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DE LA SANTE A LA PAIX
CENTRES IGNORAMUS
LETTRE
3e ANNEE
CENTRE IGNORAMUS
CENTRE IGNORAMUS COMPTE RENDU SUCCINCT DE
L'ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 15 DECEMBRE 1959
ACTIVITES DU CENTRE IGNORAMUS La réunion s'est tenue à 21 heures, à la Salle des Quakers, 12, rue
PROGRAMME DU MOIS DE J ANVIEH 1960
Guy-de-la-Brosse. Paris (5'.)
Membres présents : 48
Membres représentés : 26
(
Restaurant « LONGUE VIE », 6, rue Lamartine, Paris {9e)
Métro Cadet - Tél. : TRU 71-98
74 sur 130 inscrits.
Mercredi 20 janvier à 20 h 45 : Cercle d'Etudes pour les Anc.icns. Le quorum exigé par les statuts pour délibérer valablement est
Les débats seront conduits par un ancien. dépassé. .
Sujet : 1. Diagnostic et conduite des tempéraments. La séance est ouverte par le Président, M. Quirin Paul, assisté de
0'
2. Etude du livre de Senséi : ~' Le Principe Unique. »
Mercredi 27 janvier à 20 h 45 : Cercle d'Etudes pour les Débutants.
Les débats seront conduits par J. L. RocHE.
Il M. Bisch, Vice-Président, de M. Roche, Trésorier, de Mme Pollet,
M. Chantereau, M. Perrot, membres du Comité.
Le Président fait rapidement l'historique de l'Association ct de sa
fondation en avril 1957, sous son initiative, de l'organisation du camp de
Sujet : 1. Le Principe Unique selon le goût, l'odeur ct la composi-
tion chimique. Na et K (sodium et potassium.) Chelles en juillet 1957, pour arriver à la première Assemblée générale:
1 en 1958, où la gestion désastreuse a été révélée.
2. Aide-Mémoire : Les spécifiques de base : goma-sio, tahin,
L'Assemblée de décembre 1958 constata l'impossibilité d'examiner
miso, soyu.
les comptes et le bilan de l'exercice 1957-1958, par suite d'une compta-
Les comptes-rendus précis de chacune de ces causeries, ct des ques- bilité non arrêtée et pratiquement inexistan te.
tions qu'elles auront soulevées, parmi les auditeurs seront publiées inté- D'où la nécessité d'en parler aujourd'hui.
gralement clans le numéro de février de La Joie de Vivre, de façon à en
faire bénéficier les abonnés et lecteurs de province et de l'étranger.
RAPPORT MORAL
* La parole est alors donnée à M. Bisch, Vice-Président.
**
Condensé du rapport moral cle M. Bisch
NOS AMIS BELGES NOUS PRIENT D'ANNONCER
« Sur l'instigation et les démarches de certains membres de l'actuel
1• La fondation, le 20 novembre 1959, d'une Association sans but comité, M. Georges Ohsawa a pu revenir en Europe, s'installer à Sceaux,
lucratif: dans un appartement calme et confortable.
Dès ce retour, grâce aux restaurants macrobiotiques, mettant leur
« INSTITUT DIETETIQUE MACROBIOTIQUE » salle et leurs installations à notre disposition, les conférences avaient
Président : M. Doffagne. lieu régulièrement, et les assistants devenaient de plus en plus nom-
breux, tandis que quelques conférences publiques à la salle des Quakers
Secré_taire : Mme de Nayer.
permettaient à Senséi de gagner de nouveaux et nombreux adeptes au
Trésorier : M. Paul Grieten. Centre.
Membres : Mlle de Caters, Mlle Cuylits. Sous la direction de Mme Lima, et grâce au concours précieux et
Rédaction : Mme Scharrer. bénévole de Mmes Quirin, Salomon, Bisch, 4 cours de cuisine eurent
2• L'ouverture d'une clinique, maison de repos dirigée par le lieu chaque semaine jusqu'aux vacances, tandis que deux fois par mois
dévoué Dz: Méganck, homme intègre et acquis à la macrobiotique. Mme Lima organisait à Sceaux, dans son appartement, des réunions
3• L'ouverture du Restaurant macrobiotique le samedi 5 décembre, comportant également un cours de cuisine.
