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La Lettre de VVMac 021

Un cahier hebdo d’astuces, de solutions pratiques et de tests d’applications

ZOOM sur…
13 février 2021

D
ans mon premier retour d’expérience sur
le nouveau Mac mini M1, j’avais clairement mis
en exergue les problèmes rencontrés , au
quotidien, avec la connexion Bluetooth.
Je ne fus pas seul à m’en plaindre, loin de là !
Des milliers d’utilisateurs «pionniers», qui ont un peu
essuyé les plâtres – reconnaissons tout de même que
tout c’est super bien passé dans l’ensemble –, ont connu
les mêmes déboires : connexions pas stables,
voire impossibles, même avec des accessoires Apple.
Je ne veux pas être mauvaise langue,
à mais bon, si ces claviers et souris magiques et
autres AirPods «pommés» n’avaient eu aucun
propos problème,Apple n’aurait peut-être pas réagi,
de… en tout cas pas aussi vite. Retour d’expérience

De l’iPhone 7
Le fait est que la mise à jour 11.2 de macOS
Big Sur a offert une solution à la gestion de la connexion
Bluetooth – comme quoi ce n’était pas le boîtier en

à l’iPhone 12 Pro
aluminium du mini qui était en cause.
Avec la mise à jour suivante, la 11.3 (actuellement en
bêta), je n’ai vraiment plus aucun souci.
Certes, mes AirPods ne basculent toujours pas
automatiquement de l’iPad au Mac et inversement,
mais c’est simplement que j’utilise encore une génération 1
et que cette fonction n’est, hélas, pas supportée.
Le temps que la grogne monte, qu’Apple prenne en compte Comment utiliser
vos apps 32 bits
le problème et que ses ingénieurs trouvent une solution,
ça a pris dans les deux mois, ce qui est plutôt bien.Apple a
fait le job ! Sur d’autres problèmes, il a fallu parfois attendre
la mise à jour majeure de l’année suivante – et encore.
Il me semble avoir compris que «l’affaire Bluetooth» sous Catalina
touchait aussi des générations précédentes de Mac mini
et de MacBook… est-ce que la mise à jour 11.2 a apporté dans une machine
Virtualbox…
une solution sur ces machines ? Ou bien la 11.3 ?
Faites -moi part de votre expérience ! Bernard Le Du

À lire également dans cette Lettre de VVMac 021…

BOÎTE À OUTILS : Une fonction Interphone pour la maison. • Trouvaille : OpenMTP (un outil gratuit
pour connecter des mobiles Android sur Mac).• Forcer les mises à jour sur les App Store. • MS Edge renforce
sa synchro. • Reconstruire la base de données de Mail. • Comprendre les infos de confiden�alité des bou�ques
d’Apple. • Les PDF et votre navigateur web, ça dépend de vous ! • Organiser le Dock avec des espaces.
PRISE EN MAIN : PDF Squeezer 4.2.2 (pour réduire le poids des PDF). • Music Harbor (profitez plus et mieux
de votre abonnement Apple Music !)
La Lettre de VVMac • Une publication Chayaram Productions • Pantip Plaza • Chiang Mai 50100 Thaïlande
Zoom
Retour d’expérience
De l’iPhone 7 à l’iPhone 12 Pro
J’ai reçu mon iPhone 12 Pro, le jour de la Saint-Sylvestre. Déballage, transfert des données,
prise en main. Premières de semaines avec mon nouvel iPhone… pour un article forcément
subjectif. Denis Dubois
M
agnifique petit coffret noir… enchâssé
dans une boîte cartonnée blanche très
ordinaire. C’est ce que j’ai reçu.
En France, loi oblige, Apple doit fournir
des écouteurs et a donc imaginé
ce système d’emballage de secours.
Des écouteurs ? Pas de bonne surprise : il ne s’agit que
d’une paire d’EarPods, à fil et connecteur Lightning.
Dans le coffret, le smartphone est accompagné d’un câble
USB-C vers Lightning de 1 mètre de long (un peu trop juste
pour moi) et du traditionnel « ouvre-trappe » à SIM.
Pas de chargeur USB-C. Je trouve cette décision,
mi-logistique mi-écologique, tout de même mesquine.
Mais, bon, tous les autres grands fabricants, Samsung en
tête, vont suivre – comme pour la prise Jack puis les
La Le re de VVMac 021 - 2
tt
écouteurs. J’avais anticipé et acheté un chargeur USB-C
de 20 Watts. Utiliser le chargeur USB-A de mon iPhone 7,
de 5 watts seulement, ça ne tenait pas la route ; même avec
le 12 W d’Apple, la charge serait trop lente.
L’iPhone 12 Pro est un rectangle aux coins arrondis – tout
est arrondi désormais chez Apple. La finition est
impeccable, l’effet premium garanti. L’arrière en verre
dépoli mat texturé est du plus bel effet. C’est l’habillage
Bleu Pacifique qui m’a fait craquer pour la version Pro,
plus que les caractéristiques techniques à proprement
parler. J’aurais sans doute choisi un iPhone 12 « de base »
si les couleurs proposées pour ce dernier m’avaient plu.
E Premiers contacts
Venant d’un iPhone 7, ce sont les tranches plates en acier
inoxydable qui me surprennent le plus. Je n’ai pas connu
les versions 4 et 5 dont ce design est très étroitement
inspiré d’après ce que j’en ai lu. Je passe d’un écran 4,7
pouces à un confortable 6,1 pouces. Avec une diagonale
plus grande, le poids est forcément plus conséquent –
50 grammes, cela se ressent, sans être bien gênant. La prise
en main est très bonne, avec même la possibilité de poser,
avec précaution, le téléphone sur sa tranche.
Dommage que les traces des doigts restent bien visibles –
un problème qui disparaît avec une coque de protection.
 les messages, les réglages… puis les applications s’installent
une à une à leur tour, mais à partir de l’App Store, pas de
l’iPhone 7… dont j’ai retrouvé en quelques minutes une
copie conforme. Il me faut juste me reconnecter à quelques
applications sensibles pour qu’elles puissent enregistrer
mes informations de connexion sur l’iPhone 12 Pro.
J’ai ajouté une coque en cuir Apple Bleu Baltique.
Sur les tranches, on retrouve les quatre boutons habituels, Dès que le smartphone est inséré dedans, une animation
pas de changement. En face avant, pas de bouton principal s’affiche pour confirmer que la technologie MagSafe
mais l’encoche est là, nécessaire pour Face ID (qui remplace intégrée à la coque est reconnue et que la charge sans fil
Touch ID pour déverrouiller l’appareil et les applications peut être utilisée via un chargeur par induction MagSafe
compatibles). Au dos, le bloc photo offre trois objectifs, (de 15 W), une option que je n’est pas choisie.
un flash et un scanner LiDAR censé améliorer mes photos
de nuit et m’introduire à la réalité augmentée.

