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Programmation Avancée Des API
Programmation Avancée Des API
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1.1 Introduction
L’automatisation d’un procédé industriel consiste à en assurer la conduite par un
dispositif technologique. Le système ainsi conçu sait prendre en compte les situation pour
lesquelles sa commande a été réalisée. L’intervention d’un opérateur est souvent nécessaire
pour assurer un pilotage global du procédé ou pour la reprise de l’installation en mode
manuel.
Partie opérative
C’est la partie visible du système. Elle comporte les éléments du procédé à savoir :
• Capteurs : informent la partie commande de l’état du système (mesure, sur-
veillance) et de l’exécution du travail (contrôle).
• Pré-actionneurs : reçoivent les ordre émis par la P.C. et les transmettent aux
actionneurs (Ex. : variateurs, contacteurs, distributeurs, ...).
• Actionneurs : convertissent l’énergie reçue des pré-actionneurs en une autre forme
d’énergie exploitable par les effecteurs (Ex. : moteurs, vérins, ...). Ils peuvent être
pneumatiques, hydrauliques ou électriques.
1
Figure 1.1 – Structure globale d’un système automatisé
Partie commande
Cette partie élabore les actions à réaliser à partir des mesures et des consignes selon la
loi de commande de l’automatisme. L’outil de description de la partie commande s’appelle
le GRAphe Fonctionnel de Commande Étape/ Transition (GRAFCET).
Partie relation
Sert comme interface Homme-Machine (HMI). Elle regroupe les différentes commandes
nécessaires au bon fonctionnement du procédé. L’opérateur est amené à donner des ordres
(consignes) à la P.C. (par boutons, clavier, ...) et reçoit en retour des informations sur
le procédé (par voyants, alarmes, écrans, ...). L’outil de description s’appelle GEMMA
(Guide d’Etudes des Modes de Marches et Arrêts).
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et les solutions programmées (voir Figure??).
La logique câblée est utilisée si le fonctionnement du système est prédéfini et fixé. Dans
cette logique, la mise en œuvre nécessite l’établissement de liaisons matérielles (câblage)
selon un schéma fournit par la théorie ou l’expérience. Ces liaisons sont soient électriques
(câbles électriques) ou fluidiques (canalisation).
u1
y
u1
u3
Les logiques programmées sont des outils informatiques. La programmation est réalisée
directement en différent langages et à l’aide d’une console de programmation.
3
Figure 1.3 – Principales solutions technologiques à un problème d’automatisme
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Figure 1.4 – Différence entre une solution câblée et une solution programmée
1.5 Conclusion
L’informatique industrielle est une discipline conjuguant les théories de l’automatique
et les moyens de l’informatique dans le but de résoudre des problèmes de nature indus-
trielle.
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2.1 Introduction
Un API est une forme spéciale de controleurs à micro-processeur utilisant une me-
moire programmable pour le stockage des instructions implémentants différents fonc-
tions :l ogiques, de sequencement, de temporisation, de comptage, aithmetiques, ..., dans
le but de commander des machines ou des processuers industriels ?.
L’API a été conçu pour etre exploité par des ingénieurs dont les connaissances en infor-
matique (programmation) sont limitées. Il a été programmer pour saisir des programmes
de commande en utilisant des langages simples et intuitifs.
Programmer un API revient à saisir une sequence d’instruction (programme) permettant
de gérer les entrées (capteurs) et les sorties (moteurs, vannes, ...) selon les réglés de com-
mande prédéfinies.
L’avantage majeures APIs est leur flexibilité. Ainsi, le même API peut etre utilisé avec
une grande diversité de systèmes de commande (en nature et complexité). Ils sont com-
parables aux ordinateurs à la différence qu’ils sont plus dedié aux tâches de commande et
au milieu industriel. Ainsi les principales caractéristiques des APIs sont :
• Solidité : Les APIs utilisent des langages de programmation facile à comprendre.
• Faciles à exploiter : Les APIs utilisent des langages de programmation faciles à
comprendre.
• Intégrent les interfaces d’E/S (entrées/sorties)
Le premier API a été conçu en 1969. De nos jours, ils sont largement utilisés et prennent
la forme de petites unités autonomes avec des E/S intégrés ou modulaires.