22, rue des Pierres à Bruxelles. L'importance des restaurants macrobiotiques pour le mouvement
est à signaler. Ils constituent des centres de rassemblement, de liaison
* pour les adhérents. M. et Mme Euksuzian, M. Charpentier, Mme Anita
** Incerti, Mme Portois, ont droit à toute notre reconnaissance.
COLLECTION «LA JOIE DE VIVRE» 1959 Notre revue « La Joie de Vivre », trait d'union entre Senséi e t tous
nos amis, instrument d'information, de rayonnement et de propagande,
20 N.F. par versement au siège : Centre Ignoramus, 4, rue Meslay. a vu le jour. Des témoignages de satisfaction sur la qualité de cette
Paris (3') C.C.P. 15 998-91. revue ne cessent de nous parvenir de France et de tous les pays où
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J
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nouvelles étudiantes de la Maison Ignoramus. Ensuite une autre réu11i o n
seur ·Fu zisa wa es t m on ami depuis trente ans. Il parle 13 langues, et il
amicale qui se prolongea jusqu'à minuit.
est sp 6da lis l..: s hintoïste. La joie est grande de cette rencontre inatten-
due. Now.; avons parlé p endant 6 heures. Après cette conversation, il a Le 26 novembre, nous avons été invités par Je Révérend Kring, Pré·
été cowpl è t..:mcnt convaincu, pour la première fois en 30 ans, de la sident de l'Union des Unitariens, à la fête de Thanks-Giving. Il y avait
véri 1é de la macrobiotique et du Principe Unique. Pourquoi n'avais-je s ur la table un dindon de 12 kilos et beaucoup d'autres choses à manger
et à boire. Le Professeur Fuzisawa n'a ni man gé ni bu, mais il a fait une
pu:; ru le con vaincre avant? Parce qu'il est un important professeur trèa
"longue conférence avant, pendant et après le r e pas . Tous les présents, y
occupé, el qL 'il é ta it toujours impossible de discuter longuement avec compris le Révérend Kring ont accepté de co ll a borer à la création de la
lu i. Pendan l la guerre, il était le chef de l'armée culturelle en Chine;:, fondation Ohsawa à New York. Que lle force de persuasion !
tandis que, a ntimilitariste, j'étais toujours en prison. Ce qui doit a rriver
arri ve. Il sc déclare nouveau disciple d'Ohsawa à tous les visiteurs de Le 27 novembre, le Dr S. Rao nous préscn tG le Dr Barnett et sa
femme, tous deux noirs. Ensuite, chez Pa sca l, nous recevons la visite
ce t après-m idi. Il veut consacrer le t emps qui lui reste à vivre à étudier
de Mme Zimmermann et de son mari, qui es t Je frère de M. Zimmer-
et à répandre la macrobiotique aux Etats-Unis et au Japon. Il a 30 jours mann, de Zurich. Mme Zimmerm a nn a com m encé la macrobi otique e n
de plus que moi (qui suis né le 18 octobre 1893). Maintenant il va créer février 1959, après avoir beaucoup souffert pend ant 6 ans : apoplexie,
la Fondation Ohsawa à New York avec la collaboration de tous ses amis paralysie, anémie. Vous vous r a ppe lez san s doute ses lettres, lucs clans
américains e t européens. nos réunions . Elle s'est guér ie e n ci e ux mois. Depuis, elle étudi e le P. U.
d'après mes conseils, par corre s p o n d::~nce . Je l'a i trouvée beaucoup plus
Nous avons beaucoup parlé, puis nous nous sommes tous recueillis jeune et jolie que sur sa photograp hi e e nvoyée il y a 10 moi s .
clans un profond silence, nous rappelant que c'est l'anniversaire où l'on
fête la déesse shintoïste Toyouké, déesse des céréales et de tous les Le soir, réunion et causerie chez l lcrmann.
produits végé taux . Le 29 novembre. tout l'après-midi , ré u nion c hez Aveline. A 20 heures,
c auserie à l'Eglise Universaliste.
