Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Début
Toponymie et étymologie
Géographie
Afficher / masquer la sous-section Géographie
Géologie, topographie, séismologie et hydrographie
Afficher / masquer la sous-section Géologie, topographie, séismologie et hydrographie
Histoire
Afficher / masquer la sous-section Histoire
Politique et administration
Afficher / masquer la sous-section Politique et administration
Économie
Afficher / masquer la sous-section Économie
Transport
Afficher / masquer la sous-section Transport
Société
Afficher / masquer la sous-section Société
Culture
Afficher / masquer la sous-section Culture
Codes
Notes et références
Afficher / masquer la sous-section Notes et références
Voir aussi
Afficher / masquer la sous-section Voir aussi
Algérie
272 langues
Article
Discussion
Lire
Voir le texte source
Voir l’historique
Outils
28, 2
Cet article concerne l'Algérie. Pour les autres significations, voir Algérie (homonymie).
Cette page contient des caractères tifinaghs. En cas de problème, consultez Aide:Unicode ou testez votre
navigateur.
République algérienne démocratique et populaire
(ar) الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
(ber) ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⵔⴼⴰⵏⵜ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ
(ber) Tagduda tazzayrit tamagdayt taɣerfant
Drapeau de l'Algérie
Administration
Forme de l'État République unitaire semi-présidentielle
Parlement Parlement
Alger
Capitale
(36° 46′ N, 3° 03′ E)
Géographie
Plus grandes villes Alger, Oran, Constantine, Annaba
Histoire
république algérienne
Maurétanie césarienne 41
Rostémides 761
Zianides 1236
Démographie
Gentilé Algérien(s)/Algérienne(s)
Densité 19 hab./km2
Économie
191,912 milliards de $7
PIB nominal (2022)
+ 3,1 % (56e)
586,175 milliards de $
PIB (PPA) (2022)
+ 8,86 %8 (36e)
4 294,418 $
PIB nominal par hab. (2022)
+ 16,02 % (87e)
13 002,442 $
PIB (PPA) par hab. (2022)
+ 7,37 % (83e)
11 % de la pop. active
Taux de chômage (2022)
- 17,37 %9
Nominale
+ 11,81 %
Dette publique brute (2022)
Relative
56,641 % du PIB
- 9,30 %
Développement
IDH (2021) 0,74510 (élevé ; 91e)
Indice de performance
29,612 (155e)
environnementale (2022)
Divers
Code ISO 3166-1 DZA, DZ
ONU (1962)13
UA (1963)
OPEP (1969)
UMA (1989)
Organisations internationales
FPEG (2008)
BAD (1971)
APO (1987)
NAM (1961)
G24 (1971)
G15 (1989)
modifier
marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population. Le Maghreb central connaît alors
plusieurs dynasties locales : Rostémides, Fatimides17,18, Zirides, Hammadides, Zianides, et des périodes
d'intégration dans des groupements impériaux plus larges19. L'Algérie contemporaine commence à se constituer
territorialement au début de la Régence d'Alger, soit au XVI siècle. À partir de 1830, prenant prétexte de la
e
détérioration de ses relations avec le dey d’Alger, le gouvernement de Charles X, désireux de consolider l’autorité
royale et l’image de la France à l’étranger, entreprend la conquête, violente, méthodique et poursuivie de
l’ensemble du territoire algérien jusqu'à aboutir sous la Deuxième République, en 1848, à la mise en place de
trois départements français. Après plus d'un siècle de colonisation française, à l'issue d'une guerre
d'indépendance longue et meurtrière et à la suite du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, l'Algérie
proclame son indépendance le 5 juillet 1962.
L'Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA), du Mouvement des
non-alignés et de la Ligue arabe pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a en outre intégré
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969 et figure parmi les membres-fondateurs de
l'Organisation de la coopération islamique la même année. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres
États maghrébins, à la création de l'organisation de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Le pays a également rejoint
l'Union pour la Méditerranée en 2008.
La Constitution algérienne définit « l'islam, l'arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de
l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d'Islam, partie intégrante du Maghreb, pays arabe,
méditerranéen et africain »20. Depuis 2011, l'Algérie est selon le PNUD le pays le plus développé d'Afrique
continentale10.
Toponymie et étymologie
Article détaillé : Alger.
L'appellation « Algérie », provenant du nom de la ville d'Alger, fut officialisée en français sur initiative
du maréchal Soult en 1837 dans le but de remplacer l’appellation « possessions françaises du Nord de l'Afrique »21.
Le nom « Alger » dériverait du catalan Aljer, lui-même tiré de Djezaïr, nom donné par Bologhine ibn Ziri22, fils
de Ziri ibn Menad fondateur de la dynastie berbère des Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de
l'ancienne ville au nom romain Icosium, Djaza'ir Beni MezghennaNote 6.
En français, Alger désignait la ville et le pays appelé aussi « royaume d'Alger » ou « république d'Alger »23. Si le
mot « Algérie » est inconnu en français à l'époque ottomane, il avait son équivalent en arabe et dans d'autres
langues européennes. Le mot « algérien » est attesté toutefois par écrit en français dès 1613 et ses emplois sont
constants depuis cette date, constate Guy Turbet-Delof qui ajoute : « Ainsi le témoignage de la lexicologie est
indubitable. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Algérien n'était pas synonyme d'Algérois (qui n'existait pas) et se
rapportait à l'entité politique qu'était la future Algérie »23.
L'étymologie d'Algérie reprend le nom de la ville qui en est la capitale « Al-Djaza'ir » ()الجزائر, qui signifie en
arabe « les îles » (pluriel d'Al Jazira), soit un ensemble d'ilots avec lesquels a été constitué le port d'Alger ou sa
jetée actuelle22,24, contrée berbère dont « la ville ayant été celle des Beni Mezghenna, qui la peuplaient », Djezaïr
Beni MezghannaNote 7, du nom Djezaïr orthographié en arabe pour la première fois au XI siècle par le polygraphe
e
cordouan Al-Bakri, sous la forme de جزاير بني مزغنة, Djezaïr Beni Mezghenna25. Le terme d'îles viendrait des
géographes musulmans médiévaux pour désigner la côte fertile du Maghreb, entre l'Ifriqiya et Tanger, coincée
entre le vaste Sahara et la mer Méditerranée, apparaissant alors comme un chapelet d'îles montagneuses, Al-
Jaza’ir fertiles. Cependant, El-Bekri distingue dans son ouvrage, le nom Djezaïr de El-Djezaïr pour « îles », ce
dernier terme désignant une localité située dans le désert libyen26.
Une autre hypothèse lierait le nom « Dzayer » au nom de Tiziri (ou Dziri) ibn Menad, père de Bologhin ibn
Ziri27 et fondateur de la dynastie berbère Ziride. Bolghin investit le site des Mezghenna à la demande de son père
pour y établir un port. La forme berbère Tiziri du prénom de Ibn Menad, signifie « clair de lune ». Les Algérois se
désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri, et la ville elle-même étant dite en arabe maghrébin ou
berbère, Dzayer ou Lezzayer, pour désigner aussi bien la ville Alger que le pays qui en a pris le nom.
Le terme arabe al Jaza'ir est utilisé depuis l'établissement des trois régences ottomanes au Maghreb
(Alger, Tunis et Tripoli), pour désigner le pays qu'Alger commandait. Cependant le terme Dzayer a continué d'être
employé dans la langue courante pour désigner la ville du Dey, autrement dit Alger28. al Jaza'ir, le nom que prit
cette nouvelle entité politique, recouvre pour l'essentiel ce qu'on entendait auparavant par al-maghrib al-awsat. Le
territoire était appelé à l'époque qotr al-jaza'ir (qotr : territoire, province), watan al-jaza'ir (watan : patrie, pays) et
al-jaza'ir tout court23. Par une lettre célèbre aux oulémas de Fès, l'Abdelkader ibn Muhieddine parlait de watan al
Jaza'ir (la patrie d'Algérie/Alger)28. En outre un poète tlemcénien du XIX siècle chante : « Mon Dieu, veille sur al
e
Behaim (à la fin du XV siècle), et enfin, Alger chez Sébastien Cabot (au milieu du XVI siècle). Tous ces noms
e e
proviennent de la racine Djezaïr Beni Mezghenna30 mentionnée par écrit pour la première fois par Al-Bakri.
Chez les auteurs anglais de l'époque, une distinction se fait progressivement entre Algiers qui désigne
généralement la ville et parfois le pays et Algeria qui finit par désigner exclusivement le pays23. Le nom en
français, Algérie, est donc une reprise de l'arabe par le biais du catalan Alguere usité
en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes pour qualifier la régence d'Alger[réf. souhaitée]. Le
nom Algérie sera officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Virgile Schneider31 afin de désigner ce territoire
faisant partie de la côte des Barbaresques et publié la même année dans les décrets royaux (Louis-Philippe).
La « République algérienne démocratique et populaire », forme longue, a été proclamée par l'Assemblée nationale
constituante le 25 septembre 1962 à Alger32.
Casbah d'Alger
Survolez une image pour afficher sa légende ; survolez la légende pour l'afficher en entier si elle est tronquée.
Géographie
Articles détaillés : Géographie de l'Algérie et Environnement en Algérie.
Paysage algérien
Kabylie
Ouarsenis
Tadrart Rouge
L'Assekrem.
Djurdjura
Hoggar
Béjaïa
Djanet
Sahara algérien
Biskra
Timimoun
Annaba
Iherir
Tipaza
Survolez une image pour afficher sa légende ; survolez la légende pour l'afficher en entier si elle est tronquée.
L’Algérie est le pays le plus étendu du continent africain, mais aussi du monde arabe et du pourtour
méditerranéen, sa partie sud représentant une fraction notable du Sahara.
Relief et paysages
Tell : plaines littorales et chaînes côtières
Localisation géographique de l'Algérie sur le continent africain.
Dans le Nord du pays et le long du littoral méditerranéen, s'étend la bande du Tell sur environ 1 600 km33, large de
80 à 190 km. Elle est formée de petites chaînes de montagnes : le massif des Traras, les monts du Tessala,
le Dahra, le Djurdjura, l'Atlas blidéen, les Babors, le massif de Collo, enfin le djebel Edough. Ces montagnes
constituent la partie la plus septentrionale de l'Atlas tellien. Le point culminant de cet ensemble est le mont Lalla
Khedidja, dans le sud du Djurdjura. Ce sommet atteint 2 308 mètres d'altitude et est recouvert de neige en hiver.
L'incidence de ce relief a pour effet la constitution de falaises rocheuses, interrompues dans les baies d'Arzew-
Mostaganem, de Tipaza, d'Alger, de Skikda et d'Annaba.
Les montagnes sont séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, arrosées par des cours d'eau dont
les principaux sont le Chelif et la Soummam et par des cuvettes (Sebkha d'Oran, Mitidja). Les plaines et vallées du
Tell abritent la plus grande partie des terres fertiles du pays.
Atlas tellien central et Hauts Plateaux
avri
Mois jan. fév. mars mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
l
avri
Mois jan. fév. mars mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
l
Record de froid (°C) −11 −8 −5 3,8 3,8 9,4 13,4 13,8 11,6 7,2 −4 −10 −9
Record de chaleur (°C) 24,4 30 28,8 37,2 38,8 41,6 41,1 47,2 44,4 37,7 31,1 24,4 47,2
Le centre de climatologie de l'Algérie est sous la responsabilité de l'Office national de météorologie 36. Un climat
méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. À Alger, le mois le plus chaud de
l’été est août37. Le Sahara est une région très ventée et aride. Les amplitudes thermiques sont généralement
considérables à cause de la sécheresse de l'air. En Algérie, le temps est généralement ensoleillé, il avoisine
3 650 heures de soleil par an38.
Les vents sont très variables, autant dans le Nord que dans le Sud. Les forces éoliennes ne dépassent pas
les 120 km/h. Dans le Sud, ils déplacent chaque année entre soixante et deux cents millions de tonnes de
poussières dans l'air. Ils soulèvent de dix à vingt millions de tonnes de sable39. En été, le Sirocco, un vent très sec et
très chaud (dit le Chehili ou chili), se dirige du sud vers le nord.
Températures
L'Oued Medjerda, le plus long du Maghreb avec 460 km, prend source dans les montagnes de Souk Ahras.
1893. Le Jardin d'essai d'Alger regroupe plus de 3 000 espèces végétales dont
certaines sont considérées comme des espèces rares45.
L'Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales qui se répartissent au niveau des différents parcs
protégés que compte le pays et dont les plus notables sont : le parc national de Belezma, le parc culturel de
l'Ahaggar, le parc national de Chréa, le parc culturel du Tassili, le Jardin d'essai d'Alger, le parc national de
Gouraya ainsi que le parc national du Djurdjura et enfin la réserve naturelle du lac des oiseaux d'El Tarf.
L'espèce végétale est formée de plusieurs catégories dont 314 genres assez rares, 30 rares, 330 très rares et 600
endémiques, dont 64 se trouvent au Sahara. En tout, 226 espèces sont menacées d’extinction46.
L’Algérie compte 107 espèces de mammifères dont 47 sont protégées et 30 menacées de disparition. Elle
dénombre aussi 336 espèces d'oiseaux dont 107 sont protégés46, et une est endémique du pays : la Sittelle
kabyle (Sitta ledanti).
