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NOURRIR ET PROTEGER LES HOMMES SANS EPUISER LA PLANETE

Présentation de projet : Textile et Alimentation

par HS_Projets Agence

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HS_Projets Agence
Association internationale reconnue d’intérêt général
Créée en 2008

Adresse :
7 place Gailleton
69002 Lyon
France

CHRISTINE ATHENOR
ca@hs-projets.com
+ 33 (0)6 63 61 90 55

THOMAS LEVEUGLE
tl@hs-projets.com
+ 33 (0)6 43 55 62 97
NOLWENN PICHODO

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np@hs-projets.com

+ 33 (0) 6 21 29 35 49

SOMMAIRE

Préface
L’entreprise
L’artiste
Cécile N’Diaye, designer
La structure d’accompagnement
HS_Projets Agence
La résidence
Projet Textile et alimentation
Contexte, le FITE, Festival International des Textiles Extra ordinaires
Thème Imagine ! de la 6ème édition du FITE
Les partenaires
Fondation Thread, Josef et Anni Albers
Planning du projet
Budget

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Préface
Un Projets art et sociétés Textile et Alimentation dans le cadre du FITE, FESTIVAL INTERNATIONAL DES TEXTILES EXTRA ORDINAIRES 2022_23
Imagine !

Les exportations mondiales de bananes, sauf les plantains, devraient atteindre un nouveau niveau record de 20,2 millions de tonnes en 2020.
L’Équateur et les Philippines, sont les deux principaux pays exportateurs. Les bananes et, en particulier, les fruits tropicaux constituent une source importante
de croissance économique, de revenus, de sécurité alimentaire et de nutrition pour les zones rurales de nombreux pays en développement.

L'agriculture consomme 70% de l'eau douce tirée des nappes phréatiques, cours d’eau et lacs au niveau mondial. En raison de la croissance de la
population, la production alimentaire mondiale est appelée à augmenter de 70% d'ici 2050, ce qui aura un impact direct sur les ressources en eau. Les
plantations de bananes exigent un approvisionnement en eau en quantité et en fréquence soutenues, sachant qu’un déficit en eau pourrait nuire à la croissance
et aux rendements des cultures. En tant que culture de long terme, la totalité des besoins en eau du bananier varie entre 1 200 mm par an dans les tropiques
humides et 2 200 mm par an dans les tropiques secs. Les études ayant été réalisées sur la culture et la transformation du bananier mesurent son empreinte
hydrique en termes de volumes d'eau consommés et contaminés par unité de produit. Les résultats varient considérablement d'un pays à l'autre, le WFN ayant
calculé une empreinte hydrique moyenne de 790 m3/tonne de bananes au niveau mondial. Les résultats dépendent du système de production et de traitement
utilisé ainsi que de la source d'eau.

Au Sénégal, la banane est produite en culture irriguée et vise uniquement, pour le moment, le marché national du dessert, à la différence de celle de
l’exportation plus connue mondialement ou de celle plus répandue en Afrique en tant qu’aliment de base. La culture irriguée de la banane a ainsi émergé́ au
sein d’une agriculture paysanne fondamentalement pluviale, puisque la pluie est au Sénégal la principale ressource en eau agricole. La culture irriguée de la
banane en est une et a comme objectif de participer, grâce au développement de l’irrigation, à la réduction des importations alimentaires et de lutter contre la
pauvreté́ rurale. Ses exigences hydriques font qu’elle est pratiquée dans des plantations irriguées dans le but d’approvisionner les villes et de se procurer des
revenus. Même s’il en existe quelques-uns au nord dans la vallée du fleuve Sénégal, les producteurs sont en grande partie installés en Casamance dans le sud,
et à sa frontière immédiate avec le Sénégal oriental plus au sud-est.

