Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Au travers de son livre Can’t Hurt Me (Ne peut pas me blesser en français), David
Goggins nous délivre sa vie et son histoire personnelle très inspirante.
:
Tout en nous motivant et en nous donnant un ensemble de challenges à réaliser
pour nous améliorer, David nous montre la force cachée de notre mental.
Il nous prouve à quel point l’être humain peut être fort physiquement et
psychologiquement.
C’est par sa volonté, son abnégation et ses rêves qu’il est capable d’affronter les
épreuves de la vie et même celles qui laissent présager le pire.
Pour vous dire à quel point le livre est bon, je le possède en version papier et en
version audio.
Le format audiobook apporte un plus, car David Goggins complète son ouvrage par
des précisions, dans ce qui semble être un mix entre un livre et un podcast,
rendant l’expérience encore plus enrichissante.
Sommaire : [Afficher]
« Savez-vous qui vous êtes réellement et les choses dont vous êtes capables
? ».
Vous pensez que Superman et Saitama n’ont pas d’égal vivant dans notre monde ?
Il est le seul homme de l’histoire à avoir parachevé les entraînements d’élite des
Navy SEALs, des Rangers de l’Armée de terre des États-Unis et ceux de l’Armée de
l’air.
Mais attention, ce n’est pas tout : David Goggins est aussi un ultra marathonien, un
:
ultra triathlonien et le détenteur du record du monde du nombre de tractions en
moins de 24h.
L’histoire de celui à qui on attribue le titre d’homme le plus fort au monde n’a pas
toujours été rose et rien ne le prédestinait à accomplir de tels achèvements
personnels.
La mère de David souffrait tout autant que ses enfants. Elle subissait une
violence inouïe de la part de son mari qui lui faisait également subir ses
adultères.
:
Consciente que sa vie et celle de ses enfants était en danger, Jackie Goggins
décida de s’enfuir et de prendre avec elle le jeune David pour commencer une
nouvelle vie dans la ville de Brazil (Indiana) aux États-Unis.
Sans cesse fatigué durant ses heures de cours à cause du travail imposé par son
père, David n’avait qu’une seule solution pour réussir dans ses études : tricher.
Étant très bon dans cette pratique, c’est une habitude qui le suivra durant toute sa
scolarité, jusqu’au moment où il se rendit compte des limites de sa stratégie.
Arrivant au lycée, David ne savait ni bien lire ni bien écrire et avait accumulé trop
de retard par rapport aux connaissances de ses camarades.
D’autre part, le jeune David Goggins fut pour la plupart du temps victime de
racisme à l’égard de sa couleur de peau.
Être le seul garçon de couleur noire de son école lui incombait des insultes et des
agressions verbales à répétitions.
:
Sa jeunesse entière fut d’ailleurs jalonnée d’événements beaucoup trop
stressants et trop lourds à supporter pour un enfant d’un si jeune âge.
Subir la perte de celui qui était censé devenir son futur beau-père à la suite
d’un assassinat
C’est un rêve qui était renforcé par l’obsession que David avait avec l’histoire de
Scott Garean, un sauveteur parachutiste de l’armée de l’air qui avait survécu à une
chute libre suite au défaut d’ouverture de son parachute.
Un problème majeur se posa alors quand il fallut passer les examens d’admission
pour rejoindre le corps militaire : l’ASVAB test.
Pour être admis, il fallait qu’il obtienne au moins 36 points sur les 99 points que
comptent ce test.
Mais à son grand désarroi, ce type d’épreuves était trop bien surveillé pour qu’il
puisse tenter la moindre triche.
:
Se retrouvant tout seul à une table et sans personne sur qui copier, il obtint le
faible score de 20 points sur les 36 points minimums nécessaires à son admission.
L’échec de cette épreuve et celui de sa vie entière lui ont ouvert les yeux.
Il était temps pour lui de changer, que sa vie devienne différente sinon il ne
survivrait pas.
Le Miroir de Responsabilité
:
David Goggins comprit qu’il était temps qu’il arrête de se mentir à lui-même.
« T’es qu’un enfoiré d’idiot ! Tu lis comme un élève de CE2. T’es qu’une blague.
Tu n’as jamais rien fait de difficile dans ta vie et tu prétends avoir des objectifs
? ».
C’est sur des post-it accrochés à ce miroir que David inscrivait ses faiblesses, ses
peurs, mais aussi ses objectifs.
Ce changement n’allait pas seulement être physique, il devait aussi être mental.
Se forger une discipline à tout épreuve était devenue sa raison de vivre.
Comme un rituel qui guidait ses journées, David commença à se raser le crâne
chaque nuit.
