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ORDRE INTERNATIONAL DU RITE ANCIEN ET PRIMITIF

DE MEMPHIS MISRAÏM

LE CHEMIN
LETTRE INTÉRIEURE

O \I \R \A \P \M \M \ France et Pays Associés

SOMMAIRE du no 16

0 MOT DE LA RÉDACTION
1 MOT du SÉRÉNISSIME GRAND-MAÎTRE
2 NOUVELLES D’ICI ET D’AILLEURS
3 AU FIL DU TEMPS (points d’histoire ancienne)
4 SYMBOLISME
5 POINTS DU RITUEL
6 TRAVAUX DE RÉFLEXION
7 De L’ESPRIT au CŒUR
Poèmes
Jeux de mots
Petites histoires
Parutions suggérées
Autres
9 LA MAIN TENDUE :
Cette page est vôtre pour offres de location de vacances, cession et recherche de
matériel de loge, demande et offre d’aide en loge, covoiturage, chambres disponibles
à l’occasion de convents ou réunions ponctuelles, etc…

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Le mot de la rédaction

Mes bien-aimés SS \ et FF \,

Après la parution de la lettre no 15, l’équipe rédactionnelle


remercie bien vivement les Frères et Sœurs qui ont apporté
leur contribution à cette nouvelle Lettre intérieure.
À ce jour, nous constatons avec regret que vos contributions
se font quelque peu rares ; nous vous incitons à remédier à
cela tout en rappelant que notre démarche se fonde sur le
partage et que celle lettre ne saurait vivre sans votre
participation.

Petit rappel habituel :


Quel que soit l’Orient de vos travaux, nous sommes tous reliés par le même égrégore et nous
sommes ainsi tous intéressés par ce qu’il se passe dans les différents ateliers. Alors n’hésitez
pas à transmettre vos nouvelles et vos projets. Que vous souhaitiez partager une ligne, une
image, 10 lignes ou 3 pages, elles seront les bienvenues et l’équipe de rédaction s’efforcera
d’y faire honneur. Toute participation est à adresser à Jean Pierre Segalen, courriel
jjp.segalen@wanadoo.fr

Si vous faites référence à des écrits provenant de sources autres que votre propre creuset,
merci de les citer et efforçons-nous de respecter les efforts de chacun, qu’ils aient mille ans
ou 3 jours.

Afin de faciliter le travail de l’équipe de rédaction, veuillez envoyer vos documents textes
au format .odt (LibreOffice / Open Office) ou .doc / .docx (les Word de Microsoft). Et non
pas .pdf.

Ce lien représente la chaîne qui relie le cœur de tous les ateliers, qu’ils relèvent de la voie

IMPORTANT APPEL À CONTRIBUTION IMPORTANT


Sous l’égide de notre T\R\G\M\ un projet de numérisation des archives de l’Ordre est en cours
l’équipe en charge du projet aurait besoin de l’assistance de Sœur(s) ou Frère(s) familier(e-s) de
la création et l’usage des SGBD (Systèmes de Gestion de Bases de Données)
type Access (Microsoft) ou Base (LibreOffice / OpenOffice)

Merci de proposer votre aide en envoyant un courriel à l’adresse indiquée plus haut
masculine, féminine ou mixte. Avant d’être des hommes ou des femmes, nous sommes des
Maçons, ne l’oublions pas.

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Le mot du Sérénissime Grand Maître

Le Convent est l’assemblée plénière des représentants de toutes le Grandes Loges


Nationales du Rite. Il se réunit tous les quatre ans et cette année nous avons l’honneur de le
recevoir à Lyon les 30 & 31/08, et le 1/09.
Cette manifestation honorera notre Passé Grand Maître Constant Chevillon qui est
tombé sous les balles de la milice de Lyon en 1944 victime du fanatisme, de la tyrannie et de
l’intolérance humaine.
Nous irons lui manifester notre Fraternité au-delà du « Temps et de l’Espace » le
vendredi 30. Une gerbe sera déposée et notre S\G\M\M\ qui apportera l’hommage de
notre Ordre.
Lyon, ville d’histoire particulièrement porteuse de souvenirs liés aux Ordres
Maçonniques, en effet il faut rappeler que le convent de la Maçonnerie Templière s’est réuni
à Lyon le 25 novembre 1778 et fut le précurseur du Convent qui se tint à Wilhelmsbad le 16
juillet 1780 au cours duquel la réforme complète de la Maçonnerie a été initiée et a vu la
naissance de l’ordre des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte et du Régime Écossais
Rectifié.
Lyon a également vu le réveil de la Loge Humanidad par Jean Bricaud en 1919. Loge
historique de notre Rite ayant transité par l’Espagne à l’époque de Théodore Reuss. Constant
Chevillon avait d’ailleurs rassemblé autour de lui des associations annexes, un Ordre
Martiniste, un Ordre de la Rose+Croix Kabbalistique et Gnostique, et une église Catholique
Gnostique.
Le thème des trois Convents, (Masculin, Mixte et Féminin), sur lesquelles planchent
actuellement tous les Ateliers de notre Orfre de par le monde se rapporteront à l’œuvre
méconnue de ce grand homme qui soulève de nos jours un éclairage particulier sur la place
de la Spritualité dans notre vie de tous les jours ;
À savoir :
Réflexion sur le Temple Social.
Le vrai visage de la Franc-Maçonnerie.
Pour appréhender l’importance de ces questions mises à l’étude des Ateliers de par le
monde et la diversité des réponses que nous attendons, l’organigramme international de
notre Ordre nous donne un aperçu de l’intérêt qui résultera des perceptions qui seront très
certainement différentes de l’Océan Indien au Canada par exemple !
En attendant, je vous souhaite de bonnes réflexions sans oublier qu’en Maçonnerie
nous pouvons tout dire… mais aussi nous devons tout dire !
Avec ma plus fraternelle accolade,

Bernard Trinquet

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Ordre international du Rite Ancien et Primitif de MEMPHIS-MISRAÏM

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Nouvelles d’ici et d’ailleurs
Certificat d’enregistrement de l’O\I\R\A\P\M\M\
auprès de l’Office européen pour la Propriété intellectuelle

Consécration du Temple de Quillota


Respectable Loge Hosarsiph

Le 26 janvier 2019,
le S\G\M\M\ de l’O\I\R\A\P\M\M\, notre Bien-Aimé Frère Willy Raemakers a
procédé à la Consécration de la R\L\ Hosarsiph à l’Orient de Quillota (Chili).

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Symbolisme

CONSCIENCE / SUCONSCIENT

Dans notre rituel on nous rappelle que « c’est par sa conscience que l’homme est relié au
Divin ».

Il importe donc de développer cette notion de conscience en l’analysant afin d’en bien
comprendre le fonctionnement.

Il existe deux types de conscience en l’homme :

1) la conscience objective ;
2) la conscience subjective ou subconscient.

La conscience objective est exclusivement matérielle et à pour fonction de gérer nos 5 sens : la
vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat et le goût.
Ces 5 sens permettent de nous situer dans l’univers matériel, or on sait que ces 5 sens sont réglés sur
une plage vibratoire propre à chacun d’entre eux. Tout ce qui en deçà et en delà de la perception de
chaque sens existe d’une manière virtuelle mais n’est pas perçu par les divers sens. Dans les couleurs
l’ultra-violet et l’infra-rouge nous échappent ; dans les sons, les ultras et les infrasons nous sont
inaudibles ; le toucher peut être facilement trompé ; notre odorat est très limité en comparaison de
celui des animaux de même que notre ouïe ; le goût se limite aux salés, sucrés, doux et amer, toutes
les autres sensations sont liées à l’odorat.

La conscience objective est liée aux cerveaux et commande le fonctionnement de notre corps :
respiration, digestion, battements du cœur et circulation sanguine, etc. Celle-ci fonctionne même
lorsque nous dormons. Tous nos actes volontaires sont liés à cette conscience. Mais ici se pose la
question : qui dirige cette conscience objective lorsque nous dormons ou lorsque nous sommes
inconscients ? Pour moi il n’y a qu’une seule réponse : l’inconscient. D’après cette petite analyse on
peut conclure que le véritable patron n’est pas le cerveau mais l’inconscient.

Le cerveau est un organe matériel, aujourd’hui la science sait que nous avons deux cerveaux
majeurs : les intestins et le cerveau proprement dit, de plus chaque organe tel que le foie, la rate, le
reins, le pancréas possèdent des neurones qui leur laissent une certaine autonomie de décisions,
l’impulsion étant donnée principalement par le cerveau no 1. Quand aux intestins ils ont pour mission
principale la digestion, ouvrage majeur s’il en est car, avec la respiration, il permet la vie en
transformant des matières inertes en notre propre chair ; la respiration quant à elle nous procure
l’air indispensable à la vie mais aussi l’énergie cosmique ou la force vitale indécelables aux outils de
la science car vibrant au delà des possibilités humaines.