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2.2 Éléments d’un API
Un API est structuré en général autour de plusieurs éléments de base que sont l’unité
centrale (CPU : Central Processing Unit), la mémoire, l’unité d’alimentation,
les interfaces d’E/S, l’interface de communication et les périphériques de pro-
grammation(voir figures ?? et ??).
2.2.2 BUS
Les bus représentent les chemins de communication au sein d’un API. Les informations
sont transmises en binaire sous la forme de groupe de bits (mots). Les bits sont envoyés
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Figure 2.2 – Configuration d’un API
2.2.3 Mémoire
Pour faire son travail, l’API a besoin d’accéder aux données à traiter et aux instructions
du programme lui indiquant comment exploiter ces données. Ces informations (données et
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Figure 2.3 – Bus d’un API
programme) sont stockées dans la mémoire de l’API qui se compose de plusieurs éléments :
• Mémoire ROM (Read-Only Memory) : stocke d’une maniéré permanente le
systeme d’exploitation et les données fixées utilisées par la CPU.
• Mémoire RAM (Random Access-Memory) : dediée au stockage du pro-
gramme utilisateur et des données (états des E/S ; valeurs des temporisateurs, des
compteurs et d’autres dispositifs internes).
• Mémoire EEPROM (Erasable and Programmable ROM) : utilisée pour
stocker dans certains cas d’une maniéré permanente les programmes.
La capacité de stockage d’une mémoire est le nombre de mots (words) qu’elle peut stocker.
Ainsi, une mémoire de 256 mots de 8 bits peut stocker 256 × 8 = 2048 bits (si le mot est
de taille 8 bits). Les fabricants fournissent des puces mémoire avec des emplacements en
groupe de 1, 4 ou 8 bits. Une mémoire de 4 K ×1 possède 4×210 ×1 = 4096 emplacements
de bits.
Avec un bus d’adresse de 16 bits on dispose de 216 adresses différentes. Par conséquent, si
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on stocke des mots de 8 bits à chaque adresse on dispose donc de 216 × 8 emplacements
de stockage. On peut utiliser ainsi une mémoire de taille 216 × 8/210 = 64 K × 8 bits, qui
peut etre constituée de 4 puces de taille 16 K × 8.
Le bloc d’alimentation (Power Supplay (PS), figure ??, est nécessaire pour convertir
la tension d’entrée alternative (220 V) du secteur en une tension continue (24V,48V...)
nécessaire au processeur et aux circuits des modules d’interface d’E/S. La puissance des
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ainsi il est possible de les connecter directement au capteur et aux actionneurs sans in-
termédiaires de circuits d’interface.
Grâce aux fonctions d’isolation l’API peut manipuler une grande diversité des signaux
d’entrée : 5 V, 24 V, 110 V et 240 V. Grâce au traitement du signal par des relais, des
transistors ou des triacs l’unité d’entrée-sortie peut produire des sorties numériques de 24
V- 100 mA, un courant continu de 110 V- 1 A ou un courant alternatif de 240 V -1 A ou
2 A.
Généralement il y a deux types d’E/S, type Tout ou Rien (TOR/ discret) et analogique
(AI/AO). En plus de ces modules, on retrouve des modules d’E/S spécieux (carte PID,
carte de comptage rapide ...etc.). Ces types des cartes sont dotés de microprocesseurs
permettant ainsi de simplifier les tâches et de soulager le module CPU.
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2.3 Système API
En général les API sont disponibles soit en boîtier unique ou en version modulaire
les API à boîtier unique sont principalement des systèmes complets et compacts équipés
d’unité d’alimentation, de processeur, de mémoire d’entrée-sortie. ils peuvent disposer de
6,8, 12 ou 24 entrées et de 4,8 ou 16 sorties et d’une mémoire permettant d’enregistrer
entre 300 et 1000 ans traduction les habits à boîtier unique peuvent-être étendu on les
connectant à des modules d’extension point c’est mon jour en français un plus grand
nombre d’entrées sortie .
Les API modulaires offre un plus grand nombre d’entrées-sorties et sont conçus pour
être intégré dans des racks. ils sont constitués de modules séparés pour l’alimentation, le
processeur, la mémoire les unités d’entrée sortie. Ces modules individuels se branche à
des prises sur un rack de base (rails dans une armoire armoire métallique).
