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F+ Hautement F Facilement
E Explosif O Comburant T+ Très toxique T Toxique
inflammable inflammable
© 2010 ‐ IFP Training
N Dangereux pour
Xn Nocif Xi Irritant C Corrosif
l'environnement
Critères de danger
Danger des produits chimiques
Toxicité aigüe
9 ‐ mesures d ’applications
Mécanisme de combustion
Présence simultanée :
• du combustible
• du comburant (oxygène de l ’air)
• d ’une source d ’ignition
Limites d’inflammabilité
Mécanisme de l’explosion
Réaction explosive
L’inflammation peut prendre la forme :
• d ’une déflagration : onde de pression en avant du front de flamme de
quelques dizaines de m/s avec une surpression de 4 à 10 bars
• d ’une détonation : le front de flamme est lié à une onde de choc se
propageant à environ 1000 m/s avec une surpression de 20 à 30 bar
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140 hPa ou mbar, seuil des effets létaux délimitant la «zone des
dangers graves pour la vie humaine» mentionnée à l'article L.
515‐16 du code de l'environnement;
Limites d’inflammabilité
Combustibles solides
Combustibles solides :
De nombreux combustibles solides minéraux et organiques peuvent
s ’enflammer s ’ils forment avec l ’air un nuage de poussière.
Une source d’inflammation induit sur les particules des réactions
exothermiques :
• une oxydation de surface
• une pyrolyse accompagnée d ’émission de gaz formant une atmosphère
explosive autour de chaque particule
Comme pour les gaz, il existe pour chaque produit une concentration minimale
de poussières :
• poussières de soufre : concentration mini = 35 g/m3 dans l ’air
• poussières de polyéthylène, polypropylène : concentration mini = 20 g/m3
dans l ’air
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Les concentrations maximales d ’explosion sont moins définies que les LSE des
gaz (environ 1 à 3 kg/m3)
Appareils portatifs :
Balises portables :
Un apport d ’énergie même très faible peut déclencher une combustion dans
une ATmosphère EXplosive
Produits Énergie minimale
d'inflammation
Acétylène 0,017
Butane 0,25 Énergies (en mJ)
Éthane 0,25 minimales
d ’inflammation dans l ’air
Ethylene 0,07
Hydrogène 0,017
Méthane 0,3
Soufre 15
Polyethylene 30
Une flamme :
• soudure
• découpage chalumeau
Une étincelle :
• chocs ou frottements métal sur métal ou sur béton (tronçonnage à la
meule, embout de flexible, …)
Une étincelle :
• postes de soudage électriques
• matériel électrique autre que celui dit de « sécurité »
• électricité statique (opérations de chargement / déchargement,
échantillonnage)
Passage d ’un
Electricité statique
Impacts de
Passage d ’une particules sur la
bande parois d ’un
transporteuse sur séparateur
une poulie de renvoi
Déplacement d ’une
personne sur le sol
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Projection à travers
une buse
Nettoyage d ’un
récipient
Décharge étincelle
Supprimer :
La flamme :
• pas d ’allumettes ou briquets dans les zones à risque
La foudre :
• systèmes d ’étouffement à l ’azote ou à la vapeur sur les soupapes et les
évents
réglementations en vigueur
Liaisons équipotentielles
conducteur)
Liaisons équipotentielles
étincelles.
Attention: L’endroit où
s’effectue le branchement
d’équipotentialité doit être précisé
dans le Permis de Travail
Composés pyrophoriques
• Réaliser un lavage chimique acide et faire barboter les gaz émis dans
une solution de soude pour neutraliser l ’H2S.
OU
• Effectuer un lavage à l ’eau avant ouverture de la capacité
et maintenir toujours humide
• Le stockage des déchets doit être réalisé dans des fûts remplis d ’eau
(à enfouir ou à incinérer) dans la mesure ou le produit n’est pas
sensible à l ’eau.
Sinon, travailler sous azote
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Zones classées
• Zone 0 : une atmosphère explosive gazeuse et/ou poussiéreuse est
présente en permanence ou pendant de longues périodes
Remarques :
• Les tuyauteries soudées ne comportant ni bride, ni connexion, ni
raccord, ne sont pas considérées comme des sources de dégagement
à l'origine d'une zone 2
• Une enceinte sous pression peut être à l'origine d'une zone 1 ou
Zones classées
Dispositions à prendre pour les matériels électriques :
• Zone 0 : Sécurité intrinsèque catégorie « i »
DÉFINITION du BLEVE
• onde de pression
• boule de feu
la boule de feu croit rapidement, s ’élève dans les airs puis se fragmente et
s’éteint après consommation du combustible.
