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Toponymie et étymologie


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Géologie, topographie, séismologie et hydrographie
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Algérie
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Cet article concerne l'Algérie. Pour les autres significations, voir Algérie (homonymie).

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République algérienne démocratique et populaire
(ar) ‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
(ber) ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⵔⴼⴰⵏⵜ ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ
(ber) Tagduda tazzayrit tamagdayt taɣerfant

Drapeau de l'Algérie

en arabe : ‫ «( بال ّشعب ولل ّشعب‬Par le peuple et pour le


peuple1 »)
Devise

en tamazight : ⵙⴳ ⵓⴳⴷⵓⴷ ⵉ ⵓⴳⴷⵓⴷ, seg ugdud i


ugdud (« Par le peuple et pour le peuple »)

en tamazight : ⵜⴰⴳⴰⵍⵍⵉⵜ (le serment)


Hymne en arabe : ‫( قَ َس ًما‬Kassaman, « Nous jurons »)
1:14

Fête nationale 5 juillet

· Événement commémoré Indépendance vis-à-vis de la France (1962)

Administration
Forme de l'État République unitaire semi-présidentielle

Président de la République Abdelmadjid Tebboune

Premier ministre Aïmene Benabderrahmane

Parlement Parlement

Chambre haute Conseil de la Nation


Chambre basse Assemblée populaire nationale

Arabe (langue nationale et officielle) Note 1

Tamazight (langue nationale et officielle)2


Langues
Arabe algérien (langue véhiculaire)3,4

Français (lingua franca)5,Note 2

Alger
Capitale
(36° 46′ N, 3° 03′ E)

Géographie
Plus grandes villes Alger, Oran, Constantine, Annaba

2 381 741 km2


Superficie totale
(classé 10e)

Superficie en eau négligeable

Fuseau horaire UTC +1

Histoire

Entité précédente  Gouvernement provisoire de la

république algérienne

Unification de la Numidie 202 av. J.-C.

Maurétanie césarienne 41

Royaume des Maures et des Romains 429

Conquête arabe 647

Rostémides 761

Califat fatimide 909

Zirides puis Hammadides 972

Zianides 1236

Régence d'Alger 1516

Période coloniale 1830–1962

État d'Abdelkader 1832

Guerre d'Algérie 1954–1962

Gouvernement provisoire 1958–1962

Indépendance vis-à-vis de la France 5 juillet 1962

Guerre civile algérienne 1992–2002

Démographie
Gentilé Algérien(s)/Algérienne(s)

44 487 616 hab.


Population totale (20216)
(classé 32e)

Densité 19 hab./km2

Économie
191,912 milliards de $7
PIB nominal (2022)
+ 3,1 % (56e)

586,175 milliards de $
PIB (PPA) (2022)
+ 8,86 %8 (36e)

4 294,418 $
PIB nominal par hab. (2022)
+ 16,02 % (87e)

13 002,442 $
PIB (PPA) par hab. (2022)
+ 7,37 % (83e)

11 % de la pop. active
Taux de chômage (2022)
- 17,37 %9

Nominale

15 553,601 milliards de dinars algériens

+ 11,81 %
Dette publique brute (2022)
Relative
56,641 % du PIB

- 9,30 %

Monnaie Dinar algérien (DZD)

Développement
IDH (2021) 0,74510 (élevé ; 91e)

IDHI (2021) 0,59810 (80e)

Coefficient de Gini (2011) 27,6 %11

Indice d'inégalité de genre (2021) 0,49910 (126e)

Indice de performance
29,612 (155e)
environnementale (2022)

Divers
Code ISO 3166-1 DZA, DZ

Domaine Internet .dz, ‫الجزائر‬.

Indicatif téléphonique +213

ONU (1962)13

UA (1963)

OPEP (1969)

Ligue arabe (1962)

UMA (1989)
Organisations internationales
FPEG (2008)

BAD (1971)

APO (1987)

NAM (1961)
G24 (1971)

G15 (1989)

modifier

L'Algérie (/al.ʒe.ʁi/Note 3 Écouter ; arabe : ‫( الجزائر‬al-Jazā'ir)Note 4,Note 5 ; et arabe algérien : ‫( دزاير‬Dzayer)


ou ‫( الجزاير‬Djazaïr) ; en tamazight ⴷⵣⴰⵢⵔ (Dzayer)) est un pays d’Afrique du Nord faisant partie du Maghreb.
Depuis 1962, elle est nommée en forme longue République algérienne démocratique et populaire, abrégée en
(RADP) (en arabe : ‫ ; الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬en tamazight : ⵜⴰⴳⴷⵓⴷⴰ ⵜⴰⵎⴳⴷⴰⵢⵜ ⵜⴰⵖⵔⴼⴰⵏⵜ
ⵜⴰⴷⵣⴰⵢⵔⵉⵜ (Tagduda tamegdayt taɣerfant tazzayrit))14. Sa capitale est Alger, la ville la plus peuplée du pays,
dans le Nord, sur la côte méditerranéenne.
Au 1er janvier 2021, la population algérienne résidente avait atteint 44,6 millions d’habitants15. Avec une superficie
de 2 381 741 km2, C'est le 10ème plus grand pays au monde, c'est à la fois le plus grand pays d'Afrique16,
du monde arabe et du bassin méditerranéen. Il partage plus de 6 385 km de frontières terrestres, avec la Tunisie au
nord-est, la Libye à l'est, le Niger au sud-est, le Mali au sud-ouest, la Mauritanie et le Sahara occidental à l'ouest,
et enfin le Maroc au nord-ouest.
Des sites archéologiques ont révélé des traces d’hominidés datant de près de deux millions d’années. Dans
l'Antiquité, le territoire algérien connaît la formation des royaumes numides avant de passer sous la domination
partielle des Romains, des Vandales, des Byzantins et des principautés berbères indépendantes. Le VII siècle
e

marque le début de l'islamisation puis l'arabisation partielle de la population. Le Maghreb central connaît alors
plusieurs dynasties locales : Rostémides, Fatimides17,18, Zirides, Hammadides, Zianides, et des périodes
d'intégration dans des groupements impériaux plus larges19. L'Algérie contemporaine commence à se constituer
territorialement au début de la Régence d'Alger, soit au XVI siècle. À partir de 1830, prenant prétexte de la
e

détérioration de ses relations avec le dey d’Alger, le gouvernement de Charles X, désireux de consolider l’autorité
royale et l’image de la France à l’étranger, entreprend la conquête, violente, méthodique et poursuivie de
l’ensemble du territoire algérien jusqu'à aboutir sous la Deuxième République, en 1848, à la mise en place de
trois départements français. Après plus d'un siècle de colonisation française, à l'issue d'une guerre
d'indépendance longue et meurtrière et à la suite du référendum d'autodétermination du 1er juillet 1962, l'Algérie
proclame son indépendance le 5 juillet 1962.
L'Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies (ONU), de l’Union africaine (UA), du Mouvement des
non-alignés et de la Ligue arabe pratiquement depuis son indépendance, en 1962. Elle a en outre intégré
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en 1969 et figure parmi les membres-fondateurs de
l'Organisation de la coopération islamique la même année. En février 1989, l'Algérie a pris part, avec les autres
États maghrébins, à la création de l'organisation de l'Union du Maghreb arabe (UMA). Le pays a également rejoint
l'Union pour la Méditerranée en 2008.
La Constitution algérienne définit « l'islam, l'arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de
l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d'Islam, partie intégrante du Maghreb, pays arabe,
méditerranéen et africain »20. Depuis 2011, l'Algérie est selon le PNUD le pays le plus développé d'Afrique
continentale10.

Toponymie et étymologie
Article détaillé : Alger.
L'appellation « Algérie », provenant du nom de la ville d'Alger, fut officialisée en français sur initiative
du maréchal Soult en 1837 dans le but de remplacer l’appellation « possessions françaises du Nord de l'Afrique »21.
Le nom « Alger » dériverait du catalan Aljer, lui-même tiré de Djezaïr, nom donné par Bologhine ibn Ziri22, fils
de Ziri ibn Menad fondateur de la dynastie berbère des Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de
l'ancienne ville au nom romain Icosium, Djaza'ir Beni MezghennaNote 6.
En français, Alger désignait la ville et le pays appelé aussi « royaume d'Alger » ou « république d'Alger »23. Si le
mot « Algérie » est inconnu en français à l'époque ottomane, il avait son équivalent en arabe et dans d'autres
langues européennes. Le mot « algérien » est attesté toutefois par écrit en français dès 1613 et ses emplois sont
constants depuis cette date, constate Guy Turbet-Delof qui ajoute : « Ainsi le témoignage de la lexicologie est
indubitable. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Algérien n'était pas synonyme d'Algérois (qui n'existait pas) et se
rapportait à l'entité politique qu'était la future Algérie »23.
L'étymologie d'Algérie reprend le nom de la ville qui en est la capitale « Al-Djaza'ir » (‫)الجزائر‬, qui signifie en
arabe « les îles » (pluriel d'Al Jazira), soit un ensemble d'ilots avec lesquels a été constitué le port d'Alger ou sa
jetée actuelle22,24, contrée berbère dont « la ville ayant été celle des Beni Mezghenna, qui la peuplaient », Djezaïr
Beni MezghannaNote 7, du nom Djezaïr orthographié en arabe pour la première fois au XI siècle par le polygraphe
e

cordouan Al-Bakri, sous la forme de ‫جزاير بني مزغنة‬, Djezaïr Beni Mezghenna25. Le terme d'îles viendrait des
géographes musulmans médiévaux pour désigner la côte fertile du Maghreb, entre l'Ifriqiya et Tanger, coincée
entre le vaste Sahara et la mer Méditerranée, apparaissant alors comme un chapelet d'îles montagneuses, Al-
Jaza’ir fertiles. Cependant, El-Bekri distingue dans son ouvrage, le nom Djezaïr de El-Djezaïr pour « îles », ce
dernier terme désignant une localité située dans le désert libyen26.
Une autre hypothèse lierait le nom « Dzayer » au nom de Tiziri (ou Dziri) ibn Menad, père de Bologhin ibn
Ziri27 et fondateur de la dynastie berbère Ziride. Bolghin investit le site des Mezghenna à la demande de son père
pour y établir un port. La forme berbère Tiziri du prénom de Ibn Menad, signifie « clair de lune ». Les Algérois se
désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri, et la ville elle-même étant dite en arabe maghrébin ou
berbère, Dzayer ou Lezzayer, pour désigner aussi bien la ville Alger que le pays qui en a pris le nom.
Le terme arabe al Jaza'ir est utilisé depuis l'établissement des trois régences ottomanes au Maghreb
(Alger, Tunis et Tripoli), pour désigner le pays qu'Alger commandait. Cependant le terme Dzayer a continué d'être
employé dans la langue courante pour désigner la ville du Dey, autrement dit Alger28. al Jaza'ir, le nom que prit
cette nouvelle entité politique, recouvre pour l'essentiel ce qu'on entendait auparavant par al-maghrib al-awsat. Le
territoire était appelé à l'époque qotr al-jaza'ir (qotr : territoire, province), watan al-jaza'ir (watan : patrie, pays) et
al-jaza'ir tout court23. Par une lettre célèbre aux oulémas de Fès, l'Abdelkader ibn Muhieddine parlait de watan al
Jaza'ir (la patrie d'Algérie/Alger)28. En outre un poète tlemcénien du XIX siècle chante : « Mon Dieu, veille sur al
e

Jaza'ir », pour désigner le territoire dont Alger est la ville capitale28.


Ibn Khaldoun dans sa Muqaddima (1377) désigne Alger et le pays alentour comme Bilâd Al-Djaza'ir29, c'est-à-dire,
à son époque, la région contrôlée par le pouvoir d'Alger ou la zone géographique étroitement liée à la ville d'Alger.
Selon une tradition, on désigne une province ou le territoire d'un État par le nom de sa capitale. Maroc vient
de Marrakech, comme Tunisie de Tunis et Algérie d'Alger23.
D'Al-Djaza'ir dérivent différentes appellations dans les langues européennes23. Dans les plus anciens documents
cartographiques, Alger s'est écrit de différentes façons : Alguer (1275), Algezira (1300), Zizera (1318), Zizeria
(1367) Zizara (1409), et Aurger (1339) chez Angelino Dulcert. Cependant, dans ces mêmes documents se trouve le
nom d'Alger (dès le XIV siècle) qui était prononcée Aldjère, voire « Algir » sur la mappemonde de Martin
e

Behaim (à la fin du XV siècle), et enfin, Alger chez Sébastien Cabot (au milieu du XVI siècle). Tous ces noms
e e

proviennent de la racine Djezaïr Beni Mezghenna30 mentionnée par écrit pour la première fois par Al-Bakri.
Chez les auteurs anglais de l'époque, une distinction se fait progressivement entre Algiers qui désigne
généralement la ville et parfois le pays et Algeria qui finit par désigner exclusivement le pays23. Le nom en
français, Algérie, est donc une reprise de l'arabe par le biais du catalan Alguere usité
en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes pour qualifier la régence d'Alger[réf. souhaitée]. Le
nom Algérie sera officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Virgile Schneider31 afin de désigner ce territoire
faisant partie de la côte des Barbaresques et publié la même année dans les décrets royaux (Louis-Philippe).
La « République algérienne démocratique et populaire », forme longue, a été proclamée par l'Assemblée nationale
constituante le 25 septembre 1962 à Alger32.

Palais des Raïs

Casbah d'Alger

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Géographie
Articles détaillés : Géographie de l'Algérie et Environnement en Algérie.

 Paysage algérien

Kabylie

Ouarsenis

Tadrart Rouge

Barrage Bechloul Haïzer à Bouira

L'Assekrem.

Djurdjura

 Hoggar

Béjaïa

Parc national de Chréa

Djanet

Sahara algérien

Biskra

Timimoun

Annaba

Iherir

Parc culturel du Tassili

Tipaza

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L’Algérie est le pays le plus étendu du continent africain, mais aussi du monde arabe et du pourtour
méditerranéen, sa partie sud représentant une fraction notable du Sahara.
Relief et paysages
Tell : plaines littorales et chaînes côtières
Localisation géographique de l'Algérie sur le continent africain.
Dans le Nord du pays et le long du littoral méditerranéen, s'étend la bande du Tell sur environ 1 600 km33, large de
80 à 190 km. Elle est formée de petites chaînes de montagnes : le massif des Traras, les monts du Tessala,
le Dahra, le Djurdjura, l'Atlas blidéen, les Babors, le massif de Collo, enfin le djebel Edough. Ces montagnes
constituent la partie la plus septentrionale de l'Atlas tellien. Le point culminant de cet ensemble est le mont Lalla
Khedidja, dans le sud du Djurdjura. Ce sommet atteint 2 308 mètres d'altitude et est recouvert de neige en hiver.
L'incidence de ce relief a pour effet la constitution de falaises rocheuses, interrompues dans les baies d'Arzew-
Mostaganem, de Tipaza, d'Alger, de Skikda et d'Annaba.
Les montagnes sont séparées par des vallées, riches par leur flore et leur faune, arrosées par des cours d'eau dont
les principaux sont le Chelif et la Soummam et par des cuvettes (Sebkha d'Oran, Mitidja). Les plaines et vallées du
Tell abritent la plus grande partie des terres fertiles du pays.
Atlas tellien central et Hauts Plateaux

Carte topographique de l’Algérie.