:
Source : David Goggins Facebook
Son réveil sonnait à 5 heures tous les matins pour qu’il puisse aller courir et il allait
également à la musculation quotidiennement.
En un peu plus de six mois, il rattrapa son niveau en lecture et lors de sa troisième
tentative à l’examen d’admission, il réussit.
Entre son travail de nuit et son travail à l’armée, David était malheureux.
Une fois encore, il renoua avec ses vieux démons et trouva refuge dans la
malbouffe. Il arrêta également toutes ses bonnes habitudes et la pratique du sport.
:
En quatre années, David Goggins était passé de 80 kg à 130 kg.
Il comprit alors que ce n’était pas ce à quoi il était destiné, il en voulait toujours
plus. À cette époque, l’ambition de rejoindre les Navy Seals s’était développée en
lui.
:
Source : David Goggins Facebook
L’entraînement des Navy Seals est très dur mentalement et physiquement. Peu
d’individus dans le monde sont capables de tenir, il s’agit là d’un des plus
difficiles au monde.
Le but étant de former des unités d’élite, il est primordial que ces soldats soient
surentraînés.
Pour entrer chez les Navys Seals, il fallait que David passe l’examen de l’ASVAB
test associé et qu’il réussisse par la suite la phase d’entraînement des BUD/S et sa
fameuse semaine de l’enfer, la Hell week.
La Hell Week était une semaine où il fallait s’attendre à souffrir pendant au moins
130 heures d’affilée.
:
Pour se faire, David Goggins devait perdre plus d’une cinquantaine de kilos en
moins de trois mois, qu’il apprenne à être un meilleur nageur et qu’il améliore sa
condition physique.
Ne lui restant qu’une seule chance pour entrer chez les SEALs et sachant qu’il
n’avait plus le droit à l’erreur, il y mit toutes ses ressources et tout son coeur à
l’ouvrage.
Travaillant des nuits entières sur l’étude de l’examen et multipliant les exercices
physiques simultanément, il finit par obtenir le score nécessaire pour passer les
phases d’entraînements.
« Arrêtez de trouver des excuses. Arrêtez d’être des victimes. Tenez-vous pour
responsables et mettez vous à l’aise avec l’inconfort … Et enfin, réalisez vos
rêves ».
En montrant aux instructeurs qu’il n’était pas affecté par leur attitude et par leur
mauvais traitement, il les rendait impuissants et renforçait son propre avantage
mental.
Bien que les épreuves devenaient plus dures les unes que les autres, il
n’abandonnait jamais,
Lui et son équipe scandaient haut et fort « You Can’t Hurt Me » (vous ne pouvez
pas me blesser) en réponse aux examinateurs qui essayaient de les déstabiliser.
C’est dans l’adversité que David trouvait le plus de plaisir. David Goggins dut
repasser l’entraînement d’admission et la Hell Week à trois reprises à cause de
diverses blessures.
Après être devenu Navy SEALS, David Goggins voulait toujours se dépasser et
tester ses capacités. Il se mit alors aux courses de très longues distances : les
ultras marathons.
Petit bémol, David ne s’était jamais entraîné pour et n’avait jamais couru une plus
longue distance que celle d’un marathon dans sa vie (42 km).
En effet, elle lui permit de voir à quelle point l’être humain pouvait accomplir de
grandes choses.
Se distinguer
« L’école des Ranger était si exigeante et les normes si élevées que seuls 96
hommes sur 308 on été diplômés … la majorité d’entre eux appartenaient au
groupe qu’il dirigeait ».
Toujours dans le but de voir jusqu’où ses capacités pouvaient l’emmener, après
trois essais, il battait le précédent record du nombre de tractions en moins de 24
heures : le 19 janvier il atteignait les 4030 tractions au bout de 17 heures d’effort.
Il y a selon David Goggins un principe universel qui guide les être humains, la règle
des 40 %.
Nos actions sont influencées et dirigées par notre mental, celui-ci permet de nous
protéger contre la souffrance et la douleur.
Le mental a toujours un avantage tactique sur soi-même, car il sait tout de nous :
nos peurs, nos défauts, nos qualités, nos envies…
Étant donné que le mental à une forte influence, il est facile de croire l’ensemble
des excuses qu’il envoie.
Est-ce possible pour moi de dépasser cette limite des 40 % et d’aller jusqu’aux 45
% ?
Prenez un journal et notez vos problèmes, les facteurs qui vous limitent, prenez un
moment pour tout noter en ne négligeant aucun détail.
Par exemple, notez tout ce qui vous empêche de réussir dans vos études.
:
Votre passé et vos histoires personnelles ne doivent pas être une excuse. Cela
vous servira plus tard dans la voie vers le changement.
