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Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

Faculté des Sciences et Techniques


Fès

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE

Analyses bactériologiques des eaux et contrôle


dequalitédes
ualitédes milieux de travail
Présenté par :

BENTABET Fatima Zohra

Encadré par:

Pr. SEFRIOUI Samira


Mme .ANNOUH Fouzia
Membre de jury :

Mme. SEFRIOUI Samira : Pr .FST Fès


Mme. SQUALLII Hakima : Pr .FST Fès

Soutenu le 13 Juin 2014


Stage effectué à l’ONEE-branche
l’ONEE eau
Sommaire
Introduction……………………………………………………………………..
…………………………………………………………………….. 1
Aperçus sur l’ONEE-branchebranche eau
eau………………………………………………...2
………………………………………………...2
Bibliographie………………………………………………………………………6
………………………………………………………………………6
I. la pollution d’eau………………………………………………………………7
………………………………………………………………7
1 pollution chimique…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………....7
2 pollution par négligence……………………………………………………
négligence…………………………………………………… .7
3 pollution avec des bactéries pathogènes……………………………………
………………………………………7
4 pollution domestique………………………………………………………
………………………………………………………
……………………………………………………….....7
5 pollution agricole ……………………………………………………………..8
…………………………………………………………
II. microorganismes indicateurs de la pol pollution…………………………………
…………………………………...8
1 bactéries Coliformes…………………………………………………………
…………………………………………………………
……………………………………………………………8
2 Escherichia Coli………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………...8
3 Entérocoques intestinaux……………………………………………………
intestinaux…………………………………………………….....9
4 Microorganisme revivifiable…………………………………………………
revivifiable……………………………………………………9
5 Spore des microorganismes sulfito-reducteur………………………………
sulfito …………………………………..9
III. Maladies hydrique…………………………………………………………
…………………………………………………………
………………………………………………………….......9
IV. Etapes de traitement des eaux naturelles ……………………………………….11
……………………………………
Matériel et méthodes………………………………………………………………..14
………………………………………………………………..14
A. Analyses physico-chimiquechimique……………………………………………………
…………………………………………………….15
I. Turbidité …………………………………………………………………..15
…………………………………………………………………
II. PH…………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………….15
III. Teneur en chlore…………………………………………………………
…………………………………………………………
…………………………………………………………...15
IV. Conductivité………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………………..15
B. Analyses bactériologiques………………………………………………………
bactériologiques………………………………………………………16
I. Analyse des eaux traitées
traitée :…………………………………………………
…………………………………………………...16

1 Filtration sur membrane : ………………………………………..................17


………………………………………...

a) dénombrement des bactéries Coliformes totaux et fécaux(E.


fécaux(E Coli)………………………
………………………17
b) Dénombrement des Entérocoque intestinaux ……………………………………………..19
……………………………………………
c) Dénombrement des spores des bactéries anaérobies sulfito-réducteur
ducteur (clostridium)……....20
(clostridium)
2 Incorporation sur gélose
gélose……………………………………………………
……………………………………………………......21

II. Analyse des eaux brutes :……………………………………………………


………………………………………………………22
1 Le dénombrement des Entérocoques intestinaux ………………………………22
……………………………
2 Dénombrement des bactéries coliformes………………………………………
coliformes………………………………………..23

I. contrôle de qualité de l’environnement…………………………………………


l’environnement………………………………………….24
1) Contrôle de l’air ambiant ……………………………………………………..………………..24
2) Contrôle de surface …………………………………………………………… ………………25
3) Contrôle de la stérilité du matériel …………………………………………….
……………….26
4) Contrôle de la méthode ………………………………………………………...
………………………...27

Résultats et interprétation……………………………………………………………...28
……………………………………………………………...28

I. Analyses physico-chimique
chimique :……………………………………………………….29
…………………….29

1 L’eau brute :…………………………………………………


………………………………………………………………………
………………………29
2 L’eau traitée …………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………29

II. Analyses bactériologiques……………………………………………………


bactériologiques…………………………………………………………..30

1. Eau brute ……………………………………………………………………………30


…………………………………………………………………
2. L’eau traitée …………………………………………………………………..……31
…………………………………………………………

III. Contrôle de qualité de l’environnement …………………………………………….32


……………………………

1 Contrôle des surfaces de travail ……………………………………………………


…………………..32
2 Contrôle de l’air ambiant
ambiant…………………………………………………………………………….33
3 Contrôle du matériel de travail………………………………………………………34
travail………………………………………………………34
4 Résultats de contrôle de la méthode
méthode…………………………………
……………………………………………….…34

Conclusion …………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………….…36
Références bibliographique ……………………………………………………
……………………...37
Annexes………………………………………………………………………
………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..…38
Introduction
L’eau est une composantede
de l’univers, sans laquelle la vie et son cours normal n’aurait pas
existé, les gens ont besoin de l’eau pour vivre, se laver et même pour certaines
certain industries.

Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à 75 % chez les nourrissons et à 94 %
chez les embryons de 3 jours. Les animaux sont composé
composéss en moyenne de 60% d'eau etles
végétaux à 75%.

Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce
dans différents réservoirs), essentiellement sous forme d’océans
d mais l’eau est aussi présente
sous forme gazeuse (vapeur
vapeur d’eau),
d’eau liquide et solide .

L’eau doit être traitée pour pouvoir être consommée sans aucun danger, mais la pollution
croissante des réserves rend cette opération délicate. Les techniques ont d’ailleurs beaucoup
évolué,, faisant aujourd’hui du traitement d’eau une industrie primordiale pour obtenir une eau
potable.

La planification
cation et la gestion d’eau à l’
l’échelle nationalerelèventde
de la responsabilité de
l’administration d’hydraulique, du ministère de l’économie et des finances,
finances duministère de
l’intérieur et de l’autorité gouvernemental chargé duplan,et
et cela se combine sous l’action de
l’office national de l’eau potable
potable.

