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YANG
l'Empe reu r Fû Hi
Le Centre lgnoramus
LA LA l 'USINE
COOPÉRATION LIBRAIRIE
OHSAWA - FRANCE
MACROBIOTIQUE OHSAWA
vous présentent
leurs meilleurs · vœux
YIN -YANG 1
2
- YIN-YANG -
la carte de Membre Part icipant 100 fr., donne droit: au servic e de la rev ue,
des cours, à 10 °/o de rem ise sur tout achat à la libra ir ie, à 5 oj 0 sur les camps
d e vacances , plus info rma tions spéci a les et avant ages divers.
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-- YIN-YANG --
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-- YIN-YANG --
Merci beaucoup .p our vos lettres. Je su is très heureux que vous conti-
nuiez les études de la philosophie d e la •liberté et de la justice ent r e vous.
Nos cours sont uniques dans le monde entier, on y appre nd comment fa bri-
quer la lampe 'merveilleuse d' Al adin, le tapis volant, le cc Sésam e ouv r e-
toi n, ·e·tc ... Ou encore, si vous préfé rez, •l a cl ef du Royaume des Sept Cieux
grâce à cel a vou s ·pouvez guérir toute maladie dite incurable. Mais avez-
vous ·compris la valeur de cette philosophie sans pareille ? Il n'y a aucun
médecin qui puisse guérir ·Je diabète, l'asthme, la cataracte, le rhumatisme,
le caillou des ·r eins, etc ... Pas même un simple acné ou une verrue.~ Sans
parler des cancers des maladies cardiaques des ulcères tropicaux... Mais
vous vous pouvez guérir n'importe quelle maladie avec cette philosophie.
J'ai consacré toute ma vie jusqu'à ce jour de mes 71 ans pour vous appren-
dre cette philosophie, gratuitement, en dépensant des millions chaque
année, mais vous, VOUS NE OEVEZ PAS LA DOiNiNER GRATUITEMENT!
Les civilisés n'apprécient pas •Ce qui est gratuit : l'air, la lumière, l'eau ...
Ce qui est bon marché : céréales complètes, sel de mer ... Je ne donne plus
des conseils gratuitement ! Vin après yang. S'il y a quelqu'un qui désire
avoir directement et personne)lement recours à moi il doit tout d'abord
verser S 250 comme admission à mon école par ·correspond ;:m ~ e ! § 25!1
par mois et S 2.500 à la disparition des .symptômes ip':1!1'll~l'l "':'l" ~ :;;. Tout
cet argent est une contribution à notre mouvement, pas un sous pour
frais personnels ! J'ai changé m3. méthode d'enseignem ent en Occident.
J'ai appris cette nouvelle méthode grâce à l'ingratitude des Occidentaux.
Tout change ! Essayons cette méthode dans notre ·p etite école de la rue
Lamartine qui est beaucoup <plus précieuse que notre chère Sorbonne !
Les Occidentaux manquer.t du sens de gratitude, totalement ! Ils sont
aveugles. Vous qui m'aidez totalement désintéressés dans ce mouvement
vous êtes exceptionnels. Madame L. qui m'a offert un million il y a 7 ans
à la disparition de ses symptômes qui dataient de 23 ans, Madame C.
qui m'a offert trente millions à sa première rencontre, sont exceptionnelles.
Je me suis trompé. Je croyais que tous l·es Occidentaux étaient pareils.
Loin de cela ils sont tous aux antipodes de ces deux Belges et de vous.
Voilà la véritable cause de tous les maux et de toutes les maladies des
civilisés. Nous devons nous efforcer de la guérir. Nous devons inventer une
nouvelle méthode 'Plus efficac·e ! C'est votre tour ! Vous qu i connaissez la
mentalité des .civilisés vous devez m'apprendre.
G . OHSAWA.
- YIN-YANG ~
vous
ÊTES San = t r ois
SAMPAKU
Je ,f ais de mon mieux, je m'efforce d'enseigner la !Philosophie dialec-
tique tet pratique d'Extrême-Orient qui est la èlef de toute transmutation.
Cette dialectique nous montre comment transformer le malheur en bon-
heu_r,. Mais on ne, m'écoute pas, on ne me comprend pas <! Pourquoi cette
incompréhension univ erselle ? Sur 'les grands 'b oulevards de Paris, dans les
longues avenues de New-York il y a ~ beaucoup de sampakus, il y en a trop !