E Récupération des données et des apps

Après avoir passé la carte SIM, j’ai opté pour la procédure
de démarrage rapide [1] avec un transfert des données à
partir de l’ancien appareil vers le nouveau [2].
Cela consiste à rapprocher les deux iPhone pour réaliser
la configuration du nouveau modèle à partir de l’ancien.
Bluetooth doit être activé. Il suffit alors de viser l’animation
qui s’affiche sur l’écran du nouvel appareil (un nuage de
points de couleurs) avec la caméra de l’ancien. C’est
pratiquement le même système que pour l’appairage d’une
Apple Watch, m’explique Bernard.
Dans la foulée, la synchronisation s’effectue et le transfert
des données débute. Tout est transféré : les photos,

E L’iPhone 12 pro dans mon quotidien

À l’allumage, j’ai été immédiatement bluffé par la qualité et
1 la luminosité de l’écran Super Retina XDR. Les couleurs et
les contrastes sont vraiment bien définis. Mais à l’usage,
le plus grand changement est le confort qu’apporte
Face ID. Le déverrouillage est, pour moi, d’une efficacité
étonnante, quel que soit l’angle de vue et à une distance
non négligeable. Reste que j’ai quelques réserves sur
la sécurité de cette technologie, par rapport à l’empreinte
digitale. Qui empêcherait une tierce personne de placer
l’appareil devant mon visage pour accéder à tout ce qu’il y
a dedans ? Prendre ma main de force pour l’appliquer sur
le bouton Touch ID est bien plus compliqué si je résiste.
L’idéal serait Touch ID sur toute la surface de l’écran.
Je trouve aussi l’appareil photo tout à fait spectaculaire.
2
La qualité des images obtenues a fait un bond considérable
depuis l’iPhone 7, notamment en mode nuit, grâce au

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tt

3 4
LiDAR, même si ce n’est pas encore parfait. Si vous êtes
photographe, c’est ce modèle qu’il vous faut. Surtout avec
iOS 14.3 qui ajoute le format de sortie Apple ProRAW [3].
Il faut toutefois activer l’option dans les Réglages de
l’Appareil photo, mais attention les images peuvent peser
La Le re de VVMac 021 - 4
tt
20 à 25 Mo chacune ! J’ai remarqué sur Internet qu’il y a
d’âpres discussions à propos de ce format qui ne serait en
réalité pas un RAW (un traitement colorimétrique est en
effet effectué automatiquement par le logiciel) et que
des professionnels de l’image ne trouvent pas si « pro » que
cela. Pour moi, c’est tout de même bluffant.
L’autonomie de la batterie (2815 mAh contre 1960 mAh
pour l’iPhone 7) est satisfaisante ; j’apprécie de ne charger
l’iPhone que tous les deux jours en utilisation normale –
même tous les trois jours parfois. Cela dépend de ce que
vous faites avec. Je regrette que le pourcentage de charge
de la batterie ne soit plus visible dans la barre d’état ;
un petit balayage vers le bas depuis l’angle supérieur droit
de l’écran est requis pour consulter cette information
essentielle qui n’apparaît dorénavant que dans le Centre
de contrôle [4].
J’ai toujours conservé mes smartphones plusieurs années.
L’intégration des nouvelles technologies, du Wi-Fi 6, de 5G…
m’assure une longue utilisation de cet iPhone 12 Pro ;
je l’utiliserai sans aucun doute au moins trois ou quatre ans.
Avec lui, Apple s’approche du smartphone parfait. Mais cela
à un coût vraiment élevé, et je juge qu’il n’y a pas assez de
différences techniques majeures par rapport au 12 « de
base » pour justifier un écart de prix. Reste deux
arguments, la qualité photo si vous y tenez comme
chasseur d’images amateur ou professionnel, et la simple
•
envie de vous faire plaisir.
 Lancez High Sierra et
vos applications 32 bits
sous Catalina dans VirtualBox
Cet automne, j’ai acheté un Mac mini Intel (2018). Je comptais y créer une partition
High Sierra pour ma vieille suite Adobe CS 5.5 32 bits, mais High Sierra ne peut être installé ce Mac.
La seule solution est la virtualisation avec Parallels Desktop, VMware Fusion ou VirtualBox d’Oracle. Même si
VMWare Fusion est désormais gratuit pour une utilisation personnelle, j’ai opté pour VirtualBox. Avec
quelques semaines de recul, je suis très satisfait de mon choix.
Je me suis dit que cela pourrait vous intéresser de savoir comment faire au cas où… Mathieu Lavant
[Note : on peut suivre ce guide pour Big Sur Intel. Par contre, une telle approche ne peut être suivie sur
les derniers Mac mini et MacBook M1 : leur architecture est différente ; la virtualisation des systèmes d’exploitation
X86 – de tous les OS X et macOS jusqu’à Catalina, ainsi que de Windows – n’est pas possible.]

