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tetreau Emilie - alezane.

horsemind

Pourquoi je ne
réprimande pas
mon cheval
Épanouir sa relation
Bienvenue
Lorsque nous commençons à monter à cheval, on
découvre tout un univers et ses codes.
La position des jambes, des mains, du regard, mettre
de l’impulsion, ralentir, etc…
Au fur et à mesure on nous apprend également à «
gronder » notre cheval , à être le dominant, celui qui
mène la danse. Et pour çà parfois il faut se fâcher !
Que le cheval comprenne qui dirige, quand il montre
des comportements qui ne nous conviennent pas!

Mais justement pourquoi a t’il ces comportements


indésirables ? Pourquoi engueuler son cheval n’est
pas la bonne solution ? Que faire quand on se
retrouve face à cette problématique ?

Vous êtes au bon endroit !

@alezane.horsemind
Let's start here!

Dans cet ebook vous allez


découvrir et comprendre certains
mécanismes de votre cheval et
comment y répondre !

En premier lieu

Tout d’abord, ne vous culpabilisez pas pour les possibles


erreurs passées, ici nous nous concentrons sur
l’apprentissage et le futur. Vous ne pouvez pas changer le
passé, mais sans lui vous ne seriez sûrement pas ici !
Alors on ne se martyrise pas mentalement, on est tous
passé par la, moi même je n’ai pas toujours été délicate et
patiente.

Alors maintenant en route pour changer les choses !

@alezane.horsemind
Pourquoi mon cheval peut avoir des
comportements indésirables ?

Il est déjà important de préciser qu’un comportement est


considéré comme indésirable, par l’homme. Pour le cheval
le comportement exprimé est uniquement là en réponse à
quelque chose.
Le cheval étant une proie, il est naturellement « programmé
» pour répondre rapidement à n’importe quel stimulus. Car
pour lui sa vie peut en dépendre. Mais nous y reviendrons.

Qu’elles peuvent être les principales causes, sources, d’un


comportement indésirable ?

Une incompréhension avec le cavalier

Le cheval ne comprend pas notre demande, alors nous


augmentons nos actions (jambes, mains, par exemple), mais
le cheval ne trouve toujours pas la solution. Mais comme le
cavalier « oblige » le cheval à continuer sans prendre le
temps de savoir pourquoi le cheval continu de ne pas
vouloir faire l’action, la pression augmente des deux côtés
et souvent le cheval finit par dégoupiller. Le cheval ayant
besoin de faire redescendre la pression c’est souvent le feu
d’artifice des coups de cul et sauts de mouton…

que faire :
Quand le cheval semble ne vraiment pas comprendre la demande et
monter en pression, on arrête tout et on prend quelques secondes pour
analyser notre demande, faire redescendre la pression. Et on réessaie
dans le calme.
@alezane.horsemind
Pourquoi mon cheval peut avoir des
comportements indésirables ?

La peur
On ne le répétera jamais assez (et vous allez le lire
énormément de fois dans cet ebook 😅), mais le cheval est
une proie, il est naturellement à l’affût de ce qu’il pourrait lui
arriver. Un bruit, une odeur, un objet, une sensation
inconnue peut mettre un cheval dans un état de panique en
moins d’une seconde. Les chevaux sont des animaux
d’émotions et de mouvement. Alors la première réaction
sera de fuir car il a littéralement peur pour sa vie. Mais si
l’on empêche cette fuite, cela peut parfois provoquer des
réactions violentes.

que faire :
Si la réaction de peur est trop violente, s’éloigner un peu pour que le
cheval redescende en pression et ne cherche plus à potentiellement
arracher la longe pour fuir.
Rassurer d’une voix calme, caresser, respirer profondément. Le calme
appelle le calme. Vous devez être calme et rassurant dans ces moments
de panique, le but est de devenir un pilier pour votre cheval. Comme un
phare dans la tempête.
@alezane.horsemind
Pourquoi mon cheval peut avoir des
comportements indésirables ?

La frustration

On vient de voir que les chevaux sont des animaux


d’émotions et de mouvement. Empêcher l’expression d’un
comportement peut devenir frustrant et donc déclencher ce
que l’on perçoit en tant qu’humain comme des
comportements indésirables.
Par exemple le cheval qui tape dans la porte du box, cela
peut être dû au fait qu’il ressent le besoin de bouger, mais
fermé dans son box, il ne peut exprimer ce besoin
librement. Il va donc exprimer un autre comportement
(taper dans la porte) pour évacuer sa frustration de
mouvement.
que faire :
S’assurer que les besoins fondamentaux de son cheval sont respectés.
Savoir être attentif à la situation et se mettre « à la place » de son cheval.
Par exemple rester immobile au pansage, pour certains, peut-être dur.
Alors pour passer le temps on peut lui proposer un filet à foin, un jouet à
mordiller, une pierre à lécher,…
Quand vous avez votre cheval en longe et que vous croisez une personne
et commencez à discuter, trouvez un coin d’herbe pour le faire brouter en
même temps, pour ne pas qu’il s’agite et gratte etc… Rappelez vous
enfant combien il était dur d’attendre que ses parents papotent avec
d’autres adultes, sans rien faire a côté 😉
@alezane.horsemind
Pourquoi mon cheval peut avoir des
comportements indésirables ?

