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JUIN-JUILLET 1960
DE LA SANTÉ A LA PAIX
ABONNEMENT ANNUEL 20 N.F. au C. C. P. Paris 15.998-91
CENTRES IGNORAMUS LETTRE IGNORAMUS
4e ANNÉE
SOMMAIRE
3 Editorial : Détachement, J.-L. RocHF.
4 I~e Sens de la Souffrance, MAHTINELLT
5 Confé rences du Camp, OSHAWA
9 Le Jeûne
lJ Lettres de no Ami s
13 Les Tempéraments
18 Menus Macrobiotiques
20 Sel ct Cancer
21 Macrobiotique et Zen
LA BOULANGERIE POILANE
3
LA JOIE DE VIVRE No l R - Juin -Juillet 1 960
Rditorial
DETACHEMENT
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conseils qui vous sont donnés de droite e t de gauche et qui, entre
parenthèses, seront souvent contradictoires, hé bien vous oubliez de
vous servir de votre propre jugement et convenez alors que l'épithète
de phonographe ou de perroquet et même d'esclave vous convient par-
faitement.
Qu 'est-cc qui est pt:rmis, qu'est-ce qui est défendu? Tout ... Sauf de
dépendre elu jugement d'autrui.
J.-L. ROCHE.
LE SENS DE LA SOUFFRANCE
Par exemple : la science a établi des murs t rès épais que personne
ne peut franchir, c, g, s, centimètre, gramme e t seconde, unités de
mesure. Vous ne vous efforcez pas d'aller plus loin, d'aller au-delà de ce
cadre. Vous êtes enfermés ici, vous êtes tranquilles ici. Même une
fourmi creuse un passage dans un mur. Pourquoi restez-vous toujours
clans le même état, immobiles, paralysés. Je ne me suis jamais senti
aussi triste que ce matin. Tous tournent clans leur enclos comme l'ours
au Zoo. Vous n'avez pas le sens de la liberté. Comment peut-on briser,
faire exploser ces murs qui nous entourent depuis des milliers d'an-
nées?
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Je vous demande de critiquer tout parmi nous, entre nous, comme
frères et sœurs, jusqu'au fond. Mais cette critique doit être créatrice,
ce n'est pas une discussion, vous devez en tirer quelque chose.
Notre critique est tout d'abord réceptrice, acceptez tout, digérer
tout, assimilez tout, et après, s'il y a quelque chose d'inutile, éliminez
aussitôt. Mais vous éliminez d'abord et choisissez quelque chose qui
vous semble nécessaire. Notre philosophie, c'est accepter tout, et après,
nous comprendrons, tout est important, tout est précieux, il n'y a rien
d'insignifiant.
.
**
Celui qui connaît la gratitude, guérit miraculeusement, c'est bizarre.
Voyez l'exemple du président Takeuchi.
Ghandi disait : si vous n'avez pas la foi en Dieu, vous ne pouvez pas
guérir.
Si vous avez la foi, vous n'avez pas besoin de chercher des médica-
ments. Si vous cherchez quelque chose en dehors de l'infini, vous ne
connaissez pas l'infnni. Vous êtes perdu jusqu'à ce que vous trouviez
l'infini. La joie ne vous arrive pas, la joie, c'est la connaissance de l'in-
fini.
Des trillions de cellules composent notre corps. Le sang circule
entre les cellules. Ce qui contrôle l'intérieur de chaque cellule, le potas-
sium, c'est la reine, la maîtresse de la maison. Si c'est Monsieur qui
domine à l'intérieur, ce n'est pas normal. A l'extérieur, c'est le sodium
qui domine. Cela, c'est l'état de repos.
Quand on commence une action, un mouvement, alors le potassium
sort de l'intérieur de la cellule et le sodium y pénètre. Aussitôt que
nous arrêtons notre activité, le potassium rentre de nouveau et le
sodium sort. C'est le cas normal. La sortie du potassium est le commen-
cement de notre action. Pendant l'action, le muscle gonfle. Ce gonfle-
ment est dû à l'eau. Sans eau on n'a pas de force. La force, l'activité
Yang vient de l'eau Yin. Yin produit Yang. Cette loi est prouvée même
physiologiquement.