E Obtenir l’installeur complet E Créer le fichier ISO d’installa�on

Je n’avais pas conservé l’installeur de macOS High Sierra.
J’ai donc dû reme�re la main dessus. Apple fournit toujours
dans ses pages Support un lien vers le Mac App Store où
l’on peut télécharger l’applica�on.
Si le téléchargement n’est pas possible sur le Mac u�lisé,
la meilleure solu�on est de recourir à macOS High Sierra
Patcher, un u�litaire qui permet, entre autres, de forcer
le téléchargement de l’installeur complet.
On se rend sur la page du développeur pour cliquer
le lien affiché à la sec�on Things you'll need.
Ceci fait, on ouvre la .dmg et on lance l’applica�on (il faut
l’autoriser dans les Préférences Système > Sécurité et
confiden�alité). Dans macOS High Sierra Patcher [1], faites
Tools > Download macOS High Sierra… Pa�ence !
1 40 Go, pour être à l’aise, sur un support interne ou externe ;
2 pas à en u�liser la moi�é.
Pour créer la machine virtuelle, VirtualBox requiert
un installeur au format ISO. C’est possible dans le Terminal,
mais le plus simple est d’u�liser l’ou�l gratuit
InstallerApp2ISO. Le téléchargement terminé,
on ouvre l’ou�l et on y glisse l’installeur de macOS
High Sierra récupéré à l’étape précédente. Il faut aussi
choisir un dossier de des�na�on. Enfin, on clique
le bouton Allons-y, pour lancer la conversion [2].
E Créer et configurer la machine virtuelle
La suite des opéra�ons se déroule dans VirtualBox à
télécharger depuis la page officielle et à installer dans
le dossier Applica�ons. Pour stocker la machine virtuelle,
il faut disposer d’une par��on (qui sera effacée) d’au moins
j’ai opté pour un SSD externe afin que la machine soit
réac�ve.
Après avoir lancé VirtualBox, on fait Machine > Nouvelle…
et on opte pour le Mode expert. On nomme alors
la machine High Sierra, on choisit Type > Mac OS X et
Version > macOS 10.13 High Sierra (64-bit).
Quand on crée la machine virtuelle sur un volume externe,
il faut aussi faire Dossier de la machine pour désigner
le volume de des�na�on ; sinon, on ne modifie rien de
la configura�on par défaut.
On peut toutefois fixer la taille de la mémoire allouée.
Avec 8 Go de RAM sur le Mac mini, j’ai alloué 4 Go à
la machine virtuelle. Si vous disposez de 16 Go, n’hésitez
On ac�ve dans la foulée l’op�on Créer un disque virtuel
maintenant > Créer [3].
Vient alors le moment de préciser la taille du disque,
40 Go minimum comme je l’ai dit, mais si l’on dispose de

La Le re de VVMac 021 - 5
tt
 4
5

3 6

plus de place, on en profite bien sûr. On peut certes Durant l’installa�on de macOS, on voit d’abord défiler des
modifier la taille du disque virtuel après installa�on, mais pages de code – cela peut durer quelques minutes – avant
c’est un peu compliqué, autant prévoir une taille correcte de voir le premier écran d’installa�on Langue.
dès la créa�on. Si l’on a�eint ce stade, la suite ne devrait pas poser de
Après avoir cliqué Créer, la machine virtuelle s’affiche dans problème. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter
la barre latérale [4]. On sélec�onne la machine, on clique à éteindre la machine virtuelle et à la redémarrer après
Configura�on, puis Système > Carte mère. À la sec�on avoir vérifié la configura�on.
Ordre d’amorçage, il convient de décocher l’op�on
E Réglage addi�onnel
Disque�e. Dans l’onglet Processeur, j’ai choisi Nombre de
L’installa�on achevée, le Finder de High Sierra s’affiche,
processeurs > 2 (minimum) et j’ai conservé le second
mais dans la toute pe�te fenêtre de la machine virtuelle.
réglage à sa valeur par défaut [5].
La première chose à faire est donc de modifier la résolu�on
Dans Affichage > Écran, j’ai réglé la mémoire vidéo sur
de l’écran afin de pouvoir travailler confortablement
128 Mo. À la rubrique Stockage, j’ai cliqué le lecteur
en 1920 x 1080.
de CD/DVD vide, puis l’icône de CD, en haut à droite
Ce réglage ne peut pas être fait dans Préférences Système >
de la fenêtre, afin de pointer sur le fichier ISO
Moniteurs ; il faut éteindre la machine virtuelle, qui�er
de OS X High Sierra créé plus tôt.
VirtualBox, ouvrir le Terminal et saisir les deux lignes
On enregistre la configura�on en cliquant OK [6].
de commandes ci-dessous
E Installer macOS (vous remplacerez « nom_de_la_machine » par le nom
Il ne reste plus qu’à lancer l’installa�on d’OS X en cliquant de la machine virtuelle créée).
le bouton de démarrage de la machine virtuelle, dans VBoxManage setextradata "nom_de_la_machine"
la barre latérale. VBoxInternal2/EfiGraphicsResolu�on 1920x1080
Le processus est iden�que à celui de l’installa�on sur un On relance ensuite VirtualBox et on redémarre
disque externe, mais, a�en�on, si le Mac est doté la machine virtuelle [7].
d’une puce T2, comme mon Mac mini, il ne peut démarrer
sur un volume externe et l’installa�on échouera.
Avant de lancer l’installa�on de macOS, il faut 7
désac�ver les op�ons de sécurité. Pour ce faire,
on redémarre le Mac en mode Récupéra�on
(touches [cmd][r] enfoncées au démarrage). Lorsque
la fenêtre U�litaires macOS s’affiche, on demande
U�litaires > U�litaire Sécurité au démarrage,
dans la barre de menus.
Le mot de passe administrateur est requis.
Dans Démarrage sécurisé > Aucune sécurité,
on demande Démarrage externe > Autoriser
le démarrage à par�r de supports externes.
Le Mac doit être relancé, ce�e fois normalement.