Nous devons aussi réaliser que tout dans la nature, y compris l’homme est assujetti au
changement soit en évolution, soit en involution, parfois les deux simultanément mais pas pour le
même objet. Cette apparente opposition conditionne les 2 phases majeures que suit la matière (la
création) dans ses différents cycles de transmutation créant une véritable alchimie. Ce qui nous
prouve le côté aléatoire de nos perceptions qui nous rend sourd, muet et aveugle aux changements
permanents de la matière. Le mouvement et l’instabilité sont les caractéristiques du monde
terrestre. La majorité des humains se fient uniquement à ce qu’ils voient, entendent, touchent,
sentent et goûtent et se ferment ainsi à toute évolution sur le plan psychique.

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Analysons succinctement l’inconscient afin d’essayer d’en déterminer ses différentes fonctions
afin de nous rapprocher du dicton : "l’Esprit domine la matière". On sait que l’homme est double en
nature et triple en manifestations. Nous sommes donc le résultat de la dualité corps et âme et nous
fonctionnons à la fois sur le plan matériel, intellectuel et enfin spirituel, le tout ne formant qu’un :
2+3=5, le nombre de l’homme ou l’étoile à 5 branches, qui peut aussi s’exprimer différemment en
4+1=5, soit les 4 éléments animés par le 1, ou par le carré avec un point en son centre. Ce qui nous
démontre implicitement que l’inconscient est indépendant des perceptions objectives et régit ainsi
toute nos fonctions involontaires.

L’inconscient est relié à l’âme humaine et au delà de celle-ci à l’âme universelle. Cette
immense force vibratoire se ralentit d’octave en octave jusqu’à devenir compatible à notre nature et
pénètre en nous par la fontanelle, atteint la petite glande pinéale qui joue le rôle d’un rhéostat
dans le sens de la descente et d’accélérateur dans le sens de la montée, dessous nous avons la
glande pituitaire se trouvant à hauteur du nez au centre du cerveau et qui reçoit l’énergie ralentie
par la pinéale et a la charge d’animer toutes les parties et fonctions de notre corps.

L’humain n’est donc jamais séparé de sa source cosmique, source qui contient toutes les
archives de l’univers depuis sa création (ce que les hindouistes appellent les archives akaschiques)
ainsi que la connaissance du présent et du futur. Ceci dit nous devons réaliser que chacun d’entre
nous a la possibilité de se connecter à condition de savoir transcender notre conscience objective en
réveillant par des exercices appropriés nos facultés latentes mais endormies. La meilleure façon
d’atteindre ces facultés est de savoir écouter la petite voix intérieure et de savoir se fier à notre
intuition qui est une des facultés majeure de notre inconscient. Nous devons donc nous efforcer de
lui accorder une attention toute particulière afin de développer petit à petit cette fonction qui nous
relie véritablement à notre inconscient.

L’éveil de notre intuition, la pratique des méditations véritables, et d’une manière générale
toutes les expériences philosophiques nous rapprochent du « connais-toi, toi-même ». La méditation
véritable ne correspond pas à un état subjectif où nous laissons libre court à notre fantaisie. Elle a
pour objectif de nous mettre dans un état de conscience modifié qui nous permet d’obtenir, soit une
réponse à une question particulière et précise, soit de nous rendre réceptif aux inspirations de notre
inconscient et de tout ce qui est au delà de celui-ci.

Romain Gli\ R\L\ Ib, O\ de Nice

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Point du rituel

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Travaux de réflexion

ANGÉOLOGIE.
Qui sont ces anges, quelle est leur fonction dans la Création, quelle est leur nature ?
Leur origine se trouve déjà à Babylone avant les temps bibliques, aux Indes ainsi qu’en
Extrême Orient et ce depuis la nuit des temps. Ils ont donc une fonction intemporelle
quelle que soit la philosophie ambiante, quelle que soit l’époque et ce pour la bonne et
simple raison qu’à leur niveau c’est l’éternel présent qui règne.
Ces anges comblent le vide, l’abîme qui se trouve entre le Créateur et la créature.
Etant par nature immatériels, ce sont de pures vibrations situées au-delà du spectre
matériel. Ici nous devons prendre conscience que tout est vibration, tout bouge, tout
vibre, tout se transforme depuis la vibration la plus lente (la matière dite inerte) jusqu’aux
vibrations cosmiques qui atteignent des vitesses de rotations inimaginables parce
qu’infinies. Tout, absolument tout, est de nature unique, seule l’apparence change car tout
est dans le rythme allié à une octave vibratoire donnée qui donne la spécificité aux
choses : que celles-ci soient minérales, végétales, animales ou humaines.
Notre cadre de vie nait de la concentration de la Lumière Primordiale qui s’est densifiée
jusqu’à former la matière dont nous sommes tous issus. La Terre primordiale n’était pas
celle que nous connaissons aujourd’hui. C’était la « Terre Zodiacale », celle que les 12
Signes avaient constitués en déversant leurs semences à l’intérieur du cercle formé par
leurs anneaux. Pour les Grecs le Monde n’a pas été créé ex-nihilo mais à partir d’une
Materia-Prima dénommée ETHER, d’après la Bible les Elohim étaient chargés de gérer
cette Terre.
Les Juifs, pour qui et à juste titre le Phénomène Divin ne peut être qu’unique et
indivisible, ont trouvé la solution qabbalistique par la notion de TSIM/TSOUM ou la
rétractation Divine sur Lui-même de façon à libérer l’espace nécessaire à la Création ce
depuis les galaxies les plus lointaines jusqu’à l’atome qui est la plus petite unité
matérielle.
Une fois ce postulat adopté il devient moins difficile d’évoquer la hiérarchie angélique
depuis le Trône Divin jusqu’aux frontières de l’esprit humain. N’oublions pas que
l’homme est double en nature et triple en manifestation, corps et âme, ce qui lui permet
d’évoluer sur les plans : mental, intellectuel et spirituel, avec en plus un libre arbitre qui
le rend maître de ses décisions mais à contrario le rend absolument responsable de ses
actes.
Voici planté le décor, revenons à notre sujet proprement dit : les Anges.
Les Anges étant des créatures, divines certes mais créature quand même, ont forcément
un côté positif et un côté négatif. Nous avons donc le concept des anges noirs dits
lucifériens et des Anges véhiculant la Lumière Divine. Cette opposition crée le
mouvement donc la vie, c’est pourquoi chacun d’entre-nous a hérité à la fois un côté
luciférien et un côté angélique avec la liberté de choisir entre l’ombre et la Lumière grâce
au « Libre Arbitre ». Dieu n’a pas créé les ténèbres, ceux-ci naissent partout où la