LETAUX 8kW/m2
SIGNIFICATIFS ou CL 5% 200 mbar
(SELS) (1 800 kW/m2)4/3. s
3kW/m2
IRRÉVERSIBLES
ou SEI 50 mbar
(SEI)
(600 kW/m2)4/3. s
INDIRECTS
20 mbar
(bris de vitres)
limitation du nombre de
piquages en phase liquide
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instrumentation suffisante
ruissellement d ’eau
rideaux d ’eau
...
Les molécules d ’un gaz se déplacent librement et sont soumises à une agitation
incessante et désordonnée.
L’agitation des molécules provoque de multiples chocs contre les parois créant la
pression.
Cette pression exercée dépend du nombre de chocs par unité de surface (Pression =
Force / Surface); Elle est fonction :
• du nombre de molécules de gaz
• de la surface offerte aux chocs
• de l ’agitation des molécules qui augmente
avec la température
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Exercice : P=10 bar; température= 10°c; Que devient P si la température passes à 40°c ?
Corps pur :
La condition d ’équilibre liquide‐vapeur étant réalisée (il y a coexistence des deux phases)
la pression P régnant dans la sphère est la tension de vapeur du propane à 20 °C, que l ’on
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note
Mélange :
Pression
ur
a pe
/ V
e
id
i qu
L
Quelques exemples
~7 Propane ~ 16
~1 Butane ~4
~ 7,5 Ammoniac ~ 19
ur
Liqu
a pe
Dans le cas d ’un ballon en acier plein d ’eau à / V
e
id
20°C, une montée en température de 30°C qu
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Li
entraîne une pression de l ’ordre de 180 bars,
soit en moyenne 6 bars/°C
Ces risques peuvent apparaître dans les capacités isolées (sphères, camions‐
citernes, wagons‐citernes, bouteilles d ’échantillon, …)
Précautions :
• Surveiller les niveaux : dans les sphères en particulier (le volume
n ’est pas proportionnel au niveau)
• Attention aux capacités laissées pleines après les épreuves
hydrauliques
• Attention aux tuyauteries isolées. L ’expansion thermique peut
entrainer des ruptures de joints ou même de la tuyauterie.
Laisser une vanne décollée
vers la capacité
Contrôler la présence d ’eau dans les coulages vers les bacs de stockage
Purger en point bas les tuyauteries et les capacités
Éliminer toutes traces d ’eau après les épreuves
Vérifier l ’absence d ’eau dans les réservoirs de vidange (fûts, tonnes de
vidange, …)
Vérifier le bon fonctionnement des purgeurs sur les lignes de vapeur
Les accidents les plus fréquents sur des équipements isolés se produisent lors
de refroidissements (pluie, gel, …)
• par condensation de la vapeur d ’eau lors de manœuvres de dégazage ou
désaération
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Précautions à prendre :
• mettre les évents et les purges à l ’air libre (si pas de risque de créer un problème
d’atmosphère explosive)
• maintenir une légère surpression
− addition d ’un corps pur léger (ex : propane dans le butane)
− injection de gaz inerte
− gaz de chauffe
• vérifier le bon fonctionnement des soupapes de respiration
Formation d’hydrates
Hydrates
Ce sont des structures cristallines se formant entre l’eau et des hydrocarbures
dans certaines conditions.
Ils se forment avec les hydrocarbures suivants :
• méthane
• éthane
• propane
• butane
et aussi avec :
• le gaz carbonique CO2
• l ’hydrogène sulfuré H2S
Ce sont des solides de couleur blanche pouvant revêtir différents aspects
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Coups de bélier
Description du phénomène
C ’est une brusque variation de pression due à une brusque variation de débit.
Cette surpression se déplace sous forme d ’une onde à la vitesse du son dans le
liquide (environ 1km/s) jusqu ’à ce qu ’elle rencontre un obstacle et reparte
dans l ’autre sens.
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Comment l ’éviter ?