Un auditeur. - Pourquoi ne faut-il alors pas boire?
Ohsawa. - Le corps doit contenir 75 % d'eau, mais vos corps en
contiennent 10 % de plus. Pour perdre ces 10 %, il ne faut pas boire.
Ce jeu entre Potassium et Sodium est contrôlé par le système sym-
pathique. Notre action est possible grâce à l'énergie. Cette énergie
vient des hydrates de carbone, Potassium ct Sodium en sonl seulement
les catalyseurs.
(Senséi nou s [ail lire un article, dans lequ e l on décrit l'expérience
suivante : on a donné à quelques sportifs ct à des rats elu potassium
avant de leur imposer un grand travail physique. Le résultat : ils ne
ressentaient aucune fatigue et aucun malaise. Maintenan t on croit avoir
trouvé un médicament m iraculeux contre la f:ltigue. Senséi nous a
montré le danger de ce faux raisonnement.)
Les sportifs et les rats sont très Yang, ils supportent bien le potas-
sium, qui est très Yin, pendant un certain temps. Si l'on faisait la
même expérience avec les personnes Yin, elles mourraient bientôt. En
Asie, il y a beaucoup de médicaments rajeunissants de cette sorte,
mais les personnes qui en mangent meurent subitement après quelques
.
années.
**
Nous avons appris hier que l'homme vient de sa mère, le végétal. Et
le végétal vient de la terre. Après, c'est le préatomique, ensuite les
énergies, et puis Yin et Yang, et l'infini. C'est une continuité, ce ne sont
pas six cieux séparés, cela continue en spirale. Dans l'entrée de la
spirale, l'infini souffle.
Le souffle passe par toute la spirale avec une vitesse infinie. La
vitesse la plus grande que nous connaissions est celle de la lumière,
mais la vitesse de ce souffle est infinie, le temps et l'espace n'existent
plus. Voilà la bouche de notre existence. Notre corps existe au centre
de la spirale, et ces six cieux sont infiniment petits. Pour nous, cela
paraît grand, m ais dans l'univers c'est infiniment petit. Cela dispa-
raîtr a peut-être bientôt, on ne le sait pas, cela dépend de la volonté de
Dieu. Nous avons notre corps, notre existence. Mais qu'est-ce que c'est :
penser ? D'où vient la pensée dans cette spirale logarithmique ? Penser
aboutit au jugement. Dans le jugement, il y a sept étapes. La première
étape est mécanique, la deuxième sensorielle; ensuite le jugement sen-
timental, intellectuel, social, idéologique, et le jugement suprême. Votre
pensée appartient très souvent aux basses étapes. La pensée qu'on
étudie ici, c'est la pensée de la septième étape du Jugement ou Juge-
ment suprême.
Qu'est-ce que vous êtes ? Qui est votre moi, le maître chez vous ?
C'est votre pensée. A chaque instant vous perdez des cellules, les che-
veux, Jcs dents, la vie. Tout change dans notre corps. Cela s'use à chaque
instant. Les scientifiques, et surtout les biologucs, ont de très grandes
cli[fi cultés pour définir la mort. Ils ne peuvent pas définir la mort, à
plus forte raison la vie, alors, cela n'appartient pas au domaine scienti-
fiqu e. Pour moi, il paraît très simple de définir la mort, mais pour les
biologues, c 'est impossible. Après la mort, les cellules sont encore vivan-
tes (l'exemple d'un général qui est mort dans une bataille à Austerlitz,
21 ans apres on découvre son corps ct l'on voit que sa barbe a poussé
très longue pendnnt ce temps). Le général est mort, mais ses cellules
continuent à vivre. Vous mourrez, mais votre enfant continuera de
vivre. Il est une cellule qui s'est détachée de vous. Alors, oü est la mort?
Voi là la limite de la Science.