Le Sud algérien abrite une faune composée pour l'essentiel de fennecs, gazelles, gerboises, poisson de
sable (cherchmana), chats des sables, guépards47, porcs-épics et lézards. Sur les hauteurs, dans les escarpements
du Hoggar, on peut retrouver le mouflon à manchette. Au Nord du pays, les campagnes sont peuplées de hyènes
rayées, de renards, de belettes, de chats sauvages, de lièvres, de chacals et de sangliers. Le singe macaque préfère
quant à lui les zones forestières. En hiver, l'Algérie devient la terre d'accueil de certains oiseaux migrateurs
européens, dont les cigognes. Enfin, les animaux que l'on croise le plus souvent en Algérie sont le dromadaire,
localement appelé baâir ou maheri, le mouton, la chèvre et le cheval.
Plusieurs animaux sauvages sont menacés d'extinction en Algérie, à cause du braconnage et des perturbations de
leurs écosystèmes ; on peut citer : la genette, le mouflon à manchettes saharien, trois espèces de gazelles et
le léopard de l’Atlas48.
Ressources hydriques artificielles
La faille entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne passe par tout le littoral
algérien.
Une importante activité sismique se trouve localisée dans les zones côtières algériennes et la mer Méditerranée. La
compression tectonique entre les plaques africaine et eurasienne génère de nombreuses failles actives provoquant
des séismes plus ou moins importants sur toute la côte nord de l'Algérie. « cette côte est traversée par une limite
de plaques lithosphériques continentales convergentes : la plaque eurasienne, au nord, chevauche la plaque
africaine au sud. C'est dans cette faille de chevauchement que se déclenchent les séismes de la région »56.
L'Algérie est divisée en deux plaques tectoniques séparées par la faille sud-atlasique. Dans le Nord se trouve la
tectonique alpine et dans le Sud, la plate-forme saharienne, qui est assez stable57. Historiquement, elle est connue
pour être une zone sismique très active. Les investigations effectuées après le séisme d’El
Asnam (Chlef actuellement) en 1980 ont permis de révéler l’existence de traces d’anciens séismes qui auraient
affecté cette région. D'après le CRAAG (Centre de recherche astronomie astrophysique et géophysique), l'activité
sismique au nord d'Algérie connue remonte au 2 janvier 1356, date à laquelle s'est produit le séisme d'Alger.
Depuis de nombreux séismes se sont produits.
Parmi les séismes violents qu'on peut citer, Al Asnam (Chlef actuellement) en septembre 1954 et en octobre
1980, Constantine en octobre 1985, Tipaza en octobre 1989, Mascara en août 1994, Alger en septembre 1996, Aïn
Témouchent en décembre 1999, Beni Ourtilane en novembre 2000 et Boumerdès-Alger en mai 2003. Le dernier
séisme meurtrier qu'a connu l'Algérie est celui de M'Sila en mai 2010.
Les séismes les plus meurtriers qui ont marqué l'Algérie ces dernières années sont : le tremblement de terre d'El
Asnam en octobre 198058, il fait 3 000 morts, détruit 80 % de la ville de Chlef58 et cause des dégâts estimés à 10
milliards de dinars algériens58 ; ensuite, le séisme de mai 2003 à Boumerdès-Alger fait plus de 2 000 morts et
plusieurs milliers de blessés et de sans-abri59, ce séisme fait 1 400 victimes dans la wilaya de Boumerdès et
provoque des dégâts estimés à 5 milliards de dollars américains60.
Hydrographie
L'estuaire de la Soummam.Oued Isser.
Il existe des cours d'eau côtiers dans le centre et dans l'Est. Ils ont pour
noms Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou, Hamiz, Macta, Oued Mazafran. Cependant le Chelif reste le plus
long fleuve d'Algérie, avec une longueur estimée à 725 kilomètres42. Ce fleuve est situé dans le Nord-Ouest de
l’Algérie et prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans la mer Méditerranée. Son débit, dans les périodes
de crues, atteint 1 500 m3/s.
Au sud de la région du Tell, les cours d'eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions
désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el
Hodna. Les cours d'eau du Tell se déversent dans la Méditerranée. Mais, ceux qui descendent vers l'Atlas saharien
font partie de la plus grande réserve d'eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l'Albien,
qui constitue selon certaines estimations la plus grande réserve d'eau douce au monde61, elle est enfouie sous le
sable du désert algérien sur une superficie totale estimée à 900 000 km262. La région d'Adrar a par ailleurs de
grandes réserves hydriques constituées de la nappe du continental intercalaire.
Parmi les oasis, qui font partie du réseau hydrique du pays, on peut citer Djanet, Ghardaïa, Ouargla, Oued
Righ, Tabelbala, Tamanrasset, Timimoun, Touggourt, Tolga, Filiach, Zaatcha. L'oasis de Tolga et le Ziban sont
alimentées par les réseaux souterrains de l'Aurès. Enfin, Igharghar contient aussi une grande quantité d'eau sous
terre, elle alimente une grande partie des palmeraies du Sud et oued R'hir. Des forages importants de la nappe
phréatique seront réalisés pour apporter plus d'eau dans les régions arides du Sud algérien.
Dans l'Aurès comme dans tout l'Est, les rivières importantes d'eau sont Oued Abiod, Oued Abdi, Oued el ahmer,
Oued Taga, marais de Medghassen, marais de Draâ Boultif, Chott Djendli, Chott Tincilt, Oued El
Madher, Rhummel à Constantine. Les oasis de l'Aurès sont El Kantara et Ghoufi La région possède aussi des
sources thermales comme la Fontaine chaude Hammam Essalihine de Khenchela, Hammam el Knif, source
de Batna (Kasrou), source de Biskra, source de Guelma (hamam Maskhoutine), Oued Charef dans la wilaya de
Souk Ahras.
Dans le Nord-Est, Seybouse est une rivière formée près de Guelma par les oueds de Cheref et Oued Zenati, son
bassin est par ailleurs le plus entendu d’Algérie, et ses terres sont considérées comme fertiles, il rejoint la
Méditerranée près d'Annaba.
En Kabylie et dans le centre, les cours d'eau de Chabet el Akhra, les gorges de Palestro, la Chiffa et la Soummam
sont alimentés par le Chelif.
De plus, l'Algérie possède également de nombreux grands lacs salés. Majoritairement des Chotts et
des Sebkhas (de superficie plus petite).
Ressources naturelles et gisements
Article détaillé : Énergie en Algérie.
Histoire
Articles détaillés : Histoire de l'Algérie, Chronologie de l'Algérie et Guerre d'Algérie.
Antiquité
Articles détaillés : Histoire de l'Algérie dans l'Antiquité et Histoire des Berbères.
De gauche à droite, l'arc de Trajan à l'extrémité du decumanus de la ville antique de Timgad, et les ruines romaines
à Tipaza.
Ruines du mur byzantin de Tébessa, l'un des nombreux sites restaurés et fortifiés
par Solomon.
Solomon fut nommé en 534 par Justinien comme gouverneur de l'Afrique, tout juste reconquise par le
général Bélisaire sur les Vandales de Gélimer. Il est remplacé deux ans plus tard (en 536), avant de retrouver son
poste en 539. Il doit faire face aux rebelles berbères, notamment ceux du chef Antalas. Il est toutefois battu par ces
derniers dans une bataille près de la cité de Tébessa en 544, trouvant la mort au combat. Iaudas se révolte à son
tour contre l'autorité des Byzantins et se proclame roi des Aurès, mais après quelques succès, il est finalement
vaincu par Jean Troglita en 54890.
Mais deux chefs berbères des Aurès, Ifisdias et Cutzinas, sont également remarquables dans leur lutte contre les
Byzantins, pendant le commandement de Jean Troglita, lorsque ce dernier veut attaquer les Berbères du Sud après
que les Aurès et le Zab sont dominés par les Byzantins grâce à Solomon. En revanche Mastigas, roi berbère de
la Maurétanie césarienne, après les Vandales, prend en main une partie de cette province, bien que les Byzantins
soient arrivés jusqu'à Frenda, car des inscriptions byzantines ont été retrouvées sur place en Algérie.
En 544, les Byzantins exerceront un pouvoir jusque dans la province de Constantine. Cependant, l'émergence
d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants dont les Djerawa,
les Banou Ifren, les Maghraouas, les Awerbas, et les Zénètes91.
À la veille de la conquête musulmane du Maghreb, quelques tribus berbères pratiquaient le judaïsme, selon Ibn
Khaldoun, ainsi que le christianisme. Le reste de la population demeure païen comme le cas des Banou Ifren92.
Le Maghreb central
Islamisation de l’Algérie
Articles détaillés : Conquête musulmane du Maghreb et Maghreb central.
La ville de Tlemcen ex-Agadir fut fondée par les Banou Ifren au VIII siècle.
e
Bologhine ibn Ziri, fondateur des trois villes : Alger, Miliana et Médéa.
La chute de Rome, puis des Vandales, et l’instabilité durant la période byzantine entraine la reconstitution de
plusieurs principautés berbères. Certaines, notamment dans les Aurès, vont résister à l’arrivée des musulmans
entre 665 et 708.
De 644 à 656, la première tribu berbère algérienne à se convertir à l'islam fut les Maghraoua. Leur chef Ouezmar
Ibn Saclab fut, selon l'historien du Moyen Âge Ibn Khaldoun, sollicité par le calife Othmân ibn Affân à embrasser
la religion musulmane. Les Maghraouas se convertissent à la nouvelle religion lors du retour de leur chef. En 665,
les Omeyyades lancent leur première attaque sur le Maghreb. C’est en 683 que Oqba Ibn Nafi al-Fihri entreprend
la conquête. Si la résistance des Byzantins les arrête peu, il en va différemment de celle des Berbères. Par contre,
les Maghraoua islamisés s'allient aux Omeyades dès le début.
L'unité politique et administrative de la Berbérie orientale et centrale, l'Aurès, était en grande partie réalisée
par Koceïla, allié des Omeyades. Le conflit entre Koceïla et Oqba Ibn Nafi al-Fihri amène une autre guerre. Et au
décès de Koceïla en 688, Dihya, dite la Kahina, prend la tête de la résistance berbère.
De 688 à 708, Dihya procéda ainsi à la réunification de nombreuses tribus berbères de l'Afrique du Nord orientale
et du Sud. Dihya défait par deux fois la grande armée arabe des Omeyyades grâce à l'apport des cavaliers Banou
Ifren et des autres confédérations. Elle règnera sur tout l'Ifriqiya pendant cinq années. Dihya sera vaincue dans la
dernière bataille contre les Omeyyades. Hassan Ibn en Nu'man des Omeyyades demande alors aux différentes
tribus vaincues alliées à Dihya d'intégrer son armée. Et ensuite, Moussa Ibn Noçaïr nomme son affranchi Tariq ibn
Ziyad gouverneur de Tanger et le plaça à la tête de l'armée arabo-berbère du Maghreb islamique.
En 708, les Omeyyades sont désormais les maîtres de l’Algérie. La période préislamique se termine. L'Algérie
s’islamise, tandis que les langues romanes et punique disparaissent. Après la conquête musulmane, les citadins
adoptèrent progressivement la langue arabe.
Dynasties berbères islamiques
Articles détaillés : Rostémides, Ifrenides, Zirides, Hammadides, Almohades et Zianides.
Minaret de la Kalâa des Béni Hammad près de M'Sila.
Vers le VIII siècle, les Omeyyades étendront leur empire jusqu'au Maghreb. Il s'ensuit une importante révolte
e
des sufrites berbères sous le commandement d'Abou Qurra. Cette révolte durera presque un siècle, plusieurs
groupes ou dynasties kharidjites comme Nekkarites, Ibadites, Rostémides, se rassemblent pour se rebeller contre le
pouvoir Abbassides et Omeyyades.
Ibn Rustom fonde en 76193 un royaume ibadite dans le nord du Maghreb avec Tahert pour capitale94. Celui-ci,
comme l'émirat de Cordoue depuis sa création en 75695, conserve son indépendance du califat des Abbassides,
malgré les pressions diplomatiques et militaires ainsi que les pertes de territoires93. Par la suite, les Idrissides ainsi
que les Soulimanides prennent le pouvoir sur une partie de l'Algérie de l'Ouest. Au IX siècle, les Aghlabides alliés
e
écho favorable à ses prêches millénaristes. Les Fatimides établirent leur autorité en Afrique du Nord entre 909 et
1171 et fondèrent un califat dissident des Abbassides de Bagdad. Leur règne est marqué par de nombreuses
révoltes kharijites, notamment celle d’Abu Yazid, en 944, à la tête de tribus berbères Zénètes, qui infligèrent la
plus sévère défaite à l’armée Fatimide, affaiblie et rendue vulnérable, en prenant Kairouan. Les Fatimides
transfèreront alors leur capitale de Kairouan à Mahdia puis vers l’Égypte. Les Zirides s'allient avec les Fatimides
et lancent une attaque contre les Zénètes. Mais, les Omeyades les repoussent, ainsi les Zénètes regagnent leurs
territoires. Les Hammadides fondent une dynastie après une divergence entre les souverains Zirides. Ainsi, la
révolte kharidjite fut vaincue par Ziri ibn Menad, à la tête de tribus Sanhadjas, qui en sauvant l’empire reçut le
poste de gouverneur du Maghreb central. Ainsi en 972, lorsque les Fatimides, après l’annexion égyptienne, eurent
moins d’intérêt pour le Maghreb, c’est son fils, Bologhine ibn Ziri, qui hérita du contrôle de l’Ifriqiya.
Les Zirides y règneront pendant environ deux siècles.
Hammad ibn Bologhine, le fils de Bologhine, gouvernera indépendamment des Zirides. Son État comprend la ville
de Béjaïa (sa capitale) et le Nord-Est de l’actuelle Algérie. À partir de 1014, les Hammadides reconnaissent
comme califes légitimes les Abbassides sunnites de Bagdad, ils fondent ainsi la dynastie des Hammadides. Les
Zirides reconnaîtront, à leur tour, en 1046, les califes Abbassides, montrant ouvertement aux Fatimides leur
abandon du chiisme. Alors que les Ifrenides et les Maghraouas gouverneront dans l'Ouest algérien et sur une partie
du sud d'Algérie et au Maroc actuel. Ces derniers rejettent l'autorité des Fatimides et des Omeyyades à la fois,
selon l'historien Ibn Khaldoun.
