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Le Wax.

Ce coton épais est imprimé au Sénégal des deux côtés du tissu grâce à un système
de cire. Garanti grand teint, il ne vous décevra pas ! Laissez-vous tenter par ses
motifs de toutes tailles, figuratifs ou géométriques et par ses variations de
combinaison : bleu & orange, bleu clair & bleu foncé, jaune & rouge. Ces tissus
sont en effet sans cesse renouvelés, ce qui permet de nouvelles découvertes.
Coton léger – peu transparent – lavage machine 40°C.
Vous le choisirez surtout pour sa qualité et son originalité !

Le mode de fabrication du wax est basé sur une technique de réserve à la cire, à l’aide de deux
rouleaux de cuivre gravés symétriquement en creux suivant les motifs à réserver. Les creux des
rouleaux de cuivre sont ensuite remplis de cire liquide. Une fois le tissu séché, il est mit dans un bain
d’indigo puis exposé à l’air. Ensuite les couleurs sont appliquées à la main à l’aide de planches
gravées sur des kilomètres d’étoffes.

Lieux de production.

Le principal producteur de wax se trouve en Europe, plus particulièrement en Hollande. Ce pays se


distingue par une production de tissu wax qui se veut d’excellente qualité. L’autre producteur de
wax, qui est à la fois détenteur de la matière première(le coton) et consommateur du produit fini est
l’Afrique, avec des pays producteurs tels que le Ghana, le Niger ou la Côte-d’Ivoire. Cependant, la
production du wax est aujourd’hui marquée par la concurrence asiatique et la contrefaçon. Cette
production de tissu wax de seconde qualité vendue à des prix imbattables, ébranle l’organisation du
marché du wax. Cela vient donc quelque peu perturber la production du tissu en Afrique. En effet, le
continent connaît de sévères lacunes causées par le cout élevé et les longueurs de production
contrairement aux compagnies hollandaise, anglaise ou asiatique qui produisent rapidement grâce
aux économies d’échelle.

Lieux de vente

En France, le principal lieu de vente des tissus se situe dans la capitale. En effet, Paris et son quartier
du XVIIIème arrondissement reste le lieu privilégié de la clientèle africaine en quête de ce tissu. On y
trouve plusieurs boutiques spécialisées dans la vente de wax de différentes qualités. Cela va du
simple legos (wax de seconde qualité) au super wax ou même sosso wax. Le prix du wax dépend de la
qualité du tissu et aussi du nombre de yard. Généralement les wax sont commercialisés sous la forme
de six ou douze yards.

Entretien du tissu.

Le wax est un type de tissu qui se décolore très rapidement lorsqu’on le trempe dans l’eau. Selon le
modèle confectionné, le tissu wax va se laver soit à la main soit à la machine. Il est conseillé de le
laver à la main pour le premier lavage, pour que la couleur ne déteigne pas trop. Pour les lavages
suivants, une température de 40° à la machine est tout à fait convenable. Pour le repassage, il est
préférable de repasser le tissu à l’envers pour ne pas altérer la couleur.
LE PAGNE: ORIGINE ET HISTORIQUE
by Le Pagne, la mode et moi on Thursday, May 27, 2010 at 8:48pm ·

Le nom pagne vient du mot espagnol Paño (pagno) qui veut dire "morceau d'étoffe" ou pan d'étoffe

dont les Noirs et les Indiens se couvrent de la ceinture aux genoux. Il est lié à la volonté des hommes à

un moment de leur histoire de se vêtir, pour se cacher les parties génitales en laissant les torses nus

surtout dans les régions chaudes.

Le pagne est donc un morceau de tissu ou de matière végétale tressée (ex raphia) de forme

rectangulaire avec lequel une personne se couvre les hanches jusqu’aux cuisses ou aux genoux ; ou du

nombril aux chevilles. Il peut être simple, tissé, coloré, imprimé, brodé ou décoré de plusieurs manières.

C’est le vêtement de tissu le plus simple que l’homme ait créé et porté.

Selon les époques, les cultures et les étapes de la vie, le pagne est mixte porté par les hommes, les

femmes et les enfants, dehors ou à l’intérieur.