Entre le Tell et le Sahara, s'élèvent l'Atlas tellien et l'Atlas saharien, deux ensembles montagneux parallèles
orientés sud-ouest/nord-est, se rapprochant à leur extrémité est, entre lesquels s'intercalent des plaines et hauts
plateaux.
L'Atlas tellien méridional englobe, d'ouest en est, les monts de Tlemcen (1 843 m au djebel Tenouchfi), de DaïaNote
8
(1 300 à 1 400 m), de Saïda (1 200 m), de Frenda (1 220 m), le massif de l'Ouarsenis (1 985 m au pic Sidi Amar),
le massif du Titteri, les monts Bibans (1 862 m au djebel Mansourah) et les monts de Constantine.
Entre l'Atlas tellien et l'Atlas saharien, un vaste ensemble de hauts plateaux et de plaines semi-arides s'étend de la
frontière marocaine à la cuvette du Hodna. Cette zone est caractérisée par la présence de chotts, étendues d'eau
salée asséchées à certaines saisons.
Atlas saharien
L’Atlas saharien prolonge le Haut Atlas marocain par les monts des Ksour (2 236 m au djebel Aïssa), le djebel
Amour (1 977 m au Touilet Makna), les monts des Ouled Naïl (1 577 m au djebel Senalfa), les monts du
Zab (1 313 m au djebel Mimouna), puis par les monts du Hodna (1 890 m au djebel Afghane), ce dernier massif
reliant l'Atlas tellien aux monts de Belezma (2 178 m au djebel Refaa). Au sud de l'Atlas saharien plusieurs oasis
constituent ce qui est appelé « la porte du désert ».
Au-delà de la jonction des deux Atlas, l'Atlas saharien se poursuit avec le massif de l'Aurès, lui-même prolongé en
Tunisie par les monts de Tébessa. Le point culminant de l'Aurès est le mont Chélia (2 328 mètres34). L'Aurès est
bordé au sud-est par les monts des Nemencha qui culminent à 1 420 m d'altitude.
Sahara

Sahara algérien. Parc culturel du Tassili dans


la wilaya d'Illizi.
La partie saharienne représente plus de 80 % de la superficie de l’Algérie (environ deux millions de kilomètres
carrés) ; les principales formes de relief sont les regs (étendues pierreuses) et les ergs (dunes), avec au sud le
massif du Hoggar et le plateau du Tassili. L'aridité ne laisse la place qu'à quelques oasis.
Au sud de l'Atlas saharien se trouvent de grands plateaux rocheux d'une largeur variable. Au-delà, vers l'ouest et à
environ 210 km de l'Atlas saharien occidental, s'étend le Grand Erg occidental, tandis qu'à l'est se développe
le Grand Erg oriental. À environ 250 km au nord-ouest de ce dernier, une dépression est occupée par des chotts,
dont le Chott Melrhir (au sud-est de Biskra), où se trouve le point le plus bas d'Algérie (-40 m). Les ergs
constituent d'immenses mers de sable ponctuées d'oasis dont certaines sont d'importantes palmeraies. Ces
ensembles de dunes sont séparés l'un de l'autre par un plateau, le Mzab puis, plus au sud, par une suite de collines
rocheuses orientée nord-sud. Le plateau de Tademaït est bordé au nord par le Grand Erg occidental et à l'ouest par
le Grand Erg oriental.
Au sud-ouest, s’étendent les ergs Iguidi et Chech, immensité de dunes sableuses linéaires largement espacées les
unes des autres. Plus au sud-est, se situe le plateau du Tanezrouft, vaste reg aride se poursuivant jusqu'au Mali et
constituant l'une des zones les plus désertiques au monde.
Dans le Sahara méridional, au sud-est du Tademaït, s'étend le massif du Hoggar, dont le point culminant est le
mont Tahat (2 918 mètres), en même temps que celui de l'Algérie. Certaines sources font état d'une altitude de
3 003 m35. Il est constitué de roches magmatiques formant des pics, des « aiguilles volcaniques » et de hauts
plateaux désertiques. Plusieurs cônes et cratères témoignant d'une activité volcanique jadis intense parsèment le
paysage. Cette activité remonte à l'ère Cénozoïque, plus précisément du Pliocène final au Pléistocène initial. À
l'est, dans le tassili n'Ajjer, haut plateau aride perché à plus de mille mètres d'altitude, se dressent des formations
rocheuses fortement érodées émergeant des dunes, donnant parfois au relief un aspect de paysage lunaire.
Climat
Article détaillé : Climat en Algérie.

Température et précipitations de l'année.

Relevé météorologique de la côte approximatif pendant les années de sécheresse

avri
Mois jan. fév. mars mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
l

Température minimale moyenne (°C) 0,1 3 5 9 12 15 17 19 14 11 6 −1,3 11,5


Relevé météorologique de la côte approximatif pendant les années de sécheresse

avri
Mois jan. fév. mars mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
l

Température maximale moyenne


12 13 16 18 23 26 27 29 26 23 16 10 17,2
(°C)

Record de froid (°C) −11 −8 −5 3,8 3,8 9,4 13,4 13,8 11,6 7,2 −4 −10 −9

Record de chaleur (°C) 24,4 30 28,8 37,2 38,8 41,6 41,1 47,2 44,4 37,7 31,1 24,4 47,2

Précipitations (mm) 112 84 74 41 46 15 1 5 41 79 130 137 764

Source : ADH.org [archive], Météo France [archive] et Climate zone [archive]

Le centre de climatologie de l'Algérie est sous la responsabilité de l'Office national de météorologie 36. Un climat
méditerranéen couvre le Nord, tandis qu’un climat désertique règne sur le Sud. À Alger, le mois le plus chaud de
l’été est août37. Le Sahara est une région très ventée et aride. Les amplitudes thermiques sont généralement
considérables à cause de la sécheresse de l'air. En Algérie, le temps est généralement ensoleillé, il avoisine
3 650 heures de soleil par an38.
Les vents sont très variables, autant dans le Nord que dans le Sud. Les forces éoliennes ne dépassent pas
les 120 km/h. Dans le Sud, ils déplacent chaque année entre soixante et deux cents millions de tonnes de
poussières dans l'air. Ils soulèvent de dix à vingt millions de tonnes de sable39. En été, le Sirocco, un vent très sec et
très chaud (dit le Chehili ou chili), se dirige du sud vers le nord.
Températures

Diagramme des températures au Nord.


Les températures sont très variables entre le jour et la nuit dans les différentes régions du Sahara. Le thermomètre
indique des variations entre 40 °C le jour et 5 °C la nuit. Par contre, le Nord a un climat méditerranéen. En été, les
températures sont élevées37. Les températures moyennes estivales et hivernales se situent entre 25 °C et 11 °C40.
Dans le Nord, dans les villes côtières, les températures hivernales varient entre 8 °C et 15 °C. Elles s'élèvent
à 25 °C au mois de mai pour atteindre une moyenne de 28 à 30 °C en juillet et août (28 °C à Skikda, 29,5 °C à
Alger). Toujours dans le Nord, dans les montagnes de Kabylie, la température avoisine les 3 °C voire −7 °C en
hiver. La neige y est fréquente en hiver. La région de la Kabylie comporte plusieurs zones climatiques. Le littoral
et la Kabylie maritime sont de climat méditerranéen. L'hiver y est plutôt doux comparé au reste de la région, avec
une température de 15 °C en moyenne. La période estivale, rafraîchie par les vents marins, présente une
température moyenne de 35 °C environ41. Sur les hauteurs le climat est beaucoup plus rude, avec parfois des
températures au-dessous de zéro et une neige abondante l'hiver ; et des étés très chauds, très secs, notamment dans
le Sud où la pluviométrie est moindre. Cependant dans les parties les plus hautes la température estivale est
modérée par l'altitude.
Sur les plateaux et dans les vallées intérieures, l'hiver est sensiblement identique à celui des hauteurs. Mais en été,
du fait de l'enclavement et de l'exposition aux vents du sud, les températures sont particulièrement élevées : c'est le
cas à Medjana, sur les hauts plateaux, comme à Akbou, dans la vallée de la Soummam, couloir idéal pour le
passage du sirocco. Dans la ville de Tizi Ouzou la température peut atteindre les 46 °C quand elle est
de 35 °C à Dellys.
Dans le centre et dans l'Ouest, dans les hauts plateaux de la région de Djelfa, la température estivale varie
de 30 à 38 °C.
Dans l'Est comme dans la région environnant l'Aurès, les hivers sont très froids, la température atteint parfois
les −18 °C sans facteur humidex. Les étés sont très chauds. Le thermomètre affiche parfois 50 °C à l'ombre. Les
variations de température sont très importantes dans cette région. La température estivale varie de 30 à 38 °C.
Le Nord-Ouest, comme Oran, Tlemcen, Mostaganem, etc., bénéficie d'un climat méditerranéen classique marqué
par une sécheresse estivale, des hivers doux, un ciel lumineux et dégagé.
Quant au Sahara, la température y est de 15 à 28 °C en hiver, pour atteindre 40 à 45 °C, voire plus en été.
Précipitations

Le lac Agoulmime de Tikjda du département de Bouira en Algérie, situé à 1 700 m d'altitude.

Barrage de Kenadsa près de Béchar.

La Sebkha d'Oran près de Hassi el Ghella.

Vue de la guelta de Tikoubaouine dans le Tassili n'Ajjer.


L'Oued Medjerda, le plus long du Maghreb avec 460 km, prend source dans les montagnes de Souk Ahras.

La forêt de Bouhmama (Chélia), Aurès.


Le Tell, dans le Nord du pays, possède un climat méditerranéen, les étés sont chauds et secs et les hivers sont doux
et pluvieux et parfois enneigés. Cette zone est la plus humide d'Algérie, elle est caractérisée par des précipitations
annuelles qui varient entre 400 et 1 000 mm d'eau42.
La Kabylie bénéficie d'une pluviométrie relativement abondante qui a facilité le développement d'une agriculture
typique. En Grande Kabylie, les régions intérieures sont plus arrosées en raison de l'ascension et de la
décompression des vents humides : ainsi à Larbaâ Nath Irathen, la pluviométrie est de 1 059 mm contre
833 mm à Tizi Ouzou41. Une ligne de crête qui traverse la région en joignant l'Atlas blidéen, le Djurdjura,
les Babors, le massif de Collo et l'Edough, sépare une zone nord très pluvieuse (plus de 800 mm de précipitations
par an) et une zone sud moins arrosée. Cette différence de pluviosité aurait eu pour conséquence une végétation
naturelle plus ou moins dense : aux versants nord, initialement couverts d'une forêt peu hospitalière, devenus plus
tard terres de vergers, s'opposeraient ainsi des versants sud plus facilement et sans doute plus précocement
peuplés, car plus immédiatement propices à la culture et à l'élevage. Ce facteur introduit un élément
supplémentaire de distinction entre Grande Kabylie et Petite Kabylie. En effet la première, si l'on en exclut le
versant sud du Djurdjura (comme le fait d'ailleurs le tracé de l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou), se trouve
entièrement en zone de forte pluviosité. Au contraire, en Petite Kabylie les orientations combinées du littoral et du
relief ne laissent que peu de profondeur aux versants nord. Elles font plus de place aux zones moins humides,
comme le Guergour et le Ferdjioua qui s'étendent entre Babors et Hauts-Plateaux[source insuffisante]43.
Dans l'Aurès, la quantité de pluie indique 100 mm de moyenne annuelle. Cependant, des pluies diluviennes sont
constatées dans la région de l'Aurès. Les dégâts causés par des crues peuvent être considérables surtout dans
la wilaya de Batna.
Dans le Nord-Ouest de l'Algérie, pendant les mois d'été, les précipitations deviennent rares voire inexistantes, et le
ciel est lumineux et dégagé. L'anticyclone subtropical recouvre la région oranaise pendant près de quatre mois. En
revanche la région est bien arrosée pendant l'hiver. Les faibles précipitations (294 mm de pluie) et leur fréquence
(72,9 jours par an) sont aussi caractéristiques de ce climat.
Les régions du Sahara sont caractérisées par un climat aride et sec. Dans le Nord, la quantité de pluie indique
100 mm de moyenne annuelle et dans le Sud, elle est de 20 mm. Dans les régions côtières, la moyenne annuelle est
200 mm. Cependant, des pluies diluviennes sont constatées en Algérie dans plusieurs villes, avec parfois des
dégâts considérables. En 2008, la ville de Ghardaïa, qui fait partie du patrimoine mondial, a été inondée par une
grande quantité de pluie. Alger a subi aussi une grande inondation en 200144. Les précipitations annuelles
enregistrées dans les Hauts Plateaux et dans l'Atlas saharien ne dépassent pas la quantité 200 à 400 mm de pluie.
Mais, la hauteur des pluies annuelles est souvent inférieure à 130 mm dans l'ensemble du Sahara algérien.
Faune et flore
Article détaillé : Faune de l'Algérie.
Lion de Barbarie (aussi surnommé lion de l'Atlas) photographié en Algérie en

1893. Le Jardin d'essai d'Alger regroupe plus de 3 000 espèces végétales dont
certaines sont considérées comme des espèces rares45.
L'Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales qui se répartissent au niveau des différents parcs
protégés que compte le pays et dont les plus notables sont : le parc national de Belezma, le parc culturel de
l'Ahaggar, le parc national de Chréa, le parc culturel du Tassili, le Jardin d'essai d'Alger, le parc national de
Gouraya ainsi que le parc national du Djurdjura et enfin la réserve naturelle du lac des oiseaux d'El Tarf.
L'espèce végétale est formée de plusieurs catégories dont 314 genres assez rares, 30 rares, 330 très rares et 600
endémiques, dont 64 se trouvent au Sahara. En tout, 226 espèces sont menacées d’extinction46.
L’Algérie compte 107 espèces de mammifères dont 47 sont protégées et 30 menacées de disparition. Elle
dénombre aussi 336 espèces d'oiseaux dont 107 sont protégés46, et une est endémique du pays : la Sittelle
kabyle (Sitta ledanti).
Le Sud algérien abrite une faune composée pour l'essentiel de fennecs, gazelles, gerboises, poisson de
sable (cherchmana), chats des sables, guépards47, porcs-épics et lézards. Sur les hauteurs, dans les escarpements
du Hoggar, on peut retrouver le mouflon à manchette. Au Nord du pays, les campagnes sont peuplées de hyènes
rayées, de renards, de belettes, de chats sauvages, de lièvres, de chacals et de sangliers. Le singe macaque préfère
quant à lui les zones forestières. En hiver, l'Algérie devient la terre d'accueil de certains oiseaux migrateurs
européens, dont les cigognes. Enfin, les animaux que l'on croise le plus souvent en Algérie sont le dromadaire,
localement appelé baâir ou maheri, le mouton, la chèvre et le cheval.
Plusieurs animaux sauvages sont menacés d'extinction en Algérie, à cause du braconnage et des perturbations de
leurs écosystèmes ; on peut citer : la genette, le mouflon à manchettes saharien, trois espèces de gazelles et
le léopard de l’Atlas48.
Ressources hydriques artificielles

Viaduc enjambant le barrage de Beni Haroun dans la wilaya de Mila.


