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A.
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DE LA SANTE A LA PAIX
CENTRES IGNORAMUS LETTRE IGNORAMf:t -
3e ANNÉE
)
),
f
SO~IMAIRE
1
2 Programme du Centre
3 Compte rendu de l'Assemhlé(~ général{~
14 La grande volonté
15 Communiqué
16 Jardins Kahn à Paris
19 Joie ou tristesse
22 Le Courrier
24 Produits macrobiotiques . Restaluants
*
**
NOS AMIS BELGES NOUS PRIENT D'ANNONCER
2
CENTRE IGNORAMUS
COMPTE RENDU SUCCINCT DE
L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 15 DECEMBRE 1959
La réunion s'est tenue à 21 heures, à la Salle des Quakers, 12, rue
Guy-de-la-Brosse. Paris (5'.)
Membres présents : 48
Membres représentés : 26
RAPPORT MORAL
La parole est alors donnée à M. Bisch, Vice-Président.
Condensé du rapport moral cle M. Bisch
« Sur l'instigation et les démarches de certains membres de l'actuel
comité, M. Georges Ohsawa a pu revenir en Europe, s'installer à Sceaux,
dans un appartement calme et confortable.
Dès ce retour, grâce aux restaurants macrobiotiques, mettant leur
salle et leurs installations à notre disposition, les conférences avaient
lieu régulièrement, et les assistants devenaient de plus en plus nom-
breux, tandis que quelques conférences publiques à la salle des Quakers
permettaient à Senséi de gagner de nouveaux et nombreux adeptes au
Centre.
Sous la direction de Mme Lima, et grâce au concours précieux et
bénévole de Mmes Quirin, Salomon, Bisch, 4 cours de cuisine eurent
lieu chaque semaine jusqu'aux vacances, tandis que deux fois par mois
Mme Lima organisait à Sceaux, dans son appartement, des réunions
comportant également un cours de cuisine.
L'importance des restaurants macrobiotiques pour le mouvement
est à signaler. Ils constituent des centres de rassemblement, de liaison
pour les adhérents. M. et Mme Euksuzian, M. Charpentier, Mme Anita
Incerti, Mme Portois, ont droit à toute notre reconnaissance.
Notre revue « La Joie de Vivre », trait d'union entre Senséi e t tous
nos amis, instrument d'information, de rayonnement et de propagande,
a vu le jour. Des témoignages de satisfaction sur la qualité de cette
revue ne cessent de nous parvenir de France et de tous les pays où
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Senséi compte des adeptes.
C'es t pow· nous la meilleure preuve qu'il traduit admirablement la
pensée ct l'enseignement de Senséi. De ce très important travail cie
rédaction, d'édition, nous ne remercierons jamais assez Mme et M. ·Tur-
schwelL
Parmi les ac tivités nouvelles, un mot sur le groupe de jeunes form é
g!"àce à l'aide de Senséi, sur l'initiative de M. Zakarian. Réunions nom-
breuses, e xtrêmement sympathiques et grâce à ce noyau, auquel nous
souhaitons un constant épanouissement, l'avenir de notre mouvement
nous p araî t assuré.
Evoquons les réunions inoubliables du camp de Choisel. Dans cc·.
site enchanteu r, les causeries de Scnséi ont enthousiasmé les amis,
trop peu nom breux, qui en ont profité.
Le camp de Sainte-Marie-sur-Mer est sans conteste notre plus belle
réalisa tion, celle qui a permis à des centaines d'amis de bénéficier plei -
nement de la présence et des causeries de S cnséi, clans une atmosph ère·
de paix et d'a mitié unique.
Le site é tait merveilleux, l'entente extraordinaire. Diverses nation s
ct plus ieurs continents étaient représentés, ce qui fa it augurer pour
notre mouvem e nt de favorables répercussions même sur le plan inter-
national.
Notre reconnaissance va en premier lieu à Senséi, à Mme Limn.
pui s à nos organisateurs infatigables, M. ct Mme Langlois, M. Quirin,
avec l'a ide de Mmes Pollet et Métha, Mlle Seycloux, Mlle David ,
Ml le Flamion, M. Zanatta, M. Moroch cl de tant d'autres que nous nc.
pouvo ns c i ter, fau te de place.
En de hors de ces réalisa tions, votre Corn i tt: a dû faire face à de'
nomb re uses tàches : ~
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L'Assemblée générale, après avoir e ntendu la lecture du rapport
n1oral du Conseil d'Administration, en approuve les termes et en adopt
les conclusions à l'unanimité et applaudit l'exposé .
Quelques chiffres.
D'après les premiers chiffres commnniqués par le Dr Mangez, il
aurait avancé au Centre 508.846 fran cs.
Après rectifications proposées par M. Zahner, ce montant serait
réduit à 228.004 francs.