C’est à partir de 1048, dans certaines régions du Sud, que des tribus arabes, principalement les Banû Hilâl et
les Banu Sulaym, immigrent en Afrique du Nord. Ces « terribles bédouins » hilaliens furent envoyés par le
pouvoir fatimide afin de réprimer les Zirides et les Hammadides.
Pour l’Algérie, leur nombre ne dépassant pas quelques dizaines de milliers de personnes, l’immigration arabe en
Afrique du Nord fut peu importante, sauf dans deux régions extérieures à l’Algérie, celles de Kairouan et
de Tanger. Si bien qu’au total, le peuplement de l’Algérie n’a reçu qu’une contribution démographique arabe
limitée, et qu’une grande partie des populations arabophones est berbère. L’Algérie est alors, sur une petite partie à
l’ouest, sous le contrôle des Almoravides, après avoir évincé les Banou Ifren et les Maghraouas.
Les Hammadides sont au centre et seront chassés partiellement du sud par les Hilaliens. Les Zirides restent en
Ifriqiya et sont cernés par les Hilaliens au sud.
En 1152, toutes les forces locales sont définitivement vaincues par une nouvelle dynastie berbère, les Almohades,
dirigés par Abdelmoumen Ibn Ali et dont le chef spirituel est Ibn Toumert. Les Almohades formeront un des plus
puissants empires méditerranéens, unifiant le Maghreb et le pays d’Al-Andalus jusqu’en 1269. Avec les grandes
villes du littoral, à l'exemple de Béjaïa, d'Annaba et d'Alger, le Maghreb central s'ouvre à l'Occident chrétien en
entretenant un commerce actif, apportant notamment les fameux chevaux barbes, de la cireNote 9 ou encore du cuir de
qualité.
La chute des Almohades marque un tournant dans les relations avec les puissances chrétiennes du nord, qui
s'organisent pour la Reconquista alors que le mythe de l'invincibilité musulmane prend fin. Au Maghreb, des
dynasties Zénètes s'imposent, comme les Mérinides de Fès dans le Maghreb occidental,
les Abdelwadides de Tlemcen du Maghreb central. Les Hafsides s'imposent au Maghreb oriental. Ces dynasties,
qui rayonnent sur l'Afrique du Nord d'abord entre le XIII et le XIV siècle, subissent de plus en plus, vers la fin
e e
du XV siècle, la pression de l'essor des puissances espagnole et portugaise, ce qui, conjugué aux luttes intestines
e
pour l'accès au trône, conduit alors à des reculs successifs de leur pouvoir et à l'émiettement de leur empire.
Plusieurs juifs de l'Andalousie sont envoyés vers l'Algérie en 1492. Dans cet état de fait, la
dynastie Zianides résiste fortement jusqu'à l'attaque décisive des Ottomans. Ces derniers prennent la ville
de Tlemcen en 155496.
Effet de la Reconquista
Articles détaillés : Morisques, Marranisme, expulsion des Morisques d'Espagne, Mudéjar, Al-Andalus, Histoire des
Juifs en Algérie et musique arabo-andalouse.
du XVI siècle des ports méditerranéens (Mers el-Kébir, Oran, Béjaïa). L'Espagne décide d'assiéger le port d'Alger,
e
et s'empare de l'îlot du Peñon à l'entrée du port, qu'elle fortifie. Les Algérois font alors appel aux corsaires
ottomans. Les frères Barberousse, forts de plusieurs succès dans la navigation, parviennent en 1518, après
plusieurs échecs, à chasser les Espagnols d'Alger — en partie avec l'appui des tribus kabyles — et à étendre
progressivement leur état sur le reste du pays (Cherchell, Ténès, Tlemcen).
En 1556, les Ottomans attaquent les Zianides et prennent Tlemcen103. Le frère aîné de Khayr ad-Din
Barberousse tue les derniers rois Zianides en les noyant dans l'eau au XVI siècle104. Ensuite, les Espagnols lancèrent
e
depuis leur possession d’Oran une offensive victorieuse contre les troupes de Barberousse à Tlemcen dans laquelle
Aroudj perdit la vie.
C'est dans ce contexte que Khayr ad-Din Barberousse, qui se trouvait à Alger lorsqu'il apprit la mort de son frère,
sollicita le soutien du Sultan Soliman le Magnifique et plaça son nouvel État sous la protection de l'empire
ottoman, recevant le titre de beylerbey (gouverneur de province) ainsi qu'un contingent de 2 000 janissaires.
Cet État nouvellement fondé prendra le nom de régence d'Alger. Cette dernière fut successivement gouvernée par
des beylerbeys de 1518 à 1587, des pachas de 1587 à 1659, des aghas de 1659 à 1671 et des deys de 1671 à 1830.
En 1609, les musulmans d'Andalousie sont envoyés vers les côtes algériennes. La régence d’Alger a une large
indépendance vis-à-vis du Sultan Ottoman. La région d'Alger, appelée Dar Es-Soltane, était placée sous autorité
directe du chef de la Régence. Le reste du pays était divisé en 3 provinces nommées « beyliks » administrées
chacune de manière autonome par un bey nommé par le Dey d'Alger. On distinguait : le Beylik de l'Ouest (capitale
basée à Mazouna, Mascara puis déplacée à Oran après le départ des Espagnols) ; le Beylik du Titteri au centre
(capitale basée à Médéa) et le Beylik de l'Est (capitale basée à Constantine), le plus puissant des trois. Chaque
Beylic était divisé en outan (cantons) avec à sa tête un caïd, relevant directement du bey. Pour administrer
l'intérieur du pays, les Turcs s'appuyaient sur les tribus Makhzen. Ces tribus étaient chargées d'assurer l'ordre et de
lever l’impôt sur les régions tributaires du pays105. C'est par ce système que durant trois siècles l'État ottoman
d'Alger étendit son autorité sur le Nord de l'Algérie actuelle. Mais dans les faits, plusieurs régions du pays
bravaient de manière régulière l’autorité des beys.
La fortune de l'État et de la ville d'Alger était essentiellement fondée sur les profits de la guerre de course, et
les relations extérieures de la régence d'Alger en étaient tendues et complexes, notamment avec la Grande-
Bretagne, les États-Unis, la France, l'Espagne106. Il s'ensuivit alors plusieurs défaites de la régence d'Alger face aux
autres nations dans des batailles navales. En 1815, Raïs Hamidou rencontra une puissante escadre américaine qui
venait demander raison au dey Omar ; au début des combats au large du cap Gata, un boulet le tua. Toutefois, dès
le début du XVIII siècle, la course connaît un grand déclin et le pouvoir trouve dans le commerce extérieur qui se
e
développait une nouvelle source de revenu107. Face à l'extinction des revenus de la course, l'administration
du Beylik exerce une pression fiscale sur les tribus. Le mécontentement mène à des mouvements insurrectionnels
inédits, qui seraient notamment encadrés par des confréries maraboutiques108.
Sultanats et révoltes
Articles détaillés : Royaume de Koukou, Royaume des Beni Abbès et Sultanat de Touggourt.
Carte de la Régence d'Alger, du royaume des Beni Abbès et du royaume de
face aux Espagnols, deviendra ensuite un rival pour le contrôle du nord de l'Algérie. En 1520, Khayr ad-Din
Barberousse décide de mener une expédition contre Sidi Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine
des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est avec beaucoup de chance que Khayr ad-Din
Barberousse aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment. Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s’empare
d’Alger et règnera sans difficulté jusqu’en 1527, date à laquelle Khayr ad-Din Barberousse le défait et rétablit son
autorité à Alger avec l'aide Abd-el-Aziz, chef kabyle des Aït Abbas et rival de Sidi Ahmed ou el Kadhi. Le
royaume de Koukou perdurera plus de deux siècles, jusqu'à son extinction vers 1750111.
En Petite Kabylie, le royaume des Beni Abbès entre lui aussi souvent en guerre contre la régence d'Alger. En
1823, ils entrèrent en guerre contre l'autorité de la Régence et coupèrent les voies de communication entre Alger
et Constantine. Ce n'est qu'après plusieurs mois de combats que l'agha Yahia put négocier la soumission des tribus
révoltées112. Le royaume de Aït Abbas survivra à l'époque ottomane et ne tombera qu'en 1871 lors de la conquête
française. Les beys connurent d'énormes difficultés à gouverner et à faire rentrer les impôts, certains d'entre eux
qui osèrent pénétrer dans les massifs montagneux ou à travers le désert y laissèrent la vie113. Pour relier Alger et
Constantine, la régence d'Alger dut aussi payer un droit de passage nommé l'Ouadia pour emprunter la route des
« Portes de Fer » (localement nommées en arabe (El'Biban ou en tamazight Tiggoura) ; un défilé montagneux de
la chaîne des Bibans en Kabylie, alors fief du royaume des Beni Abbès et des Mokrani.
Dans les Aurès, plusieurs tribus s'unirent et déclenchèrent des luttes contre les Ottomans. Cependant, plusieurs
conflits internes entre fractions Chaouis enflammèrent les zones montagneuses des Aurès. Les Ouled Daoud ainsi
que plusieurs tribus empêchèrent les Ottomans de pénétrer dans leurs territoires114. Saleh Bey tenta sans y parvenir
de les soumettre en dirigeant contre eux une expédition114. En somme, la grande union des Chabias se divisa,
provoquant l'indépendance de plusieurs tribus à l'égard des Ottomans aux XVII et XVIII siècles115.
e e
Dans la partie méridionale de l'Algérie entre 1515 et 1830, les Ottomans n'étaient pas en mesure d'étendre leur
autorité aux régions sahariennes du pays. La chute des Zianides ouvre la voie aux conquêtes sahariennes des
Saadiens soucieux de contrôler les axes transsahariens laissés vacants116. La régence ne peut s'engager dans des
expéditions sahariennes lointaines, il est cependant fait mention de l'envoi d'une troupe d'Alger dans le Gourara
vers 1560 et la fin du XVI siècle à la demande des ksouriens face aux rezzous venus du Tafilalt117. Le Gourara et
e
le Touat sont alors soumis à une tentation de repli local et sont indépendants de fait118. Le Sahara était l'axe
principal aux échanges commerciaux entre l'Afrique noire et le Nord. La relation entre les Saadiens et les
Ottomans se dégradait. Cela conduisit Ahmad al Mansour Addahbi, le sultan saadien de Marrakech, à contrôler
le Gourara et le Touat119. Ensuite, Mulay M'hammed, sultan alaouite de Fés, prit le pays du Gourara avec l'aide des
tribus locales. À l'arrivée du pouvoir des Alaouites, ces derniers délaissèrent les régions du Gourara et du Touat.
Les émirs locaux prirent alors en charge la gouvernance de leurs territoires. L'impôt était prélevé par
les caïds envoyés par les Alaouites, et celui qui ne payait pas était emmené comme esclave vers Fés119. Les
chroniques du Touat ne font que mentionner ces expéditions punitives menées par les caïds venus du « gharb »
(ouest)120. Selon Kouzmine et al.[réf. nécessaire], la zone au sud du beylik d'Oran et du mont des Ksour se trouve ainsi
dans une zone d'influence partagée entre la régence d'Alger et les dynasties chérifiennes. Pendant que les troupes
algériennes étaient occupées dans l'est et l'ouest de la Régence, le sultan alaouite Mouley Solimân faisait la
conquête de Figuig en 1805 et celle du Gourara et du Touat en 1808121. Selon les géographes français
du XIX siècle, le Touat payait impôt auprès du dey d'Alger avant 1830122. Le commerce entre le Touat et Alger
e
avait été très actif, mais en net déclin depuis la prise d'Alger par les troupes françaises123. En 1857, les délégations
du Touat et du Tidikelt se présentent aux autorités françaises. Pour éviter la conquête ils demandent le protectorat
de la France et en lui payant l'impôt comme autrefois au dey124.
À Ouargla, les habitants étaient gouvernés par l'autorité des Zaouïas119. Les mouvements des Marabouts étaient fort
implantés dans toutes les régions du Sud et dans une partie des Aurès. En revanche, le Mzab conserva la pratique
du dogme ibadite. Le sultanat de Touggourt prit son indépendance en 1414. À la constitution du Beylic de
Constantine, Touggourt devient rapidement tributaire de celui-ci. Les refus récurrents des sultans de Touggourt de
s'acquitter du tribut imposé par les Turcs provoquèrent de nombreuses expéditions des autorités de la Régence à
leur encontre. Enfin dans l'extrême sud, une confédération targuie, les Kel Ahaggar, fut formée dans le Sahara
algérien vers l'année 1750.
Époque contemporaine
Colonisation française
Articles détaillés : Conquête de l'Algérie par la France, Algérie française, Sénatus-consulte du 14 juillet
1865 et Décret Crémieux.
L'Affaire de l'éventail entre le Dey Hussein et le consul français Pierre Deval est
le casus belli qui provoqua le blocus maritime d'Alger par la marine royale française en 1827.