Afin d’offrir, à la population de Fès une eau potable, l’ONEE-branche


branche eau effectueplusieurs
traitementset analyse pour s’assurer que la qualité d’eau produite est conforme aux normes
marocaines.

L’objectif de mon stage est :


D’effectuer à la fois des analyses bactériologiques
bactériologique de l’eau brute et de l’eau traitée
afind’évaluer le système de traitement.
De réaliser des contrôles de qualité de l’environnement à l’aide d’analyses
bactériologiques.

Aperçu sur l’ONEE


Historique :

Crée en 1977, l’ONEE-branche


l’ONEE branche eau est un établissement public à caractèreindustriel et
commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.
financière

Les missions principales


ales de l’office :

Planification de l’approvisionnement en eau potable (AEP)


(AEP à l’échelle nationale ;
Production de l’eau potable ;
Distribution de l’eau potable pour le compte des collectives locales ;
Gestion de l’assainissement liquide ;
Contrôle de la qualité de l’eau
l’eau.

I. Situation actuelle du service de l’eau :

1. Attribution :

La production de l’eau potable au niveau de la ville de Fès est assurée par l’ONEE-
l’ONE
branche
che eau et la RADEEF et la distributionest effectuée par la FADEEF.
FADEEF

2. Ressource d’eau exploitée par l’ONEE-branche


branche eau :

Ressource souterraines :

Les eaux souterraines utiliséees sont en général des forages artésiens situés dans la plaine du
SAISS, ces forages sont au nombre de 24 pour l’ONEE-branche
l’ONE eau et 100 pour lla RADEEF avec
un débit de :

• 1470l/s pour l’ONEE-branche


l’ONE eau et
• 580l/s pour la RADEEF.
RADEEF
Avec un total de 2050 l/s

Ressource superficielle

La production est assurée par la station de traitement des eaux d’Oued Sebou

L’eau brute desservant cette station provient d’une prise directe sur l’Oued Sebou régularisée à
l’amont par le barrage ALLAL EL FASSI situé à environ 40Km de la station
station.

Le complexe de production d’eau ppotable est constitué de quatre stations :

• Station de prétraitement réalisée en 1989, capable de traiter des eaux


chargées.dematière
dematière en suspension allant jusqu’à 50g/l ;
• Station de pompage d’eau brute d’Oued Sebou ;
• Station de traitement réalisé en 1987 avec
avec une capacité de production initiale de
800 l/s.
s. Cette station a été doublée en 1994 pour avoir un débit supplémentaire de
800 l/s ;
• Station de pompage d’eau traitée.
traitée

II. La station de traitement Ain Noukbi

Edifié e le 19mars 1987 la


l station assure :

Le traitement des eaux reçues de la station de prétraitement.


Le contrôle de la qualité de l’eau traitée
traité au niveau du laboratoire régional.
Refoulement des eaux vers le réservoir babH
babHamera.
Le laboratoire régional de Fès procède, à3 types d’analyse, définis par la norme marocaine selon
la nature d’eau à contrôler :

Analyse de type I : comprend les paramètres bactériologique et un nombre réduit de


paramètres physico-chimique
chimiques ;
Analyse de type II : comprend en plus des analyses de type I d’autresparamètres
d’autre physico-
chimiques et bactériologiques
bactériologique pouvant être liés à une contamination fécale des ressources
ressource
en eau ;
Analyse de type III : comprend, en plus des analyses précédentes, des paramètres
organoleptiques, les éléments toxiques et indésirables autre que ceux déterminés aux
deux premièresanalyses.

En plus de toutes ces analyses,


analyses le laboratoire régional développe d’autre activités tel
telles que :

La mise en place d’un système de contrôle de la qualité analytique ;


Le contrôle des réactifs de traitement ;
Le contrôle des matériaux en contact avec l’eau
l’eau.
Bibliographie
I. La pollution de l’eau :

En tant que composé essentiel à la vie, l’eau a une grande importance dans l’histoire de
l’homme,mais malheureusement, la pureté de l’eau est quelque chose de presque impossible à la
lumière des nombreux polluants. Lapollution de l’eau est une altération qui
q rend son utilisation
dangereuse et perturbe l’écosystème aquatique.
aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles et/ou
les eaux souterraines(Antoine
(Antoine et Dominici 1975).

Les différentes sources de pollution :

1) La pollution chimique :

Elle peut être chronique, accidentelle ou diffuse. Elle a des origines diverses dues à :

- l'insuffisance de certaines stations d'épuration ;


- l'absence de réseaux d'assainissement dans certaines zones ;
- le lessivage des sols, mais aussi des chaussées et des toits par les pluies ;
- le rejet d'effluents par les industries.

2) Bactéries pathogènes :

Les rejets provenant de l'intestin


intestin des animaux et de l'homme sont évacués dans le sol ou déversés
dans les cours d'eau. Ils y subissent une épuration naturelle. Mais s'ils parviennent trop
rapidement à une ressource en eau, ils peuvent provoquer une pollution microbiologique.
microbiologique

3) La pollution domestique :

A la maison, l'eau des toilettes comme l'eau des lavages est une source de pollution :
- organique (graisses)
- chimique (poudres à laver,
er, détergents…)
détergents…).

4) La pollution agricole :

- La concentration des élevages donne un excédent de déjections animales ; celles-ci


celles s'évacuent
dans les cours d'eau et les nappes souterraines ; elles constituent une source de pollution
bactériologique.
- Les engrais chimiques (nitrates et phosphates) altèrent la qualité des nappes souterraines qu'ils
atteignent par infiltration des eaux.
- Les herbicides, insecticides et autres produits phytosanitaires s'accumulent dans les sols et les
nappes phréatiques.

II. Microorganismes indicateurs de pollution

1) Les bactéries coliformes :

Le terme bactéries coliformes regroupe plusieurs espèces bactériennes de la famille des


Entérobactéries (GUIRAUD et GALZY, 1980).

