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Table des matières

I) L’hypothèse répressive......................................................................................................................2
1) Le développement du discours du sexe : entre pudeur et multiplication du discours.................2
2) Le pouvoir pervers : spécification des individus selon leur sexualité.........................................3
II) Scienta sexualis...............................................................................................................................4
1) Le sexe comme enjeu de vérité...................................................................................................4
2) L’importance de l’aveu en Occident............................................................................................4
3) L’évolution de l’aveu : son inscription dans les examens médicaux...........................................5
III) Le dispositif de sexualité................................................................................................................6
1) L’analyse du pouvoir sous l’angle du droit.................................................................................6
2) Qu’est ce que le pouvoir et quel est son le lien avec le discours ?..............................................7
3) Le développement du dispositif de sexualité...............................................................................8
4) Contre l’idée d’une répression du sexe pour des raisons économiques, la thèse du « corps de
classe ».............................................................................................................................................9
IV) Droit de mort et pouvoir sur la vie...............................................................................................10
1) Du patria potestas au Bio-pouvoir.............................................................................................10
2) La sexualité : exemple des mécanismes du bio-pouvoir et rupture avec le système du sang. . .10
I) L’hypothèse répressive

1) Le développement du discours du sexe : entre pudeur et multiplication du discours

Le XVIIème siècle serait le début d’un âge de répression. Nommer le sexe, en parler, serait
devenus plus difficile. Comme si pour contrôler l’action sexuelle il fallait d’abord contrôler le
discours. Une certaine « pudeur moderne » rendrait impossible le discours du sexe, imposerait une
censure.
Si il y a eu certes de nouvelle règles de décences qui ont filtrées les mots, qui ont définis la
où on ne devait pas en parler (ex : Parents/enfants), il y a eu dans le même temps une multiplication
des discours. Ce développement peut être dû justement aux nouvelles règles de pudeurs qui ont agis
comme valorisant ces discours (contre effet). De plus Foucault constate une multiplication des
discours sur le sexe par le pouvoir lui même.
Alors que le Moyen-âge était le lieu où l’on confessait les rapports que l’on avait, où l’on
détaillait les positions, l’époque classique rompt avec cela et recommande la discrétion. La
pastorale chrétienne demande par exemple de poser des questions vagues, détournées. La langue se
noue, pendant que le discours croit.
Le nouveau discours doit donc être prudent mais exige de tout dire. Tout les aspects du sexe
doivent être dis à la pastorale. Le discours est alors épuré, les choses ne sont plus nommé
directement mais le sexe est traqué, contrôlé plus que jamais.
Alors qu’avant on devait avouer les infractions sexuelles (ce qui était interdit par l’église), à
présent ont doit tout dire, tout les plaisirs, les sensations, les pensées, relatif au sexe. Tout bon
chrétien se devait de tout dire. Alors la censure imposé au vocabulaire n’est qu’une manière de
rendre plus acceptable ce discours.
Ce discours a eu une projection littéraire, dans la littérature « scandaleuse », chez les
Marquis de Sade par exemple. Ce derniers appel à écrire les « détails les plus grands et les plus
étendu ».
Les auteurs alors écrivent pour majorer les sensation qu’ils éprouvent, par le détail. La
pastorale aussi cherchait a avoir des effets en usant de ce discours : effet de maîtrise du corps, de
détachement, de retour vers Dieu (UM : car nous nous sentons honteux devant les péchés
commis ?). On attend des effets de ce discours. A présent le sexe est lié à ce discours, discours qui
produit certains effets.
Cet appareil de contrôle du sexe n’est pas seulement motivé par la spiritualité chrétienne
ou par la diminution des plaisirs personnels. Il y a d’autre mécanismes. Notamment des discours de
pouvoir pour lesquels le sexe et son contrôle son essentiel. Il y a une incitation politique,
économique, technique à parler du sexe. Cela dans un but d’analyse, de comptabilité, de
classification. Malgré le « ridicule » que l’on trouve à parler du sexe il est nécessaire de surmonter
ce « ridicule ». Il faut en parler car il faut gérer, insérer dans des systèmes. Il faut l’insérer dans des
systèmes politiques car le sexe ça s’administre, ça nécessite des procédures de gestion.
La nouveauté dans les système de pouvoir du XVIIIème siècle c’est la « population ». La
nécessité d’un équilibre entre croissance et ressource disponible. Le gouvernement comprend qu’il
a face à lui non plus des sujets mais une « population » avec ces variables, ces phénomène propres
(natalité, morbidité, durée de vie…). Le sexe est un des problèmes posés par cette « population » à
travers le taux de natalité, les naissances, la fréquence des rapports. A partir de ce moment la, la
situation d’un pays dépend de l’usage qui est fait du sexe par chacun. Le sexe est sujet à des analyse
diverses, des thèses diverses (populationniste, antinataliste…) selon la situation du pays.
Il y avait une ancienne liberté du langage entre adulte et enfant. Cette liberté disparaît mais
n’est pas substitué à un silence. Un nouveau discours se met en place, on dit autrement, d’autre
personne le disent, cela à d’autre effets. La discrétions entre certains (ex : prof/élève) fonctionnent
avec et par d’autre stratégie, d’autre discours. Cette discrétions ne marque pas la limite absolue du
discours. Il y a alors certains discours autorisés, d’autre non, certains demandant plus ou moins de
discrétions.
On pourrait penser que dans les collège du XVIIIème on ne fait pas mention du sexe. En
réalité celui ci est partout, tout est pensé autour de cela. Architecture, règlement, organisation,
aménagement, rôle des maîtres de surveiller. De plus le sexe du collégiens deviens un problème
public. Les médecins parlent aux maîtres, aux professeurs, aux familles, ont fait des
recommandation aux élèves d’exemple moraux/médicaux. Se développe autour du collégien,
littérature, conseils, institutions idéales…. Il n’y a donc pas eu un silence autour du sexe des
enfants, mais une multiplication des formes de discours.
Différents domaines créer différents discours. La médecine, la psychiatrie, la justice pénale
qui condamne la moindre infraction même mineurs. Multiplication alors des contrôle sociaux de la
sexualité des couples. Certains condamnés se voit mesuré la boite crânienne, étudié l’ossature de
leur visage, pour relever tout signe de dégénérescence.
On comprend alors qu’on passe d’un Moyen age où le discours autour de la chaire est
unitaire à un âge classique ou on a une multiplicité de discours. Ces discours prennent forme dans
la démographie, psychologie, la morale, la psychiatrie…Ce qui marque les derniers siècles c’est la
variété, la dispersion des appareils pour faire parler, pour qu’il parle de lui même. Les sociétés
moderne, alors que les discours se multiplient, ont fait du sexe un secret.

