ( 19 h. 30
Mardi Î 0 : Cours d'Astr o logie ( 20 h, 30
Samedi 1 4 : p. u. et As tro no mie ( I ) ( 20 ho )
Lundi 1 6 : Cours de Cuisine " Moy enrr ( Î 9 h. 30
.Ma rdi 1 7 : Cours d'A stro l og ie ( 20 h, 30
flll ercredi 1 8 : Cours de Cuisine " Moyen " ( 19 h. 30
Samedi 21 : Cours du Principe Unique ( 20 h. )
Lundi 23 : Cours de Cuisine " Moyenn ( 19 h. 30
Ma rdi 24 : Cou rs d'Astr olo gie ( 20 h. 30
Mercredi 25 : Cours de Cuisine "Moyen" ( Î 9 h. 30
Samedi 28 : "La Pensée Centrip è te"
------ -- par Omer Gevaert
( 20 h.
Lundi 30 : Co urs de Cuisine "Moyen" ( 1 9 h . 30

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ADRESSES UTILES.
=== == ==== ======
Nous nous excusons auprès des magasins dont les adresses so nt erronées . Nous avions fait paraît re.leur
adresse en stencil afin de pcuvo ir fai re les co rrections 6ven tuelles lors de l 'i mrression .
Les Adressen Utiles ét ant ma intenant imprimées , nous ne po uvons plus les corriger avant le prochain tir age .
Vous trouverez dans chaque numéro, à cett e place-ci , les errata ainsi que l es nouvelles adresses.

VIE ET SA NTE, Paulsenla an 9 50 1 070 Bruxelles.


DIETA, rue Ser gijssels, 4 1 (au li eu de 14 ), 10 8 0 Bruxelles.
ALI MENT NATU REL, rue Ma li bran, 68 , 1050 Bruxe lles .
AUX DELICES ( Mr CROHIN), rue de la Station , 56 , 6040 Jumet.
Mo nsieur AIHA RA, Ohsawa Foundati on - 2523 Gunn Ro ad, Carm ich aël
CALIF ORNIE 95608 (A)
NATURA, ch aus sée de Fleurus, 1 35, 6060 Gilly.

No us vous signalons que l e restaurant " Au Jardinli situ é 132,


rue du Rou s sart, 141 0 Wat erloo-Joli-Bois, fer me ses portes le 1er
novembre pour les rou vr ir à partir du 4 novem bre à Maransart, rue
Colin et , 1 6 . No us souha it ons b ien du succès au x propriétaire s
dans leur nouvel éta bli ss eme n t . Tél. 02/53.21.73.

~ ~~~~~!~Le~::~ BIE N-ET RE,


ru e Joseph Go s, n° 30, 1420 Braine-L'Alleud.

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