De nos jours, selon le nombre d’E/S, le marché des automates peut être divisé en cinq
groupes : micro, petit, moyen, grand et très grand, voir figure ??. Les micro-automates
sont utilisés dans les applications contrôlant jusqu’à 32 E/S. La catégorie d’automates dits
petits, commande entre 32 et 128 E/S. Les automates moyens (64 à 1024 E/S), grands
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(512 à 4096 E / S) et très grands (2048 à 8192 E/S). Les zones qui se chevauchent A,
B et C dans la figure (2.16) reflètent les améliorations possibles pour chaque gamme, en
ajoutant des options aux fonctionnalités standard des automates programmables.
La norme IEC 61131 couvre l’intégralité du cycle de vie des automates programmables
industriels. Elle est définie par les parties suivantes (voir ?, (?) pour plus de détails).
- Partie 1 : Définition générale de la terminologie et des concepts.
- Partie 2 : Exigences sur le matériel électronique et mécanique et test de contrôle
des API et des équipements associés.
- Partie 3 : Langage de programmation. Cinq langages ont été définis : langage à
contacts (LD : Ladder Diagram), graphe de fonctions séquentielles (SFC : Sequen-
tial Function Charts), diagramme de schémas fonctionnels (FBD : Functional Bloc
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Diagram), texte structuré (ST : Structured Text) et listes d’instruction (IL : Ins-
truction List).
- Partie 4 : Conseils de sélection, d’installation et de maintenance des API.
- Partie 5 : Fonctions logiciel pour la communication avec d’autres appareils selon
la norme MMS (Manufacturing Messaging Specification).
- Partie 6 : Communication via les fonctions logiciel de bus de terre.
- Partie 7 : Programmation par logique floue.
- Partie 8 : Conseils d’implémentation de langage de programmation définis à la
Partie 3.
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2.5 Exercices
Pour les questions qui suivent 4 réponses sont proposés A, B, C et D. Choisissez la
réponse correcte.
2- Indiquer si chacune des affirmations suivantes est vraie (V) ou fausse (F). Sur un
API un canal de sortie à transistor :
(i) est utilisé uniquement pour la communication de courant continu,
(ii) est isolé de la charge de sortie par un photocoupleur .
Parmi les propositions suivantes laquelle décrit correctement ces deux affirmations ?
A- (i) V (ii) V
B- (i) F (ii) F
C- (i) V (ii) F
D- (i) F (ii) V
3- Indiquer si chacune des affirmations suivantes est vraie (V) ou fausse (F). Sur un
API un canal de sortie à relais :
(i) est utiliser uniquement pour la commutation de courant continu,
(ii) peut supporter des surtensions temporaires.
Parmi les propositions suivantes laquelle décrit correctement ces deux affirmations
A- (i) V (ii) V
B- (i) F (ii) F
C- (i) V (ii) F
D- (i) F (ii) V
4- Dessinez un schéma de principe qui indique en termes très généraux les principaux
composants d’un API.
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5- Dessinez un schéma de principe d’un API qui montre les principaux éléments fonc-
tionnel et les bus qui les relient, en expliquant la fonction de chaque élément.
6- Donnez les caractéristiques des canaux de sortie de type relais, transistor et triac
d’un API.
C’est interfaces assurent la connexion physique entre la CPU et les appareils (équipe-
ment de terrain) transmettant ou acceptant des signaux discrets (ON/OFF, OUVERT/FERMÉ,
VRAI/FAUX, ...).
Les modules d’entrée-sortie du PLC sont organisés en racks au chaque rack est identifié
par son adresse mémoire. En général on retrouve trois types de rack : rack principal (mas-
ter rack), rack local (local rack) et le rack à distance (remote rack).
Le rack principale contient la CPU ou le module processeur. Ce rack peut ou pas conte-
nir des emplacements d’interface entrée-sortie. Plus l’automate est grand moins on a de
chance de retrouver des emplacements entrée-sortie intégrés.
Le rack local attaché au rack principal contient les modules d’entrée-sortie. Le rack local
peut disposer de processeur entrée-sortie permettant d’envoyer et de recevoir des données
à la CPU (données de diagnostic, communication des erreurs, état des entrées, mise à jour
des sorties, ... ).