L´environnement
Le cheval est un animal instinctivement en vigilance
permanente. Il a aussi une perception du monde totalement
différente de la nôtre, que cela soit par ses 5 sens ou de
manière cognitive (la cognition étant la façon dont un individu
perçoit et comprend le monde qui l’entoure). On ne peut donc
pas attendre d’un cheval une compréhension du monde égale à
la nôtre. Même si quelque chose n’a rien d’effrayant de votre
point de vue d’humain, cela peut l’être pour un cheval. Et cela
n’a rien à voir avec l’intelligence. Alors oui il est passé 30 fois
devant la même poubelle, mais si la 31 éme fois la poubelle a
bougé d’un mètre, pour votre cheval c’est perçu comme un
nouvel élément de l’environnement. (A ce sujet je vous conseille
sur equipedia « cognition physique des chevaux et cas de la
permanence de l’objet » par Milena TRÖSCH, Marianne
VIDAMENT et Lea LANSADE)

que faire :
Comme pour la peur prendre le temps de montrer les choses au cheval,
de le laisser utiliser ses sens pour appréhender l’environnement qui
l’entoure.
Le laisser regarder aussi longtemps qu’il en a besoin, pour analyser les
choses et pouvoir s’apaiser.
Rassurer et être patient. Répéter les choses autant de fois que
nécessaire sans s’énerver.
@alezane.horsemind
Bien sûr ici ce sont les catégories les plus récurrentes. Il
peut y avoir bien d’autres causes à un comportement
indésirable, il peut également y avoir plusieurs facteurs
amenant à ce type de comportement. Mais elles sont un
point de départ important à garder en tête lorsque l’on
travaille avec un cheval.

@alezane.horsemind
la recherche d’homéostasie

Non ici on ne va pas parler d’homéopathie, rien à voir ! 😅


Mais alors qu’est ce que l’homéostasie, et en quoi ça peut
bien nous concerner?

L’homéostasie est la capacité de maintenir un état interne


stable (mécanismes vitaux quels qu’ils soient) qui
persistent malgré les changements extérieurs.
Lors de variations inhabituelles, qui déclenchent des
perturbations internes (également des modifications
d’ordre émotionnel), l’organisme va alors réagir
(physiologiquement ou de manière comportementale) afin
de maintenir ou de retrouver son équilibre interne.

Ce qui fait que tout comportement est là dans une optique


positive pour le cheval : retrouver un état stable.

Le comportement naît donc, de la jonction d’un stimulus


apporté par le monde extérieur, et d’une modification d’une
constante du milieu intérieur du cheval.

On peut donc dire qu’un comportement n’apparaît jamais


sans aucune raison. Et que le cheval exprime des
comportements dans l’optique de retrouver une stabilité
interne, et non pas pour vous embêter.

Mais en fait, peut il le « faire exprès » du coup ?


@alezane.horsemind
mon cheval peut-il le « faire exprès »?

Le cerveau du cheval ne lui permet pas de planifier quelque


chose.
La partie de notre cerveau destinée à la planification,
l’imagination, notre capacité à compter, se nomme le
néocortex.
Hors chez le cheval ce néocortex est très peu développé.
Ce qui fait qu’un cheval n’est pas en mesure d’échauffer un
plan avec pour objectif de vous embêter.

Mais pourquoi ce néocortex est il si peu développé chez le


cheval?
Simplement car en tant qu’herbivore, les besoins de survie
du cheval dépendent surtout de sa réactivité et de sa
mémoire associative. Sa condition de proie, fait qu’il n’a pas
un besoin de planification et d’organisation, comme cela
peut être le cas chez les prédateurs carnivores (en partie
par exemple car dans le cas du cheval, il trouve de la
nourriture ou autre accès aux ressources assez
facilement). Son cerveau s’est donc développé en fonction
de ses besoins. Cela ne met pas en cause son intelligence.

Par contre en tant que proie, il en va de sa survie de se


souvenir des expériences qui ont pu être désagréables,
voire dangereuses. Dans le but d’éviter qu’elles ne se
reproduisent, pour ne pas se mettre de nouveau en danger.
C’est pourquoi certains traumatismes, chez les chevaux,
sont parfois durs à faire disparaître.
@alezane.horsemind
mon cheval peut-il le « faire exprès »?