Éviter les variations rapides
de débit
• démarrer les pompes centrifuges
vanne de refoulement fermée
• arrêter la pompe après fermeture de
la vanne
• ouvrir et fermer les vannes
progressivement
• avoir de la robinetterie sans jeu
Réglementation
appareils à pression
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Dangers de surpression
Nécessité :
Dangers de surpression
Risques encourus
Équipements de protection
Soupapes et disques de rupture
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Disques de rupture
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 2
Protections contre les risques
Chaussures de sécurité
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 4
Gants de protection
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 5
Casque de sécurité
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 6
Autres EPIs
Vêtements de travail
Lunettes de sécurité ‐>
Protections auditives ‐>
Protections respiratoires ‐>
• Masques de fuite
• Masques anti‐poussières
• Masques à cartouches ‐>
• Appareils Respiratoires Isolants
(ARI) non‐autonomes ‐>
• Appareils Respiratoires Isolants
autonomes
Protections antichute
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 7
EP 21444_a_F_ppt_00 – EPI 8
SÉCURITÉ EN OPÉRATIONS
MISE A DISPOSITION ‐ REMISE EN SERVICE : PRINCIPES GÉNÉRAUX
UTILITÉS (FLUIDES AUXILIAIRES)
VIDANGES ‐ PURGES ‐ DÉPRESSURISATIONS ; DRAINS ; TORCHES ; PROCÉDURES DE VIDANGE
CONDAMNATION ‐ ISOLEMENT DES ÉQUIPEMENTS
DÉGAZAGE ‐ INERTAGE ‐ NEUTRALISATION
MISE EN SERVICE
IL EST IMPORTANT DE :
Redémarrer.
Vérifier la bonne marche.
Vaporisation :
Précautions
Émulsion‐moussage :
• l ’eau en contact avec certains
liquides peut se vaporiser en créant
une émission de mousse foisonnante
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Le gel :
• l ’eau est la seule substance connue
qui augmente de volume en se
solidifiant, entraînant des
surpressions.
Les hydrates :
• l ’eau peut former avec les gaz
liquéfiés, des hydrates solides à des
températures > 0°C
électrostatiques
Risque de condensation :
• après une vaporisation, une
condensation trop rapide
sans entrée d ’air ou d ’un
autre gaz pour compenser
peut provoquer une mise
sous‐vide et un écrasement
Précautions :
• avoir du gaz inerte disponible
pour l’appoint
• utiliser temporairement des
Inflammation possible :
• Composés pyrophoriques si pas maintenus humides
Ne jamais :
• envoyer un autre produit
(incompatible)
• admettre de l ’air
équilibrage
les produits sont récupérés dans un ballon enterré ou une fosse de neutralisation et
pompés vers une destination spécialisée :
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Torches hautes
• Meilleur choix d’un point de vue sécurité car minimise l’intensité de
radiation and maximise la dispersion (si extinction de la flamme)
• Alternative préférée pour les installations situées à proximité des
zones urbanisées et à trafic élevé
Torches basses
• A clôturer
• Principaux désavantages :
− Très mauvaise dispersion (cas d’extinction flamme)
− Débit limité à environ 100 000 kg/hr (A noter que l’opération en
parallèle avec une torche haute est difficile à contrôler et n’est pas
Torches basses
• Désavantages
− Gaz dispersé entraînant la création d’un nuage inflammable (en tenir
compte coté zones de vol hélicoptères)
− Volumes cumulés de gaz rejetés à l’atmosphère si utilisé en continu ou
de manière fréquente (contribue à accroître le problème des gaz à effet
de serre)
• Limites (guidelines)
− MW < 60 et H2S < 0.5%
− Vitesse de sortie > 150 m/s (dispersion)
Oil
Oil and Gas Process
Water Oil or
Wellhead Condensate
Storage
Workshop
Warehouse Office area
Paved Tank bottom
Skid base plates Drip trays areas
Cellar Bund
OD I CD OD I PW OD II OD I OD II OD II OD I OD III
CD CLOSED DRAINS TO LP PROCESS (or o/w drains treatment), VIA FLASH DRUM (Closed Drain Drum)
OD OPEN DRAINS
OD3
dangereuses Zones
VENT TO non dangereuses
ATMOSPHERE
TEST VENTS TO
SEPARATOR ATMOSPHERE
OD1 FLAME
MAIN ARRESTER
DECK
DRIP PAN DECK
OD2
FLAME
ARRESTER
SLOPE
CD CLOSED DRAINS
200mm
200mm
200mm
MIN
MIN
MIN
MIN
FROM DECK
DRAINS
B OAT B OAT
LANDING LANDING
B ELOW
NOTES :
Par bateau
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Gaz liquéfiés
d’accessibilité.