Ce sont des microorganismes :

Gram négative ;
Aérobie et anaérobie facultatifs ;
Forme bâtonnets non sporogéne ;
Coliformesproduisant une réactionnégative à l’épreuve du cytochrome –oxydase;
Lactose positive peuvent former des colonies en aérobiose à 36 ±2 °C sur un milieu de
culture lactosee sélectif et différentiel avec production d’acide dans les 21±3heures.
2) Escherichia coli (coliformes fécaux) :

Escherichia coli Sont des bactéries


bactérie coliformes, espèce bactérienne de la famille Entérobactéries,
donc elles possèdent les mêmes caractéristiques que les coliformes.Escherichia
coliformes Escherichia coliest
coli capable
de produire de l’indole à partir du tryptophane dans les 21 ±3 heures à 44±0 ,5 °C (Lapied et
Petransxiene 1981).

3) Entérocoques intestinaux
i

Sont des microorganismes à:

Forme cocci ou ovoïdes ;


Forme en général des chaines ;
Gram positive ;
Pas de catalase ;
Possédant l’antigène D de lancefield et faisant partie de la flore intestinale normale de l’homme
et des animaux à sang chaud (Guiraud et Galzy 1980).

4) Microorganismesrevivifiables
Microorganisme

Toute bactérieaérobie, levure ou moisissures, capable de former des colonies dans le milieu
mi
spécifié et dans les conditions d’essai ddécrites par la norme marocaine.

5) Spores des microorganismes sulfito réducteurs

Les spores de micro-organisme


organismes anaérobies sulfito-réducteurs (clostridia)) sont largement
répandues dans l'environnement. Elles sont présentes dans les matièress fécales humaines et
animales, ainsi que dans les eaux usées et le sol. À la différence des Escherichia coli et des autres
au
organismes coliformes, les spores survivent dans l'eau
l pendant
ndant longtemps, car elles sont plus
résistantes que les formes végétatives à l'action des facteurs chimiques et physiques. Elles
peuvent ainsi fournir des indications sur une pollution éloignée ou intermittente.
EllesPeuvent
euvent même être résistantes à la chloration dans les proportions habituellement utilisées
pour le traitement des eaux, et sont donc ainsi utiles pour les besoins des contrôles(Joffin
contrôles et
Joffin 1993).

III. Maladies hydriques


hydrique

Les maladies hydriques sont nommées comme telles car elles sont provoquées par l’ingestion
l’ ou
le contact avec des eaux insalubres. Dans le monde entier le manque de station d’épuration des
eaux usées et d’eau salubre destinée à la boisson,à
boisson la cuisson des aliments et à l’hygiène est
responsable de plus de 12 millions de morts par an (Nash,1993).

Ces eaux non traitéessont


sont le vecteur de
desmicro-organismes (bactéries, eucaryotes,
eucaryotes etc.), de virus et
de contaminants chimiques (plomb, pesticides…)
…) qui engendrent des troubles et des pathologies
pouvant être mortelles(Warner
arner,1993).

Le choléra, la dysenterie, la fièvre typhoïde, la poliomyélite, les hépatites A et E font partie des
maladies hydriques les pluss fréquentes.

Tableau 1 : Maladies d’origine hydrique

organisme Maladies Effets


Fièvre typhoïde Diarrhée, vomissement grave, agrandissement de
la rate, intestins enflammés; souvent mortel si
non traité

Cholera Diarrhée, vomissement grave, déshydratation;


souvent mortel si non traité
bactéries
Diarrhée; rarement mortel excepté pour les
Dysenterie bactérienne enfants en bas âge sans traitement
ent approprié

Entérite Douleur grave d'estomac, nausée, vomissant;


rarement mortel

La fièvre, maux de tête important, perte


virus Hépatite Infectieuse d'appétit, douleur abdominale, jaunisse,
inflammation du foie; rarement mortel mais peut
endommager de façon permanente le foie

Diarrhée grave, maux de tête, douleur


abdominale, fièvre; si non traité peut causer un
Protozoaires Dysenterie amibienne abcès du foie, la perforation
ation des intestins et la
parasites mort
Lambliase Diarrhée, crampes abdominales, flatulence,
éructation (renvoie), fatigue

Vers Schistosomiase Douleur abdominale, éruption cutanée, anémie,


parasites fatigue chronique, santé mauvaise générale
chronique

IV. Les étapes de traitement des eaux naturelles :

On peut envisager plusieurs types de traitement de l’eau brute selon sa qualité :


• Si la quantité de matière en suspension est supérieure à 2g/l, l’eau brute passe d’abord
par l’étape
tape de prétraitement, en suite el
elle passe au traitement.

• Si la quantité de matière en suspension est inférieure à 2g/l, l’eau brute passe


directement au traitement.

1) Station de prétraitement

C’est un traitement préliminaire qui permet d’alléger les traitements ultérieurs,


ultérieurs c’est une phase
de traitement qui permet d’extraire, de l’eau brute, la plus grande quantité de matière en
suspension, de la matière organique,
organique des gaz ou d’autres qui gênent l’efficacité du traitement
proprement dit.

Suivant la qualité d’eau, on distingue :

Dégrillage
Relevage
Dessablage
Débourbage

a) Dégrillage

C’est un traitement physique qui a comme rôle de faire passer à travers des grilles qui retiennent
les corps flottants
ttants et les gros déchets.
déchets Il permet de séparer les matières qui pourrait nuire à
l’efficacité de l’eau ou décompliquer son exécution.
exécution

On distingue :

• Dégrillage fin : écartement entre barreaux de 3 à 10mm.


• Dégrillage moyen : écartement entre barreaux de 10 à 25mm.
• Pré dégrillage : écartement de 50 à 100mm.
b) Le relevage :

Le relevage est assuré par trois vis d’Archimède qui permettent le pompage de l’eau du fleuve
vers les dessableurs. Chaque
haque dessableur peut débiter jusqu’à 750l/s.

d) Dessablage

C’est un prétraitement physique qui consiste en l’élimination des particules douces (sable,
gravier) des brutes afin d’éviter
éviter l’abrasion rapide des ouvrages
ges et des équipements de traitement.
traitement

Le dessablage concerne les particules de granulométrie supérieure à 200µm,


200µm si la
granulométrieinférieure à 200µm,
200µm on parle de décantation ou débourbage.