La Le re de VVMac 021 - 6
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Une fonction Interphone pour la maison
Avec la dernière mise à jour d’iOS,
une nouvelle fonction Interphone
est apparue : Interphone.
Ce n’est pas une innovation en soi.
Google propose déjà cela sur
ses enceintes connectées.
Mais, comme souvent, Apple nous
offre une fonctionnalité plus
évoluée. Henri Dominique Rapin
L
a fonction Interphone a trouvé sa place dans
HomeKit ; on la contrôle donc via l’application
Maison. Elle ne se limite pas à envoyer un message
sur les HomePod et vers les HomePod Mini ;
le message peut être aussi reçu sur une Apple
Watch, un iPhone, un iPad, des écouteurs AirPods et Beats,
et même en voiture, si elle est équipée CarPlay.
Grâce à Interphone, vous ne ratez aucun message,
c’est plutôt rassurant. Prenez un ado, AirPods Pro dans
les oreilles : il ne pourra pas esquiver la corvée que vous
lui confiez par Interphone.
Mais, vous n’avez rien remarqué dans l’énumération
ci-dessus ? Ben si, il manque le Mac ! C’est vraiment
dommage, alors que le Mac commence à trouver sa place
dans la domotique Apple (voir mon article dans La Lettre
de VVMac 018).
Pour que ça marche, il faut d’abord mettre à niveau
les différents matériels avec la dernière version de leur
système (le firmware des enceintes, iOS/iPadOS 14,
watchOS 7…). Ensuite, la fonction Interphone est
automatique ! Il faut toutefois configurer les Interphones.
Dans Maison, sur un iPhone ou un iPad, ouvrez Réglages
de Maison [1] où se trouve une section Interphone [2].
Si elle n’y est pas, c’est que vous n’avez pas fait la mise à
jour en iOS/iPadOS 14. Cette section commence par trois
options [3]. La première indique à HomeKit que vous ne
1 2
La Le re de VVMac 021 - 7
tt
souhaitez pas recevoir de notifications sur vos appareils
(Jamais); la seconde que ça ne fonctionnera que lorsque
vous êtes chez vous, ce qui élimine Carplay et iPhone
en extérieur ; enfin, la dernière option libère entièrement
le système. Il faut vérifier ces réglages pour chaque
utilisateur listé comme « membres de la maison ».
Si vous désactivez quelqu’un, il ne recevra aucun message
Interphone. Les réglages se poursuivent avec les enceintes
Apple [4]. Là encore, une enceinte désactivée ne diffusera
pas de message.
Bon, et maintenant, comment on fait ?
Il y a deux moyens, soit dans l’interface de l’application
Maison, soit avec Siri. Dans ce dernier cas, on utilise les
commandes « Dis Siri, interphone », « Dis Siri, annonce »
ou « Dis Siri, dis à tout le monde » (attention au fait que
la commande ciblant une personne « Dis Siri, dis à xxx »
lance un SMS). On peut définir la destination du message.
Le message « Dis Siri, interphone dans la cuisine, allumer
le four » ne sera diffusé que sur le HomePod placé dans
la cuisine. Et votre gamin de répondre « Dis Siri, réponds,
pas le temps, j’range ma chambre ». Dans le cas où une
pièce est définie, la réponse est envoyée par défaut
sur le matériel d’où la commande provient. La réponse
pourra, elle aussi, limiter la diffusion : « Dis Siri, réponds
dans la cuisine ; vous préparez quoi ? » Dès qu’une
habitation est équipée de multiples HomePod, la fonction
Interphone trouve très vite son intérêt !
3 4
 OpenMTP
Gratuit • Téléchargement

Transférez vos fichiers entre Mac et appareils Android

1

À
côté de mes Mac, j’utilise un téléphone Samsung et une
tablette Lenovo, deux appareils mobiles qui fonctionnent
sous Android. J’avais depuis longtemps installé le petit
utilitaire de Google, Android File Transfer, avec son icône
de robot vert. Il permet au Mac de « voir » les appareils Android
connectés en USB. Bien qu’il ne soit pas, à proprement parler,
supporté par Google, juste maintenu et mis à jour seulement
trois fois, pas récemment, Android File Transfer fonctionne.
Je l’utilise régulièrement. Il plante parfois, ne reconnaît plus
la tablette, se montre particulièrement lent… Bernard a même pu
l’installer et l’utiliser sur son Mac mini M1, juste pour voir
si c’était possible. Aussi, quand j’ai entendu parler d’OpenMTP,
je me suis dit que ça serait peut-être mieux.
Proposé en Open Source par Ganesh Rathinavel, un développeur
indien, OpenMTP est gratuit (on peut faire un don) et moderne,
avec interface nettement plus sympa – mais il utilise le framework
multiplateforme Electron qui est très lourd (OpenMTP pèse plus
de 260 Mo) ! On passe vite en mode liste [1] pour voir plus de
fichiers et naviguer avec agilité dans les arborescences des fichiers Il faut que le mobile ou la tablette Android autorise les connexions
du Mac et de l’appareil Android, qui s’affichent côte à côte – MTP pour que tout cela fonctionne. Et cela ne fonctionnera
à gauche le Mac, à droite l’appareil Android. peut-être pas à 100 % pour tous les appareils Android, tant il y a
Il suffit de sélectionner des fichiers d’un côté et de les de versions et d’implémentations de ce protocole propriétaire
glisser-déposer de l’autre côté pour effectuer un transfert. non standardisé. Je n’ai pas eu de problème avec mes deux
On peut également effacer des fichiers sélectionnés ou encore appareils. Sans être la solution exceptionnelle qu’on attend tous,
les renommer – ce que ne sait pas faire l’utilitaire de Google. OpenTMP s’avère être une alternative bienvenue. Alain Lalisse