Selon les données du ministère des Ressources en eau, en 2021, l’Algérie compte 80 barrages en exploitation, 5 en
cours de réalisation et d'autres barrages à l’étude49.
Devant le stress hydrique subit par le pays depuis quelques années, le dessalement d'eau de mer est favorisé par
l'État, ainsi en plus des stations de dessalement déjà en activité, le gouvernement prévoit de nouveaux projets de
dessalement dans les 14 wilayas côtières (la majorité de la population vit à une centaine de kilomètres des côtes)50.
Les principaux barrages en Algérie sont ceux d'El Hamiz, Béni Haroun, Timgad, Gasba, Tichy-
Haf, Tilesdit, Koudiat Acerdoun, Ourkis et Kherrata.
Dans l'Ouest, de nombreux barrages alimentent les villes comme Beni Bahdel, Sikkak Bekkhedda, Dahmouni,
Bentaïba, Ghrib, Bougara, barrage de Sidi M’Hamed Bénaouda51. Il existe aussi des stations d'épuration d'eau, telle
celle d'El Kerma.
Géographie humaine et administrative
Article détaillé : Liste des wilayas d'Algérie.

Carte des peuplades d'Algérie. Carte des wilayas


d'Algérie.
Sur le plan administratif, l'Algérie est divisée en 58 wilayas. La wilaya constitue une circonscription
administrative, sorte de préfecture, dotée d'une assemblée élue, l'Assemblée populaire de wilaya (APW), et placée
sous l'autorité d'un wali (préfet)52 nommé par le président de la République. Elles sont divisées en daïras, lesquelles
sont divisées à leur tour en communes (au nombre de 1 541). Chaque commune possède sa propre instance
délibérante, l'Assemblée populaire communale (APC), qui élit elle-même son président, faisant office de maire.
Chaque wilaya et daïra porte le nom de son chef-lieu et a un budget indépendant, collecté au niveau local.
Avec 2 947 446 habitants en 200853, la wilaya d'Alger est la wilaya la plus peuplée d'Algérie.
Les wilayas du Sud attirent de plus en plus les habitants du Nord, surtout dans les villes d'industrie pétrolière et
gazière, comme Hassi Messaoud et Hassi R'Mel. Il existe aussi une population nomade, généralement installée au
Sud : les Sahari dans le Nord du Sahara, les Touaregs dans le Sud. Leur recensement est difficile à réaliser en
raison de leur déplacement saisonnier et de la complexité de leur situation géographique.
Villes principales
Articles détaillés : Liste de villes d'Algérie et liste des codes postaux d'Algérie.

Alger, capitale du pays et la ville la plus peuplée.

Oran, la deuxième ville du pays.


Constantine, troisième ville du pays.

Béjaïa, ville historique de la Petite Kabylie.

 Tlemcen, ville historique du Nord-Ouest du pays.

Annaba, ville côtière située dans le nord-est du pays.


Le taux d'urbanisation de l'Algérie est estimé à 73 % en 201854, et continue d'augmenter (avec une croissance plus
soutenue dans le Sud algérien) en dépit des efforts de l'État pour freiner la migration vers les villes. L'Algérie
compte plus d'une trentaine d'agglomérations urbaines de plus de cent mille habitants, presque toutes concentrées
dans le Nord du pays. La plus grande ville est Alger, mégapole de plus de six millions d'habitants55, soit plus du
dixième de la population globale, ce qui en fait la première agglomération du Maghreb.
Les autres grandes villes algériennes, au regard de la population, de l'influence culturelle ou de l'importance
économique sont : Oran, Constantine, Annaba, Batna, Sétif, Béjaïa, Tlemcen, Biskra, Tamanrasset,
et Ghardaïa, Béchar, Ouargla.

Géologie, topographie, séismologie et hydrographie


Article détaillé : Géologie de l'Algérie.

Carte géologique de l'Algérie.


L'Algérie fait partie de l'ensemble Nord-Ouest africain. Si l'on examine un schéma structural de cette zone, deux
domaines principaux sont mis en évidence :
 un domaine méridional, le Sahara, où affleurent les socles précambriens du Hoggar et des Eglab, et leur
couverture phanérozoïque de la plateforme saharienne ;
 un domaine septentrional, la zone atlasique, comportant un Atlas saharien au Sud, qui se prolonge à l'Ouest
(Maroc) par le Haut Atlas marocain et à l'Est (Tunisie) par l'Atlas tunisien.
Dans le Nord, l'Atlas tellien, domaine varié et très complexe ayant aussi des équivalents au Maroc (le Rif et le Pré-
Rif) et en Tunisie (Kroumirie et Nefza). Cet Atlas tellien comporte une zone interne et une zone externe formées
de terrains allochtones (nappes de charriage). Entre les deux Atlas affleurent les Hautes plaines qui se terminent à
l'est par la chaîne du Hodna et se continuent à l'ouest par la Meseta Centrale oranaise et au-delà des Atlas (Haut et
moyen Atlas) par la Meseta marocaine, qui se noie dans l'Atlantique.
Entre les ensembles sud (plateforme saharienne) et nord (l'ensemble atlasique), un énorme accident de valeur
continentale est connue : l'Accident Sud Atlasique (ASA), qui va d'Agadir (Maroc), jusqu'à Gabès (Tunisie). Il
passe en Algérie aux environs de Biskra, Laghouat.
Séismes et risques sismiques

La faille entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne passe par tout le littoral
algérien.
Une importante activité sismique se trouve localisée dans les zones côtières algériennes et la mer Méditerranée. La
compression tectonique entre les plaques africaine et eurasienne génère de nombreuses failles actives provoquant
des séismes plus ou moins importants sur toute la côte nord de l'Algérie. « cette côte est traversée par une limite
de plaques lithosphériques continentales convergentes : la plaque eurasienne, au nord, chevauche la plaque
africaine au sud. C'est dans cette faille de chevauchement que se déclenchent les séismes de la région »56.
L'Algérie est divisée en deux plaques tectoniques séparées par la faille sud-atlasique. Dans le Nord se trouve la
tectonique alpine et dans le Sud, la plate-forme saharienne, qui est assez stable57. Historiquement, elle est connue
pour être une zone sismique très active. Les investigations effectuées après le séisme d’El
Asnam (Chlef actuellement) en 1980 ont permis de révéler l’existence de traces d’anciens séismes qui auraient
affecté cette région. D'après le CRAAG (Centre de recherche astronomie astrophysique et géophysique), l'activité
sismique au nord d'Algérie connue remonte au 2 janvier 1356, date à laquelle s'est produit le séisme d'Alger.
Depuis de nombreux séismes se sont produits.
Parmi les séismes violents qu'on peut citer, Al Asnam (Chlef actuellement) en septembre 1954 et en octobre
1980, Constantine en octobre 1985, Tipaza en octobre 1989, Mascara en août 1994, Alger en septembre 1996, Aïn
Témouchent en décembre 1999, Beni Ourtilane en novembre 2000 et Boumerdès-Alger en mai 2003. Le dernier
séisme meurtrier qu'a connu l'Algérie est celui de M'Sila en mai 2010.
Les séismes les plus meurtriers qui ont marqué l'Algérie ces dernières années sont : le tremblement de terre d'El
Asnam en octobre 198058, il fait 3 000 morts, détruit 80 % de la ville de Chlef58 et cause des dégâts estimés à 10
milliards de dinars algériens58 ; ensuite, le séisme de mai 2003 à Boumerdès-Alger fait plus de 2 000 morts et
plusieurs milliers de blessés et de sans-abri59, ce séisme fait 1 400 victimes dans la wilaya de Boumerdès et
provoque des dégâts estimés à 5 milliards de dollars américains60.
Hydrographie
L'estuaire de la Soummam.Oued Isser.
Il existe des cours d'eau côtiers dans le centre et dans l'Est. Ils ont pour
noms Soummam, Medjerda, Rhummel, Sebaou, Hamiz, Macta, Oued Mazafran. Cependant le Chelif reste le plus
long fleuve d'Algérie, avec une longueur estimée à 725 kilomètres42. Ce fleuve est situé dans le Nord-Ouest de
l’Algérie et prend sa source dans l’Atlas tellien et se jette dans la mer Méditerranée. Son débit, dans les périodes
de crues, atteint 1 500 m3/s.
Au sud de la région du Tell, les cours d'eau ne sont pas permanents. Il existe de nombreux lacs dans les régions
désertiques, mais ce sont des lacs temporaires et salés pour la majorité comme Chott ech Chergui et Chott el
Hodna. Les cours d'eau du Tell se déversent dans la Méditerranée. Mais, ceux qui descendent vers l'Atlas saharien
font partie de la plus grande réserve d'eau au monde. Ils forment une nappe phréatique dite la nappe de l'Albien,
qui constitue selon certaines estimations la plus grande réserve d'eau douce au monde61, elle est enfouie sous le
sable du désert algérien sur une superficie totale estimée à 900 000 km262. La région d'Adrar a par ailleurs de
grandes réserves hydriques constituées de la nappe du continental intercalaire.
Parmi les oasis, qui font partie du réseau hydrique du pays, on peut citer Djanet, Ghardaïa, Ouargla, Oued
Righ, Tabelbala, Tamanrasset, Timimoun, Touggourt, Tolga, Filiach, Zaatcha. L'oasis de Tolga et le Ziban sont
alimentées par les réseaux souterrains de l'Aurès. Enfin, Igharghar contient aussi une grande quantité d'eau sous
terre, elle alimente une grande partie des palmeraies du Sud et oued R'hir. Des forages importants de la nappe
phréatique seront réalisés pour apporter plus d'eau dans les régions arides du Sud algérien.
Dans l'Aurès comme dans tout l'Est, les rivières importantes d'eau sont Oued Abiod, Oued Abdi, Oued el ahmer,
Oued Taga, marais de Medghassen, marais de Draâ Boultif, Chott Djendli, Chott Tincilt, Oued El
Madher, Rhummel à Constantine. Les oasis de l'Aurès sont El Kantara et Ghoufi La région possède aussi des
sources thermales comme la Fontaine chaude Hammam Essalihine de Khenchela, Hammam el Knif, source
de Batna (Kasrou), source de Biskra, source de Guelma (hamam Maskhoutine), Oued Charef dans la wilaya de
Souk Ahras.
Dans le Nord-Est, Seybouse est une rivière formée près de Guelma par les oueds de Cheref et Oued Zenati, son
bassin est par ailleurs le plus entendu d’Algérie, et ses terres sont considérées comme fertiles, il rejoint la
Méditerranée près d'Annaba.
En Kabylie et dans le centre, les cours d'eau de Chabet el Akhra, les gorges de Palestro, la Chiffa et la Soummam
sont alimentés par le Chelif.
De plus, l'Algérie possède également de nombreux grands lacs salés. Majoritairement des Chotts et
des Sebkhas (de superficie plus petite).
Ressources naturelles et gisements
Article détaillé : Énergie en Algérie.

Carte des bassins producteurs en Algérie.


Énergie solaire en Algérie.
Les principaux gisements en Algérie sont parmi les plus importants dans le monde. Généralement ils sont localisés
dans le Sud. Selon Sonatrach, les 67 % de réserves en hydrocarbures sont situés dans les régions de Oued Mya et
de Hassi Messaoud. Gaz à Hassi R'Mel et le pétrole à Hassi Messaoud (huile). Illizi contient 14 % des réserves.
Enfin, Rhourde Nouss renferme 9 % et Ahnet Timimoun 4 % et Berkine63. Les sites exploités pour pomper l'huile
ou pour rechercher les hydrocarbures, actuellement, en Algérie, sont : Hassi Messaoud, Ain Amenas, Hassi R’mel,
Stah, Rourde Nouss, Tin Fouyé Tabankort, Gassi Touil, Ohanet, Haoud Berkaoui, Hassi Berkine, Ourhoud,
Mensel Lejmet Nord et satellites, Rhourde Ouled Djemaa, Touat, El Gassi, In Salah, Rhourde El Baguel63.
Une quantité de gaz a été localisée dans les régions de Tabankort, de Béchar, de Timimoun et de Reggane en
200964.
L'activité minière en Algérie est très diversifiée, on observe plus d'une trentaine de minerais qui sont exploités
parmi elles : fer, sel, zinc, plomb, barytine, marbre, or, tungstène, diamant, terres rares, métaux rares et pierres
précieuses et semi-précieuses. Le fer se trouve à Gara Djebilet et à Mecheri Abdlaziz, à l'est de Tindouf (35
milliards de tonnes à 57 % de Fe), Ouenza et Boukhadra, Djsbel Hanini à Sétif. Au Hoggar, il y a 730 000 tonnes
de minerai d'or au gisement Tirek, Amessmessa en contient 3,34 millions de tonnes, les deux à teneur moyenne de
18 g/t, soit environ 2,4 millions d'onces d'or. Enfin, deux autres gisements sont à Tiririne et à In Abgui. La baryte
représente 40 000 tonnes ; le plomb-zinc est exploité dans le Nord du pays ; le potentiel est de 150 millions de
tonnes. La bentonite se situe dans les régions de l'Ouest, à Maghnia et Mostaganem. L'Algérie a une grande
quantité de sel soit en gemme (un milliard de tonnes) ou lagunaire dans les chotts et dans l'Est. Le gisement
de phosphate se trouve à Tébessa (Djabel Onk), il renferme deux millions de tonnes. l'uranium est localisé au
Hoggar65.
Le pays recèle plusieurs gisements aussi notamment de gypse, de calcaire, de sable, d’argile, de dolomie, des
carrières d’agrégats, des gîtes pour la fabrication de ciments.

Histoire
Articles détaillés : Histoire de l'Algérie, Chronologie de l'Algérie et Guerre d'Algérie.