Dans la région de Tambacounda, au sud-est du Sénégal, à 450km de Dakar : Les mois d’octobre, novembre, décembre et janvier constituent la période
de forte production. Mais bien avant la cueillette, il faut attendre près de 10 mois pour voir la banane murir. Dix mois durant lesquels, les bananiers sont
arrosés selon le système par aspersion, une innovation technique récemment introduite qui utilise l’eau du fleuve Gambie. La production nationale de banane
se situe autour de 30 000 tonnes par an, le Sénégal ambitionne de la doubler pour être autosuffisant. Parmi les freins au développement de la filière identifiés
figurent les contraintes de conditionnement et de logistique – on estime à plus de 25% les pertes sur les lieux d’exploitation – et l’accès à l’eau. Les points
positifs sont la disponibilité en eau, le fleuve étant à portée de main, et le savoir-faire, autant d’atouts à faire valoir. Cependant l’investissement demande 5
millions par hectare, pour installer les systèmes d’irrigation par aspersion.

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L’entreprise
Sophie Caillol et Francis Dravigny, Interlace/Parsi, Cebu, Philippines

« Entre tradition et modernité, entre les Philippines et Lyon… Un métissage culturel entre fibres d’abaca et savoir-faire à la française qui s’entrelacent
parfaitement. Nous nous sommes inspirés de la plus ancienne des traditions textiles philippines auprès des populations T’boli pour fonder notre atelier de
tissage. La fibre d’abaca et la teinture à réserve pour créer des motifs ikatés sont la base même de ce tissu appelé T’nalak. Nous avons crée la société Parsi en
1999, nous vivons et travaillons entre Lyon et Cebu aux Philippines. Dans notre atelier à Cebu, nous allions le savoir-faire du tissage traditionnel philippin de
la fibre d’abaca, buntal (1) et piña (2), et la modernisation du textile par l’insertion de cuir, cuivre, chrome et fil extrudé de bouteille en plastique recyclée.
Également appelé « chanvre de Manille », l’abaca provient d’une espèce endémique de bananier, le Musa textilis. La fibre est extraite du coeur de la tige de la
plante.

Triées en cinq grades de qualité (des plus fines aux plus épaisses), les fibres sont nouées à la main pour obtenir des écheveaux. Chaque pièce est tissée
manuellement sur des métiers traditionnels en bois ou métal. Les variations de couleurs de l’abaca dans le tissage sont inhérentes aux saisons et aux lieux de
récolte de la fibre. Ces variations donnent à chaque métrage son côté unique et exceptionnel. À Lyon, certains tissus sont ennoblis (3) par frappage, calandrage
(4), enduction métallique (5). Nous sommes fiers de contribuer à la sauvegarde d’un patrimoine philippin et de traditions fragilisées. Il est important que ce
savoir-faire, lié à une espèce endémique, demeure philippin. Nous avons foi en un internationalisme intelligent : dans cet espace neuf de collaboration, il n’y a
pas de limite à la créativité. Nous partageons l’amour et le respect des beaux matériaux et l’envie de concilier tradition et modernité ».

1 - Le buntal provient d’un palmier aux larges feuilles Corypha elata. La fibre est extraite de la tige de la feuille.
2 - Le piña est extrait des feuilles d’une variété native d’ananas, Ananas comosus.
3 - Ce terme recouvre tous les traitements qui, appliqués aux étoffes après le tissage, leur confèrent un aspect et des qualités particulières.
4 - Le calandrage est un traitement dont le but est d’augmenter l’éclat et la rigidité d’un tissu.
5 - Métallisation de la surface.

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LA STRUCTURE D’ACCOMPAGNEMENT

HS_PROJETS AGENCE
Association Internationale Loi 1901, reconnue d’intérêt général, créée le 8 février 2008 et parue au Journal Officiel le 1 er mars 2008.

OBJET DE L’ASSOCIATION
L'Association a pour objet de favoriser les échanges d'idées, de savoir-faire et d'expériences sur les questions relatives au patrimoine, à la création
contemporaine et aux dynamiques culturelles extra européens, ainsi que la mobilité internationale en stimulant la circulation des objets patrimoniaux, des
artistes, des créateurs, des professionnels et des chercheurs extra européens. Elle promeut l’accès de cet objet à des publics diversifiés. Dans ce cadre,
l'Association peut susciter et structurer des échanges et coopérations avec d’autres acteurs régionaux, européens et internationaux par l'organisation
d’événements artistiques de qualité ou l’encouragement des études et des travaux de recherche et d’approfondissement dans la connaissance d’un art ou d’un
patrimoine extra européens. Parmi ses principaux évènements, elle crée une Biennale internationale de textiles extra ordinaires.
L’association HS_Projets se compose de 80 membres actifs français et internationaux. Elle se réunit deux fois par an, une fois à Lyon et une fois à
Clermont-Ferrand. Son président est Vincent Lemarchands, designer et professeur de design à l’Ecole d’Art et Design de Saint Etienne. Les 2 membres
salariés sont Christine Athenor, Archéologue et précédemment Chargée de collections patrimoniale, et Thomas Leveugle, Historien d’Art et Africaniste.