Tous les sampakus auront une fin tragique, sans tex·c eption ! Ils sont trop
nombreux ! En Occident tout le tmonde est sampaku ! 'La civilisation est
sampaku, la scie·nce l'est aussi ! 'Tout le monde a ·peur et la vie est ·l'incer-
titude ! Vous êtes sampakus, tous, plus ou moins ! Tou~s .Jes civilisés vont
suivre le destin de Kennedy ou à tpeu près ! Ne comprenez vous pas encore
le bonheur d'avoir appris lia macrobiotique qui guérit le sampaku ?
Le Président du « Yamiuri Il, l'un des six ,pJus grands journaux du
Japon, m'a souvent critiqué en ces termes : << vous ·parlez toujours de
quelque chose qui ne se .produira 'Qu'au bout de dix ta nnées. C'est trop pour
nous '! Ce qu'il nous faut c'est un événement qui va se produire dans les
24 h. : » Il a raison puisqu'il est ,journaliste. Ma .prédiction de la mort
t ragique du Président Kennedy a été faite trop tôt : trois ans ! Pourtant,
il y a seulement trois mois, 1e 18 août, j'en ai parlé en public au « Frecdom
House 11, notre Centre de IN·ew-Vork. Un grand journal new-yorkais le
« ·New-York Heraldl Tribune ,, le même Jour a présenté une longue înter-
view de moi, qui relatait ·c ette prédiction. Cet article a été reproduît un
peu <p artout, mais c'était ,quand même trop tôt .!
Dix heures avant la tragéd ie j'ai répété ma prédiction à un cio mes
amis M. S. VASUOKAI le <p lus grand leader du mouvement traditionn el du
Japon. ,c'était le soir à 18 heures dans mon bureau.
Dix iheures plus tard on annonçait la tragédie. Jef de Gand, un étu-
diant belge du Principe Unique qui est actuellement au C. 1. de Tokyo me
téléphona 1pour lme dir·e qu'il avait été réveil'lé ·à 4 heures du rnalm par
un ·r êve d'assassinat. Et maintenant il venait d'apprendre 11ar la radio
la mort de Kennedy. Cette tragédie était évidente pour nous d ntJII s des
années. Mais ,p ourquoi .c ette incompréhension générale ? En Exlnlrno-Orlcnt
tout le monde connaît depuis des milliers d'années la signlhcml 1111 de
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- YIN-YANG -
J. Kennedy
Lincoln, !!iller, Staline, Diem
f{as se m avaient le même regard
que f{enn e dy, le re,qa rd de s
destins tragiques . ..
J acqueline K .
Comme à l'horizo n , le poinl
blanc sur la mer annonce la
tempête, le blanc sous les urux·
annonce un avenir pé nible . ..
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-- YIN-YANG --
LA DIÉTÉTIQUE
MACR.OBIOTIQUE
DU ({l)llll§A\ W A
pal' le D1' PAROD I
<< ••• C'est du professeur ÜHSAWA que je tiens les notions que je crois les
plus vraies sur la maladie, la santé, l' alimenlai'ion et lui en resterai toujours
très reconnaissant.
] e n'ai jamais écouté une de ses causewies sans en retirer quelque principe
ou enseignement qui me paraissait remarquable.
Des observations faites sur moi et sur des malades m 'ont persuadé du très
grand intérêt de la diététique macrob-iotique et des principes qui en constiluenb
la base >>.
DocTEUR P. PARODI.
Céréales.
Blé sous forme de : pain COIIlliPJe t (au levainJ), pâtes• complè tes , crêpes ,
beignèts, cous<eous.. sem.ouùe , gal.att,es ...
Riz ~oo~let).
Orge : (couSicous, semoule) .
Flocons d'avoine.
Millet (•Cuill'e comme Le riz ou à la vapeur) .
Sanrasin (K:rèpes, beignets,, crèmes•).
Seig~e .
Maïs : (polenta).
Cuisson du riz compZet
Mettre 1 vol. de ll'iZ et 2 vol. à 2 vol. 1/2 d'eau. Me t lir i\ 1'1'1 1,11 l'roide e t
por'ter .à l'ébUINdtion. Laisser bouiillir penldlant 5 m. à feu n ormn.l . l '1 1l s couwir
hermétiquement et rédui!Te à !';out pe>tit feu pendant 1 h. 1/2 : l'<'"''d ol~ avoir
collliPLètemen~ disparu, saler à moi.tié de la ·c utsson.