Donc suivant comment se déroule une situation, un


événement, le cheval va l’associer de manière positive
/négative, agréable /désagréable, etc…

Donc si on garde en tête que notre cheval n’est pas en


mesure de le faire exprès, cela ouvre une porte à toutes les
autres raisons qui peuvent être la cause du problème, et où
la punition n’a pas lieu d’exister.

Pour donner un exemple des plus courants :

Le cheval qui refuse un obstacle.


On sait donc qu’il ne l’a pas fait exprès pour nous faire
tomber.
On sait aussi que l’arrêt est là dans une optique positive
pour l’animal.

Alors pourquoi notre cheval s’est il potentiellement arrêté :


— un abord qui ne venait pas bien ?
— une mauvaise position du cavalier qui créait une gêne ?
— la peur d’un obstacle jamais vu ?
— une potentielle douleur ?
— la lumière (plein soleil face à l’obstacle ou de l’ombre à
l’abord ) ?
— etc…

Qu’importe la raison, mais dans la liste exposée, on ne voit


aucune raison provenant directement du cheval. Ce qui fait
que réprimander le cheval pour une de ces raisons est un
non sens.
@alezane.horsemind
On n’est pas censé savoir ce que l’on n’a
pas appris

En tant que cavalier, certaines choses nous paraissent


basiques et normales.
Mais le sont-elles pour notre cheval ?

Avoir un licol sur la tête, marcher en main, être séparé du


groupe, sauter un obstacle avec du poid sur le dos, ne pas
réagir face à un objet inconnu,…

Et la liste est encore longue!

Il est important de se rappeler (ici de radoter 😅) qu’étant


une proie, une grande partie des demandes que l’on fait au
cheval va souvent à l’encontre de ses instincts les plus
primaires.
On doit donc tenir compte du fait que certains exercice, qui
pour nous paraissent simples en tant qu’humain,
demandent des efforts considérables à notre cheval en
tant que proie.

Reprimander un cheval qui panique car on le sépare du


troupeau, par exemple, n’a rien d’un apprentissage sain.
Le cheval, lui, ne ressent que la peur de se retrouver isolé
du groupe (situation potentiellement mortelle pour une
proie dans la nature). Et il ne comprend simplement pas
pourquoi on l’empêche de rejoindre son troupeau. Alors si
en plus il se retrouve quelque peu malmené par l’humain…
Comment cela peut-être associé de manière positive ?

Gardez toujours en tête que vous devez TOUT expliquer et


apprendre à votre cheval. Et parfois vous devrez vous y
reprendre chaque jour pour que les choses évoluent, et
cela ne doit pas être perçu comme un problème.
@alezane.horsemind
Quelles conséquences, la
« punition/réprimande » peut-elle engendrer ?

Tout d’abord, ici j’entends par « punition/réprimande » : la


petite claque sur le nez, le petit coup sur la longe/les rênes,
le coup de cravache/stick, la montée très forte en pression,
etc….

Pour débuter, il est important de faire un petit point sur la


peur, et les différentes manières pour les chevaux d’y
réagir.

La peur chez le cheval

Le cheval qui a peur peut réagir de trois manières :

La fuite
Le freeze (le fait de « faire la statue », d’être dans un
état de tétanie
Le fight (le fait de « se battre » ou « d’attaquer »)

Oui même un cheval qui « attaque », est un cheval qui a


peur. Souvent ces chevaux ont pu associer certaines
actions à une sensation désagréable, ou allant même
jusqu’à la douleur. Le cavalier n’ayant jamais perçu les
premiers signaux d’inconfort de la part du cheval, ce
dernier doit aller jusqu’à « l’attaque » (tape, mors,…) pour
se faire entendre.
Par exemple un cheval qui a ressenti un gros inconfort au
sanglage pendant longtemps, peut devenir agressif juste à
l’approche de la selle. Par peur de la douleur, qu’il a déjà
ressenti et qu’il a associé à l’objet, il va alors « attaquer »
de peur d’avoir mal.
@alezane.horsemind
Quelles conséquences, la
« punition/réprimande » peut-elle engendrer ?

Quelles conséquences de tout ça ?

Avec un cheval réagissant plutôt dans le « fight », on


risque une escalade de la violence. Réprimander peut
provoquer une réaction encore plus violente du cheval.
On rentre alors dans un cercle vicieux et une possible
escalade de la violence des deux côtés.

Avec un cheval réagissant par le « freeze » ou la fuite,


réprimander finit par faire comprendre au cheval, que
ses réactions à l’encontre de la situation sont inutiles, il
finira alors par se résigner. Mais le stress reste toujours
présent. Le cheval apprend juste à en taire l’expression.
Il devient alors une véritable cocotte minute prête à
exploser à n’importe quel moment, quand la pression
sera devenue véritablement trop dure à supporter.