CONTACT
Site HS_Projets : http://hs-projets.com/
Site FITE : http://festival-fite.hs-projets.com/
Facebook https://www.facebook.com/FITEfestival/

CHRISTINE ATHENOR
ca@hs-projets.com
+ 33 (0)6 63 61 90 55
THOMAS LEVEUGLE
tl@hs-projets.com
+ 33 (0)6 43 55 62 97

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Le projet

Contribuer au développement de la culture du bananier au Sénégal et exploiter la tige du bananier pour des utilisations à déterminer.

Le bananier, plante herbacée, constituée de 60 espèces tropicales, appartient à la famille des musaceae. De nombreuses espèces de bananiers produisent des
bananes. Lorsque le bananier a produit entre 25 et 30 feuilles, au cœur de celles-ci se développe un bourgeon floral évoluant en une inflorescence qui retombe
dans la majorité des espèces sur le côté. L'inflorescence, appelée « régime », est formée d'une série de spathes (feuilles colorées) disposées en spirale qui porte
à sa base des fleurs femelles qui produiront les bananes et à l'extrémité des fleurs mâles. La floraison se produit au bout de sept mois et les fruits mûrissent
quatre mois plus tard. Ensuite, la tige meurt. Concernant son biologique, le bananier est une espèce monocarpique (il ne possède qu'un seul bourgeon terminal)
et monoblastique (le végétal meurt après la floraison). Un bananier ne produit donc qu'un seul régime à la fois, d’où l’importance de le couper après la récolte
pour laisser la place au suivant. Les bananiers cultivés se multiplient donc par multiplication végétative.

L’espèce musa textilis produit une matière fibreuse, propre au tissu ou autre matériau utile (papier, brique de construction…). La fibre de musa textilis est
exploitée aux Philippines, à Madagascar, en Indonésie, dit abaca aux Philippines (du tagalog et de l’espagnol), appelé chanvre de Manille. On utilise les
feuilles et la tige. Aux Philippines la plante croît jusqu’à environ 6mètres de hauteur. La fibre de ses feuilles est utilisée et de ses tiges on tire des ficelles et
des cordes. Cette plantation permet d’améliorer les capacités de rétention d’eau du sol. Les déchets de l’abaca sont utilisés comme engrais organique. Utilisé
aussi dans des lignes de filets de pêche, et dans les toiles grossières de certains sacs. Mais la fibre est essentiellement utilisée pour du papier. On réalise des
sachets de thé et de café, des boyaux pour saucisses, des billets de banque, les billets japonais (30% d’abaca), les papiers à cigarettes, les sacs d’aspirateurs, le
papier à lettres de qualité supérieur, le papier d’emballage alimentaire, et médicaux. Dans l’industrie automobile, l’abaca est utilisé pour le rembourrage des
garnitures intérieures et des sièges. Les Philippines sont le principal producteur d’abaca. L’abaca offre de riches possibilités pour remplacer la fibre de verre
de nombreuses pièces automobiles.

La philosophie de l’échange du projet

L’échange de savoir-faire est au chœur du projet, entre professionnels de différentes disciplines, agriculture et textile, entre artisans et ingénieurs. L’ambition
est de faire voyager et de faire se rencontrer le savoir-faire philippin de l’extraction de la fibre textile de la tige des bananiers et le savoir-faire sénégalais de la
culture du bananier. Les artisans philippins mèneront une expertise de la tige des bananiers afin d’en évaluer les propriétés. Et un travail sera mené avec les
designers sénégalaises pour envisager des usages pertinents de cette matière pour le Sénégal.