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Lumière est absente. En conséquent nous sommes, qu’on le veuille ou non, toujours
responsables de nos actes, de nos paroles et de nos pensées.
Il y aurait 72 anges. Pourquoi ? la réponse se trouve dans une simple addition
philosophique : 7+2=9. 9 est le Nombre le plus proche de 10. 10 est matérialisé par un
point dans un cercle, en langage des oiseaux cela veut dire Dieu manifesté dans son
éternité figurée par le cercle. Dieu non manifesté est traduit par un point unique. Nous
avons donc aussi en développant notre réflexion : 3x3=9 ce qui implique
automatiquement une réflexion à 3 niveaux : matériel, intellectuel et enfin pour ceux qui
le peuvent spirituel. De plus il y a 9 hiérarchies comprenant un leader et 8 subordonnés.
Ceci colle parfaitement avec l’Arbre Séphirotique de la Qabbalah qui comprend 4
Mondes : 1) le Monde d’AZILUTH ou de l’Émanation, Monde qu’aucune créature
n’atteindra jamais es qualité car le Monde de la Création est le deuxième Monde séparé
par une double barrière infranchissable à la dualité nommé Monde de Briah (celui de la
Création et enfin le 3e Monde est celui de Yetsirah qui est celui de la Formation (des
végétaux, des animaux et enfin du dernier venu l’Homme).
Comment les contacter ? La méthode la plus simple est la prière qui permet d’exposer le
problème tout en demandant humblement un petit coup de pouce spirituel afin de le
solutionner. Ceci fait nous entamerons une véritable méditation qui consistera à visualiser
d’une manière aussi précise que possible les différents côtés de notre problème, y mettre
de la couleur est conseillé car elle rend vivante notre image. L’étape suivante consiste à
expédier le motif de notre réflexion dans l’incréé puis de l’oublier. On reste un certain
temps en s’efforçant de ne penser à rien, c’est-à-dire en laissant passer les pensées
parasites sans leur accorder d’importance. On termine enfin par une petite prière de
remerciement. N’oublions pas que le temps n’existe pas dans l’Incréé et que le laps de
temps mis à répondre peut-être très variable ou ne jamais venir si la question est mal
posée ou inopportune. La deuxième méthode consiste à savoir entendre et écouter la
petite voix qui nous parle.
Dans la hiérarchie nous trouvons à son sommet les Séraphins :
1) METATRON prince des Séraphins, il gouverne toutes les forces de la Création.
Dans la Qabbalah il préside à la Séphirah KETHER (la Couronne) 1re Séphirah de
l’Arbre dans le Monde d’ADZILUT (l’émanation) ; Il gouverne la planère Neptune. Il a
sous ses ordres directs 8 Séraphins.
2) Les Chérubins avec pour prince RAZIEL ; il préside la Sephirah Hochmah (la
Sagesse), 2e Sephirah de la Q. toujours dans le Monde d’Adzilut sa planète est Uranus.
3) Les Trônes avec pour prince TSAPHKIEL ; il préside la Séphirah Binah
(l’intelligence), 3e et dernière Séphirah dans le Monde d’Aziluth, sa planète est Saturne.
Nous avons dans le Monde d’Azilut 3 Sephirot : Kether la Couronne, Hochmah la
Sagesse, Binah la rigueur. En clair avant l’action il y a la réflexion, la Sagesse qui
débouche sur la Tolérance et enfin la Rigueur car sans rigueur on n’arrive à rien. Et enfin
que la Sagesse sans rigueur n’est que laxisme tandis que la rigueur sans sagesse débouche
inexorablement sur la dictature. Ces 3 Sephirot forment un triangle pointe en haut ce qui
souligne son côté divinement spirituel.
4) Les Dominations avec pour prince Tsadkiel, il préside la Séphirah Hesed (la
Grâce) 1re Séphirah du Monde de Briah (la Création), sa planète est Jupiter.

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5) Les Puissances avec pour prince Camael, il préside la Séphirah Gebourah (la
rigueur) 2e Séphirah du Monde de Briah, sa planète est Mars.
6) Les Vertus avec pour prince Raphael, il préside la Séfirah Tipheret (la Beauté)
dernière Séfirah du Monde de Briah, sa planète est le Soleil.
Les 3 Séfiroth du Monde de Briah (Monde de la Création) débouchent sur la 1re
manifestation de la dualité donc de la nécessité d’allier le négatif et le positif afin
d’obtenir une action, un résultat. Cette alliance n’est possible que par l’existence d’un
pilier central dit d’équilibre. Ceci posé nous avons la 1re Sephirah positive Hesed (la
Grâce) cette grâce encore immatérielle préside à la Beauté de la Création mais elle est
tempérée par Gebourah la Rigueur ou la Force qui est de polarité négative. Vient Tipheret
la Splendeur de la Création sommet du pilier d’équilibre permettant le mariage entre la
Grâce et la Rigueur
7) Les Principautés avec pour prince Haniel, il préside la Sefirah Netzah (le
Triomphe), 1re Sefirah du Monde de Yetsirah (la Formation), sa planète est Vénus.
8) Les Archanges avec pour prince Mikael, il préside la Sefirah HOD (la Gloire) 2e
Séfirah du Monde de Yetsirah, sa planète est Mercure.
9) Les Anges avec pour Prince Gabriel, il préside la Séfirah Yesod (le Fondement),
dernière Séfirah du Monde de Yetsirah, sa planète est la Lune.
Nous atteignons ici l’étape subalterne le Monde de la Formation et nous y retrouvons
le même ordonnancement que dans les deux Mondes précédents : Netzah, positif qui
insiste sur le triomphe de la Création dans son ensemble à la fois dans le Temps et dans
l’Espace ; Hod la Gloire qui doit rejaillir sur le Créateur ; et enfin Yesod qui est
fondement, la base de toute cette activité immatérielle qui maintenant pourra déboucher
sur le Monde tel que nous le connaissons. Nous avons une série de deux triangles pointe
en bas qui montrent bien quelle est la destination de toute la Création : Malkouth ou notre
Atelier, notre Temple. Le lieu de notre évolution.
En dessous nous atteignons le Monde d’Assiah avec la Sefirah Malkouth le Royaume, en
clair le monde matériel où nous vivons, nous ne sommes plus dans le domaine angélique.
Si l’on se réfère à l’Arbre séfirothique on constate qu’il y a 3 piliers : à gauche le pilier de
la rigueur, à droite le pilier de la miséricorde et le pilier central, celui de l’équilibre. Les
néophytes que nous sommes doivent obligatoirement osciller alternativement depuis le
pilier central vers les 2 piliers latéraux pour effectuer le voyage de retour vers l’Unité. En
observant le pilier central rectiligne depuis Malkouth jusqu’à Kether nous trouvons
successivement Gabriel, Raphael et enfin Metatron. Traduisons les symboles : Malkouth :
absence d’anges mais règne de l’homme doté de son libre arbitre, puis nous entrons dans
l’Univers angélique avec Gabriel qui signifie en Hébreu : Force de Dieu, puis Raphael au
centre (Soleil) qui signifie Médecin de Dieu pour en fin parvenir à Metatron qui est le
Grand Patron de la Création. Ce pilier central a été assimilé par les alchimistes à la voie
sèche du Grand Œuvre. Concrètement cela signifie que l’homme doit se transcender et
trouver la force nécessaire pour atteindre l’illumination (Soleil) qui le purifiera de ses
scories et finalement avoir la vision la plus proche possible du Phénomène Divin
phénomène à jamais incompréhensible car le finit ne peut concevoir l’Infini c’est une
question de dimension.

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Il est à noter que chaque prince a sous ses ordres 8 anges ce qui nous donne 9X8=72 + 9
Princes = 81=9, le cercle est bouclé.
Que retenir de tout cela ? Il est bien difficile de trouver l’EXPLICATION qui
donnera la clé une fois pour toute, donc définitivement ce à quoi correspond la morale
universelle que les utopistes de tout bord cherchent en vain, cette morale n’existe pas et
ne peut pas exister car tout est en mouvement et ce qui est vrai aujourd’hui sera
certainement faux demain.
Ce qui restera, ce sont pour les années, pour les mois, pour les jours et même pour
les heures, la responsabilité particulière, l’affectation de tel ou telle entité angélique
particulière.
Développons :
1) La semaine :
Dimanche : Raphael, le Soleil (en allemand Sontag, en anglais Sunday).
Lundi : Gabriel, la Lune.
Mardi : Camael, Mars.
Mercredi : Mikael, Mercure
Jeudi : Tsadkiel, Jupiter.
Vendredi : Haniel, Vénus.
Samedi : Taphkiel, Saturne.
Le superviseur de des 7 jours de la semaine est RAZIEL.
Ces 7 jours évoquent les symboles suivants :
Dimanche : le Soleil donc la plus grande Lumière qui nous soit donnée,
Lumière qui est tellement forte que l’on ne peut la regarder en face sous peine de devenir
aveugle.
Lundi : la Lune symbole de l’impermanence mais aussi de la plus petite
Lumière qui devra nous éclairer avant de poursuivre notre évolution.
Mardi : Mars ou le combat que nous devrons mener contre nous-mêmes.
Mercredi : Mercure à la fois le messager des dieux et le roi des voleurs.
Attention aux illusions qui nous guettent.
Jeudi : Jupiter détenteur de la foudre, patron des dieux de l’Olympe mais
aussi aimant l’humanité au travers de ses conquêtes féminines.
Vendredi : Vénus ou l’amour qui se manifestera envers la nature, les
végétaux, la faune et enfin soi-même car si l’on ne s’aime pas et ce sans tomber dans le
narcissisme, on ne peut pas aimer les autres.
Samedi : Saturne ou Dieu le Père, l’Ancien des Jours. Pour les Juifs c’est le
Shabbat jour consacré à la prière et à la méditation, jour où la matière devient une
préoccupation négative.
Pour chaque entité gouvernante il existe naturellement des prières spécifiques qu’il serait
trop long d’évoquer ici mais que chaque personne intéressée peut trouver dans la
littérature appropriée.
Les matérialistes qui nient toute existence au-delà de la matière se privent des
informations du Monde métaphysique et c’est dommage. Efforçons-nous donc de créer
une synergie entre ces deux Mondes qui dans l’Absolu ne font qu’un en unissant les
« Forces Cosmique » et les lois qui gouvernent la matière. Comment cela ? En travaillant