Comme, par ailleurs, le Dr Mangez a reçu en prêt un total de
245.000francs, pour liquider cette s itu a tion, e n admettant que le DrMar.-
gez accepte les redressements propœ :~s par M . Z~1hner, deux possibilités
de transaction sont à envisager :
1 • Demander au Dr Mangez de nous rendre les machines et maté-
riel de bureau figurant à l'actif' pou r 816.195 fran ce>, valeur d'achat, et
a) lui rembourser ......... .......... ... ..... ..... 228 .004 francs
b) rembourser aux prêteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245.000 francs
!i
HAPPORT FINANCIER
EXERCICE DECEMBRE 1958 A OCTOBRE 1959
BILAN DU CAMP DE VACANCES
AVENIR DU CENTRE
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Avant de passer au renouvellement elu Bureau, M. Quirin, Président,
rappelle les buts et droits de l'Association :
L'Association a pour but d'enseigner ct de pratiquer les Principes
de la Philosophie d'Extrême-Orient, et de les diffuser dans le public par
a) Réunions, conférences.
b) Fondation de groupements pour faci liter J'application.
ç) Création et exploitation d'établissem en ts fondés sur la pratique
de cette philosophie.
L'Assemblée n'a le droit de vendre les ouvrages et publications
qu'entre ses membres.
Les fon ctions de membre du Conse il d'Admi l!ist ration sont /otale-
rn.ent bénévoles, non rémunérées.
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LETTRE DE NEW YORK
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~
On nous avait réservé la chambre qu'occupe toujours le Professeur
Suzuki, lorsqu'il vient à New York. Il est maintenant à Tokyo.
Le 20 novembre, le Dr S. Rao, secrétaire général de l'Institut East-
West a organisé une welcome-party (réunion de bienvenue), pour fêter
notre arrivée, au siège social de U. N ., avec le D r Kilk Pa trick (88 ans,
ex-professeur d'Université), M. Kring, Présiden t de Bcacon Press,
Dr D. Evens, Président du Labor-Temple, Michio Kishi, vice-président de
Takashimaya à New Yor k (dont le siège soc.i al à Tokyo est 5 ou 6 fois
plus important que celui des grands magasins du Printemps à Paris),
le Dr Shakin, directeur médical de Boro Medi cal Center, Dr Camille
Lhérisson, ex-ministre de H aïti, Dr Gchman , président de l'Union Végé-
tarienne des Etats-Unis, etc.
Dans l'après-midi, j'ai visité 4 magasins dirigés par mes disciples.
<<Takashimaya "• 562 5th Avenu e, est le plus grane\. Vous pouvez y
voir tous les objets et articles les plus précieux, qui sont introuvables
dans les grands magasins de nouveautés d'Occ id..:nl. C'est une exposition
permanente de la culture elu Japon.
Dans la soirée, j'ai donné une causerie à l'Académie Bouddhiste.
Le 2.1 nol'embre, Aveline est venu e nou s voir. Il y a 8 ans, je l'ai
fait partir aux Etats-Unis , avec un ki lo de riz grillé, ma is sans argent.
Maintenant, elle est la femme de Mi chio Kushi, directeur du grand
magasin Takashimaya, et mère de 4 enfants.
Tous les anciens étudiants de la Maison Ignoramus de Tokyo, qui
sont venus à New York gagnent une moye nne de 1 000 dollars (environ
500 000 francs) p ar mois. Ils ont tous é té envoyés par moi, sans argent ou
presque. Mais, grâce au Principe Unique et à la macrobiotique, ils
gagnent largement leur vie en étudi a nt. La vie ici est de 2 à 5 fois plus
chère qu'en France, mais elle semble fa c ile pour tout le monde.
Le soir, nous avons dîné dans un r-es tauran t japonais. Il y en a plus
d'une trentaine ici. Hier soir, nous é tions aussi dans un autre, « S », qui
est le plus important. Il y avait un <.: vingtaine de serveuses japonaises
en kimono et une dizaine de graves slewards japonais. Au bar, deux
Japonais en habits rouges servaie nt les cocktail s. Dans ce restau ran t,
il y a 5 salons tout à fait j apona is cl une vas lc salle japonaise. C'est
beaucoup plus chic que chez Prunier ~~ Paris . Mais tous les plats son l
assaisonnés avec des produits chimiqu es, surtout avec « ajino-moto » ,
comme à Tokyo ou à Paris.
Le 22 novembre, une réunion ami cale des anciens étudiants de b
Maison Ignoramus de Tokyo, à laquelle se sont joints quelques nou-
veaux amis : le Professeur Nakamus i de Central University de Tokyo,
k Dr Kuriyama de l'Université de Kagosima, qui travaille à J'Insli 1111
Rockefeller, une trentaine de personnes en tout. Après ma causeri e, 111
discussion, très animée, a duré jusqu'à 2 heures.