Contexte

Le FITE
« Un festival pour changer le monde » - « Unique festival au monde à défendre les droits humains par le biais du textile »

Un espace d’expérimentation et de création

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Le FITE accompagne Clermont-Ferrand dans sa campagne pour devenir Capitale Européenne de la Culture 2028 : Le FITE propose Clermont-Ferrand
Capitale Européenne de la rencontre active Europe / Afrique grâce à des circulations multiples

Par HS_Projets, Simon Njami, la Ville de Clermont-Ferrand, le musée Bargoin, Clermont Auvergne Métropole - Co production Musée des Civilisations
Noires et musée Théodore Monod, Dakar, Sénégal en collaboration avec la Fondation Zinsou au Bénin et la National Gallery d’Harare au Zimbabwe

Le thème 2022_23

Imagine !
« Pour cette édition le FITE souhaite donner libre court aux nouveaux imaginaires, ni naïfs, ni utopistes ou idéalistes, à travers des propositions d’artistes… »
Le FITE, Imagine !, s’inspire du hope punk qui lutte contre la soumission et la résignation à la vision cynique de l’avenir et fait de l’espoir un perturbateur,
de la gentillesse un acte politique et place les émotions et les sentiments des humains au centre. Alexandra Rowland
Cette édition du FITE, se teinte d'influences africaines. Ainsi en 2020 Clermont-Ferrand devient la ville active de la rencontre entre L'Europe et l'Afrique. En
2021, le FITE s'envolera au Sénégal.

Dans le cas du projet Textile et Alimentation HS_Projets veut mettre l’accent sur l’innovation, la réflexion, le croisement des disciplines, et la meilleure
observation de notre environnement. Le projet souhaite répondre à la problématique de la nourriture, comment nourrir la population mondiale en
augmentation en préservant la terre qui s’essouffle tout en trouvant des solutions pour économiser les terres arables dans le monde en faisant produire par
exemple à un bananier à la fois des fruits et des fibre propres au textile et à l’architecture. Ainsi nous réfléchissons avec notre médium, le textile, les savoir-
faire qu’il convoque pour réfléchir à cet enjeu crucial : « nourrir la planète sans la tuer».

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Les Partenaires :

Fondation Josef Albers et Anni Albers, résidence à la fondation Josef Albers et Anni Albers, Sinthian, Sénégal.
Bananeraies de Kouar, Sénégal.

Sinthian, (petit village rural du Fouta - 450 kilomètres sud-est de Dakar), Thread (créé en 2015, centre culturel, résidence artistique, « remise en question des
concepts de « l’Occident», du «monde en développement » et des fonctions institutionnelles et sociales de l’art »).

« Résidence d’artiste et centre culturel, Thread est un programme de résidence et un centre culturel qui permet aux artistes locaux et internationaux de vivre et
de travailler à Sinthian, un village rural à Tambacounda, dans la région sud-est du Sénégal. Il abrite deux logements d’artistes, ainsi que de vastes espaces de
studios intérieurs et extérieurs. Le rôle socioculturel de Thread est plus prononcé dans sa fonction de centre agricole pour Sinthian et les villages environnants.

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Son personnel offre à la communauté une formation agricole et organisationnelle soutenue, tandis que le site physique propose plusieurs jardins que les
habitants cultivent, pour leur subsistance et comme source de revenus. En plus d'être desservi par un puits de forage, le toit du bâtiment recueille et retient
l'eau de pluie, créant un approvisionnement continu en eau pour ces projets agricoles, ce qui est crucial pendant la saison sèche de huit mois. Thread a été
conçu pour être un espace public flexible et évolutif, et la population locale l'utilise de diverses manières. Il accueille des célébrations, des performances
scolaires, des cours de langue et de santé, des réunions de village et un tournoi de football annuel qui attire des milliers de personnes à Sinthian chaque
automne. L'équipe derrière Thread parle de sa nature collaborative. Son concept et sa construction ont été dirigés par le chef et médecin sinthien local, le Dr
Magueye Ba. Un expert sénégalais de la durabilité environnementale, Moussa Sene, en est le directeur général. Et son fondateur, Nicholas Fox Weber,
représente l'organisation qui a rendu le projet possible : la Fondation Josef et Anni Albers. Ensemble, nous utilisons l'art pour développer des liens entre le
Sénégal rural et d'autres parties du globe. Selon Thread, l'art, la culture et l'architecture devraient être soutenus en tandem avec l'agriculture, l'éducation et la
santé. Et que tous ces secteurs se soutiennent mutuellement. À ce titre, nous mobilisons les mêmes principes d'inclusion et d'intersection qui ont fait du
Bauhaus un tel succès créatif. Il s'agit d'un projet de connexion et de liaison. Entre deux points, personnes, lieux ou perspectives distincts. Être comme un fil
en créant des connexions qui nous traversent et non pas autour de nous ».