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sur nous-mêmes afin de développer le « Connais-toi, toi-même et tu connaîtras l’Univers
et les dieux », tel qu’il était écrit sur le portail du temple d’Appolon à Delphes.
C’est ainsi que nous devons nous adresser à l’ange qui préside le jour de la semaine où
nous sommes en mettant en œuvre la prière telle que développée plus haut. J’y ajouterai
la pratique des respirations profondes 1) neutre en respirant profondément et en expirant
alternativement sans interruption ; 2) positive en remplissant les poumons d’air et
abaissant autant que faire se peut le diaphragme, puis en bloquant la respiration, ceci
sans se créer inutilement des désagréments ; 3) négative en vidant aussi profondément
que possible les poumons en élevant le diaphragme au maximum afin de vider les
poumons d’un maximum d’air vicié, notamment celui qui stagne dans les alvéoles. Cette
pratique bien menée nous amènera rapidement à un état de conscience modifié favorable
à nos contacts avec les anges concernés.
Nous pouvons pratiquer cela en solitaire ou en groupe. L’avantage du groupe est qu’il a
un coefficient multiplicateur géométrique c’est-à-dire que l’on ne s’additionne pas, mais
que l’on se multiplie. Chaque jour de la semaine ayant sa spécificité doit générer un rituel
particulier qui peut varier suivants les heures du jour ou de la nuit. Le sujet est tellement
vaste qu’il mérite à lui seul une conférence particulière, je ne l’aborderai donc pas
aujourd’hui.
Les travaux du mois sont sous la gouvernance de Metatron le Prince du corps angélique,
on peut donc l’invoquer n’importe quel jour. Ici on peut se rapprocher du proverbe qui dit
qu’il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu plutôt qu’à ses saints.
Je n’irai pas plus loin car nous sommes maintenant à la frontière des pratiques
théurgiques qu’il ne faut pas confondre avec la magie. La Théurgie consiste à invoquer la
présence des forces cosmique par des rituels appropriés afin de les mettre à son service
(est-ce bien sage, ne joue-t-on pas là les apprentis sorciers ?) ; la magie quant à elle est la
science des maîtres, des grands initiés qui se servent des lois qui régissent la création,
ceci est un autre problème sur lequel nous pourrons nous pencher ultérieurement.
Je me suis inspiré pour écrire cette petite étude de la prose de HAZIEL dont je
recommande vivement l’étude afin d’avoir une bonne connaissance du MONDE
ANGÉLIQUE. Il est à noter que le nom de plume de cet auteur signifie en Hébreu :
HAZI = demi, moitié ; EL = Dieu. On peut en conclure soit qu’il se prend pour un demi-
dieu ce que je ne crois pas, soit qu’en qualité d’être humain il ne pourra pas quoiqu’il
fasse dépasser une demi compréhension du Phénomène divin en remontant l’Arbre
Séphirotique jusqu’à la Sephirah virtuelle DAAT qui ne peut s’ouvrir ou se matérialiser
qu’à l’Adepte éclairé qui a dépassé la Sephirah TIPHERET (la Splendeur). Méditons,
méditons !
Romain Gli\ R\L\ Ib, O\ de Nice

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Du Labyrinthe à la lettre G

On pourrait se poser la question du pourquoi d’une planche sur le labyrinthe, alors qu’il n’y a pas de
labyrinthe présent ni dans nos rituels ni dans nos initiations.
La tradition Maçonnique provient en ligne droite des traditions du Compagnonnage, des confréries des
tailleurs de pierre, des charpentiers et des forgerons. Ces trois métiers, nécessaires à la construction des
temples sont, dans le compagnonnage, sous le patronage de personnages mythiques nommés Maître
Jacques pour les tailleurs de pierre, le père Soubise pour les Charpentiers et Salomon pour les Forgerons.
La Rituélie en loge, l’organisation des tenues, les termes venant de l’architecture (le compas, la règle,
l’équerre, etc.)… tout cela vient de l’enseignement initiatique du Compagnonnage.

De même que nous, Franc-Maçons, recevons des initiations lors de nos élévations à un degré supérieur,
le Compagnon subissait également des épreuves initiatiques et symboliques lors du passage au degré
d’Apprenti, de Compagnon ou de Maître. Ces épreuves sont à la source des initiations Maçonniques.
Au passage de réception au degré de Compagnon, il y avait autrefois tout un rituel spécifique qui inclut
le Labyrinthe. D’ailleurs à la fin de cette initiation il était remis au nouvel initié sa canne de compagnon
et ses couleurs, consistants en un bandeau de tissus coloré sur lequel est brodé le labyrinthe par lequel il
est passé !

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Ce rituel du Labyrinthe se déroulait ainsi :
Deux maîtres préparaient la loge en traçant au sol un Labyrinthe, puis l’Aspirant était introduit dans la
loge devant le labyrinthe. Les Initiateurs posaient alors la question : « que représente ce symbole ?  » et à
la réponse, « un labyrinthe » ils rétorquaient « c’est un chemin long et difficile, suivez le bout de ma
canne et vous parviendrez à en sortir !  » L’initié passait ensuite, en suivant la canne du maître par les 4
quartiers du labyrinthe représentant les 4 éléments dans l’ordre de l’univers : L’Air, le Feu, l’Eau et la
Terre ; avant d’arriver au centre où était représenté une main. Les 3 anciens prenaient alors la main
droite de l’Aspirant et lui disaient : « cette main est l’assembleuse pour réunir les éléments ». Puis ils lui
remettaient la cordelette et la canne au futur compagnon, avant la poursuite de l’initiation...

Le Labyrinthe correspond donc au début de l’initiation du Compagnon. Par le Labyrinthe on retrouve


clairement 5 étapes que l’on peut associer aux 4 éléments et au 5e élément la Quintessence, qui est aussi
l’art, le travail ou l’action menée par l’homme pour unir harmonieusement les autres éléments et en faire
quelque chose d’unique, c’est-à-dire un chef d’œuvre !
Est-il possible de trouver une analogie entre cette initiation du Labyrinthe et notre initiation au degré de
Compagnon ?
Chez nous, Franc-Maçons Égyptiens, nous effectuons des voyages dans des circumambulations
alternées.
Cette alternance impliquant de tourner tantôt par la droite, tantôt par la gauche, rappelle indubitablement
le parcours du Labyrinthe. En tournant dans tous les sens, c’est comme si on cherchait à ce que l’aspirant

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se perde dans les méandres de l’initiation pour qu’une fois arrivé au centre, il y trouve une force
intérieure !

Effectivement, l’enseignement du Labyrinthe est un sujet d’étude fondamental dans le compagnonnage.


Celui qui a déjà parcouru un Labyrinthe dans une grande cathédrale, comme à Chartres ou Amiens, aura
sans doute noté le doute qui s’installe lorsque l’on est arrivé à mi-chemin. La longueur du parcours nous
amène à penser que nous aurions pu nous tromper, que peut-être nous avons sauté une ligne et que nous
faisons fausse route… Et cela alors qu’il n’existe qu’une seule route qui permet de mener au centre !

Labyrinthe de l’Abbaye de Saint-Rémy de Rochefort


où l’on trouve une copie du labyrinthe de Chartres...

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Cette expérience nous apprend à avoir foi en nous, à rester concentré d’un bout à l’autre du chemin, de
telle façon qu’en étant pleinement conscient de ce que l’on fait, on atteigne un plus haut degré de
perfection.
Le Labyrinthe préfigure aussi le départ pour le tour de France. C’est sur ce chemin très long, qu’il faut
avoir une constance dans le travail et garder la foi dans le travail intérieur et extérieur que nous
fournissons ! Cette constance sur la route est évoquée par le labyrinthe. Pour réussir à arriver au centre et
pour en ressortir, le fil d’Ariane avait permis à Thésée le succès de l’épreuve. Il existait autrefois, dans
les cathédrales possédant de grands Labyrinthes, des rites autour du fil d’Ariane. Pour le Compagnon, le
fil d’Ariane est tout autant la fraternité de ceux qui l’assisteront sur le chemin au cours de son parcours,
les rencontres avec des maîtres de l’art, le travail en Cayenne et le partage autour du métier avec les
autres compagnons. Ce fil d’Ariane représente aussi la lignée invisible des maîtres passés pour l’orient
éternel. Ils ont tous une influence initiatique allant des temps les plus anciens jusqu’à aujourd’hui…

Ariane et Thésée
A mon sens, il est intéressant de savoir d’où vient le terme Labyrinthe.
L’étymologie du mot Labyrinthe viendrait du Palais initiatique d’Amenemhat III sur les bords du lac
Moeris en Égypte. Effectivement, d’après l’égyptologue BRUGSCH le nom de ce palais était Ra Per
Hinet, c’est-à-dire Temple au bord des marécages. Ceci aurait donné La Pu Rhintos chez les Crétois à
propos du fameux Labyrinthe. Un Symbole un peu particulier rappelant une spirale carrée tournée vers
l’intérieur, évoquant la forme de la lettre G, était également attribuée au labyrinthe.