2) Le pouvoir pervers : spécification des individus selon leur sexualité


Cette orientation du discours sexuelle n’a telle pas comme but d’assurer le repeuplement de
la force productive (notamment en bannissant les plaisirs qui n’ont pas comme but la reproduction),
d’assurer le peuplement ?
Avant le XVIIIème siècle c’était le droit canonique, la pastorale et la loi civil qui fixait ce
qui était licite ou non. Cependant ce contrôle ne concernait que les relations matrimoniales. Le sexe
des conjoins étaient surveillé, codifier, sujet à des recommandations ou des interdits. Néanmoins ce
contrôle ne s’appliquait pas ou alors était confus en dehors du cadre matrimoniale. Ce qui importait
c’était de condamner l’illégalisme. Les prohibitions étaient alors d’ordre juridique.
Au XVIIIème et XIXème on ne traque plus les pratiques matrimoniale, le couple légitime
(hétérosexuelle) à droit à la discrétion et tend à devenir une norme. Cependant on commence à
interroger la sexualité des enfants, des criminels, des fous. Ces sexualités sont conçu comme
« contre-nature », elle ne sont plus considéré comme le simple adultère.
Ces sexualités « contre nature » deviennent à partir du XVIIIème siècle, des enfermés, des
malades, des gens possédés par un mal. Ils sont omniprésent dans les conseils de disciplines,
maisons de redressement, tribunaux…
La justice à partir du XIXème tend à atténuer sa sévérité vis à vis de ces sexualités, au profit
de la médecine qui s’en empare, qui rentre dans les plaisirs du couple, qui classe les différentes
pratiques. Néanmoins selon Foucault il ne s’agit pas de regarder l’indulgence ou la sévérité, mais
bien plus la forme du pouvoir qui s’exerce sur ces sexualités. La forme du pouvoir ne semble pas
être l’interdit. Les vielles prohibitions de la consanguinité relève de la pénalité, quand les contrôles
de la sexualité enfantine relève du dressage. Dans les deux cas on souhaite éliminer ce qui nous
gène. Cependant dans le premier cas l’objectif que l’on vise est atteint par une diminution de ce
qu’on condamne. Dans le second la tactique pour éliminer la sexualité enfantine passe par une
diffusion de son propre pouvoir et par un contrôle des pratiques.
Cette chasse à la sexualité entraîne une spécification des individus par des pratiques. Au
XIXème siècle l’homosexuel incarne toute une histoire, un personnage, un certain comportement,
basé sur sa sexualité et ses pratiques. Sa sexualité est consubstantielle a qui il est. La psychiatrie va
créer tout une sorte de nouvelle catégories (exhibitionniste, zoophiles, gynécomastes…). Les
mécaniques du pouvoir vont pourchasser ces catégories, les assimiler à des conduites, va les classer,
va les considérer comme ordre du désordre.
Ce nouveau pouvoir a besoin pour s’exercer d’être constamment présent, d’être proche, de
discours. Les sexualités « différentes » vont s’insérer dans des technologies de la santé. Le pouvoir
qui prend en charge la sexualité doit donc « frôler les corps ».
Dans la société bourgeoise le pouvoir ne prend ni la forme ni les effets de l’interdit. Il inclus
les autres sexualités comme mode de spécification des individus et il aménage des lieux de contrôle
maximal. On doit abandonner l’idée selon laquelle les sociétés modernes sont celle de la répression
du sexe. On assiste par l’extension du pouvoir, de sa zone de contrôle, de son contrôle sur la
sexualité des individus, au développement de nouvelle sexualité. Dans le même temps toute ces
nouvelles sexualité donne une zone d’intervention au pouvoir. Il y a alors entremêlement entre
nouvelles sexualité, manifestation de ces nouvelles sexualité et contrôle par le pouvoir.