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YI\-YAi\G
on peut aussi' fake dorer Je riz dans un peu d!'hui:le et le mettre ensuite
diire~tementl dans l'eau boui]1ante (toUijours 2 vol. 1/2 dl'ea·UI pour 1 vol. de
rilz). Sa1er à moitié de la cuisson.
Tous les plats d e céréales doirvent ê~re très cui'ts et mâdh és: longuement.
Les beignets et f•l1i tu res sont pe::rn:s à concli tion de hien les saler.
légumes.
1o Secs
Prendre a;ssez souvent (tous les deux jours<) un peu de pois·chiches ou de
lentHles ; cuire beau(oUJp . Si· les lenti.Hes donnent des fermentations les pas-
se:-. Prendre des lenc,iHes. perti1tes 0du Puy).
Ne p:endre ni hacicots, ni fèves, ni ,petits pois, ni pois cassés. On peut
cuire ·Jes, lerrt~Hes en même temps que le riz.
2° Autres légumes :
Les plus recom1TltJJ17J{lables sont :
Carottes, naveJ\Is , potiron, oi:gnon, ai l, salsilfis, poireaux , choux blancs,
épinards d'hlver.
Ne jamais p ~endr e de : tomates, aube:'lgin.es, pomme'S' de terre.
A déoon,se~rler : as[per,ges,, haricots, arti1chauts, concombres , piments,
choux roUiges, betteraves.
Tous les !légumes verr)s doivent être cui rts à 1'étotliffé, ruvec un peu d'huile,
sans eaUI (oUI t>rès p eu) et, bi~n wlés. En prendre bous les jours en petite quan,.
tité (1 à 2 cuillères à soupe) poul' ruDcompagner les céréales .
Fruits . Crudités.
A SUIPprimer totalement, a;us.sL pendant 1 mois, sauf , tous les jours un
peu de persil e"
quelques; feuiJ.les de pissenli11J (à défaut mâche où chi,corée) .
1
Sucre.
A SU:P!Primer sous toutes ses formes.
Condiments.
Supprimer : poi:vre, pi1ment, curey.
Permis : cumin, saur an, noix musc~e,, thY'm. laurier, oignon revenu,
basi1dc, -ca:nelle .
Saler nonma1ement a;vec s el marin non r,af!finé si< possi1ble.
Boissons.
A rédtüre le iPlUS possilible.
Boire toujourrs Clhauid! eti non sucré.
Ne ja;mais boire en mangeant.
A supprimecr : jus de frui1ts, limonades, etc .. . , oaié, chocoliaiJs, laii, eaux
miln€mles, vin,, bière.
P,r endre : eau naturelle, menthe, thym, armoi.se, « Ohiba » très léger
sans sUJCre, OUI c hicorée, ou mieux mélaiJJge d''Un ti,ers d'orge -
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- YIN-YANG -
Fruits secs.
Ne pas prellldre Cni noix, ni figue ni amenJde, nt 31brkots, secs).
PAS DE VlNA]GIRE NJ: CITRON daru; les assaisonnerrnents.
Enfin, NEOEJSSITE DE MAC'HER LONGUEMENT CHAQUE BOUOHEE.
Au bélmt ],a r estriiCition de boissons rend la bouche sèche et" la mas t1<oation
assez d.hlfiJCille, mai& il faut persévérer et :wec le temps, la. salive devient
plus aJbondante.
légumes.
Pas de changements.
Œufs.
On peub on ;prendre 1 ou 2 pa~ semaine, ou incor.P r() wvw clt ·.'l céréales
fjcrêpes, serrnouùe au four).
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YIN-YAKG -
laitages.
,EJssm'er de ne pas p•ren.dre de beurre,, pas de lait ou de Jait ca~11é, ni1 de
yog'houl"t, ni de fromage genre p etit Suis.se, Gercvais, etiC.
On peut pre!11dre de temps en tempSI en pet~te qua,nt:ii~é du vrai froma;ge
(gruyère, roquefort, tomme, pwrmesan, ca;m81llllbert, fromage de brebis sec).
Viande - Poisson.
Une ou 2 fo:1s: par semaine en rpeti<te quaJi ~i<té Cp.oisoon surtout, de prérfé-
rellice : sardine, hareng, sole, mou:es). Pour la viande, p ;~éfér er le poLiilet et
le mouton.
Fruits.