On distingue deux catégories de pagne :

-le tissu-pagne imprimé

- le tissu-pagne tissé

En Afrique, particulièrement dans sa partie occidentale, le tissu et le vêtement sont des moyens

d’expression culturelle, regroupant la tradition, les pratiques populaires et la vie urbaine. Le tissu-pagne

c’est la rencontre entre deux mondes, l’Afrique et l’Europe, entre les artisans et les industriels, entre les

producteurs et les consommateurs. L’histoire du tissu-pagne africain fabriqué en Europe, est l’histoire

des relations entre l’Afrique et l’Europe pendant cette période coloniale.

Mais avant cette rencontre marquée par des soubresauts de l’histoire, quels sont les modes

vestimentaires traditionnels.

- Les recherches nous rapportent qu’au temps préhistorique en Afrique, comme partout dans le

monde, notamment au paléolithique, l'homme a commencé d'abord par se couvrir de peaux de bêtes,

puis d'écorces et de feuilles ou de fibres d'écorce tressés, des éléments prélevés à la nature

- Avec l'apparition de l'agriculture et de l'élevage, au néolithique, l'homme a tiré profit des


matières premières, la laine et le coton, pour se tisser des vêtements. Ces nouvelles inventions sont

étroitement liées à un outil: le métier à tisser.

- Bien avant l'importation des tissus en provenance d’Asie, notamment, des Indes et d’Europe en

Afrique Occidentale en particulier, nos ancêtres maîtrisaient les techniques de filage, teinturerie et

tissage de coton. Ils utilisaient les plantes tinctoriales telles que l’indigo pour obtenir le fameux «Ahovo».

- C’est la maîtrise des teintures naturelles obtenues par le traitement des écorces d’arbre, par des

décoctions de feuilles, de racines ou même l’utilisation des terres argileuses pour obtenir, par exemple :

« le bogolan ».

- Ces méthodes artisanales ancestrales existent encore aujourd’hui.

L'HISTOIRE DU PAGNE WAX


Mardi 18 septembre 2012 à 16:09
Le pagne wax encore appelé « tissu africain » est un tissu en coton imprimé de qualité supérieure
servant à la confection de vêtements d’une grande renommée. Son origine remonte à l’époque de
l’arrivée des premiers Européens en Afrique de l’Ouest. Sa technique s'inspire des Batiks Javanais,
réalisés avec des cires hydrophobes (Wax signifie «cire»). La création et le tissage de ces pagnes ont
donné lieu à une véritable industrie, semi-artisanale pour le vrai pagne Wax (il existe des versions
imprimées de faux-wax) très dynamique. Les motifs, parfois humoristiques ou populaires (images de
héros de série télévisé, formules chocs…) en sont dessinés.

En 1799, la Hollande possède plusieurs colonies en Indonésie. Au XIXe siècle, les révoltes incessantes
qui s’y déroulent, décidèrent les Hollandais à recruter et à former des mercenaires sur les côtes
d’Afrique de l’Ouest où ils possédaient déjà quelques comptoirs commerciaux. C’est ainsi que les
hommes du royaume ashanti, situé en Côte de l’or, l’actuel Ghana, partirent combattre à Bornéo et à
Sumatra. Après avoir rendu de loyaux services à leurs employeurs, ils retournèrent dans leur pays les
malles remplies de jolis batiks indonésiens. Ces tissus eurent un succès foudroyant aussi bien auprès
de l’aristocratie qu’auprès de tout le peuple ashanti. Le pagne batik allait bientôt acquérir la même
valeur que l’or dans toute l’Afrique de l’Ouest et notamment dans ce « royaume de l’or ».

Les Hollandais, en commerçants avisés, s’aperçurent rapidement du profit qu’ils pouvaient tirer de
cet engouement. C’est ainsi qu’ils installèrent chez eux, en Hollande, des usines dont le seul but était
d’inonder l’Afrique de l’Ouest de pagnes inspirés du modèle indonésien et fabriqués selon la
technique de la cire perdue. Ces pagnes sont nommés des wax, mot qui signifie cire en anglais. Le
pagne wax venait donc de naître. Des commerçantes de ces étoffes apparaissent un peu partout
dans les grandes villes de l’ouest africain. Une classe de femmes riches vient de voir le jour. Au Togo,
on les appelle les « Nanas Benz » parce qu’elles ne se déplacent qu’en voiture de luxe Mercedes-
Benz et possèdent souvent plusieurs hôtels dans différents pays africains. Au départ, toutes les
femmes allaient se ravitailler au Ghana. Puis quelques années plus tard, elles ont commencé à
acheter directement leurs marchandises chez les Hollandais.