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Les racks à distance sont des modules entrée-sortie se trouvant à distance de la CPU. Ils
contiennent des processeurs entrée-sortie permettant la communication de données avec
la CPU.
Les modules E/S discrets peuvent etre sous la forme de tension continu(e) ou al-
ternatif(ve). Ils disposent aussi d’isolation (circuit d’isolation) leur permettant ainsi de
manipuler une grande variété d’amplitude (24V, 48V, 230V, TTL, ...).
Les modules d’entrée TOR connecte les dispositifs d’entrée numériques (capteurs nu-
mériques) à la CPU. Plusieurs instructions existent pour manipuler ces entrées numé-
riques. Ces instructions manipulent soit des single bits (un seul bit) contrôlant la connec-
tions avec une seule entrée ou multibits (plusieurs bits) traitant plusieurs entrées.
Quand une entrée est activée, l’interface d’entrée détecte cette tension est la convertie
en un signal numérique (1 ou 0), indiquant ainsi le statut de cette entrée. Un niveau
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Entrées TOR
- Disjoncteur
- Interrupteurs de niveau
- Interrupteurs de fin de course
- Contacts du démarreur
- Capteurs photoélectriques
- Interrupteurs de proximité
- Boutons poussoir
- Contacts relais
- Commutateurs de sélection (sélecteur)
- Interrupteurs à molette (TWS : Thumbwheel switch)
logique 1 traduit l’état ON ou FERMÉ et inversement pour l’état logique 0. Dans l’API,
les instructions symbolisant ces états sont respectivement l’état normalement fermé
(− − |/| − −) et l’état normalement ouvert (− − || − −).
Pour les modules multibits (recevant plusieurs entrées), comme l’interrupteur à molette
utilisé dans les interfaces des registres (BCD : Binary Coded Decimal), les données sont
transferees à la table d’entrée dans la mémoire (voir les chapitres 6 et 9 du livre ?).
Les module entrées de types TOR des API tolère des tensions continues ou alternatives
avec des niveaux multiples (24 V AC/DC, 48 V AC/DC, 120 V AC/DC, 230 V AC/DC,
TTL, 5-50 V DC).
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Figure 2.9 – Schéma bloc d’une interface TOR AC/DC
19
Entrée TTL
Les cartes d’entrées de type TTL permettent aux contrôleurs (CPU) d’accepter uni-
quement des signaux provenant des capteurs compatibles TTL (5 V DC), tels que les
commandes à semi-conducteurs et des instruments de détection (capteurs photoélec-
triques...etc.).
Les cartes d’entrées multibits à registre BCD améliorent les méthodes d’interfaçage
des entrées avec l’automate programmable grâce à l’utilisation d’interrupteurs à molette
standard. Ce registre, ou configuration BCD, permet d’entrer des groupes de bits, c’est à
dire des bits sous la forme parallèle.
Comme pour les modules d’entrée TOR, ces modules connectent des dispositifs de
sorties (actionneurs ou prés-actionneurs) à l’API. Ce type de sortie n’ayant que deux états
( ON / OFF, OUVRIR / FERMER, VRAI / FAUX, etc.). Le tableau ?? montre quelques
applications utilisées en pratique pour ce type de sortie Pareil aux modules d’entrée TOR,
Sorties TOR
- Alarmes
- Relais électromagnétiques
- LEDs
- Vannes TOR
- Afficheurs, ... ets
on retrouve pour les modules de sorties principalement quatre types : AC/DC, DC, TTL,
BCD et ceux de types contacts à relais. Le détail est dans le livre de (?), chapitre 6.
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2.7 Cartes d’entrée analogique
Les cartes d’entrées analogiques sont utilisées dans les applications où le signal est
continu. Contrairement aux signaux TOR, qui ne possèdent que deux états (ON et OFF),
les signaux analogiques ont un nombre infini d’états. La plupart des grandeurs physiques
sont des signaux analogiques. Comme exemples de capteurs analogiques on cite les cap-
teurs de débit, de température, de niveau, de pression, de vitesse, d’accélération, les
potentiomètres, ... etc. Les cartes analogiques permettent de convertir les signaux analo-
giques (sorties des capteurs analogiques) en des signaux numériques exploitables par la
carte CPU de l’API.