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, Moi ou_ ego, c'est la pensée, ou le penseur, c'est le juge du septième
etage. Qu~ est-ce alors, ce corps ? C'est maya (illusion), qui évolue
selon _la lm de Samsara. Vous pouvez considérer votre corps comme une
ch_emise ou des _chau ssures. Le jour où vous ne l'aimez plus, vous le
r~J e~t~rez. Vous_ Jetez_ v?tre _corps, vous le quittez, puisque vous ètes en
realite la pen see qm l habite. La mort ou la vie de votre corps ne
compte p as. C~ qui e~t essentiel, le plus important, c'est le penseur, le
J~?ement supreme. ~I vous n'êtes ~as encore arrivés jusque là , vous
n etes pas encore nes, vous êtes des fantômes, e t vous aimez d 'autres
fantômes, et vous discutez avec d'autres fan tômes qui n 'exis tent pas .
_Celui qu! ~ornma?de, _notre maître, notre Ego, es t la Pensée qui juge,
qm nous d1nge, qm cree tout. Autrefois on l'appelait Dieu. Dieu et
l'homme étaient séparés.
_Dn phi_losophe occidental a dit : Entre Dieu et moi, il y a un sens
unique, Dreu peut descendre vers nous, m ais nous ne pouvons pas mon-
ter. Quel dualisme ! Maintenant vous avez grandi de deux mille ans
vous devez réfléchir et saisir la véritable signification de J'image d~
Père.
LE JEUNE
<< L'homme moderne a soif de jeûn e. >>Cette phrase qui est du Père
Regamey nous a p aru résumer de façon laconique, mais précise une
des grandes erreurs de notre société m oderne plongée dans le bain
d'une Economie dont le mot d 'ordre est Je maximum de Production
p our le maximum de Consomma ti on.
La m ajorité de nos concitoyens a pri s l'habi tude de consommer
jusqu'à la limite de leurs forces. Or, l'organisme hum ain s'il a besoin
d 'une r éfection permanente de ses cell u les et de ses éne;gies , n 'en est
pas moins constitué pour faire fa ce aux périodes de disette et aux
p ériodes de sous-alimentation par le jeu des réserves que le corps
accumule en divers endroits.
La vic clans r,os sociétés occidcn talcs, donnant peu l'occasion de
fai re face aux périodes de disette forcée il s 'en suit un encombrement
p ermanent des organes dont la conséquence naturelle est la pléthore
ou état congestif d'_o ù : sentiment de lassitude, de fatigue permanente,
d 'abattement psych1que, de manque d'énergie et de joie de vivre. Nous
sommes tous des Encombrés : richesse du sang excessive, lymphes
abondantes, amas graisseux autour des organes vi taux, m ême chez les
personnes d'{!pparence maigre. Tout ceci constitue pour la Maladie un
terrain particulièrem ent favorab le à ses diverses expressions .
Dans leur sagesse, e t bien que nos ancêtres aient eu beaucoup plus
souvent que nous l'occasion de souffrir de la faim, les diverses religions
et philosophies qui se partagent la surface du globe ont toutes p rescrit
des périodes de jeûne e t d 'abstinence judicie usement r éparties aux
changements de saison afin d'effectuer dans notre corps un nettoyage
salutaire et de nous ob liger à un ac te de volonté propre à renforcer
nos énergies mora les et psychiques. C'est ainsi que le j eûne fa it p a rtie
intrinsèque de toutes les religions orientales (Brahmanisme, Boud-
dhisme, Taoïsme, etc ... ); que le Judaïsme et le Christianisme lui ont
fait une place de choix sa ns oubli er l'Islam ct son célèbre Ramadam.
Ainsi donc la tradi tion le veut, la sagesse le demande et la raison
l'exige : il faut jeûner.
Comm en t jeûner?
Beaucoup d 'entre nous souhaiteraient qu'on les guide, qu'on les
force, qu'on c ulr mâche la besogne, qu'on leur indique les jours, les
h eures précises ct qu'ils n'aient évidemment qu'à se laisser guider
moutonnièrement sans avoir le moindre effort à faire. Tel n'est pas
notre intention. La macrobiotique nous enseigne que nous devons
prendre la responsabilité de nos propres gestes, du choix de notre
nourriture c t connaître les conséquences de ceux-ci et les aboutissants
de celle-là. A vous donc, mes chers amis, de choisir la hauteur, la lon-
gueur, la qualité et la profondeur de votre jeûne.