Les plus aoceptalbles sont : châtaignes, pommes frui•t , fraises, mûres,
cassis, myrtl:i'Lles . En p:renant rarementll (1/3 pomme •tous les deux jours par
exeriliPle), ,préféra.b:e de les couper, les :fiajre tremper quelques h eures dans
de l'eau sru1ée, puts les fai re cuire à toUi~ p etit f eu diaoo leur propre jus, en
salant un peu.
JaJmais d'oranges, anani8JS, bananes, pa;rnplemousse, fig ue, figues de barb~
rie, maru:Larines, ctt~ons.
Crudités.
Cresson, Dhilcorée, mâlc'he, pissenü~. en petite quantité.
De même, d eux ou trois raid.i·s au début du TEjp·as .
Sucre.
Si l'on est bten rétaJbli, on peut prendre queLquetots un peu de miel.
On peut a,ussi de temps• en temps fair e un plat de semoule au four sucré
av~ des rai•S>i'ns secs e " gJa::-:nL ·l:!Jvec des frutts c uits daoo un peu d'eau salée.
Boissons.
Continuer d'être stric t, mais de temps en temps un peu de vin est pernnis.
En fin de repas, pa;r exemp le : un rpeu de frœna.ge et de vm rouge.
De teiiliJJS en temps du pouù6c avec un bon Bordeaux ou bien une sole ou
moules wvec vin blanc sec.
Toujours prendre peu de vin er; en association avec fromage (sec et salé),
œUif, poisson ou viande.
De toute façon en fin de repas un peu de vin et de fromage sont moins
nocilfs qu'·une orange par exemple, ou qu'un yo:glhourt.
Corps gras.
Pas de changements : •cependa.rJI•. le beurre cUit et salé que les Bretons
ma111geno avec des cTiêpes de sarrasin ou que les marocains mei'Jtent dans le
couscoUJS est 31CCeptalble et vaut mieux dans cette aJi.lmen~ation que Je beurre
cru.
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Une fois bten 11étrub1i, si L'on est bien strilct en semaine , on peut être plus
large de temps à autre (dans Les. limMles inid.iquées).
SI LES TROUBLEJS RIEPARAUSSElNT, IL FAUT RElPRJENDRE L 'ALIMEN-
TAUON DU DEBUT.
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- YIN-YANG -
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-- YI N-YANG --
2 ° - Insuffisance de vitamin e C.
De récent traJVaux ja.ponais• et anglais ont montré l'existence dans le son
des cé!1éales d'une « Provitrumine » G, résis,t.ant< à plus de 1 50~ et à partir
de ù.a.quelQe l'o!1ganisme peut fair•e Ia synthèse de la vit~ne C.
D 'auke part, .p résen ce c!Jans les aliJments d'une peti:te qua.ntité journa-
lière de per si~ e t de p.issenl.it, .n otaJmJm ent !bien .plus .rilc.hes e n VitaJffiine C,
qu e les oranges, tomates, etc ... , e t taccompag.IJJée dl'une égale riches·se en
ViotJaJJnine A.
Les a u tres vitaJJTiines sont très slllf·fis,rumment ,r.e:présentées, notaJJTiment
Jes Vit.:~;mi.n es B et PP qu1 se troUIVent 1dians le son des •céréaLes, et Vita;mine
E danJS .le ger;m e.
Pour la Vi•tami!l!e D : germes des céréaJes 'complètes, et flocons di'avoine.
N.-B . -- Ne pas prenidre des• .g ermes de lbLé en IP1us, se con tenter de ceux
contenus dans les ICéi1éales cOIIJiplètes.
Enfin!, Vi tanüne du .g roupe F par les :a.cide·s gras in,s aturés des huiles
végétales . Ces acides .g ras à dou/ble lia.dson 'faJVorisent ll-U&Si rema.cquablement
le métabolism e d.u c h olestérol ; Jes 'huiles les plus :recammanldables à ce point
de vue sont les· 1nxiJ.es de sésaJJTie et de tournesol ; et aussi d'oli'Ve ;
nocivité dans :ce domaine d es: corps• .gras •animaux et de ~a margarine (travaux
publiés en 1957 dans' le 'b ulleti.nJ de l'Insti,tut d"Hygièoo AHmentai.re de Mme
Ranrdoin).
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YIN-YANG -
6. - Conclusions.
iEnfin, n e p as p erdre de vue que 'les d onn ées du p rob:èm e aüm en t1a i.re
com~or tent rme part im m ense d'i:o~ onnues et q u e le pllliS sage d a ns ·c e do-
m a ine es-t de se référer a u x équilibres altmentai:es traJd:itionnels quand ceu x-
ci se sont révélés: capables de produiTe des raJc-es fortes.