En 1794, la France révolutionnaire est attaquée par les puissances européennes coalisées, et éprouve des difficultés
à nourrir sa population et ses soldats. Le dey d’Alger Hussein offre alors à la Convention toutes facilités pour faire
ses achats de blé, consentant aussi par la suite sous le Directoire un prêt d’argent sans intérêts. Une fois
la guerre terminée, les régimes qui se succèdent n’honorent pas la dette et, quand la France redevient royaliste, la
dette est revue à la baisse. Elle est pourtant payée, mais seulement à Paris, à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Cependant, un nombre important de créanciers vrais ou supposés, des commerçants livournais qui avaient servi
d’intermédiaires se manifestent alors. Ainsi, sous couvert de satisfaire leurs réclamations, on avait « rendu légale
sa spoliation »126. Le dey est donc en froid avec le consul de France, car il comprend qu’il ne récupérera pas son
argent et que les livraisons de blé ne lui seront jamais payées.
En 1827, le dey d’Alger découvre que la France avait fortifié, à l’extrémité de la Régence à la Calle, un entrepôt
dont elle avait la concession pour faire du commerce, et qu’elle s'était engagée à ne pas fortifier126. N’obtenant pas
d’explications de la part du gouvernement français, le 30 avril 1827, le dey décide d'en référer verbalement au
consul de France. Le consul ignorant ouvertement sa demande, le dey s’emporta alors, l'injuria, et finalement
donna au « représentant de la France » un coup de son éventail. Si l’on s’en réfère à Robert Louzon, militant
anticolonialiste engagé, c’est donc bien l’affaire des fortifications de La Calle et non simplement la dette restée
impayée qui était à l’origine de la colère du dey d’Alger127,128. Le gouvernement de la Restauration et Charles X,
soucieux de redorer l’image de la France à l’étranger et de renforcer l’autorité royale en France, trouvèrent alors
dans cet incident — un outrage à la France par le biais de son « représentant », le consul — un prétexte pour
intervenir militairement129.
Conquête
La conquête de l’Algérie fut très violente et longue. Elle se traduisit par la disparition du tiers de la population
algérienne entre 1830 et 1850. Les méthodes sont perverses et conduisent surtout à des décès par famine
(destructions de villages, de cultures, arbres arrachés), complétant les connues enfumades, massacres de
prisonniers et de civils, razzias. À ce niveau la qualification de crime de guerre ou « meurtres de masse » est à
propos130,131. L’armée française conquiert l'Algérie village après village. L'emblématique Armand Jacques Leroy de
Saint-Arnaud, exécutant zélé de la politique militaire française, nouvellement promu capitaine depuis 1837, est
nommé général de division après l’expédition de Petite Kabylie en 1851[réf. nécessaire].
En parallèle de ces opérations militaires une politique de colonie de peuplement est mise en place, pratique
corollaire courante des conquêtes132.
Portrait d'Abdelkader ibn Muhieddine peint par Jean-Baptiste-Ange Tissier vers 1852
l’indépendance. Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre le droit pour les
Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial
français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers
français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'émir Khaled el-Hassani ben el-
Hachemi en Égypte, puis en Syrie. L'émir Khaled préside le premier parti algérien l'association de l'Étoile nord-
africaine de 1926 jusqu'à sa mort en 1936. Son rôle fut symbolique puisqu'il fut exilé.
Messali Hadj138, Malek Bennabi139, Mohamed Hamouda Bensai, Saleh Bensai, Abdelhamid Ben Badis140, Mohamed
Bachir El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Chérif Saâdane141, Omar Ouzeggane, etc.,
tous vont diverger entre eux sur la question algérienne, cela provoquera l'émergence de plusieurs associations et
partis algériens : Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité, Association des oulémas musulmans algériens,
le Parti du peuple algérien, Amis du manifeste et de la liberté fondé par Ferhat Abbas et dont Chérif Saâdane est
membre du comité directeur142, Parti communiste algérien.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Charte de l'Atlantique, la première charte de l'ONU, le plan
Marshall, la Ligue arabe, la conférence de San Francisco, etc., tout cela a contribué à l'indépendance de l'Algérie.
Lors du congrès de mars de 1945 que les AML ont tenu, les délégués ont proclamé la nation algérienne
constituée143, Messali Hadj fut élu comme chef du peuple algérien.
Abdelhamid Ben Badis fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens.
Le 8 mai 1945 ont lieu des manifestations d’Algériens dans plusieurs villes de l’Est du pays (Sétif, et le
Constantinois), qui devaient permettre de rappeler leurs revendications nationalistes, de manière concomitante
avec la liesse de la victoire. À Sétif, après des heurts entre policiers et nationalistes, la manifestation tourne à
l’émeute et la colère des manifestants se retourne contre les « Français » : une centaine trouveront la mort dans les
jours suivants144. La répression de l’armée française est brutale. Officiellement, elle fait 1 500 morts parmi les
Algériens, chiffre potentiellement sous-estimé et probablement plus proche des 20 000 à 30 000 selon
l’historien Benjamin Stora. Le Parti du peuple algérien (PPA) estime qu'il y a eu 45 000 morts145. De par la
radicalisation qu'ils ont engendrée dans les milieux nationalistes algériens, certains historiens considèrent ces
massacres comme le véritable début de la guerre d'Algérie146.
À la suite de ces massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, le jour même et alors qu'ils venaient présenter leurs
vœux à Yves Chataigneau à l'occasion de la défaite de l'Allemagne nazie ; Mohamed Bachir El Ibrahimi, Ferhat
Abbas et Hadj Ahmed Chérif Saâdane seront arrêtés à 10h30, car accusés d'avoir « porté atteinte à la souveraineté
française » par fomentation des sanglants événements de Sétif. Ils seront incarcérés à la maison d'arrêt d'Alger puis
transférés à celle de Constantine.
À la suite de l'emprisonnement de Messali Hadj et l'interdiction du Parti du peuple algérien, le parti Mouvement
pour le triomphe des libertés démocratiques revendique après le statut de l'égalité ou de l'indépendance des
Algériens en 1948. Aussi, l'Association des oulémas musulmans algériens fut interdite. Alors, l'Organisation
spéciale apparaît et elle a pour but de rassembler les armes pour le combat. Mohamed Belouizdad fut le premier
chef de l'organisation clandestine. Ensuite, Hocine Aït Ahmed prend la tête de l'Organisation et continua à œuvrer
pour l'achat des armes. La Poste d'Oran fut attaquée par les membres de l'OS.
Ferhat Abbas et Chérif Saâdane, à leur sortie de prison en avril 1946 de Constantine, créent l'UDMA (Union
démocratique du manifeste algérien)141. Ahmed Ben Bella147 prend la place de Hocine Aït Ahmed en 1949. Le plan
de l'organisation est dévoilé et une série d'arrestations est entamée par les autorités françaises en 1950.
Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques niait toute relation avec l'Organisation spéciale.
Le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) est fondé en mars 1954, il organisera la lutte armée. Le parti
du Mouvement national algérien est fondé en juillet 1954 par les messalistes148. Par la suite, le Front de libération
nationale est fondé en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action).
Le Front de libération nationale (Algérie) et le Mouvement national algérien seront rivaux pour le contrôle du
pouvoir. Messali Hadj sera libéré de la prison en 1958 et il sera assigné à une résidence surveillée en France.
Historiographie
Les archives officielles de la guerre d'Algérie ne sont encore que partiellement disponibles et accessibles149 aux
chercheurs en France ; elles sont inaccessibles en Algérie150. La loi française du 15 juillet 2008 relative aux
archives151 a raccourci les délais de communication des archives publiques, y compris pour certaines archives
classifiées « secret défense » communicables après un délai de 50 ans152. On notera qu'au cours de la discussion de
ce texte au Parlement, un amendement adopté par le Sénat français visait à prescrire un délai de 75 ans concernant
les pièces « susceptibles de porter atteinte à la vie privée »153. Cette disposition, vivement critiquée par des
historiens car elle aurait accru les délais de communicabilité des archives relatives à la guerre d'Algérie154, a
finalement été retirée du texte au cours de son examen à l'Assemblée nationale.
Guerre d'Algérie
En 1954, l’Algérie compte huit millions d'Algériens non français et un million de « Français d'Algérie » (Pieds-
noirs et autochtones juifs naturalisés français).
Après la crise au sein des mouvements nationalistes algériens et les autorités françaises, un groupe de patriotes se
démarque et envisage le passage à la lutte armée en vue de l'indépendance.
La guerre commence le 1er novembre 1954, après la réunion à Alger des six chefs du Front de libération nationale
(Algérie) et anciens membres de l'Organisation spéciale, bras armé du Mouvement pour le triomphe des libertés
démocratiques et aussi responsables du Comité révolutionnaire d'unité et d'action, et après la déclaration du 1er
novembre 1954.
L'action armée a été proclamée pendant la nuit dite de la Toussaint rouge. Le déclenchement des attentats a été
signalé à travers le pays et les premiers attentats eurent lieu dans les Aurès155. Les six partagent l'Algérie en
6 Wilayas et le ministre de l'Intérieur François Mitterrand est dépêché dans la région des Aurès pour dénoncer les
attentats dans le même mois.
Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'hidi à droite.
Il s'ensuit une guérilla, des maquis et des affrontements. l’Armée française, qui comprend des unités de supplétifs
« musulmans » appelés « Harkis », la Direction de la Surveillance du territoire et la police française s'attaquent au
FLN et à ses proches. Le FLN organise alors son combat sur deux fronts. Sur le plan interne, il met en place une
résistance à travers sa branche armée, l’Armée de libération nationale qui au début fait face au Mouvement
national algérien et à de multiples crises internes. Le Congrès de la Soummam organise le mouvement
insurrectionnel et dégage les propriétés de la Révolution. L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et
l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) sont créées pour organiser des révoltes en 1956.
Tandis que sur le front diplomatique, il engage ses activités sous la supervision du gouvernement provisoire de la
République algérienne, qui plaide la cause algérienne et aussi vécut plusieurs crises ; il réussit néanmoins
en 1958 à introduire pour la première fois dans l’agenda des Nations unies la question algérienne, ce qui représenta
un franc succès pour la diplomatie algérienne.
Le conflit fut inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre
mondiale. Pour la France, cela concerne entre autres l’Indochine française, Madagascar, le Maroc, l’Algérie,
la Tunisie, l’Afrique-Équatoriale française et l’Afrique-Occidentale française. Le cas de l’Algérie se différencie
des autres en ce sens qu’elle appartenait officiellement au territoire français, avec un million de citoyens dits « du
Premier Collège » (les « Pieds-noirs »), dont certains, les Juifs d'Algérie et de huit millions de citoyens du
Deuxième Collège (dit les musulmans), avant l'arrivée du général de Gaulle. Ce dernier négociera directement
avec les chefs du FLN lors des accords d'Évian. De Gaulle réussit à sauver la République après le putsch des
généraux à Alger 1961.
Le 19 mars 1962, après la signature du cessez-le-feu, le conflit prend officiellement fin. Un double référendum est
organisé le 8 janvier 1961 et le 8 avril 1962 : les Français de métropole se prononcent pour le choix du général de
Gaulle pour les deux. Le 1er juillet 1962, les Algériens votent massivement pour l'indépendance (99,72 % en faveur
du « oui »)156. L'indépendance de l'Algérie est proclamée le 3 juillet 1962Note 11.
Les évènements de la guerre d'Algérie, la déclaration d'indépendance - qui consomme la décolonisation -, le climat
de violence générale qui régnait dans les derniers mois de la guerre157 ou encore des évènements traumatisants
comme le massacre d'Oran158 amèneront la plupart des pieds-noirs à quitter le pays : sur près d'un millionNote 12, cent
cinquante mille partent avant 1962, six cent cinquante et un mille au cours de cette année. L'histoire des deux-cent
mille pieds noirs encore présents après 1962 reste à écrire, selon l'historien Benjamin Stora159. L'Organisation de
l'armée secrète se prononce contre l'indépendance de l'Algérie et commet, à la fin de la guerre, plusieurs attentats
meurtriers en Algérie160 dont 7 000 au plastic contre les biens et 2 000 contre les individus161.
Bilan des pertes
Si le bilan de la guerre reste controversé au début du XXI siècle, il est clair que la guerre d'Algérie a été
e
Politique et administration
Articles détaillés : Politique en Algérie et Histoire de l'Algérie.
Système politique
Article détaillé : Politique en Algérie.
Logos
Économie
Article détaillé : Économie de l'Algérie.
État PIB
État PIB
À partir de 1962, le gouvernement algérien a opté pour une économie planifiée fortement centralisée, les premiers
objectifs consistaient à donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération
notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations est menée à ce titre, touchant notamment des
entreprises étrangères. Par la suite un effort considérable d’industrialisation est déployé. Le contre-choc
pétrolier de 1986 sonne le glas de cette période de planification socialiste, l’État ne pouvant plus supporter durant
cette période l’investissement financier qu’il consentait au profit des entreprises nationales, ni n’étant en mesure
de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec l’augmentation
démographique, que le pays a connue depuis l’indépendance. L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de
réaliser un ajustement structurel, un vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de
l’économie socialiste vers une économie de marché.
Caractérisée par une forte dépendance aux hydrocarbures, la situation économique de l'Algérie semble favorable
jusqu'en 2014 tant sur le plan interne qu’au niveau externe. À la suite notamment de l’augmentation très soutenue
des prix du pétrole, la croissance économique du pays suit une progression constante et stable, passant de 2,1 % en
2001 à 5,3 % en 2005, avec un pic de 6,8 % en 2003. Malgré la présence de surliquidités liées à l’abondance des
ressources pétrolières, l’inflation pendant cette période est restée maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerçait
la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004. Le taux de chômage
diminue durant toute la décennie 2000 même si le taux de chômage des jeunes reste important.
Indicateur Valeur
Commerce extérieur
Sciences
La centrale électrique hybride de Hassi R'Mel à Laghouat.