UN PROJET DE LA FONDATION JOSEF ET ANNI ALBERS

« Josef et Anni Albers étaient deux artistes et êtres humains extraordinaires, tous deux réputés pour leur travail à l'école Bauhaus en Allemagne avant la
fermeture de cette institution en 1933. Cette année-là, ils ont déménagé aux États-Unis, où ils ont vécu le reste de leur vie. Anni, principalement artiste textile,
a été la première dans son domaine à réaliser une exposition solo au Museum of Modern Art de New York, en 1949, et Josef, théoricien des couleurs, peintre
et enseignant, a été le premier artiste vivant à faire l'objet d'une exposition personnelle au Metropolitan Museum of Art de New York, en 1970 ».

« Le programme artistique de Thread s’inspire à la fois de la croyance d’Anni Albers en la valeur vitale de «commencer à zéro» et du désir de toute une vie de
Josef Albers «d’ouvrir les yeux». Anni disait que «vous pouvez aller n'importe où et n'importe où» et Josef s'est donné pour objectif perpétuel d'employer «des
moyens minimaux pour un effet maximal». Ces croyances sont fondamentales pour Thread, sinon
il n'y a pas de programme artistique fixe ».

« Malgré ce soutien et cette implication dans le programme et la construction de Thread, le but le


plus commun de Thread est en tant que centre culturel et source d'eau pour le village ; les artistes
sont leurs invités. Les notions de nous et elles sont merveilleusement confuses chez Thread, car
nous espérons également remettre en question les concepts de «l'Occident», du «monde en
développement» et des fonctions institutionnelles et sociales de l'art ».

BANANERAIE, REGION DE TAMBACOUNDA, SENEGAL (13°20'16.8"N


13°37'17.0"W)

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Programme national (Direction de l’horticulture) de développement de la filière banane visant l’autosuffisance du pays en portant la production nationale à 60
000 tonnes, région de Tambacounda.

A Tambacounda, au Sénégal : Les mois d’octobre, novembre, décembre et janvier constituent la période de forte production. Mais bien avant la cueillette, il
faut attendre près de 10 mois pour voir la banane murir. Dix mois durant lesquels, les bananiers sont arrosés selon le système par aspersion, une innovation
technique récemment introduite qui utilise l’eau du fleuve Gambie. La production nationale de banane se situe autour de 30 000 tonnes par an, le Sénégal
ambitionne de la doubler pour être autosuffisant. Parmi les freins au développement de la filière identifiés figurent les contraintes de conditionnement et de
logistique – on estime à plus de 25% les pertes sur les lieux d’exploitation – et l’accès à l’eau. Les points positifs sont la disponibilité en eau, le fleuve étant à
portée de main, et le savoir-faire, autant d’atouts à faire valoir. Cependant l’investissement demande 5 millions par hectare, pour installer les systèmes
d’irrigation par aspersion.

Avantage de l’aspersion :
Elle s’adapte à n’importe quel type de terrain (accidenté, pente nulle…etc) ;
Elle peut être employée quelque-soit la nature du sol si ce dernier sera très perméable ;
Elle permet une oxygénation de l’eau ;
Elle présente une économie de l’eau, qui peut atteindre 50% ; (Pas au Sénégal, l’évaporation est trop importante)
Elle met à la disposition des exploitations des conditions d’arrosage très souples, en région aride, l’aspersion permet une protection fertilisante.

Inconvénients de l’aspersion :
Investissements initiaux élevés (manuel de la FAO, 2008)
Favorise l’apparition des problèmes phytosanitaires en créant un milieu propice aux champignons, insectes et autres maladies ;
Développement des mauvaises herbes ;
Elle favorise l’évaporation qui est d’autant plus intense que les gouttelettes sont fines.
Tassement progressif du sol ou érosion éventuel de celui-ci, le sol ne s’adapte pas bien à de sols ayant une vitesse d’infiltration inférieure à 3 mm/h ;
Eau chargée provoque l’abrasion très rapide des buses d’aspersion.
Un minimum de précaution doit être pris pour éviter le colmatage surtout avec la buse de petit diamètre.