Comme illustré par la figure ??, le signal analogique (physique, e.x : température) est
en premier converti par le transducteur (du capteur) en un signal électrique (courant
ou tension) de faible amplitude. Le transmetteur (du capteur) se charge par la suite de
l’amplification de ce signal pour qu’il soit compatible avec l’interface d’entrée de l’API
(normalisation du signal). Par la suite, cette interface numérise ce signal à l’aide d’un
CAN en un signal numérique binaire. (Consultez le chapitre 6, pp 190-196 du livre (?)
pour une description rapide du fonctionnement général d’un CAN.)
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Interfaces d’entrée
4-20 mA
0à 1 V DC
0 à +5 V DC
0 á 10 V DC
1 à +5 V DC
± 5 V DC
± 10 V DC
Pour plus de détails sur le principe d’un CNA voir le chapitre 6 du livre (?) pp.
204-207.
Les cartes de sortie analogique sont utilisées dans des applications nécessitant le
contrôle de dispositifs analogiques (e.x. : vannes analogiques, actionneurs, ...etc). Pour
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Interfaces de sortie
4-20 mA
0à 1 V DC
0 à +5 V DC
0 á 10 V DC
1 à +5 V DC
± 5 V DC
± 10 V DC
Table 2.4 – Exemples de valeurs électriques standards pour des sorties analogiques
2.9 Exercices
Exercice 1
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• B. Un nombre fini d’états
• C. Deux états
• D. Deux états numériques
2. l’interrupteur à molette est considéré comme une :
• A. Sortie TOR
• B. Sortie analogique
• C. Entrée TOR
• D. Sortie analogique
3. Pourquoi on met un circuit de détection de seuil dans les cartes d’entrée :
• A. Pour la connexion entre le capteur et la carte
• B. Pour l’isolation
• C. Pour détecter le niveaux de tension nécessaire à l’entrée
• D. Pour détecter le niveaux de courant nécessaire à l’entrée
4. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un capteur est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
5. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte d’entrée est dans le
: • A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
6. La différence entre une connexion source et réceptrice d’un actionneur est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
7. La différence entre une connexion source et réceptrice d’une carte de sortie est dans le :
• A. Type de signal DC ou AC.
• B. Type de capteur
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• C. Type de la carte
• D. Type d’automate
Exercice 2
25
3
La programmation des API a évolué considérablement depuis leurs inventions dans les
années 60. De nos jours, on compte principalement trois types de langage de programma-
tion des API à savoir : Ladder, booléen, grafcet.
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Le GRAFCET possède les avantages suivants :
- Il est indépendant de la matérialisation technologique.
- Il traduit de façon cohérente le cahier des charges.
- Il est bien adapté à la complexité des systèmes automatisés et à la conception et
réalisation.
Étapes
L’étape symbolise un état ou une partie de l’état du système. L’étape possède deux
états possibles : active représentée par un jeton dans l’étape ou inactive. L’étape i, repérée
numériquement, possède ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi . Cette
variable est une variable booléenne valant 1 si l’étape est active, 0 sinon. On distingue
létape initiale représente le système à l’état de repos (initial). Elle est activée au début
du cycle. Quand à létat standard, elle est associéeà une action ou plusieurs, c’est á dire
un ordre vers la partie opérative ou vers d’autres grafcets.
i Action A
27
♦
Chaque étape est associée une action (qui s’effectuera quand l’étape sera active) ou plu-
sieurs, c’est à dire un ordre envoyé vers la partie opérative ou vers d’autres grafcets.
L’action est représentée dans un rectangle à gauche.
Remarque:
- On peut rencontrer une étape vide (sans action).
- Plusieurs actions peuvent être associées à une même étape.
- On peut rencontrer une même action associée à plusieurs étapes.
Transition
Une transition indique la possibilité d’évolution entre deux ou plusieurs étapes (passage
d’une (ou plusieurs) étape(s) à une (ou plusieurs) autre(s) étape(s)). On représente une
transition par un petit trait horizontal sur une liaison verticale. La condition d’évolution
est définie par une réceptivité (Vraie ou Fausse) qui est inscrite de façon littérale ou
symbolique ou par une expression booléenne, à la droite de la transition.