Les bases de ce r ég~me sont justement -ce])e de l'aliimenta ti10n tracLitJon-
n al1e de n rnnbreuses p opulations paysannes vilgoureus es tant en Europe qu'en
Orient et Extrême-Or~ent. Ces équm:bres soll!t boulever sés dans tout l'Occi-
dent ou à .peu près. Les éqUiilibres a limenrtai•r es auraieTht dû n 'être modifiés
qu'avec u n e extrême p rudence.
Les éléments •Vari aJbles de cette alimentation, selon les tempéram ents ou
la m ala.die , son& avanit towt les quantitês d 'ea u et de seb ; puis les proportions
r e~atives des qua n tiés de •céréales ou légLUmes ; e t évidemment les moments
où , pour u n même m a lrude, il faut cha.Diger les proportions de ces diiVers élé-
ments.
Docteu r P ierre PARODI.
Ancien externe .des hôpitau x de T ouiouse .
Question de Me OH SAWA
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- YIN-YANG -
Oui serez-vous en 64 ?•
par G. Ohsawa
1
Ceux qui ne comprennent
pas du tout la valeur de
cette poule et de ces œufs.
-+-
2
Ceux qui ont laissé échapper
la poule. ~
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- YIN-YANG -
7 8
Ceux qui le Ceux qui le
gardent avec contemplent
importa nee seulement,
dans un sans le
coffre-fort. consommer.
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- YIN-YANG -
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- YIN-YANG -
CEUX
QUI
AIMENT
LA LAIDEUR
par G. OHSAWA
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YIN-YANG -
Lorsque ~'ai 1lu << le Portrait de Dorian Gray » d'Oscar Wilde, une
ligne m'a surpris.
<< Je suis heureuse 11.
C'est ,._ parole ~·une i.fille.
Dans ~ces mots, j'ai senti quelque chose qui me choquait,
EJI.e est aimée ide <Doria·n Gray. !Et eUe· dit : (< Je suis heureuse. 11
Ce bonheur, me demandai-je, 1est-il 1le bonheur lui-même, pour elle
seule ? Un bonheur 1causé par une seule personne n'est 1pas le véritable
bonheur •Cela incite 'l es 1autres à la jalousie et se tr'ansforme tôt ou
ta·l1d en tragédi-e.
Le bonheur occidental c'est donc le malheur des autres ?
Ce n'est pas :Je bonheur n<> 7.
Je comprends aujourd'hu i, quarante ans après la ·J.e cture du << Portrait
de Dorian Gray », que l·e bonheur occidental est le malheur vu du 7"'•
ciel. Voilà pourquoi il y a tant de ,m alheurs et tant de crimes en
Occident, la guerre, les impôts, la mobilisation, les gangsters ...
Voilà pou,rquoi j'aime ·I'O•ccident, ~moi 1qui aime ·tes difficultés, les plus
grands désagréments, .c omme un étudiant aime :tes exercices de mathé·
matiques ·l'es plus difficiles. --
Je vous aime, rmes chers << •Civilisés 11,
Vous êtes beaucoup plus cruels, plus sages .p lus ignorant, plus ingrats
et •plus r.mpolis que les << !Primitifs ».
Je suis fou des ·<< civilisés »...
Les extrêmes s'attirent : 1es << civilisés 11 et les u primitifs ».
Tout est réciproque, tout est complémentaire dans ~ce monde relatif.
L·es u civilisés » aiment aussi les ;tt primitifs »,
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- YIN-YANG
Questions de Me OHSA WA
*
L'utéw s et les ovaires sont à l'intérieur,
tandis que les testicules sont à r extérieur, pourquoi ?
*
Classez de yin à yang les larmes, l'urine, la sueur.
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-:;- YIN-YANG -
L'auteur de
11 L'ALCHIMISTE DU NOUVEL AGE "
André Karquel Â~fr;~UI,Û ti
déc6-UtL._i~ ee 4ui e~~ue fD.u~
P-6-Ud c~è""e led t;eu.Jt ...
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YIN-YANG -
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- YIN- YANG
•
Du mon1sme
au
dualisme
paJ Jean-Claude
LEACH
Mythe de la Genèse.