Le 23 novembre, le Professeur Nakam usi accompagne chez moi li-
Professeur Fuzisawa de la Nippon University de Tokyo et de New
School de New-York. Je les reçois à l'Académie Bouddhiste. Le Prol'c ~ ·
D
seur ·Fu zisa wa es t m on ami depuis trente ans. Il parle 13 langues, et il
est sp 6da lis l..: s hintoïste. La joie est grande de cette rencontre inatten-
due. Now.; avons parlé p endant 6 heures. Après cette conversation, il a
été cowpl è t..:mcnt convaincu, pour la première fois en 30 ans, de la
véri 1é de la macrobiotique et du Principe Unique. Pourquoi n'avais-je
pu:; ru le con vaincre avant? Parce qu'il est un important professeur trèa
occupé, el qL 'il é ta it toujours impossible de discuter longuement avec
lu i. Pendan l la guerre, il était le chef de l'armée culturelle en Chine;:,
tandis que, a ntimilitariste, j'étais toujours en prison. Ce qui doit a rriver
arri ve. Il sc déclare nouveau disciple d'Ohsawa à tous les visiteurs de
ce t après-m idi. Il veut consacrer le t emps qui lui reste à vivre à étudier
et à répandre la macrobiotique aux Etats-Unis et au Japon. Il a 30 jours
de plus que moi (qui suis né le 18 octobre 1893). Maintenant il va créer
la Fondation Ohsawa à New York avec la collaboration de tous ses amis
américains e t européens.
Nous avons beaucoup parlé, puis nous nous sommes tous recueillis
clans un profond silence, nous rappelant que c'est l'anniversaire où l'on
fête la déesse shintoïste Toyouké, déesse des céréales et de tous les
produits végé taux .
Plu s grande la difficulté, plus grande la jo.ie. Après 30 ans, j'ai
réussi à convaincre le Professeur Fuzisawa , pas ù Tokyo, mais à New
York. Il sc nourrit maintenant le soir chez Corné li a .1:-i'cmlann, ménage
macrobiotique, ct dans quelques jours, il quille son h ô tel pour habiter
ch ez Pascal, un autre ménage macrobiotique.
Le 24 novembre nous avons déj euné ch ez Corné li a ct avons encore
Jongm:rnc nl conversé avec le Professeur F uzisawa . Puis Aveline vient,
p ar u ne pluie torrentielle, nous prendre en voiLure pour n ou s fai re visi-
ter China-Tow n, la ville ch inoise. Le soir, réunion macrobiotique chez
H ermon n. Une l ren taine de participants, y compris un Italien, quelques
Am é ricain s e l une Américaine de race in di e nne. Fuzisawa parlait en
an g la is, e l moi en a nglais e t e n japonais. En quittant la réunion, cette
Indi e nn e·Arn éric::~ in c m 'a serré la main très fortement e t m'a elit : " J'ai
assis té cc soir à la plus form idable causerie, pour la première fois clans
ma vie. J 'a i 1rouv6 une lumière . >> J'étais très ému, car c'était ma pre-
rnièrc re lll'O IIIrc avec ce tte race.
Le 25 1'10Ve 111 1Jre, toute la matinée, je travaille à mes manuscrits .
Vers midi, Pa sca l vient m c voir avec son plus jeune frère Mikio, qui
dit : " Scn s6 i, n~ga rcl cz-mo i , je suis tellement changé depuis 3 jours,
que je sui s m oi -m ême étonné. »
Les deux frères de Pascal étaient tout à fait contre leur frère aîné.
Ils n'accepta ic: n l p~1s la macrobiotique. Mais depuis le 22 courant, où
ils m 'ont rcnconl r6 c t écouté, ils ont commencé s trictement la macro-
biotique. En trois jours, ils on t tout à fait changé . Mikio est devenu un
beau garçon très h e u re ux .
L'après-m idi a cu lieu le cours culinaire pour les anciennes et les
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T
nouvelles étudiantes de la Maison Ignoramus. Ensuite une autre réu11i o n
amicale qui se prolongea jusqu'à minuit.
Le 26 novembre, nous avons été invités par Je Révérend Kring, Pré·
sident de l'Union des Unitariens, à la fête de Thanks-Giving. Il y avait
s ur la table un dindon de 12 kilos et beaucoup d'autres choses à manger
et à boire. Le Professeur Fuzisawa n'a ni man gé ni bu, mais il a fait une
"longue conférence avant, pendant et après le r e pas . Tous les présents, y
compris le Révérend Kring ont accepté de co ll a borer à la création de la
fondation Ohsawa à New York. Que lle force de persuasion !
Le 27 novembre, le Dr S. Rao nous préscn tG le Dr Barnett et sa
femme, tous deux noirs. Ensuite, chez Pa sca l, nous recevons la visite
de Mme Zimmermann et de son mari, qui es t Je frère de M. Zimmer-
mann, de Zurich. Mme Zimmerm a nn a com m encé la macrobi otique e n
février 1959, après avoir beaucoup souffert pend ant 6 ans : apoplexie,
paralysie, anémie. Vous vous r a ppe lez san s doute ses lettres, lucs clans
nos réunions . Elle s'est guér ie e n ci e ux mois. Depuis, elle étudi e le P. U.
d'après mes conseils, par corre s p o n d::~nce . Je l'a i trouvée beaucoup plus
jeune et jolie que sur sa photograp hi e e nvoyée il y a 10 moi s .