II) Scienta sexualis

1) Le sexe comme enjeu de vérité

Il semble que la multiplication du discours sur le sexe ainsi que les prohibitions qu’il porte
avec lui ont joué un rôle de défense. Le sexe était cloisonné, limité, la où on l’avait inséré. Il rentrait
dans une case. On a voulu parler du sexe comme d’une science. Une science qui se réfère aux
bizarreries, aux exceptions. De plus c’est une science qui use de la morale, qui reprend les usages de
la morale, tout un se proclamant science médicale. Si elle est science, elle dit vraie. Cela va
permettre d’allumer des peurs, affirmer que certaines pratiques, aussi minimes sont-elles, peuvent
causer la mort. Mort des individus, des générations, de la société.
Cette science se double d’une pratique médicale insistante et discrète. Une science qui vole
au secours de la loi et de l’opinion, qui est servile à l’égard des puissants même si cela nécessite de
dire faux, elle se rend complice du mensonge. De plus elle revendique des pouvoirs, elle se pose
comme instance de l’hygiène. Elle s’appuie sur les nouvelles institutions de la santé publique. Elle
se promet d’éliminer les « dégénérés », promet d’assurer la propreté morale de la société. En
somme du fait de son caractère de science qui est censé impliquer la véracité, cette science du sexe
justifie les différents racisme d’État.
Le sexe s’inscrit dans deux registres de savoir : biologie de la reproduction et médecine du
sexe. La première n’a jouée qu’un rôle de caution afin que se développe dans un langage
scientifique les volontés politiques, économique, morales.
L’objectif de cette science ne serait alors pas de dire la vérité mais d’empêcher que la vérité
s’y produise. Il y aurait des aveuglement systématique. Un refus de voir et d’entendre sur ce que
l’on faisait apparaître. On veut masquer la vérité, l’empêcher de sortir. Foucault donne l’exemple de
la Salpêtriere de Charcot. Ce dernier arrêtait les consultations lorsque se manifestait de manière trop
évidente la question du sexe, il effaçait dans les dossiers ce qui était dis, montré par les malades ou
vu par les médecins. On construit autour du sexe un appareil à produire des données sur le sexe tout
en masquant la réalité au dernier moment. Le sexe devient une affaire de vrai faux, un enjeu de
vérité. Il y aurait une vérité du sexe.

2) L’importance de l’aveu en Occident

Il y a deux grandes procédure pour dire la vérité du sexe. D’abord dans les sociétés qui se
dote d’un art érotique, Rome, Chine, Japon, société arabo-musulmane. Dans cet art érotique la
vérité du sexe est extraite du plaisir, la vérité est recueilli comme expérience. Le rapport entre vérité
et sexe ne se fait pas à travers une loi, un critère d’utilité. Ce savoir du sexe est renversé seulement
dans la pratique du sexe, afin d’en amplifier les plaisirs. C’est un savoir secret car il perdrait en
puissance à être divulgué. Il y a alors un détenteur des secret qui les transmet de manière ésotérique.
Celui qui reçoit ce savoir obtient une maîtrise de son corps, des « jouissances uniques ».
La civilisation occidentale n’a pas d’art érotique, mais est la seule à pratiquer une science de
la sexualité. Pour dire le sexe se développe une forme de pouvoir savoir : l’aveu. Depuis le MA, on
attend de l’aveu qu’il produise la vérité. Réglementation du sacrement de pénitence en 1215,
développement des techniques de confessions, recul de la justice criminelle, disparition des
culpabilité (UM : pour inciter les gens à avouer?), développement de techniques interrogations. De
plus l’aveu rend compte des procédure d’individualisation. L’aveu devient petit à petit la
reconnaissance par quelqu’un de ses propres actions ou pensée, et plus le statut accordé par
quelqu’un à un autre. Ce n’est plus l’autre qui me dit que j’ai fais un aveu mais moi qui vient faire
un aveu.
L’aveu est alors devenu la technique la plus valorisé pour produire le vraie, nous sommes
une société avouante. On avoue tout : pensées, désires, actes, crimes, péchés… Quand il n’est pas
dis spontanément l’aveu est arraché. Cela peut passer par la torture (d’abord réservé au esclave,
l’imperium le déploie à tout le corps sociale)
Cela à des implications dans les sciences humaines. La littérature passe du plaisir de
raconter des récits héroïques à une littérature qui a comme but de nous faire découvrir la vérité en
nous. De même la philosophie ne pense pas chercher le vrai en soi-même mais par l’examen de soi.
De ce fait nous ne voyons même plus que cette logique de l’aveu est l’effet d’un pouvoir, on a
l’impression que la vérité ne demande que ça, de sortir. La production de la vérité est traversé de
rapport de pouvoir. La vérité n’est pas libre.
Cette production de la vérité a permis un assujettissement de l’individu, en même temps que
d’autre forme de travail assurait l’accumulation du capital. Assujettissement dans le sens où les
hommes deviennent sujet. D’abord au XIIIème siècle quand on demande aux chrétiens de
s’agenouiller pour avouer les fautes, même lorsqu’ils n’en n’ont pas commis.
l’aveu s’inscrit dans un rapport de pouvoir : celui qui avoue et celui qui requiert l’aveu, qui
juge, qui pardonne, qui condamne. La vérité du sexe en occident est alors éloignée de celle de
l’enseignement ou de l’initiation. On est alors éloigné de l’ars erotica où le discours et l’aveu
viennent d’en haut. Dans ce modèle de scientia sexualis l’aveu vient d’en bas, c’est une parole
requise. Par ailleurs dans ce pouvoir qui se base sur l’aveu, la domination ne vient pas de celui qui
parle mais de celui qui se tait, qui écoute, de celui qui n’est pas censé savoir. A l’opposé donc des
société ars erotica. Il y a alors eu une rupture dans le discours.