Au commencement des temps, tout allait bien au Paradis. Toute chose
existait selon le « Tao » (la Loi). Vhomme anosi, dont il est dit « Un
immense flam:beau semlbl!able à une étoile est tombé d'a ns les soul'ces des
eaux, et ·c elles-ci sont devenues amères.... »
L'homme participa d'abord à la conscience universelle. Il ne parvenait
pas encore à détacher sa conscience mentalie individuelle de la conscience
univers·elle. Il vivait d.ans un état syncrétique (l'environ était lui, il était
l'environ). Il ne pensait pas encore. Il n'admettait pas un2 frontière entre
le moi et le non-moi, entre son corps et les choses, en1Jre l'espace et l'infini,
entre le temps et l'éternité.
Puis il f~t rexpérien·ce de tout cela. Son corps d'abord. De ce complexe
de sensations constantes qui se déplaçaient toujours avec lui, il en induisit
l'exi:stence de son corps.
Il sépara son corps des autres choses. De moniste, il devint dualiste et
sépara toute Chose dans l'univers à cause de sa conscience mentale.
Il devint alors prisonnier de sa consdenoe mEjlttale, de l'espace et du
temps (-catégories de l'entendement dhez Kant). Il devint conscience de
cons'Cience. Ainsi, lorsqu'il allait pieds nus, dans les allées diu jardin, ses
pieds animés par la •conscience universelle évitaient incons-ciemment les
objets qui auraient pu lies blesser, dès lors que sa consrcience mentale sépara
toute chose, il fut obHgé de se protèger, ses pieds perdirent la capacité de
connaître le sol qu'ils foulaient-
Tant et si bien qu'il fut ohassé du paradis. C"est-à-<dire : il ne fut
chassé de nulle part, mais simplement il changea la qualité de sa •con scien-
ce. De moni:ste il devint dualiste. Il véou•t à contre courant de l'ordre
uniV'errsel.
Le geste qu'il faisait était toujours un peu à côté comme un trait dans
un calque qui s'est dépLacé quand on nous a poussé le coude. Il vécut de
24
YIN-YANG -
L'homme incertain.
Tout dans la nature a une phase de croissance et de décroissance, mais
si on a blessé les racines, rien ne saurait vivre. C'est ce qui arriva pour
l'·homme. Ainsi l'1homme flottant chercha désespérément quelque chose de
constant parmi les constantes mobilités . D'où cette conscience inquiète à
l'affût d'·un salut, d'une force, d'un Dieu capable de la sauver de ce long
et douloureux voyage psydhique. -
« L'incertitude de nos voies nous toul'menta toute la vie » écrit Gide.
L'homme incertain est celui qui est sorti de l'ordre universel.
L'homme commença à se jet.e r dans la dialectique scientifique. Mais
les. explications sdentifiqu<es de l'Univers sont hypothétiques, incomplètes
et mcer.t aines et elles nous laissent insatisfaits. D'où l'immense protestation
de l'existentalisme moderne qui ne se situe plu au jardin primitif mais dans
un jardin pub:ic .. . « Nou s étions un. tas d'existants génés, embarrassés de
nous-mêmes, nous n'avions pas la moindre raison d'être là, ni les uns, ni
les autres, chacun •existant confus, vaguement inguiet, se sentaLt de trop
par rapport aux autres ... » « Exister, c'est être de trop pa·r ce que c'est être
san~ né-cess i~, sans raison aucune. J e pourrais ne pas exister, c'est pour-
quül mon exltence ·e st absurde contingente, gratuite ... » « La Nausée » a
précisément pour cause cette dècouV)erte d'une absurdité qui n'est pas dans
l'·e sprit seulement mais dans les choses, qui est ·l 'essen·c e même des choses ...
« L'aburdité ce n'était pas une idée dans ma tête ni un souffle de
voix, ma!s ce long serpent mort à mes pieds, ce serpent d~ bois (la racine)»
« Les ex1stants se lmssent rencontrer mais on ne peut jamai les déduire ... »
Quelle admirable confession devant l'éohec de la pe nsée moderne alors
que le XIX" siècle vivait dans la fi erté des découvertes de la scie~ce lie
XX' siècle est celui du doute, de l'angoisse et de la « nausée ». (yin après
yang) .
Admirable symptôme du désarroi de la conscience contemooraine thè-
me de la I'évolte ·et du suicide Clhez Camus , de la << N auS'ée »-chez S~rtre.