Le pagne n’est plus seulement un vêtement, mais une valeur de référence, un signe de
reconnaissance sociale, un symbole reconnu et admis par tous. Les grands événements de la vie :
fiançailles, mariage, cérémonie de baptême, de confirmation, cérémonie de fin d’apprentissage,
anniversaire du débarquement des premiers missionnaires, funérailles, fêtes nationales… sont
marqués par la « sortie » d’un nouveau modèle dont on garde précieusement un échantillon en
souvenir.

Vu le succès sans cesse croissant de ces pagnes, plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest installent des
usines de fabrication de wax dans leur capitale ou à proximité, pour rivaliser avec le wax hollandais.
Celle du Dahomey s’appelait SODATEX (Société Dahoméenne de textile) devenue aujourd’hui
SOBETEX (Société Béninoise de Textile), celle de la Côte d’Ivoire s’appelle UNIWAX, celle du Sénégal
se nomme SOTIBA SIMPAFRIC…De nombreux lycéens prennent des cours de dessins afin de proposer
de nouveaux motifs aux sociétés de textile. Ces dernières en sortent plusieurs par mois.

L’usine du Bénin sort trois qualités de tissu : le wax, le védomè et le chivi. Le premier possède les
mêmes qualités que le wax hollandais on l’appelle aussi chigan. Le deuxième est d’une qualité
intermédiaire, le dernier est moins épais et déteint considérablement au lavage.

En Côte d’Ivoire, UNIWAX fabrique du wax et du print, tissu de qualité inférieure au wax. Les prix
diffèrent selon la qualité du tissu.

Le wax a toujours de très belles couleurs. C’est un tissu d’une épaisseur normale. Il ne déteint pas. Il
est agréable à porter.

Divers noms sont donnés aux modèles sortis, toute provenance confondue : « Tu sors, je sors », sur
ce modèle, on voit un oiseau sortir d’un nid et un autre prêt à le suivre ; « Feuilles de piment », le
motif est d’un fond jaune avec des feuilles ; « Mon mari est capable », « Ton pied mon pied », « Fleur
d’hibiscus » « Quand femme passe les hommes trépassent », « L’œil de ma rivale », « Z’yeux voient,
bouche parle pas »… Les femmes élégantes du Togo, du Bénin, d’Abidjan… rivalisent d’imagination
pour baptiser le dernier modèle qu’elles convoitent, et d’ingéniosité pour être la première à le
porter.

De nombreuses jeunes filles embrassent le métier de couturière. Celles de parents aisés vont dans
des écoles de couture en Europe. Certains hommes font de même. Des salons de haute couture
s’ouvrent un peu partout dans les capitales des différents pays d’Afrique de l’Ouest. Les stylistes font
preuve de créativité.

« Soleil levant », « Six étoiles », « Diamant rose », « Mamiwata », « Emeraude »… ce sont des
surnoms de femmes. Ces grandes dames de Cotonou et de Lomé possèdent leur styliste. Le tissu, une
fois acheté, est remis discrètement à cette dernière qui doit impérativement proposer à sa cliente un
nouveau modèle de vêtement. S’il ne lui plaît pas, elle doit en proposer d’autres jusqu’à ce qu’elle
soit satisfaite. Ces femmes n’hésitent pas à injurier l’imprudent qui s’aventure à insinuer que le
modèle qu’elles portent a déjà été porté avant elles.

Malgré ce succès foudroyant, le pagne wax connaît un léger déclin dans les années quatre vingt.

Les jeans et les tee-shirts « made in China » ont commencé à envahir le marché ouest africain. Petit à
petit, les jeunes et certains adultes se détournent du pagne wax qui coûte excessivement cher. La
concurrence étrangère envahit le marché bien souvent grâce à la complicité des services de douane.

C’est à cette époque qu’une styliste béninoise, installée en Côte d’Ivoire aura une idée sensationnelle
: redéfinir la mode.
Jusqu’aux années quatre vingt, seule la communauté africaine étrangère portait du wax en Côte
d’Ivoire. Les Ivoiriens s’habillaient comme les Européens. Ce n’est qu’après 1980 que la styliste
béninoise appelée Gisèle Gomez va lancer la mode du wax en créant un grand nombre de vêtements
à partir de ce tissu. La nouvelle se propage dans toutes les capitales des pays ouest africains. Les
femmes riches se rendent régulièrement à Abidjan pour se faire coudre le dernier modèle sorti. Les
Ivoiriens aussi se mettent à la mode du wax.