3) L’évolution de l’aveu : son inscription dans les examens médicaux

Cependant ce rapport à l’aveu a évolué. Avec la contre réforme, la pédagogie du XVII ème, la
médecine du XVIIIème, l’aveu n’est plus localisé dans la pénitence. Il est utilisé dans toute une série
de rapport (parents/enfants, malade/psychiatres, délinquants/expert). L’aveu est à présent réunis
dans un dossier qui est publié, commenté. Il prend des formes diverses : interrogatoires, lettres,
consultations. Par ailleurs il ne s’agit plus de dire ce qui a été fait et comment, mais tout ce qu’il y a
autour : pensées, désirs, images mentales. Mais comment l’aveu traditionnel s’est-il inscris dans des
formes scientifiques ? Premièrement par la combinaisons de la confession avec l’examen
médicale. Le récit de soi-même est accompagné de symptôme. Deuxièmement que tout
comportement sexuel peut amener à des troubles, des maladies, qu’il convient de prévenir (ex : la
masturbation des enfants créerait des déviances). Troisièmement il faut arracher la vérité car le
fonctionnement du sexe est obscur. Il faut alors que cette vérité viennent petit à petit par l’aveu.
Parfois certaines choses sont cachées à l’intérieur de nous et il faut alors les faire ressortir petit à
petit. Quatrièmement il faut avouer afin de produire un discours de vérité, afin que le médecin
produise un discours de vérité. Enfin par une médicalisation de l’aveu. Le sexe n’est plus seulement
dans le domaine morale mais aussi dans celui du normal ou du pathologique. Les interventions
médicales du fait du sexe sont légitimités, exigées. Ce qui est considéré comme pathologique peut
être guérit.
C’est au travers de ce dispositif médicale qu’est apparu la « sexualité », et les caractères de
la sexualité correspondent aux exigences du discours de vérité. La création de ce champs de la
sexualité nécessite des déchiffrements, des interventions thérapeutiques. La sexualité serait alors
une parole cachée qu’il faut débusquer. L’histoire de la sexualité est alors une histoire du discours.
La société bourgeoise, qui se développe à partir du XVII ème, met en place tout un appareil
pour produire sur le sexe des discours vrais. Deux processus se développent. Demander la vérité et
demander de dire notre vérité, la vérité qui est enfoui en nous. On dit la vérité sur le sexe en
analysant ce qui est dis, et le sexe dit notre vérité lorsque se dérobe des éléments sous-jacent dans
ce qu’on dit. A présent on cherche à comprendre le sujet par le sexe, par ce que nous dis le sexe.
Cependant il ne faut non plus penser que l’ars erotica a totalement disparu de l’occident au
profit de la scientia sexualis. Il faut se demander si certaines dimensions de la scientia sexualis ne
fonctionnent-elles pas par l’ars erotica, si la production de vérité n’entraîne pas la création de
plaisirs intrinsèques. Un plaisir serait née de la vérité, le plaisir de savoir la vérité, un plaisir
spécifique au discours vrai sur le plaisir. Il y a une vérité et nous voulons la connaître.
Il ne semble alors pas que la société du XVIIème est été une société repoussant le sexe, le
réprimant. On a une multiplication des discours inscrits dans des logiques de pouvoir, la
constitution de dispositifs susceptibles d’isoler certaines sexualité. On exige des aveux. Il y a la
constitution d’un réseau de discours, de savoirs qui ont pour objet le sexe. Il convient alors de
définir les stratégies de pouvoir qui sont liées à ce développement du discours.