Le rôle d’un dessableur peut être remplacé par celui d’un débourbeur (si celui-ci
celui est prévu dans
la filière de traitement).

e) Débourbage

C’est un pré décantation de matière en suspension (concentration =2g /l)) pour éviter d’engorger
les ouvrages de pompage et de traitement par
pa les boues.

Pour une concentration supérieure à3g/l,


à on ajoute des réactifs pour améliorer le rendement.
rendement

2) Traitement de l’eau :

a) Floculation –coagulation
coagulation

La coagulation réside dans la formation des particules aisément séparables del’eau au niveau de
la décantation et de la filtration.
filtration

Elle vise les particulescolloïdales


colloïdales et les suspensions fines, maiségalement des substances
dissoutes ou de grosses molécules hydrophiles en dispersion stable.
stable
Elle consiste à introduire dans l’eau un produit capable de donner naissance à un précipité
volumineux très absorbant qui est en général un hydrate métallique.

Les réactifs coagulants les plus communément employés


empl sont :

Le sulfate d’alumine Al₂(SO₄)


Al .18H₂O ;
Le chlore ferrique .Fe
Fe Cl₃.
Cl 6H₂O ;
Le sulfate ferreux oxydé par le chlore FeSO₄.7H₂O ;
L’alginate comme adjuvant de la floculation

b) Décantation

La décantation est une phase très importante dans le cycle de traitement de l’eau de surface.
surface Elle
doit permettre d’éliminer à l’aide d’une floculation préalable toutes les matières colloïdales
donnant à l’eau brute son aspect trouble.

La décantation dépend de nombreux facteurs :

La dimension, la forme et le poids du floc ;


La viscosité et par conséquent la température de l’eau ;
La vitesse de débordement ;
La vitesse d’écoulement ;
La profondeur du bassin.
bassin

c) Filtration :

L’eau clarifiée est, ensuite, filtrée


filtré sur des filtres à sables rapides. Au cours de cette filtration les
flocs n’ayant pas sédimentés sont éliminés de l’eau.

Ce traitement doit réduire la turbidité de l’eau à des valeurs de préférence inférieure à 0,5NTU.

d) Stérilisation des eaux


En fin de traitement, la désinfection permet l’élimination des microorganismes pathogènes
pathogène
(bactéries et virus). On utilise pour celà soit un désinfectant chimique comme le chlore soit des
rayonnements ultraviolets.

Il est important que ce traitement persiste tout au long du réseau afin qu’aucun germe ne puisse
se développer dans les canalisations ou l’eau peut séjourner
ner plusieurs jours.
Matériel et
méthodes
A. Analyses
nalyses physico-
physico chimiques:

Les analyses physico-chimiques


chimiques sont effectuées de façon quotidienne sur les eaux brutes, les
eaux traitées, les eaux décantées et les eaux filtrées
filtré de l’Oued
ued Sebou afin d’assurer au
consommateur une eau qui respecte les normes et
et ne présente aucun danger pour la santé.

Les paramètres physico-chimique


chimiques les plus surveillés sont :

• La turbidité ;
• Le pH ;
• La teneur en chlore ;
• La conductivité.

I. la turbidité :

C’est un paramètre organoleptique eet une expression des propriétés optiques d’une eau à
absorber ou à diffuser de la lumière,
lumière elle est due à la présence des matières en suspension
finement divisées : argile, plancton, microorganisme.

La turbidité est mesurée par lee turbidimètre

II. Le pH

Le pH est un facteur important pour le traitement d’eau. Il donne une idée sur l’acidité ou la
basicité d’une solution, il est déterminé par les quantités d’ion H+ – présent dans la
H ou OH–
solution.

Le pH estmesuré par le pH-mètre.


mètre.

III. La teneur
eneur en chlore Cl₂
Cl
Le chlore est un facteur important pour le traitement d’eau brute à cause de son pouvoir à
détruire toutes les matières supposées
supposé nuisibles pour la santé.

La présence de Cl₂₂ est remarquable après


après l’ajout de DPD par une coloration rosâtre. La Lecture
est effectuée par un comparateur de coloration.

IV. La conductivité

La conductivité est la mesure de la capacité d’une eau à conduire un courant électrique.


Cette mesure permet de vérifier la pureté de l’eau. Ce paramètre est mesuré à l’aide
l’a d’un
conductimètre.

B. Analyses bactériologiques :

But

Les analyses bactériologiques de l’eau ont pour but de mettre en évidence la présence de
bactéries pathogènes, responsables d’infection humaines redoutables.

Méthode :

Les méthodes utilisées dans les analyses bactériologiques d’eau sont :

• Membrane filtrante (MF) pour les eaux faiblement polluées


pollué (sortie de la station) ;
• Incorporation en gélose pour les eaux faiblement pollué
polluées (sortie de la station) ;
• Nombre le Plus Probable (NPP) pour les eaux fortement polluées (entré de la station).
station)

3 Analyse des eaux traitées :


L’analyse des eaux traitées,, s’effectue par deux techniques selon la nature des bactéries
recherchées.

• La filtration sur membrane ;


• Incorporation sur gélose
gélose.

Prélèvement :

Un examen bactériologique ne peut être valablement interprété que s’il est effectué sur un
échantillon correctement prélevé, dans un flacon stérilisé, selon un mode opératoire pr
précis
évitant toute contamination accidentelle, ou variation de la qualité et de la quantité des bactéries
présentes lors du prélèvement.

On lave soigneusement les mains

On flambe le robinet au moins une minute

On ouvre le ro
robinet et on laisse couler
pendant 5min avant de prélever

On prend un flacon stérile, on le flambe et on


remplit les 2/3 et, on flambe à nouveau.