Forcer les mises à jour

du Mac App Store

MS Edge renforce
sa synchronisation

R M
éagissant à un petit article que j’avais écrit dans
La Lettre de VVMac 016, un lecteur m’a orienté
vers un article de menu de l’application
Mac App Store que je n’avais jamais remarqué,
ni bien sûr utilisé. Selon lui, la commande
Store > Recharger la page… provoque l’apparition de
mises à jour qui n’étaient pas proposées deux secondes
plus tôt. Je l’ai testée, et cela semble bien fonctionner
comme cela. Merci pour le partage! Bernard Le Du
icrosoft a de grandes ambitions pour Edge,
l’améliore sans cesse et lui ajoute des options
à un bon rythme. La synchronisation du
compte Microsoft supporte enfin l’historique
de navigation et des onglets ouverts.
Vous pouvez donc utiliser Edge sur Mac, Windows 10, iOS
et Android, avec le même compte Microsoft (j’ai un simple
compte @live.fr) et retrouver presque tout de votre
environnement sur tous les matériels. Bernard Le Du

La Le re de VVMac 021 - 8
tt
Reconstruire la base de données de Mail,
le client de messagerie d’Apple
S
i vous constatez des comportements étranges
dans l’usage de Mail, des boîtes vides alors qu’elles
devraient contenir des messages, des boîtes
Éléments récupérés qui reviennent sans cesse et
systématiquement vides, et bien d’autres
dysfonctionnements… vous pouvez d’abord tenter
d’utiliser la fonction Reconstruire, qui se trouve tout en
bas du menu Boîte aux lettres. Il suffit de sélectionner
dans la barre latérale une boîte et de demander
Reconstruire.
Si cela ne produit pas le résultat escompté, il va falloir
tenter une action plus drastique (mais qui n’est pas
dangereuse pour votre base de données d’e-mails).
Une bonne idée est en effet de procéder à une
reconstruction complète de l’index de Mail.
Quittez Mail.
Trouvez où est rangé le fichier Envelope Index.
C’est dans le dossier Bibliothèque de votre dossier
d’utilisateur. Puis dans le dossier Mail > V(x) > MailData.
Sous macOS 11.1 (Big Sur), le fichier est donc à l'adresse :
/Users/<nom d’utilisateur>/Bibliothèque/Courrier/V8/
MailData/Enveloppe Index [1]
Sous 10.15, c’est la même chose mais dans le dossier V7.
Sous 10.14, dans le dossier V6
Sous 10.13, dans le dossier V5
Sous 10.12, dans le dossier V4
Sous 10.11, dans le dossier V3
Sous 10.7 à 10.10, dans le dossier V2
La Le re de VVMac 021 - 9
tt
Une fois que vous avez trouvé le fichier Envelope Index
jetez-le dans la corbeille, ainsi que les fichiers Envelope
Index-shm et Envelope Index-wal s'ils existent.
Relancez Mail.
Tout va se passer ensuite comme si vous n'aviez jamais
utilisé encore Mail [2]. L’application va rechercher tous vos
messages afin de construire une nouvelle base de données
Envelope Index. Les messages IMAP (et Exchange) vont
être téléchargés de nouveau [3] depuis les serveurs de vos
opérateurs de messagerie. Tout cela peut prendre quelques
minutes, patientez. Mais, ce qui se passe avec des comptes
POP n’est pas très clair, pour moi. Je n’ai pas de comptes
POP, je n’ai pas pu tester la procédure.
La reconstruction de la base de données de l'index est une
procédure sûre. Toutefois, sous Catalina (de la version
10.15 à la version 10.15.2) la reconstruction de l'index des
enveloppes peut parfois causer la perte de messages dans
les boîtes aux lettres créées Sur Mon Mac ; c’est un bogue
dans Mail. D’où l’importance de faire les mises à jour
système ; plus personne ne devrait avoir sur son Mac une
version de Catalina antérieure à la 10.15.7 ! Bernard Le Du
[NDLR - Ces informations m’ont été communiquées par
l’éditeur de SpamSieve, avec lequel j’avais évoqué un
problème récurrent des boîtes Éléments récupérés.
Notez que j’ai effectué cette reconstruction complète,
sans dommage, mais la création spontanée de multiples
boîtes Éléments récupérés, toujours vides, a repris
quelques jours plus tard. Je n’ai à ce jour toujours pas
trouvé d’explication].
2
3
 Comprendre les infos de confidentialité
sur les App Stores d’Apple
Apple l’avait annoncé en juin 2020 : toutes
les applications téléchargées ou mises à jour sur
l’Apple Store ont pour obligation d’informer sur
les données utilisateurs qu’elles collectent. C’est
désormais effectif, même si beaucoup d’éditeurs
et de développeurs traînent les pieds.
Ces informations de confidentialité détaillées
apparaissent dans une nouvelle section
Confidentialité identifiée par une icône bleue en
forme de main levée [1]. 1