Elles relient les étapes et les transitions. Chaque liaison est représentée par un trait
plein rectiligne (droit), vertical ou horizontal. Par convention, les évolutions se font du
haut vers le bas. Dans le cas contraire, il est nécessaire d’indiquer le sens de l’évolution
par une flèche.
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5 5
(a + b̄) · c 3 s/b/5 s
6 6
Deux étapes ou deux transitions ne doivent jamais être reliées directement : elles
doivent être séparées par une transition ou une étape, respectivement. Pour les séquences
simultanées, on a une transition unique et deux traits parallèles. Pour les séquences sé-
lectionnées on a : une transition au début de chaque séquence pour la divergence en OU,
et une transition à la fin de chaque séquence pour la convergence en OU.
29
3.1.3 Règles d’évolution
30
Figure 3.7 – Franchissements simultanés
Séquence unique
C’est une suite d’étapes pouvant être activées les unes après les autres.
Saut d’étapes
Reprise de séquence
permet de répéter une séquence des étapes : Boucle Répéter Tant que.
31
Figure 3.9 – Exemples de structure
32
Séquences sélectionnées (alternatives)
Il s’agit d’une "sélection" parmi les séquences. On peut avoir deux structures des
séquences sélectionnées :
• Convergence en OU : Après l’évolution dans une branche, il y a convergence vers une
étape commune.
• Divergence en OU : L’évolution du système vers une branche dépend des réceptivités
associées aux premières transitions de chaque séquence.
Action continue
L’ordre est émis, de façon continue, tant que l’étape, à laquelle il est associé, est active.
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Action conditionnelle
Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la
condition associée est vraie. Elle peut être décomposée en 3 cas particuliers :
Action retardée
34
Action de durée limitée
Action mémorisée
Afin de maintenir la continuité d’une action sur plusieurs étapes, il est possible de
répéter l’ordre continu relatif à cette action dans toutes les étapes concernées ou d’utiliser
une description sous forme de séquences simultanées.
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3.1.6 Etape source/puits et transition source/puits
Etape source
Etape non reliée à une transition amont. Elle ne peut être activée, que si elle est initiale
ou que si elle est soumise à un ordre d’activation venant d’une autre partie de grafcet.
Etape puits
Etape non reliée à une transition aval. Elle ne peut être désactivée, que si elle est
soumise à un ordre de désactivation venant d’une autre partie de grafcet (forçage, étape
encapsulante).
Transition source
Transition non reliée à une étape amont. Par convention elle est toujours validée, et
devient franchissable lorsque la réceptivité associée est vraie.
Transition puits
Transition non reliée à une étape aval. La représentation d’un système automatisé
par un grafcet prend en compte le "point de vue" selon lequel l’observateur s’implique au
fonctionnement de ce système. On distingue trois points de vue : • Grafcet du point de
vue système.
• Grafcet du point de vue partie opérative.
• Grafcet du point de vue partie commande.
36
Grafcet du point de vue système
Pour décrire l’activité d’une étape i par une équation, on exploite lés règles dévolution
décrites précédemment.
La condition d’activation d’une étape Xi (CAXi )
37
D’après la règle 3, une étape Xi est activée (CAXi = 1) si la transition (les transitions)
immédiatement précédente(s) soit (soient) franchissable(s).
La condition de désactivation d’une étape Xi (CDXi )
D’après la règle 3, une étape Xi est désactivée (CDXi = 1) si si la transition immédiate-
ment suivante soit franchissable. Équation d’une étape Xi
Une étape est active si elle est activée ou elle est active et la condition de désactivation
est fausse.
A l’initialisation du grafcet, toutes les étapes autres que les étapes initiales sont désac-
tivées. Seules les étapes initiales sont activées.
Soit la variable Init telle que :
Init= 1 : Initialisation du grafcet : mode Arrêt.
Init=0 : déroulement du cycle : mode Marche.
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¯ i . Xi + Init = CAXi +
• Équation d’une étape initiale Xi : Xi = CAXi + CDX
CDXi . Xi .
• La condition d’activation d’une étape non initiale Xi (CAXi ) Une étape non
initiale Xi est activée (CAXi = 1) si la transition (les transitions) immédiatement
précédente(s) soit (soient) franchissable(s) et le mode en marche.