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L’ISRA (Institut supérieur de recherche agronomique du Sénégal)
https://www.isra.sn

Missions

Conception et exécution de programmes de recherche sur les productions végétales, forestières, animales et halieutiques et en économie rurale.
Création de connaissances scientifiques, génération d’innovations technologiques et mise au point d’outils d’aide à la décision pour l’amélioration du secteur
agricole. Valorisation et transfert des résultats de la recherche. Promotion et formation à la recherche par la recherche. Développement de la coopération
scientifique aussi bien interafricaine et internationale qu’avec les institutions de recherche et universités sénégalaises.
Développement de la recherche agricole. Entreprendre et développer des recherches sur les productions végétales, animales, forestières, halieutiques et sur la
socio-économique rurale dans le but de contribuer à l’accroissement de la production agricole ainsi que sa durabilité. Les thèmes prioritaires de recherches de
l’ISRA portent sur les productions agronomiques, animales, forestières, halieutiques et socio-économie rurale dans les différentes zones écologiques du
Sénégal : zone continentales pluviales sèche et humide, zone continentale irriguée, zone littorale et zone maritime.

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D’autres missions consistent en la génération de connaissances et de technologies appropriées pour atteindre l’objectif de sécurité alimentaire des
populations, la création d’emplois et de richesses et partant le développement économique, social, scientifique et culturel du pays.

Développement national et international. Promouvoir la formation de chercheurs nationaux, de techniciens du développement, de producteurs et d’étudiants,
en la suscitant et en y participant par des voies appropriées. Oeuvrer au développement de la coopération scientifique interafricaine et internationale dans le
domaine de ses compétences. En plus de ces mission, l’institut mène au profit des investisseurs, des études de projets dans le domaine agricole (études
techniques et économiques).

Banane (variétés Grande naine, Robusta, Williams et Poyo).

Avec leur unité de production de vitro-plans de bananiers, l’ISRA est le fournisseur de plans pour le projet d’État Bananeraies Irriguées.

Possibilité de réaliser les premiers tests d’extraction sur leurs champs expérimentaux à Sangalkam (proche de Dakar).

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Les Acteurs

HS_Projets : Christine Athenor, Thomas Leveugle, Nolwenn Pichodo


Musée Bargoin Clermont Auvergne Métropole : Christine Bouilloc, Directrice
Designers : Cécile Ndiaye, designer – Johanna Bramble, artiste, tisserand, vivent et travaillent à Dakar, Sénégal.
Designers et créateurs textiles de tissu en fibres de bananier aux Philippines : Francis Dravigny, Sophie Caillol, Parsi, Cebu, Philippines.

Cécile Ndiaye vit et travaille à Dakar, Sénégal

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Déviation, Musée Bargoin-FITE, Clermont-Ferrand., France
La Cloche des Fourmis Laboratoire AgitArt, Biennale de Dakar OFF, Sénégal
Making Africa, High Museum of Art, Atlanta, USA
Making Africa, Albuquerque Museum, Albuquerque, USA
2017 Partager la Mémoire, Muséum d’Histoire Naturelle, Le Havre, France
Salon Révélations, Grand Palais, Paris, France
Making Africa, Kunsthal Rotterdam, Netherlands
2016 Théorie des Règnes Sensibles, Sokhamon, Biennale de Dakar OFF, Sénégal
Making Africa, CCCB (Centro de Cultura Contemporanea de Barcelona) Barcelona, Espagne
Making Africa, Musée Guggenheim, Bilbao, Espagne
2015 Making Africa, Vitra Museum, Weil am Rhein, Allemagne
2014 Waxologie, collaboration avec Fabrice Monteiro, 1-54, African Art Fair, Londres, Grande Bretagne
Waxologie, Dakar Fashion week, Dakar, Sénégal

Activités professionnelles

2007 - Co-fondatrice, designer et artisane de la maison de maroquinerie Studio Wudé