Le Temple d’Amenmhat III était un endroit où se vivaient des initiations en lien avec les 4 éléments
avant d’arriver au Temple Pyramide d’Amenmhat III, représentant la porte de l’autre monde. Le
Labyrinthe évoquerait donc le chemin sinueux du parcours des défunts accédant à l’au-delà. En
Égyptien, on trouve également le nom de Ra Per SbaHet (ou Ra Per SebeHet) associé à ce labyrinthe
sur les bords du lac Moeris. Or Sba signifie en égyptien étoile tout autant que des gonds permettant
d’ouvrir une porte. Serait-ce à dire qu’on trouverait notre étoile à 5 branches au centre du Labyrinthe ?
En tout cas les Égyptiens semblent nous dire qu’au centre du Labyrinthe se trouve une porte donnant
accès aux mystères de l’autre monde.

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Le parcours du Labyrinthe ne rappelle-t-il pas le parcours d’Orphée qui descendu aux enfers pour
récupérer son épouse Eurydice, se doit de remonter le premier, son épouse devant le suivre sans lui
indiquer sa présence.
Si Orphée se retourne elle sera obligée de rester dans le monde des morts. Arrivé proche de la sortie,
Orphée doute que son épouse soit encore derrière lui. Il ne peut s’empêcher de se retourner et se rend

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compte qu’il vient de la condamner à la mort éternelle… Orphée a donc douté sur le chemin du
labyrinthe des enfers, ce qui aura provoqué son insuccès.

Orphée se retourne à la porte des Enfers et perd Eurydice


Très souvent, on situait les enfers au centre de la terre et le labyrinthe Crétois de Gorthyme, qui était un
temple construit dans une grotte à proximité de Cnossos, présente une épreuve où l’aspirant doit
affronter les ténèbres pour s’enfoncer vers le cœur de la terre. Ceci me rappelle l’acrostiche présent dans
le cabinet de réflexion : V.I.T.R.I.O.L = Visite l’Intérieur de la Terre et tu Trouveras la Pierre Cachée. De
même le Maçon va sortir la pierre de l’intérieur de la carrière et va la rectifier peu à peu pour qu’elle
prenne sa place dans un édifice sacré. De la même façon, l’apprenti dégrossi la pierre brute et la sort de
la carrière, et le Compagnon façonne la pierre pour qu’elle soit parfaitement cubique ! Et c’est au cœur
de cette pierre que se trouvera la véritable lumière…
Il existe également une autre étymologie en lien avec le labyrinthe Crétois, puisque très souvent dans des
représentations sur des pièces de monnaie, sur des graffitis ou sur des sculptures antiques, on trouve le
Labyrinthe associé à une Hache à double tranchant qui serait dénommée Labrys !

Haches Minoénne d’ornementation en Or, appelée Labrys


Dans la légende de Thésée, c’est avec cette hache qu’il aurait tué le minotaure et il l’aurait abandonnée
au cœur du labyrinthe avant de ressortir. Ainsi le labyrinthe est aussi le temple du Labrys ou de cette
Hache à deux côtés. Il faut également savoir que sous le terme Labros, on retrouve, dans le
compagnonnage, un outil qui permet de tailler la pierre. Le compagnon est donc obligé d’affronter
symboliquement l’épreuve du labyrinthe pour obtenir ce nouvel outil !

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Le Labros, appelé plus souvent Taillant ou Laye
Notons également que la lettre H se trouve juste après la lettre G…
De nombreux auteurs, comme Julien Behaeghel, s’accordent à dire : « Le Labyrinthe est symbolisé pour
le compagnon par le tracé de l’étoile dont le centre est la lettre G » (Symboles et Initiation Maçonnique
– p.85) sans forcément l’expliciter. En effet, si l’on dessine une étoile à 5 branches, au centre de cette
étoile apparaît un pentagone inversé dont il est possible avec les 5 pointes de dessiner à l’intérieur une
nouvelle étoile à 5 branches… Et ainsi de suite… Il est alors possible de dessiner indéfiniment une
étoile à 5 branches à l’intérieur de la nouvelle étoile tout comme à l’extérieur de celle-ci. Soit une
infinité d’étoiles à 5 branches allant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, ceci générant comme une
spirale de vie qui relie le Microcosme au Macrocosme, le Ciel à la Terre… Cette spirale basée sur le
nombre d’or relie infiniment l’extérieur à l’intérieur (ou l’intérieur à l’extérieur, tout dépend le sens dans
lequel on la parcoure) et rappelle tout autant le labyrinthe que la forme de la lettre G.

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La lettre G, spirale de vie infinie, au sein du labyrinthe de l’étoile à 5 branches !
Le Labyrinthe, chemin infini reliant la Terre au Ciel, évoque les deux globes terrestre et céleste que
pourra observer le compagnon lors de son 5e et dernier voyage.
Le 1er voyage avec la découverte des 5 sens, rappelle que c’est dans l’étoile à 5 branches que se
développe la spirale de vie, reliant l’homme au macrocosme et au microcosme. Le 4e voyage avec les 5
philosophes antiques qui ont vécu en Egypte rappelle à mon sens les philosophes qui ont compris ce
principe de vie en lien avec cette étoile à 5 branches…
Les 4 colonnes du 2e voyage évoquent les 4 quartiers du labyrinthe, en lien avec les 4 éléments de
l’Univers.
Enfin les 7 arts libéraux reliés aux 7 planètes indiquent les 7 étapes qui permettent peu à peu de se
rapprocher du centre du labyrinthe. C’est sur cette approche des 7 planètes qu’est née la gamme
Heptatonique avec ses 7 notes de musiques. Dans la notation antique chaque note était notée par une
lettre avec le A pour La, B pour Si, C pour Do, D pour Ré, E pour Mi, F pour Fa et G pour Sol !

La Musique des Sphères avec l’échelle Divine !


Dans cette progression en 7 étapes le cœur du Labyrinthe est donc bien formé par la note G ou Sol. C’est
aussi au centre du labyrinthe que l’on change de dimension, que l’on s’élève de la terre vers le ciel, du
Sol au Soleil ! On retrouve alors la lettre H qui, avec ses deux montants et sa barre transversale
symbolise une échelle.
La légende Grecque de Dédale évoque cette sortie par le haut, au centre du Labyrinthe. Dédale était un
architecte, forgeron et sculpteur. En Crète il construisit avec son fils Icare le Labyrinthe pour le roi
Minos. Afin que personne ne puisse connaître le moyen de sortir du labyrinthe, Minos y enferma Dédale
et son fils. Dédale récupéra des plumes d’oiseaux et fabriqua avec de la cire des ailes qu’ils
s’accrochèrent aux bras. Au centre du Labyrinthe il y avait une tour et ils se jetèrent de la tour pour
s’envoler vers les cieux. Icare attiré par la lumière et la chaleur du soleil s’en rapprocha trop près ; il se
brûla les ailes, tomba au sol et mourut ! Cette légende nous montre bien que le centre du labyrinthe est

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un point d’élévation qui peut nous permettre de rejoindre le ciel. Mais nous devons nous élever avec
prudence, sinon nous risquons de mourir…

Icare et Dédale
En ce qui nous concerne, c’est la lumière du
Grand Architecte de l’Univers que nous
cherchons tout au long de notre voyage de
Compagnon, c’est cette lumière qui provient
du cœur de l’étoile flamboyante afin qu’elle
nous ouvre les portes sur une dimension
encore plus haute.
D’ailleurs, dans certaines obédiences il existe
au degré du compagnon une cérémonie tout à
fait particulière qui est celle de l’escalier à
vis. Jean-Pierre Bayard la décrit ainsi :
« Le compagnon monte l’escalier en forme de
vis, à l’ordre du 2e grade, par 7 pas en partant
du pied droit et en faisant un tour complet sur
lui-même dans le sens solaire, tout en
avançant, c’est-à-dire en décrivant une boucle. Les pas se font alternativement d’un pied et de l’autre
sans assembler. Au dernier pas on assemble le pied gauche en équerre derrière le talon du pied droit… »
Si l’on prend l’évocation de la forme géométrique suggérée par l’escalier à vis on pourra y reconnaître la
forme de la lettre G.