3 Filtration sur membrane :


Principe :
On prélève l’échantillon
On dépose
épose la membrane de porosité 0 ,45µm ou 0 ,2µm selon les bactéries
bactéries.
On filtre 100ml d’eau traitée.
traité
On récupère la membrane de façon aseptique.
On dépose
ose la membrane sur un milieu gélosé approprié selon la nature des bactéries.
bactéries

a) Dénombrement
énombrement des bactéries Coliformes totaux et fécaux(E
(E. Coli)
Test présomptif
Méthode

Après filtration d’un échantillon de 100ml,on


on dépose la membrane aseptiquement dans un milieu
Tergitol 7, en suite on incube à des températures adéquates :

Coliforme totaux :48heures


heures à 37°C
37

E. Coli :48heures à 44°C


44

Matériel
• entonnoirs de filtration
• étuves de 44°C et 37°C
°C
• membrane de porosité 0 ,45µm.

Milieu de culture :Tergitol 7TTC

Le tergitol7TTC (Annexe 1) inhibe la croissance des microorganismes gram+,


gram+ limite
l’envahissement par les proteus et favorise la récupération des coliformes.
s. On ajoute à ce milieu
le réactifs TTC12,5mg qui permet la reconnaissance des E. Coli

Résultats

Après incubation, on compte les colonies typique


typiques qui sont jaunee avec halo jaune.Lesrésultats
sont exprimé en UFC /100ml
Après ce test qui est considéré comme un test présomptif, on effectue un test confirmatif.
confirmatif

test confirmatif
1. Pour les Coliforme totaux
totaux(CT)
Méthode

On isole 5 colonies typiques.Ensuite


.Ensuite on fait la culture de chaque colonie dans un milieu TSA et
on incube 24heures à 37 °C.A
.Après, on étale une partie de culturesur un papier filtre et on verse
quelque gouttes de réactifs de l’oxydase.

Matériel :
• Etuve de 37°C
• Papier filtre sans cendre
Réactif et milieu de culture :
• Trypto-caséine
caséine soja gélose(TSA)
g
• Réactif à l’oxydase
Résultats

Une apparition d’une coloration violette montre un test positif donc absence des coliformes
totaux

2. Pour les E. Coli


Méthode

On isole 5 colonies typiques, après on fait la culture dans un milieu TSA, et on incube 24heures à
37 °C,après on ensemence quelque colonies dans l’eau peptonnée exempte d’indole et on incube
24heures à 44°C, après incubation on ajout 0,2ml de réactif de kovacs dans le tube.

Matériel
Etuves de37 °C et de 44°C
Anse bouclée
Milieu de culture et réactifs
• Trypto-caséine
caséine soja gélose
g (TSA)
• Réactifs de kovacs ;
• Eau peptonée
née exempte d’indole.

Résultats

L’apparition
pparition d’une coloration rougeâtre à la surface de tube montre un test positif et donc
production d’indole à partir de tryptophane par les E.Coli selon la réaction :

Tryptophaneindole acide pyruvique

b) Dénombrement des Entérocoque intestinaux

Test présomptif

Méthode

Après filtration de l’échantillon, onrécupère


on la membrane et on le dépose sur un milieu slanetz en
suite on incube 24heures à 37 °C.

Matériel
• Etuve de37 °C
• Membrane de 0 ,45µm
Milieu de culture
Slanetz(composition
(composition voir annexe 1).

On ajoute au milieu slanetz2 ,5ml de réactif TTC50 mg pour activer le milieu et sélectionner les
EI.

Résultats :

Après incubation, on compte les colonies rouge


rougesmarron ou roses.

Test confirmatif
Méthode

On transfert la membrane sur une


un boite qui contient le milieu BEA et on incube 2heures à 44°C.
44

Milieu de culture

Bile esculine Azoture (BEA).

c) Dénombrement des spores des bactéries anaérobies sulfito-reducteur


sulfito
(clostridium)

Test présomptif
Méthode

Après filtration de 100ml de l’échantillon,


l’échantillon on dépose la membrane dans un milieu de TSC et on
incube 24heures à 37 °C dans un jarre pour l’anaérobiose.

Matériel
• Etuve de 37 °C
• Membrane de 0,2µm de porosité
• Jarre avec accessoire
Milieu de culture
Tryptone sulfite cyclosérine (TSC)

Lecture

Après incubation, on compte toutes les colonies avec coloration noirâtre


noirâtre.

4 Incorporation sur gélose

Cette technique est utilisée pour le dénombrement des bactéries revivifiable


revivifiables

Principe

Consiste à mélanger dans une boite de Pétri1 ml d’échantillon et 15ml de milieu gélosé, fondu et
ramené à une température de 45°C.
Méthode

On prélève 1ml de l’échantillon


échantillon et on le met dans une boite de pétriensuite on ajoute
ajout la gélose à
extrait de levure.On préparee deux boites une pour incuber à 22°C et l’autre pour incuber à 37°C.

Matériel
• Pipette 1ml jetable
• Etuve de 37°C et 22°C
• Boite de pétri 99mm

Résultats

On dénombre les colonies, Les résultats sont exprimés en UFC/ml.


4 Analyses des eaux brutes :

Dénombrement dans un milieu liquide

Le dénombrement des bactéries sur milieux liquides est basé sur la technique du nombre le plus
probable (NPP). Il s’agit d’une technique de dénombrement
dénombrement indirecte par calcul statistique après

noculum dans un milieu de culture liquide.


répartition de l’inoculum

1) Le dénombrement des Entérocoques intestinaux


Test présomptif

Méthode

Cette méthode est effectuée sur 9 tubes et chaque tube contient le milieu Roth

La première étape consiste à ensemencer 3tubes avec 10ml de l’échantillon, ces 3 tubes
contiennentt le milieu Roth doublement concentré. Pour les 6 autres tubes, ils contiennent le
milieu Roth simplement concentré .on
on ensemence 3 tubes avec 1ml de l’échantillon et 3 tubes
avec 0 ,1 ml, Après on incube 48 heures à 37°C.