Mausolée de Massinissa. Le Medracen,


à Batna, l'un des plus anciens monuments d'Algérie (300 av. J.-C.) ; il porte le nom de Medghis, l'un des deux fils
de Mazigh, ancêtre des Berbères.
L’Algérie, en raison de sa tradition de terre d’accueil et les multiples civilisations qui l’ont traversée, a hérité
d’une histoire très riche qui s’exprime par des vestiges d’époques variées. C’est ainsi que l'Afrique, la
Méditerranée, l’Europe et l’Orient marquèrent de leurs influences spécifiques le cheminement historique de
l’Algérie.
Les premiers vestiges archéologiques notables sont d’âge préhistorique et remontent à l'époque néolithique,
comme ceux du parc national du Tassili que l'on considère comme le musée à ciel ouvert le plus étendu au monde.
Plus tard, les Berbères construisirent plusieurs sites comme Medracen, Mausolée royal de Maurétanie, Mausolée
de Béni Rehnane à Siga dans la Wilaya d'Aïn Témouchent, ou encore le site de Sauma (El Khroub) près
de Cirta qui se trouve dans la ville de Constantine. De plus, plusieurs tumuli, dolmens, grottes, tombeaux
(Djeddar à Frenda), etc., attestent les pratiques funéraires berbères66.
L’époque romaine a laissé un nombre impressionnant de vestiges, dont les plus importants se trouvent
à Tipaza, Timgad, Lambèse, N'Gaous, Zana, Calama, M'daourouch, Thagaste, Cherchell, Tamentfoust, Djemila, T
iddis, Tigzirt, Dellys, Hippone, Tébessa. De plus, Apulée ou saint Augustin ont été des penseurs de renom67.
Représentation du penseur et écrivain Apulée de M'daourouch.
La Numidie historique, à côté de Rome, Carthage et l'Égypte en 200 av J.-C.
L'influence de la religion en Algérie a bouleversé la région maghrebine pendant l'Antiquité et au Moyen Âge.
Plusieurs villes importantes en Algérie comme Hippone, Baghaï, Tobna, M'Sila, Tlemcen, Béjaïa, Alger, etc., se
sont développées. Plusieurs dynasties également se sont succédé, à travers le temps, pour prendre le pouvoir dans
les diverses régions de l'Algérie.
Enfin, l'Algérie fut prise par les Ottomans en 1515, ensuite par les Français en 1830. L'Algérie recouvre son
indépendance en 1962.
« Les monuments historiques ont été bien préservés malgré tout le long de l'histoire algérienne, mais dès l'arrivée
des Français, la dégradation fut désastreuse. Plusieurs décrets ont fait que des prisons ou des villes aient été
construites sur d'anciennes villes romaines, à l'exemple de Lambèse »68. « Lors de l'indépendance, la même
politique est menée, ce qui fait que plusieurs sites sont pillés, délaissés, abandonnés et même détruits à l'exemple
des villes de Zianides, Tlemcen69. »
Préhistoire
Article détaillé : Préhistoire de l'Algérie.

Localisation du noyau à l’origine de la culture capsienne.

Gravure rupestre du Tassili datée de 4000 av. J.-C.


Des sites archéologiques ont livré des vestiges d’hominidés datés par archéomagnétisme de près de deux millions
d’années. Le site d'Aïn Hanech (« la source du serpent »), près d'El Eulma, dans la wilaya de Sétif, a livré les
industries les plus anciennes70,71,72. Les chercheurs ont aussi décelé la présence d'Homo habilis et d'Homo
erectus (appelé auparavant Atlanthrope), dès l'Acheuléen, à Mostaganem (site Errayah)73, à Tighennif74,75, à
Tabelbala-Tachenghit76, à N'Gaous77.
Au Paléolithique moyen, les industries lithiques atériennes sont caractérisées par la présence de pièces à
pédoncule. L'évolution des formes humaines depuis l'Homo erectus a abouti à l'apparition de l'Homo sapiens de
type archaïque, ancêtre de la forme humaine actuelle.
Le Paléolithique se termine avec l’Ibéromaurusien, connu en particulier à la suite des fouilles menées dans la
grotte d’Afalou, en Kabylie, qui ont révélé l'existence à cette période (il y a 20 000 ans à 10 000 ans environ) d'un
art mobilier (petites statuettes zoomorphes) et d'enterrement.
Les derniers chasseurs-cueilleurs sont représentés dans le Nord-Est de l'Algérie par les Capsiens, attestés jusqu'à il
y a 8 000 ans. Les modalités de passage à l'économie de production (et donc au Néolithique) sont très mal connues
dans le Nord.
Dans le Sud, au Sahara, le Néolithique est une période florissante en raison d'un climat globalement plus humide
que l'actuel et donc d'une flore et d'une faune beaucoup plus riches. Les êtres humains de cette période ont gravé et
peint les parois de leurs abris. La chronologie exacte de cet art est très discutée et notamment la date de son
apparition (il n'existe pas de moyen de le dater directement). Certains chercheurs pensent qu'il est apparu dès la fin
du Pléniglaciaire, au Paléolithique, tandis que d'autres ne le pensent pas antérieur au Néolithique.
Les Aurès comprennent plusieurs sites datant de l'ère préhistorique à la période protohistorique78. Plusieurs
recherches anthropologiques ont été entreprises dans les régions des Aurès, puisque de nombreuses
grottes troglodytes étaient habitées par des Hommes à Maafa, Takarbourst dans les Aurès79 et Ghoufi80.
Protohistoire
Article détaillé : Protohistoire de l'Algérie.

Antiquité
Articles détaillés : Histoire de l'Algérie dans l'Antiquité et Histoire des Berbères.

Extension du territoire carthaginois avant la Première guerre punique vers 264


av. J.-C.
Les Berbères, formés de plusieurs confédérations dont les Gétules, les Garamantes et les Libyens, dispersées dans
le vaste territoire de l'actuelle Algérie, vont nouer des relations culturelles avec les Phéniciens, l'Égypte antique,
la Grèce antique et l'empire romain. Le monument Medracen datant de 300 av. J-C en témoigne81. Il appartiendrait
donc à la riche archéologie méditerranéenne de l'époque hellénistique, se manifestant par un goût archaïsant mais
aussi une très bonne connaissance du vocabulaire architectural le plus récent comme en témoigne la présence d'une
gorge égyptienne82. Sous les Phéniciens, plusieurs ports sont construits dont Icosium, Iol, Ténès.
Le royaume de Numidie

De gauche à droite, l'arc de Trajan à l'extrémité du decumanus de la ville antique de Timgad, et les ruines romaines
à Tipaza.

Les États indépendants de la Numidie commencent avec l'émergence des deux


confédérations massyles et massæsyles83. La première est à l’origine de la Numidie Orientale, la seconde de
l’Occidentale. Ces deux tribus s'affrontèrent durant la deuxième guerre punique, où Massinissa, chef des Massyles,
contribua de façon décisive à la victoire de l'Empire romain sur Carthage. Durant le règne de Massinissa, il parvint
à unifier la Numidie, qui s'étendit alors du fleuve Moulouya à l'ouest jusqu'à la Cyrénaïque à l'est84.
La Numidie des Massyles et des Massaesyles avant leur unification par le
roi Massinissa.
Après la mort de Massinissa, une crise de succession, vue d'un bon œil par Rome, provoqua des troubles en
Numidie85. Rome, qui ne voit pas d'un bon œil la reconstitution d'un État puissant, reconnait la constitution de deux
Numidie occidentale et orientale. Après l'exécution de Jugurtha, trahi par son beau-père, le
roi Bocchus Ier de Maurétanie86 en 104 av. J.-C., la Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à
Bocchus, roi de Maurétanie, le reste étant laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome. En 25 av. J.-C., Juba II
reçoit le trône de Maurétanie, et la Numidie est partagée entre la Maurétanie et la province d'Afrique.
Domination romaine, Christianisme et les Vandales
Articles détaillés : Augustin d'Hippone, Vandales et Baghaï.
Par la suite, les Romains pénètrent dans l'actuelle Algérie. L'agriculture se développe grâce à la plantation de
plusieurs milliers d'oliviers pour faire de l'huile d'olive en Algérie. La civilisation romano-africaine est à son
apogée ; plusieurs grandes villes sont construites au Nord, comme Lambèse et Timgad. Des mariages mixtes entre
Romains et Berbères naturalisés sont célébrés dans les grandes villes. La pratique des cultes berbères est
représentée dans les fresques romaines. De même, les jeux romains sont source de distraction pour la plupart des
berbères et les bains publics sont un luxe accessible à tous. À Timgad, on dénombrait vingt-sept bains. Il n'y avait
pas de remparts autour des villes. Les arts sont développés par les artisans berbères comme la céramique et la
poterie. Plusieurs amphithéâtres sont construits. Le théâtre de Timgad pouvait contenir quatre mille personnes de
l'Aurès. Après la crise de Rome, les chrétiens sont au pouvoir. Les Vandales puis les Byzantins prendront le
pouvoir d'une partie de l'Algérie à la fin.

Invasion des Vandales. Basilique Saint-


Augustin à Annaba dédiée à saint Augustin évêque de la ville de 396 jusqu'à sa mort en 43087.
Le christianisme fait son entrée en l'an 256. Durant le siècle suivant, dans une atmosphère de déclin grandissant,
les populations des villes côtières algériennes et tunisiennes, ainsi qu'une minorité de la population des campagnes
se convertissent à la nouvelle religion. En 313, avec les crises politiques et économiques romaines qui s'éternisent,
la nouvelle religion devient l'alibi d'une nouvelle révolte qui sera encore une fois amazigh. En effet, le
culte donatiste se développa en Algérie à Baghaï88 dans les Aurès et en Tunisie comme un défi politique à Rome.
Les donatistes, refusant d'accepter l'autorité religieuse de l'Empereur, exigent la séparation de l'État et de la
religion. Ainsi ils finiront par déclarer que l'Empereur représente le diable. Ils rejetèrent aussi le rite catholique.
L'Empereur envoie ses troupes pour les réduire. La répression ne fit qu'accroître le soutien populaire aux
donatistes.
Vers l'an 340, l'idéologie donatiste donne naissance à une secte populaire, celle des circoncellions. Alors qu'en l'an
395 l'Empire romain fait face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu'exerçait Rome sur
l'Afrique du Nord, les donatistes saisissent cette conjoncture favorable pour tenter de dominer la scène politique et
religieuse. Finalement, excédé, l'Empereur les déclare hérétiques en 409. Il envoie plusieurs légions pour les
réprimer. Les donatistes disparurent presque complètement de la scène religieuse. Quelques années plus tard, en
430, c'est tout l'Empire romain qui se retire de l'Algérie sous la pression des Vandales. Une partie de l'Algérie
suivit le mouvement arien, l'arianisme était bien implanté par les Vandales89.
Byzantins et royaumes romano-berbères

Ruines du mur byzantin de Tébessa, l'un des nombreux sites restaurés et fortifiés
par Solomon.
Solomon fut nommé en 534 par Justinien comme gouverneur de l'Afrique, tout juste reconquise par le
général Bélisaire sur les Vandales de Gélimer. Il est remplacé deux ans plus tard (en 536), avant de retrouver son
poste en 539. Il doit faire face aux rebelles berbères, notamment ceux du chef Antalas. Il est toutefois battu par ces
derniers dans une bataille près de la cité de Tébessa en 544, trouvant la mort au combat. Iaudas se révolte à son
tour contre l'autorité des Byzantins et se proclame roi des Aurès, mais après quelques succès, il est finalement
vaincu par Jean Troglita en 54890.
Mais deux chefs berbères des Aurès, Ifisdias et Cutzinas, sont également remarquables dans leur lutte contre les
Byzantins, pendant le commandement de Jean Troglita, lorsque ce dernier veut attaquer les Berbères du Sud après
que les Aurès et le Zab sont dominés par les Byzantins grâce à Solomon. En revanche Mastigas, roi berbère de
la Maurétanie césarienne, après les Vandales, prend en main une partie de cette province, bien que les Byzantins
soient arrivés jusqu'à Frenda, car des inscriptions byzantines ont été retrouvées sur place en Algérie.
En 544, les Byzantins exerceront un pouvoir jusque dans la province de Constantine. Cependant, l'émergence
d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants dont les Djerawa,
les Banou Ifren, les Maghraouas, les Awerbas, et les Zénètes91.
À la veille de la conquête musulmane du Maghreb, quelques tribus berbères pratiquaient le judaïsme, selon Ibn
Khaldoun, ainsi que le christianisme. Le reste de la population demeure païen comme le cas des Banou Ifren92.
Le Maghreb central
Islamisation de l’Algérie
Articles détaillés : Conquête musulmane du Maghreb et Maghreb central.
La ville de Tlemcen ex-Agadir fut fondée par les Banou Ifren au VIII siècle.
e

Bologhine ibn Ziri, fondateur des trois villes : Alger, Miliana et Médéa.
La chute de Rome, puis des Vandales, et l’instabilité durant la période byzantine entraine la reconstitution de
plusieurs principautés berbères. Certaines, notamment dans les Aurès, vont résister à l’arrivée des musulmans
entre 665 et 708.
De 644 à 656, la première tribu berbère algérienne à se convertir à l'islam fut les Maghraoua. Leur chef Ouezmar
Ibn Saclab fut, selon l'historien du Moyen Âge Ibn Khaldoun, sollicité par le calife Othmân ibn Affân à embrasser
la religion musulmane. Les Maghraouas se convertissent à la nouvelle religion lors du retour de leur chef. En 665,
les Omeyyades lancent leur première attaque sur le Maghreb. C’est en 683 que Oqba Ibn Nafi al-Fihri entreprend
la conquête. Si la résistance des Byzantins les arrête peu, il en va différemment de celle des Berbères. Par contre,
les Maghraoua islamisés s'allient aux Omeyades dès le début.
L'unité politique et administrative de la Berbérie orientale et centrale, l'Aurès, était en grande partie réalisée
par Koceïla, allié des Omeyades. Le conflit entre Koceïla et Oqba Ibn Nafi al-Fihri amène une autre guerre. Et au
décès de Koceïla en 688, Dihya, dite la Kahina, prend la tête de la résistance berbère.
De 688 à 708, Dihya procéda ainsi à la réunification de nombreuses tribus berbères de l'Afrique du Nord orientale
et du Sud. Dihya défait par deux fois la grande armée arabe des Omeyyades grâce à l'apport des cavaliers Banou
Ifren et des autres confédérations. Elle règnera sur tout l'Ifriqiya pendant cinq années. Dihya sera vaincue dans la
dernière bataille contre les Omeyyades. Hassan Ibn en Nu'man des Omeyyades demande alors aux différentes
tribus vaincues alliées à Dihya d'intégrer son armée. Et ensuite, Moussa Ibn Noçaïr nomme son affranchi Tariq ibn
Ziyad gouverneur de Tanger et le plaça à la tête de l'armée arabo-berbère du Maghreb islamique.
En 708, les Omeyyades sont désormais les maîtres de l’Algérie. La période préislamique se termine. L'Algérie
s’islamise, tandis que les langues romanes et punique disparaissent. Après la conquête musulmane, les citadins
adoptèrent progressivement la langue arabe.
Dynasties berbères islamiques
Articles détaillés : Rostémides, Ifrenides, Zirides, Hammadides, Almohades et Zianides.
Minaret de la Kalâa des Béni Hammad près de M'Sila.