Plan de platinage
Accessibilité
• l'accessibilité aux obturateurs doit être maintenue jusqu’à la fin des
travaux (échafaudages, …) :
Identification
• La pose et dépose des obturateurs s ’effectue suivant un plan de
platinage établi par le Service Production
• Le plan de platinage doit être :
− systématiquement tenu à jour
− disponible en salle de contrôle
− co‐signé par l'intervenant qui à posé l'obturateur et le Service
Exploitation
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Isolement Process :
• obturateurs calculés pour tenir la
pression maximale du fluide à isoler.
Peuvent être utilisés pour des
épreuves
• généralement de couleur rouge
• pas nécessairement situés prés de la
capacité
Isolement Travaux :
• obturateurs non soumis à la pression
maximale du fluide à isoler.
• certains peuvent être utilisés pour
des épreuves réglementaires
• généralement de couleur jaune ou
Obturateur métallique
dépressuriser un
équipement ou encore
injecter des utilités.
Obturateurs « Stopple »
Garde d'eau
• Risques de :
− brûlure par le
froid
− rupture fragile
de la tuyauterie
Condamnation ‐ Verrouillage :
COULEUR SERVICE
Bleu Électricité
Blanc Instrumentation
Mécanique machines
Vert
tournantes
Mécanique équipement
Rouge
statique
Jaune Production
La consignation consiste à :
• occulter (en tournant un obturateur barillet)
• verrouiller le barillet en position fermée
• déposer le conteneur si travail dans la capacité
• contrôler le rayonnement émis à l'aide d’un
radiamètre
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Série de cycles
compression‐détente
avec un gaz inerte
utilisée dans le cas
où la forme de
l ’équipement ne
permet pas un
« balayage » efficace
Exemple :
C0 100
= = 200
C 0,5
PC 6
=
PD 1
n = 3
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Contrôles
On utilise :
• les tubes réactifs (gaz toxiques, gaz combustibles)
• des appareils d’analyses spécifiques
• des analyses laboratoire
• le papier pH
• l’explosimètre (% LIE en présence d ’oxygène)
• le catharomètre (% volume de gaz combustible en l ’absence
d ’oxygène)
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Deux phases
principales :
• la préparation
• la mise en produit ou
mise en service
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Risque de mise sous vide (vérifier l ’ouverture des évents de la capacité sous aspiration
diamètre évent diamètre aspiration)
Risque d ’intoxication :
Citernes de vidange
Ambiance de travail,
Équipement
Intervention
Chutes de personnes
Chutes d' objets
Électrocution
Rayons ionisants
EP 20980_b_F_ppt_00 – Sécurité dans les travaux 8
Risques liés aux phases de travail
SIMOPS
Préparation le plus tôt possible des spools pour tie‐in, des approvisionnements,
ressources, barges ... et training approprié.
Planning intégré avec les autres activités d’opérations (par exemple Production/Forage).
Effort pour intégrer les activités offshore et onshore et profiter des arrêts de production
coté onshore pour faire des travaux nécessitant un arrêt coté offshore.
Se mettre d’accord avec les contracteurs sur les bonus associés aux jours d’arrêts évités
car plus il y a de SIMOPS plus cela est coûteux pour les contracteurs (par rapport à faire
la même chose pendant un arrêt).
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Une matrice de décision est préparée par avance pour évaluer les opérations
compatibles ou non et identifier les précautions à prendre pour limiter le
risque d’interférence.
Entrer dans un espace confiné qui a pu ou peut contenir des gaz, liquides ou solides,
présente des risques d’asphyxie, d’intoxication, d’explosion
L'accès ne peut se faire que capacité consignée (séparation, condamnation/isolement,
signalisation, purge (vidange, lavage, dégazage, ventilation) et atmosphère contrôlée)
Avant d'ouvrir, il faut vérifier :
• les aménagements pour pénétrer ou évacuer en cas d'urgence
• l'obturation des égouts dans un rayon de 20 m mini
• la pose de balisage
• la condamnation par obturateurs au plus près de la capacité (isolement travaux/visite)
Remarques :
• l'ouverture d'une capacité en présence et sous le contrôle de « l’exploitant » nécessite un
«permis d'ouverture». Ce permis n'est pas une autorisation de pénétrer.