Matériel
• Etuve de 37(étuve
(étuve 37°C)
• Pipette de 10ml ,1ml.
Milieu de culture

Roth doublement concentré et simplement concentré.


concentré

Lecture
Après incubation, ondénombre
dénombre les tubes positifs qui sont caractérisés par un virage de la couleur
en rouge et dépôt au fond des tubes, on suite on effectue un test confirmatif.
confirmatif

Test confirmatif
Méthode

Après lecture,on repique les tubes positifsà l’aide d’une anse bouclée dans un milieu litsky,et on
incube 48 heures à 44°C.

Lecture

Aprèsincubation, on dénombre les boites positives caractérisées


caractérisé s par une coloration foncé
foncée ou
noirâtre.

2) Dénombrement des bactéries coliformes

Test présomptif
méthodess

On ensemence 3 tubes contenant un milieu lauryl doublement concentré avec 10 ml de


l’échantillon. Bienhomogénéiser
homogénéiser, après on ensemence les 6 autre tubes contenant le milieu lauryl
simplement concentré avec 1ml de l’échantillon et 0,1 ml.,
ml., Après on incube 48 heures à 37°C.

Matériel
• Etuve 37°C(eau brute)
• Cloche de durhams
• Pipette stérile
• Tube à essai
Milieu de culture

Bouillon Lauryl sulfate- tryptose

Lecture

On compte les tubes ou il ya une turbidité et production de gaz.

Test confirmatif
E. Coli

On ensemence à l’aide d’une anse boucléeles


bouclé tubes positifs le milieu EC .medium et on incube
24 heures à 44 °C. On compte les tubes ou il y a production de Gaz et turbidité

Ensuite On ensemence à l’aide d’une anse bouclé une suspension bactérienne provenant des
tubes positifs d’EC .medium dans l’eau peptonéeexempte d’indole, après onincube
on 24 heures à
44 °C, et on ajout ensuite 0,2ml de
d réactifs de Kovacs.

On compte les tubes ou il y a formation d’un halo rouge à la surface des tubes.

Coliformes totaux

Après incubation, on ensemence des suspensions bactériennes provenant des tubes lauryl
positive dans le milieu vert brillant et on incube 24heure à 37
37°C.

II. Contrôle
ontrôle de qualité de l’environnement
5) Contrôle de l’air ambiant
Principe
La méthode consiste à exposer à l'air une boîte de Pétri sans couvercle et contenant le milieu
approprié, pendant une période de temps déterminé, nous permettant de calculer les bactéries de
l'air se déposant sur une surface.
surface

Milieux de culture
Gélose Microbial Content Test (MCT)

Méthode
On identifie l'endroit à évaluer sur les boîtes de Pétri contenant la gélose solidifiée et appropriée.
Ensuite on Enlève le couvercle et on le laisse ouvert à l'air ambiant pendant 16 minutes.
Enfin on Incube 48 heures à 37°C.
37

Résultats :

On dénombre les colonies les résultats sont exprimé en UFC/1000cm2 .

6) Contrôle de surface « La méthode d’écouvillonnage »


Principe
Consiste à frotter les surfaces sur une dimension donnée avec un écouvillon humide et d’inoculer
celui-ci
ci sur un milieu propice au développement des microorganismes. Cette méthode est utilisée
pour évaluer la contamination des incubateurs et des réfrigérateurs
réfrigérateurs qui sont des endroits rugueux,
irréguliers, convexes ou concaves et difficilement accessibles.

Prélèvement
Les endroits choisis
sis pour cette évaluation sont:
Réfrigérateur;
Chambre froide;
Différentes surfaces de travail;
Incubateurs.
Méthode
On identifie un tube pour chaque point de prélèvement.
On Plonge un écouvillon stérile dans la solution de rinçage et on enlever l’excès de
liquide en pressant l’écouvillon sur le bord du tube. On referme le tube.

tée par un cadre de 5 cm × 5 cm. On rince


On Écouvillonne une surface de 25 cm2 délimitée
l’écouvillon dans la solution de rinçage.

On Répète ces opérations pour quatre autres surfaces de 25 cm2 du même endroit de
prélèvement, en ayant soin de rincer l’écouvillon dans le tube de solution de rinçage ent
entre
chaque prélèvement.

Après le cinquième prélèvement, on remet l’écouvillon dans la solution de rinçage et lui


coupé la tige avec des ciseaux stériles.

On referme le tube et on le conserve à 4 °C jusqu’au moment de l’analyse.

Pour l’analyse, on agite vigoureusement le tube contenant l’écouvillon et on


prélèveaseptiquement
aseptiquement 1,0 ml de la solution de rinçage afin de faire le dénombrement par
incorporation à la gélose MCT.
On Incube les boîtes de Pétri à 37 °C pendant 48 heures.

Milieux de culture et solution

• Gélose Microbial Content Test (MCT)


• Solution de rinçage
- Solution tampon de phosphate de dipotassium (K2HPO4) 1,25 ml
- Solution aqueuse à 10 % de thiosulfate de sodium 5,0 ml
- Lécithine 4,0 g
- Polysorbate (Tween 80) 10,0 g
- Eau distillée 500,0 ml
lecture
On Dénombre les colonies, et on calcule le nombre de colonies par ml (UFC/ml) sachant que
1ml=10cm².

7) Contrôle
le de la stérilité du matériel
Pipettes jetables

Les pipettes jetables doivent être stériles au moment de leur utilisation au laboratoire. Nous
évaluons la stérilité par l'introduction d'un bouillon de culture nutritif. On Vérifie la stérilité de
cinq pipettes par nouveau lot.

Milieux de culture

Bouillon trypticase soya (TSB


TSB).