Au début des années quatre vingt dix, le bazin et le super-bazin vont faire leur apparition. Ce sont des
tissus unis avec ou sans dessins. Le premier est rêche et fin, le deuxième est très rêche et plus épais.
Les vêtements en bazin ou super-bazin sont le plus souvent brodés.

Malgré cette dernière nouveauté, et un engouement pour le tissu traditionnel africain en coton tissé
à la main et pour le lessi (tissu tout en dentelle, très apprécié des Nigérians), le wax garde la
première place de pagne porté en Afrique de l’Ouest.

Les Sénégalais qui avaient un penchant pour le super-bazin se mettent à s’habiller en wax.

Les Ghanéens, quant à eux, ne se sont vraiment jamais détournés du wax.

De nos jours au Bénin, ce n’est plus un modèle de wax que l’on choisit pour un enterrement, mais
trois différents :

- Celui que porteront les enfants du défunt ou de la défunte.

- Celui que mettront les petits enfants

- Et enfin celui dont se vêtiront les amis de la famille et les autres personnes présentes.

Aujourd’hui, le wax est devenu un tissu classique en Afrique de l’Ouest.

On distingue actuellement sur le marché africain :

- Le wax hollandais.

- Le wax africain.

- Et le wax anglais.

La renommée du wax dépasse les frontières de l’Afrique, et ce pagne se rencontre non seulement
dans tous les pays africains mais aussi en Europe, notamment à Barbès à Paris où plusieurs boutiques
proposent des modèles européens et africains.

L’été, on voit dans la ville de Paris, de plus en plus d’Européens habillés en wax.

Tout savoir sur le satin


Le satin, fréquemment utilisé dans le prêt-à-porter ou les articles de literie, est un tissu brillant sur
l'endroit et mat sur l'envers.
Qu'est-ce que le satin ?
Dans le langage courant, le satin désigne une étoffe fine sans trame apparente, brillante à l'endroit et
mate à l'envers.

Au sens strict, le "satin" est une armure de tissage, c’est-à-dire un mode d'entrecroisement des fils
de chaîne et des fils de trame. Par extension, ce terme désigne l'ensemble des textiles élaborés par
ce type de tissage.

A noter : dans la terminologie du tissage, on distingue principalement trois armures : la toile, le sergé
et le satin ; un tissu peut être composé de plusieurs armures différentes, par exemple le velours de
Gênes.
Le nom du "satin" viendrait de la ville de Tsia-toung, l'actuelle Quanzhou dans le sud-est de la Chine.

Les différents types de satin


Il existe différents types de satin, qui portent des noms spécifiques comme satinette, moleskine,
duvetine ou crêpe…

Voici les noms et les caractéristiques de ces étoffes :


• corkserews : draperie en armure satin à répétition
• crêpe de satin : étoffe avec une surface à grain non lisse
• damassé : armure de satin avec des motifs carrés ou représentant des fleurs
• duvetine : étoffe souple et lainée sur une face
• moleskine : étoffe de coton avec un côté satin et un côté sergé
• satin duchesse : étoffe lourde et épaisse
• satin Liberty : étoffe grattée sur l'envers
• satiné : satin dont on a augmenté le nombre de points de liage
• satinette : étoffe de coton ayant la brillance d'un satin de soie

Le satin était initialement fabriqué en soie mais il en existe aujourd’hui en nylon ou en polyester.
Lorsque l’armature satin est utilisée avec des fils de coton, le tissu obtenu est appelé satinette.

Les utilisations du satin


Etoffe fine et brillante, le satin est souvent utilisé dans le prêt-à-porter (pour les robes de soirée et
les chemisiers), dans la haute couture (pour les corsets de Robe de mariée par exemple) et dans la
lingerie (nuisettes, sous-vêtements).

Cette matière fluide et sexy figure par exemple dans les collections de Chantal Thomass la célèbre
créatrice de lingerie féminine.

On l’utilise également pour fabriquer des articles de literie (draps de lit et coussins) et des
accessoires (pochettes, mules, cravates, foulards et rubans …).

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