• avant ou dès l’ouverture, une pancarte lisible et durable doit signifier l’interdiction de
pénétrer et une barrière infranchissable doit entraver l’accès
Ventilation naturelle
l'aération naturelle n'est pas toujours suffisante, et même non fiable surtout
quand :
• la surface des ouvertures est faible par rapport au volume de la capacité
• il n'existe qu’une seule ouverture
• le travail à exécuter entraîne des pollutions de l'air (soudure, …)
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(2) À cause des risques d'électricité statique, le dégazage à la vapeur est déconseillé
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l'option de pénétrer avec ou sans ARI est décidée selon des limites de
tolérances
Le tableau ci‐dessous en donne un exemple :
Gaz toxique 10 % VME < Teneur < VLE Teneur < 10% VME
PENETRATION PENETRATION
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MATÉRIELS DE LEVAGE
RISQUES ET PRÉCAUTIONS
"toutes mesures seront prises ... pour éviter le contact direct ou provoquer un
amorçage avec les parties actives d'installations électriques non isolées" (Art. R
4323‐30 C.T) © 2010 ‐ IFP Training
Le levage des personnes n'est permis qu'avec les équipements de travail et les
accessoires prévus à cette fin.
Il est interdit de soulever une charge supérieure à celle marquée sur l'appareil.
les charges suspendues ne doivent pas rester sans surveillance…
Il est interdit de transporter des charges au‐dessus des personnes …
Le poste de manœuvre d'un appareil de levage doit être disposé de telle façon
que le conducteur puisse suivre des yeux les manœuvres effectuées par les
éléments mobiles de l'appareil. Si ce n'est pas le cas, un chef de manœuvre, en
communication avec le conducteur, doit diriger le conducteur.
Il est interdit de balancer les charges pour les déposer en un point qui ne peut
être atteint normalement par l'appareil de levage.
RISQUES ET PRÉCAUTIONS
des mesures d'organisation doivent être prises pour éviter que des travailleurs
ne se trouvent dans la zone d'évolution des équipements de travail.
POIDS DU CROCHET
+
POIDS DU PALONNIER
+
POIDS DES ELINGUES
CAPACITE DE LEVAGE
EP 20980_b_F_ppt_00 – Sécurité dans les travaux 31
SLINGS
On détermine la résistance utile que chaque brin doit offrir en appliquant la formule suivante :
PxK 1
F avec K
2 α
cos
2
F : Résistance utile que chaque brin doit offrir
P: Poids de la charge
K: Coefficient proportionnel à l’angle des brins
Angle formé par les brins 45° 60° 90° 110° 120°
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Il faut toujours s’efforcer de limiter l’angle à 90° dans les conditions normales de travail, et ne
jamais dépasser 120°.
L'utilisation du palonnier
permet :
• de prendre et de déplacer des
charges longues et de soutenir
en des points intermédiaires
des charges flexibles
• de réduire l'angle d'élingage
• de réduire la hauteur libre
nécessaire pour lever une
même charge longue avec un
élingage à deux brins
Les ponts roulants, tout comme les palans, les porte‐palans et les
potences, doivent être inspectés régulièrement avec une épreuve
annuelle ou avant toute utilisation.
EP 20980_b_F_ppt_00 – Sécurité dans les travaux 34
TRAVAUX EN HAUTEUR
ÉQUIPEMENTS UTILISÉS
Les risques liés aux travaux en hauteur sont nombreux, ils comprennent entre autre
• la chute de personnes
• la chute d'objets
• l'effondrement partiel ou complet de l'échafaudage
• le renversement de l'échafaudage
• l'exposition aux dangers environnants avant évacuation
• la manutention de matériel et de matériaux lourds et encombrants
• l'électrisation
Le Code du Travail donne la priorité aux mesures de protection collective par rapport
aux mesures de protection individuelle.
ÉCHELLES
Les échelles d'accès doivent être d'une longueur telle qu'elles dépassent d'au moins 1 mètre
le niveau d'accès, à moins que d'autres mesures aient été prises pour garantir une prise sûre.
Elles doivent être utilisées de façon à permettre aux travailleurs de disposer à tout moment
d'une prise et d'un appui sûrs. En particulier le port de charges doit rester exceptionnel et
limité à des charges légères et peu encombrantes. Il ne doit pas empêcher le maintien d'une
prise sûre.