Pour les uns il sera un simple retour, p endant une ou deux
semaines, à une macrobiotique stricte (75 à 90 % de céréales, 10 à 25 %
de légumes); pour d'autres, il sera l'abstention complète et totale de
boissons pendant 12 à 24 heures et ceci à plusieurs r eprises; pour
d 'autres encore il sera la privation de nourritrue en buvant seulemen t
un peu d'eau ou de tisane chaude p endan t 24 à 48 heures. Cette courte
diè te pourra être répétée plusieurs fois sur une période de 25-30 ou
40 jours; pour d'autres l'abstention d'un seul repas et son remplace-
ment par une lecture passionnante et de préfére nce susceptible de ren-
forcer la volonté et d'élever l'esprit. Par exemp le, il sera it tout à fai t
judicieux de s'adonner à la .lecture d'ouvŒges passionnants comme " le
retour à la santé par le jeûne , elu Dr E. BDRT IIOI.LET, ou la petite bro-
chure de Mme H. Ch. GEOFFROY intitul ée « le J e(mc, moyen de purifica-
tion totale ,, ou encore les co nférences du Père REGAMEY dans le cycle
du Carême ct bien d'aut J-cs en core suscep tibles de nous encourager à
cette pratique sa lutaire.
Pour nos amis plu s évu lu s c t p lus entraînés, des périodes plus
prolongées de jeünc pouv ~tnt al ler jusqu'à 8 ct 15 jours, lorsque l'occu-
pation h abi tue lle n'exige pas trop d e dépense m usculaire, sera un des
sommets de la vic macrobiotiqul! de l'année. Enfin, pour les plus faibles
d'entre nous, ceux qui ne parv iennent pas à se passer de nourriture, il
serait souhaitable qu'un effort soit fait pour si m inime soit-il comme,
par exemple, la simple priva tion pendant quelques jours de l'habitude
de fumer ou d'un dessert sucré qui exigerait et commencerait ainsi
une heureuse culture de la volonté.
Cette liste de moyens n'est pas limitative. Chacun peut en inventer
de nouveaux et adapter sa façon d'agir à son propre cas, à son tempé-
rament, à son état de santé actuel, mais il serait souhaitable que cette
période du début de printemps ne s'achève pas sans que nous n'ayons
tenté au moins quelques efforts dans le sens du jeûne.
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Que pouvons-nous attendre de pareilles pratiques et quel sera le
salaire de nos efforts ?
Tout d'abord, un certain repos accordé à cet appareil digestif si
souvent violenté dans le passé alors que nous ne pratiquions pas la
mcarobiotique; si souvent poussé à l'extrême fatigue par les abus de
toutes sortes, faits sans aucune considération, sans souci d'équilibre et
sans modération. Un repos donc pour notre estomac, nos glandes, nos 1
reins, notre foie, nos intestins qui travaillent depuis notre naissance
sans que nous ne laissions jamais à ce fidèle serviteur le temps néces-
saire pour récupérer et se détendre (comment s'étonner alors qu'il se
fatigue si vite, vieillisse et meure prématurément?)
Ensuite, et par conséquent, une meilleure ouverture de l'esprit, un
psychisme plus léger, une façon moins matérielle d'envisager l'exis-
tence, à dire vrai un certain détachement (qu'il ne faut pas confondre
avec un désintéressement) des choses de la terre.
Etre dans le monde, sans être du monde. Voilà ce à quoi nous pré-
dispose une pratique de jeûne intelligemment condui te e t énergique-
ment menée à bien.
Nous souhaiterions que nos amis q ui ont pratiqué une expérience
de cette nature veuillent bien nous la commun iquer afin que nous puis-
sions en faire publication, étant bien entendu que, dans ce domaine,
nous ne saurions accepter que l'anonyma t k plus complet.