Le soir, réunion et causerie chez l lcrmann.
Le 29 novembre. tout l'après-midi , ré u nion c hez Aveline. A 20 heures,
c auserie à l'Eglise Universaliste.
Le 30 novembre, je rends visite à M. S imon Gould, Président elu
Health Guilcl et à M. Jean, édite ur elu " !le re is J-Iealth >>. Nous sommes
invités à dîner dans un magnif iqLH.: rcs l au r~ull végétarien. Les p lats
é taient tous sucrés ! Le végétari sm e sa ns pr incipe est tout à fait com-
mercialisé.
Je remets mon départ pour Los An geles au 7 décembre a u lieu du
3. Voici mon programme avant le dépa rt :
1•' décembre : Conférence à la Communily Church.
2 décembre : Conférence à J' Académie Bouddhiste (pour les
Japonais).
3 décembre : Causerie au cours du Professeur F.
4 décembre : Conférence à la New School.
5 décembre : Visite du Dr Gchm::~n (traducteur de mon livre ).
6 décembre : Dernière réunion chc:z Romain Sato, ancien éditeu r
de mon jour na l « Vers le Nouveau Monde ,, cl c
Tokyo.
7 décembre : Départ pour Los Angeles par avion , où nous ::~ttcnd
l'oncle de Lim a, M. Tsuruta, âgé de 90 ans. Je rev ien s
le 24 décembre à New-York et reprends m es con rt-
rences et mes causeries.
Mes chers amis, vous m'excuserez si je ne vous écris pas, vo'"'
voyez que je suis très occupé. Mais je pense à vous. Nous vou s souil :d
tons à tous une bonne nouvell e année.
A bientôt.
G. O.
30 novembre 1959
li
NOUS TENIR AU DIFFICILE. ..
" Les ho mmes ont pour toutes les choses des solutions faciles (con-
vcnlio nncllcs ), les plus faciles des solutions faciles. Il est pourtant clair
qu e n ous devons nous tenir au difficile. Tout ce qui vit s'y tient. Chaque
C: 1r·c sc dé veloppe et se défend selon son mode et tire de lui-mê~ me cette
rormc unique qui est son propre, à tout prix et contre tout obstacle.
Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile,
c 'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Qu'une chose soit
difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir.
Nous devons accepter notre existence aussi complètement qu'il est
possible. Tout, même l'inconcevable, doit y de venir possible. Au fond,
le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au
m erveilleux, à l'inexplicable que nous ren controns. Que les hommes, là,
aie nt é té veules, il en a coûté infiniment à la vic. Ce tte vie que l'on
app elle imaginaire, ce monde prétendu « su rnaturel », la mort, toutes
ces choses nous sont au fond consubstantiell es, mais elles ont été chas-
sées de la vie par une défense quotidienne, au poin t que les sens qui
aura ient pu les saisir se sont a trophiés. Et encore j e ne parle pas de
Dieu.
Comb ien plu s h um a ine est cette insécurité, pleine de dangers, qui
pousse les pri son n iers , cl an s les histoires de Poé, à explorer de leurs
doigts leurs cac ho ts te r rifi ants, à tout connaître des frayeurs indicibles
qui en vi enn e nt ! Mnis n ous ne sommes pas des prisonniers. Nulle
trappe, nul pi ège n e nous m enace. Nous n 'avons ri en à redouter. Nous
avons été pl acés cla ns ln vi c comme dans l'élément qui nous convient le
mieux. Une a dapta tion mil lénaire fait que nous ressemblons au monde,
12
au point que si nous restions calmes, nous nous d istinguerions à peine ,
par un mimétisme heureux, de ce qui nous entoure. Nous n'avons
aucune raison de nous méfier du monde, car il ne nous est pas con·
traire. S'il y est des frayeurs, ce sont les nôtres : s'il y est des abîmes ,
ce sont nos abîmes; s 'il y est des dan ger s , nou s devons nous elforcer de
les aimer.
Si nous construisons notre vie sur ce pri11.cipe, qu'il nous faut aller
toujours au plus difficile, alors tout ce qui nous paraît encore aujour-
d'hui étranger nous deviendra famili er et fidèle. »
Rainer-Marin RTLK E (Le tt res à u n jeune Poète )
...
J\ « ••• Jl n'est point de progrès sa ns acce ptation de ce qu i est. Et
dont tu pars perpétuellement. Tu dJ crches un se ns à la vie , quand le
sens est d'abord de devenir soi-m êm l! . Si quehtue cltose s'oppose à toi et
l te déchire, laisse croître, c'est q11c 111 prel!ds racine et que lu mues.