Télécommunication
Indicateur Valeur (décembre 2017) Valeur (décembre 2016) Valeur (décembre 2015)
GSM 14 385 131 abonnés 20 125 227 abonnés 43 391 000 abonnés
Total Téléphonie mobile 45 844 430 abonnés 47 041 321 abonnés indéterminé
Lignes de téléphone 3 130 090 abonnés 3 405 000 abonnés 3 268 000 abonnés
Téléphone Mobile et fixe 48 974 520 abonnés 50 446 000 abonnés 46 659 000 abonnés
L'Algérie détient les plus grandes réserves mondiales de corail rouge, dont la
pêche est réglementée par l'État267. Plaine de la Mitidja vue depuis le Mausolée
royal de Maurétanie.
L'agriculture algérienne est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie. La part de la valeur ajoutée
agricole dans le PIB est de 10 à 13 % selon les années et la pluviométrie, elle emploie 13 % de la population
active. La production agricole algérienne est estimée à 25 milliards de dollars268, elle est essentiellement composée
de céréales, des produits maraîchers ou arboricoles. Les hauts-plateaux permettent aussi l'existence d'un élevage
très important (moutons, bovins). L'essentiel de cette production est absorbé par le marché intérieur, l'Algérie
n'ayant exporté en 2021 que l'équivalent de 100 millions de dollars de produits agricoles269. La bonne santé relative
de l'agriculture a permis à une industrie agroalimentaire de se développer270.
Les surfaces irriguées représentent 835 197 ha en 2006. De nombreux arbres furent plantés afin de ralentir
l’avancée du désert comme le barrage vert. La superficie totale de forêts ravagées par le feu pendant l’année 2006
a été estimée à 16 916 ha271. Près de 900 millions de mètres cubes d’eaux de crues sont destinés à l’irrigation par
épandage de 498 000 ha pour la production fourragère. Le potentiel de production arboricole et viticole compte
près d’un million d’hectares en 2006. Les superficies récoltées en toutes espèces confondues est de 2 671 140 ha,
le blé dur représente 1 162 882 ha, le blé tendre 620 945 ha, l'orge 812 280 ha et l'avoine 75 035 ha. La culture
fourragère totalise 788 542 ha. Les légumes secs sont étalés sur 66 866 ha et la culture de pommes de terre est
de 58 632 ha. En dépit de ces chiffres, l'Algérie doit importer du lait et massivement des céréales pour un coût de
l'ordre de 4 milliards de dollars. Ces produits sont le point faible de l'agriculture nationale qui ne réalise son
autosuffisance alimentaire qu'à 72 % en 2014272.
Les superficies des cultures maraîchères représentent 372 096 ha. Les cultures industrielles dont les tomates,
le tabac et les arachides forment 10 569 ha. L'arboriculture fruitière à noyaux et pépins est de 280 387 ha et
les agrumes utilisent 57 064 ha. Les deux entreprises Ifri ou N'Gaous produisent du jus à partir de la récolte.
La viticulture renferme 97 063 ha et l'ONCV s'occupe de la fabrication du vin à partir des vignobles.
L’oléiculture englobe 263 352 ha, la région la plus connue est la Kabylie pour l'olivier et l'huile d'olive. La
phœniciculture est basée essentiellement au Sud. Le nombre de palmiers dattiers est estimé à 17,1 millions.
Chaque palmier produit annuellement entre 45 et 51 kg de dattes.
L'élevage ovin a un effectif de 19,6 millions de têtes, ensuite le caprin avec 3,7 millions de têtes. Quant
aux bovins, ils comptent 1,6 million de têtes et en dernier la camelin est estimé à 0,3 million de têtes. Enfin,
l’effectif apicole détient 964 026 ruches. Pour le sous-secteur des forêts, une superficie de 34 593 ha de plantation
forestière a été réalisée en 2006.
Plusieurs projets de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme ont été engagés. En 2006,
l'État prévoyait « la régénération de 2 817 194 ha ; la réhabilitation de 25 891 ha par la plantation pastorale dans
les zones très arides ; la réalisation de 526 532 m3 de correction torrentielle ; l'irrigation de 22 053 ha par épandage
des eaux de crues grâce à la construction de 282 ceds de dérivation ; la réalisation de 631 points d’eau
d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares) et la réalisation de 206 253 millions de litres de seguias et
enfin d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares) »273.
La côte algérienne longe 1 200 km, partagée en quatorze wilayas maritimes. Chaque wilaya possède un certain
nombre de ports, d’abris de pêche et de plages d’échouage. 64 sites de débarquements longent la côte algérienne :
32 ports ; 23 plages d’échouage ; 4 sites d’abris aménagés ; 5 sites d’abris naturels274. Les espèces halieutiques les
plus consommées sont : poissons démersaux, petits pélagiques, grands pélagiques, requins et squales, crustacés et
mollusques. L'Algérie pêche presque 230 000 tonnes par an, selon le ministère de la Pêche et des Ressources
halieutiques. Le corail est réglementé en Algérie, il se trouve dans la côte est, El Kala dans la wilaya d'El Tarf.
Transport
Article détaillé : Transport en Algérie.
Réseau routier
Article détaillé : Liste des routes nationales de l'Algérie.
Nouvelle autoroute Est-Ouest reliant l'Est et l'Ouest de l'Algérie sur une distance
de 1 216 km.
Le réseau routier algérien est le plus dense du continent africain275, sa longueur est estimée à 180 000 km de routes,
avec un taux de revêtement de 85 % et plus de 3 756 ouvrages d'art. Ce réseau devrait être complété par une
infrastructure autoroutière majeure en cours d'achèvement, l'autoroute Est-Ouest. C'est une autoroute 2x3 voies qui
relie, sur 1 216 km, la ville d'Annaba à l'extrême Est à la ville de Tlemcen à l'extrême Ouest276. L'Algérie est
également traversée du Nord au Sud par la route transsaharienne, qui est maintenant goudronnée sur sa quasi-
totalité et est même une autoroute sur le début de sa partie Nord. Cette route est poussée en avant par le
gouvernement algérien afin d'accroître le commerce entre les six pays traversés (Algérie, Mali, Niger, Nigeria,
Tchad et Tunisie).
Transport ferroviaire
Article détaillé : Liste des lignes de chemin de fer d'Algérie.
Indicateur Valeur
Société
linguistique se produit289 . Une partie de la population s'identifie comme des Berbères, principalement les Kabyles,
les Chaouis et les Chenouis290.
En 2010, la société algérienne est en majorité composée de jeunes et 50 % de la population est célibataire291.
Les musulmans orientaux ont converti l’ensemble du Maghreb à l’islam au VII siècle. L’apport démographique
e
arabe n’a été significatif en Algérie qu’à partir du XI siècle, notamment par l’arrivée de tribus d’Hilaliens,
e
estimées cependant à quelques dizaines de milliers292. Aussi d'après ces estimations, la principale souche très
majoritaire des Algériens est berbère5,293. Selon l'historien Charles-Robert Ageron294, en 1886, l'Algérie comptait
environ 1,2 million de berbérophones et environ 1,1 million d'« Arabes ». L'arabisation plus massive de l'Algérie
est donc relativement récente et s'est surtout accélérée durant la colonisation française entre 1850 et 1950. Parmi
les régions restées berbérophones, notamment en raison de leur enclavement géographique (montagnes, oasis) ou
religieux295, la Kabylie et les Aurès sont les plus nombreux.
L'Algérie connut aussi entre les années 1950 et les années 2000 des brassages intenses de sa population, dus à
diverses raisons : guerre de libération nationale, migrations internes des populations, exode rural massif, décennie
noire ou urbanisation rapide296.
Dans les années 2010, l’Algérie figure parmi les cinq pays africains ayant un indice de développement
humain (IDH) élevé. Elle est le premier en Afrique du Nord297. Son IDH passe de 0,649 en 2000 à 0,745 en 2021,
ce qui classe le pays à la 91e place mondiale10. L’espérance de vie à la naissance s'établit à 75 ans en 2015. La
durée attendue de scolarisation atteint en 2015 une moyenne de 14,4297.
Au cours d'une enquête réalisée entre 2006 et 2007, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le
développement de la recherche (FOREM) a découvert que 38,3 % des mariages du pays sont consanguins298. La
commune de Bir el-Ater près de Tébessa vient en tête du classement avec un taux de 88 % de cas de
consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec 18,5 %299.
La dimension de la diaspora algérienne est inconnue, des millions d'Algériens vivent à l'extérieur du pays.
Toutefois, la commission des affaires étrangères de l’APN a été chargée du recensement général de la population
(RGPH 2008) pour connaitre le poids des migrants300.
En 2008, les garde-côtes algériens ont repêché près d'une cinquantaine de corps à l'ouest de l'Algérie. La majorité
des morts avaient entre 20 et 30 ans. Les Algériens les appellent les Harrag. Le mythe du harrag se répand vite à
travers le pays et il est devenu fréquent. Surtout à l'ouest, les jeunes fredonnent « C'est la dernière année où je suis
là »301.
L'Algérie le 42e pays le plus « écologiquement propre » de la planète, et le premier parmi les pays arabes
notamment en raison des progrès réalisés récemment au niveau des énergies renouvelables et au vu de son
potentiel énergétique302.
Dans les années 2010, le pays est confronté à une forte immigration clandestine en provenance
du Sahel (essentiellement du Niger). Les ONG estiment qu'environ 100 000 Subsahariens vivent en situation
irrégulière en Algérie, hors de tout cadre juridique et dans des conditions difficiles303. Plusieurs médias font état
d’un racisme et de discriminations à leur encontre304,305,306,307,308. Les autorités algériennes expulsent régulièrement
dans le désert ces migrants, y compris femmes enceintes et enfants, sans leur fournir eau ni nourriture, ce qui
conduit à des morts fréquentes309 : plus de 13 000 migrants clandestins auraient ainsi été expulsés entre avril
2017 et juin 2018309,310.
Démographie
Article détaillé : Démographie de l'Algérie.
12 janvier Jour de l'an Yennayer Fête nationale330, commémore le premier jour du calendrier berbères
Fête de l’Indépendance et de la
5 juillet Proclamée le jeudi 5 juillet 1962
Jeunesse
Calendrier
Date Nom Indication
hégirien
30
1 Mouharram Awal muharram Premier jour de l’année musulmane (Hégire)
juillet
Fête qui commémore le jour où Moïse traversa la Mer Rouge avec son
8 août 10 Mouharram Achoura
peuple
8 12 Rabi-el-
al-Mawlid an-nabaoui Jour de la naissance du prophète de l'islam Mahomet
octobre aouel
Culture
Article détaillé : Culture algérienne.
jouée en 1910379. Les premières pièces algériennes, à cette époque étaient sans rayonnement important en raison de
la censure qu’exerçait la tutelle coloniale, qui craignait notamment que les pièces ne dérivent vers des sujets
d’ordre subversif, par conséquent les éternelles questions domestiques constituaient les thèmes principaux, mais
qui étaient cependant loin de refléter la réalité socioculturelle des Algériens. À partir des années quarante, de
grands noms du théâtre émergent tels que Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini380, Bach Djarah, Mme Keltoum,
ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algériens qui allaient accompagner de façon
soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algérien, puisque durant la Révolution
algérienne, des troupes théâtrales faisaient des tournées à travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire
connaître le combat que menaient les Algériens contre la domination coloniale. Après l’indépendance, le théâtre va
suivre la même trajectoire que le cinéma.
une très riche création artistique à l’image d’Eugène Delacroix avec son fameux tableau Femmes d'Alger dans leur
appartement ou Étienne Dinet383 ou encore d’autres peintres de renommée mondiale à l’image de Pablo
Picasso avec son tableau femmes d’Alger, ou des peintres dits de l'École d'Alger tels ceux de la Villa Abd-el-Tif.
De leur côté les peintres algériens à l’image de Mohammed Racim ou encore Baya ont tenté de faire revivre le
prestigieux passé antérieur à la colonisation française, en même temps qu’ils ont contribué à la sauvegarde des
valeurs authentiques de l’Algérie. Dans cette lignée, Mohamed Temmam, Abdelkhader Houamel, etc., ont
également restitué à travers cet art, des scènes de l’histoire du pays, les us et coutumes d’autrefois et la vie du
terroir. De nouveaux courants artistiques emmenés notamment par M'hamed Issiakhem, Mohammed
Khadda et Bachir Yellès384 sont apparus également sur le paysage de la peinture algérienne, délaissant la peinture
figurative classique pour aller à la recherche de nouvelles voies picturales, avec le souci d’adapter la peinture
algérienne aux nouvelles réalités du pays à travers son combat et ses aspirations.
La sculpture algérienne est représentée par des artistes tels que Bâaziz Hammache et Mohamed Demagh, et elle
compte plusieurs réalisations monumentales modernes de styles divers, comme entre autres la Bougie de Tizi
Ouzou (création de Hammache) et le Mémorial du Martyr (réalisé d'après un projet du peintre Bachir Yellès,
sculptures du Polonais Marian Konieczny).
Artisanat
Articles détaillés : Artisanat algérien et Costume traditionnel algérien.
Bijoux de Kabylie (v.1950). Un
villes du nord de l'Algérie. Cette musique se caractérise par une grande recherche technique et s'articule
principalement sur douze longues Noubate « suite », ses principaux instruments sont la mandoline, le violon,
le luth, la guitare, la cithare, la flûte de roseau et le piano. Parmi les interprètes les plus remarqués, il y a Beihdja
Rahal, El Hadj Mohamed El Ghaffour, Nasserdine Chaouli, Cheikh Larbi Bensari, Nouri Kouffi ainsi que des
troupes musicales comme El Mouahidia, El Mossilia, El Fakhardjia, Es Sendoussia et El-Andalous.
fortement la création des Scouts musulmans algériens. Plusieurs activités sportives se sont déroulées au cours de la
vie de cette association, puis le parti populaire algérien s'engage à gérer les scouts et les clubs sportifs. Plusieurs
Algériens ont participé à diverses manifestations sportives au XX siècle (Jeux olympiques, Jeux africains, Jeux
e
des Jeux olympiques de Londres 2012. Le Tour d'Algérie, dans les hauteurs
de Chréa, 2011.