L’escalier à vis et la lettre G en son centre !


Pour conclure, il me semble évident que l’initiation au degré de compagnon est fortement reliée aux
traditions initiatiques du labyrinthe, associé à la lettre G ainsi qu’aux mystères de l’étoile à 5 branches.
L’étude de ces éléments, reliés entre eux, permet de mieux comprendre le chemin d’élévation du
compagnon à la recherche de plus hautes lumières. Associer une philosophie aux formes de la nature,
mais aussi aux formes que l’on retrouve dans les temples de toutes les traditions, c’est chercher à
comprendre les principes, la sagesse, et les forces qui s’expriment dans la beauté des réalisations du
Grand Architecte de l’Univers. Tel doit être, à mon sens, le chemin d’un véritable Compagnon…

Pierre-Alexandre Nic\ R\L\ Sechat O\ de Pierrelatte

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Hommage à Constant Chevillon

(Planche présentée à l’occasion du Réveil de la Loge de Recherches Constant Chevillon, à l’Orient de l’Ordre.)

Constant Martin Chevillon (Tau Harmonius) 10/1880 - 03/1944 (63 ans)


Constant Chevillon est un homme comme on a peu l’occasion d’en rencontrer. Qui aura un parcours
et une vie hors du commun.
Travailleur infatigable, homme de cœur, homme de conviction, il sut mettre en pratique
l’enseignement des Ordres initiatiques et spiritualistes auxquels il appartenait pour devenir un très
grand spiritualiste qui laissera le souvenir d’un homme simple mais à la pensée profonde.
Il naît le 26 octobre 1880 à Annoire.
Annoire, petit village de 400 âmes dans le Jura. Il y naît dans une famille paysanne et est l’aîné de 3
enfants.
Ses parents, peu fortunés, ont à cœur de lui donner une bonne éducation et une solide instruction.
Il est doué d’une très grande mémoire et sa soif d’apprendre convainc le curé du village à lui
enseigner le latin.
Suite à ses études secondaires au Collège Monciel où il entre à 12 ans, son inclination le pousse à
entrer au Petit-Séminaire, puis de poursuivre jusqu’au diaconat au Grand-Séminaire de Lons-le-
Saunier.

I) Les principales étapes de la vie de l’Homme, Constant CHEVILLON


• 1892 (12 ans) : Études secondaires au Collège Monciel à Lons-le-Saunier. Compte-tenu
de la distance et des moyens de transports de l’époque, nul doute qu’il y fut pensionnaire.
• Fin de siècle, date indéterminée : autour de 1900 (20 ans)
• Licence de lettres (avéré) et peut-être l’agrégation, Facultés de Lettres à Lyon.
• Il suit les cours du célèbre philosophe Arthur Hannequin, qu’il aime et vénère
profondément. Il trouve en cet homme la plus noble aspiration de son âme, et complète le
précepte de Socrate du « connais toi » par « se renoncer à soi, en se donnant aux autres »…
• Cet enseignement qui sera le programme de sa vie.
• Il sera profondément peiné de la mort de son professeur Hannequin en 1905 au point
qu’il renonce à écouter celui qui doit le remplacer…
• Il fera dans la même période un séjour à l’Abbaye de Solesmes et Enseignera la
philosophie religieuse dans un Collège de Jésuites.
• Début de siècle, date indéterminé : employé de banque à la Société-Générale de
Lyon.
• 1906 (26 ans) : Mariage avec Caroline Maurice (il divorcera en 1910). À la même
époque, il entre dans un groupement artistique « l’athénée » dont il devient le trésorier pour
aussi y organiser des soirées de chansons françaises et de poésies, et se liera d’amitié avec
des artistes de variété française de l’époque (Xavier Privas et Francine Lorée son épouse)
• 1911 (31 ans) : Crée la société littéraire l’Attique. L’historien Serge Caillet date de
cette époque « son entrée dans l’occultisme » suite à sa rencontre avec l’astrologue Jean-
Baptiste Roche. (ce même Jean-Baptiste Roche qui lui faisant son thème lui aurait révélé qu’il
mourrait dehors fusillé). Jean-Baptiste Roche dont il est dit encore que dès 1912, il a vu dans
l’astral la guerre imprévue qui éclatera en 1914.

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• 1913 (33 ans): Employé de banque à la B.N.C.I., Banque Nationale pour le Crédit
Industriel, Lyon. Il entre dans la franc-maçonnerie (vers 1913-1914) (33 ans) fait la
connaissance (avant 1914) de Gérard Encausse dit "Papus" et (vers 1914) de Jean Bricaud .
• 1914 (34 ans) : Mobilisé, il est deux fois blessé (grièvement au bras gauche) sur le
front de Champagne et de la Somme.
• 1919 (39 ans) : le 14 décembre, initié dans l’Ordre Martiniste de Lyon, par Jean
Bricaud. Très probablement après l’avoir initié à la Franc-Maçonnerie Égyptienne de Memphis-
Misraïm.
• 1920 (40 ans) : Entre à l’Église Gnostique Universelle.

• 1921 (41 ans) Membre du Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste de Lyon. Serge Caillet
avance la même période pour son admission comme 85°, Patriarche-Grand-Conservateur du
Souverain Sanctuaire de Memphis-Misraïm.
• 1923 (43 ans) : 95° dans le Rite de Memphis-Misraïm. 
• 1926 (46 ans) : Publie Orient et Occident.
• 1927 (47 ans): Nommé Inspecteur à la B.N.C.I, à Paris.
• 1929 (49 ans) : À Paris, le 21 janvier, signataire des Nouvelles Constitution  et
Règlement Généraux de l’Ordre Maçonnique Oriental  du Rite Ancien et Primitif de Memphis-
Misraïm.
• 1932 (52 ans) : Nommé Substitut-Grand-Maître de Memphis-Misraïm. Pacte de
succession avec Jean Bricaud.
• 1934 (54 ans) : Le 24 février, il succède à Jean Bricaud (décédé le 21 février) et
devient Grand-Maître de : Ordre Martiniste, grand maitre du rite Memphis-Misraïm. Nommé
Recteur de la Rose+Croix Kabbalistique et Gnostique (Frater A Vera Luce). Il hérite de même,
du patriarcat de l’Église Gnostique Universelle et, comme Bricaud avant lui, reçoit de Mgr
Louis-François Giraud la prêtrise (3 novembre 1935) puis la consécration épiscopale (5 janvier
1936), sous le nom de Tau Harmonius.
• 1934 (54 ans) Reprenant la direction (1934-1939)(54 ans a 59 ans) de la revue "Annales
Initiatiques", il poursuit le développement de ces différentes organisations, en France et dans
de nombreux pays.
• 1934 : 21 octobre, lors de l’Assemblée du Souverain Sanctuaire qui se tient à
Bordeaux, il nomme Henri-Charles Dupont Grand-Chancelier. Il organise la dimension
internationale de l’Ordre, mais rencontre l’opposition de Georges Lagrèze.
• 1935 (55 ans) : le 3 novembre, régularisation par Monseigneur Giraud, Patriarche de
l’Église Gallicane. Henri-Charles Dupont cumule ses fonctions de Grand-Secrétaire-Général et
de Grand-Chancelier, avec celle de Grand-Administrateur du Rite. Décision heureuse et
prémonitoire pour la survie de l’Ordre à sa tragique disparition.
• 1936 (56 ans) : Consécration épiscopale (Tau Harmonius) le 5 janvier par Monseigneur
Giraud. Difficultés avec les frères Belges et Suisses
• 1937 (57 ans) : Domicilié à Paris, Hôtel des Bernardins, dans la rue du même
nom. Publie Réflexions sur le Temple Social. Le 24 décembre1937, au siège du C.I.O.T.
(Centre International d’Occultisme Traditionnel), rue de Washington, où il donnait des
conférences sous le pseudonyme de Costy, il fait la connaissance du jeune Robert Ambelain.
• 1938 : Grand-Convent de Memphis-Misraïm du 27 au 30 août à Lyon. L’initiation des
femmes est adoptée !