Bienheureux ton déchirement, qui le fai t i'accouclrcr de toi-m ême ; car
aucune vérité ne se démontre e t ne s'11 11 ein t do ns l' évidence.
Car sache que toute contradict iou sans su/111 iorz, tout irréparabl e
litige t'oblige de grandir pour l'absorllcr.
Et toi-même, si tu veux grandi r, li S l' toi cout re les li tiges : ils con-
duisent d'abord vers Dieu. C'est la Sl' Jile rout e qui soit au m onde. Et
de là vient que la souffrance te gra11 dit, quand tu l'acceptes. »
SA LNT-EXUPÉRY (Citadelle).
« Œuvre et E tre. »
1!$
LA GRANDE VOLONTE
,par Georges ÛHSA w A.
14
La Volonté Infinie n'a pas besoin de la violence.
Ni même de la non-violence.
L'Identification avec la Volonté Infinie, voilà la réalisation de soi !
Et vous avez trouvé le moyen pratique qu i vous donne l'énergie
infinie, le calme, ~a confiance, pour réali ser cc grand voyage : la nourri·
ture correcte en accord avec votre cons tituti on, avec la Constitution de
l'univers.
Vous n'avez aucune raiso n d'avoir p eur.
Malgr é les difficultés, les misères, Jes acciclcn ls, con tinuez à nager
toujours dans la même direction, c'est-à-di re vers votre pays natal qui
est en réalité le Royaume des Sept Cicllx. De jour en jour, d'année en
année. Avec courage, avec foi.
L'identification de votre âme e t de Ja Volonté sc dé voilera comme
le soleil qui monte à l'horizon .
Vous rencontrerez beaucoup ck: difflc ulLés , le danger, les misères,
les obstacles. Ce sont eux qui vow; yanguiscn t, qu i vous poussent de
plus en plus vers la Volonté.
Reconnaissons l'identité de n os c nncrni.s! 11 n'y a aucun ennemi i:t
attaquer ou à vaincre.
Il n'y a aucun ennemi à aimer.
Il n'y a que notre peti te volon! ,' lyt·a ttni qu c, qui cherche toujours
de petits plaisirs éphémères , qui m'u s 1rcd1isscn t sans cesse et nous
déçoivent. Nous courons de désirs c11 d é· s i rs !
C'est là, le véritable ennemi: noire pel ilc volonté et nos désirs et
esp oirs successifs, produits par n os j11 gc tnc n ls r e latifs.
Notre vouloir, notre désir, nolrt' es poir d a ns cc monde relatif est
une confession involontaire de notre dC.:·I'cti Lismc .
Si nous désirons, voulons ou cspC.:Tutts po:;sécl cr quelque chose que
nous n 'avons pas dans ce monde Jin i, c 'c.; s l dire que nous ne connaisson s
pas ce que nous possédons, qu e nous ne l'apprécions pas, et cela p our-
tant contient tout. C'est dire qu ~.: nutt s voulo ns nous sauver du << statu
quo », au lieu de comprendre, de t·C.:· volut ionner et de r éformer notre
« statu quo ».
La Volonté crée, anime, cl1a tt gc, re nouvelle, détruit et reproduit
quelque chose tout à fait nouvea u pu11r toujo urs.
.
••
COMI\1lJNJ(2UE
Le Nouveau Comit é, la nouvelle équipe rédact iomzelle de « La Joie
de Vivre »vont très rapiclcmcnl vous adresser un communiqué qui vous
mettra au couran t du programme des activités, des projets du Centre
Ignoramus pour 1960.
Le Centre a besoin du concours cl c tous, soyons le plus nombre ux
possible aux réunions, restons d'inséparables amis, répondons au co n
cours, à l'aide qui nous est demandée.
Senséi va bientôt rentrer, il doit trouver un Centre en plein ciT()II ,
en plein travail, en pleine réussite.
Il compte sur nous tous.
Le Centre remercie tous les a mis en France et à l'étra n ger qui n11
cours de cette année, lui ont témoigné confiance et aide.
15
JARDINS KAHN A PARIS
par Georges ÛHSAWA.
16
Pourtant, l'homme est créé pour vivre une vie joyeuse et :amusante.
Le créateur n'a pas oublié de créer aussi ce qui est nécessaire .·pour sc
nourrir sans se rendre malade. Le bon appétit, en sachant choisir sa
norn:riture, c'est le bonheur, la santé, la liberté !
Quelle merveille ! Dieu soit Joué ! Tout a été prévu pour que
l'homme se nourrisse bien. Tous les végétaux, lous les an imaux mangent
ct grandissent, clans les mauvais jours comme dans les bons.
Tout est donné et préparé pour nourrir tous ceux qui sont né!;, ceci
depuis le commencement du commencement.
Mais pourquoi l'homme doit-il travailler s i mi sérablement pour se
nourrir?