2016 Atelier de formation et performance avec les étudiants du PACC (Public Art Coordination Center) Shanghai, Chine

Résidences

2017 Design génératif et découpeuse laser, Ker Thiossane, Dakar, Sénégal


Techniques traditionnelles cuir invitée par Galerie Zeinart à Atar, Mauritanie
2015 Techniques traditionnelles cuir, Galerie Zeinart, Nouakchott, Mauritanie

Johanna Bramble vit et travaille à Dakar, Sénégal

« Née en 1976 à Paris, designer et artiste, vit et travaille à Dakar. Elle a étudié à l'Ecole Supérieure des arts appliqués Duperré et à l'ENSCI, Ecole Nationale
Supérieure de création industrielle. En 2009, elle fonde son atelier et label Johanna Bramble Créations, qui aspire à préserver et révéler les savoir-faire
traditionnels ancestraux liés au tissage et ce dans un souci de qualité et d'originalité et ainsi de redynamiser un patrimoine textile sénégalais d'une immense
richesse. Vouées à l’univers de la décoration d’intérieur, les créations textiles de Johanna Bramble utilisent non seulement ces techniques traditionnelles mais

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aussi des motifs géométriques symboliques, oscillant entre la culture textile du pays et les interprétations modernes. L'évolution constante, la métamorphose et
la transformation sont des éléments clés de ses œuvres artistiques. L'intégration de nouveaux matériaux (du métal à la fibre optique) dans l'univers du tissage
traditionnel repousse les limites du tissage à la main tout en ouvrant de nouvelles perspectives sur le patrimoine textile ».
Dès 2017 elle créée des objets et des installations sculpturales artistiques, s'étendant sur une grande variété de matériaux et de techniques modernes.

RESIDENCES

2018-2019 - Projet Seeds for future memories. Villa Romana.Sénégal, Italie Allemagne
2018 - Fondation Josef & Anni Albers. Connecticut, États-Unis
2017 - Sujet, AFLK. Fondation Josef & AnniAlbers & Le Korsa. Sénégal

WORKSHOP, PRESENTATION ET CONFERENCES

Conférence 2018 - Villa Romana, Florence, Italie


2015 - 2014 ATELIER AFRICAIN DU DESIGN Abomey, Bénin Atelier avec les tisserands traditionnels - Conscience aux tisserands d'un savoir-faire
centenaire précieux et résolument tourné vers l'avenir.
2013 LA KORA, PRD - Tambacounda, Sénégal - L'apprentissage collectif de la place la femme au cœur du développement des activités économiques à
travers l'acquisition d'un savoir-faire séculaire.
2014 ISM, INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT - Dakar, Sénégal EXPOSITIONS SOLO ARBORESCENCES 2018, biennale Dak’ART OFF -
Sénégal

EXPOSITIONS DE GROUPE

2019 - FILS A FILS - Installation - ‘Seeds for Future Memories’, IFA Gallery, Berlin
2018 - NEITH, Textiles 2m x2m20 - WOMAN POWER, Station Bandjoun, Cameroun.
2017 - LE HAVRE DAKAR, PARTAGER LA MÉMOIRE. Musée des civilisations. Lilles - France
2016 - ART VIEW, KAYE KHOOL - Biennale Dak’Art Off, Dakar - Sénégal

ARBORESCENCE

Exposition solo @ Dak’Art Off, Sénégal. 2018 Allégorie du vivant, par sa germination, sa croissance, sa décomposition, l'arbre est force et ancrage. C'est le
pôle positif par excellence, il fédère et incarne l'âme africaine. "A force de regarder les arbres, je suis devenu un arbre", explique Aimé Césaire. Ici les tissages
de Bramble revendiquent un animisme revisité et illustrent sa sincère empathie avec une Nature Essentielle. Talismans, trésors familiaux, tissages Manjak,
sont magiques. Ils ont des pouvoirs reconnus lors des cérémonies rituelles. Ils jouent un rôle symbolique primordial. Ils sont aussi pour Johanna de précieux
témoins de l'histoire qui la lie à l'Afrique. Arborescence, l'empreinte archéenne de la mémoire et de l'émancipation.

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On my way, 2018
Textile, 160 x 170cm
Cotton, rayon

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