En 1977, face aux résultats en dents de scie des sélections algériennes dans tous les sports, et alors que les clubs
algériens échouaient aux premiers tours des compétitions à cause d'un manque de structures398, tout ceci est
notamment est dû au fait que la pratique du sport en Algérie se faisait en masse, ce qui est un des principes
du socialisme, et résulte de cela l'amateurisme du sport algérien399. En rajoutant à cela que l'hymne national
algérien est sifflé pour la première fois depuis l'indépendance devant un président de la république lors de la finale
de la Coupe d'Algérie 1977 opposant la JS Kabylie au NA Hussein Dey par des supporters kabyles399, le président
de l'époque Houari Boumédiène décide alors d'appliquer une réforme sportive visant à introduire les principaux
clubs algériens dans les sociétés nationales399, avec l'exemple du MC Alger qui devient Mouloudia Pétroliers
d'Alger puisque aspiré dans Sonatrach, et la JS Kabylie (JS Kawakibi entre 1974 et 1977) qui devient Jeunesse
électronique de Tizi-Ouzou parce qu'aspiré chez l'ENIEMNote 16. Cette réforme permettra à la sélection algérienne de
football d'atteindre d'abord les demi-finales des Jeux méditerranéens de 1979 de Yougoslavie, et ensuite de se
qualifier pour sa première Coupe du monde de football en 1982, où elle devient la première équipe africaine à
battre une nation européenne400 (l'Allemagne), lors d'une compétition officielle.
Le premier Algérien et Africain médaillé d'or est Boughéra El Ouafi en 1928 lors des Jeux
olympiques d'Amsterdam au Marathon. Plusieurs hommes et femmes ont été des champions en athlétisme dans les
années 1990 : Hassiba Boulmerka, Noureddine Morceli et Nouria Benida-Merah.
Dans la discipline du football, la fédération de football algérienne organise les rencontres du Championnat
d'Algérie de football et la Coupe d'Algérie de football. Plusieurs noms sont gravés dans l'histoire du sport en
Algérie comme Lakhdar Belloumi, Rachid Mekhloufi, Hacène Lalmas, Rabah Madjer, Salah Assad. L'équipe
d'Algérie de football accède aux éliminatoires de la Coupe du monde de football 1982 et à la Coupe du monde de
football 1986. Ensuite, en 2010, elle est qualifiée à la Coupe du monde de football 2010, après sa victoire
à Omdourman (Soudan), grâce à un but d'Antar Yahia, lors d'un match d'appui contre l'Égypte. Aussi, l'équipe
algérienne décroche sa deuxième victoire internationale en battant le Sénégal en finale de la CAN 2019 ainsi
victorieuse de la Coupe arabe de la FIFA 2021 en décembre de la même année. De plus, plusieurs clubs de football
ont remporté des trophées comme le club Jeunesse sportive de Kabylie. Ce dernier a la particularité d'être le seul
club algérien, à n'avoir jamais connu la relégation en division inférieure, car depuis 1969, il évolue en nationale
une. Il a gagné aussi de nombreuses fois la Coupe des champions, la coupe des coupes et la coupe de la CAF.
Comme grands clubs on note aussi l'Entente de Sétif, Mouloudia d'Alger, Mouloudia d'Oran, Chabab Riadhi
Belouizdad et l'USM Alger.
En boxe anglaise, il y a plusieurs noms comme Mohamed Benguesmia champion du Monde, catégorie mi-
lourds ; Loucif Hamani fut champion d'Afrique ; Hocine Soltani champion olympique 2002 ; Mustapha
Moussa médaillé de Bronze olympique en 1984 (le premier médaillé Olympique Algérien toutes disciplines
confondues).
En Viêt Vo Dao, l'Algérie dispose de dizaines de milliers de pratiquants qui se sont distingués au championnat du
monde 2011 à Hô Chi Minh-Ville.
L'Algérie est l'une des équipes masculines qui ont marqué le handball africain. Si au niveau national, les équipes
rencontrent quelques difficultés en finale des compétitions majeures, en compétitions internationales des clubs en
revanche, la domination de l'Algérie est nettement supérieure. L'équipe nationale masculine de handball a
remporté plusieurs titres notamment au championnat d'Afrique des nations masculin de handball en 1981, 1983,
1985, 1987, 1989 et 1996. L'équipe nationale féminine de handball a également triomphé lors des tournois des
Championnats d'Afrique des nations et des Jeux panarabes.
En judo, Amar Benikhlef et Ali Idir ont gagné plusieurs fois le Championnat d'Afrique des nations de judo
masculin. Également plusieurs femmes comme Soraya Haddad, Salima Souakri, ont eu des trophées lors du
Championnat d'Afrique des nations de judo féminin. En Natation, on cite Salim Iles, champion d'Afrique et Arabe
et qui réalisé des performances au niveau Mondial. Au volley-ball, l'Équipe d'Algérie féminine de volley-ball est
qualifiée au championnat du monde féminin de volley-ball de 2010. Elle a obtenu plusieurs titres lors de plusieurs
compétitions internationales par le passé.
Le cyclisme a connu plusieurs grands noms dont Hamza Madjid qui a remporté plusieurs fois le maillot jaune dans
les années 1970 et début 80, lors de compétitions nationales. Aussi, il y a plusieurs noms dans les années 1980
jusqu'à aujourd'hui, à l'exemple de Hichem Chaabane, Redouane Chabaane, Abdelbasset Hannachi, Azzedine
Lagab, Eddy Lembo. Ce dernier évolue en France. En sport automobile, l'Algérie a été représentée par Nassim
Sidi Said (Formule 1 en 2005). En culturisme, l'Algérie a été représentée par Mohamed Benaziza, qui a remporté
le titre IFBB Night of Champions en 1990.
Codes
L'Algérie a pour codes :
DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
7T, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
DZD, selon le codes des monnaies (ISO 4217) ;
DZ, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
DZA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
AG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
ALG, dans la liste des codes pays du CIO ;
DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
DZ, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
.dz, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau) ;
DZA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
Algérie, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.
Notes et références
Notes
1. ↑ Dans son article 3, la constitution dispose en supplément que « l'arabe demeure la langue officielle de l'État ».
2. ↑ Le français, bien que non reconnu officiellement, reste une langue de locution courante, comprise par la majorité de la population
3. ↑ Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
4. ↑ Transcription ALA-LC 1997
5. ↑ L'orthographe du terme arabe en français diffère selon les sources entre al-Jazā’ir et al-Djazāïr. Ceci est dû au fait que la lettre ( جjim) se
prononce différemment selon le dialecte : jim (Maroc, Égypte...), djim (Algérie, Irak...)
6. ↑ Beni, pluriel de Ben qui signifie « fils », et suivi du nom de la tribu, est une forme arabe pour désigner des personnes appartenant à une même
tribu. Les Mezghenna étaient, selon certains, un ensemble de tribus berbères qui habitaient la région d'Alger.
7. ↑ جزاير بني مزغنة
8. ↑ La carte Michelin 743 donne les orthographes « Monts de Daïa » et « Dhaya » (pour la ville).
9. ↑ La cire, utilisée pour la fabrication de chandelles, provenait en grande partie de l'actuelle ville de Béjaïa (Bugaya), ville qui a ainsi donné le
mot français Bougie. (Voir « Bougie » [archive], sur TLFi (Trésor de la langue française sur Internet).
10. ↑ Ordonnance royale du 24 février 1834 : les indigènes musulmans et juifs deviennent sujets français puisque « placés sous la souveraineté
directe et immédiate de la France, ils sont dans l’impossibilité de pouvoir revendiquer le bénéfice ou l’appui d’une autre nationalité : d’où il
suit nécessairement que la qualité de Français pouvait seule désormais être la base et la règle de leur condition civile et sociale ».
11. ↑ La reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie par la France avec transfert de souveraineté à l’exécutif provisoire algérien est effectif le 3
juillet. Les Algériens ont préféré la date symbolique du 5 juillet pour proclamer leur indépendance.
12. ↑ Soit environ 10 % de la population totale du pays.
13. ↑ Le GPRA, qui a refusé le 3 juillet la démission de l'exécutif provisoire, fixe la fête de l'indépendance au 5 juillet, jour du 132e anniversaire de
la signature de la convention entre le Dey d'Alger et le Comte de Bourmont
14. ↑ Élection présidentielle cependant boudée par des grandes formations de l'opposition (FFS, FIS et FLN)
15. ↑ Les fêtes musulmanes étant célébrées selon les phénomènes locaux des différentes phases de la lune, les dates sont variables d'année en
année.
16. ↑ Voir les articles Mouloudia club d'Alger et Jeunesse sportive de Kabylie.
Références
1. ↑ « Constitution algérienne en français » [archive], sur joradp.dz.
2. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Journal Officiel » [archive], République algérienne, 7 mars 2016 (consulté le 7 mars 2016).
3. ↑ L'anglais et les cultures : Carrefour ou frontière ?, L'Harmattan, 2008 (lire en ligne [archive]), p. 145.
4. ↑ Ibtissem Chachou, La situation sociolinguistique de l'Algérie : pratiques plurilingues et variétés à l’œuvre, L'Harmattan, 2013 (lire en
ligne [archive]), p. 93.
5. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e (en) The World Factbook, « Algeria » [archive], CIA, 1er mars 2011 (consulté le 6 mars 2011).
6. ↑ (en) « DEMOGRAPHIE ALGERIENNE 2019 » [archive], sur www.ons.dz (consulté le 23 août 2020)
7. ↑ https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.MKTP.KD.ZG?most_recent_value_desc=true [archive]
8. ↑ (en) « WEO April 2022 » [archive], sur imf.org (consulté le 29 juillet 2022).
9. ↑ [1] [archive].
10. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un
monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, septembre 2022, 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en
ligne [archive]).
11. ↑ (en) « Gini index » [archive], sur Banque mondiale (consulté le 24 avril 2023).
12. ↑ (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance
Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, 2022, 192 p. (lire en ligne [archive] [PDF]).
13. ↑ « États Membres » [archive], sur un.org.
14. ↑ (ber) « Visite officielle du Président Tebboune au Koweït : Déclaration conjointe », APS, 23 février 2022 (lire en ligne [archive])
15. ↑ Source : ONS (www.ons.dz)
16. ↑ « L'Algérie est devenue le plus grand pays d'Afrique ! » [archive], sur Le Quotidien d'Algérie, 17 juillet 2011.
17. ↑ Awal, n° 40-41/2009-2010: Créer et transmettre chez les Berbères, Les Editions de la MSH, 3 mars 2011 (ISBN 978-2-7351-1556-3, lire en
ligne [archive])
18. ↑ Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, Imprimerie nationale, 1926 (lire en ligne [archive])
19. ↑ Collectif coordonné par Hassan Ramaoun, L'Algérie : histoire, société et culture, Casbah Éditions, 2000, 351 p. (ISBN 9961-64-189-2), p. 39
20. ↑ La Constitution du 28 novembre 1996 (Wikisource).
21. ↑ « Le dictionnaire de l'Histoire - Algérie, Algériens - Herodote.net » [archive], sur www.herodote.net (consulté le 21 mai 2022)
22. ↑ Revenir plus haut en :a et b Leschi 1941.
23. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e et f Lemnouar Merouche, Recherches sur l'Algérie à l'époque ottomane I.: Monnaies, prix et revenus, 1520-1830, Editions
Bouchène, 15 septembre 2002 (ISBN 978-2-35676-054-8, lire en ligne [archive]), p. 9,10,11
24. ↑ (en) Forbidden Fruits LLC, iAfrica : Ancient History Untold, Forbidden Fruit Books LLC, 2013 (lire en ligne [archive]).
25. ↑ (fr + ar) Abū Ubayd Abd Allāh ibn Abd al-Azīz ibn Muḥammad AL-BAKRI (trad. Mac Guckin De Slane)), Description de l'Afrique
Septentrionale, Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient Mayenne, Jean MAISONNNEUVE, imprimeur. j. floch, 1965, 642 p. (ISBN 2-7200-0204-
6, lire en ligne [archive]), page 155, 156, 191 (texte français, édition en ligne), page 56 (texte arabe édition imprimée 1965)
26. ↑ ʿAbd Allâh ibn ʿAbd al-ʿAzīz Abū ʿUbayd al- (1040-1094) Auteur du texte Bakrī, Description de l'Afrique septentrionale / par El-Bekri ;
traduite par Mac Guckin de Slane, 1859 (lire en ligne [archive])
27. ↑ Salah Guemriche, Alger la blanche : biographies d'une ville, 416 p., p. 56.
28. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Ahmed Koulakssis et Gilbert Meynier, L'émir Khaled : premier zaʼîm? : identité algérienne et colonialisme français,
L'Harmattan, 1987, 379 p. (ISBN 978-2-85802-859-7, présentation en ligne [archive]), p. 17.
29. ↑ Tayeb Chenntouf, L'Algérie face à la mondialisation, 2008, p. 221
30. ↑ Fodil Cheriguen, Barbaros ou Amazigh. Ethnonymes ou histoire politique en Afrique du Nord, Paris, Revue Mots, Vol. 15. Article, octobre
1987, 15 p. (DOI 10.3406/mots.1987.1349, lire en ligne [archive]), p. 7-22
31. ↑ Virgile Scheiner, Ministre de la Guerre : « Le pays occupé par les Français dans le nord de l'Afrique sera, à l'avenir, désigné sous le nom
d'Algérie » décrète-t-il le 14 octobre 1839.