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• 1939 : (59 ans) : Nommé Fondé de Pouvoirs à la B.N.C.I à Paris. Ce poste lui impose – 
ce qui le contrarie -  mais lui permet aussi,  de se déplacer dans les diverses succursales de la
banque et favorise donc son action dans les diverses organisations dont il préside et assure la
destinée.
• 1939 : janvier : passage sous le bandeau de Robert Ambelain qui reconnaît la voix de
son questionneur, Constant Chevillon (il sera reçu apprenti le 24 mars de la même année par
le Vénérable-Maître Novaleers, à la Loge La Jérusalem des Vallées Égyptiennes). Publie Le
vrai visage de la franc-maçonnerie.
• 1939 : 20 mars, création, avec Swinburne  Clymer, de la F.U.D.O.S.F.I. (Fédération
Universelle des Ordres, Sociétés et Fraternités des Initiés), s’opposant ainsi à la F.U.D.O.S.I.
(Fédération Universelle des Ordres et Sociétés Initiatiques) créée précédemment en 1934 par
Émile Dantinne, Harvey Spencer Lewis et Victor Blanchard. Mais la F.U.D.O.S.F.I. n’aura jamais
l’audience et l’aura de sa rivale.
• 1939 : 2 septembre, dernier Convent National de Memphis-Misraïm. La guerre éclate
le lendemain.
• 1940 : 19 août, loi d’interdiction et de dissolution des sociétés-secrètes. Après
l’interdiction des sociétés initiatiques par le Gouvernement de Vichy (13 août 1940),il tient
des réunions maçonniques dans la clandestinité, bravant le danger.
• 1941 : Septembre, première perquisition par la Milice Nationale Française. Est-ce rue
des Macchabées à Lyon où il s’était réfugié chez Eugénie Bricaud ? Oui selon Serge Caillet, on
peut lui faire confiance !
• 1942 : Publie Du néant à l’être.
• 1943 : Arrêté à Clermont-Ferrand, au siège de la banque,  par la Police française, sa
valise, ses papiers et un manuscrit (Les Vitesses Cosiques ? On ne le saura jamais) furent saisis
et non rendus. Relâché le jour même.
• 1944 : Publie Et verbum caro factum est.
• 1944 (63 ans) : 25 mars, domicilié 22 rue des Macchabées dans un domicile annexe à
celui d’Eugènie Bricaud, il est arrêté vers 19 heures 45 par la Milice, bras armé du M.N.A.T.
(Mouvement-National-Anti-Terroristes). Ce fait semble contestable, l’identification n’ayant
pas été probante, des inconnus se présentant comme fonctionnaires de police mais incapables
de présenter des papiers. Mais le témoignage de Madame Bricaud relève des « membres de la
Police Politique de Vichy, travaillant de concert avec la Gestapo » et fait état d’un « sous-
officier allemand parmi-eux » (Selon Robert Ambelain). Il est abattu par balles par les
miliciens à Saint-Fons au lieu-dit « la montée des clochettes… à 22h45.
Son corps est inhumé dans la même tombe que son maître et ami (Jean Bricaud) dans un petit
cimetière de campagne près de Lyon (Francheville-Le-Haut).
Leurs dépouilles mortelles sont là mais ces deux grands initiés sont dans la gloire du Divin Plérôme.
(Phrase de madame Jean Bricaud.)

II) Quelques pensées profondes de l’homme, ses écrits, sa foi,

La Maçonnerie est une école d’ascèse qui donne au spirituel la primauté sur toutes les activités et
valeurs humaines.
C’est une instruction groupant des hommes élus par leurs qualités de cœur, d’esprit, pour apporter
une contribution consciente et éclairée au salut de l’humanité et qui, dans ce but, s’efforcent

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d’atteindre la Vérité par la juste compréhension ésotérique d’un symbolisme à travers lequel cette
Vérité s’exprime.
Considérée par rapport à l’Absolu, elle est, au sein de la Société humaine, l’incarnation de la
Conscience Cosmique, la représentation des lois et des forces sur lesquelles repose notre Univers
Solaire et dont les harmonieux accords offrent aux hommes l’exemple de la communion entre les
êtres et les choses, les invitant à la pratique de l’Universel Amour.
Quoique la Franc-Maçonnerie soit, avant tout, spirituelle et gnostique, elle ne limite pas son activité
aux études abstraites.
Convaincu que l’évolution est œuvre individuelle et que le devoir prime le droit, le Maçon
s’applique, partout où il se trouve, à donner l’exemple de la sagesse et utilise toutes les occasions
pour éveiller les esprits à la compréhension de la Gnose.
Un Maçon doit, par ses qualités morales et son savoir, devenir un foyer de lumière qui dissipe le
doute et l’erreur, chasser les ténèbres de l’ignorance, causes de la souffrance et de la haine, et
ainsi, faisant œuvre bienfaisante, inspirer aux hommes cette sympathie reconnaissante qui est un
premier pas vers l’Amour.
C. Chevillon « Extrait d’une conférence »
Rappelons que Constant Chevillon est l’auteur de plusieurs ouvrages :
Du néant à l’être, 1942 - Et verbum caro factum est, 1944 - La Tradition Universelle, 1946 -réédités
en un volume aux Éditions Traditionnelles, Paris, 1982.
Méditations initiatiques, 1953
Orient et Occident, 1926.
Ainsi que Le vrai visage de la Franc-Maçonnerie, 1939 - et Réflexion sur le temple social, 1936, qui
font l’objet de cette édition.
La plupart de ces livres quasiment introuvables dans leurs premiers tirages avaient été presque tous
édités par la librairie Derain-Raclet, pour les plus anciens, puis par Derain seul, 128 rue Vanban, à
Lyon. Librairie toujours existante, qui fut un des hauts lieux de l’ésotérisme Lyonnais.

Extraits de Méditations initiatiques, paru aux éditions Derain, Lyon 1953 :


1. « Au moment de sa naissance, une créature humaine est dotée à peine d’un vague instinct
animal. Tout, pour elle, se résume en de vagues sensations de bien-être ou de souffrance. Si elle est
satisfaite, elle sourit ; à la moindre atteinte du mal, elle pleure et se lamente. Le monde extérieur
ne vient à elle qu’à travers un brouillard au sein duquel tout est confondu dans un ensemble sans
relief.
Puis, un jour, un rayon de soleil ; un voile se soulève, les individus se détachent sur le fond de
brume, la conscience sort de sa gangue et devient une réalité. L’enfant se distingue de son
ambiance, il commence à vibrer avec son entourage immédiat, c’est un homme en voie d’évolution.
Il grandit peu à peu et son horizon s’élargit. Il prend contact avec son milieu, de spectateur il
devient acteur, Il emmagasine de l’expérience, celle du moment présent et, par l’histoire, celle des
siècles révolus. Or, cette dernière, qu’on peut croire morte ou tout au moins cristallisée, porte en
elle-même un ferment d’immortalité, c’est le germe de l’avenir. À l’aurore de sa vie, grisé par ce
subtil nectar, l’homme se tourne donc vers le futur. L’horizon imprécis, paré de toute la beauté du
devenir en gestation, lui apparaît comme un champ indéfini de lumière, ponctué par des sensations
nouvelles. Le soleil marche vers le Zénith, le temps rapide fuit encore lentement, le passé individuel
est si proche !
Mais la vie s’écoule au rythme du temps mathématique ; l’adolescence et la jeunesse font place à
l’âge mûr. Les obstacles se multiplient avec les déboires. L’horizon lointain se rétrécit et devient un

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cachot où l’homme est en proie aux affres de l’asphyxie. Le temps accélère sa marche, il fuit
maintenant avec une rapidité vertigineuse, suivant la cadence psychologique, et l’angoisse indicible
pénètre l’âme humaine avec la pensée de la mort inévitable et chaque jour escomptée.
Le ver rongeur est dans le fruit, il l’épuisera jusqu’à l’écorce si rien ne vient interrompre son travail
de destruction. Quelle désillusion pour la majorité des hommes. Eh quoi ! la vie, ce dynamisme
toujours tendu vers l’action, peut donc faire place à l’écroulement passif de la mort ? La nuit totale
va succéder a la vie ardente. La fin ! ne plus voir, ne plus entendre, ne plus penser, ne plus bouger.
Le silence et l’ombre ; le silence sans possibilité d’écho, l’ombre sans espoir d’une lumière nouvelle,
l’immortalité absolue du tombeau. le Néant ! L’homme est sur le déclin, le vieillard a reçu dans sa
main tremblante le calice d’amertume ; l’enivrante ambroisie a fait place au fie! du Golgotha. Le
spectre de la mort est là; prêt à le happer en ses griffes de rapace nocturne. »
2. « Pourquoi trembles-tu, ignorant et craintif ? Pourquoi t’obstiner à contempler le monde
extérieur, à suivre l’illusoire évolution des séries phénoménales à travers l’espace et le temps ?
Descends en toi-même, ouvre les yeux de ton esprit au soleil invisible dont notre soleil n’est qu’une
image déformée. Une foi inébranlable, étayée d’une immense espérance, t’illuminera soudain au
sein de l’universelle charité. Et la mort ne sera plus pour toi qu’un tunnel obscur, un passage pénible
et court au bout duquel s’ouvre l’immuable horizon de l’Éternité… »