III) Le dispositif de sexualité

1) L’analyse du pouvoir sous l’angle du droit


Nous avons tendance à faussement considérer le pouvoir. En effet, on le considère seulement
comme négatif (dans le sens où il nie), réprimant, interdisant. En ce faisant nous occultons une
partie du pouvoir. Nous masquons une partie du pouvoir, ce qui le rend plus tolérable. Le secret est
indispensable à son fonctionnement. Le pouvoir semble être dans ce cas une limite à nos désirs, il
est toléré pour éviter de sombrer dans ses passions. Le pouvoir comme limite à notre liberté est
accepté.
Cette idée que l’on se fait du pouvoir peut avoir une explication historique. La monarchie
d’État et ses appareils de pouvoir, se sont développés sur et contre les anciens pouvoir multiples.
Pouvoir féodaux, suzerains, pouvoir de la terre, servage. Face à ces multiples pouvoirs l’État s’est
présenté comme un arbitre, comme l’ordre entre tout ces pouvoirs. En s’appuyant sur le droit, la loi,
l’État est devenus l’arbitre sanctionnant et interdisant. L’État pacifie les guerres féodales et rend la
justice contre les règlements privés. Pour ces raisons le droit est devenu la manifestation et la forme
d’acceptabilité du pouvoir. C’est donc un discours juridico-politique qui a été utilisé par la
monarchie pour s’installer durablement contre les multiples petits pouvoirs.
Les critiques faites à la monarchie au XVIIIème se fonde sur un système juridique pur, car
malgré les affirmation du droit de la monarchie, celle ci était constamment hors droit, au dessus du
droit. Est alors utilisé la réflexion juridique qui a permise le développement de la monarchie pour la
critiquer. Cette critique s’est faite en gardant l’idée que pouvoir et droit allait ensemble (UM : en ce
sens c’est peut être pour cela que l’on peut considérer que le régime révolutionnaire n’est qu’un
continum de la monarchie. La rupture n’a pas été faite car les fondements sont les mêmes : le droit).
Une autre critique, au XIXème cette fois ci, est que le système du droit n’est qu’une manière
d’exercer la violence (les dominants), de faire fonctionner les injustices par le droit. Cette critique
du droit n’était pas non plus complète car elle supposait que le pouvoir devait s’exercer selon un
droit fondamentale. Droit et pouvoir vont toujours ensemble, Foucault écrit « Dans la pensée et
l’analyse politique, on a toujours pas coupé la tête du roi. »
Certes le pouvoir peut être pensé à partir du droit, ou du moins une partie du pouvoir. En
effet, selon Foucault il y a de nouveaux mécanisme de pouvoir qui sont irréductible au droit. Ce
sont les mécanismes de pouvoir qui ont pris en charge la vie de l’homme (Bio-pouvoir). Ces
nouveaux pouvoirs fonctionnerait par la norme et non la loi, non pas le châtiment mais le contrôle
permanent, non pas par l’État et ses appareils mais au-delà. Le juridique apparaît de moins en moins
capable de coder le pouvoir.
Cette représentation du pouvoir-droit se retrouve dans les analyses du sexe. Or il faut se
débarrasser de cette vision du pouvoir créer par les théoriciens de la souveraineté afin de dresser
une analyse dans toute ses procédés. Il faut se défaire de considérer le pouvoir comme loi, interdits,
de souveraineté. Il faut alors se demander par quels mécanismes ou tactiques le pouvoir a eu accès
au sexe.
2) Qu’est ce que le pouvoir et quel est son le lien avec le discours ?
Qu’entend Foucault par « pouvoir » ? Le pouvoir serait « une multiplicité des rapports de
forces qui sont immanents au domaine où ils s’exercent et son constitutif de leur organisation », le
pouvoir est multiple, est partout, dans tout les domaines. Il y a des stratégies de pouvoir dans
lesquelles ces pouvoirs prennent effet. Ces stratégies se réalisent dans les appareils étatiques, la
formulation des lois, ou les normes sociales. Il n’y a alors pas de foyer du pouvoir, pas de points
centraux d’où tout découlerait. Les rapports de forces sont « locaux et instable », le pouvoir vient
donc de partout, il est partout.
La multiplicité des rapports de force peut être codée en terme de guerre ou de politique. En
les codant d’une manière ou d’une autre on les rassemble. En les codant on en déduis plusieurs
choses. Le pouvoir s’exerce à partir de lieux multiples et s’exerce dans des relations inégalitaires
et mobiles (fixées). Les relations de pouvoir ne sont pas extérieurs à d’autre type de rapport
(économique, culturel…), elles sont les effets immédiats des déséquilibre qui se réalise dans ces
rapports. Le pouvoir vient d’en bas, il ne résulte pas d’une opposition binaire dominant/dominé, le
pouvoir parcours tout le corps social (UM : Foucault ne dit pas qu’il n’y aurait pas de personne
dominant plus, mais que chacun exerce une/des dominations sur autrui. Il est évident que certain
domine plus par leur position sociale notamment). Les relations de pouvoir sont traversées par un
calcul c’est à dire qu’il y a des visés, des objectifs. Mais ces objectif ne résulte pas de la décision
d’un individu. Il y a des tactiques de pouvoir, s’enchaînant les unes ou autres, se propageant,
s’appuyant. La où il y a pouvoir il y a résistance. Les résistances jouent le rôle d’adversaire, de
cible, du pouvoir. Comme le pouvoir les résistance sont partout. Il n’y a pas un lieu du refus mais
des résistances. Les résistances sont distribuées de façon irrégulière, partout, à tout moment. Il y a
certes des partages pouvoirs/résistances binaire, mais le plus souvent ce sont des points de
résistances mobiles. Le codage de ces résistances traverse les stratifications sociales et les individus.
Selon Foucault c’est ce codage, qui est donc total (dans le sens où les résistances sont partout), qui
rend possible les révolutions. C’est le revers de l’État qui intègre les rapports de pouvoir aux
institutions.
Les rapports de force ne sont pas perçus comme binaire mais comme un champs, un champs
de rapport de force. Selon Foucault il y a un lien entre discours de vérité et pouvoir. Pour revenir sur
le sexe : dans tel type de discours sur le sexe qu’elles sont les relations de pouvoir les plus locales,
les plus immédiates qui sont à l’œuvre ? Comment les discours servent de support à ces pouvoirs ?
Comment les relations de pouvoir se lient-elles et prennent l’allure d’une politique unitaire du
sexe ? Il faut rentrer la production de discours de vérité dans le champs des relations de pouvoir.
A partir des relations de pouvoir la sexualité est devenu un domaine à connaître, et si le
pouvoir a pu prendre la sexualité comme cible c’est grâce à des techniques de savoir, des discours
qui ont investis la sexualité. D’un côte stratégie de pouvoir de l’autre technique de savoir, ils
s’articule entre eux. Il y aurait des « foyers locaux » de pouvoir-savoir (cad à l’échelle micro). Les
différentes formes de discours (aveux, interrogations, personnelle, confessionnal, entretiens…)
véhiculent des formes d’assujettissement (ex : il ne faut pas faire ça, participe à la régulation des
comportements) et des modèles de connaissance (se développe une certaine vérité sur le sexe).
Il ne faut pas chercher qui à le pouvoir au sujet de la sexualité, il faut chercher les
modifications créés par les rapports de force. Les relations savoir-pouvoir modifient les rapports qui
s’appliquent. On est passé, au sujet de la sexualité enfantine, d’un rapport médecin/parents à un
rapport enfance/psychiatrie pour comprendre la sexualité des adultes.
Il n’y a pas de foyer local sans stratégie d’ensemble. Il n’y a pas de stratégie d’ensemble
sans points d’appuis locaux, précis. Il n’y a pas discontinuité mais il n’y a pas non plus
homogénéité. Exemple: Le père n’est pas le représentant de l’État dans la famille, et l’État n’est pas
le projection du père à l’échelle macro. Cependant le modèle familiale traditionnel a servis de point
d’appui à différentes technique comme les politiques malthusiennes.
C’est par le discours que s’articulent pouvoir et savoir. Mais il ne faut pas faire du discours
la simple projection des mécanismes de pouvoir. La fonction du discours n’est pas stable ou
uniforme. Le discours n’est pas séparé entre discours dominant et discours dominé. Le discours est
multiple, c’est un jeu complexe où le discours peut être instrument de pouvoir comme instrument de
résistance. Le discours véhicule et renforce le pouvoir, mais peut aussi le miner, le fragiliser.
Exemple : le discours sur les différents types de sexualité (voir plus haut) a eu comme conséquences
l’accentuation du contrôle social mais a aussi permis la constitution d’un discours inverse. En
utilisant parfois le même vocabulaire ces sexualités se sont défendues.