Méthodes
On pipete à l'aide d'un pipetteur automatique, le bouillon TSB et on le réintroduire dans le tube.
On Refait l'opération 5 fois. On n'utilise qu'une seule pipette par tube,Après on incube les tubes
à 37°C pendant 3 jours.

Résultat
Après incubation; une absence de turbidité dans le bouillon indique des pipettes adéquates.
Si une turbidité est remarquée sur un lot de pipette,
pipette, une reprise est effectuée on vérifiant
chacune des étapes.

Flacon de prélèvement
Protocole analytique.
À chaque série de flacons et tubes stérile, il faut verser 10 ml d'un bouillon trypticase soya(TSB).
soya
On Mouille la paroi du récipient et on incuber à 37oC et à 22oC pendant 3 jours.

Milieux et réactifs.
Bouillon trypticase soya (TSB).

Résultats.
Vérifier la stérilité d'un lot en observant l'absence ou la présence d'une croissance bactérienne.
Une absence de turbidité du bouillon indique une stérilisation adéquate. Si une turbidité est
observée sur un lot de flacon ou verrerie, on restérilise le lot et on revérifie une deuxième fois.

8) Contrôle de la méthode
Principe
Ce type de contrôle est effectué afin d’assurerla
d’assurerla fiabilité des méthodes utilisés dans les analyses
bactériologique ce dernier est réalisé sur des échantillons
lons qu’on Save en avant leurs charges
bactériennes.
Méthodes
Idem à la filtration sur membrane, et les tests confirmatifs sont effectué sur les E. coli et les
coliformes.
Matériels

Etuves : 37°C et 44°C


Membrane de 0,45µm

Milieu de culture et réactifs :

Tergitol 7TTC.
Réactif à l’oxydase.
Réactif de kovacs.
Résultats et
interprétation
IV. Analyses physico-chimiques
physico :
L’ONEE-branche
branche eau fait un suivi des paramètres physico
physico-chimiques
iques avec une fréquence de
deux fois par jours afin d’offrir une eau conforme au
aux normes marocaines

Durant mon stage, j’ai effectué ces analyses sur l’eau brute et l’eau traité
traitée pour voir la
différence.

1. Analyse de l’eau
l brute :
Les résultats des analyses physico
physico-chimiques sont présentés dans le tableau 2.
2

Tableau 2 : Résultats
ésultats des analyses physico-chimique de 8échantillons de l’
l’eau brute

Heures pH Conductivité Turbidité Teneur en Cl₂


d’analyses (µs/cm) (NTU) (Mg /l)
5\05\2014 9h30 8,17 128 -
14h05 8,20 1095 117 -
9\05\2014 9h 30 8,24 185 -
14h30 8,20 1170 170 -
12\05\2014 8h40 8,81 147 -
13h05 8,20 1170 140 -
19\05\2014 12h15 8,25 96 -
15h00 8,26 1200 93 -

2. Analyse de l’eau
l traitée
Les résultats des analyses physico
physico-chimiques sont présentés dans le tableau 3.

Tableau 3 : Résultats
ésultats des analyses physico-chimique
physico de 8échantillons de l’
l’eau traitée.

Heures pH Conductivité Turbidité Teneur en Cl₂


d’analyses (µs/cm) (NTU) (Mg /l)
5\05\2014 9h30 7,44 0,20 0,90 Conforme
7,37 1126 0,27 1 conforme
14h05
9\05\2014 9h 30 7,50 0,40 0,75 Conforme
14h30 7,45 1178 0,35 0,80 Conforme
12\05\2014 8h40 7,44 0,16 0,75 Conforme
7,50 1215 0,20 0,70 Conforme
13h05
19\05\2014 12h15 7,45 0,27 0,50 Conforme
7,47 1229 0,42 0,80 Conforme
15h00
Interprétation :

Les résultats des analyses sont


son tous conformesaux normesmarocaines (voir
voir annexes)
annexes donc l’eau
traitée ne représente aucun danger pour la santé des consommateurs.

V. Analyses bactériologiques
3. Analyse de l’eau
l’e brute
Test présomptif

Les résultats dutest présomptif effectué sur l’eau brute sont reportés
portés dans le tableau4

Tableau 4 :Résultats
ésultats de test présomptif

CT EI
10 1 -1 10 1 -1
21 /04/2014 3 2 1 3 2 0
28/04/2014 3 3 2 3 2 2
5/05/2014 3 2 2 3 2 1
12/05/2014 3 3 2 3 2 2
14/05/2014 3 3 3 3 2 0
Test confirmatif

Les résultats du test confirmatif


matif effectué sur l’eau brute sont reportés
portés dans le tableau 5

Tableau 5 :Résultats
ésultats de test confirmatif
CT E. Coli EI
10 1 -1 10 1 -1 10 1 -1

21 /04/2014 3 2 1 3 1 1 3 2 0
28/04/2014 3 3 2 3 2 2 3 2 2
5/05/2014 3 2 2 3 2 1 3 2 1
12/05/2014 3 2 2 3 2 1 3 2 1
14/05/2014 3 3 3 3 2 1 3 2 0

Le nombre des colonies après lecture des tubes positifs dans la table de mac Grady sont
reportés
tés dans le tableau 6.

Tableau 6 : Résultats
ésultats des analyses bactériologiques de l’eau brute en UFC/100ml.