L
’objectif de cette mesure est de nous aider à mieux partagées avec un courtier de données (data broker) ou
comprendre les pratiques de confidentialité d’une utilisées pour nous proposer de la publicité via un réseau
app, quelle que soit la plateforme Apple utilisée. publicitaire tiers qui se sert de ces informations à des fins
Quelles données sont collectées de reciblage publicitaire (retargeting) –
et pour quelle utilisation, par une technique qui consiste à (re)mettre
exemple, à des fins publicitaires, en avant un produit déjà vu, dans un
de marketing ou d’analyses ? Comment cadre publicitaire, dans les apps d’autres
nos données sont-elles collectées ? Avec développeurs.
qui nos données sont-elles partagées? Ces données peuvent être des
Quelles sont les mesures prises pour identifiants publicitaires, des adresses
les protéger? Combien de temps sont-elles mail ou des données de localisation.
conservées ? L’éditeur doit notamment Les développeurs sont tenus de signaler
déclarer les données établissant un lien tous les types de données collectées par
avec nous et les données utilisées leurs apps [2, ici pour Evernote], sauf si
pour nous suivre. ces informations sont visibles et
Les premières sont des données liées partagées avec votre consentement
à l’identité (un numéro de téléphone par (nom, informations de compte…).
3
exemple), les secondes sont celles Apple donne quelques définitions des
2 types de données que les apps sont
susceptibles de collecter et sur leur utilisation [3].
L’initiative est louable mais dans les faits, les informations
communiquées aux utilisateurs sont laissées au libre
arbitre de chaque éditeur. Beaucoup se contentent de
rediriger l’utilisateur vers leur page Politique de
confidentialité (Privacy) sur leur site web. Une page
souvent identique pour toutes les apps du même éditeur
(par exemple Pixelmator Pro et Pixelmator Classic) ce qui
est contraire aux recommandations d’Apple selon
lesquelles chaque application et leurs variantes (version
payante/gratuite…) doivent lister ses propres types de
données collectées. D’un site à l’autre, les pages manquent
d’uniformité et il est difficile de s’y retrouver.
Enfin, regrettons qu’Apple n’ait pas exigé que les éditeurs,
localisent leurs pages de confidentialité, alors même que
la fiche descriptive de l’app sur l’App Store/MAS est
rédigée, chez nous, en français. Denis Dubois

La Le re de VVMac 021 - 10
tt
Les PDF et votre navigateur web…
tout dépend de vous !

I
l existe un grand nombre de navigateurs pour macOS. Safari
reste le plus utilisé. Certains apprécient Firefox, Chrome,
Edge ou encore Opéra, voire des applications plus exotiques.
J’ai moi-même quatre navigateurs. Pour quoi faire ?
L’Internet n’est pas aussi simple et standardisé que cela !
Des sites passent bien dans Safari, mal dans Chrome ou Firefox,
et inversement. Et chaque navigateur possède un grand nombre de
versions, avec des réglages et options par défaut différents,
d’où des comportements différents de l’un à l’autre. J’achète mes
billets d’avion avec toujours le même, jamais avec aucun des autres.
J’en reviens au support des PDF. Un PDF pourra s’afficher dans
le navigateur, avec une interface spécifique plus ou moins
sophistiquée, ou bien il sera téléchargé directement, et donc pas
affiché à l’écran. Les concepteurs de sites Web peuvent essayer de
forcer le téléchargement du PDF depuis le serveur, pour outrepasser
les choix éventuels faits par l’utilisateur. Mais encore une fois,
ça ne fonctionne pas avec tous les navigateurs ni avec toutes
les versions. Ça serait bien trop simple ! Aussi, certains lecteurs
sont-ils surpris que La Lettre de VVMac s’affiche sans se
télécharger automatiquement.
Si le PDF s’ouvre dans l’interface de votre navigateur, regardez déjà
s’il n’y a pas une option à valider dans ses préférences.
Dans tous les cas, pensez à faire sans attendre un enregistrement
manuel du fichier. Hélas, comme rien n’est standard, il y a là encore
plusieurs manières de faire. Voici des exemples avec le site
de ventes aux enchères Drouot. Dans Chrome [1], il faut cliquer
le symbole de téléchargement. Dans Safari, lorsque l’on déplace
la souris vers le bas de la fenêtre, un cartouche translucide apparaît
[2] qui propose de télécharger entre autres fonctions. Essayez
aussi le clic droit qui souvent offre cette option [3].
Pour tout vous dire, je ne pensais pas qu’une si banale utilisation
d’un navigateur allait soulever autant de questions ! Alain Lalisse

1 2 3

Organiser le Dock de macOS avec des espaces

V
oici une astuce toute simple pour créer des espacements dans le Dock, afin de le structurer, de ranger
les applications par catégories, par exemple. À voir si cette astuce fonctionne sur toutes les versions
du système. Elle marche bien sur High Sierra, et Bernard l’a testée sur son Mac mini M1 sous macOS 11.2
(bêta Développeurs) sans problème. Copiez la commande suivante et collez-la dans le Terminal :

defaults write com.apple.dock persistent-apps -array-add '{"tile-type"="spacer-tile";}'; killall Dock

Cette commande crée un espace à l’extrémité droite du Dock. Il vous suffit ensuite de glisser cet espace où vous
le souhaitez dans le Dock. Et si vous en voulez un autre ? Relancez la commande pour créer un nouvel espace et
glissez-le à sa destination. Supprimer un espace est bien plus simple puisqu’il suffit de le glisser en dehors du Dock,
comme pour toute autre icône qui s’y trouve. AL

La Le re de VVMac 021 - 11
tt
 PDF Squeezer 4.2.2
Français J’aime bien
Prix: 11 € L’efficacité ; l’interface à la fois simple d’utilisation et riche d’options ;
OS X 10.13.6 +, macOS 11 (Intel, via Rosetta 2 sur M1) les profils d’optimisation prédéfinis et l’éditeur de nouveaux profils ;
Éditeur: Daniel Witt l’interface de comparaison Avant|Après ; la localisation en français ;
Site éditeur le prix très abordable…
Mac App Store, SetApp (sur le MAS, attention de ne pas
le confondre avec PDF Squeezer-PDF Tool) J’aime moins
Rien à signaler !