Le vrai visage de la FM
Dans cet ouvrage C. Chevillon insiste sur la notion d’ascèse, et d’apostolat, termes qu’on n’entend
plus beaucoup en nos loges.
Sur l’ascèse, il dit ceci :
« Le vrai maçon conquiert sa liberté en deux temps :
• En une période de purification qui le conduit à la « liberté négative » (sortir de l’esclavage), à
la maîtrise de soi-même, à la résorption des entraves matérielles et passionnelles : elle consiste
(cette nouvelle naissance) à rompre la gangue des besoins, des instincts et des passions, des préjugés
et des erreurs dont l’âme est prisonnière
• Deuxième temps : période d’ascèse active, génératrice de la liberté positive (liberté de
réalisation) : en laquelle il doit façonner et cuirasser son âme, son intelligence et son esprit après
l’avoir purifié dans le première période.
Non content de façonner sa sensibilité et son intelligence, son âme et sa raison, le maçon doit
illuminer sa volonté : il faut ici monter plus haut et s’installer dans le monde des idées pures.
Il s’agit d’opérer à auto-création de la conscience véritable, c’est-à-dire conscience essentielle et
d’en harmoniser l’épanouissement avec les lois de l’Être.
Conscience véritable, essentielle qu’il dit être « conscience première » que nous avons tous en
commun. Il la différencie de la conscience dite « seconde » qui résulte des réactions vis-à-vis du
monde phénoménal .
L’homme en voie d’ascèse peut éveiller sa conscience, la rendre immortelle et lui donner avec la
spontanéité son caractère spécifique en résorbant les voiles qui l’empêchent de communiquer
intuitivement avec la source divine dont il est l’émanation. Par la voie initiatique la conscience
devient lumière. Elle n’est plus un reflet mais une lumière vivante hypostasiée , un foyer radiant. »

Sur l’apostolat :
« La maçonnerie en effet ne tend pas seulement à créer parmi ses adeptes de personnalités à la fois
pures et fortes, elle veut illuminer les masses dans la mesure du possible…
Pour cela il lui faut des apôtres, et elle veut créer des apôtres.

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Qu’est-ce qu’un apôtre : un homme d’action revêtu d’une mission sacrée, pour laquelle il est prêt à
tout sacrifier : ses commodités personnelles, ses désirs les plus chers, son temps et sa vie s’il le
faut… Un apôtre doit posséder les 3 vertus primordiales : la foi, l’espérance et la charité. Ces 3
vertus sont si hautes qu’on les a appelées vertus théologales, non seulement pour rappeler qu’elles
s’appliquent à Dieu, mais pour montrer que leur possesseur peut-être assimilé à un Dieu. »

Manh-hung Ngu\ R\L\ Constant Chevillon, O\ de l’Ordre

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Le Tarot

Étude historique, puis symbolique, réalisée dans le cadre universitaire par un Frère.

Compte-tenu de l’importance du sujet, celui-ci sera découpé et réparti sur plusieurs Lettres
Intérieures ; il s’agit donc d’une sorte de feuilleton…

Ci-dessous, l’épisode no 5. Bonne lecture !

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À Suivre !

Jean-Gilbert SEV\
R\L\ Philae O\ de Quimper

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Art

De l’esprit au cœur
Poèmes : En attente de vos contributions…
Jeux de mots : En attente de vos contributions…

Petite histoire :

Si Jésus naissait de nos jours…

Cela donnerait la « une » suivante dans tous les journaux télévisés :


«Hier 24 décembre, un «nouveau-né» a été trouvé dans une étable. La police s’est
rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU.
Un charpentier et une mineure (vraisemblablement la mère) ont été placés en garde à
vue.
Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen de la banlieue de
Bethléem qu’une famille de S.D.F s’était installée dans son étable.
À son arrivée sur les lieux, la police a découvert un nouveau-né enveloppé dans des
morceaux de tissu sans précaution d’hygiène et dormant sur une litière de paille.
Le charpentier, identifié plus tard, Joseph (de Nazareth), s’est opposé à ce que les
autorités emmènent l’enfant afin de le mettre en lieu sûr. Il était aidé de plusieurs
bergers ainsi que de trois étrangers sans papiers ? Ces trois étrangers, se présentant
comme mages, ont été arrêtés.
Le ministère de l’Intérieur s’interroge sur l’origine de ces trois hommes probablement
en route vers Calais. Le préfet a confirmé qu’ils n’avaient pas de papiers d’identité
mais qu’ils détenaient de l’or ainsi que des produits suspects et illicites.
Ils prétendent que Dieu leur a dit de ne pas répondre aux questions...
Les produits suspects ont été envoyés en laboratoire pour analyse.
Le lieu où le nouveau-né se trouve actuellement n’a pas été communiqué.
D’après le service social en charge de l’affaire, le père avoisinerait la cinquantaine
tandis que la mère n’est certainement pas majeure.
On vérifie pour le moment la relation entre les deux.
Mais à défaut de soupçon de pédophilie, le détournement de mineure est très
suspecté.
La mère se trouve pour l’instant à l’hôpital universitaire de Bethléem pour des
examens médicaux et psychiatriques.
Elle prétend être encore vierge et affirme que le bébé vient de Dieu.
Si son état mental le permet, elle sera mise en examen pour non assistance à
personne en danger.

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La consommation de stupéfiants, probablement amenés par les trois étrangers, doit
sans doute être prise en compte dans cette affaire.
Des prélèvements et des prises de sang ont d’ailleurs été faits en vue de retrouver les
empreintes d’ADN nécessaires à l’enquête.
Aux dernières nouvelles on apprend que les bergers présents sur les lieux affirment
avoir vu un grand homme, tout de blanc vêtu, qui leur a ordonné de se rendre à
l’étable, avant de s’envoler mystérieusement.
Aucune hypothèse n’est écartée, comme celle d’embarquement à bord d’un OVNI qui
n’est pas à exclure…
L’opposition s’est indignée que le gouvernement ne mettent pas en place les moyens
de protection suffisante pour éviter que n’importe quel OVNI puisse survoler notre
espace aérien. Ils demandent une enquête parlementaire.
Les verts rappellent que faire un feu de bois dans une étable est source de pollution…
L’extrême gauche dénonce ce capitalisme sauvage qui augmente les loyers et
empêche les familles modestes d’avoir un logement décent.
Le président déclare que depuis son élection le gouvernement a ouvert de nombreuses
nouvelles places d’accueil pour éviter de laisser des familles à la rue alors que son
prédécesseur en avait supprimé.
Une cellule de crise a été installée sous la direction du préfet Hérode, l’autorité
craignant un complot dont les rumeurs avaient persisté ces derniers temps.
On pourra également suivre les images en direct sur BFM télé et, à 17h30, “C’ à vous”
organisera un débat sur le thème “peut-on encore accoucher dans une étable de nos
jours” en présence de plusieurs invités :
• notre confrère de Libération, auteur d’une enquête sur “la rue pour toute
vie” ;
• un sociologue enseignant à l’Institut d’Étude Politique, spécialiste de la
précarité sociale ;
• de l’écrivain Hugo Victor qui a écrit Les Misérables ;
• et de M. Pilate Ponce représentant le gouvernement.
Et, pour conclure, après examen médical, la fille mineure ayant effectivement été
reconnue vierge, le couple a été placé en garde a vue pour rapt d’enfant...

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Les joies du participe (vraiment) passé… :

Autres : En attente de vos contributions…

La main tendue
Cette page est vôtre pour offres de location de vacances, cession et recherche de
matériel de loge, demande et offre d’aide en loge, covoiturage, chambres disponibles
à l’occasion de convents ou réunions ponctuelles, etc.

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ÓÎ
Le Comité de rédaction, respectueux de la liberté d’expression, précise que
les articles parus dans la Lettre Intérieure, le sont sous la responsabilité de
leurs auteurs, et n’engagent pas l’Ordre International du Rite Ancien et
Primitif de Memphis Misraïm.
Cette revue est la propriété de la Fédération de l’Ordre International du
Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm, légalement déclarée le 28
janvier 2015 à la Préfecture de police de Paris. Elle ne peut être ni vendue,
ni distribuée sur la voie publique ; toute copie ou reproduction même
partielle ne peut être faite sans l’autorisation expresse de son Comité de
rédaction.

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