3) Le développement du dispositif de sexualité


La sexualité est un point de passage pour les relations de pouvoir (homme/femme,
éducateur/élèves, administration/population). La sexualité est utilisable pour divers stratégies de
pouvoir. En effet, il n’y a pas une stratégie unique et uniforme. Il y aurait, à partir du XVIIIème,
quatre ensembles stratégiques développant des dispositifs spécifiques de savoir/pouvoir.
- D’abord triple processus : analyses du corps de la femme comme corps saturé de
sexualité ; l’hystérie comme pathologie propre à la femme qui permet d’intégrer le corps de la
femme à des dispositif médicaux ; son lien organique avec le corps social comme corps permettant
la survie de la société, comme appartenant à la famille et permettant son fonctionnement, comme
mère devant s’occuper de ses enfants par une responsabilité « biologico-morale ».
- Ensuite le fait que les enfants seraient susceptibles de se livrer à une activité sexuelle. Cette
activité serait « contre nature » (nature non pas dans le sens de ce qui est naturel mais dans ce qui
est commun, normal). Cette activité sexuelle porte des dangers pour lui et pour la société. Les
différents adultes s’occupant de l’enfant doivent prendre en charge ce danger.
- En outre, un triple contrôle sur les couples. Contrôle par l’économie à travers des mesures
sociales, fiscales, à propos de la reproduction des couples (UM : on peut penser aux pays ayant mis
en place des mesure fiscales avantageuses pour encourager la natalité). Contrôle par le politique à
travers une responsabilité du couple face au corps social (est ce que s’afficher avec des enfants c’est
bien, combien d’enfant…). Contrôle par la médecine à travers des pratiques de contrôle des
naissances.
- Enfin, le contrôle de « l’instinct sexuelle ». Son analyse clinique, les pathologies, les
anomalies, qui relève de cet « instinct sexuel ». On cherche a corriger cet « instinct ». On a alors
quatre objets privilégiés des discours de vérité, discours de savoir : femme hystérique, enfant
masturbateur, couple malthusien, adulte pervers.
Il s’agit ici non pas de lutter contre la sexualité, mais au contraire il s’agit de produire de la
sexualité. A un dispositif d’alliance, qui perdait de sa force, s’est superposé (il ne l’a pas remplacé)
un dispositif de sexualité. Le premier a permis de maintenir les lois, le second a engendré une
expansion des domaines de contrôle. Pour le premier ce qui est important c’est le lien entre
partenaire encadré par des statuts précis (il est donc très liée au droit), le second est bien plus lié aux
sensations, aux plaisirs. (UM : Cela illustre bien le passage à une politique où le droit est souverain
et une politique ou la norme règne). Le second est aussi liée à l’économie notamment grâce à
l’importance du corps qui produit et consomme. Le dispositif de sexualité doit innover, pénétrer les
corps, contrôler les populations. Le dispositif de sexualité est alors liée à des dispositifs de pouvoir,
il est en expansion et est liée à une intensification du corps.
Le dispositif de sexualité n’a pas (encore) remplacé totalement le dispositif d’alliance. Il
s’est d’ailleurs appuyé sur le dispositif d’alliance pour progresser. On est passé, à la pénitence, d’un
aveu sur ce qui était permis ou défendu, à des questions plus larges englobant aussi les pensées, les
sensations, des questions plus intimes dirons-nous. De la une nouvelle technique de pouvoir naît,
par un changement du discours. Le dispositif de sexualité prend appui sur des éléments du corps
social, comme la famille. Elle a été un support permanent de ce dispositif nouveau (corps des
femmes, sexualité infantile, c’est un agent dans la régulation des naissances). Elle permet au
système d’alliance d’être traversé par ce nouveau dispositif, la famille fait le lien entre les deux.
Cela permet alors au droit d’être « sauvé » même dans une nouvelle mécanique de pouvoir où le
droit recule.
4) Contre l’idée d’une répression du sexe pour des raisons économiques, la thèse du « corps de
classe »
En centrant l’histoire de la sexualité sur la répression du sexe on distingue deux ruptures.
D’abord, au XVIIème, la naissance de prohibitions, d’impératif de décence, la valorisation du sexe
matrimonial. Ensuite, au XXème, desserrement de la répression, desserrement des mécaniques,
tolérance, et levé des tabous sur la sexualité infantile.
Les techniques de contrôle du sexe ne datent pas forcement du XVIIIème. On en trouve des
traces avant, dans le christianisme médiévale particulièrement le concile de Latran, ou encore
l’ascétisme. Après au XVIème siècle des élaboration théoriques qui deviennent formule de conduite
au XVIIIème.
Cependant au même moment, XVIIIème, se développe une autre technologie du sexe qui
échappe à l’institution et aux pratiques ecclésiastiques. Le sexe devient une affaire laïc, une
affaire d’État, une affaire qui concerne tout le corps social. Cette nouvelle technologie ce
développe selon trois axe. L’éducation liée à la sexualité infantile, la médecine liée à la sexualité
des femmes et la démographie liée à la régulation des naissances. Cependant il n’y a pas rupture
entre les pratiques religieuse et laïc il y a continuité. Cette nouvelle technologie reprend des
méthodes déjà utilisé par le christianisme. Il y a continuité mais transformation, le sexe à présent
s’ordonne par l’institution médicale. Cette transformation permet de passer d’une question de
mort, de péché, de châtiment à un problème de vie, de maladie (UM : des termes médicaux et non