Plu s grande la difficulté, plus grande la jo.ie. Après 30 ans, j'ai
réussi à convaincre le Professeur Fuzisawa , pas ù Tokyo, mais à New Le 30 novembre, je rends visite à M. S imon Gould, Président elu
York. Il sc nourrit maintenant le soir chez Corné li a .1:-i'cmlann, ménage Health Guilcl et à M. Jean, édite ur elu " !le re is J-Iealth >>. Nous sommes
macrobiotique, ct dans quelques jours, il quille son h ô tel pour habiter invités à dîner dans un magnif iqLH.: rcs l au r~ull végétarien. Les p lats
é taient tous sucrés ! Le végétari sm e sa ns pr incipe est tout à fait com-
ch ez Pascal, un autre ménage macrobiotique.
mercialisé.
Le 24 novembre nous avons déj euné ch ez Corné li a ct avons encore Je remets mon départ pour Los An geles au 7 décembre a u lieu du
Jongm:rnc nl conversé avec le Professeur F uzisawa . Puis Aveline vient, 3. Voici mon programme avant le dépa rt :
p ar u ne pluie torrentielle, nous prendre en voiLure pour n ou s fai re visi-
1•' décembre : Conférence à la Communily Church.
ter China-Tow n, la ville ch inoise. Le soir, réunion macrobiotique chez
H ermon n. Une l ren taine de participants, y compris un Italien, quelques 2 décembre : Conférence à J' Académie Bouddhiste (pour les
Am é ricain s e l une Américaine de race in di e nne. Fuzisawa parlait en Japonais).
an gla is, e l moi en a nglais e t e n japonais. En quittant la réunion, cette 3 décembre : Causerie au cours du Professeur F.
Indi e nn e·Arn éric::~ in c m 'a serré la main très fortement e t m'a elit : " J'ai 4 décembre : Conférence à la New School.
assis té cc soir à la plus form idable causerie, pour la première fois clans 5 décembre : Visite du Dr Gchm::~n (traducteur de mon livre ).
ma vie. J 'a i 1rouv6 une lumière . >> J'étais très ému, car c'était ma pre- 6 décembre : Dernière réunion chc:z Romain Sato, ancien éditeu r
rnièrc re lll'O IIIrc avec ce tte race. de mon jour na l « Vers le Nouveau Monde ,, cl c
Tokyo.
Le 25 1'10Ve 111 1Jre, toute la matinée, je travaille à mes manuscrits . 7 décembre : Départ pour Los Angeles par avion , où nous ::~ttcnd
Vers midi, Pa sca l vient m c voir avec son plus jeune frère Mikio, qui l'oncle de Lim a, M. Tsuruta, âgé de 90 ans. Je rev ien s
dit : " Scn s6 i, n~ga rcl cz-mo i , je suis tellement changé depuis 3 jours, le 24 décembre à New-York et reprends m es con rt-
que je sui s m oi -m ême étonné. » rences et mes causeries.
Les deux frères de Pascal étaient tout à fait contre leur frère aîné. Mes chers amis, vous m'excuserez si je ne vous écris pas, vo'"'
Ils n'accepta ic: n l p~1s la macrobiotique. Mais depuis le 22 courant, où voyez que je suis très occupé. Mais je pense à vous. Nous vou s souil :d
ils m 'ont rcnconl r6 c t écouté, ils ont commencé s trictement la macro- tons à tous une bonne nouvell e année.
biotique. En trois jours, ils on t tout à fait changé . Mikio est devenu un A bientôt.
beau garçon très h e u re ux . G. O.