« Si tu regardes dans le miroir et que tu vois quelqu’un qui est évidemment en
surpoids, cela veut dire que tu es gros … Accepte-le, car tu dois t’endurcir pour
t’améliorer dans ta vie ».
Il est grand temps de combattre votre ego et de devenir la personne que vous
souhaitez être.
À chaque étape que vous voulez accomplir, notez les sous-objectifs qu’il faut que
vous réalisiez et accrochez-les sur votre miroir.
Essayez de faire toutes ces choses que vous n’aimez pas tous les jours, allez-y
petit à petit.
Par exemple, si vous n’aimez pas courir et que vous n’avez pas l’habitude de le
faire, commencez par faire un kilomètre sans vous arrêter.
Il s’agit ici de reconnaître qui sont vos adversaires, de gagner leur respect et
dépasser leurs attentes, de telle sorte à leur montrer que vous êtes encore mieux
que ce qu’ils attendaient.
:
Si vous êtes encore étudiant, travaillez encore plus qu’il en faut, soyez le meilleur
dans toutes les matières, donnez tort à vos professeurs qui vous ont négligés.
Par vos actes et vos résultats, prouvez-leur que vous êtes incroyables, dominez-
les en vous servant de leur propre négativité !
Dans chacun des objectifs que vous aurez à accomplir et les différentes épreuves
de la vie que vous aurez à franchir, aidez-vous de la visualisation positive pour y
faire face.
Imaginez ce à quoi le succès ressemblera quand vous aurez atteint vos objectifs.
Mais ne vous arrêtez pas là, imaginez aussi tout le travail nécessaire pour y
parvenir et les points négatifs.
Cela vous permettra d’être mentalement préparé et endurci quand les événements
se produiront réellement.
Essayez également de comprendre quelles sont les raisons qui vous poussent à
accomplir ces objectifs.
Le pourquoi est l’élément sur lequel vous devez porter une attention particulière.
Notez dans votre journal tout ce que vous avez accompli jusqu’ici, mais aussi les
obstacles vous avez dû surmonter et que vous avez franchis avec succès.
Ajoutez toutes les choses que vous avez initialement échoué, mais qu’à force de
persévérance et d’essais vous avez fini par réussir.
Quand vous vous sentirez en difficulté, repensez à ces événements, cela vous
:
donnera la motivation nécessaire pour continuer.
A l’instant où vous ressentirez que votre mental est sur le point de lâcher et que
vous êtes sur le point d’abandonner, poussez davantage et augmentez de 10 %
l’effort que vous fournissez
Vous devez changer vos croyances négatives, ne les laissez plus vous maîtriser.
Votre confiance et votre force mentale vont être grandement améliorées de cette
façon.
Il s’agit là d’un challenge que vous pouvez aussi bien appliquer à des activités
physiques que mentales.
Si vous vous fixez l’objectif d’étudier durant trente minutes, ajoutez-en trois de plus
à la fin.
:
CONNAISSANCEDUSUJET
Menu
Cela à pour but de vous aider à vous organiser afin que vous ne perdiez pas de
temps inutilement.
« L’excellence n’est pas quelque chose que tu rencontres une seule fois et qui
reste avec toi pour toujours. Cette merde s’évapore comme un filet d’huile
dans une poêle chaude ».
Pour être meilleur que tous les autres, il va falloir persister dans tous les efforts
que vous fournissez et pendant un long moment.
Continuez dans la voie de l’amélioration, surpassez tous ceux qui vous entourent
en vous donnant toujours davantage.
Rajoutez-y la façon dont vous avez géré ces échecs et comment ils vous ont affecté
psychologiquement.
Inscrivez ensuite tous les points positifs qui ont succédé à ces échecs.
À partir de vos échecs, établissez une liste de solutions et d’objectifs qui vous
permettraient de faire face aux échecs que vous rencontrez.
Nous avons tendance à choisir les chemins qui nous font le moins souffrir
L‘échec n’est pas une fin en soi et la perception que l’on s’en fait est trop
souvent mauvaise
S’il y a bien un livre que vous devriez absolument lire, c’est bien Can’t Hurt me
de David Goggins.
Si vous voulez en savoir plus sur David Goggins, je vous invite vraiment à aller
regarder les différentes interviews qu’il a données.
Notamment celle chez Joe Rogan qui est très intéressante et qui vous permettra
de comprendre davantage le personnage et sa façon de penser (les vidéos sont en
anglais).
Ps : L’ensemble des citations et des idées de cet article proviennent du livre Can’t
Hurt Me ou des réseaux sociaux de David Goggins. Ils ont été traduits de l’anglais
par mes soins.
Articles Relatifs
© 2022 CONNAISSANCEDUSUJET
: