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Forma&on

AFFECTIONS MENTALES
Chapitre 6 - Module
pathologie-pharmacologie
Cepfor Labège
DA - Cours BP Préparateur en
Pharmacie
2022/2023
Ne pas diffuser - Usage interne
1) Troubles du sommeil
2) Etat de dépendance
3) Médicaments psychotropes
4) Dépression nerveuse,
anxiété, psychose, névrose
Troubles du sommeil
• Définition du sommeil
• Insomnie
• Hypersomnie
• Troubles du rythme circadien
• L’apnée obstructive du sommeil
• Parasomnie
• Syndrome jambes sans repos

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• Etat d’inconscience totalement réversible suite à des stimuli
• Le corps entier y compris le SNC peut être régénéré
• Alternance sommeil/état de veille

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Défini)on
• Un tiers de notre vie à dormir
• Sert à restaurer les fonctions cérébrales indispensables au maintien
de l’équilibre
• Besoin différent d’un individu à l’autre : 4 à 10h /24h
• Qualité du sommeil est très importante
• Cycles de 90min environ, avec différents stades :
• Sommeil lent : profond et léger (absence de mouvements oculaires, baisse de
la température, de la fréquence respiratoire, du pouls)
• Sommeil paradoxal : rêves
• Succession de 3 à 6 cycles successifs
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Cycles du sommeil

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Cycles du sommeil
• Léger 1 (endormissement ou pré-réveil) ralentissement activité EEG à 3-7 cycles /
s. (éveil = 30/s= mouvements oculaires lents, ralentissement du contrôle
mouvements ,tonus musculaire élevé mais inférieur à celui de veille,
ralentissement de la perception sensorielle, diminution pouls, fréquence
respiratoire, température =
Phase intermédiaire entre sommeil et éveil ⇒ si stimulation = réveil aisé
• Léger 2 EEG idem Absence de mouvements oculaires Diminution nette d’activité
sensorielle et cérébrale Activité motrice abolie
• Profond 3 et 4 (sommeil lent profond) Ralentissement activité EEG 0,5 – 2,5
cycle/s , tonus musculaire relâché Rupture sensorielle ⇒ difficile à réveiller mais
possible Somnambulisme (éveil dissocié)
Phase de récupération physique avec sécrétion G.H (hormone de croissance)
(importante ++ chez l’enfant) glycogène, protéines…

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Défini)on
• Le rythme de sommeil varie au cours d’une même nuit :
• les premiers cycles sont essentiellement constitués de sommeil lent profond,
• la fin de nuit sommeil paradoxal.
• Et si la nuit précédente a été mauvaise, le sommeil lent sera d’autant plus
profond la nuit suivante.
• Le sommeil varie également au cours de la vie :
• le sommeil lent est plus profond durant la croissance, jusque vers l’âge de 20
ans environ.
• A mesure que l’on vieillit, place à un sommeil lent, plus léger : augmentation
des troubles du sommeil avec l’âge.
• le sommeil paradoxal est plus long dans les premières années de vie. Sa durée
se réduit à l’âge adulte.
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Bilan du sommeil
• La polysomnographie : enregistrement du sommeil réalisé soit sur une nuit, soit sur une nuit et une journée,
obtenir un enregistrement de plusieurs paramètres, à l'aide d'électrodes placées au niveau du crâne et de
différentes parties du corps. Il étudie :
• l'activité cérébrale (par électro-encéphalogramme),
• l’activité musculaire (électromyogramme),
• les mouvements oculaires (électro-oculogramme).
• les rythmes cardiaque et respiratoire, ainsi que les mouvements des jambes
• Ces données vont permettre de suivre et d'identifier les différentes phases du sommeil et sa qualité :
microréveils, sommeil perturbé et fragmenté, présence de pauses respiratoires, mouvements périodiques
des membres inférieurs...
• Les tests de vigilance : évaluer la propension au sommeil, ou au contraire, à lutter contre le sommeil :
• Les tests itératifs de latence d’endormissement (TILE) dans la journée : personne allongée dans une pièce sombre et
calme et doit se laisser aller au sommeil. Après 20 minutes de sieste maximum, elle est réveillée, au total 4 à 6
siestes, séparées par un intervalle de 2 heures. Pour diagnostiquer certaines maladies comme la narcolepsie, et
quantifier la rapidité à s’endormir dans des conditions favorables.
• Les tests de maintien de la veille (TME) répétés toutes les 2 heures avec la personne en position semi-allongée,
dans une ambiance calme et peu éclairée, elle doit résister au sommeil pendant 20 minutes, vérifier qu’elle dispose
d’une vigilance normale et permet de contrôler l’efficacité du traitement de la somnolence diurne

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Bilan du sommeil

On peut obtenir
l’architecture du
sommeil et en
traduire un
graphique que l’on
appelle
hypnogramme

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Ce tracé illustre les ondes cérébrales enregistrées par électroencéphalographie (EEG) chez un jeune adulte au cours d’une nuit
de sommeil. Au fur et à mesure de l’approfondissement de son sommeil, les ondes cérébrales deviennent de plus en plus
lentes et amples. Tout au long de la nuit, le sujet passe plusieurs fois par ces différents stades, avec de brefs épisodes de
sommeil paradoxal, au cours desquels le tracé EEG est similaire à celui de la veille.

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Insomnie
• Un français sur 3 déclare souffrir d’insomnie
• Sommeil perçu comme dur à obtenir, non récupérateur, insuffisant
• Endormissement difficile ou réveils nocturnes ou durée anormalement
longue de la phase de rendormissement après un réveil nocturne
• Occasionnelle ou chronique
• Cause :
• Stress, conflit, état dépressif, douleur, bruit, anxiété
• Abus d’excitants (café, alcool, exercices physiques, travail intellectuel tardif, tabac,
médicaments psychostimulants, corticoïdes ou certains décongestionnants)
• Accoutumance aux hypnotiques

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Causes
• Majorité des insomnies liées à des perturbations psychologiques relativement
bénignes, les troubles du sommeil peuvent être le signal d’une maladie physique :
• diabète, l’hyperthyroïdie, maladie infectieuse, problèmes cardiovasculaires, troubles
neurologiques, arthrose
• Certains médicaments (corticoïdes ou certains décongestionnants), la nicotine
• Insomnie = symptômes d’une autre maladie psychique. L’insomnie de milieu et de
fin de nuit caractéristiques des dépressions
• Des troubles du rythme veille-sommeil chez des personnes soumises au décalage
horaire, ou qui travaillent de nuit (travail par équipes, personnel soignant).
• troubles du sommeil propres aux personnes âgées, tendance à s’endormir et à se
réveiller plus tôt, avec des réveils plus fréquents au cours de la nuit, sommeil plus
léger, plus fragmenté, plus étalé sur 24 heures

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Insomnie
• Insomnie aiguë (qui dure de une nuit à quelques semaines)
• Insomnie chronique (au moins 3 nuits par semaine pendant au moins
3 mois), environ 20 % de la population française
• Occasionne troubles de l'humeur, irritabilité, troubles de la vigilance,
diminution de la qualité de vie.
• Répercussions négatives sur la santé physique et psychique.
• Source d'absentéisme, d'accidents (du travail, de la route) et de difficultés
relationnelles.
• A l'origine d'abus médicamenteux.
• Une insomnie peut survenir au moment de s’endormir, au milieu de la
nuit, au petit matin ou toute la nuit (rare)

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Insomnie
• Impossibilité ou difficulté à s’endormir ou à dormir suffisamment
• Symptômes :
• Difficulté d’endormissement
• Éveils nocturnes
• Réveil précoce (état dépressif ? )
• Etiologie :
• Physiques (douleurs/démangeaisons)
• Psychologiques (stress/hyperactif/ phobie)
• Physiologiques (sport le soir)
• Pharmacologiques (corticoïdes, excitants)
• Psychiatriques
• Environnementales (température, bruit, literie, excès numérique)
• Alimentaires (thé, café, cola)

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Différents types d’insomnies
• L’insomnie d’endormissement : plus fréquente. La personne se couche à
une heure habituelle, et une ou deux heures plus tard, elle n’a toujours pas
trouvé le sommeil.
• L’insomnie de milieu de nuit : la personne se réveille dans la nuit,
difficultés pour se rendormir.
• L’insomnie du pe/t ma/n : la personne s’endort sans problème, mais se
réveille vers quatre ou cinq heures du maKn, impossible de retrouver le
sommeil.
• L’insomnie totale : beaucoup plus rare, éveillée toute la nuit.
• Chez certaines personnes une inversion du rythme de sommeil : elles
dorment le jour, mais pas la nuit

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Evolution
• L’insomnie transitoire, liée à un événement précis et durant quelques
jours, s’arrête quand la cause de stress disparaît : règles d’hygiène de
vie pour retrouver un sommeil normal.
• Le décalage horaire consécutif à un long voyage : prise de
médicaments somnifères sur une courte période.
• L’insomnie aiguë (de quelques jours à quelques semaines) disparaît
souvent par la combinaison de plusieurs mesures : meilleure hygiène
de vie, traitement somnifère pendant quelques semaines, relaxation,
voire psychothérapie de courte durée.

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Traitements des troubles mineurs du sommeil
• une tisane, un bain tiède : action relaxante.
• Les tisanes de plantes aux vertus sédatives (tilleul, camomille,
valériane, par exemple) peuvent aider à lutter contre l’insomnie
passagère.
• aubépine : réguler le rythme cardiaque, calmer les palpitations et favoriser
l’endormissement des personnes nerveuses.
• passiflore : contre l’anxiété, pourrait éviter les réveils trop matinaux.
• certains médicaments à base de brome, de plantes, d'oligo-
éléments ou de remèdes homéopathiques disponibles sans
ordonnance

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Traitements des troubles mineurs du sommeil
• Homéo
• L72
• Quietude
• Seda,f PC
• Somnidoron
• Oligoéléments
• Lithium granions/oligosol
• Phyto
• Meilise, valériane, eschscholtzia, passiflore
• Cardiocalm
• Euphytose
• Omezeiis
• Spasmine
• SédaJfs contenant du brome
• Calcibronat
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Techniques comportementales
• Modifier les habitudes et comportements qui perturbent le sommeil : relaxation, méditation, auto-hypnose
• Relaxation : pour réduire la tension musculaire.
Les techniques de méditation ou d'autohypnose : favoriser l'endormissement
Les techniques de réorganisation du sommeil : limiter le temps passé au lit en retardant le coucher pour
favoriser le temps de sommeil et augmenter le rapport temps de sommeil/temps passé au lit
• Les thérapies comportementales : améliorer le sommeil par une modification du comportement : aller se
coucher qu'en cas de sommeil, utiliser le lit que pour le sommeil
• Les thérapies cognitives : aménager les croyances et connaissances pour atténuer l'anxiété et la culpabilité
• Les thérapies comportementales et cognitives sont recommandées dans la prise en charge de l'insomnie
chronique en traitement principal, ou associées à un traitement médicamenteux de courte durée.
• Pas d'augmentation du temps de sommeil, mais amélioration du délai d'endormissement et des réveils
nocturnes
• Modification du ressenti du patient par rapport à son sommeil, d'où une amélioration des performances
diurnes et de la qualité de vie.
• Dans le cadre d'un suivi, une séance par semaine pendant 6 semaines, avec éventuellement des séances de
rappel
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Traitements
• Les hypnotiques = somnifères : substances sédatives permettant état de
sommeil proche du sommeil naturel
• facilitent le sommeil, aident à s’endormir et peuvent contribuer au
maintien du sommeil, lorsque leur durée d’action est suffisamment longue.
• les plus prescrits : famille des benzodiazépines et apparentés.
• Lorsque les troubles du sommeil sont dus à d’autres maladies psychiques,
les traitements prescrits (neuroleptiques, benzodiazépines anxiolytiques ou
certains antidépresseurs) peuvent suffire à rétablir un sommeil de qualité :
médicaments dits "sédatifs" : propriétés calmantes et apaisantes. En
soulageant la nervosité, ils peuvent aider à trouver le sommeil.
• Attention, un médicament sédatif peut augmenter les effets sédatifs de
l’alcool.

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Benzodiazépines et apparentés
• Traitement des insomnies aiguës (de courte durée)
• Reco (HAS) : rapport efficacité/effets indésirables faible à court terme et insuffisant au-delà de 4
semaines, usage est donc limité à 28 jours maximum.
• On peut classer les benzodiazépines selon leur durée d’action :
• courte durée d’action pour les insomnies de début de nuit ou contre les insomnies occasionnelles (par
exemple en cas de décalage horaire).
• durée d’action moyenne en cas d’insomnies de milieu de nuit ou d’insomnies à court terme (une à trois
semaines, en lien avec des problèmes familiaux/ professionnels).
• durée d’action prolongée pour les insomnies de fin de nuit ou chroniques.

La durée d’action des benzodiazépines hypnotiques (ou


somnifères)
Durée d’action Durée d’action Durée d’action
courte moyenne longue
•Stilnox •Havlane •Mogadon
•Imovane Ce document est réservé aux élèves assistant
•Lormétazépam à la formation
•Nuctalon
Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Hypnotiques : induisent le sommeil
• Sur de trop longues périodes, ils provoquent une accoutumance (besoin
d’augmenter les doses pour maintenir l’effet), voire une dépendance
• Début progressif pour identifier la dose efficace la plus faible. Attention
personnes âgées sensibles à des doses plus faibles
• Les benzodiazépines prises juste avant le coucher, action en 20 minutes
environ après la prise, être au lit pour ne pas risquer de tomber.
• Effets contraires chez certains : énervées, agitées, agressives, des crises de
larmes, confusion
• Risque d’une baisse de la vigilance au réveil, possibles accidents
notamment des accidents de la circulation.
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Hypnotiques
• Ublisés à la plus faible dose possible et pendant la durée la plus brève possible.
Un délai de 7 à 8 heures après la prise doit être respecté avant de reprendre une
acbvité qui nécessite de la vigilance, pas ublisés pour soulager un réveil qui se
produit en milieu de nuit.
• À l'arrêt, risque de rebond (exacerbabon des symptômes pendant 1 à 2 jours) et
réac8ons de sevrage avec réapparibon brutale d'insomnie, d'anxiété, parfois
d'agitabon, plus rarement de confusion, d'hallucinabons ou de convulsions.
Ce phénomène de rebond est plus fréquent lors d'ublisabon d'une dose élevée,
traitement prolongé ou en présence d'une maladie psychique associée (anxiété,
dépression).
• La dépendance aux benzodiazépines : facteur d'entreben de l'insomnie, entrée
dans un processus de consommabon de longue durée
• Depuis avril 2017, les médicaments à base de zolpidem : prescrits sur une
ordonnance sécurisée afin de limiter le risque d'abus et de détournement.

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Benzodiazépines et apparentés
• Benzodiazépines hypnotiques : agonistes Gaba
• HAVLANE (loprazolam)
• LORMÉTAZÉPAM(noctamide)
• MOGADON (nitrazepam)
• NUCTALON (estazolam)
Risque de rebond à l’arrêt du traitement, rechute, syndrome de sevrage, durée de
prescription limitée

• Hypnotiques apparentés aux benzodiazépines : agoniste gaba


• IMOVANE (zopiclone) : cyclopyrrolone
• STILNOX (zolpidem) : famille des imidazopyridines : assimilé stupéfiant
Délai action court, administration juste avant le coucher, durée de prescription limitée

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Effets indésirables
• Somnolence diurne
• Difficulté de concentration
• Troubles du comportement, amnésie rétrograde
• Dépendance physique et psychique (prescription 4 semaines)
• Asthénie
• Eruption cutanée
• CI :
• Apnée du sommeil, insuffisance respiratoire, insuffisance hépatique, hypersensibilité
• Déconseillé avec alcool
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
An)histaminiques hypno)ques
(phénothiazines)
• Vertus sédatives, certains ont une indication dans les insomnies occasionnelles.
• Traitement de courte durée
• Effets indésirables :
• la somnolence dans la journée
• Effets atropiniques
• la constipation
• bouche sèche.
• Réactions allergiques
• CI :
• Glaucome angle fermé (hypertension de œil)
• Adénome prostatique
• Grossesse allaitement
• provoquent parfois l’effet inverse de celui recherché, à savoir excitation et insomnie.
• Effets mnésiques limités
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Antihistaminiques hypnotiques
Antihistaminiques H1
• Donormyl (doxylamine) sans ordo NR
• Lidene (doxylamine) NR
• Phenergan (promethazine) 25 mg : liste I
• Theralene (alimemazine) avec ordo liste I

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Mélatonine
• Hormone fabriquée par une région du cerveau (épiphyse ou glande
pinéale) pendant la nuit.
• La sécrétion de cette hormone :
• très faible pendant le jour, surtout élevée durant la nuit, jusqu’à 10 fois supérieure.
• pic de sécrétion vers 2h à 3h du matin
• régule les rythmes quotidiens en fonction de la luminosité
• Effet inhibiteur sur l’horloge biologique : réduit l’état de vigilance, et par
conséquence, augmente la somnolence et la tendance au sommeil.
• Autres propriétés physiologiques : modulation de l’humeur, du système
immunitaire, régulation de la température corporelle ou de la pression
artérielle

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Mélatonine

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Mélatonine
• Lutter contre certaines insomnies chez les personnes de plus de 55 ans, pris 1 à 2 heures
avant le coucher après le repas.
• CIRCADIN 2 mg dispo sur ordo liste II : agoniste des R de la mélatonine
• Compléments alimentaires à base de mélatonine : moins dosés et vendus sans
ordonnance : pour réduire le temps nécessaire à l’endormissement (valdispert,
chronobiane…)
• Effets secondaires :
• Irritabilité
• Constipation
• Asthénie
• CI :
• Hypersensibilité à la molécule
• Pas de dépendance, pas effet rebond
• (Inducteur enzymatique CYP3A? )
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Hypersomnie
• Prolongation pathologique de la durée absolue du sommeil (supérieure de 25%)
• allongement de la durée de la nuit
• somnolence diurne excessive
• endormissement facilité au cours de la journée
• épuisement chronique
• Pour une majorité, du à un déficit de sommeil important ou à un épuisement
physique
• Hypersomnie secondaire : lors d’encéphalites, tumeurs cérébrales, du à une
maladie d’origine psychiatrique, neurologique (traumatisme,
neurodégénérescence…), infectieuse (virus Epstein-Barr, syndrome de Guillain-
Barré…), endocrinienne ou métabolique (hypothyroïdie, diabète, insuffisance
rénale ou pancréatique…) ou à certaines substances (solvants organiques
toxiques, arrêt brutal de stimulants, abus médicamenteux d’hypnotiques ou de
sédatifs…)

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• Hypersomnies primaires ou centrales (primitive) : rare, pas à cause
de comportement ou maladie spécifique, 3 formes :
• La narcolepsie : sommeil nocturne de longue durée sans éveils, réveil difficile
et accès de sommeil dans la journée
• maladie chronique rare (1 personne sur 3 à 5 000) non curable, le plus souvent entre 10
et 30 ans,
• sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, somnolence diurne
excessive et des endormissements irrépressibles à tout moment de la journée, même en
pleine activité, des hallucinations et une paralysie transitoire de quelques secondes à
quelques minutes.
• 70 % ont une cataplexie = chute brutale (partielle ou totale) du tonus musculaire,
associé à des risques d’accidents, de chutes et de blessures
• difficultés de concentration et d’apprentissage
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• L’hypersomnie récurrente ou syndrome de Kleine-Levin : maladie
neurologique très rare, épisodes récurrents d’hypersomnie de plusieurs jours,
associés à des troubles cognitivo-comportementaux
• 1 à 5 personnes par million d’habitants, dont 2/3 d’hommes, se déclare le plus souvent à
l’adolescence.
• le sommeil dure 15 à 21 heures tous les jours, pendant quelques jours à quelques
semaines.
• troubles cognitifs : apathiques, confus et généralement une sensation de déréalisation
très particulière (ressente le présent comme faux ou irréel)
• troubles passagers du comportement chez une minorité : hyperphagie, troubles de
l’humeur (tristesse, angoisse...), hypersexualité avec désinhibition…
• crises espacées de plusieurs semaines, au cours desquelles la vie reprend son cours
normal, hormis quelques troubles de la mémorisation.
• évolution sur plusieurs années : les épisodes d’hypersomnie s’espacent et peuvent, chez
certains, disparaître
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• L’hypersomnie idiopathique : somnolence diurne excessive
constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée
d’un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non
reposant.
• maladie rare avant 30 ans, chronique
• sommeil nocturne sans anomalie du rythme ou de durée, mais réveil très
difficile, avec une inerbe ou une ivresse du sommeil durant plusieurs
minutes à plusieurs heures.
• hypovigilance conbnue, facilité d’endormissement et des accès de
sommeil diurnes souvent longs et peu reposants

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Traitements de la narcolepsie
• Médicaments stimulant la vigilance (psychostimulants), efficaces contre les endormissements (modafinil ou, en
l’absence d’amélioration, méthylphénidate).
• Usage très réglementé, première prescription faite par un neurologue, médecin exerçant dans un centre du
sommeil ou en milieu hospitalier
• Effets secondaires cutanés, cardiovasculaires ou psychiatriques (troubles du comportement, pensées
anormales, idées suicidaires).
• Dose efficace établie progressivement, selon les réactions de chaque patient
• Contre indication:
• femme enceinte ;
• HTA non contrôlée ou certains troubles du rythme cardiaque
• certains problèmes psychiatriques.
• En cas de crises de cataplexie, prescription de oxybate de sodium (Xyrem, classe stupéfiant) , effets secondaires
: vertiges, nausées, céphalées et plus rarement, troubles respiratoires graves et neuropsychiatriques.
• Interactions médicamenteuses : neuroleptiques (agissant sur le psychisme pour traiter les psychoses) et pilules
contraceptives
• En cas d'échec : Wakix° (pitolisant) prescrit à un adulte présentant une narcolepsie avec ou sans catalepsie (statue)

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Traitements de la narcolepsie
• MODIODAL : Modafinil : sympathomimétique d’action centrale
• Indication : psychostimulant puissant, contribue à améliorer la vigilance des patients qui souffrent de narcolepsie,
mécanisme d'action mal connu.
• chez l'adulte dans le traitement de la somnolence excessive pendant la journée lorsqu'elle est associée à
la narcolepsie.
• Inducteur enzymatique : diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux (pilules, implants, patch, DIU
avec progestatif).
• Interaction avec antiépileptique (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne), un antidépresseur (amitriptyline,
citalopram, fluoxétine) un anticoagulant oral, un hypolipidémiant de la famille des statines ou un médicament
contenant de la ciclosporine, du diazépam, de propanolol ou de l'oméprazole.
• Très fréquents (plus de 10 % des cas) : maux de tête qui disparaîssent habituellement en quelques jours.
• Fréquents (1 à 10 % des cas) : diminution de l'appétit, nausées, bouche sèche, diarrhée, constipation, digestion
difficile, douleur abdominale, nervosité, insomnie, anxiété, dépression, troubles de la pensée, confusion,
irritabilité, étourdissements, somnolence, fourmillements, vision trouble, palpitations, tachycardie.

Cf Vidal

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Les troubles du rythme circadien
• Quand l’horloge sommeil-veille interne pas aligné avec le cycle de
lumière (jour) et d'obscurité (nuit) de la terre
• Suite au dérèglement de notre horloge biologique.
• Pas sommeil avant une heure avancée de la nuit = un retard de phase,
• Syndrome d’avance de phase = difficultés à rester éveillées au-delà de
19h.
• Existence de troubles épisodiques, liés à un décalage horaire.
• Syndrome hyper-nycthéméral, touchant les personnes aveugles qui
ne perçoivent pas l’alternance veille-sommeil, rythme circadien voisin
de 25 heures, au lieu des 24 heures habituelles
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
L’apnée obstructive du sommeil

• Trouble respiratoire dont la fréquence augmente avec l’âge, le


surpoids et l’obésité.
• Durant la nuit, de courtes apnées (de quelques millisecondes à
quelques sec) surviennent en raison de l’obstruction de la gorge par la
langue et par le relâchement des muscles du pharynx.
• Aggravation du risque cardiovasculaire
• Du fait des micro-éveils, une fatigue et une somnolence diurne

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Les parasomnies
• Ensemble de phénomènes anormaux se produisant lors de la phase de sommeil lent profond ou
lors du sommeil paradoxal.
• Au cours du sommeil lent profond :
• somnambulisme,
• le bruxisme (grincement des dents),
• la somniloquie (paroles),
• les terreurs nocturnes (fréquentes chez les enfants)
• l’énurésie (pipi au lit).
• Au cours du sommeil paradoxal :
• mouvements violents (Trouble du comportement en sommeil paradoxal),
• de bruits non articulés produits par le dormeur (catathrénie)
• comportements sexuels inconscients (sexsomnies).
• Parfois composante génétique, mais le plus souvent favorisées par des éléments extérieurs
(intensité, durée et articulation des phases de sommeil) : maladie neurodégénérative, stress,
fièvre, certains médicaments… (sexsomnies favorisées par le traitement dopaminergique des
sujets parkinsoniens)

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Les parasomnies
• Somnambulisme : (se promener en dormant)
• Déambulations nocturnes en état d’inconscience lors d’un sommeil lent
profond
• 15% des enfants
• Plus fréquent chez les garçons
• Touche aussi l’adulte
• Symptômes : l’enfant se lève 1 à 3h après l’endormissement et déambule
• Etiologie : pathologie spontanée, certains médicaments peuvent induire une
crise

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Parasomnies
• Terreurs nocturnes : trouble paroxystique et spectaculaire du
sommeil
• Symptômes : en début de nuit : hurlements dans le lit, ne reconnait pas son
entourage

• Enurésie : apparition pendant le sommeil profond de mictions


involontaires et inconscientes chez l’enfant

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Le syndrome des jambes sans repos (SJRS ou
maladie de Willis-Ekbom)
• Besoin irrépressible de bouger les jambes, associé à (ou provoqué) par des
sensabons désagréables au niveau des membres inférieurs : « impabences ».
• Pendant les périodes de repos ou d’inacbvité, s’intensifient en soirée et au cours
de la nuit
• Perturbabon de l’endormissement et, du sommeil (désorganisabon et
fragmentabon)
• Mécanisme non encore élucidé, mais impliquerait une dysfoncbon du système
dopaminergique.
• Certaines formes secondaires à une insuffisance rénale chronique terminale, une
grossesse, une carence en fer ou à la prise de certains médicaments
(anbhistaminiques, neurolepbques, anbdépresseurs...).
• Plusieurs gènes de prédisposibon, dont l’expression modifie la transmission
dopaminergique

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Etats de dépendance
ALCOOL
TABAC
OPIACES
Définition
• État résultant de l’absorption continue ou périodique de substances
(stupéfiants, alcool, tabac, médicaments) obligeant la personne à
continuer à les consommer pour éviter un syndrome de manque
• La dépendance peut être :
• Physique :
• Psychique : recherche de plaisir ou désir de chasser un malaise
• La dépendance dépend de la substance utilisée, très rapide ou
l’héroïne, plus lente pour l’alcool et tabac
Alcoolo-dépendance
• Déchéances physique et psychique en 30ans environ après le début de
l’intoxication
• Les symptômes de l’alcoolo-dépendance sont :
• désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible.
• besoin de boire toujours plus pour ressentir l’ivresse.
• apparition de symptômes de manque lors d’arrêt de la consommation.
• consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation
d’alcool.
• augmentation du temps passé à consommer des boissons alcoolisées et à récupérer
de leurs effets négatifs
• impossibilité de contrôler sa consommation
• maladie qui récidive souvent après un sevrage, plusieurs tentatives sont
souvent nécessaires pour parvenir à une abstinence durable
Traitement
• Traitement : psychologique et médicamenteux
• Le but n’est pas nécessairement d’arriver à une abstinence totale.
Réduire la consommation peut être l’objectif du traitement.
• suivi par un psychologue et, le cas échéant, un travailleur social,
participation à un groupe d’entraide (de type Alcooliques Anonymes)
• Pour accompagner le sevrage,
médicaments anxiolytiques (benzodiazépines) à longue durée d’action
: aider le patient à surmonter les symptômes de manque les plus
pénibles et vitamines B (B1, B6), boire beaucoup d’eau (le sevrage
peut provoquer une déshydratation)
Sevrage
• Le syndrome de manque = anxiété, agitation, irritabilité, insomnies et
cauchemars, sueurs, tremblements et palpitations, nausées, vomissements
et perte d’appétit, accentuation des difficultés sexuelles (impuissance)
• Dans les cas les plus sévères, hallucinations, convulsions, fièvre et
confusion
• durent moins d’une semaine après l’arrêt de la consommation de boissons
alcoolisées.
• Souvent le sevrage s’accompagne de troubles dépressifs, tendance à
s’estomper en deux à quatre semaines, ne pas prescrire des
antidépresseurs durant cette période pour éviter d’exacerber un éventuel
risque suicidaire.
Médicaments
• Après le sevrage, un médicament qui aide au maintien de l’abstinence
prescrit : médicaments qui découragent la consommation
d'alcool en agissant au niveau du cerveau sont :
• l’acamprosate (Aotal®) ; 2 m/m/s : 1ere intention : baisse appétence
Assoc ok
• la naltrexone (Revia®) ; 1matin : 1ere intention : baisse appétence
• Traitement aversif : antabuse : le disulfirame (Espéral®). Des complications
graves cardiovasculaires ou hépatiques peuvent survenir en cas de
prise d'alcool en même temps que le médicament ; effets antabuses
(bouffées congestives du visage, nausées et vomissements, tachycardie,
hypotension) en présence d’alcool, CI cardiaque, hépatique, neurologique
Pour contrer le craving, réduire la consommation
• Le baclofène (LIORESAL) : dans le traitement des contractures musculaires involontaires d'origine cérébrale
ou survenant au cours de la sclérose en plaques ou de certaines maladies de la moelle épinière. En 2011,
lumière sur le poten\el du baclofène dans le sevrage alcoolique.
• Ac\on sur certains récepteurs du cerveau qui ont un rôle dans la régula\on du comportement émo\onnel,
le contrôle de l'anxiété et l'ac\va\on du circuit de la récompense,
• indiqué dans la réduc\on de la consomma\on d’alcool (sans sevrage préalable) et dans l’aide au main\en de
l'abs\nence après sevrage, prescrit qu’aux pa\ents en échec avec les autres traitements disponibles,
posologie maximale de 300 mg/j en 2ème inten\on
• peut contribuer à diminuer le désir irrésis>ble d’alcool (craving) permet d’avoir une consomma\on qui reste
sous contrôle, voire d’être abs\nent, réduit également les risques de rechute.
• 2020 : autorisa\on de mise sur le marché (AMM) BACLOCUR : pour réduire la consomma>on d'alcool,
après échec des autres traitements médicamenteux disponibles, chez les pa\ents adultes ayant
une dépendance à l'alcool et une consomma\on d'alcool à risque élevé
• nombreux effets indésirables : somnolence, confusion, ver\ges, voire convulsions, hypotension, abus,
mésusage et risque suicidaire.
• Changement en juillet 2022 : NR dans indica\on de réduc\on de la consomma\on d’alcool
Pour contrer le craving, réduire la consommation
• Selincro : nalmefene : antagoniste des récepteurs opioïdes : se fixe sur certains récepteurs du
cerveau qui sont stimulés par les opiacés et qui jouent un rôle dans les mécanismes
de dépendance. En modulant l'action de ces récepteurs, il aide à réduire l'envie impérieuse de
boire chez les personnes qui consomment beaucoup d'alcool.
• vise la réduction de la consommation d’alcool chez le patient adulte, ayant une consommation
d’alcool à risque élevé (sup à 60 g/jour chez l’homme et sup à 40 g/ jour chez la femme) ne
présentant pas de symptômes physiques de sevrage et ne nécessitant pas de sevrage immédiat,
pour qui l’objectif d’abstinence totale n’est pas actuellement réalisable.
• Prise d’un comprimé chaque matin, éventuellement 1 à 2 heures avant la consommation d’alcool
anticipée.
• Depuis février 2013, le nalméfène (Selincro®) dispose d’une AMM pour le traitement de la
dépendance à l’alcool, remboursé par la Sécurité sociale depuis septembre 2014.
• Il ne vise pas l’abstinence mais une diminution de la consommation. Il doit être pris
ponctuellement, chaque fois que le patient anticipe un risque de consommer de l'alcool.
Traitement
• Curéthyl (éthanol) : IV
• traitement d'appoint au cours des cures de sevrage éthylique.
• Intoxication au méthanol
• Intoxication à l'éthylène-glycol
• Antidote historique de l'alcool méthylique (méthanol) et de l'éthylène-
glycol, et de quelques autres glycols. En saturant les systèmes
enzymatiques (alcool déshydrogénase hépatique), l'alcool éthylique
(Curethyl®) empêche la transformation de ces produits en métabolites
hautement toxiques.

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Tabagisme
• Parmi les mesures d’hygiène de vie, l’arrêt du tabac est probablement celle qui
procure le plus de bénéfices.
• La nicotine étant une substance puissamment addictive, arrêter de fumer
requiert souvent une motivation importante et des tentatives répétées.
• Chaque bouffée de cigarette est composée de plus de 4 000 particules chimiques,
dont des poisons tels que l’arsenic, le formol et l’ammoniaque. Les méfaits du
tabac sont nombreux : fumer augmente la pression artérielle, contribue au
rétrécissement des artères, réduit l’approvisionnement en oxygène du cœur et
entraîne de nombreux autres dommages.
• Au-delà de la prévention de nombreuses maladies, l’arrêt du tabac présente
d’autres avantages : lors des activités physiques, le souffle revient, l’odorat, le
goût et l’haleine s’améliorent… sans parler des économies financières
considérables
Tabagisme
• Les études ont montré que le risque de thrombose artérielle
(infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral) chez une
femme prenant la pilule est augmenté en cas de tabagisme.
• L'utilisation d'un contraceptif estroprogestatif (pilule) doit être
prudente chez les femmes qui fument. Elle est même déconseillée
chez celles qui ont plus de 35 ans
Traitements : Les substituts nicotiniques en
1 lieu
er
• destinés à compenser l’absence de nicotine due à la privation de tabac et à prévenir ainsi
les symptômes du sevrage (nervosité, fringales, insomnies, par exemple).
• La quantité de nicotine administrée chaque jour est diminuée progressivement pour éviter
l’apparition de symptômes de manque.
• sous plusieurs formes : comprimé à sucer, comprimé sublingual, gomme à mâcher, timbre
(dispositif transdermique) ou dispositif pour inhalation, À posologie équivalente, toutes ces
formes ont la même efficacité.
• choix du dosage fonction du degré de dépendance initiale à la nicotine :
• Les fumeurs fortement dépendants commencent par les dosages les plus forts.
• tenir compte des signes éventuels de sous-dosage (insomnie, irritabilité, agitation, sensation de faim) ou
de surdosage (bouche sèche, état nauséeux, maux de tête, tremblements, palpitations) pour adapter
la posologie après quelques jours de traitement.
• L’association de deux substituts de la nicotine (patch et comprimé à sucer, par exemple) est
possible
• Voie percutanée : nicopatch/niquitin
• Voie perlinguale : nicorette
Traitements : Les substituts nicotiniques en
1 lieu
er

• Plusieurs substituts nicotiniques (comprimés à sucer, gommes,


patchs) sont désormais remboursables à 65 % lorsqu’ils sont
prescrits par le médecin (y compris médecin du travail) ou un autre
professionnel de santé (sage-femme, dentiste, infirmier, masseur
kinésithérapeute).
• Ce remboursement classique remplace le forfait d’aide au sevrage
tabagique de 150 € par an qui existait depuis novembre 2016.
: faciliter l’accès aux substituts nicotiniques en supprimant l'avance
des frais et en fixant un prix de vente unique dans toutes les
pharmacies.
Médicaments de 2ème intention
• LE BUPROPION = ZYBAN
• initialement utilisé aux États-Unis comme antidépresseur, les personnes traitées avaient
remarqué une diminution, voire une disparition de leur envie de fumer, action étudiée
dans ce cadre.
• sur ordonnance, il est commercialisé en France sous le nom de Zyban, comme aide au
sevrage tabagique chez les adultes en bonne santé, en complément d'un soutien de la
motivation à l'arrêt du tabac.
• mise en place progressive, le fumeur continue de fumer, Il décide d'une date d'arrêt, en
général au cours de la deuxième semaine du traitement, qui se poursuit pendant
quelques semaines encore. Si le patient continue de fumer au bout de sept semaines de
traitement, celui-ci est considéré comme inefficace et doit être arrêté.
• effets indésirables les plus fréquents : insomnie, bouche sèche, troubles
digestifs, constipation, éruption cutanée, démangeaisons, sueurs, réaction allergique.
Médicaments de 2ème inten)on
• LA VARÉNICLINE = CHAMPIX
• propriété de se lier à certains récepteurs à la nicotine. Dans l'organisme, elle agit comme celle-ci
sur ces récepteurs, ce qui aide à soulager les symptômes de manque et permet de réduire les
effets de plaisir liés au tabagisme.
• Agoniste partiel :
• Activité agoniste en absence de nicotine
• Activité antagoniste en présence de nicotine
• Principaux effets secondaires le plus souvent au début du traitement d'intensité modérée :
nausées, maux de tête, insomnie, rêves anormaux.
• modifications du comportement ont été observées en cours de traitement : pensée anormale,
anxiété, agitation, humeur dépressive, idées suicidaires. Attention !! Le traitement doit être
immédiatement interrompu en cas de modification du comportement ou d’humeur dépressive.
• Les autorités de santé (HAS) considère que la varénicline est un moyen supplémentaire pour le
sevrage tabagique, à utiliser après échec des traitements nicotiniques de substitution chez les
fumeurs fortement dépendants, désormais remboursable par l’Assurance maladie.
Désintoxication aux opiacées
• Dépendance à l’héroïne rapide avec déchéance physique et
psychique en quelques années
• Traitement de substitution nécessite accord du patient, accepte
contrainte de prise en charge (centre de traitement, analyse urinaire)
• Buprénorphine : agoniste/antagoniste morphinique : liaison lentement
réversible aux récepteurs μ qui minimiserait de façon prolongée le besoin des
toxicomanes en stupéfiants
• Méthadone : Opiacé d’origine synthétique (opioide) : chez le toxicomane à
l'héroïne ou aux autres opiacés pour supprimer les symptômes du manque
qui surviennent lors de la privation de drogue, et qui sont en grande partie à
l'origine de la dépendance.
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Médicaments psychotropes
Médicaments psychotropes
• Substance dont l’effet principal est de modifier le psychisme, sans
induire systématiquement de phénomènes d’accoutumance
• Classification de Delay et Deniker
• Psycholeptiques : diminue l’activité mentale
• Neuroleptiques (antipsychotiques)
• Anxiolytiques (calme anxiété)
• Hypnotiques (induisent sommeil)
• Psychoanaleptiques : augmente activité mentale
• Antidépresseurs (stimulants de l’humeur)
• Nooanaleptiques (simule la vigilance = éveil)
• Psychostimulants (stimule le psychisme)
• Psychodysleptiques : perturbe activité SNC : stupéfiant, hallucinogène

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Psychostimulants : amphétamines et dérivés
Amphétamines : amines de synthèse proche de la noradrénaline et
dopamine : amines de l’éveil
• Propriété sur le SNC :
• Stimulation intellectuelle et psychique
• Augmentation de l’attention
• Augmentation de la faculté de mémorisation
• Diminution de la sensation de fatigue
• Puis phase dépressive
• Effet indésirable :
• Troubles psychiques : hyperexcitation, agitation, insomnie lors d’une longue utilisation :
accoutumance
• Troubles cardiaques : HTA, palpitations
• Effet anorexigène

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Psychostimulants : amphétamines et dérivés
Médicaments de l’hyperactivité : TDAH : molécules proches des
amphétamines : législation des stupéfiants
MEDIKINET = méthylphénidate
QUASYM = méthylphénidate
RITALINE = méthylphénidate

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Psychostimulants non amphétaminiques

• Acide aminé : SARGENOR


• Autres : ARCALION : trouble vigilance et anenoon personne âgée
• MODIODAL (liste I, médicament excepoon PIH) : narcolepsie,
hypersomnie

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Les troubles de l’humeur
Névrose, Psychose, Dépression, anxiété
Les troubles de l’humeur = troubles
thymiques
• Thymie = ensemble des dispositions et tendances dominantes d’un
sujet qui constituent son tempérament et son caractère
• Troubles caractérisés par l’exagération pathologique des sentiments :
euphorie ou dépression
• Névrose et psychose
• Dépression

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Névrose
• Moins grave que psychose, entrave vie courante sans altérer sa
personnalité
• Conscience du trouble sans pouvoir y remédier
• Anxiété disproporoonnée avec signes somaoques (troubles au niveau
du corps), phobies, obsessions (compulsions, TOC)
• Névrose d’angoisse
• Névrose phobique : claustrophobie, agoraphobie
• Névrose obsessionnelle : obsession + TOC
• Névrose hystérique : transposioon de l’anxiété en trouble somaoque
(crise de tétanie)
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Traitements
• Anxiolytiques :
• Benzodiazépines,
• AntiH1 : hydroxyzine
• Antidépresseurs

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Psychose
• Affection mentale grave : altération globale de la personnalité
• Aucune conscience du trouble, de son état
• Symptômes cliniques : association de
• Symptômes déficitaires : pauvreté du discours, perte de mémoire,
indifférence, laisser aller, rempli sur soi, apathie (envie de rien)
• Symptômes productifs : hallucinations, délires, agitations, incohérence,
comportements inadaptés

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Formes de psychose
• Psychose aigue : bouffée délirante, accès maniaque
• psychose chronique : délire paranoïaque, schizophrénie (dissociation
de la personnalité), psychose hallucinatoire (hallucinations
visuelles/auditives), psychose maniaco-dépressive = trouble bipolaire
(2 phases : maniaque/dépressive)
• Psychose infantile : autisme
• Psychose sénile

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Cause de la schizophrénie
• pas de cause unique connue, semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent.
• vulnérabilité à la maladie transmise génétiquement ? : Les membres de la famille d’un
schizophrène ont dix fois plus de risque de développer la maladie que l’ensemble de la
population. Mais la génétique n’explique pas tout. Chez les vrais jumeaux dont l’un est
schizophrène, le second n’est touché par cette maladie que dans moins de la moitié des
cas.
• anomalies de l’anatomie du cerveau et de son fonctionnement : conséquence d’une
exposition du fœtus à une infection au cours de la grossesse, ou de complications ayant
entraîné une atteinte du cerveau du nouveau-né au moment de l’accouchement.
• rôle de l’environnement familial dans le développement de la schizophrénie, longtemps
mis en avant, difficile à cerner : carence affective ou une forte surprotection
• adolescence, la nécessité d’acquérir rapidement de nouveaux modes relationnels (en
rapport avec la sexualité, l’acquisition d’une certaine indépendance, l’importance
grandissante du regard des autres) : révélateur d’un fonctionnement anormal du cerveau
jusque-là peu visible.

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Traitements
• Neuroleptiques liste I : tranquillisants majeurs ou antipsychotiques
• Provoque :
• Diminution de agressivité, de agitation
• Réduction des psychoses aigues/chroniques
• Etat indifférence psychomotrice
• Indication :
• Psychiatrie : schizophrénie, hallucinations, paranoïa, névrose obsessionnelle
grave, personnalité psychopathique, trouble du caractère, du comportement,
dépression mélancolique en association aux AD
• Médecine générale : anxiété, insomnie, algie intense et rebelle (tiapridal)

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Traitement des psychoses
• Traitement médicamenteux associé à suivi psychiatrique
• Neuroleptiques ou antipsychotiques dits classiques : améliorent tous les symptômes en
particuliers les productifs (délires, hallucinations), antagonismes dopaminergiques centraux
• LARGACTIL = Chlorpromazine
• TERCIAN = Cyamemazine
• MODECATE = Fluphenazine
• HALDOL = Halopéridol
• NOZINAN = Levomepromazine
• DOGMATIL = Sulpiride
• DIPIPERON = Pipampérone
• CLOPIXOL = Zuclopenthixol
• FLUANXOL = flupentixol
• LOXAPAC = loxapine
• (NEULEPTIL = Propériciazine)
• (PIPORTIL = pipotiazine)
• (SEMAP = Penfluridol)
• TIAPRIDAL = tiapride

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Traitements des psychoses
• Antipsychotiques (ou neuroleptiques) atypiques : moins d’EI sur le système
extrapyramidal : agissent simultanément sur deux messagers chimiques du
cerveau (neurotransmetteurs), la sérotonine et la dopamine; plus grande
efficacité sur les symptômes négatifs de la maladie (démotivation, troubles de
l’humeur, apathie) que les antipsychotiques dits classiques.
• SOLIAN = Amisulpride
• ABILIFY = Aripiprazole
• ZYPREXA = Olanzapine
• (LOXAPAC = Loxapine )
• RISPERDAL= Risperidone
• LEPONEX = Clozapine
• XEROQUEL = Quétiapine
• XEPLION = palipéridone
• ORAP = pimozide
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Traitement des psychoses
• Les an8psycho8ques atypiques contenant de la clozapine (Leponex) sont
suscepbbles de provoquer une diminubon importante du nombre de globules
blancs dans le sang (une agranulocytose, une baisse des défenses immunitaires)
• réservés aux paqents dont la maladie a résisté à d'autres traitements ou ne tolérant pas
leurs effets indésirables ;
• prises de sang régulièrement effectuées
• Chaque mois, le pharmacien ne délivrera le traitement qu’après avoir vérifié sur un carnet de
surveillance le résultat récent des analyses de sang.
• Au-delà de la disbncbon entre classiques et atypiques,
les neurolepbques peuvent être classés selon leurs effets. Ils peuvent avoir :
• une acqon sédaqve qui soulage l’angoisse et l’agitaqon
• une acqon dite anq-producqve qui traite les délires et les hallucinaqons
• une acqon désinhibitrice qui luue contre l’apathie et la démoqvaqon

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Traitement des psychoses
• Existence forme retard : suivi thérapeutique très important : IM (effet
entre 2 à 4 semaines)
• CLOPIXOL LP
• FLUANXOL LP
• HALDOL DECANOAS
• RISPERDAL CONSTA
• XEPLION
• XEROQUEL LP
• ABILIFY MAINTENA

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Mode action et propriété neuroleptique
• Effet antipsychotique : action antagoniste des R dopa, traitement des
symptômes : délire, hallucination, agitation
• Effet désinhibiteur : pour certains à posologie faible, traite symptôme
indifférence, perte de l’initiative, contact
• Effet sédatif : à dose faible, bloque récepteur alpha adrenergiques
et/ou histaminiques
• Effet antiémétique : blocage R dopa

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Effets indésirables neurolep)ques
• Syndrome malin des neuroleptiques : rare mais grave
• Hyperthermie accompagnée de rigidité musculaire, pâleur, troubles du rythme cardiaque,
altération de la conscience
• Surveillance de la température corporelle pendant traitement !!!!
• Autres effets :
• Sédation/somnolence/ État confusionnel
• Etat dépressif
• Dyskinésie, tremblements, rigidité musculaire: syndrome parkinsonien (manif
extrapyramidale) dû au blocage des R dopa: administration antiparkinsonien
anticholinergiques si pas de CI type glaucome/adénome : ARTANE/LEPTICUT/PARKINANE
• Hypotension orthostatique
• Gynécomastie
• Constipation / sécheresse buccale/ Mydriase (syndrome atropinique)
• Risque thromboemboliques, troubles CV
• Troubles endocriniens : aménorrhée, prise de poids

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Interaction neuroleptique/Contre Indication
• CI :
• agoniste dopaminergique non parkinsonien
• Tous médicaments provoquant torsade de pointe
• Glaucome à angle fermé
• Adénome de la prostate
• Déconseillé :
• Alcool
• Antiparkinsonien dopa et levodopa

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Traitement des psychoses
• Hypnotiques anxiolytiques : BZD, antiH1
• Normothymiques ou thymorégulateurs : lithium, acide valproïque,
carbamazépine

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Normothymiques
Sels de lithium :
• TERALITHE = carbonate de lithium
• NEUROLITHIUM = gluconate de lithium
• interaction déconseillé avec tous les médicaments influençant le débit
rénal : sartans, AINS, diurétiques
• CI : grossesse, IR
• Indications :
• prévention des rechutes des troubles bipolaires
• Traitement curatif des états d’excitation maniaque
• Certains comportements agressifs
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Dosage lithémie
• En début de traitement par le lithium, dosage indispensable pour établir la
posologie afin d’éviter les effets secondaires et le risque d’intoxication
• EI lithium :
• Trouble de la mémoire
• Œdème face, chevilles
• Tremblements des mains
• Prise de poids
• Polyurie accompagnée de polydipsie
• Inhibition de la synthèse des hormones thyroïdiennes
• Hyperleucocytose à neutrophiles
• Troubles neurologiques : délires, hallucinations, convulsions
Ces effets indésirables sont augmentés avec le potassium
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Normothymiques
Autres normothymiques :
DEPAMIDE = Valpromide
DEPAKOTE = divalproate de sodium
hnps://www.meddispar.fr/Medicaments/DEPAKOTE-500-B-90#nav-
bunons

CI : hépaote, femme enceinte, enfant et ado de sexe féminin


EI : prise de poids, tremblements
Indicaoon : troubles bipolaires en cas d’intolérance aux sels de lithium

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Ex : dépamide
• MISE EN GARDE
• Le valpromide est un dérivé du valproate.
• DEPAMIDE PEUT NUIRE GRAVEMENT A L’ENFANT A NAITRE S’IL EST PRIS PENDANT LA GROSSESSE.
• Les enfants exposés in utero au valproate présentent un risque élevé de troubles graves du développement (intellectuel et moteur) et du
comportement (jusqu’à 30 à 40 % des cas) et/ou de malformations (environ 11 % des cas).
• DEPAMIDE ne doit JAMAIS être pris pendant la grossesse.
• Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants :
• • votre médecin spécialiste ne pourra pas vous prescrire DEPAMIDE sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres traitements ;
• • si aucun autre traitement n’est possible, DEPAMIDE vous sera prescrit et dispensé sous des conditions très strictes d’un programme de
prévention de la grossesse ayant pour but d’éviter toute grossesse.
• Si du valproate vous a été prescrit et que vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants, vous devez notamment :
• • utiliser au moins une méthode de contraception efficace, sans interruption, pendant toute la durée de votre traitement par
DEPAMIDE. Votre médecin discutera de cela avec vous mais vous devez également suivre les conseils donnés à la rubrique 2 de cette notice
;
• • prendre rendez-vous avec votre médecin spécialiste si vous envisagez une grossesse ;
• • contacter en urgence votre médecin si vous pensez être enceinte pour arrêter votre traitement ;
• • vous assurer d’avoir lu et compris la brochure d’information patiente et d’avoir signé le formulaire annuel d’accord de soins qui vous
sera remis par votre médecin spécialiste.
• Demandez conseil à votre médecin ou votre pharmacien.

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Normothymiques
Autres normothymiques :
LAMICTAL = lamotrigine
Ei : céphalées
Indication : prévention des épisodes dépressifs chez les patients présentant
un trouble bipolaire
TEGRETOL = carbamazépine
Interactions nombreuses car inducteur enzymatique
Indication : prévention des récidives des troubles bipolaires
ZYPREXA = olanzapine
Indication : prévention des récidives des troubles bipolaires
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Les autres traitements

• Dans les formes sévères de schizophrénie ou celles qui résistent à


tous les médicaments, le traitement peut faire appel à
la sismothérapie (électrochocs).
• Les schizophrènes peuvent également présenter
des symptômes d’anxiété, de dépression ou de troubles de l’humeur :
le médecin prescrit des médicaments adaptés à ces pathologies en
complément du traitement antipsychotique.

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Dépression
Définition
• Pathologie fréquente aux conséquences affectives/sociales/économiques graves ++ dans la durée
• Baisse de tonus neuropsychique, associé à un sentiment de tristesse et un ralentissement
psychomoteur
• A différencier d’un stress ou anxiété
• Signes cliniques :
• Troubles de l’humeur :
• tristesse persistante, irraisonnable, incontrôlable
• Diminution de l’intérêt, du gout de la vie, du plaisir
• Pessimisme,
• Sentiment de culpabilité, d’autodépreciation
• Parfois irritabilité voire agressivité à la place de la tristesse
• Troubles psychomoteurs : concernant l’ensemble des fonctions motrices en lien direct ou indirect avec la
pensée, la psychologie et les fonctions cérébrales
• Perte d’élan vital
• Voix monocorde, gestes lents, activité spontanée réduite, silhouette affaissée,
• Incapacité à lire ou à soutenir une conversation

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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• Signes cliniques :
• Troubles somabques : troubles relabfs au corps (organiques, physiologiques,
physiques)
• Asthénie
• Troubles du sommeil
• Anxiété
• Anorexie
• Troubles sexuels
• Troubles cardiaques (palpitaqons)
• Troubles urinaires
• Troubles neuromusculaires (crampes, verqges)
ces signes peuvent masquer la dépression et en retarder le diagnosbc
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Préparateur en Pharmacie Cepfor - Ne peut être redistribué
Définition
• Signes cliniques
• Troubles biologiques : baisse de certains neuromédiateurs dans le cerveau :
sérotonine et noradrénaline

• Etiologie :
• Réactionnelle
• Héréditaire

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Passage à l’acte
Avec près de 9 200 décès par suicide par an, la France présente un des
taux de suicide les plus élevés d'Europe

Attention risque suicidaire en début de traitement : levée des


inhibitions psychomotrices

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Popula)on à risque
• Prévalence des femmes
• Peut toucher tout le monde : enfant/ado
• Sujet âgé : troubles de la concentration++, mémoire
• Femme en post partum/postnatale = babyblues

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Physiologie
• Résulte du dysfonctionnement des systèmes monoaminergiques
cérébraux : hypoactivité au niveau postsynaptique
• Noradrénaline
• Sérotonine
• Dopamine

• Traitements :
• Antidépresseurs : AD effet psychotique (asthénie,
inhibition)/intermédiaire/sédatifs (dépression anxieuse, agitée, risque
suicide)
• Parfois associés à neuroleptiques/anxiolytiques/hypnotiques
• Psychothérapie
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Antidépresseurs
• Médicaments qui soulagent les symptômes de la dépression et améliorent l’humeur du
patient, en particulier la tristesse et le ralentissement moteur qui caractérisent cette
maladie.
• Plusieurs familles prescrites en fonction du patient et du type de dépression
• Généralement associés à une prise en charge psychothérapeutique
• Installation progressive de la posologie
• Arrêt dégressif pour éviter phénomène rebond
• Éviter alcool/ tabac (effet inducteur enzymatique), alimentation équilibrée et attrayante,
éviter excitants/avoir activité physique adaptée, combattre rempli sur soi
• Pas médicaments euphorisants, sans effet sur les personnes ne souffrant pas de troubles
dépressifs.
• Certains également utilisés pour le traitement de certaines formes d’anxiété ou de
la boulimie, ou pour corriger des troubles émotionnels dans le cadre d’autres maladies
psychiques
Prescrip)on des an)dépresseurs
• En raison de leur mécanisme d’action dans le cerveau : laps de temps de
quelques semaines (deux à six semaines pour faire ressentir les effets
bénéfiques) : en début de traitement par antidépresseur, un anxiolytique (famille
des benzodiazépines)
• Deux raisons principales peuvent le justifier.
• Si la souffrance du malade est très grande, l’anxiolytique peut agir en quelques heures sur
certains symptômes (anxiété, insomnie) et ainsi soulager rapidement le patient.
• Si fortes tendances suicidaires, la prise d’un anxiolytique permet de minimiser le risque de
passage à l’acte en attendant que les antidépresseurs fassent leur effet.
• Prescription des anxiolytiques temporaire : ne soignent pas la dépression et ne
doivent pas être pris pendant plus de quelques semaines. Au-delà, action
diminuée et risque de dépendance réel
• Dans les cas où dépression compliquée par des troubles anxieux persistants, le
médecin peut prescrire un antidépresseur actif contre les troubles anxieux
Action
• Dans le cerveau, les informations circulent sous forme de messages électriques = influx nerveux.
• Synapses = zones d’échanges d’information, sous forme de messages chimiques, entre
les neurones.
• Neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline) libérées par les neurones émetteurs et se lient à
des molécules spécifiques sur les neurones récepteurs.
• Les antidépresseurs modifient cette communication chimique entre les neurones, mais leur mode
d’action précis sur la dépression n’est pas connu
• Fréquent de devoir essayer plusieurs médicaments chez un patient avant de trouver celui qui
convient.
• Après quelques semaines de traitement : retrouver le sommeil, l’appétit, un regain d’énergie, du
plaisir et des pensées positives.
• Contrairement aux anxiolytiques ou somnifères, pas de dépendance, ne pas arrêter le traitement
sans avis médical, risque de rechute important
• Durée du traitement rarement inférieure à 4 mois
Différentes classes
• Minimum d’une consultation par semaine indispensable au début du traitement.
• Certains plus indiqués pour soulager également les signes associés, tels que l’anxiété, la
fatigue ou l’excitation.
• Changer au bout de quelques semaines si l’efficacité obtenue pas suffisante ou si effets
indésirables trop gênants.
• Les antidépresseurs appartiennent pour l’essentiel à cinq familles qui se distinguent par
leur action sur les neurotransmetteurs cérébraux :
• les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS et IRSNA, ces derniers bloquant également la
recapture de la noradrénaline),
• les antidépresseurs imipraminiques tricycliques
• les IMAO
• et les autres antidépresseurs.
• également classés selon leur action stimulante ou sédative.
Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
• Action sur la sérotonine, augmentent la concentration dans certaines zones du cerveau.
• Certains agissent également sur la recapture d’un autre neurotransmetteur, la noradrénaline (les IRSNA)
• Première intention, mieux tolérés que les antidépresseurs plus anciens
• Pas de contre-indications en cas de troubles prostatiques ou de risque de glaucome aigu.
• CI : hypersensibilité, IMAO , triptans
• Effets indésirables les plus fréquents : troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée) qui s’atténuent
habituellement après quelques jours de traitement, insomnie, somnolence, maux de tête, euphorie,
hallucinations, tremblements, dysgueusie, pollakiurie, photosensibilité, syndrome sérotoninergique
• Les médicaments contenant du citalopram (SEROPRAM) ou de l'escitalopram (SEROPLEX) peuvent entraîner
des anomalies de la fréquence cardiaque ou du rythme cardiaque, à fortes doses
• Avec sertraline (ZOLOFT) : ne pas consommer du pamplemousse (sous forme de jus ou de fruits)
• Indications : état dépressif et certains anxiété généralisée, les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles
paniques, la phobie sociale et la boulimie
Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
• DEROXAT = PAROXETINE
• DIVARIUS = PAROXETINE
• FLOXYFRAL = FLUVOXAMINE
• PROZAC = FLUOXETINE
• SEROPLEX = ESCITALOPRAM
• SEROPRAM = CITALOPRAM
• ZOLOFT = SERTRALINE
Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de
la noradrénaline (activité duale)
• CYMBALTA = DULOXETINE
• EFFEXOR = VENLAFAXINE
• IXEL = MILNACIPRAN

• Indication : Etat dépressif majeur


• Effexor : anxiété envahissante, irrationnelle, persistante
• Ei : nausées, rétention urinaire, hypersudation, bouffées de chaleur,
anxiété, palpitations, vertiges, constipation
• CI : IMAO
Antidépresseurs imipraminiques (ou
tricycliques)
• Les plus anciennes, découvertes dans les années 60.
• CI chez les patients atteints de glaucome à angle fermé, de troubles de la prostate ou ayant
récemment eu un infarctus du myocarde, utilisés avec précaution chez les personnes atteintes de
troubles cardio-vasculaires ou d’épilepsie
• CI avec IMAO
• Déconseillé avec alcool, amphétamine, catapressan (clonidine)
• Action complexe sur NA, 5HT, anticholinergique
• Davantage d’effets indésirables : constipation, sécheresse de la bouche, rétention urinaire (effets
atropiniques) hypotension orthostatique
• EI : anxiété, cauchemars, hallucinations visuelles, tendances suicidaires, troubles de l’équilibre ,
troubles sexuels
• Action sur le psychisme (humeur, retour appétit), action sur sommeil
• Indication : Etats dépressifs mais certains aussi pour soulager les douleurs rebelles, les TOC, les
troubles paniques ou l’énurésie(pipi au lit), les terreurs nocturnes en pédiatrie, les boulimies
sucrées
Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques
inhibiteurs non sélectifs de la recapture des
monoamines)
• ANAFRANIL = CLOMIPRAMINE
• DÉFANYL = AMOXAPINE
• ÉLAVIL = AMITRIPTYLINE
• LAROXYL = AMITRIPTYLINE
• LUDIOMIL = MAPROTILINE
• PROTHIADEN = DOSULEPINE
• QUITAXON = DOXEPINE
• SURMONTIL = TRIMIPRAMINE
• TOFRANIL = IMIPRAMINE
AnHdépresseurs IMAO
• Antidépresseurs IMAO : non sélectif (B: dopamine) ou sélectif A (5HT) :
inhibiteur de la monoamine oxydase : inhibe dégradation de NA, 5HT,
dopamine
• iproniazide (MARSILID) et le moclobémide (MOCLAMIDE).
• L’iproniazide présente des risques d’interactions médicamenteuses et alimentaires
potentiellement graves.
• EI : insomnie, agitation, vertiges, tachycardie, nausées, céphalées, syndrome
sérotoninergique
• EI : Hypotension orthostatique, Hépatites fulgurantes, convulsion
• CI : Grossesse, allaitement, triptans, bupropion, dextromethorphane, interaction
possible avec aliments riches en tyramine (fromages, bières, alcool) : effet fromage
avec risque de crises HT
• Désormais prescrites en cas d’échec des autres traitements
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IMAO
• MARSILID = IPRONIAZIDE
• MOCLAMINE = MOCLOBEMIDE