Mais alors qu’est-il préférable de faire ?

La meilleure chose à faire , consiste simplement à ignorer


les mauvais comportements et à renforcer les bons
comportements.

Ignorer un comportement c’est l’amener à s’éteindre.


Renforcer un comportement c’est l’amener à se reproduire.
@alezane.horsemind
Ici bien entendu, le bon ou le mauvais est uniquement vu de
notre point de vue humain.
Le cheval, lui, exprime juste des comportements
bénéfiques pour lui.
C’est pour ça que l’on utilise l’ignorance. Il n’y a pas de
jugement de valeur à un comportement, juste le fait de
vouloir le voir se reproduire ou non.

@alezane.horsemind
Quelques conseils pour terminer

Apprendre à s’écouter et
gérer son niveau
émotionnel

empathie et intention
Oui c’est toujours beaucoup plus facile à dire qu’à
faire ! Mais si vous sentez que la, c’est trop pour
vous et/ou que vous êtes sur le point de craquer
émotionnellement (que cela soit de la tristesse, Si vous gardez en tête tous les éléments vus
colère ou peur), arrêtez ce que vous faites. Prenez tout au long de ce ebook, vous verrez que
le temps de vous recentrer, et au besoin remettez vous deviendrez de plus en plus empathique
la séance à plus tard, ou vous pouvez demandez envers votre cheval. Connaître ces
de l’aide sur le moment (ou vous faire mécanismes vous montre qu’il ne fait rien
accompagner sur du plus long terme).Se retrouver contre vous, il fait les choses pour lui, pour
en « trop plein » émotionnel côté cheval ET côté retrouver une stabilité, une sécurité.
cavalier peut vite devenir conflictuel, voire Vous aurez de ce fait des intentions qui vont
dangereux. Il est donc important de connaître ses changer. Brosser votre cheval deviendra un
limite et de travailler la gestion de ses emotions. moment de partage et non pas une simple
Non pas dans l’optique de plus ressentir les action de nettoyage, un refus deviendra un
émotions que l’on peut considérer comme signal pour se dire « qu’essaies tu de me
négatives, car toutes les émotions ont (et doivent dire», une défense inhabituelle deviendra un
avoir) la place d’exister. élément à surveiller pour une éventuelle
Mais dans l’optique qu’elles n’en viennent pas à douleur et plus un simple « caprice ». Vous
affecter la relation construite. Les gérer, avant regarderez votre cheval autrement et vos
d´arriver à un passage à l’action que l’on pourrait intentions deviendront moins egocentrées
regretter juste après. 😉

@alezane.horsemind
Dernier conseil :
faites vous confiance c’est en vous !

Une relation saine avec votre cheval est une relation où


vous connaissez et respectez ses besoins fondamentaux,
où vous savez lire ses différents signaux pour vous
adapter, où vous laissez la place à l’expression de ses
comportements et en êtes à l’écoute, savoir comment il
fonctionne en tant qu’individu. Le tout saupoudré
d’empathie, de bienveillance et d’indulgence.

Soyez avec votre cheval comme vous aimeriez que l’on soit
avec vous, et même plus, le vous enfant !

Tout ceci peut paraître beaucoup, mais vous avez toutes


les cartes en main pour évoluer en ce sens !

Concernant des détails comme « quelle distance mon


cheval doit il respecter avec moi », « est ce que je dois le
laisser se gratter sur moi ? », cela ne tient qu’à vous ! C’est
votre relation avec votre cheval.
La chose la plus importante et que rien ne doit être corrigé
ou appris par la violence, la peur ou la douleur.
Entourez vous de gens qui vont dans le sens que vous
souhaitez pour votre relation, n’ayez pas peur de dire non,
ou de partir si vous en ressentez le besoin.
Les besoins de votre relation avec votre cheval doivent
passer avant tout le reste.

@alezane.horsemind
10€

Pour aller plus loin dans votre relation !

Si vous souhaitez continuer cette belle aventure qu’est la


construction d’une relation avec votre cheval, découvrez
mon ebook « Dans ses traces ».
Un ebook pour vous accompagner dans des exercices de
travail à pied, mais surtout des explications pour
comprendre ce qu’ils peuvent vous apporter !
40 pages pour avancer toujours plus en partenariat avec
son cheval !

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(@ALEZANE.HORSEMIND)
REJOIGNEZ-MOI SUR LES RESEAUX !

@alezane.horsemind

Alezane -Masseuse/Comportementaliste équin


et Horsemanship

www.alezane-horsemind.com

contact.alezane@gmail.com

MERCI 💛

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