plus religieux. Ce qui va de pair avec la laïcisation du politique). Se développe une « responsabilité
biologique » car on comprend que le sexe peut transmettre des maladies, ou en créer dans le futur.
On considère que une hérédité de maladies diverses produit un pervers sexuel, qu’une perversion
sexuelle entraîne un épuisement de la descendance ( = eugénisme). Les maladies ont des impact sur
la population. Nous devons être responsable, nous devons protéger la société. C’est pour cela que
l’État va prendre en charge les mariages, les naissances. Le sexe devient un problème politique.
Autre mutation avec la psychanalyse à la fin du XIXème. Elle reprend les projets de
technologies médicales mais en enlevant tout le côté eugéniste, hérédité. On ne peut alors
considérer qu’il y aurait eu une phase de répression à l’époque classique, en lien avec le
développement du capitalisme. Il y a plutôt une inventivité perpétuelle.
Par ailleurs si l’on considère la thèse d’une répression du sexe pour des avantages
productifs, alors les technologies auraient du s’appliquer aux classes laborieuses. Or, Foucault
explique que ces techniques se sont d’abord appliquées aux hautes couches de la société. De même
c’est dans les familles bourgeoises et aristocratiques qu’ont a problématisé la sexualité infantile.
C’est là où on a médicalisé la sexualité des femmes, qu’on a alerté sur les pathologies, qu’on a
expliqué les bienfaits de la surveillance. La bourgeoisie en considérant son sexe comme un trésor
(UM : supériorité sociale) a voulu se protéger afin de conserver une descendance saine. Au contraire
les couches populaires ont longtemps échappées aux technologies de la sexualité.
Les couches populaires se sont inscrites dans ces technologies petit à petit, à travers
l’organisation de la famille « modèle » comme mode de contrôle politique et permettant
l’assujettissement du prolétariat dans un objectif de « moralisation des classes pauvres ». A travers
un contrôle judiciaire et médicale afin de protéger la société. Le dispositif de sexualité à pris des
formes diverses (ex : instance médical ou juridique différente selon qui est concerné). Il semble
alors compliqué de parler de restriction du sexe pour des raisons économiques. De même qu’il ne
semble pas qu’il y ai eu de politique unitaire du sexe, les techniques utilisé étant multiple.
Il semble plutôt que ces techniques, d’abord utilisé par les bourgeois sur eux mêmes, relève
d’une intensification du corps, de nouvelles techniques pour maximiser la vie. Il s’agissait de
vigueur du corps, de longévité, de protection des enfants, protections de la descendance. Ces
techniques permette une auto-affirmation de la bourgeoisie, elle se protège, elle se préserve du reste
de la société. Foucault parle de « corps de classe » avec une santé, une hygiène particulière. Une
des formes de la conscience de classe c’est le corps. Ce n’est qu’âpres, lorsque l’on étend ces
techniques au reste de la population, que l’on peut parler de moyen de contrôle et
d’assujettissement.
Ce « corps de classe » qui se développe peut être perçu comme une opposition aux sang
noble par lequel la noblesse s’affirmait. Le sexe serait le sang des bourgeois. En plus de cette
opposition à la noblesse, cette protection de son corps peut être perçu comme relevant de la volonté
d’une expansion indéfinie de la force, de la santé. Être toujours plus fort, toujours plus vivant (UM :
alors pourquoi les caricatures du XIXème siècle représente la bourgeoisie comme gros, gras, au-
delà juste du porc qui s’engraisserait sur le travail des autres ? Les bourgeois avaient-ils un
physique sportif, en bonne santé ?).
La bourgeoisie accordait une t-elle importance à son corps, à sa santé, qu’elle ne
reconnaissait pas celui des autres (UM : même chose avec le recul des acquis sociaux?). C’est pour
cela que les conditions de vie du prolétariat étaient si terribles, on ne leur reconnaissait pas de corps
ou de sexe, dans tout les cas c’était une sous race qui allait se reproduire sans trop d’effort. Cette
sous race n’a rien à perdre car ils ne sont déjà rien (ce sont mes mots mais ils traduisent bien la
pensé de Foucault). Pour que le prolétariat ai un corps, une sexualité il a fallu des urgences
économique (main d’œuvre stable et qualifié pour l’industrie lourde), des luttes, des mécaniques de
pouvoirs (école, médicalisation général…) assez fortes pour surveiller ces corps et cette sexualité
tout juste reconnu. Les effets produits par ces techniques sur les corps dépendent des classes ce qui
permet à Foucault de dire qu’il y a des sexualités de classe.
Si certain ont pu croire à une répression du sexe comme élément constitutif de la société
bourgeoise c’est qu’il y a eu au XIXème une redéfinition du sexe par la bourgeoisie cherchant a
spécifier sa sexualité par rapport à celle des autres. Cette redéfinition passe par l’interdiction, on va
considérer que tout sexualité doit être soumise à la loi. Naît alors une opposition et des privilèges de
classe à propos de cette répression. Prenons la psychanalyse et l’inceste. Un bourgeois sera
interrogé par un psychanalyste qui lui ferra découvrir ses désirs, qui permettra au patient de les
formuler. Les classes populaire n’auront pas ce privilège de la consultation, ils sont pris dans un
maillage juridique fort qui peut leur enlever leur enfants si suspections d’inceste il y a. Tandis que
les un comprennent leurs désirs, en parle, les autres sont déchu par la loi. La psychanalyse a alors
joué un rôle différenciateur.