• Indication : état dépressif majeur

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Autres antidépresseurs
• Certains antidépresseurs ne peuvent être regroupés du fait de leurs
mécanismes d’action, propriétés et structures moléculaires.
• Des cas exceptionnels d'agranulocytose ont été rapportés avec
la mirtazapine (NORSET) et la miansérine, notamment chez les personnes
âgées de plus de 65 ans. Des analyses de sang peuvent être nécessaires en
cas de fièvre, d’angine ou d'autres signes d'infection.
• La tianeptine (STABLON) peut être à l’origine d’abus et de dépendance :
prescription rédigée par le médecin sur une ordonnance sécurisée, durée
limitée à 28 jours, effets indésirables parfois graves (augmentation
des transaminases, hépatite, mouvements involontaires, confusion,
hallucinations…).
• Indication : état dépressif majeur
Autres anHdépresseurs
• MIANSÉRINE : ei somnolence, sécheresse buccale, arthralgie
• NORSET = MIRTAZAPINE : Antidépresseurs Na et 5HT spécifique
EI : nausées, rétention urinaire, hypersudation, bouffées de chaleur,
anxiété, palpitations, vertiges, constipation, arthralgie
CI : IMAO
• STABLON = TIANEPTINE (assimilé stupéfiant)
Autres antidépresseurs
• VALDOXAN = agomélatine
• agit sur la mélatonine, une hormone qui intervient sur la régulation du
sommeil.
• Plusieurs cas d'atteinte hépatique grave
• CI en cas d'insuffisance hépatique et dosages réguliers des transaminases
(enzymes qui révèlent une souffrance du foie)
• Arrêter le traitement et consulter sans attendre un médecin en cas d'urines
foncées, de selles décolorées, de coloration jaune de la peau ou des yeux,
de douleur dans la partie supérieure droite de l'abdomen ou de fatigue
inexpliquée
• Un carnet de suivi destiné au patient, remis par le médecin, permet
d’informer sur les risques hépatiques et sur l’importance des dosages
des enzymes du foie
Autres antidépresseurs
• BRINTELLIX = vortioxétine : antidépresseur récent dont le mode
d’action est particulier
• Alternative aux autres antidépresseurs, études actuellement
disponibles ne permettent pas de démontrer un avantage par rapport
aux autres traitements.

• LAMICTAL = lamotrigine dans troubles bipolaires


Traitements associés

• XEROQUEL = quétiapine : neuroleptiques atypiques


• Indication dans le traitement des états dépressifs majeurs, en
complément d'un antidépresseur lorsque celui-ci ne permet pas un
soulagement suffisant.
• Effets indésirables tels que somnolence, prise de poids, mouvements
involontaires.
Traitements associés
• Neuroleptiques classiques utilisés en association avec
un antidépresseur dans le traitement de certaines formes graves
de dépression, association sur une courte période en début de
traitement.
CYAMÉMAZINE
NOZINAN
TERCIAN
En phytothérapie
• Millepertuis (Mildac) : nombreuses CI car inducteur enzymatique

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Bien arrêter son traitement
• Ne pas arrêter le traitement seul et trop tôt, même si l’on se sent
guéri : causes de rechute
• Doses d’antidépresseurs réduites progressivement sur une période de
un à plusieurs mois afin d’éviter un syndrome de sevrage : effets
indésirables transitoires parfois observés si le traitement est
interrompu brutalement : anxiété, irritabilité, cauchemars, insomnie,
nausées, vertiges, etc, apparaissent dans les deux à trente jours
suivant l’arrêt du traitement.
Interaction
• AbsorpKon d’alcool fortement déconseillée : les effets combinés des deux
substances entraînent des troubles du comportement et une ivresse plus
rapide.
• AnKdépresseurs imipraminiques peuvent augmenter les effets de certains
médicaments contre l’hypertension artérielle ou de certains
médicaments anKhistaminiques uKlisés dans le traitement du rhume, de
l’allergie ou de l’insomnie
• iproniazide (MARSILID) présente également des interacKons avec certains
aliments (en parKculier les aliments et boissons fermentés).
• Indispensable de signaler la prise d’anKdépresseurs à son pharmacien,
médecin, mais également à son denKste (à cause du risque d’interacKon
entre anesthésiques locaux et tricycliques).
Syndrome sérotoninergique
• Dû à une augmentation de la sérotonine
• Signes psychiques : confusion mentale, agitation
• Signes moteurs : myoclonies
• Signes neurovégétatifs : hypo ou hypertension, tachycardie, sueurs, frissons,
hyperthermie
• Signes digestifs : nausées, vomissements, diarrhées

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Anxiété
Anxiolytiques = tranquillisants mineurs
• Réduisent les tensions émotionnelles et les manifestations somatiques de
l’anxiété
• Anxiété = réaction d’adaptation de l’organisme à une situation nouvelle ou
lors de la remémoration de situations anciennes, état d’hypervigilance avec
des signes cliniques : manifestations cardiaques, respiratoires, digestives,
neurologiques
• Prescrits dans la dépression nerveuse mais aussi dans l’anxiété, crises
d’angoisse et troubles du sommeil
• Propriété :
• Effet sédatif : diminue vigilance, agitation, activité
• Effet anxiolytique : diminue réaction émotionnelle, état de tension psychique
• Faible action hypnotique
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Mode ac)on des benzodiazépines (BZD)
• Se fixent au niveau des récepteurs spécifiques du GABA (NT
responsable des mécanismes d’inhibition du SNC) : propriété
myorelaxante et anti-convulsivante
• Les effets antiépileptiques et myorelaxantes varient d’une BZD à une
autre
• Action inhibitrice sur les catécholamines (adrénaline, NA, dopamine)
et sur la sérotonine : propriété anxiolytique ++ et hypnotique ++
• Certaines BZD sont amnésiantes (perte mémoire), effet lié à la durée
de traitement

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Propriété pharmacologique BZD
• Anxiolytique
• Myorelaxante
• Anticonvulsivant
• Hypnotique
• (parfois orexigene : augmente appétit)
• Suivant propriété dominante : utilisé comme anxiolytique, hypnotique
ou anti-épileptique (Rivotril)
• Demi vie d’élimination variable (courte à très longue)

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Médicaments benzodiazépine
• XANAX = ALPRAZOLAM
• LEXOMIL = BROMAZEPAM
• VALIUM = DIAZEPAM
• LYSANXIA = PRAZEPAM
• NORDAZ = NORDAZEPAM
• SÉRESTA = OXAZEPAM
• TÉMESTA = LORAZEPAM
• TRANXÈNE = CHLORAZEPATE DIPOTASSIQUE
• URBANYL = CLOBAZAM
• VÉRATRAN = CLOTIAZEPAM
• VICTAN = LOFLAZEPATE
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Médicament benzodiazépine
• TRANXENE 20 : législation assimilé stupéfiant
• Ordonnance sécurisée
• Dosage et posologie en toutes lettres
• Prescription maximale 28j (pas de chevauchement possible)
• Délivrance en une fois
• Copie de l’ordonnance conservée 3 ans

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Benzodiazépines
• Liste I, Durée de prescription inférieure à 12 semaines
• Indications :
• Anxiété excessive
• Effets névrotiques
• Difficultés d’endormissement
• Crise d’angoisse, états d’agressivité
• Prévention et traitement des troubles liés au sevrage alcoolique :
Temesta/Tranxene (delirium tremens)
• Epilepsie : valium/urbanyl

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Benzodiazépines
• Effets indésirables :
• Somnolence diurne
• Troubles de la mémoire
• Sensa,on d’ébriété
• Hypotonie musculaire : risque de chute chez personne âgée
• Amnésie rétrograde
• Dépendance si long cours (une semaine à 3 mois maxi)
• Phénomène de rebond à l’arrêt du traitement (résurgence des symptômes : anxiété/insomnie)
• CI :
• Hypersensibilité à la molécule
• Myasthénie
• Insuffisance respiratoire sévère
• Insuffisance hépa,que sévère
• Allaitement
• Apnée du sommeil sévère

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Benzodiazépines
• Surdosage :
• État ébrieux
• Somnolence jusqu'au coma
• Lavage gastrique, administration de charbon (pouvoir absorbant), assistance
respiratoire

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Autres anxiolytiques
• Buspirone = BUSPAR : plus efficace sur les signes psychiques de
l’anxiété que sur les symptômes physiques
• Hydroxyzine = ATARAX : manifestations mineures de l’anxiété,
principal effet indésirable = effet sédatif, risque de troubles du rythme
cardiaque
• Etifoxine = STRESAM : anxiolytique ayant une action différente de
celle des benzodiazépines, plutôt destiné à soulager les
manifestations psychosomatiques de l’anxiété
• Liste I : max 12 semaines

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Autres anxioly)ques
• Habituellement prescrite contre l’épilepsie, la prégabaline (Lyrica) :
efficacité dans le traitement des symptômes du trouble anxieux
généralisé.
• Certains neuroleptiques également indiqués pour traiter certains
états anxieux, notamment en cas d'échec des autres traitements
habituellement utilisés : Cyamémazine (tercian)/Sulpiride(Dogmatil)

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Interaction anxiolytiques
• Pas association CI
• Alcool déconseillé (majoration effet sédatif)
• Attention avec médicaments dépresseurs du SNC (hypnotiques,
antidépresseurs, neuroleptiques), morphiniques, buprénorphine

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Sources
• Reco Vidal
• Meddispar
• Inserm
• Ameli
• Réseau morphée
• Alcool info service

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