Déj.à d'ailleurs Pascal s'inq1uiétait : « Je m'effraie et m'étonne de me voir
1ci plutôt que là, à présent plutôt que lors ... >>
, Ainsi la c;o~science humaine s'interroge à nouveau. Mais J .-P. Sartre
na p~s pu penetrer dans la terre promise. L'un comme l'au.tre se sont
heurtes a un « Mur »... J.~P . Sartre a cherehé à retrouver du monde une
vision primitiv·e (réduction éïd'étiq1ue, exp. du gant, du visage dans la glace,
etc ... )
Mais il aboutit au désespoir parce qu'U ignore la constitution de
l'univers.
Par contre, par la connaissa nce de la constitution de l'univers nous
pouvons retrouver une vision h eureuse et harmonieuse en sautant de
l'espace danrs l'infini, du temps dans l'éternité.
la philosophie orientale.
Il f·a ut apprendre à l'Ocddent la philosophie orientale. Le premier pas
dans cette voie consiste à éûudier l'alimentation, considérée au Japon
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- YIN-YANG
comme l'a rt divin de la vie, basé sur le « Tao » ou ordre de l'univers. Ern
Occident, l'alimentation est un p laisir, voire même une distraction, alors
qu'en Orient on la considère comme un besoin sacl'é. Ceux qui viennent
de falire ce qu'ils appellent « un bon repas » montrent d'ailleurs par leurs
traits fatigués qu'ils sont intoxiqués par la nourriture qu'ils ont prise.
Leurs propos ne t émoignent pas non plus de la lucidité de leur intelligence.
On voit ainsi que la santé et JP. jugement liés selon l'adage européen :
« une âme saine dans un corps sain » sont influencés par l'alimentation
dont l'importance ne doit échapper à personne. Les vrais maîtres des
cuisines orientales préparent des plats non seulement exquis pour ceux
dont les papilles gustatives n'ont pas été abîmées par l'akool ou les épices ,
mais capables d'affermi·r la santé et, par suite, le bonheur conformément
aux Principes de la macrobiotique. L e r égime des monastères Zen au Japon
est, du reste, appelé Syorin Ryori, ee qui veut dire « cuisine qui améliore \
le jugement ». « Si l'industrie alimentaire pouvait produire une nourriture
ma•crabiotique, elle aœomplirait la première révolution d e ce genre et
mènerait la première guerre totale à l>a ma1adie et à la misère ... » dit
le Pr. Ohsawa. Tout est là !
Autrefois, les es•c laves se révoltaient pour devenir libres, aujourd'hui
les hQ!Ylmes se révoltent pour devenir esclaves. Le bonheur et le malheur,
la maladie et la santé, la liberté et l'esdav•age ne dépendent que de notre
attitude dans la vi e et dan s nos adivitès . Celles•ci sont dictées en dernier
.r essort nar notre compréhen sion de la constitution de l'1univers, mais il
n'existe· pas d'univ ersité où nous puissions apprendre à penser correcte-
ment. La vie est pourtant merveilleu se. Et l'homme a détruit son bonheur.
L'enfer est psyclhique comm e le découvre un personn age de J .P. Sartre
dans « Huit dos ». Il décou l•e de J.a m entalité de ceux qui ignorent la cons-
titution de l'univers et de s·es lois.
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YIN-YANG
plus unifiée, moins chaotiqu'= des c'hoses - c'est la synthèse. Cette synthèse
est une tentative d'unification qui est toujours imparfaite puisque l'étude
plus approndie des phénomènes déjà observés p eut modifier ladite syn-
thèse de même que l'étude de nouveaux phénomènes. Cette syntJhèse est
pe11pétueHement sujette à revision et dans le cours du temps les conclusions
que 1'-on a élaborées peuvent se t-ransformer en condusions ad/Verses sans
que l'on puiss e affirmer toutefois en toute objectivité, gue les nouvelles
conclusions admises sont p lus valables que les précédentes. C'est la di·a lec-
tique formerl e matérialiste utilisant la connaissance dicursive et correspon-
dant aux 6 premières étapes du jugement.
Selon la logique universelle paradoxale (en apparence seulement) le
processus de la pensée doit être inversé, « converti ». Ain si, au lieu de
procéder à la construction H'lusoire d'une unité épihémère, à partir de
matériaux multiples dits phénomènes ou faits on doit avant tout acquérir
la vision synthètique véritable, un ifi•c atrice de toutes choses, en s'efforçant
par la connaissance in tuitive de développer le jugement Sluprêrne (7 '"• étape
du jugement) qui est la compréhension intime et vivante du Principe de
Pantarei et de son concept yin-yang, ess entiellement dynamique, L'esprit
alors sort d'une dual ité 'l'lon avouée pour pénétrer dans un monisme r éel.