Toute sa vie, il la passe à trava ill e r pour sc nourrir, sc logt:r, sc
vêtir. Tout son temps, toutes ses forces pour cd a seulem ent ! Alors que
tellement plus précieux est à fai1-c aussi ... N'es t-ce pas bizarre, triste,
contradictoire ?
Mais c'est un fait. Plus on dev ien t t: ivilisé, sc it:nlifique, pl us on a
une vie compliquée et moins de joie .
Quand on est devenu suffisamme nt « savan t » pour savoir domes-
tiquer la vapeur, on a rencontré de g r;111d t:s di llicultés: la révolution
industrielle.
L'invention nouvelle, qui soulagt: dan :-- IL! trava il, a ugmente les diffi-
cultés et le désordre social. Est-ce Cüllil';ld it: tuirc '!
Bientôt la deuxième révolution i mlu s tt ·it: ll e : l'ère de l'automation.
Les plus grandes usines fonctionneront automat iquemen t avec un per-
sonnel extrêmement réduit.
Que feront les ouvriers, les emplo y~s sans travail? Encore plus
d'erreurs, de bê tises peut-être ?
Dieu a créé le végétal, l'anima l, l'hommt:, dans un milieu fait pour
lui, merveilleux.
Le savoir insuffisant, les connai ssances mal comprises, chassent
l'homme de ce milieu, de son pays rwt ;il , la mère Terre. L'homme devra-
t-il même émigrer sur un nouveau conti nent, ou sur la lune, pour être
employé ou salarié ?
L'homme moderne ou civilisé a conftance dans la connaissance
intellectuelle dite « science ». li croi l que la physiologie, la médecine
ont la parfaite connaissance de la v i<:, de la santé, de la technique médi-
cale la plus précieuse pour notre cxis t t:ncc .
C'est très, très vrai, en apparen ce. Mais en réalité, c'est tout autre
chose. Elles s 'éloignent de plus en plus de la connaissance la plus
importante : l'origine de la vie, e t dt: son but. Cette notion leur manque
toujours.
La connaissance scientifique mod erne sc limite à ce monde phy-
sique qui change tout le temps, dont le corps humain n'est qu'un pro-
duit infinitésimal de l'équilibre dynamique de l'univers infini, qui
renouvelle des millions de facteurs à chaque instant, sans cesse.
Mais elle ignore complètement l'origine ou le créateur ou l'ani-
mateur de la vie, l'Ame, la Constitution de l'Univers avec sa jus ti ce
unique.
17
C 'c~ t !:1 co nn ~ti ss an ce du monde infini qui est éternelle. Cc monde
infini , c'est lu Cu 11 s titution de .l'Univers (le Père), l'Ordre ou le · Principe
Unique avec lequel la Constitution de l'Univers agi t (l'Esprit) et l'Etre
ou Il' Cn\'· qui représente la Con~ti tu tion de l'Univers (le Fils) dans ,le
monde physique, fini.
Plu s gra nde la connaissance rela tive dite scientifique sans connais·
.•un l · ~.: de cc principe, plus grande l'ignorance de l'univers infini.
Tout le mal, comme tout le malheur ·vient du mauvais jugement.
l'lus bas ct plus simpliste ce mauvais jugement, p lus grand au point de
Vlll' physique le mal e t le malheur. Plus haut et p lus compliqué ce mau-
va is jugement, plus grand au point de vue intellectuel le mal ou le
mallicur, crimes intellectuels, scientifiques, violation des lois de la
nature ...
Dans la politique, dans l'éducation moderne, dans l'industrie, dans
la vie et la rivalité des nations et surtout dans la m édecin e symptoma-
tique palliative, vous pouvez en trouver des exemples sans nombre qui
se présentent par tout et vont se développer de plus en plus .
Ignorant l'importance de la con stitution de l'univers infini, de son
principe u nique, l'homme sans racines s'attache à des forces physiques
ou à la force mystique. Il a confiance clans l'at·gc nt, les possessions
matérielles, clans les médicaments, d ans la se ntim entalité rel igie use ou
sociale.
Pou rtant, clans le monde civilisé, m êm e la physique nucléa ire nous
enseigne que tout est vide. Même le proton cs l un univers in con nu,
vaste et vide. Cc n'est qu'une écume infinités imale.
Après tou t , notre univers si brillant à nos ye ux, 11'cst-il qu'un vide ?
Et nous, vides cl ans ce vide?
C'est p ourquoi on n 'emporte pas dans l'au-delà cc qu'on a gagné ou
volé, intellec tue llemen t ou autrement, à travers les difficultés, la lutte,
la violence.
L'homme: doit quitte r ce monde illusoire en laissant tout, nu,
comme il es l venu .
Quel es / dem e ulors le sens de la vie ? quel est son but ? Où son/ ,
quelles sou/ les véritables valeurs?
A quoi de pré férence, consacrer son tem ps, ses efforts, son énergie?
N 'êtes-vous pas fa li gués d'être plongés dans la stupidité universelle?