De par même la parole qui dit : « Lorsque tu jeûnes, parfume ta
tête, montre-toi joyeux ct que personne ne s'aperçoive de ton jeûne. »
J. L. ROCilE.
•
ON NOUS ECRIT DE PARIS :
.. . « Voici encore trois cas graves guéris comme les au tœs , par
l ' alimcn ta tion macrobiotique :
2' cas :
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a) échec des traitements médicaux,
b) importance elu goître,
c) approche de la ménopause.
Cette malade a été guérie en 2 mois. Le docteur n'en revenait pas.
'
A signaler : utilisation d'algues marines en poudre mélangées aux
aliments .
1 3' cas :
P.-S. Les personnes ci-dessus qui ont trouvé la guérison par l'adop-
tion de notre alimentation ont été très heureuses, évidemment, de
retrouver la santé. Mais sauf une (la jeune femme cardiaque signalée
dans la « Joie de Vivre » de mai 1960) elles ne mordent pas à la macro-
biotique et je peux même dire que c'est sans aucun plaisir et presque
avec répugnance qu'elles suivaient la partie alimentaire de leur traite-
ment (céréales, goma-sio, sauce de soja, et tisane sans sucre). Elles ont
suivi mon traitement uniquement parce que toutes les médecines
qu'elles avaient essayées n'avaient pu les guérir, que je leur promettais
la guérison en peu de temps et que je leur inspirais confiance.
Aucune, sauf la jeune femme cardiaque, n'a compris et n'a fait
d'efforts pour comprendre la macrobiotique et la philosophie de la
médecine d'Extrême-Orient. Toutes, une fois guéries, ont repris en
grande partie, sinon complètement, l'alimentation antérieure. C'est peut-
être un petit peu de ma faute, mais c'est très certainement en grande
partie de la leur, si le ur jugement reste voilé; la p lupart cles gens ne
font rien d'ailleurs pour le dévoiler même lon;qu'on leur donne tous les
éléments pour le faire.
.. P.
13
CONFERENCE DU VEN DREDI 11 MARS 1960
par M. Jean-Louis RocHE du Centre Ignoramus.
a) l'enfance c l la j eunesse;
b) l'âge mûr;
c) la vieill esse.
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tion s'exerçant alors dans le temps, il convient donc de savoir que, à
nature donnée correspond selon l'âge une tendance plus ou moins
grande dans l'ordre du Yin et du Yang. J e m'explique : un lympha-
tique d'âge mûr se trouvant quelquefois plus sanguin qu'un sanguin
d'âge enfantin, et un bileux qui a atteint la vieillesse se trouvant quel-
quefois beaucoup plus nerveux qu'un nerveux à l'état adulte, tout ccci
dépend évidemment du plus ou moins degrés d'évolution.
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trapézoïdal, la base en bas (larges mâchoires); le bileux a le visage
trapézoïdal, mais base en haut; quant au nerveux, il a le visage trian-
gulaire plus ou moins équilatéral.
Ainsi le simple examen du visage permet de déceler t rès vite le
type de tempérament, au ronel, de celui que l'on observe.
Cette notion donne déjà un r enseignement précieux, mais insuffi-
san t et qu'il convi e nt de préciser.
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et des bileux concentrés, des nerveux dispersés ct des nerveux concen-
trés. La connaissance précise de ces notions vous per mettrait déjà une
appréciation juste de la plupart de vos interlocuteurs et vous donne-
rait, dès le premier coup d'œil, une idée assez nette de leur caractère,
de leur comportemen, de leurs tendances maladives et de la façon
dont il convient de leur parler afin d 'obtenir d'eux ce que l'on désire,
ceci pour le côté pratique de la connaissance des tempéraments.
ATTENTION!
A partir du 15 Mai 1960,
SOUFFLE AU POTIRON
BOULGOUR AU CHOU-FLEUR
. Le chou-fl eur émincé sera rissolé dans un peu d'huile ; y ajouter du
boulgom·, se l, c l l'cau nécessaire. Faire mijoter une demi-heure .