C'est la syn t hèse universelle véritable. Cet esprit synthètique universel
est le point :e plus imp ort ant à atteindre da n s notre existence et on devrait
s'efforc-er d e l'atteindre avan t tout, de toutes nos forct~s : « eh erc'hez t out
d'abord 2e royaum2 des cieux , le r este vous sera donné p ar surcroît.. . »
Mais notre système d'éducation au lieu de n ous aider et de nous en cou-
rager à atteindre ce but s'efforce par tous les m oyens, tou t a u contraire.
de nous maintenir dans les basses ét ap-es du j1u.gement, et encourage avan t
tout, au nom d'un,e obj ectivité apparente, l'e3prit analytique qui tue toute
vie. Une telle attitude a amené ]''humanité à développer jusqu'à un haut
niveau les sciences et les t edhniques, but que l'on croyait primordial et
sohaitab:e : mais actuellement on se désespère puisque t'on s'est rendu
compte q~e les t echniques ne peuvent être utilisées à bon escient par les
h ommes a cause d·~ leur bas jugement. Il faut donc opérer une « conver-
sion », de dualistes, devenir monistes non pas conceptuellement mais en
fait en s'eff orçant de dlévelopp·2r la vision yin-yang de toute chose, vision
essentJell-2ment dynam1que. Tout notre système d'éducation est à refaire.
U~·~ fois acqu is cet esJ?rit unive~sel syntétique, on peut analyser les phéno-
mencs du monde rcla~1f, perfect10nner les techniques jusqu'à un haut degré
ce qlll, alors, ne ropn:scnte plus aucun danger pour l'humanité ces techni-
ques étant dorénavant ulilisées en a ccor d avec un repère 1~niversel et
avec la véritable nature de l'homme. Il ne s'agit pas de revenir au mode
de vic des cavernes ct de rejoter ce que nous savons, mais de développer
notre jugement,. d'opérer une mu.t.ation de la pensée décisive, qui nous
p~rn:e!te de vo1r, ùe contrôler et d'adapter à notre véritable nature ainsi
dev01lee, les grandeurs de la civilisation technicienne.
Jean-Claude LERCH.
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- YIN-YANG
28
YIN-YANG -
Que ce livre puisse nous convaincre qu'il n'y a plus de temps à perdre.
Jean BIRCKE'L.
Question de Me OHSA WA
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- YIN-YANG -
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YIN-YANG -
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Mrs Rosa Takagi, 75, Kenton Street, Russel Sq, London W. C. 1.
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Jéronimo Javéa, Alicante.
ITALIE:
Mlle H. Onoda , Via del Vantaggio 7, Rome.
Mme Baccolis, Largo Spinelli 5, Rome.
SUEDE :
Ilse Clausnitzer, 83, Vaastmannug. Stockholm.
U.S.A. :
« Musubi » (R) 61, W. 56 th Street, New-York, N. Y.
Ohsawa Foundation , P. O. Box 238, Chico (Ca lifornie).
Azuma Inc. (M. F.) 802, Lexington Ave., New- York, N. Y.
Chico San Inc. (N. F. E.l 64, Fifth Avenue, Chico (Californie).
Michio Kushi, Nippon Services, 13 West 46th Street, New-York.
Mr. Tommy f\lakayama, Restaurant Zen Macrobiotics, 5621 Hollywood Blvd,
Hollywood 28 Calif.
Ohsawa-Fondation of N. Y., 61 West 56 Th Street, New-York.
Alma Baumann, 1793 Modack-Chico (Californie).
JAPON:
Nippon C. I , 8, K as umityo, Minatoku, Tokyo.
Sinsei-Kai, 7, Dezima Hamadori, Sakai, Osaka.
Anbara (C. I.) , 6, Sironodi, Tolcushima (Revue « De la Santé à la
Pa.i x ») .
Hedes-Ohiso, Kanagawa , japon .
BRESIL:
Casa Longavida , Rua Const. Furtado 351. Liberdado, Sao Paulo.
INDE:
Mr. R.-T. Saklath, 9. Graat Lane, Calcutta.
(C. I.J : Centre Ignoramus. - (0. F.) : Fondation Ohsawa. - (C. 0.) :
Centre Observ.
(R) : Restaurant. - (M.) : Ma gasin de produits Ohsawa. - Œ.l : Editeur.
(U.) : Usine de produits Ohsawa. - (S) : Sanarant.