Mosquée Zianide à Tlemcen. Dynastie Zianide


au XV siècle et ses voisins.
e

Vers le VIII siècle, les Omeyyades étendront leur empire jusqu'au Maghreb. Il s'ensuit une importante révolte
e

des sufrites berbères sous le commandement d'Abou Qurra. Cette révolte durera presque un siècle, plusieurs
groupes ou dynasties kharidjites comme Nekkarites, Ibadites, Rostémides, se rassemblent pour se rebeller contre le
pouvoir Abbassides et Omeyyades.
Ibn Rustom fonde en 76193 un royaume ibadite dans le nord du Maghreb avec Tahert pour capitale94. Celui-ci,
comme l'émirat de Cordoue depuis sa création en 75695, conserve son indépendance du califat des Abbassides,
malgré les pressions diplomatiques et militaires ainsi que les pertes de territoires93. Par la suite, les Idrissides ainsi
que les Soulimanides prennent le pouvoir sur une partie de l'Algérie de l'Ouest. Au IX siècle, les Aghlabides alliés
e

des Abbassides, prendront le pouvoir sur une partie de l'Algérie.


Au X siècle, le dai ismaélien Ubayd Allah al-Mahdi fonda la dynastie Fatimide, en Basse Kabylie où il trouva un
e

écho favorable à ses prêches millénaristes. Les Fatimides établirent leur autorité en Afrique du Nord entre 909 et
1171 et fondèrent un califat dissident des Abbassides de Bagdad. Leur règne est marqué par de nombreuses
révoltes kharijites, notamment celle d’Abu Yazid, en 944, à la tête de tribus berbères Zénètes, qui infligèrent la
plus sévère défaite à l’armée Fatimide, affaiblie et rendue vulnérable, en prenant Kairouan. Les Fatimides
transfèreront alors leur capitale de Kairouan à Mahdia puis vers l’Égypte. Les Zirides s'allient avec les Fatimides
et lancent une attaque contre les Zénètes. Mais, les Omeyades les repoussent, ainsi les Zénètes regagnent leurs
territoires. Les Hammadides fondent une dynastie après une divergence entre les souverains Zirides. Ainsi, la
révolte kharidjite fut vaincue par Ziri ibn Menad, à la tête de tribus Sanhadjas, qui en sauvant l’empire reçut le
poste de gouverneur du Maghreb central. Ainsi en 972, lorsque les Fatimides, après l’annexion égyptienne, eurent
moins d’intérêt pour le Maghreb, c’est son fils, Bologhine ibn Ziri, qui hérita du contrôle de l’Ifriqiya.
Les Zirides y règneront pendant environ deux siècles.
Hammad ibn Bologhine, le fils de Bologhine, gouvernera indépendamment des Zirides. Son État comprend la ville
de Béjaïa (sa capitale) et le Nord-Est de l’actuelle Algérie. À partir de 1014, les Hammadides reconnaissent
comme califes légitimes les Abbassides sunnites de Bagdad, ils fondent ainsi la dynastie des Hammadides. Les
Zirides reconnaîtront, à leur tour, en 1046, les califes Abbassides, montrant ouvertement aux Fatimides leur
abandon du chiisme. Alors que les Ifrenides et les Maghraouas gouverneront dans l'Ouest algérien et sur une partie
du sud d'Algérie et au Maroc actuel. Ces derniers rejettent l'autorité des Fatimides et des Omeyyades à la fois,
selon l'historien Ibn Khaldoun.
C’est à partir de 1048, dans certaines régions du Sud, que des tribus arabes, principalement les Banû Hilâl et
les Banu Sulaym, immigrent en Afrique du Nord. Ces « terribles bédouins » hilaliens furent envoyés par le
pouvoir fatimide afin de réprimer les Zirides et les Hammadides.
Pour l’Algérie, leur nombre ne dépassant pas quelques dizaines de milliers de personnes, l’immigration arabe en
Afrique du Nord fut peu importante, sauf dans deux régions extérieures à l’Algérie, celles de Kairouan et
de Tanger. Si bien qu’au total, le peuplement de l’Algérie n’a reçu qu’une contribution démographique arabe
limitée, et qu’une grande partie des populations arabophones est berbère. L’Algérie est alors, sur une petite partie à
l’ouest, sous le contrôle des Almoravides, après avoir évincé les Banou Ifren et les Maghraouas.
Les Hammadides sont au centre et seront chassés partiellement du sud par les Hilaliens. Les Zirides restent en
Ifriqiya et sont cernés par les Hilaliens au sud.
En 1152, toutes les forces locales sont définitivement vaincues par une nouvelle dynastie berbère, les Almohades,
dirigés par Abdelmoumen Ibn Ali et dont le chef spirituel est Ibn Toumert. Les Almohades formeront un des plus
puissants empires méditerranéens, unifiant le Maghreb et le pays d’Al-Andalus jusqu’en 1269. Avec les grandes
villes du littoral, à l'exemple de Béjaïa, d'Annaba et d'Alger, le Maghreb central s'ouvre à l'Occident chrétien en
entretenant un commerce actif, apportant notamment les fameux chevaux barbes, de la cireNote 9 ou encore du cuir de
qualité.
La chute des Almohades marque un tournant dans les relations avec les puissances chrétiennes du nord, qui
s'organisent pour la Reconquista alors que le mythe de l'invincibilité musulmane prend fin. Au Maghreb, des
dynasties Zénètes s'imposent, comme les Mérinides de Fès dans le Maghreb occidental,
les Abdelwadides de Tlemcen du Maghreb central. Les Hafsides s'imposent au Maghreb oriental. Ces dynasties,
qui rayonnent sur l'Afrique du Nord d'abord entre le XIII et le XIV siècle, subissent de plus en plus, vers la fin
e e

du XV siècle, la pression de l'essor des puissances espagnole et portugaise, ce qui, conjugué aux luttes intestines
e

pour l'accès au trône, conduit alors à des reculs successifs de leur pouvoir et à l'émiettement de leur empire.
Plusieurs juifs de l'Andalousie sont envoyés vers l'Algérie en 1492. Dans cet état de fait, la
dynastie Zianides résiste fortement jusqu'à l'attaque décisive des Ottomans. Ces derniers prennent la ville
de Tlemcen en 155496.
Effet de la Reconquista
Articles détaillés : Morisques, Marranisme, expulsion des Morisques d'Espagne, Mudéjar, Al-Andalus, Histoire des
Juifs en Algérie et musique arabo-andalouse.

Débarquement des Morisques au port d'Oran (1613, Vicente Mestre), Fundación


Bancaja de Valencia.
Les Rois catholiques vont achever la Reconquista en 1492, à la suite de quoi, les Juifs seront refoulés vers
l'Afrique du Nord. L'arrivée des Andalous et des Mudéjars coïncidera. Après 1502, tous les musulmans qui
arriveront en Algérie seront appelés Morisques (des Andalous et des Mudéjars). Ces derniers seront définitivement
expulsés de la péninsule Ibérique entre 1609 et 1614 sous Philippe III d'Espagne, à la suite du décret d'expulsion
des Morisques d'Espagne97.
Ainsi, des milliers de familles d'Espagne s'exilent en Algérie, ils viennent en masse dans les villes du nord du pays,
dont Oran, Tlemcen, Nedroma, Blida, Alger, Mostaganem, Cherchell, Annaba, Béjaïa98. Ces grandes familles, qui
ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour rester dans leur pays d'origine, sont forcées à vivre dans une terre qui leur
est tout à fait inconnue. Leur apport sera très important dans la société, la culture sera en premier plan, ainsi que la
construction des villes et l'économie. Ces familles vont changer pour beaucoup le décor de la scène sociale de
l'époque99.
Époque moderne
Présides espagnols au XVIe siècle
Articles détaillés : Histoire de l'Espagne et Plazas de soberanía.
Fort de Santa Cruz à Oran. Khayr ad-Din Barberousse,
gouverneur général de la régence d'Alger.
À l'ouest, au mois de juillet 1501, les Portugais lancent une expédition pour tenter d'accoster sur la plage des
Andalouses. Il faudra attendre le débarquement de Mers el-Kébir, en 1505, pour voir l'Espagne s'engager dans la
première expédition organisée contre Oran. La prise de la ville par l'armée du cardinal Francisco Jiménez de
Cisneros, commandée par Pedro Navarro, eut lieu le 17 mai 1509. Après l’occupation du port de Mers el-
Kébir (1505), et celui de la ville d’Oran (1509), la ville fut désertée, puis totalement occupée par les troupes
espagnoles. Dès 1509, le Cardinal Ximenes entreprit la construction, sur les ruines de la mosquée Ibn El Beitar, de
l'église Saint-Louis, qui domine la vieille ville des deux côtés. En 1554, le gouverneur comte d'Alcaudete fit
alliance avec le sultan marocain Mohammed ech-Cheikh contre les Ottomans alors installés à Alger, et parvint à
maintenir encore la présence espagnole. Les Espagnols font ainsi d’Oran une place forte. Les juifs furent expulsés
hors d’Oran par les Espagnols en 1669100. Sous le roi d’Espagne, Carlos III, ce dernier et les partisans de la
conservation de la ville s’affrontent. Entre 1780 et 1783, le ministre Floridablanca proposa à
l’Angleterre d’échanger Oran contre Gibraltar.
Au centre, en 1510, Ferdinand le Catholique attaque la ville d'Alger. Les Espagnols l'assiégèrent et bâtissent sur un
îlot de la baie d'Alger une forteresse, le Peñón d'Alger, destinée à bombarder la ville et à empêcher son
approvisionnement. Salem ben Toumi chef des Beni Mezghenna demande l'aide des Turcs101.
Au nord-est, Pedro Navarro prend Béjaïa en 1510102 et jusqu'en 1555. Il y arrive le 5 janvier 1510 avec
5 000 hommes et attaque la ville. Abderrahmane oppose 10 000 soldats, qu'il lance immédiatement contre les
Espagnols en cours de débarquement. L'assaut est repoussé grâce notamment à l'artillerie de marine. Mais la
riposte espagnole commence immédiatement, avec des bombardements maritimes et terrestres. L'essentiel de la
bataille se déroule dans la ville. À la fin, Abderrahmane réussit à prendre la fuite et il y aura plusieurs morts. La
renommée de Navarro et le récit de ses exploits militaires incitent les rois d'Alger, de Tunis et de Tlemcen à
prêter hommage au roi d'Espagne et à libérer tous leurs prisonniers chrétiens. Cependant en 1514, grâce à une
attaque combinée des Kabyles menée par Sidi Ahmed ou el Kadhi, à la tête de 20 000 hommes et des Turcs par la
mer, la ville de Béjaïa sera temporairement libérée de la présence espagnole. Les Espagnols en seront ensuite
définitivement expulsés en 1555 par les Ottomans, dirigés par Salah Raïs pacha.
Régence d'Alger
Articles détaillés : Empire ottoman, Régence d'Alger, Espagne, Koukou et Zianides.

Mosquée Ketchaoua, reconstruite en 1794 sous le gouvernement de Hasan Pacha. Ici


après sa conversion en cathédrale par la France. 1899.
Cherchant à contrôler leur espace maritime après la Reconquista, les Portugais partent en expédition en Afrique du
Nord occidentale au début du XV siècle (prise de Ceuta en 1415), suivis des Espagnols qui occupent au début
e

du XVI siècle des ports méditerranéens (Mers el-Kébir, Oran, Béjaïa). L'Espagne décide d'assiéger le port d'Alger,
e

et s'empare de l'îlot du Peñon à l'entrée du port, qu'elle fortifie. Les Algérois font alors appel aux corsaires
ottomans. Les frères Barberousse, forts de plusieurs succès dans la navigation, parviennent en 1518, après
plusieurs échecs, à chasser les Espagnols d'Alger — en partie avec l'appui des tribus kabyles — et à étendre
progressivement leur état sur le reste du pays (Cherchell, Ténès, Tlemcen).
En 1556, les Ottomans attaquent les Zianides et prennent Tlemcen103. Le frère aîné de Khayr ad-Din
Barberousse tue les derniers rois Zianides en les noyant dans l'eau au XVI siècle104. Ensuite, les Espagnols lancèrent
e

depuis leur possession d’Oran une offensive victorieuse contre les troupes de Barberousse à Tlemcen dans laquelle
Aroudj perdit la vie.
C'est dans ce contexte que Khayr ad-Din Barberousse, qui se trouvait à Alger lorsqu'il apprit la mort de son frère,
sollicita le soutien du Sultan Soliman le Magnifique et plaça son nouvel État sous la protection de l'empire
ottoman, recevant le titre de beylerbey (gouverneur de province) ainsi qu'un contingent de 2 000 janissaires.
Cet État nouvellement fondé prendra le nom de régence d'Alger. Cette dernière fut successivement gouvernée par
des beylerbeys de 1518 à 1587, des pachas de 1587 à 1659, des aghas de 1659 à 1671 et des deys de 1671 à 1830.
En 1609, les musulmans d'Andalousie sont envoyés vers les côtes algériennes. La régence d’Alger a une large
indépendance vis-à-vis du Sultan Ottoman. La région d'Alger, appelée Dar Es-Soltane, était placée sous autorité
directe du chef de la Régence. Le reste du pays était divisé en 3 provinces nommées « beyliks » administrées
chacune de manière autonome par un bey nommé par le Dey d'Alger. On distinguait : le Beylik de l'Ouest (capitale
basée à Mazouna, Mascara puis déplacée à Oran après le départ des Espagnols) ; le Beylik du Titteri au centre
(capitale basée à Médéa) et le Beylik de l'Est (capitale basée à Constantine), le plus puissant des trois. Chaque
Beylic était divisé en outan (cantons) avec à sa tête un caïd, relevant directement du bey. Pour administrer
l'intérieur du pays, les Turcs s'appuyaient sur les tribus Makhzen. Ces tribus étaient chargées d'assurer l'ordre et de
lever l’impôt sur les régions tributaires du pays105. C'est par ce système que durant trois siècles l'État ottoman
d'Alger étendit son autorité sur le Nord de l'Algérie actuelle. Mais dans les faits, plusieurs régions du pays
bravaient de manière régulière l’autorité des beys.
La fortune de l'État et de la ville d'Alger était essentiellement fondée sur les profits de la guerre de course, et
les relations extérieures de la régence d'Alger en étaient tendues et complexes, notamment avec la Grande-
Bretagne, les États-Unis, la France, l'Espagne106. Il s'ensuivit alors plusieurs défaites de la régence d'Alger face aux
autres nations dans des batailles navales. En 1815, Raïs Hamidou rencontra une puissante escadre américaine qui
venait demander raison au dey Omar ; au début des combats au large du cap Gata, un boulet le tua. Toutefois, dès
le début du XVIII siècle, la course connaît un grand déclin et le pouvoir trouve dans le commerce extérieur qui se
e

développait une nouvelle source de revenu107. Face à l'extinction des revenus de la course, l'administration
du Beylik exerce une pression fiscale sur les tribus. Le mécontentement mène à des mouvements insurrectionnels
inédits, qui seraient notamment encadrés par des confréries maraboutiques108.
Sultanats et révoltes
Articles détaillés : Royaume de Koukou, Royaume des Beni Abbès et Sultanat de Touggourt.
Carte de la Régence d'Alger, du royaume des Beni Abbès et du royaume de

Koukou au XVIII siècle, avec la route Alger-Constantine.


e
Palais délabré des Ben
Djellab à Touggourt.
En Kabylie, le contrôle territorial direct des gouverneurs d’Alger était limité aux grands centres urbains de la
région (Tizi Ouzou, Bouira, Boghni), dans lesquels ils édifièrent des borjs (forts) et y stationnaient en permanence
un nombre limité de troupes. L’administration de l'arrière-pays se faisait donc indirectement par le biais d’alliés,
personnages ou tribus109. Cependant, deux royaumes tribaux s'opposèrent régulièrement aux Ottomans : ceux
de Koukou allié aux Espagnols110 et des Aït Abbas. Dans la Haute Kabylie, le Royaume de Koukou est fondé
au XVI siècle par Sidi Ahmed ou el Kadhi. Ce dernier, d'abord allié aux Ottomans notamment lors de la résistance
e

face aux Espagnols, deviendra ensuite un rival pour le contrôle du nord de l'Algérie. En 1520, Khayr ad-Din
Barberousse décide de mener une expédition contre Sidi Ahmed ou el Kadhi. La bataille aura lieu dans la plaine
des Issers. La victoire des Kabyles sera sans équivoque et c’est avec beaucoup de chance que Khayr ad-Din
Barberousse aura la vie sauve en ayant pris la fuite au bon moment. Victorieux, Sidi Ahmed ou el Kadhi s’empare
d’Alger et règnera sans difficulté jusqu’en 1527, date à laquelle Khayr ad-Din Barberousse le défait et rétablit son
autorité à Alger avec l'aide Abd-el-Aziz, chef kabyle des Aït Abbas et rival de Sidi Ahmed ou el Kadhi. Le
royaume de Koukou perdurera plus de deux siècles, jusqu'à son extinction vers 1750111.
En Petite Kabylie, le royaume des Beni Abbès entre lui aussi souvent en guerre contre la régence d'Alger. En
1823, ils entrèrent en guerre contre l'autorité de la Régence et coupèrent les voies de communication entre Alger
et Constantine. Ce n'est qu'après plusieurs mois de combats que l'agha Yahia put négocier la soumission des tribus
révoltées112. Le royaume de Aït Abbas survivra à l'époque ottomane et ne tombera qu'en 1871 lors de la conquête
française. Les beys connurent d'énormes difficultés à gouverner et à faire rentrer les impôts, certains d'entre eux
qui osèrent pénétrer dans les massifs montagneux ou à travers le désert y laissèrent la vie113. Pour relier Alger et
Constantine, la régence d'Alger dut aussi payer un droit de passage nommé l'Ouadia pour emprunter la route des
« Portes de Fer » (localement nommées en arabe (El'Biban ou en tamazight Tiggoura) ; un défilé montagneux de
la chaîne des Bibans en Kabylie, alors fief du royaume des Beni Abbès et des Mokrani.
Dans les Aurès, plusieurs tribus s'unirent et déclenchèrent des luttes contre les Ottomans. Cependant, plusieurs
conflits internes entre fractions Chaouis enflammèrent les zones montagneuses des Aurès. Les Ouled Daoud ainsi
que plusieurs tribus empêchèrent les Ottomans de pénétrer dans leurs territoires114. Saleh Bey tenta sans y parvenir
de les soumettre en dirigeant contre eux une expédition114. En somme, la grande union des Chabias se divisa,
provoquant l'indépendance de plusieurs tribus à l'égard des Ottomans aux XVII et XVIII siècles115.
e e

Dans la partie méridionale de l'Algérie entre 1515 et 1830, les Ottomans n'étaient pas en mesure d'étendre leur
autorité aux régions sahariennes du pays. La chute des Zianides ouvre la voie aux conquêtes sahariennes des
Saadiens soucieux de contrôler les axes transsahariens laissés vacants116. La régence ne peut s'engager dans des
expéditions sahariennes lointaines, il est cependant fait mention de l'envoi d'une troupe d'Alger dans le Gourara
vers 1560 et la fin du XVI siècle à la demande des ksouriens face aux rezzous venus du Tafilalt117. Le Gourara et
e

le Touat sont alors soumis à une tentation de repli local et sont indépendants de fait118. Le Sahara était l'axe
principal aux échanges commerciaux entre l'Afrique noire et le Nord. La relation entre les Saadiens et les
Ottomans se dégradait. Cela conduisit Ahmad al Mansour Addahbi, le sultan saadien de Marrakech, à contrôler
le Gourara et le Touat119. Ensuite, Mulay M'hammed, sultan alaouite de Fés, prit le pays du Gourara avec l'aide des
tribus locales. À l'arrivée du pouvoir des Alaouites, ces derniers délaissèrent les régions du Gourara et du Touat.
Les émirs locaux prirent alors en charge la gouvernance de leurs territoires. L'impôt était prélevé par
les caïds envoyés par les Alaouites, et celui qui ne payait pas était emmené comme esclave vers Fés119. Les
chroniques du Touat ne font que mentionner ces expéditions punitives menées par les caïds venus du « gharb »
(ouest)120. Selon Kouzmine et al.[réf. nécessaire], la zone au sud du beylik d'Oran et du mont des Ksour se trouve ainsi
dans une zone d'influence partagée entre la régence d'Alger et les dynasties chérifiennes. Pendant que les troupes
algériennes étaient occupées dans l'est et l'ouest de la Régence, le sultan alaouite Mouley Solimân faisait la
conquête de Figuig en 1805 et celle du Gourara et du Touat en 1808121. Selon les géographes français
du XIX siècle, le Touat payait impôt auprès du dey d'Alger avant 1830122. Le commerce entre le Touat et Alger
e

avait été très actif, mais en net déclin depuis la prise d'Alger par les troupes françaises123. En 1857, les délégations
du Touat et du Tidikelt se présentent aux autorités françaises. Pour éviter la conquête ils demandent le protectorat
de la France et en lui payant l'impôt comme autrefois au dey124.
À Ouargla, les habitants étaient gouvernés par l'autorité des Zaouïas119. Les mouvements des Marabouts étaient fort
implantés dans toutes les régions du Sud et dans une partie des Aurès. En revanche, le Mzab conserva la pratique
du dogme ibadite. Le sultanat de Touggourt prit son indépendance en 1414. À la constitution du Beylic de
Constantine, Touggourt devient rapidement tributaire de celui-ci. Les refus récurrents des sultans de Touggourt de
s'acquitter du tribut imposé par les Turcs provoquèrent de nombreuses expéditions des autorités de la Régence à
leur encontre. Enfin dans l'extrême sud, une confédération targuie, les Kel Ahaggar, fut formée dans le Sahara
algérien vers l'année 1750.
Époque contemporaine
Colonisation française
Articles détaillés : Conquête de l'Algérie par la France, Algérie française, Sénatus-consulte du 14 juillet
1865 et Décret Crémieux.

Bataille de Somah en 1838 (Horace Vernet).


Prise de Constantine par les troupes françaises.
Raison de la conquête
Initialement, les relations entre la France et la régence d'Alger étaient bonnes, puisqu'on peut lire en juin
1793125 que « tandis que l'Europe se coalise contre la France libre, une puissance africaine (Alger) plus loyale et
fidèle reconnaît la république et lui jure amitié ». De plus il y avait aussi le Bastion de France qui exploitait
le corail à El Kala.

L'Affaire de l'éventail entre le Dey Hussein et le consul français Pierre Deval est
le casus belli qui provoqua le blocus maritime d'Alger par la marine royale française en 1827.
En 1794, la France révolutionnaire est attaquée par les puissances européennes coalisées, et éprouve des difficultés
à nourrir sa population et ses soldats. Le dey d’Alger Hussein offre alors à la Convention toutes facilités pour faire
ses achats de blé, consentant aussi par la suite sous le Directoire un prêt d’argent sans intérêts. Une fois
la guerre terminée, les régimes qui se succèdent n’honorent pas la dette et, quand la France redevient royaliste, la
dette est revue à la baisse. Elle est pourtant payée, mais seulement à Paris, à la Caisse des Dépôts et Consignations.
Cependant, un nombre important de créanciers vrais ou supposés, des commerçants livournais qui avaient servi
d’intermédiaires se manifestent alors. Ainsi, sous couvert de satisfaire leurs réclamations, on avait « rendu légale
sa spoliation »126. Le dey est donc en froid avec le consul de France, car il comprend qu’il ne récupérera pas son
argent et que les livraisons de blé ne lui seront jamais payées.
En 1827, le dey d’Alger découvre que la France avait fortifié, à l’extrémité de la Régence à la Calle, un entrepôt
dont elle avait la concession pour faire du commerce, et qu’elle s'était engagée à ne pas fortifier126. N’obtenant pas
d’explications de la part du gouvernement français, le 30 avril 1827, le dey décide d'en référer verbalement au
consul de France. Le consul ignorant ouvertement sa demande, le dey s’emporta alors, l'injuria, et finalement
donna au « représentant de la France » un coup de son éventail. Si l’on s’en réfère à Robert Louzon, militant
anticolonialiste engagé, c’est donc bien l’affaire des fortifications de La Calle et non simplement la dette restée
impayée qui était à l’origine de la colère du dey d’Alger127,128. Le gouvernement de la Restauration et Charles X,
soucieux de redorer l’image de la France à l’étranger et de renforcer l’autorité royale en France, trouvèrent alors
dans cet incident — un outrage à la France par le biais de son « représentant », le consul — un prétexte pour
intervenir militairement129.
Conquête
La conquête de l’Algérie fut très violente et longue. Elle se traduisit par la disparition du tiers de la population
algérienne entre 1830 et 1850. Les méthodes sont perverses et conduisent surtout à des décès par famine
(destructions de villages, de cultures, arbres arrachés), complétant les connues enfumades, massacres de
prisonniers et de civils, razzias. À ce niveau la qualification de crime de guerre ou « meurtres de masse » est à
propos130,131. L’armée française conquiert l'Algérie village après village. L'emblématique Armand Jacques Leroy de
Saint-Arnaud, exécutant zélé de la politique militaire française, nouvellement promu capitaine depuis 1837, est
nommé général de division après l’expédition de Petite Kabylie en 1851[réf. nécessaire].
En parallèle de ces opérations militaires une politique de colonie de peuplement est mise en place, pratique
corollaire courante des conquêtes132.

Portrait d'Abdelkader ibn Muhieddine peint par Jean-Baptiste-Ange Tissier vers 1852

au château d'Amboise. Lalla Fatma N’Soumer, figure de la résistance à l’armée coloniale


française.
Entre le 11 et le 18 mai 1830, quelque 37 000 hommes répartis à bord de 675 navires affrétés par l’entreprise
Seillière, c’est-à-dire pratiquement toute la marine marchande française de l’époque, embarquèrent pour
conquérir la bande côtière de l’ancienne régence, par la suite unifiée sous le nom d’Algérie. Le débarquement eut
lieu le 14 juin 1830 à Sidi-Ferruch et, le 5 juillet, les troupes françaises commandées par Louis Auguste Victor de
Ghaisne de Bourmont, général en chef de l'expédition, firent leur entrée dans la forteresse d’Alger, le dey capitula
le jour même.
Mais la France se heurte à l’ouest à l’émir Abdelkader ibn Muhieddine et à l’est aux tribus berbères dont celles de
Kabylie menées par Lalla Fatma N’Soumer. La France entame des négociations avec l’émir Abdelkader ibn
Muhieddine en 1834 et en 1837, date à laquelle est signé le traité de la Tafna. Mais en 1839, Abd el-Kader déclare
la guerre à la France, considérant l’expédition aux « Portes de fer » (dans la chaîne des Bibans en Kabylie) par
l’armée française comme une violation de traité. En mai 1843, la smala et le fameux trésor d’Abd el-Kader sont
aux mains des Français. Le 10 septembre 1844, le sultan marocain Abderrahmane ben Hicham, battu lors de
la bataille d'Isly par le général Bugeaud, signe avec la France le traité de Tanger, qualifiant l'émir de « hors-la-
loi »133. Un an plus tard, en 1845, le Sultan marocain signera un autre traité avec la France, le traité de Lalla
Maghnia qui marquera les frontières entre le Maroc et l'Algérie.
En 1847, Abd el-Kader, attaqué au Nord et à l'Est par les troupes françaises et à l'Ouest par les troupes marocaines,
dépose les armes et se rend. L’armée française d’Afrique contrôle alors tout le Nord-Ouest de l’Algérie. À l’issue
de la bataille de Zaatcha, dans les Aurès, en 1848, le Constantinois est conquis. Entre 1849 et 1852, la domination
s’étend à la Petite Kabylie. En juillet 1857, les tribus de Grande Kabylie se rendent, et la capture de Lalla Fatma
N’Soumer met un terme à la résistance ; mais les Kabyles se soulèveront encore jusqu’au début des années 1870.
La conquête du nord de l’Algérie est alors achevée. Dans le sud, la prise de Laghouat et de Touggourt, la
capitulation des Beni-M’zab du Mzab (1852) et celle du Souf reculent les limites de l'Algérie jusqu’au grand
désert.
Ce n’est qu’après un ultime soulèvement, en 1871, lors de la révolte de Mokrani, menée depuis
la Kabylie des Bibans, et qui réunira plus de 250 tribus à travers l'Algérie, que la mission de « pacification »
s’achève. Conjugué à la famine de 1866-1868 et à l'épidémie de choléra, ce sont près d'un million de civils qui
vont perdre la vie selon le démographe R. Ricoux134, la perte démographique se concentrant en particulier sur les
six dernières années de la conquête.
Il s'ensuit une grande guerre entre l'Armée française, les troupes du Cheikh Bouamama et la tribu des Ouled Sidi
Cheikh.
Implantation et statuts

Carte de l'Algérie française


Au début de la conquête en 1830, l'Algérie connut un afflux important de colons européens (essentiellement
français et espagnols) que l'on appellera bientôt pieds-noirs. En 1834, l'Algérie est annexée à la France, les
autochtones deviennent des « sujets français » par l'ordonnance royale du 24 février 1834 qui leur confère la
« qualité de Français »Note 10. La France se fondant sur le traité de capitulation du dey d'Alger — de jure :
« convention franco-algérienne de 1830 » — et l'ordonnance d'annexion de 1834, considère que ses droits étaient
applicables à tous les territoires algériens, même sahariens135. En 1848, à la suite de la « soumission d'Abd-el-
Kader à la France » le 23 décembre 1847, les trois provinces d'Algérie (le Sahara, indépendant de l'ex-régence
d'Alger, n'est conquis qu'en 1902) deviennent les départements français d'Algérie (il y aura plus tard
les départements français du Sahara), disposant d'une organisation administrative et judiciaire calquée sur celle de
la métropole par exemple les arrondissements, les communes et les tribunaux.
L'article premier du Sénatus-consulte du 14 juillet 1865 proclame que : « L'indigène musulman est français,
néanmoins il continuera à être régi par la Charia. Il peut être admis à servir dans les armées de terre et de mer. Il
peut être appelé à des fonctions et emplois civils en Algérie. Il peut, sur sa demande, être admis à jouir des droits
de citoyen français ; dans ce cas, il est régi par les lois civiles et politiques de la France. » Cette possibilité restait
néanmoins purement théorique, puisqu'en pratique il leur était plus difficile d'accéder à la citoyenneté française
qu'à un étranger et que même lorsqu'elle leur était accordée les droits y afférents étaient de toute façon remis en
cause.[réf. nécessaire] Les indigènes israélites bénéficièrent de dispositions spéciales du décret Crémieux no 136 du 24
octobre 1870 (caractère automatique de la citoyenneté française), à la différence des indigènes musulmans, mais
aussi des colons européens étrangers auxquelles s'appliquèrent le décret Crémieux no 137 dont l'article 2 titre III
ordonne que : « L'indigène musulman qui veut être admis à jouir des droits de citoyen français doit se présenter en
personne devant le chef du bureau arabe de la circonscription dans laquelle il réside, à l'effet de former sa demande
et de déclarer qu'il entend être régi par les lois civiles et politiques de la France. »
À la fin du Second Empire, la population algérienne est confrontée à partir de 1866-1868 à des difficultés agricoles
considérables qui génèrent la Famine algérienne de 1866-1868.
Sous le régime de Vichy les juifs d'Algérie furent à nouveau discriminés par la loi comme l'étaient
les Algériens issus d'une culture musulmane en Algérie de 1940 à 1942 (Chantiers de la jeunesse française)136.
Descendant direct de l'émir Abd el Kader, l'émir Khaled mit sa prestance personnelle et son prestige[réf. nécessaire], au
service d'un programme essentiellement moderniste, qui lui a valu l'exil : représentation au Parlement à proportion
égale avec les Européens algériens ; suppression des lois et mesures d'exception des tribunaux répressifs, des cours
criminelles, de la surveillance administrative, mêmes charges et droits que les Français en ce qui concerne le
service militaire, accession pour les indigènes algériens à tous les grades civils et militaires, sans d'autres
distinctions que le mérite et les capacités personnelles, application de la loi sur l'instruction publique obligatoire,
liberté de presse et d'association, application au culte musulman de la loi de séparation des Églises et de l'État,
amnistie générale, application aux indigènes des lois sociales et ouvrières ; liberté absolue pour eux de se rendre en
France.
L'Algérie connaît alors une croissance économique rapide, en particulier dans le minerai de fer, avec l'émergence
de la Société de l'Ouenza, dixième entreprise française137, qui prend le relais de l'importante et plus
ancienne Société Mokta El Hadid.
Dès l'issue de la Seconde Guerre mondiale, en 1945 et à la suite de la naissance d'un mouvement nationaliste, les
partis (FLN, MNA, PCA, Mouvement libéral algérien, etc.) revendiquent l'indépendance de l'Algérie par rapport à
la France ; s'ensuivit une guerre de 1954 à 1962 où intervinrent également les partisans d'une Algérie française
(FAF et OAS).
Nationalisme et droit
Articles détaillés : Mouvement national algérien, Étoile nord-africaine, Parti du peuple algérien, Massacres de Sétif,
Guelma et Kherrata et Organisation spéciale (Algérie).

Messali Hadj, père du nationalisme algérien et président fondateur du Parti du peuple


algérien
Au début du XX siècle, plusieurs dirigeants algériens revendiquent à la France le droit à l'égalité ou à
e

l’indépendance. Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre le droit pour les
Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial
français. La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers
français, d'autres seront exilées vers d'autres pays comme l'a été l'émir Khaled el-Hassani ben el-
Hachemi en Égypte, puis en Syrie. L'émir Khaled préside le premier parti algérien l'association de l'Étoile nord-
africaine de 1926 jusqu'à sa mort en 1936. Son rôle fut symbolique puisqu'il fut exilé.
Messali Hadj138, Malek Bennabi139, Mohamed Hamouda Bensai, Saleh Bensai, Abdelhamid Ben Badis140, Mohamed
Bachir El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, Chérif Saâdane141, Omar Ouzeggane, etc.,
tous vont diverger entre eux sur la question algérienne, cela provoquera l'émergence de plusieurs associations et
partis algériens : Parti de la réforme ou mouvement pour l'égalité, Association des oulémas musulmans algériens,
le Parti du peuple algérien, Amis du manifeste et de la liberté fondé par Ferhat Abbas et dont Chérif Saâdane est
membre du comité directeur142, Parti communiste algérien.
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Charte de l'Atlantique, la première charte de l'ONU, le plan
Marshall, la Ligue arabe, la conférence de San Francisco, etc., tout cela a contribué à l'indépendance de l'Algérie.
Lors du congrès de mars de 1945 que les AML ont tenu, les délégués ont proclamé la nation algérienne
constituée143, Messali Hadj fut élu comme chef du peuple algérien.
Abdelhamid Ben Badis fondateur de l'Association des oulémas musulmans algériens.
Le 8 mai 1945 ont lieu des manifestations d’Algériens dans plusieurs villes de l’Est du pays (Sétif, et le
Constantinois), qui devaient permettre de rappeler leurs revendications nationalistes, de manière concomitante
avec la liesse de la victoire. À Sétif, après des heurts entre policiers et nationalistes, la manifestation tourne à
l’émeute et la colère des manifestants se retourne contre les « Français » : une centaine trouveront la mort dans les
jours suivants144. La répression de l’armée française est brutale. Officiellement, elle fait 1 500 morts parmi les
Algériens, chiffre potentiellement sous-estimé et probablement plus proche des 20 000 à 30 000 selon
l’historien Benjamin Stora. Le Parti du peuple algérien (PPA) estime qu'il y a eu 45 000 morts145. De par la
radicalisation qu'ils ont engendrée dans les milieux nationalistes algériens, certains historiens considèrent ces
massacres comme le véritable début de la guerre d'Algérie146.
À la suite de ces massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, le jour même et alors qu'ils venaient présenter leurs
vœux à Yves Chataigneau à l'occasion de la défaite de l'Allemagne nazie ; Mohamed Bachir El Ibrahimi, Ferhat
Abbas et Hadj Ahmed Chérif Saâdane seront arrêtés à 10h30, car accusés d'avoir « porté atteinte à la souveraineté
française » par fomentation des sanglants événements de Sétif. Ils seront incarcérés à la maison d'arrêt d'Alger puis
transférés à celle de Constantine.
À la suite de l'emprisonnement de Messali Hadj et l'interdiction du Parti du peuple algérien, le parti Mouvement
pour le triomphe des libertés démocratiques revendique après le statut de l'égalité ou de l'indépendance des
Algériens en 1948. Aussi, l'Association des oulémas musulmans algériens fut interdite. Alors, l'Organisation
spéciale apparaît et elle a pour but de rassembler les armes pour le combat. Mohamed Belouizdad fut le premier
chef de l'organisation clandestine. Ensuite, Hocine Aït Ahmed prend la tête de l'Organisation et continua à œuvrer
pour l'achat des armes. La Poste d'Oran fut attaquée par les membres de l'OS.
Ferhat Abbas et Chérif Saâdane, à leur sortie de prison en avril 1946 de Constantine, créent l'UDMA (Union
démocratique du manifeste algérien)141. Ahmed Ben Bella147 prend la place de Hocine Aït Ahmed en 1949. Le plan
de l'organisation est dévoilé et une série d'arrestations est entamée par les autorités françaises en 1950.
Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques niait toute relation avec l'Organisation spéciale.
Le Comité révolutionnaire d'unité et d'action (CRUA) est fondé en mars 1954, il organisera la lutte armée. Le parti
du Mouvement national algérien est fondé en juillet 1954 par les messalistes148. Par la suite, le Front de libération
nationale est fondé en octobre 1954 par la branche du CRUA (Comité révolutionnaire d'unité et d'action).
Le Front de libération nationale (Algérie) et le Mouvement national algérien seront rivaux pour le contrôle du
pouvoir. Messali Hadj sera libéré de la prison en 1958 et il sera assigné à une résidence surveillée en France.
Historiographie
Les archives officielles de la guerre d'Algérie ne sont encore que partiellement disponibles et accessibles149 aux
chercheurs en France ; elles sont inaccessibles en Algérie150. La loi française du 15 juillet 2008 relative aux
archives151 a raccourci les délais de communication des archives publiques, y compris pour certaines archives
classifiées « secret défense » communicables après un délai de 50 ans152. On notera qu'au cours de la discussion de
ce texte au Parlement, un amendement adopté par le Sénat français visait à prescrire un délai de 75 ans concernant
les pièces « susceptibles de porter atteinte à la vie privée »153. Cette disposition, vivement critiquée par des
historiens car elle aurait accru les délais de communicabilité des archives relatives à la guerre d'Algérie154, a
finalement été retirée du texte au cours de son examen à l'Assemblée nationale.
Guerre d'Algérie
En 1954, l’Algérie compte huit millions d'Algériens non français et un million de « Français d'Algérie » (Pieds-
noirs et autochtones juifs naturalisés français).
Après la crise au sein des mouvements nationalistes algériens et les autorités françaises, un groupe de patriotes se
démarque et envisage le passage à la lutte armée en vue de l'indépendance.
La guerre commence le 1er novembre 1954, après la réunion à Alger des six chefs du Front de libération nationale
(Algérie) et anciens membres de l'Organisation spéciale, bras armé du Mouvement pour le triomphe des libertés
démocratiques et aussi responsables du Comité révolutionnaire d'unité et d'action, et après la déclaration du 1er
novembre 1954.
L'action armée a été proclamée pendant la nuit dite de la Toussaint rouge. Le déclenchement des attentats a été
signalé à travers le pays et les premiers attentats eurent lieu dans les Aurès155. Les six partagent l'Algérie en
6 Wilayas et le ministre de l'Intérieur François Mitterrand est dépêché dans la région des Aurès pour dénoncer les
attentats dans le même mois.

« Groupe des six », chefs du FLN. Photo prise juste avant le


déclenchement des hostilités le 1 novembre 1954. Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben
er

Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf. Assis : Krim Belkacem à gauche, et Larbi Ben M'hidi à droite.
Il s'ensuit une guérilla, des maquis et des affrontements. l’Armée française, qui comprend des unités de supplétifs
« musulmans » appelés « Harkis », la Direction de la Surveillance du territoire et la police française s'attaquent au
FLN et à ses proches. Le FLN organise alors son combat sur deux fronts. Sur le plan interne, il met en place une
résistance à travers sa branche armée, l’Armée de libération nationale qui au début fait face au Mouvement
national algérien et à de multiples crises internes. Le Congrès de la Soummam organise le mouvement
insurrectionnel et dégage les propriétés de la Révolution. L’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et
l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) sont créées pour organiser des révoltes en 1956.
Tandis que sur le front diplomatique, il engage ses activités sous la supervision du gouvernement provisoire de la
République algérienne, qui plaide la cause algérienne et aussi vécut plusieurs crises ; il réussit néanmoins
en 1958 à introduire pour la première fois dans l’agenda des Nations unies la question algérienne, ce qui représenta
un franc succès pour la diplomatie algérienne.
Le conflit fut inscrit dans le cadre du processus de décolonisation qui se déroule après la fin de la Seconde Guerre
mondiale. Pour la France, cela concerne entre autres l’Indochine française, Madagascar, le Maroc, l’Algérie,
la Tunisie, l’Afrique-Équatoriale française et l’Afrique-Occidentale française. Le cas de l’Algérie se différencie
des autres en ce sens qu’elle appartenait officiellement au territoire français, avec un million de citoyens dits « du
Premier Collège » (les « Pieds-noirs »), dont certains, les Juifs d'Algérie et de huit millions de citoyens du
Deuxième Collège (dit les musulmans), avant l'arrivée du général de Gaulle. Ce dernier négociera directement
avec les chefs du FLN lors des accords d'Évian. De Gaulle réussit à sauver la République après le putsch des
généraux à Alger 1961.
Le 19 mars 1962, après la signature du cessez-le-feu, le conflit prend officiellement fin. Un double référendum est
organisé le 8 janvier 1961 et le 8 avril 1962 : les Français de métropole se prononcent pour le choix du général de
Gaulle pour les deux. Le 1er juillet 1962, les Algériens votent massivement pour l'indépendance (99,72 % en faveur
du « oui »)156. L'indépendance de l'Algérie est proclamée le 3 juillet 1962Note 11.
Les évènements de la guerre d'Algérie, la déclaration d'indépendance - qui consomme la décolonisation -, le climat
de violence générale qui régnait dans les derniers mois de la guerre157 ou encore des évènements traumatisants
comme le massacre d'Oran158 amèneront la plupart des pieds-noirs à quitter le pays : sur près d'un millionNote 12, cent
cinquante mille partent avant 1962, six cent cinquante et un mille au cours de cette année. L'histoire des deux-cent
mille pieds noirs encore présents après 1962 reste à écrire, selon l'historien Benjamin Stora159. L'Organisation de
l'armée secrète se prononce contre l'indépendance de l'Algérie et commet, à la fin de la guerre, plusieurs attentats
meurtriers en Algérie160 dont 7 000 au plastic contre les biens et 2 000 contre les individus161.
Bilan des pertes
Si le bilan de la guerre reste controversé au début du XXI siècle, il est clair que la guerre d'Algérie a été
e

« extraordinairement meurtrière et cruelle »162.


Suivant l'historien français Benjamin Stora163, le total des pertes militaires françaises avoisine les 25 000 morts164,
dont près de 8 000 morts dans des accidents et un millier de maladies. Les pertes des soldats algériens enrôlés au
sein des troupes françaises s'élèvent à environ 4 500 morts et 600 disparus. Les historiens évaluent par ailleurs
entre 15 000 et 30 000165 le nombre de harkis exécutés au lendemain de la proclamation de l'indépendance166. Du
côté algérien, on avance le nombre d'un million et demi de morts ; en se fiant aux pensions versées aux familles
des moujahidines civils ou militaires décédés durant le conflit, Benjamin Stora avance le chiffre d'environ
150 000 morts, soit un combattant sur deux. Il faut y ajouter environ 12 000 victimes des purges internes et des
combats fratricides entre le Mouvement national algérien et le Front de libération nationale167.
Suivant le procédé comparatif de pyramides des âges, les historiens estiment entre 350 000 et 400 000 — soit 3 %
de la population — le nombre d'Algériens morts durant le conflit167. Depuis 1962, le FLN estime de son côté qu'il y
a eu 1 million et demi de morts - chiffre qu'aucun historien ne cautionne168 - et 3 millions d'Algériens déplacés dans
des camps de regroupement169. En outre, la torture pendant la guerre d'Algérie a été pratiquée par l'armée française
et par la police française dans des proportions qui concerneraient des centaines de milliers d'Algériens170. Du côté
des civils « européens », le nombre de morts s'élève à environ 4 500 personnes167.
Au bilan humain, on peut ajouter les 8 000 villages incendiés, quatre millions de têtes de bétail anéantis entre 1954
et 1962 - sur un cheptel de six millions en 1954 - et des dizaines de milliers d’hectares de forêts incendiés avec le
napalm169.
Algérie indépendante
Article détaillé : Histoire de l'Algérie depuis 1962.