L'après-m idi a cu lieu le cours culinaire pour les anciennes et les 30 novembre 1959
li
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NOUS TENIR AU DIFFICILE. .. au point que si nous restions calmes, nous nous d istinguerions à peine ,
par un mimétisme heureux, de ce qui nous entoure. Nous n'avons
aucune raison de nous méfier du monde, car il ne nous est pas con·
traire. S'il y est des frayeurs, ce sont les nôtres : s'il y est des abîmes ,
ce sont nos abîmes; s 'il y est des dan ger s , nou s devons nous elforcer de
" Les ho mmes ont pour toutes les choses des solutions faciles (con- les aimer.
vcnlio nncllcs ), les plus faciles des solutions faciles. Il est pourtant clair Si nous construisons notre vie sur ce pri11.cipe, qu'il nous faut aller
qu e n ous devons nous tenir au difficile. Tout ce qui vit s'y tient. Chaque toujours au plus difficile, alors tout ce qui nous paraît encore aujour-
C: 1r·c sc dé veloppe et se défend selon son mode et tire de lui-mê~ me cette d'hui étranger nous deviendra famili er et fidèle. »
rormc unique qui est son propre, à tout prix et contre tout obstacle. Rainer-Marin RTLK E (Le tt res à u n jeune Poète )
Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile,
c 'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Qu'une chose soit
...
difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir.
Nous devons accepter notre existence aussi complètement qu'il est
J\ « ••• Jl n'est point de progrès sa ns acce ptation de ce qu i est. Et
dont tu pars perpétuellement. Tu dJ crches un se ns à la vie , quand le
sens est d'abord de devenir soi-m êm l! . Si quehtue cltose s'oppose à toi et
possible. Tout, même l'inconcevable, doit y de venir possible. Au fond,
le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au il te déchire, laisse croître, c'est q11c 111 prel!ds racine et que lu mues.
Bienheureux ton déchirement, qui le fai t i'accouclrcr de toi-m ême ; car
aucune vérité ne se démontre e t ne s'11 11 ein t do ns l' évidence.
m erveilleux, à l'inexplicable que nous ren controns. Que les hommes, là,
aie nt é té veules, il en a coûté infiniment à la vic. Ce tte vie que l'on Car sache que toute contradict iou sans su/111 iorz, tout irréparabl e
app elle imaginaire, ce monde prétendu « su rnaturel », la mort, toutes litige t'oblige de grandir pour l'absorllcr.
ces choses nous sont au fond consubstantiell es, mais elles ont été chas- Et toi-même, si tu veux grandi r, li S l' toi cout re les li tiges : ils con-
sées de la vie par une défense quotidienne, au poin t que les sens qui duisent d'abord vers Dieu. C'est la Sl' Jile rout e qui soit au m onde. Et
aura ient pu les saisir se sont a trophiés. Et encore j e ne parle pas de de là vient que la souffrance te gra11 dit, quand tu l'acceptes. »
Dieu. SA LNT-EXUPÉRY (Citadelle).
La p eur de l'inexplicable n'a pas seulem ent appa uvri l'existence
de l'individu, m ais encore les rapports d'homm e à homme, elle les a
soustraits au fl eu ve des possibilités infinies , pour les abriter en quelque « C'est dans la mesure où l'hom111e se connaît lui-même qu'il par-
lieu sûr de la rive. Ce n'est p as seulement à la paresse que les rapports vient à connaître Dieu. L'homme es / eu v érité Dieu, et Dieu est en
d'homm e à h omm e doivent d'ê tre indiciblement monotones, de se repro- vérité l'homme. »
duire snn s no uv t:a ulés : c 'est à l'appréhension par l'homme d'un nou- Maître ECKHART.
vcnu, do nt il ne p eut prévoir l'issue, et qu'il ne se sent pas de taille à
affronter.