Les échelles inclinées doivent former un angle de 70° à 75° par rapport à l'horizontale.
L'échelle doit donc être placée de telle sorte que la distance de son pied à la paroi verticale
est comprise entre 1/3 et 1/4 de sa longueur.
ÉCHAFAUDAGES
ÉCHAFAUDAGES VOLANTS
En plus des risques liés aux travaux en hauteur, il faut prendre en compte les risques propres à
l'utilisation des PEMP :
• risques liés aux mouvements de la nacelle et du chariot porteur (lorsque l'appareil est commandé
depuis la nacelle)
• risques de basculement de l'appareil sur un sol non horizontal
• risques de coincement de l'opérateur en nacelle
• risques de chute de l'opérateur
pour une PEMP de types 1A, 1B, 3A et 3B, il faut prévoir une équipe de 2 personnes, l'opérateur et
le surveillant :
• l'opérateur, titulaire dune autorisation de conduite, manœuvre la plate‐forme
• le surveillant au soi, titulaire d'une autorisation de conduite, guide l'opérateur, alerte les secours en
cas de besoin et assure la surveillance de l'environnement
• le poste de commande de secours des PEMP de type 3A et 3B situé en bas sur le chariot porteur doit
être manœuvrable à tout moment
pour une PEMP de types 2A et 2B, il faut prévoir une équipe de 3 personnes, l'opérateur, le
surveillant et le conducteur du véhicule porteur :
• l'opérateur en plate‐forme, titulaire d'une autorisation de conduite
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• le surveillant au sol. titulaire d'une autorisation de conduite, chargé d'aider en cas de manœuvre
délicate, ou en situation d'urgence (secours et dépannage)
• le conducteur du véhicule, titulaire d'une autorisation de conduite
FORMATION ET VÉRIFICATIONS
Les travailleurs, qui utilisent un équipement de protection individuelle (EPI) contre les
risques de chute, doivent donc être formés avec un entraînement au port de cet EPI. Ils
doivent également être informés :
• des risques contre lesquels ils sont protégés ÉQUIPEMENT
• des consignes d'utilisation des EPI CRITIQUE
• des instructions ou consignes concernant les EPI
• de leurs conditions de mise à disposition
SÉCURITÉ
L'arrêté du 19 mars 1993 s'adresse aux EPI soumis à vérification périodique et
notamment aux systèmes de protection individuelle contre les chutes de hauteur
(harnais et cordes). Il prescrit :
• une vérification de l'état général des coutures et des modes de fixation est requise
depuis moins de 12 mois au moment de leur utilisation
• le respect des instructions de stockage, élimination des équipements périmés
• la vérification doit être effectuée par des personnes qualifiées dont la liste est tenue
à disposition de l'inspecteur du travail
• le résultat des vérifications générales périodiques est consigné dans le registre de
sécurité
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• après une chute, il faut vérifier toutes les coutures du harnais et remplacer la longe.
Une longe qui a été sollicitée une seule fois est irrécupérable et doit être
immédiatement éliminée et détruite
Zone 1 : Courant inférieur au seuil de perception de 0.5mA Zone 3 : Paralysie respiratoire. Sans secours rapides (ex: respiration
artificielle) l'accidenté risque de mourir par asphyxie
Responsabilités générales
d ’intervention
La réglementation impose :
• Pendant l’opération :
− la mise en application sur le terrain des mesures prescrites
• ...
Le Département Exploitation:
• Connaît les risques associés à l’installation et doit :
− s’assurer que les recommandations sécurité sont suivies pendant toute la durée
du travail
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Détenteur du permis :
• Représentant légal de la direction du contracteur
• Connaît les risques spécifiques à son métier
• Atteste sa compréhension des obligations indiquées sur le permis et s’engage à les
faire suivre.
Avant le début de l’intervention sur site, le détenteur du permis doit informer tous les
employés sous sa responsabilité sur :
• les risques et dangers décrits dans le permis
• les mesures préventives à prendre
• les zones dangereuses et leur repérage pour les identifier
• La localisation et le mode d’emploi des équipements de protection collectifs et
individuels (y compris douche‐oeil,exctincteurs ....)