• La condition de désactivation d’une non initiale Xi (CDXi ) Une étape Xi est
désactivée (CDXi = 1) si si la transition immédiatement suivante soit franchissable
ou si le grafcet est initialisé.
• Équation d’une étape non initiale Xi : Xi = (CAXi + CDXi .Xi ). Init =
CAXi + CDXi . Xi
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• Équation des actions
3.2 Exercices
Exercice 1
Donnez le grafcet équivalent du cahier des charge suivant décrivant la gestion d’une
amenée de pièces.
Cahier des charges :
À l’appui de d (départ), on actionne un vérin monostable par l’action SV, jusqu’à ce que
la pièce soit positionnée sur le tapis. Puis on attend 10 secondes (retour du vérin), puis
on enclenche le moteur du tapis roulant (MT) jusqu’à ce que la pièce arrive sur le capteur
a. Comme la pièce précédente était peut-être en a au début du cycle, il faut attendre un
front montant de a, que je gère en attendant que a soit d’abord relâché puis à nouveau
appuyé. La temporisation sera réalisée par un composant réglable (en fait un circuit RC
avec une résistance variable), qui donne 1 à sa sortie si son entrée est à 1 pendant au
moins le temps requis.
Exercice 2 ?
40
Figure 3.21 – Description de l’écluse
41
vous écrivez des actions comme ‘Ouvrir Vanne 1’ et pas des codes comme OV1,
de plus, faites comme si vous aviez tous les capteurs nécessaires : vanne 1 ouverte,
vanne 1 fermée. . .) Pour la temporisation, utilisez la notation normalisée.
2- On prévoit un second bouton (Bouton aval) qui permet d’obtenir le parcours inverse
(aval vers amont).
Modifiez votre grafcet de façon à ce qu’il permette le parcours dans les deux sens.
Exercice 3
1- Pour les deux cas à gauche, le petit carré noir indique qu’une étape est active.
Reproduisez ces morceaux de grafcet en indiquant les étapes actives à l’instant
suivant, en supposant que a = c = 1 et b = 0.
2- Le cas de droite pose un problème.Comment le résoudre ?
3- Le grafcet du bas contient 6 erreurs. Trouvez-les en précisant bien à chaque fois
quelle est l’erreur (ne vous contentez pas d’entourer l’endroit où vous penser que
se trouve une erreur)
42
3.3 Langage Ladder
Le langage ladder (langage à contacts) hérite c’est principe de la représentation logique
câblée à relais. le langage à contact est constitué donc de 2 lignes verticales représentants
les barres d’alimentation et les éléments du circuit sont connectés sous forme de lignes
horizontales appelées ”rung” entre ces deux lignes verticales.
Pour le tracé d’un schéma à contact, on doit respecter les consignes suivantes :
• Les lignes verticales représentent les barres d’alimentation entre lesquelles des cir-
cuits sont connectés. Le flux du courant part de la ligne gauche (+Vcc) à la ligne
droite (ground).
• Chaque ligne horizontale (rung) définie une opération du processus de commande
(programme de contrôle). Chaque est lignes est lue de gauche à droite.
• Lorsque l’API est en mode exécution, il parcourt toutes les lignes jusqu’à la fin qui
doit être marquée soit par END ou RET (return).
• Dans le cas d’un RET le programme est repris dès le début. Un cycle est la
procédure de parcours de toutes les lignes du programme.
• Chaque ligne doit commencer par une ou plusieurs entrées et doit se terminer
par une sortie (au moins). Le terme entrée correspond à une action de commande
(fermer un interrupteur utilisé en entrée de l’API). Le terme sortie correspond à
un dispositif (moteur connecter à la sortie de l’API).
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Figure 3.23 – Analyse du schema à contacts
• Un même dispositif peut apparaître sur plusieurs lignes du schéma. Les mêmes
lettres et/ ou numéro sont utilisés comme libellés du dispositif à chaque ligne. Les
entrées et les sorties sont toutes identifiées par leurs adresses mémoires dont le
format dépend du fabricant de l’API. La norme IEC 61131-3 définit les symboles
standards utilisés dans le langage ladder. dans un schéma à contact à chaque sym-
bole (éléments, variable) on associe un nom et une adresse qu’on place au-dessus
de l’élément.
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Figure 3.24 – Quelques éléments du Ladder
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Bibliographie
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