Un indispensable maître du format PDF

PDF Squeezer 4 optimise avec maestria les fichiers 1
PDF et offre des fonctions connexes inédites et
efficaces. Si vous utilisez beaucoup le format PDF,
cet utilitaire est sans doute, sur le marché actuel,
le meilleur développé pour macOS.
Adopté par La Lettre de VVMac !

P
DF Squeezer est une application à la présentation
simple, épurée. Mais, comme on dit, il en a « sous
le capot » ! Je ne l’avais pas repéré. J’avais peut-être
vu son icône lors de mes balades dans le Mac App
Store, mais elle ne m’avait pas attiré ; c’est qu’elle fait
un peu « gadget ». Il y a tellement d’applications dans la boutique
d’Apple, qu’il suffit de pas grand-chose pour qu’on ne donne pas
sa chance à une app. Bon, j’ai eu tort, et je demande bien pardon 1a
à son développeur. Grâce à l’intervention récente d’un de nos
lecteurs, je suis allé voir PDF Squeezer de plus près, et je suis
entré en relation avec son développeur, Daniel Witt.
1b
Comme vous pouvez l’imaginer, si vous avez un vernis d’anglais,
il s’agit là d’un outil pour compresser les PDF afin que gagner de
la place, pour stocker ou pour envoyer les fichiers.
L’interface est très simple. L’outil prend en charge tous les types
de PDF, de la norme 1 à l’actuelle norme 2, et les fichiers qu’il
enregistre après traitement sont compatibles avec tous
les logiciels lecteurs actuels. J’ai testé avec les six dont je dispose
sur Mac (Aperçu, PDF Expert, Acrobat, PDFPen Pro, ou encore
PDFElement…) ; et plus d’une dizaine sur l’iPad (celui intégré
à iOS, mais aussi Readdle Document ou Good Reader).

Une utilisation vraiment très simple

Une seconde après l’avoir lancé, on tombe sur un panneau
presque vide sur lequel on glisse le fichier PDF à optimiser.
On peut aussi charger le fichier de façon plus classique, par
les menus. Immédiatement, l’application fait son office.
Par défaut, c’est le profil de gain maximum qui entre en jeu mais
on peut sans attendre choisir un des deux autres profils proposés
dans le menu local. On peut aussi réorganiser ce menu afin que
ce soit le profil qui sert le plus souvent utilisé qui se déclenche
automatiquement.
L’utilitaire compresse mais aussi nettoie les fichiers de tous les
éléments qui ne servent pas à grand-chose [1a] [1b] (polices,
miniatures d'aperçu des pages, informations « de service » liées à
2
l’application ayant créé le PDF d’origine, arborescence de
la structure du document et balisage associé…).
Si vous avez plusieurs fichiers à traiter, pas de problème,
PDF Squeezer sait faire. Il suffit de lui jeter les fichiers en pâture.
Même des dossiers entiers, il le fait ; pas la peine de perdre du
temps à trier avant. Une barre latérale gauche, par défaut
escamotée, liste les fichiers en attente de traitement ; elle se
révèle automatiquement dès qu’un fichier est en attente
(on peut demander à la conserver toujours ouverte).

La Le re de VVMac 021 - 12
tt
3 4

Créer des profils pointus d’optimisation
Si aucun des trois profils prédéfinis ne convient, ce n’est pas
compliqué d’ouvrir les préférences pour découvrir un éditeur de
profils de compression [1], extrêmement complet, offrant
vraiment toutes les options imaginables pour adapter l’outil
à ses propres besoins. Par ailleurs, un volet sur la droite affiche
les réglages pour le document courant [2] ; on peut donc,
sans modifier le profil utilisé ni en créer un autre, agir sur de
nombreux paramètres.
Une fois qu’un traitement est effectué, on peut visualiser dans
la fenêtre même le fichier avant et après, avec une barre de
séparation à glisser horizontalement [3]. Et même passer en
Plein écran pour observer avec attention l’impact du traitement
sur les images, sur le texte, le contenu du document.
Si vous voulez aller plus loin dans le traitement des fichiers
multiples et intégrer PDF Squeezer à des « flux » de traitement,
l’utilitaire propose, toujours dans un onglet de ses Préférences,
des fonctions d’automatisation [4] : une action PDF Squeezer
pour Automator, une Action rapide pour le Finder, le menu
Services (à retrouver dans la Touch Bar) une Action de dossier
pré-programmée, et même une intégration ligne de commande
pour le Terminal.
Et ce n’est pas tout ! En plus de l’interface de comparaison
Avant/Après déjà évoquée, PDF Squeezer assure l’extraction des
images et propose un volet type « inspecteur », escamotable
aussi, qui affiche les métadonnées et les propriétés des fichiers.
Acrobat Pro. Hélas, Acrobat génère souvent un PDF « optimisé »…
de même poids que celui produit par Affinity Publisher . C’est
un bogue sans doute : relancé « pour voir » quelques heures plus
tard, Acrobat est alors bizarrement capable d’enregistrer un
PDF de très bonne qualité de 2,8 Mo. Mais le même PDF d’Affinity,
glissé sur PDF Squeezer 4, avec le profil « faible compression »
fourni, génère du premier coup un fichier qui ne pèse que
1,4 Mo [5]. Observé dans l’interface de comparaison, ce fichier
ne présente pas de différences évidentes. Je n’ai jamais eu un seul
problème dans mes essais durant plus de trois semaines. Depuis
deux numéros, le PDF final de La Lettre de VVMac est optimisé
avec PDF Squeezer. La taille est en moyenne réduite de moitié.
En général, le PDF complet produit par Acrobat Pro pesait entre
12 et 16 Mo, alors que celui de La Lettre 020 est réduit à 6,5 Mo,
sans que vous puissiez, à notre avis, constater une baisse
de qualité. PDF Squeezer est donc désormais l’outil d’optimisation
des PDF que nous recommandons. Il est de plus d’un prix très
abordable. Aucune raison de s’en priver. Bernard Le Du
5