Crème de l"Îz
Pissaladière
Tortillons et b eignets
CREME DE RIZ
PISSALADl ERE
F":ire une p âte as. ez soupl e avec moitié farine de blé, et moitié
sarrazm, du sel, de l'hui le, une cuillerée de tahin et de l'eau. Etaler
finement au rouleau. Couper des bandes de 1 cm. Les tourner comme
des tire-bouchons, le sposer sur une plaque - les dorer au jaune d'œuf
et les faire cuire au four moyen.
Pour les beignets, découper la même pâte à l'emporte-pièce rond,
et mettre à la friture chaude mais non fumante.
Hl
Crème de sarrazin
Riz brésilien
Puri
CREME DE SARRAZIN
RIZ BRESILIEN
PURI
Faire une pâte ferme avec m oi tié de blé et sarrazin, sel, huile, eau.
graines de sésam e. E ta ler fin em ent au rouleau. Découper des galettes
et m e ttre à la grande friture. On peut y ajouter de la cannelle.
*
* *
Magasin Sesam
41 , rue des Artistes, Paris (14' )
.
**
20
A PROPOS D'UN ARTICLE ...
SEL ET CANCER
Dans cet arti cle .il es t [ait éta t d'une recrudescence considérable
des cancers de l'es to mac c hez les Japonais moyens.
Enfin le poisson et m ême les f ru its salés, ainsi que les sauces et les
boissons traditionnelles ne font qu'augmenter encore le taux de sodium
quotidie nn ement a bsorbé.
21
sucre, sa_uces .épicées, .et surtout boissons alcoolisées, crèmes glacées,
etc ... ca~es qm furent mconnus au Japon jusqu'à ces cinquante derniè-
res annees.
<< ••• Nous sommes à l'ère de la science appliquée, avec tout ce que
cela peut comporter de réglementations.
Au lieu de vivre sous le règne des rois, des prélats, nous vivons sous
le règne des savants ... ,
Avec, pour ceux qui tombent, sans défense, dans leurs mains, électro-
chocs et Cortisone à discrétion ...
Monsieur MiUer (Henri) serait fondé à parler de dictature
des Savants, plutôt que de << règne , ?
Pourquoi pas de '' Tyrannie » ? ...
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LISTE DES OUVRAGES ET DES PUBLICATIONS
EN LECTURE AU CENTRE IGNORAMUS...
de Georges OHSAWA :
- La Philosophie de la Médecine d'Extrême-Orient.
- Le Livre du Judo.
- Le Principe Unique.
-L'Aide-Mémoire.
- Jack et Mittié en Occident.
Divers :
de Ralph BIRCHER :
- Les Hounza.
de Jean COURTINE :
- L'Assassin est à votre table.
d'Amaury de RIENCOURT:
-L'Ame de la Chine.
de Lanza DEL V ASTO :
- Les Quatre Fléaux.
de Louis CATTIAUX:
- Le Message Retrouvé.
du Docteur André MIGOT :
- Le Bouddha.
du Docteur E. PLISNIER :
- Je mange de la santé.
de B. SAVARIN :
- La Physiologie du Goü t.
- Kri shnamurti.
de Frank BUCHMAN :
- Refaire le Monde.
par le LAMA ANAGARIK' GOVINDA :
- Les Fondements de la Mystique Tibétaine.
- Bouddhisme et Christianisme.
d'Aldos HUXLEY :
- Retour au Meilleur des Mondes.
elu Docteur E. AGASSE-LAFONT :
- Les Laboratoires Modernes elu Praticien .
par René QurNTON (2' Edition) :
- L'Eau de Mer, Milieu Organique.
Et parmi les publications contenant de nombreux articles Macrobio-
tiques :
- Lecture pour tous (février-mars).
- La Onzième Heure.
- Un e étude Macrobiotique de notre ami Offenstadt.
- Les Publications des Amis de l'Arches.
- L'hebdomadaire " Santé»,
Etc ... , etc ...
Tous ces ouvrages peuvent être consultés sur place tous les jours de
14 heures à 18 heures, sauf le samedi, le meilleur accueil vous sera
réservé.
CENTRE IGNORAMUS, 6, rue Lamartine, Paris (9'). TRU. 71-98.
CENTRES JGNORAMUS • Responsable: Jean .Louis ROCHE - Imp. LIENHART & C 0