Le permis de travail est une procédure qui s’applique à tous les travaux autres que les
travaux de routine exécutés selon consignes opératoires. Le permis de travail s’applique
à une tâche précise, clairement définie, sur un appareillage qui se trouve dans un état
déterminé.
ÉTUDE DE CAS
-1
MONTAGE D'UNE TUYAUTERIE
– Le tronçon de ligne 12” (DN 300) est en cours de construction. Il doit passer au-dessus d’une route
interdite à la circulation pendant la durée des travaux.
– Un permis de feu a été délivré, après prise de gaz, par l’agent de sécurité.
– Un soudeur exécute une chauffe de retrait en ➀. Opération nécessaire pour permettre la mise en place
ultérieure d’un robinet-vanne en ➁.
– Dans un radier 2 tuyauteurs mettent en place un joint plein sur la ligne 10” (DN 250) d’essence.
– Un inspecteur effectue des contrôles de corrosion sur le E 2108 (réfrigérant d’essence avant stockage).
1
2
)
300
(DN
12"
JP
)
250
(DN
10"
Échafaudage
conforme
108
E2
3
Ess
enc
e
D SEC 1488 B
Eau
indu
strie
lle
02286_A_F
TRAVAIL DEMANDÉ
02286_A_F
ÉTUDE DE CAS
K 35 -1
GARE DE RACLEURS
K 3 5 -1
DESCRIPTION DE L'INSTALLATION
Vers e
séch
torche
V4
8" 1"
1" Note 1
2" ZI PG V1
V2 8" GPL
2" 8" 8" d'appontement
10"
vers compteur
et RST Sas
≅1m
P
V5
D SEC 001 A
V3
P = porte
Anneau de
serrage
V5
D SEC 005 A
04402_A_F
© 2007 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
3
K 3 5 -1
D SEC 006 A
Fonctionnement de la porte à ouverture rapide
D SEC 003 A
04402_A_F
© 2007 ENSPM Formation Industrie - IFP Training
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K 3 5 -1
Un système de verrouillage interlock (par serrures à 2 clés) sur les robinets V1 , V2 , V3 , V4 et sur la porte :
- nécessite d'exécuter les manœuvres de réception, déchargement racleur dans le bon ordre
- empêche l'ouverture de la porte si la gare n'est pas isolée et reliée à la torche sèche
- empêche la manœuvre porte ouverte des robinets d'isolement du sas
D MEQ 2559 A
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K 3 5 -1
La conception de la porte et de l'anneau de serrage rendent "pratiquement impossible" l'ouverture de la porte
si le sas est sous pression.
Joint
Porte
torrique
D SEC 006 B
Influence de la pression sur l'ouverture de la porte du sas
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2h00
D SEC 002 A
Vues du racleur
V1 et V2 verrouillées ouvertes
V3 et V4 verrouillées fermées
2h15
Il :
4h00
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TRAVAIL DEMANDÉ
Dénombrer les éventuelles erreurs commises et envisager la suite possible des événements.
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Sécurité dans les Opérations
ÉTUDE DE CAS
K 1 1 -1
Jour J
Le ballon doit être inspecté. Il a été dégazé par remplissage à l'eau, platiné (JP1, JP2, JP3) et est en
cours de lavage à l'eau :
– injection de l'eau par un flexible (DN 20) raccordé à la purge de la ligne de fond
– évacuation de l'eau jusqu'au sol par un tuyau souple incendie (DN 50) raccordé à l'évent
supérieur du ballon
Jour J + 1
Après 24 heures de lavage, l'opérateur reçoit l'ordre d'arrêter le lavage et de mettre le ballon en
vidange.
Il :
TRAVAIL DEMANDÉ
Dénombrer les erreurs éventuelles commises et envisager la suite possible des événements.
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Système de Management SHE
ÉTUDE DE CAS K3 -1
DÉFAILLANCE D'UN SYSTÈME - PIPER ALPHA
TRAVAIL DEMANDÉ
1 - Après chaque extrait des 2 vidéos qui vont vous être présentées, notez l’élément du système de
management SHE qui vous semble défaillant en expliquant son dysfonctionnement.
2 - Reprendre chacune des défaillances identifiées et citer les actions mises en œuvre dans le cadre de
votre système pour éviter ces défaillances.
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Élément défaillant du système de Explicitez la défaillance Actions mises en oeuvre par VOTRE système pour
management SHE : éviter ces défaillances
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