Ce!11i-là se11lem ent qui s'attend à tout, qui n'exclue rien, pas même « Œuvre et E tre. »
l' énignw, v ivra les rapports d'homme à homme comme de la vie, et « Les !?ens ne devraient pas toujou rs tant réfléchir à ce qu'ils doivent
en m êm e tem ps ira au bout de sa propre vie. Si nous nous représen- FAIRE, ils devraient plutôt penser à ce qu'ils doivent ETRE. S'ils
tons la vi c d e l'in d ivid u comm e une pièce plus ou moins grande, il étaient seulement bons et conform es à leur nature, leurs œuvres pour-
devient clair qu e presque tous n'apprenn ent à connaître qu'un coin de raient briller d'une vive clarté. Si tu es juste, tes œuvres le sont aussi.
cette pièce, ce lle place devant la fenêtre, ce rayon dans lequel ils se Ne pense pas mettre ton salut sur un « agir " : c'est sur un ETRE qu'il
m euvent, c l où il ~ trouvent une certaine sécurité. faut le placer.
Comb ien plu s h um a ine est cette insécurité, pleine de dangers, qui l' Car les œuvres ne nous sanctifient pas, mais NOUS devons S(LnC·
tifier les œuvres.
pousse les pri son n iers , cl an s les histoires de Poé, à explorer de leurs
doigts leurs cac ho ts te r rifi ants, à tout connaître des frayeurs indicibles
Il Cherche Dieu et tu trouveras Dieu, et tout le bien par-dessus li'
marché. Celui qui s'attache à Dieu , Dieu et toute qualité solide, s ' (J/
qui en vi enn e nt ! Mnis n ous ne sommes pas des prisonniers. Nulle tache à lui. »
trappe, nul pi ège n e nous m enace. Nous n 'avons ri en à redouter. Nous
avons été pl acés cla ns ln vi c comme dans l'élément qui nous convient le Maître EcKHART.
mieux. Une a dapta tion mil lénaire fait que nous ressemblons au monde, (Trad. PETIT.)
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LA GRANDE VOLONTE La Volonté Infinie n'a pas besoin de la violence.
,par Georges ÛHSA w A. Ni même de la non-violence.
L'Identification avec la Volonté Infinie, voilà la réalisation de soi !
Et vous avez trouvé le moyen pratique qu i vous donne l'énergie
Tous les jugements (de la première à la sixième étape) ont la volonté infinie, le calme, ~a confiance, pour réali ser cc grand voyage : la nourri·
qui correspond à chaque niveau. ture correcte en accord avec votre cons tituti on, avec la Constitution de
Tel jugement est toujours relatif, donc incomplet et doit faillir à la l'univers.
fin. De même la volonté qui lui correspond, qui est p lutôt vouloir, désir. Vous n'avez aucune raiso n d'avoir p eur.
Le jugement de la septième étape est le seul véritable, réel, et sa Malgr é les difficultés, les misères, Jes acciclcn ls, con tinuez à nager
volon té aussi. C'est la Volonté, la seule qui mérite ce nom. toujours dans la même direction, c'est-à-di re vers votre pays natal qui
est en réalité le Royaume des Sept Cicllx. De jour en jour, d'année en
La Volont é, c'est le soleil de notre vie. année. Avec courage, avec foi.
La Volonté, c'est la Vie ou l'Infini. L'identification de votre âme e t de Ja Volonté sc dé voilera comme
La Volonté, c'est Dieu. le soleil qui monte à l'horizon .
S eul, celui qui a la liberté infinie, le bonheu r étem el ct la justice Vous rencontrerez beaucoup ck: difflc ulLés , le danger, les misères,
absolue a la Volonté. les obstacles. Ce sont eux qui vow; yanguiscn t, qu i vous poussent de
plus en plus vers la Volonté.
Il EST la Volonté.
Il marche comme la Justice. Il n'y a rien qui puisse l'arrê ter.
Reconnaissons l'identité de n os c nncrni.s! 11 n'y a aucun ennemi i:t
attaquer ou à vaincre.
Il ne connaît ni le courage, ni l'honnêteté, n i le devoir, ni l'impos-
Il n'y a aucun ennemi à aimer.
sible, ni l'amour.
Il n'y a que notre peti te volon! ,' lyt·a ttni qu c, qui cherche toujours
Il n'a aucune force, aucune loi, aucune foi.
de petits plaisirs éphémères , qui m'u s 1rcd1isscn t sans cesse et nous
Il EST tout cela. déçoivent. Nous courons de désirs c11 d é· s i rs !