IV) Droit de mort et pouvoir sur la vie

1) Du patria potestas au Bio-pouvoir


voir le commentaire fait dessus
2) La sexualité : exemple des mécanismes du bio-pouvoir et rupture avec le système du sang
Le sexe est un domaine qui se situe sur les deux axes: anatomo-politique et bio-politique. Il
relève aussi bien des disciplines du corps que de la régulation de population. Le sexe donne lieu a
des contrôle permanents, à des examens médicaux, des contrôle de tous les instants, un micro-
pouvoir sur le corps. Mais aussi à l’échelle du corps social il donne lieu à des mesures
d’intervention massif, des estimations statistique. La sexualité est poursuit dans tout ses détails,
dans les rêves.
Il y a quatre grande ligne d’attaque pour contrôler le sexe. Chacune permettant de composer
les techniques disciplinaires avec des procédés régulateurs. Mes première prenant appuie sur des
exigences de régulation (descendance, santé collective) afin d’avoir des effets sur la disciplines. On
a mené une campagne a propos de la sexualité infantile comme danger pour la race, comme menace
épidémique pour la société. De même pour l’hystérie féminine sujet a une médicalisation précise
justifier pour la santé de leurs enfants, pour maintenir l’institution familiale, et donc le salut de la
société. Inversement, le contrôle des naissances et la psychiatrisation des pervers ont nécessités une
intervention régulatrice prenant appuie sur des disciplines, des dressages.
La sexualité n’a alors pas été réprimé, elle a été constamment suscité. Contrairement à une
société du souverain basé sur le sang, la société moderne est basé sur la sexualité. Les mécanismes
du pouvoir moderne s’adresse au corps, à la vie. Nous sommes alors passé d’une société basé sur la
symbolique du sang à une l’analyse de la sexualité. On passe de la « sanguinité » à la sexualité.
Néanmoins il ne faudrait pas penser qu’il y a eu une rupture nette entre sang et sexualité. Il y
a eu des interactions à travers le racisme notamment. Toute une politique quotidienne de gestion des
corps, gestion de la santé a été justifiée dans le but de protéger la pureté raciale. On avait alors une
extension et une intensification des micros pouvoirs et dans le même temps une exaltation du sang
supérieur.
De même on ne peut séparer strictement sexualité qui relèverait de la norme et la loi.
Foucault explique qu’il y a eu à la fin du XIXème un effort théorique pour réinscrire la thématique
de la sexualité dans la loi, dans le système de souveraineté. Cela a été le travail de la psychanalyse
qui a donné comme principe à la sexualité la loi (consanguinité interdite, image du père
souverain…).

Analyser la sexualité comme dispositif politique implique t-elle nécessairement de ne plus


considérer le corps, le biologique ? Non répond Foucault, et ce livre montre qui bien que justement
les dispositifs de pouvoir s’appliquent directement sur le corps. C’est une analyse où histoire et
biologie se lient à mesure que les techniques de pouvoir progressent. Ce qui est fait est une histoire
des corps, la manière dont ils ont été investit dans ce qu’il y a de plus matériel, la chair.

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