CT E. Coli EI
21 /04/2014 150 75 93
28/04/2014 1100 210 210
5/05/2014 210 150 150
12/05/2014 210 150 150
14/05/2014 >
>1100 150 93

4. Analyse de l’eau
l traitée
Les résultats des analyses effectuées
effectué avec l’eau traitée en
n utilisant la méthode de la
filtration
tration sur membrane sont enregistrés dans le tableau 7:

Tableau 7: Résultats
ésultats des analyses bactériologiques de l’eau traitéeen UFC/100ml

Résultats Nombre des colonies UFC\100ml


100ml
Bactéries
Recherchés
Coliforme 0 0
E. Coli 0 0
Entérobactéries 0 0

Les résultats des analyses


analyse effectués avec l’eau traitée enn utilisant la méthode
d’incorporation sur gélose sont reportés dans le tableau 8:

Tableau 8 : Résultats des analyses bactériologiques de l’eau traitée en UFC/ml

Bactéries UFC/ml
Germes à 22°C 0
Germes à 37°C 0

a. Interprétation

D’après ces résultats, on peut remarquer qu’il


’il y ‘a une diminution du nombre des bactéries
indicateurs de pollution de 150UFC/ml au minimum à 0UFC/100ml pour les Coliformes
totaux, de 75UFC/ml à 0 UFC/100ml pour les E. Coli et de 93UFC/ml à 0UFC/100ml pour
les Entérobactéries.

b. Discussions :

D’après ces données, on peut conclure que les résultats obtenus après traitement d’eau sont tous
to
conforme aux normes marocaines ce qui montre l’efficacité de ce traitement depuis la filtration à
sable jusqu’à stérilisation avec le chlore.

VI. Contrôle de qualité de l’environnement


1. Contrôle des surfaces de travail
a. Expression des résultats :

Les résultats de contrôle


trôle des surfaces de travail par écouvillonnage sont reportés
re dans le tableau
ci-dessous (tableau 9):

Tableau 9 : Résultats de contrôle de qualité des surfaces

Points de Volume UFC/ml UFC/25cm jugement


contrôle en ml
Paillasse 1 1 0 0 Conforme
Paillasse 2 1 2 5 conforme

Etuve37 1 0 0 conforme
Eau traité
Etuve37 1 0 0 conforme
Eau brute
Etuve 44 1 1 2 conforme

Etuve 22 1 3 7 conforme

Réfrigérateur 1 10 25 conforme

b. Interprétation :

Pour le contrôle
trôle des surfaces de travail, on a obtenu des résultats conformes aux normes qui
fixent le seuil maximal à 25UFC/25cm².ce qui montre l’importance d’une désinfection
permanente avec l’eau de javel.

2. Contrôle de l’air ambiant


a. Expression des résultats
Les résultats de contrôle de l’air ambiant par la méthode de la sédimentation sont
reportés
portés dans le tableau ci-dessous
ci (tableau 10) :

Tableau 10: Résultats


ésultats de contrôle de qualité de l’air ambiant en UFC/1000cm²
Lieu d’analyses UFC/1000cm²
UFC/1000cm jugement
Salle de bactériologie 6 conforme

b. Interprétation

Sii on compare le résultat obtenu qui est de 6UFC/1000ml avec la norme qui de 15UFC/1000ml,
15UFC/1000ml
bactériologi est un lieu convenable à ce type d’analyse.
on peut conclure que la salle de bactériologie

3. Contrôle du matériel de travail


a. Expression des résultats

Les résultats
tats du contrôle de stérilisation du matériel sont reportés
portés dans le tableau11:
tableau

Tableau 11 : Résultats
ésultats de contrôle de qualité du matériel

Matériels Résultats jugement


Pipette jetable Absence de turbidité stérile
Flacons de prélèvement Absence de turbidité Stérile
Tubes d’essai Absence de turbidité Stérile

b. Interprétation

L’absence de colonies ou de turbidité


turbidité montre que le matériel utilisé que ce soit dans les analyses
ou dans la préparation des milieux de culture est stérile.

4. Résultats de contrôle de la méthode


a. Expression des résultats
Les résultats des analyses effectué
effectuées sur 4 échantillons d’eau sont reportés
portés dans le tableau 12.

Tableau 12 : Résultats
ésultats de contrôle de la méthode d’analyse en UFC/100ml

1 2 3 4
E .Coli 14 7 17 38
coliformes 32 59 65 47

Pour les tests confirmatifs, les échantillons ont montré


mont tous une réaction positive
positi pour le test
d’indole donc on a une présence d’E. Coli, et une réaction négative pour le test d’oxydase ce qui
montre la présence des Coliformes totaux
totaux.

b. Interprétation

Les résultats obtenus sont conforme avec ceux obtenus dans le laboratoire
conformes oratoire central de Rabat
donc la méthode utilisée est fiable.
Conclusion
Le sujet de mon stage au sein de l’ONEE
l’ONEE-branche eau consiste à faire des analyses

bactériologiques des eaux et le contrôle de qualité de l’environnement, le travail a pour objectif

de comparer l’eau brute provenant du bassin d’Oued


d’O sebou avec l’eau traitée(en
traitée sortie de station

),cette comparaison est baséee sur plusieurs paramètres physico-chimiques


chimiques et bactériologiques
bactériologique

afin d’évaluer le système de traitement d’


d’eau mis en place par l’ONEE-Branche
Branche eau.

Les résultats obtenus lors des analyses à la fois physico-chimiques


physico et bactériologiques sont tous

conformes aux normes marocaines ce qui montre que chaque étape de traitement d’eau au

niveau de la station joue un rôle essentiel sur la qualité d’eau produite (consommable).
(consommable)

Les résultats de contrôle de qualité de l’environnement et de l’équipement de laboratoire sont

également conformes.
Références bibliographiques
bibliographique
Christiane Joffin et Jean-Noël
Jean Joffin (1993) : microbiologie alimentaire .5émeédition.

D.Warner (1998): Drinking water supply and environmental sanitation for health.

J.Guiraud, P.Galzi, (1980)


(1980):: les analyses microbiologiques dans les industries

alimentaires. ED. Usine nouvelle, Paris


Paris.

L .Nash (1993): Water quality and health.

S.Antoineet L.Dominici1975
Dominici1975 : les indicateurs de l’environnement dans les zones

industrielles.la documentation française, paris, 129p.

Archives et documentation de l’ONEE.

Références webographiques
webographique
www.futura-sciences.com
sciences.com\eau\quelles-sont-les-étapes-du-traitement
traitement
www.onep.org.ma
WWW.Wikipedia.org\\wiki\pollution_de_l’eau.

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