Il fait tout ce qu'il veut, c'est cela la Loi. C'est là, le véritable ennemi: noire pel ilc volonté et nos désirs et
La loi doit être autonome, indépendante. Si la loi nécessite la force esp oirs successifs, produits par n os j11 gc tnc n ls r e latifs.
physique ou les interdictions imposées de l'extérieur, c'est la loi des Notre vouloir, notre désir, nolrt' es poir d a ns cc monde relatif est
ga ngsters, pour des gangsters. une confession involontaire de notre dC.:·I'cti Lismc .
Ce n'est pas la loi de l'homme libre. Si nous désirons, voulons ou cspC.:Tutts po:;sécl cr quelque chose que
Si vous voulez avoir un aperçu de votre volonté, tmtes des expé- nous n 'avons pas dans ce monde Jin i, c 'c.; s l dire que nous ne connaisson s
riences, des écarts et rétablissez-vous. pas ce que nous possédons, qu e nous ne l'apprécions pas, et cela p our-
tant contient tout. C'est dire qu ~.: nutt s voulo ns nous sauver du << statu
N'ayez pas peur. Vous avez la connaissance macrobiotique. Vous quo », au lieu de comprendre, de t·C.:· volut ionner et de r éformer notre
tomberez malade, vous souffrirez, c'est bien. Vous risquerez votre vie, « statu quo ».
c'est normal et juste. La Volonté crée, anime, cl1a tt gc, re nouvelle, détruit et reproduit
Mais sans risques, sans dangers, sans résistances, vous ne pou rrez quelque chose tout à fait nouvea u pu11r toujo urs.
pas vous connaître vous-même, vous ne pourrez pas voir ce que vaut
votre volonté, celle qui doit vous conduire vers la Grande Volonté.
.
••
Vous êtes le plus lamentable aventurier !
Vous êtes venu dans ce monde si dangereux sans être muni COMI\1lJNJ(2UE
d'aucune arme, tout n u, simplemen t, et vous avez commencé la tra- Le Nouveau Comit é, la nouvelle équipe rédact iomzelle de « La Joie
versée de cet océan si vaste, si mouvementé et si tumultueux, la Vic. de Vivre »vont très rapiclcmcnl vous adresser un communiqué qui vous
Et vous avez nagé, cou rageusement parfois, mais en général aveu- mettra au couran t du programme des activités, des projets du Centre
glément, à travers les vagues, sans connaître la destination, et sans Ignoramus pour 1960.
savoi r comment renouveler sans cesse correctement votre énergie. Le Centre a besoin du concours cl c tous, soyons le plus nombre ux
Ceci depuis déjà 30, 50, ou 60 ans ! Bon gré, mal gré. possible aux réunions, restons d'inséparables amis, répondons au co n
cours, à l'aide qui nous est demandée.
Et vous êtes fatigué, épuisé, et presque noyé. Senséi va bientôt rentrer, il doit trouver un Centre en plein ciT()II ,
Mais vous avez enfin trouvé par hasard (est-ce par hasard, en en plein travail, en pleine réussite.
réalité ?) votre orientation : la liberté infinie, la justice absolue, le Il compte sur nous tous.
bonheur éternel, ce Royaume des Cieux, dont Jésus vous dit « Il est Le Centre remercie tous les a mis en France et à l'étra n ger qui n11
en vous. » cours de cette année, lui ont témoigné confiance et aide.
14 15
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Pourtant, l'homme est créé pour vivre une vie joyeuse et :amusante.
JARDINS KAHN A PARIS Le créateur n'a pas oublié de créer aussi ce qui est nécessaire .·pour sc
nourrir sans se rendre malade. Le bon appétit, en sachant choisir sa
par Georges ÛHSAWA. norn:riture, c'est le bonheur, la santé, la liberté !
Quelle merveille ! Dieu soit Joué ! Tout a été prévu pour que
l'homme se nourrisse bien. Tous les végétaux, lous les an imaux mangent
1\vt.:z-vuus visité les Jardins Kahn à Paris? Non? Allez-y vite et ct grandissent, clans les mauvais jours comme dans les bons.