32. ↑ Proclamation par l'Assemblée nationale constituante, le 25 septembre 1962, de la République algérienne démocratique et populaire,
dans Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, vol. 1 (no 1), 26 octobre 1962 (lire en ligne [archive]), p. 5.
33. ↑ La distinction entre « Tell » (littoral) et « Atlas tellien » (à l'intérieur) est faite par le site El Mouradia.dz [archive].
34. ↑ « Alger roi » [archive], sur alger-roi.net.
35. ↑ (en) « Tahat » [archive], sur Peakware - World mountain encyclopedia (consulté le 1 avril 2019)
er
269. ↑ « Ali Bey Nasri: « L’Algérie a exporté pour seulement 100 millions de dollars de produits agricoles » » [archive], 1er février 2022 (consulté
le 1er février 2022)
270. ↑ Akram Belkaïd, L'Algérie en 100 questions: un pays empêché, Tallandier, 2020 (ISBN 979-10-210-4390-9, lire en ligne [archive]), p. 212
271. ↑ « ministère de l’Agriculture et du Développement rural »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur minagri.dz.
272. ↑ « Décryptage/Le Sud, futur eldorado pour l’agriculture algérienne ? » [archive], sur algerie-focus.com, 31 janvier 2016.
273. ↑ « Rapport sur la situation du secteur agricol »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur minagri.dz, 2006.
274. ↑ « Algérie » [archive], sur www.fao.org.
275. ↑ « Les routes en Algérie » [archive], sur algerianembassy.it.
276. ↑ « Réseau routier national - Amar Ghoul : « L'Algérie dispose de plus de 180 000 km de route » - Autoalgerie.com - Le portail de
l'information automobile en Algérie » [archive], sur www.autoalgerie.com.
277. ↑ « Le marché des transports ferroviaires et urbains ferrés en Algérie 2013 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ubifrance.
278. ↑ « L'Algérie s'équipe en trains à grande vitesse » [archive], sur www.algerie-dz.com.
279. ↑ « Algérie Ferries »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur algerieferries.com.
280. ↑ « WPS - Map of ports in Algeria » [archive], sur World Port Source.
281. ↑ « Alger Houari Boumédiène Airport » [archive], sur airmundo.com/fr (consulté le 29 août 2020)
282. ↑ « Loading... »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.latribune-online.com.
283. ↑ « Tramway de Sétif | Setram » [archive], sur www.setram.dz (consulté le 10 janvier 2019).
284. ↑ « Enabel - Belgian Development Agency »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Enabel - Belgian Development Agency.
285. ↑ Algérie dz Synthèse de Mourad, d’après El Watan, Alger s’offre des mégabus, 7 juin 2006 [archive]
286. ↑ Revenir plus haut en :a et b Saïd Aït-Hatrit, « Algérie : les routes de la peur » [archive], afrik.com, 29 mars 2004 (consulté le 25 novembre 2009).
287. ↑ Rashid Bellil, Les oasis du Gourara (Sahara algérien), Peeters Publishers, 1999 (ISBN 978-90-429-0721-8), p. 62 et 63.
288. ↑ John Douglas Ruedy, « Modern Algeria: The Origins and Development of a Nation » [archive], Indiana University Press, 9 octobre 2018.
289. ↑ Selon Gabriel Camps, Les Berbères : mémoire et identité, Paris, Errance, 1995, 260 p. (ISBN 978-2-87772-105-9), p. 102, « en renforçant par
leur présence la part de population nomade, les Arabes arrivés au Xe siècle ont été d'un poids insignifiant sur le plan démographique, mais
déterminant sur le plan culturel et socio-économique ».
290. ↑ Algeria [archive], sur encyclopédie Britannica.
291. ↑ « - 50% de la population en âge de procréer sont célibataires sur Algerie Focus », Algerie Focus, 9 mars 2010 (lire en ligne [archive], consulté
le 19 octobre 2018).
292. ↑ Gabriel Camps, Les Berbères : mémoire et identité, Paris, Errance, 1995, 260 p. (ISBN 978-2-87772-221-6).
293. ↑ Selon Gilbert Meynier (L’Algérie des origines. De la Préhistoire à l’avènement de l’islam, p. 11, 2007), « la conquête islamo-arabe n’a pas
déplacé vers le Maghreb des foules démesurées, pas plus que, par exemple en Europe, les invasions germaniques en France et en Espagne.
Aujourd’hui, on peut raisonnablement affirmer que, peu ou prou, les Algériens sont très majoritairement des Berbères arabisés »
294. ↑ Charles-Robert Ageron, L'Algérie algérienne de Napoléon III à de Gaulle, p. 37, éd. Sindbad, 1980.
295. ↑ Marc Côte, « Les montagnes du Maghreb. Un cas de déterminisme géographique ? » [archive], sur Cafés géographiques, 15 novembre 2001.
296. ↑ Ahmed Mahiou et Jean-Robert Henry, Où va l'Algérie, Karthala Éditions, 2001, 384 p. (ISBN 978-2-84586-188-6, présentation en
ligne [archive]), p. 258.
297. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Indice de Développement Humain : Première au Maghreb, l'Algérie améliore son classement en 2016 » [archive],
sur Maghreb Émergent, 9 juin 2017 (consulté le 20 décembre 2019)
298. ↑ Djamila Kourta, « Les mariages interfamiliaux sont très fréquents en Algérie » [archive], sur afrik.com, Afrik.com, 19 septembre
2007 (consulté le 26 janvier 2010).
299. ↑ Farid Belgacem, « Les dangers des mariages consanguins en Algérie » [archive], Liberté-Algérie, 19 septembre 2007 (consulté le 27 janvier 2010).
300. ↑ « El Waten, Fayçal Métaoui, 2 juin 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur elwatan.com.
301. ↑ « Harraga, la jeunesse désenchantée » [archive], sur Le Monde.fr, 7 avril 2009.
302. ↑ « l’Algérie est le pays le plus « propre » de monde arabe » [archive], 8 mai 2010 (consulté le 8 mars 2022)
303. ↑ « Amnesty dénonce : plus de 2000 ressortissants subsahariens expulsés d'Algérie » [archive], lematindz.net, 23 octobre 2017.
304. ↑ Fella Bouredji, « Le calvaire des noirs en Algérie » [archive], slateafrique.com, 9 décembre 2016.
305. ↑ Chahredine Berriah, « Algérie. “Femmes de Noirs” » [archive], Courrier international, 30 décembre 2013. Publié initialement dans El-
Wattan.
306. ↑ « VIDÉO. Le racisme anti-noir chez les Algériens » [archive], tsa-algerie.com, 29 juillet 2015.
307. ↑ Kamel Daoud, « Être noir en Algérie, par Kamel Daoud » [archive], Jeune Afrique, 17 mai 2016.
308. ↑ Malik Kebour, « Racisme : l’Algérie, terre d’écueil pour les migrants subsahariens ? » [archive], Jeune Afrique, 21 mai 2014.
309. ↑ Revenir plus haut en :a et b « L'Algérie abandonne des migrants dans le Sahara - La crise des migrants » [archive], sur Radio-Canada.ca, 25 juin
2018 (consulté le 2 novembre 2019)
310. ↑ « Les autorités algériennes continuent d’expulser les migrants en plein désert » [archive], sur Le Monde, 28 juin 2018 (consulté le 2 novembre
2019)
311. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Algérie : plus de décès, moins de naissances et de mariages en 2020 » [archive], 22 janvier 2022 (consulté le 22 janvier 2022)
312. ↑ [PDF] Fatiha Talahite, l’emploi féminin en transition [archive], Conférence internationale « Inégalités et développement dans les pays
Méditerranéens », Université Galatasaray, Groupement de recherche international (GDRI), Développement des Recherches en Économie
Euro-méditerranéennes (DREEM), mai 2009.
313. ↑ Gilles Pison, Atlas de la population mondiale : faut-il craindre la croissance démographique et le vieillissement ?, Paris, Autrement
(Éditions), coll. « Atlas/Monde », 2009 (ISBN 978-2-7467-1259-1, BNF 41451971), p. 57.
314. ↑ ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Présentation de l’Algérie » [archive], 19 juin 2018 (consulté le 4 août 2018).
315. ↑ « AIDA - Algerian International Diaspora Association » [archive], sur aida-association.org.
316. ↑ (en) [PDF] « Humanitarian aid for the Sahrawi refugees living in the Tindouf region » [archive], direction générale de l'aide
humanitaire (ECHO) de la commission européenne.
317. ↑ « 840 000 Algériens ont quitté le pays sous Bouteflika contre 110 000 dans la décennie 90 » [archive], sur huffpostmaghreb.com, 20
septembre 2014 dans la décennie 1990.
318. ↑ L’émigration algérienne repart à la hausse [archive], Le Monde, 6 décembre 2017.
319. ↑ http://www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Algerie [archive]
320. ↑ Revenir plus haut en :a b et c « Du socialisme à l’islamisme : La femme algérienne sous la loupe d’une chercheuse de l’université de
Manchester » [archive], sur Algérie focus, septembre 2015.
321. ↑ « La femme algérienne et le marché du travail » [archive], sur www.algerie-dz.com, 7 décembre 2004.
322. ↑ « Les Algériennes représentent le plus grand taux de femmes ingénieures dans le monde » [archive], sur Observ'Algérie, 13 février
2021 (consulté le 15 février 2021)
323. ↑ « Les femmes représentent 42% de la population active en Algérie » [archive], 7 octobre 2022 (consulté le 7 octobre 2022)
324. ↑ Monique Gadant, « Quelques réflexions sur le mouvement des femmes en Algérie. Nationalismes et luttes féminines », Journal des
anthropologues, no 42, décembre 1990, p. 109-116.
325. ↑ Amel Bouakba, « 67,9 % des Algériennes acceptent les violences conjugales » [archive], La Tribune, 2 juin 2009 (consulté le 3 mai 2010).
326. ↑ Amayas Zmirli, « Algérie - Droits des femmes : "les violences les plus fréquentes sont familiales et conjugales". » [archive], sur Le Point, 9
mars 2018 (consulté le 9 avril 2019).
327. ↑ Charlotte Bozonnet et Soumia Salhi, « En Algérie, « il reste beaucoup à faire » pour l’égalité des femmes », Le Monde, 13 mars
2015 (ISSN 1950-6244, lire en ligne [archive], consulté le 15 mai 2017).
328. ↑ Pierre Daum, « Sexe, jeunes et politique en Algérie », Le monde diplomatique, août 2014, p. 4 et 5 (lire en ligne [archive], consulté le 10 avril 2019).
329. ↑ « Solidaire Algérie, liste des associations »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur solidalgerie.com.[source insuffisante]
330. ↑ Hasna Yacoub, « Les surprises du Président », L’expression (Algérie), 28 janvier 2017 (lire en ligne [archive], consulté le 28 décembre 2017).
331. ↑ « Fêtes nationales des États Membres » [archive], ONU.
332. ↑ (en) - « Algérie 2006 - Jours fériés et fêtes légale » [archive], Q++ Studio Diary and Calendar Publishing System.
333. ↑ afrik.com, « Chrétiens d’Algérie : la mémoire d’une Algérie plurielle » [archive], 19 décembre 2000 (consulté le 21 février 2011).
334. ↑ (en) Pew Forum on Religion & Public Life, « Mapping the Global Muslim Population » [archive] [PDF], octobre 2009 (consulté le 6 mars
2011), p. 29.
335. ↑ Article 2 de la constitution algérienne (Wikisource).
336. ↑ « Ministère des Affaires religieuses et des Wakfs : le paiement du coût du hadj à partir du 18 mars 2018 » [archive], sur lanationarabe.com, 9
mars 2018 (consulté le 10 octobre 2018).
337. ↑ (en) « South Africa's leading source of breaking news, opinion and insight » [archive], sur News24 (consulté le 20 décembre 2019)
338. ↑ (en) « Algeria closes churches » [archive], sur News24
339. ↑ « Une représentation officielle de la religion juive, en Algérie » [archive], sur El Annabi, 1er juillet 2009.
340. ↑ Mohamed Benzerga, « Roger Saïd est mort dans l’anonymat », El Watan, 13 août 2012.
341. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Ordonnance no 06-03 du 28 février 2006 sur les conditions et règles d'exercice des cultes autres que
musulman » [archive] [PDF], sur droit.mjustice.dz
342. ↑ « Loi no 06.09 du 17 avril 2006 portant approbation l'ordonnance no 06.03 du 28 février 200606 » [archive], sur joradp.dz.
343. ↑ Revenir plus haut en :a b et c « Algérie. Le droit des minorités religieuses à l'exercice de leur foi doit être respecté » [archive], sur amnesty.org, 6 août
2010 (consulté le 23 décembre 2010).
344. ↑ « Culte : Un jeune Chrétien condamné à Akbou » [archive], sur elwatan.com, 23 juin 2019
345. ↑ « Algérie: peines de prison avec sursis en appel pour 27 ahmadis » [archive], sur L'Orient-Le Jour, 20 décembre 2018 (consulté le 15 septembre
2021)
346. ↑ Pons 2017.
347. ↑ « L’Algérie, entre islam et rébellion pacifique » [archive], sur la-croix.com, 10 mars 2019 (consulté le 4 janvier 2023)
348. ↑ Yazid Haddar, En Algérie, une islamisation rampante [archive], nouvelobs.com, 5 janvier 2014
349. ↑ [3] [archive]Liberté (Algérie),Sara Kharfi
350. ↑ « Canal Algérie » [archive], sur entv.dz.