À l’épreuve de PDF de La Lettre de VVMac

Avant de rédiger cet article et, surtout, d’utiliser PDF Squeezer
pour la réalisation de La Lettre de VVMac, j’ai pratiqué de
nombreux essais sur nos PDF, et d’autres.
Pendant longtemps, du temps du mensuel VVMac, nous avions
utilisé PDFLight, mais il n’a jamais évolué et si, au départ, nous
l’avions recommandé, nous l’avions abandonné et étions revenus
vers Acrobat Pro. Avec PDF Squeezer, la situation est différente :
le produit est rodé, il en est à sa version 4.
Alors ? Prenons l’exemple d’un PDF produit par Affinity Publisher
et pesant 5,6 Mo (export PDF pour publication numérique haute
qualité). D’habitude, j’utilise un profil d’optimisation défini dans

La Le re de VVMac 021 - 13
tt
 Music Harbor 7.0.3
Français J’aime bien
Prix: Gratuit (achats in-app pour un maximum de 5,99 €) Un complèment « indispensable » à Apple Music ; parfaitement
macOS 11 et iOS/iPadOS 13 utilisable en version gratuite.
Éditeur: Marcos Tanaka
Boutiques d’apps d’Apple et Site éditeur J’aime moins
Rien à signaler

Suivez vos artistes favoris sur Apple Music

Pour pallier des fonctions manquantes d’Apple Music, installez donc Music Harbor, disponible sur Mac
et sur iOS/iPadOS. Vous pourrez alors suivre efficacement vos artistes préférés.

A
pple Music a du mal à revenir dans la foulée de
Spotify, mais la qualité du contenu en fait un
espace agréable à explorer. Sa force est de vous
faire découvrir et aimer de nouveaux types de
musique. Hélas, il n’aide guère à se tenir informé
de la sortie d’un album ou d’un morceau d’un artiste que l’on
suit. Certes, il existe une fonction de notification des artistes
suivis. Mais je ne reçois jamais rien alors que j’utilise souvent
la fonction « j’aime ». Heureusement, je suis tombé sur
Music Harbor que j’utilise depuis un an sur mes iPhone et
iPad, et qui est désormais disponible sur Big Sur (Intel et M1).
Music Harbor est gratuit. Étant donné la qualité de l’app et
des options proposées, faites l’effort de soutenir
le développeur si elle vous sert ; toutes les fonctions en achat
in-app reviennent à 6 euros. Et Music Harbor fonctionne
aussi avec Spotify. 1

Synchronisée sur tous vos matériels

Music Harbor m’alerte dès qu’un artiste sort un album, un
morceau, une vidéo – voire annonce un concert, même si
la période n’est pas propice. Il le fait avec beaucoup
d’intelligence. Au premier lancement, Music Harbor demande 2
l’accès au compte Apple Music puis propose d’ajouter tous
les artistes auxquels j’ai donné un « J’aime » pour l’un de leurs La section Clips musicaux liste les clips récemment sortis.
morceaux. Leur nombre peut être important. Mieux vaut Il en va de même des concerts, bien que cette section soit
opter pour l’ajout individuel des artistes et choisir avec actuellement pauvre. Paramètres [2] offre quelques options
parcimonie ceux que vous souhaitez suivre. Sur iOS, dans intéressantes dont l’import d’artistes depuis Apple Music,
Music, ça passe par le menu Partager. Sur macOS, l’intégration Bibliothèque iTunes (local) ou Spotify. On peut également
au menu Partager n’est pas faite ; il suffit de se rendre dans enregistrer et importer une sauvegarde depuis iCloud.
l’application > Artistes et cliquer l’icône pour suivre un artiste.
Le paiement d’une option Premium est automatiquement
synchronisé sur tous vos matériels. Et la liste des artistes est
Navigation élégante et informations bien utiles synchronisée par iCloud.
Music Harbor est une application moderne dont l’interface Music Harbor est une app très agréable pour suivre l’actualité
est identique sur iPad et Mac, avec une barre latérale et une de vos artistes favoris. Apple aurait dû proposer une telle
zone qui présente la sélection. Quand on clique un artiste, fonction en standard.
on obtient son dernier album, avec la possibilité de l’écouter Le même développeur propose aussi sur iOS seulement une
en direct, de le lancer dans Apple Music ou Spotify, ou app qui complète le peu d’informations données par Music
de l’ajouter à une liste de lecture. La section Dernières sorties sur les albums, en particulier le format d’enregistrement –
présente les albums, les morceaux, les clips des artistes [1]. par exemple Apple Digital Masters, qui garantit une qualité
La section Prochainement fournit la liste des albums à venir. optimum lors de l’écoute des albums. Henri Dominique Rapin

La Le re de VVMac 021 - 14
tt
 Apple Mac M1
Vous voulez recherchez une info,
un produit ,un pratique…
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des Lettres de VVMac ?
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