.rn l1dit t:z. Voyt:z ce tte réussite, tant de beauté réelle. Si vous savez com- Tout est donné et préparé pour nourrir tous ceux qui sont né!;, ceci
prc ndrt: , vous y apprendrez beaucoup. depuis le commencement du commencement.
Au commencement, l'homme est ignorant, mais à la longue il peut Mais pourquoi l'homme doit-il travailler s i mi sérablement pour se
tkvenir sage. nourrir?
Au commencement il ne connaît rien. II ne connaît même pas d'où Toute sa vie, il la passe à trava ill e r pour sc nourrir, sc logt:r, sc
il vien l, comment il vient et ce qu'il est, ni où il va. vêtir. Tout son temps, toutes ses forces pour cd a seulem ent ! Alors que
Pourtant « connais-toi toi-même » est une phrase très connue. Mais tellement plus précieux est à fai1-c aussi ... N'es t-ce pas bizarre, triste,
s i mal interprétée et si négligée. Voilà l'origine de tout malheur. contradictoire ?
On ne se connaît pas, on ne connaît rien, mais on croit tout savoir, Mais c'est un fait. Plus on dev ien t t: ivilisé, sc it:nlifique, pl us on a
tout connaître, et on vit dans l'erreur, passant de la joie éphémère au une vie compliquée et moins de joie .
malheur, elu plaisir à la peine, de l'amour à la haine ou à l'oubli, tou- Quand on est devenu suffisamme nt « savan t » pour savoir domes-
jours balloté de-ci de-là, sans rien comprendre . E t en r ecommençant tiquer la vapeur, on a rencontré de g r;111d t:s di llicultés: la révolution
toujours. industrielle.
Mais sur la fin de sa vie, l'homme commence à cornprt:ndrc (par- L'invention nouvelle, qui soulagt: dan :-- IL! trava il, a ugmente les diffi-
fois) qu'il est extraordinairement ignorant. S'il s't:n ape rçoit, il devient cultés et le désordre social. Est-ce Cüllil';ld it: tuirc '!
sage, ou moins fou ...
Bientôt la deuxième révolution i mlu s tt ·it: ll e : l'ère de l'automation.
On peut donc dire que l'homme demeure ignora11t auss i lo ngtemps Les plus grandes usines fonctionneront automat iquemen t avec un per-
qu'il ne s'est pas rendu compte de sa profonde igno ra nœ. sonnel extrêmement réduit.
Plus on étudie, plus on observe, plus on médite, plus on apprend Que feront les ouvriers, les emplo y~s sans travail? Encore plus
sur sa propre ignorance. d'erreurs, de bê tises peut-être ?
L'homme es t arrogant nu eomrnc nccmc nt. Il st: croi t t rès sage après Dieu a créé le végétal, l'anima l, l'hommt:, dans un milieu fait pour
avoir étudié dix a ns ou vingt ans à l'éco le c t i'l l'Un ivers it é. Mais il ne lui, merveilleux.
connaît pas ce qui es t important. Il« sait , 111 a is il nt: connaît pas, il ne
comprend pas . II a cnregis u-é des information s, il sai l étique ter les Le savoir insuffisant, les connai ssances mal comprises, chassent
choses, mais il n e les comprend pas . l'homme de ce milieu, de son pays rwt ;il , la mère Terre. L'homme devra-
t-il même émigrer sur un nouveau conti nent, ou sur la lune, pour être
Parce q u'on ne lui a pa s donné les moye ns de comp rt:nd re . Ses édu- employé ou salarié ?
cateurs ne comprenant pas non plus.
L'homme moderne ou civilisé a conftance dans la connaissance
Il ne sait pas encore , c l souvent il ne saura j amais ce qu'es t la intellectuelle dite « science ». li croi l que la physiologie, la médecine
liberté infinie, la jus tice absolue , le bonheur é lt: rnd, la santé, l'évolution ont la parfaite connaissance de la v i<:, de la santé, de la technique médi-
biologique ct la physiologie, la ma la die et le mal, l'adaptahili.té, la vie, cale la plus précieuse pour notre cxis t t:ncc .
la mort, la mémoire infinie ...