Cons ta tez vo ire éta l, c'es t le premier pas pour en sortir.
Le p lus grand savant de ce monde fini est souvent le plus grand fou
clans le mond e infini . Le plus doué dans ce monde éphémère, le plus
riche, est le plu -; misét-ab lc clans le monde infini .
Pourquoi? Parce qu'il leur manque l'essentiel, et aussi parce que ce
monde fini es t peuplé, surpeuplé, dirigé par ceux qui ont le jugement
bas ou voilé, c t que celui qui est loué dans ce monde est le plus fidèle
représentant de cc ni veau.
Pour mieux comprendre ce que je viens de vous dire et qui vous
dérange peut-ê tre, allez visiter les Jardins Kahn de Paris.
18
· ::: --K'ahn ' a 'Créé . ces' j ardin s exotiques, qui son t aujourd 'hui des
perles embellissant · Paris. Et il est ·mort misérablement, à 76 ans, tout
seul, dans une pauvre chambre m eu blée d'un lit qui n e lui appartenait
même pas.
Méditez p rofondément, souvent, sur la vie, su r l'homme. Sur votre
vie. E t ayez la Grande Volonté de vivre .
« Vivere P arvo. ,
*
* *
JOIE OU TRISTESSE
par Georges 0HSAWA.
19
l.t· pc•ill prîn <:c est devenu un beau garçon, et · son jouet est devenu
d e p lll'l c•u plus lourd. Jour et ·nuit il se demande : « pourquoi cette
triNic''.•lc' i il faut que je comprenne. »
!lee J()lcr il qu it te le château de son père en abandonnant sa jeune
l'l'llllli c·, ~011 J)L-re si aimé de son peuple, sa mère si bonne et si gracieuse,
<' 1 il c.·iclre dttn s la profondeur de ' la Grande Forêt. .,. ,
I .e len tps passe ... Pendant des années et des années, il cherche, il
dt LTl: hc dans la Grande Forêt, qui est la grande forêt infinie de la pen-
sée la plus profonde, la mère de toutes les grandes religions de l'homme.
Après avoir vécu de longues années dans la Grande Forêt de l'In-
fini, il en sort un jour le visage brillant de la Grande Lumière. Il a
trouvé l'origine de toute tristesse, de toutes les souffrances que
l'homme rencontre tôt ou tard dans son court séjour sur terre : les
quatre grandes souffrances de l'homme : celle de vivre, celle de la mala-
die, celle de la vieillesse et celle de la mort.
Toutes sont ressenties comme tristesse et souffrance par le juge-
ment voilé de l'homme. Il faut donc dévoiler le jugement suprême pour
chasser toute la souffrance, la tris tesse de l'homme.
Comment? Le petit prince devenu le Sage a trouvé une méthode
biologique, physiologique et logique pour chasser la souffrance, pour
faire vivre l'homme joyeux comme l'alouette dan s le champ de blé ou
le poisson dans l'océan infini.
Pendant des dizaines d'années, le Sage a continué ses conférences.
Jusqu'à la fin de sa vie il a aidé les hommes à se libérer de leur souf-
france, à dévoiler leur jugement.
Beaucoup, beau coup, ont été sauvés par sa doctrine, par sou ensei-
gnement.
Mais, après des s iècles, l'interprétation de son enseignement par des
continuateurs, par des professionnels, s'éloigne de plus en plus de la
pureté origin e lle .
Il en est toujours ainsi. Aucun enseignement, aucune religion
n'échappe à cette ch ute ...
Ce que je m'efforce de répandre depuis plus de 40 ans est une nou-
velle interprétation de la philosophie de la Grande Forêt et l'intro-
duction à sa méthode physiologique et biologique, pour mes amis
« civili sés . »
20
à plusieurs reprises, puisqu'elles sont très difficiles à comprendre à
cause de mon pauvre français, et en plus, à cause de la grande diffé-
rence qui existe entre votre mentalité occidentale et la mienne, orien-
Jale, presque antagonistes.
Très souvent vous comprenez mal ce que je veux dire, l'inverse
même parfois. Et peut-être que souvent je comprends mal aussi ce que
vous me dites.
Après avoir vécu près de cinq ans parmi mes « amis » civilisés, j'ai
trouvé des milliers d'amis macrobiotiques, plusieurs restaurants macro-
biotiques se sont créés, plusieurs maisons de régime vendent des pro-
d uits Ohsawa, et nous avons même maintenant une première fabriqu e
macrobiotique en Belgique, nous di sposons d'importantes superficies en
Europe, où sont déjà cultivés elu r iz, elu sarrazin, du potimarron, des
petits pois « azuki. »
Des milliers d'amis me di sent << Restez toujours parmi nous. Nous
sommes tellement reconnaissants pour tout ce que vous nous avez
donné, etc. etc. »
Etant simple et primitif, je les crois sincères. Mais combien parmi
e ux ont bien compris le Principe Uni que de toute philosophie, de toute
science, de toute religion ?