351. ↑ « Journaux algériens » [archive].
352. ↑ « El Waten, Naddir Iddir » [archive], sur elwatan.com.
353. ↑ Rabah Beldjenna, Assassinats de journalistes [archive], El Watan.
354. ↑ « Liberté de la presse dans le monde : l’Algérie dans la catégorie « difficile » » [archive], 3 mai 2023 (consulté le 3 mai 2023)
355. ↑ Revenir plus haut en :a et b Jacques Leclerc, « L’aménagement linguistique dans le monde. CIRAL (Centre international de recherche en aménagement
linguistique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
356. ↑ Khaoula Taleb Ibrahimi, « L’Algérie : coexistence et concurrence des langues », dans L'Année du Maghreb, vol. 1, 2004 (lire en
ligne [archive]).
357. ↑ (en) Raymond G. Gordon, Ethnologue, Languages of the World, Dallas, SIL International, 2005 (ISBN 978-1-55671-159-6, BNF 40095800, lire en
ligne [archive]).
358. ↑ Délégation générale à la langue française et aux langues de France, Références 2012 : La langue française dans le monde, 2012,
pdf (ISSN 1958-525X, lire en ligne [archive]), p. 3.
359. ↑ Organisation internationale de la francophonie, La langue française dans le monde 2010 : 40 ans, Paris, Nathan, 2010, 384 p., pdf (ISBN 978-
2-09-882407-2, BNF 42486290, lire en ligne [archive]), p. 9.
360. ↑ « Données historiques et conséquences linguistiques »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
361. ↑ Lakhder Baraka et Sidi Mohamed, Langues étrangères en Algérie : enjeux démocratiques, 2002, p. 6.
362. ↑ (es) Isabel Molina Martos, Sociolingüística del español en el Norte de África, 2006 (lire en ligne [archive]), p. 19.
363. ↑ « Algérie » [archive], sur uis.unesco.org (consulté le 15 janvier 2020)
364. ↑ Les vérités de Benbouzid [archive], Presse dz, 2006.
365. ↑ « Webometrics, 2010 » [archive], sur webometrics.info.
366. ↑ CIA world Factbook, « the world factbook : Africa/Ageria » [archive], 2 mars 2022 (consulté le 7 mars 2022)
367. ↑ « Tabagisme en Algérie: Les coûts que l'on ne calcule pas » [archive], 3 février 2021 (consulté le 24 janvier 2022)
368. ↑ (en) « Price Rankings by Country of Cigarettes 20 Pack (Marlboro) (Markets) » [archive], 2022 (consulté le 24 janvier 2022)
369. ↑ « Accidents de la route : 900 morts dans 9005 accidents », Algérie 360, 5 mai 2009 (lire en ligne [archive], consulté le 19 octobre 2018).
370. ↑ Mouri Mohand Ouali et Mouffok Nacer-Eddine, « Aspects de couverture sociale du système de protection sociale algérien » [archive], 3 juin
2021 (consulté le 7 mars 2022)
371. ↑ Revenir plus haut en :a et b « Le "Raï, chant populaire d'Algérie" classé au patrimoine culturel immatériel de l'humanité » [archive], 1er décembre
2022 (consulté le 1 décembre 2022)
er
372. ↑ « Le Petit Futé accusé en Algérie », lejdd.fr, 29 août 2010 (lire en ligne [archive], consulté le 4 mai 2018).
373. ↑ « Algériens en Tunisie : "La poule aux œufs d’or" » [archive], sur www.gnet.tn (consulté le 4 mai 2018).
374. ↑ Nacéra Benseddik, « Lambèse (Algérie) ou l'archéologie du bulldozer », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik, vol. 135, 2001, p. 287–
295 (lire en ligne [archive], consulté le 4 mai 2018).
375. ↑ « La romancière algérienne Ahlem Mosteghanemi est nommée artiste de l’UNESCO pour la paix » [archive] (consulté le 7 octobre 2018).
376. ↑ Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre, Menrad instituteur kabyle, Le Puy, Cahiers du nouvel humanisme, 1950, p. 206.
377. ↑ Christiane Achour, Mouloud Feraoun, Une voix en contre point, Paris, Silex, 1986, p. 104.
378. ↑ Charles Bonn (introduction, choix, notices et commentaires), Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), Paris, Le Livre de
poche, 1990, 255 p. (ISBN 978-2-253-05309-5, BNF 35083792).
379. ↑ « Ahmed Cheniki Université de Annaba » [archive] [PDF], sur dionys.org.
380. ↑ voir : Éléments d'histoire culturelle algérienne. Par Abdelkader Djeghloul. Publié par ENAL, 1984
381. ↑ Chowki Abdelamir et Abdelkader Alloula (Collaborateur), En mémoire du futur : pour Abdelkader Alloula, Arles, Sindbad, 1997,
222 p. (ISBN 978-2-7427-1390-5, BNF 36186069).
382. ↑ L'Afrique littéraire et artistique, Société africaine d'édition, 1968, Notes sur l'article : nos. 1-10, p. 69-70.
383. ↑ François Pouillon et Étienne Dinet, Les deux vies d'Étienne Dinet, peintre en Islam : l'Algérie et l'héritage colonial, Balland, 1998 (ISBN 978-
2-7158-1142-3).
384. ↑ Jean-Marc Delaunay, Des palais en Espagne : l'École des hautes études hispaniques et la Casa de Velázquez au cœur des relations franco-
espagnoles du XXe siècle (1898-1979, Madrid, Casa de Velázquez, 1994, 670 p. (ISBN 978-84-86839-51-2, BNF 35719835, lire en
ligne [archive]), p. 534.
385. ↑ Revenir plus haut en :a et b « ministère du Tourisme et de l'Artisanat Algérie » [archive], sur matet.dz.
386. ↑ Ahcène Tahraoui, [4] [archive], El Watan.
387. ↑ « Aïssa El-Djarmouni chantre de la chanson auressienne, M. Nacer », L'Expression, 1er décembre 2002 (lire en ligne [archive], consulté le 10
novembre 2018).
388. ↑ Dominique Auzias, Marie-Hélène Martin et Jean-Paul Labourdette, Algérie, Nouvelles l'Université, 2006, 472 p. (ISBN 978-2-7469-1772-
9, BNF 40226894, lire en ligne [archive]).
389. ↑ « L'Histoire romaine de l'Algérie » [archive], sur algerie-monde.com.
390. ↑ L'Algérie. Histoire, conquête et colonisation sur Google Livres.
391. ↑ Aimé Baldacci, Souvenirs d'un Français d'Algérie, p. 98 sur Google Livres.
392. ↑ Note sur l'administration d'Alger. Frédéric-Gaétan marquis de La Rochefoucauld-Liancourt, p. 7 sur Google Livres.
393. ↑ « Algérie entre espoir et recul » [archive], sur ici.radio-canada.ca.
394. ↑ (en) « Luce Ben Aben, Moorish Women Preparing Couscous, Algiers, Algeria » [archive], sur Bibliothèque numérique
mondiale, 1899 (consulté le 31 octobre 2018).
395. ↑ (ar) « Le pain traditionnel d’Algérie » [archive], sur vetogate (consulté le 31 octobre 2018)
396. ↑ « Actualité Annaba, selon APS, Algérie : Dominos, cartes… passions des hommes durant le mois de ramadan, 29 septembre 2006 » [archive],
sur el-annabi.com.
397. ↑ Laugier de Tassy, Histoire d'Alger : et du bombardement de cette ville en 1816 ; description de ce royaume et des révolutions qui y sont
arrivées [etc.], Piltan, 1830, p. 352.
398. ↑ Omar Kharoum, « Quand Boumediène confisqua le ballon... » [archive], sur www.algerie-dz.com, 14 février 2009 (consulté le 11 mai 2010).
399. ↑ Revenir plus haut en :a b et c Kherroum 2008.
400. ↑ « La Véritable Histoire Des Coupes Du Monde DOC FRENCH » [archive], sur www.youtube.com [archive] (consulté le 27 août 2018).
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Algérie, sur Wikimedia Commons
Algérie, sur le Wiktionnaire
Algérie, sur Wikisource
Algérie, sur Wikiquote
Algérie, sur Wikinews
Algérie, sur Meta-Wiki
Algérie, sur Wikivoyage
Bibliographie
Louis Leschi, « Origines d'Alger : conférence faite le 16 juin 1941 », Feuillets d'El-Djezair, juillet 1941 (lire en
ligne [archive]).
Marianne Cornevin, Histoire de l'Afrique contemporaine : de la Seconde Guerre mondiale à nos jours,
Payot, 1978.
Ahmed Rouadjia, Grandeur et décadence de l'État algérien : une périphérie à l'épreuve du développement,
Paris, KARTHALA Éditions, 1994, 406 p. (ISBN 978-2-86537-515-8, BNF 36678747)
Ibn Khaldoun (trad. William Mac Guckin de Slane), Histoire des Berbères, Alger, Berti, 2003 (ISBN 9961-69-
027-7 (édité erroné)).
Serge Lancel, L’Algérie antique : de Massinissa à saint Augustin, Paris, Mengès, 2003 (ISBN 978-2-85620-431-
3, BNF 39125538).
Benjamin Stora, Les mots de la guerre d'Algérie, Presses Universitaires du Mirail, 2005 (lire en ligne [archive]).
Collectif, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Marie-Hélène Martin, Le Petit Futé Algérie, Petit
Futé, 2008, 522 p. (ISBN 978-2-7469-2196-2, lire en ligne [archive]).
Omar Kherroum, « La réforme sportive (1977) », El Watan, no spécial, 27 décembre 2008, p. 24 (lire en
ligne [archive], consulté le 11 mai 2010).
Frédéric Pons, « L'inquiétant héritage de Bouteflika », Conflits, no 13, janvier-mars 2017, p. 13-16.
Riadh Sidaoui, Les conflits des élites politiques et militaires en Algérie : le Parti, l'Armée et l'État, Beyrouth,
Arab Institute for Research and Publishing, 2000.
Robert Attal, Regard sur les juifs d'Algérie, 1996.
Gilbert Meynier, L’Algérie des origines : de la préhistoire à l’avènement de l’islam, Paris, La
découverte, 2007, 235 p. (ISBN 978-2-7071-5088-2, BNF 40967442).
Charles-André Julien, Histoire de l’Afrique du Nord, Paris, Payot et Rivages, 1994 (ISBN 978-2-228-88789-
2, BNF 35750103).
Benjamin Stora, Histoire de l’Algérie coloniale : 1830-1954, Paris, Découverte, 2004 (ISBN 978-2-7071-4466-
9, BNF 39283749).
Charles-Robert Ageron, Histoire de l’Algérie contemporaine, Paris, Presses universitaires de France, 1990,
126 p. (ISBN 978-2-13-042159-7, BNF 37049056).
L'Algérie passé et présent, le cadre et les étapes de la constitution de l'Algérie actuelle, Yves Lacoste, André
Nouschi et André Prenant, La Culture et les hommes.
Jean-Marie Blas de Roblès, Sites et monuments antiques de l’Algérie, Aix-en-Provence,
Edisud, 2003 (ISBN 978-2-7449-0383-0, BNF 39000293).
Xavier Kawa-Topor, Algérie, quel passé pour un pays « neuf » ?, Paris, L'Harmattan, 2003, 83 p. (ISBN 978-2-
7475-3624-0, BNF 39030868).
Adolphe Hanoteau et Aristide Letourneux, La Kabylie et les coutumes kabyles, Saint-Denis,
Bouchène, 1983 (ISBN 978-2-912946-43-0, BNF 38991117).
(en) Fabio Maniscalco, Protection, conservation and valorization of Algeria’s Cultural Patrimony, Massa
Publisher, coll. « Mediterraneum », 2003, chap. 3.
Khamla Taleb Ibrahimi, « Algérie : l’arabisation lieu de conflits multiples », Maghreb-
Machrek, no 150, octobre-décembre 1995.
(en) Phillip Chiviges Naylor, Historical Dictionary Of Algeria, Lanham (Md.), Scarecrow Press,
Inc., 2006 (ISBN 978-0-8108-5340-9, BNF 40225267).
Pierre Bourdieu, Sociologie de l’Algérie, Paris, PUF, 2001 (ISBN 978-2-13-052175-4, BNF 37710141).
Tassadit Yacine-Ttitouh, Les Kabyles : éléments pour la compréhension de l’identité berbère en Algérie, Paris,
Groupement pour les droits des minorités (GDM), 1992, 181 p. (ISBN 978-2-906589-13-1, BNF 36658563).
Salem Chaker, Berbères aujourd’hui, Paris, L’Harmattan, 1999, 221 p. (ISBN 978-2-7384-7351-6, BNF 37033476).
Gérard Ignasse, Demain l’Algérie, Paris, Syros, 1995 (ISBN 978-2-84146-201-8, BNF 36692449).
Société et pouvoir en Algérie, écrit par le chercheur américain William Quandt, spécialiste de l’Algérie et du
tiers monde, 1999, édité par Casbah.
Mahfoud Kaddache, L'Algérie des Algériens, Alger, EDIF2000, 2011 (1re éd. 1982), 786 p. (ISBN 978-9961-9-
6621-1)
Articles connexes
Portail de l’Algérie
Portail de l’Afrique
Portail du monde arabe
Portail des Berbères
Portail du Maghreb
Catégories :
Algérie
État fondé au XXe siècle
Éponyme d'un objet céleste
Fondation en 1962
[+]
La dernière modification de cette page a été faite le 13 septembre 2023 à 22:58.
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du
code fiscal des États-Unis.