C'est très, très vrai, en apparen ce. Mais en réalité, c'est tout autre
L'arrogance, c'est l'ignorance de soi. On a toute confiance dans la chose. Elles s 'éloignent de plus en plus de la connaissance la plus
puissance de ce monde fini et relatif, clans des c hoses éphémères, clans importante : l'origine de la vie, e t dt: son but. Cette notion leur manque
de fausses val eurs. On se croit for t, puissant, riche avec tout cela.
toujours.
Mais on ne connaît pas combien on es t ignorant et faible et super-
La connaissance scientifique mod erne sc limite à ce monde phy-
ficiel. sique qui change tout le temps, dont le corps humain n'est qu'un pro-
C'est bizarre qu'il soit si difficil e pour l'homme de voir et d'ad- duit infinitésimal de l'équilibre dynamique de l'univers infini, qui
mettre sa propre ignorance. renouvelle des millions de facteurs à chaque instant, sans cesse.
Pour vivre, il doit manger. Mais il ne sait pas ce qu'il doit manger, Mais elle ignore complètement l'origine ou le créateur ou l'ani-
comment il doit mnnger pour entretenir ce temple merveilleux que le mateur de la vie, l'Ame, la Constitution de l'Univers avec sa jus ti ce
créateur nous a fourni. C'est pourquoi il devient malade, malheureux et unique.
parfois malfaite ur.
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t ion : miso, sauce japonaise, pâtes complètes au froment ct au sarrazin ,
biscuits et galettes de riz, goma-sio, tahin, thé de 3 ans, thé m u, café
\ A Ohsawa, kokkoh ou lait de céréales, potirons japonais (l e polimarron )
1 etc. etc.
Envois dans toute la France. Catalogue sur demaT)dc.
E N BELGIQUE :
Maison Sésam à Gand (11, r ue Clémentine).
Maison J aponaise à Bruxelles (51, rue des Minimes).
Maison Sésam à Liège (1 bis, rue du Mouton-Blanc).
Maison Sésam à Andenarde (5, rue Entrepont).
EN ALLEMAGNE :
M. Nakamura, 4 Haüserstrasse, Heidelberg.
En raison de la demande de plus en plus grande, prochaine ouver·
ture d 'un magasin << SESAM » en SUISSE, en ITALIE (à Bologne), <:n
ANGLETERRE (à Londres).
Senséi rappelle que << l'usine LIMA », la première usine macrobio-
tique en Europe qui fab rique des produits pour le rajeunissement et la
longévité, a commencé ses activités à Latem Saint-Martin, en Belgiqm·.
Nous di sposons de vastes étendues où nous cultivons déjà du poti-
ron japonais, des petits pois rouges, du sarrazin, e tc. etc., d 'après la
méthode Ohsawa, a vec la collaboration technique de plusieurs spécia-
listes agricu lteurs japonais. >>
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Il est rappe lé que la sauce japonaise traditionnelle (soyu), n'étant
pas stabilisée comm e celle du commerce par des produits chimiques, sc
moisit parfois à la longue.
Pour éviter cc l inconvénient, u tiliser toujours des flacons coloré.(
sombres et les garder à l'abri de la lumière, dans un endroit sec si pos-
sible.
A défaut de verres colorés, entourer le flacon avec du papier épais,
sombre. N'utiliser pour le transvasement et la conservation, que des
récipients et des bouchons parfaitement propres et secs.
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RESTAUR ANTS MACROBIOTIQUES PARISIENS
LONGUE VIE, 6, rue Lamartine Paris 9' (métro Cadet) Tél.: TRU . 71-98
Ferm é le samedi
LE HOUNZA 4, rue Meslay Paris 3' (métro République) Tél.: TUR. 89-71
LE HOUNZA 2, rue de l'Abbaye Paris 6' (métro Odéon) Tél.: DAN. 03-24
Fermés le dimanche