Combien parmi eux étudient sérieusement? Même un de mes amis
macrobiotiques, le plus fidèle et le plus brave, est tombé malade après
avoir pratiqué bon gré, mal gré, la m acro biotique.
Notre chemin est difficile, simpl e, mais très difficile. Le chemin
macrobiotique est solitaire, escarpé, périlleux et surtout très long, bien
qu'il paraisse au début simple, facile ct très efficace.
Mais, c'est après cette période qu'il faut beaucoup de courage, de
foi, de discernement.
C'est très naturel, puisque c'est le chemin qui peut vous conduire
- si vous faites les efforts nécessaires - vers le jugement suprême, ce
septième ciel ou si peu arriven t. ·
Soyez très sérieux. Soyez très prudents .
Novembre 1959
C'est là toute la religion. Les doctrines, les dogmes, les rites, les
livres, les temples et les formes ne sont que des détails secondaires. ,
(dans << Raja-Yoga ». VIVEKANANDA.)
21
LE CO URRIEH.
E. F .
**
22
sagesse et la profondeur du Véclanta; des Upanishacls, j'essaie mainte-
~
nant de comprendre le Zen dont vou s parlez souvent.
Ainsi, de tous temps, partout, .l a même préoccupation : ce besoin
profond, cette nécessité absolue de sc réaliser pleinement, de manifester
Dieu vivant en chacun de nou s , en tout.
. Ceci oblige à être tolérant, à une grande ouverture de cœur
et d'esprit. Le but est le m 6mc, toujours, partout.
Je vous remercie de m'avoir fait découvrir une technique elu Jeüne
qui permette le travail, la m édil a tion, qui fasse vivre sur un plan plus
profond que la vie ordinaire.
Car, vivre la macrobiotiq11 <.:, avec souplesse, est une ascèse en réalité .
Qui p enn<.:l te ll ement. Et les bienfaits sur le plan physiologique sont si
remarq11ab les aussi... »
E. M. Paris .
-·-'
?'-'
PRODUITS MACROBIOTIQUES
..
. A Paris, dans les Rest a u~ants Macrobiotiques e t au m agasi n " SE-
SA M » , 41, rue des Artistes, Paris (14') Mé tro Alésia. Té L: KEL: 59-02.
Vous trouverez dans ce magasin tous. les produits recommandés p m
e01·ges Ohsawa et fabriqués ou cultivés sous son cont rôle ct sa direc-
t ion : miso, sauce japonaise, pâtes complètes au froment ct au sarrazin ,
biscuits et galettes de riz, goma-sio, tahin, thé de 3 ans, thé m u, café
\ A Ohsawa, kokkoh ou lait de céréales, potirons japonais (l e polimarron )
1 etc. etc.
Envois dans toute la France. Catalogue sur demaT)dc.
E N BELGIQUE :
Maison Sésam à Gand (11, r ue Clémentine).
Maison J aponaise à Bruxelles (51, rue des Minimes).
Maison Sésam à Liège (1 bis, rue du Mouton-Blanc).
Maison Sésam à Andenarde (5, rue Entrepont).
EN ALLEMAGNE :
M. Nakamura, 4 Haüserstrasse, Heidelberg.
En raison de la demande de plus en plus grande, prochaine ouver·
ture d 'un magasin << SESAM » en SUISSE, en ITALIE (à Bologne), <:n
ANGLETERRE (à Londres).
Senséi rappelle que << l'usine LIMA », la première usine macrobio-
tique en Europe qui fab rique des produits pour le rajeunissement et la
longévité, a commencé ses activités à Latem Saint-Martin, en Belgiqm·.
Nous di sposons de vastes étendues où nous cultivons déjà du poti-
ron japonais, des petits pois rouges, du sarrazin, e tc. etc., d 'après la
méthode Ohsawa, a vec la collaboration technique de plusieurs spécia-
listes agricu lteurs japonais. >>
.
••
Il est rappe lé que la sauce japonaise traditionnelle (soyu), n'étant
pas stabilisée comm e celle du commerce par des produits chimiques, sc
moisit parfois à la longue.
Pour éviter cc l inconvénient, u tiliser toujours des flacons coloré.(
sombres et les garder à l'abri de la lumière, dans un endroit sec si pos-
sible.
A défaut de verres colorés, entourer le flacon avec du papier épais,
sombre. N'utiliser pour le transvasement et la conservation, que des
récipients et des bouchons parfaitement propres et secs.
*
**
RESTAUR ANTS MACROBIOTIQUES PARISIENS
LONGUE VIE, 6, rue Lamartine Paris 9' (métro Cadet) Tél.: TRU . 71-98
Ferm é le samedi
LE HOUNZA 4, rue Meslay Paris 3' (métro République) Tél.: TUR. 89-71
LE HOUNZA 2, rue de l'Abbaye Paris 6' (métro Odéon) Tél.: DAN. 03-24
Fermés le dimanche