Population en liesse après la proclamation officielle de l’indépendance (5 juillet 1962).


L’Algérie devient indépendante à l’issue d’une guerre de 8 ans contre la présence coloniale française, une présence
qui dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le 5 juillet 1962. Le Front de libération nationale (FLN), quoique
dominé militairement171, sort vainqueur politique de la guerre172, à la fois contre les partisans de l'Algérie française
et contre ses rivaux, et parvient alors au pouvoir. Ayant un projet socialiste, et recevant de l'aide militaire de
l'URSS, il gouverne le pays, en tant que parti unique, jusqu'en 1989. L'allusion à la révolution socialiste est
néanmoins abandonnée en 1976, sous Houari Boumédiène, l'Algérie se rapprochant du mouvement des non-
alignés. La démocratisation du régime dans les années 1980, sous Chadli Bendjedid et à la suite d'importants
mouvements de protestation, s'achève brutalement avec le début de la guerre civile en 1991. L'Algérie traverse
alors une « décennie noire », marquée par l'affrontement entre les militaires, qui continuent à détenir les rênes du
pouvoir, et les divers groupes islamistes (AIS, GIA, GSPC, etc.). En 1999, l'élection d'Abdelaziz
Bouteflika contribue à ramener l'ordre.
Crise du GPRA et Ben Bella
Articles détaillés : Clan d'Oujda et Crise de l'été 1962.
L’Algérie est donc devenue indépendante à l’issue d’une guerre longue et coûteuse contre la présence coloniale,
une présence qui dura 132 ans, et qui prit fin officiellement le 3 juillet 1962173,Note 13. Cette indépendance a été
acquise politiquement à la faveur du référendum d'autodétermination prévu par les accords d’Évian, et par le biais
duquel les Algériens se prononcèrent à 99,72 % des votes exprimés pour l’indépendance de l’Algérie174. Les
revendications culturelles ont donné naissance à un slogan politique : Tahya el Djazaïr, « vive l’Algérie ». Ferhat
Abbas préside l'Algérie du 25 septembre 1962 au 15 septembre 1963. Il est contre l'OAS, car il voit en elle une
formation militaire de l'armée française. Il sera pour le maintien des Pieds-noirs (Européens et Juifs) en Algérie et
il les considère comme Algériens. Selon lui, l'Organisation de l'armée secrète est responsable du départ massif des
Français d'Algérie175.
Des dissensions éclatent entre les chefs du FLN. Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène aidé par la Wilaya I
(Aurès), la Wilaya II (Constantinois), la Wilaya V (Oran), la Wilaya VI (Sud), font la guerre contre Mohamed
Boudiaf et Krim Belkacem de la Wilaya (III) et (IV)176. Mais, des pourparlers par la suite sont entamés pour régler
la crise interne. Ahmed Ben Bella et Houari Boumédiène prennent Alger le 4 septembre 1962176, après avoir fait
des compromis avec les colonels de l'Armée de libération nationale. Plusieurs partis d'opposition ont été interdits
comme le FFS (Front des forces socialistes), le PRS (Parti de la révolution socialiste), le CNDR (Comité national
de la défense de la révolution), le MDRA (Mouvement démocratique pour la révolution algérienne), le GCR
(Groupe communiste révolutionnaire), le CNRA (Conseil national de la Révolution algérienne) (passé dans
l'opposition), l'OCRA (Organisation clandestine de la révolution algérienne), RNDR (Rassemblement national
pour la démocratie et la révolution), le PAPS (Parti de l'armée prétendu saines) et enfin le RUR (Rassemblement
unitaire des révolutionnaires)177.
Le Socialisme comme doctrine politique de l'État algérien
Articles détaillés : Coup d’État du 19 juin 1965, Sécurité militaire et Réformes en Algérie après l'indépendance.

Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie (1962-1965)

Houari Boumédiène, deuxième président de l'Algérie (1965-1978)


Ahmed Ben Bella est désigné comme le premier président de l'Algérie indépendante en 1962[réf. nécessaire], il constitue
alors le premier gouvernement de l'Algérie indépendante, il fait adopter un an plus tard une Constitution, la
première du pays, qui consacre la primauté du parti FLN dont le secrétaire général est désigné ipso facto comme le
candidat unique à la présidence de la République, Ferhat Abbas qui était alors président de l'Assemblée
constituante décide de remettre sa démission, protestant contre les dérives autocratiques du nouveau président.
Plusieurs conflits surgissent comme le déclenchement de la guerre des Sables avec le Maroc et la révolte
des Kabyles et d'une partie des Touaregs soutenue par le parti de Hocine Aït Ahmed. De 1963 à 1966, la France
fait dix-sept essais nucléaires dans le Sahara : quatre atmosphériques vers Reggane et treize souterrains près d'In
Ecker, dans le massif du Hoggar ; et la compagnie française Total a 90 % des ressources pétrolières algériennes,
selon l'entente algéro-française. Le très faible taux de scolarisation (environ 10 %) sous la période coloniale rend
le pays démuni de cadres techniques et administratifs. Il ne compte aucun architecte, seulement quelques dizaines
d'ingénieurs et de médecins et moins de 2 000 instituteurs178.
Au niveau international, Ben Bella consacre sa première visite à l'étranger aux États-Unis, où il est reçu avec les
honneurs par le président Kennedy, il opère cependant très rapidement un rapprochement avec les tenants du non-
alignement et développe avec l'Union soviétique des relations économiques et militaires très denses. Le 19 juin
1965 est marqué par la destitution d'Ahmed Ben Bella de ses fonctions à la suite d'un putsch conduit par le
ministre de la Défense Houari Boumédiène179, qui prend le pouvoir et devient ainsi le nouveau président du Conseil
de la Révolution. Il conserve dès lors le système du parti unique et engage le pouvoir à œuvrer pour une rupture
avec la politique entreprise par Ahmed Ben Bella. Il dirige le pays en s'inspirant de deux fondements de la
révolution, le renforcement de l'indépendance nationale et le développement de l'économie dans une perspective
socialiste. Il entreprend des réalisations dans le secteur de l'éducation, de la formation, de la planification, de
l'industrialisation, du développement. La politique de nationalisation menée par le Conseil de la Révolution
algérienne provoque la remise en cause des accords d'Évian180. Il lance la nationalisation du gaz et du pétrole181 et
développe Sonatrach.

Chadli Bendjedid, président de l'Algérie (1979-1992).


L'Algérie connait un développement économique et social important sous son gouvernement. Entre 1962 et 1982,
la population algérienne passe de 10 à 20 millions de personnes et, massivement rurale avant l'indépendance, est
urbanisée à 45 %178. Le revenu annuel par habitant, qui n’excédait pas 2 000 francs (305 euros) en 1962, dépasse
11 000 francs (1 677 euros) vingt ans plus tard, tandis que le taux de scolarisation oscille de 75 à 95 % selon les
régions, loin des 10 % de l'Algérie française. Les possibilités agricoles étant significativement limitées par le
désert, Boumédiène se tourne vers le développement industriel. Un plan triennal est imaginé pour la période 1967-
1969, auquel succèdent deux plans quadriennaux (1970-1973 et 1974-1977). Ils s'accompagnent de grands
travaux, comme la Transsaharienne (ou « route de l'unité ») qui relie la Méditerranée à l'Afrique noire ou le
« barrage vert », forêt à planter en vingt ans pour empêcher l'avancée du désert. Le réseau routier est sensiblement
étendu à l'intérieur du territoire algérien (le réseau développé sous la colonisation restait circonscrit aux villes
portuaires)178. Cette nationalisation suscite une onde de choc dont les effets se font sentir au niveau international,
notamment sur le prix du pétrole. L'Algérie de Boumediène influence le jeune colonel libyen Mouammar
Kadhafi et le vice-président irakien Saddam Hussein, qui nationalisent à leur tour le secteur des hydrocarbures,
provoquant à l'occasion le premier choc pétrolier survenu en 1973182. Le secteur de l'agriculture est modifié par
plusieurs réformes dont la construction des villages socialistes et la réalisation du barrage vert, 1 500 km de long,
20 km de large et constitué de 3 millions d’hectares183. Cependant Krim Belkacem s'oppose ouvertement à la
politique de Boumédienne, le pouvoir l'accuse d'avoir organisé un coup d'État et le condamne à mort par
contumace184. Krim Belgacem sera assassiné à Francfort en 1970. Ferhat Abbas aussi dénoncera le système unique
en 1976, il sera assigné à résidence surveillée jusqu'à 1978185.
Sur le plan extérieur, l'Algérie négocie avec le Viêt Nam la libération des derniers prisonniers de guerre
américains. Lors de la guerre du Kippour, elle déclare la guerre à Israël et envoie des troupes en Égypte en 1973.
L'Algérie fut la première puissance militaire186 sur le front égyptien et sa force était composée d’escadrons et de
blindés. Yasser Arafat réussit à ouvrir un bureau à Alger en 1965187. L’année 1974 constitue, aussi pour Yasser
Arafat, une année importante d’avancées en faveur d’un règlement politique. Les autorités algériennes décident de
l'emmener pour la première fois aux Nations unies sous escorte algérienne188.
Par la suite, l'Algérie organisera le traité de paix entre l'Iran et l'Irak, elle intervient aussi pour régler la crise
du Liban. Mais, le conflit entre le Maroc et l'Algérie s'intensifie à cause du Sahara occidental. l'Algérie investira au
sein de l'Union africaine, de la Ligue arabe et avec le Mouvement des non-alignés. Elle sera contre
l'Apartheid en Afrique du Sud.
Sur le plan interne, le pouvoir continue la nationalisation et démarre les trois révolutions : industrielle, agraire et
culturelle. Une charte et une constitution sont adoptées181. L'arabisation des institutions est décrétée. En 1975, le
président français Valéry Giscard d'Estaing est reçu à Alger. En 1978, la base secrète française B2-Namous sera
fermée. Houari Boumedienne meurt en 1978 et Rabah Bitat est chargé de l'intérim de l'État. Chadli Bendjedid est
désigné pour être élu par le peuple.
Démocratisation
Articles détaillés : Hizb França, Hogra, Événements d'octobre 1988 en Algérie, Événements de janvier 1992 en
Algérie, Janviéristes, Haut Comité d'État et Guerre civile algérienne.

Alger, les blindés de l'armée algérienne occupent les points stratégiques de la


capitale aux lendemains de la démission de Chadli Bendjedid intervenue le 11 janvier 1992
Chadli Bendjedid prend la tête de l'État algérien, le 9 février 1979. Il fait sortir tous les prisonniers politiques. Le
secteur économique devient libéral. La politique de l'arabisation continue189 malgré le Printemps berbère en 1980 et
les revendications des élites francophones.
Sur le plan diplomatique, l'Algérie contribue avec succès au règlement d’un certain nombre de crises comme la
libération des otages américains en 1981 de Téhéran à Alger190. La diplomatie algérienne a pu ouvrir les portes au
dialogue avec les autres chefs d'État du Maghreb et le président français. Chadli est le premier président algérien
qui fera une visite officielle en France, lors du mandat de François Mitterrand. Le roi Hassan II est reçu à Alger en
vue de signer des accords bilatéraux. De plus, l'Algérie permet au Conseil national palestinien de proclamer
l'indépendance d'un État de Palestine le 15 novembre 1988 à Alger. Avant la guerre du Golfe, la diplomatie
algérienne est très active pour essayer de convaincre le président Saddam Hussein de libérer les otages et
le Koweït. La visite du président Nelson Mandela, juste après sa libération, marquera les relations entre l'Algérie et
les pays d'Afrique. Sur le plan interne, après plusieurs années de gestion autocratique des affaires de l'État,
l'Algérie se lance à partir de l'année 1988, dans une tentative de démocratisation, à la suite notamment
des événements du 5 octobre 1988. Cette ouverture s'accompagne en juin 1990 de l'entrée des islamistes du Front
islamique du salut (FIS) dans le champ politique, qui remportent des élections municipales du 21 juin 1990. Le
FIS arrive également en tête du premier tour des élections législatives du 26 décembre 1991, avec 47 % des voix
exprimées (le taux d'abstention étant de 41 %), ce qui provoque l'intervention de l’armée, qui interrompt le
processus électoral au début de l’année 1992, selon les opposants de la démission de Chadli. Mais, officiellement,
le président Chadli Bendjedid annonce sa démission le 11 janvier et un Haut Comité d'État est mis en place le 14
janvier à cause du vide constitutionnel, selon la constitution algérienne. Cette évolution entraîne l'Algérie dans une
vague de violence et de terrorisme qui durera une décennie de guerre civile algérienne. Ce conflit coûta la vie à,
selon les estimations entre 60 000 et 200 000 personnes191 avec des milliers de disparus et un million de personnes
déplacées.
Transition
Article détaillé : Plate-forme de Sant'Egidio.

Mohamed Boudiaf, président du HCE (16 janvier 1992 au 29 juin 1992).


Mohamed Boudiaf prend la tête du Haut Comité d'État, après 28 ans d'exil. Un des chefs historiques de la guerre
d'Algérie et fondateur du parti du FLN souhaitait une Algérie démocratique tournée vers la modernité, il disait
vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l'État. Il sera assassiné après six mois à Annaba en plein discours,
le 29 juin 1992.
Ali Kafi est désigné alors à la présidence de l'État. En 1994, Liamine Zéroual remplace Ali Kafi. Le 15 janvier
1995, il doit faire face à des nouvelles pressions diplomatiques internationales engendrées notamment par la Plate-
forme de Sant'Egidio à Rome, signé par les chefs politiques de l'opposition dénonçant la mainmise militaire sur
l'État. Ainsi, dans le but de restaurer la légitimité perdue des institutions de l'État, il organise une élection
présidentielle en 1995, la première à scrutin pluraliste en AlgérieNote 14. Liamine Zeroual remporte l'élection, il est
élu président de la République le 16 novembre 1995. En 1999, Liamine Zeroual décide de mettre fin à son mandat
présidentiel qui devait s'achever en 2000. Une élection présidentielle anticipée est alors organisée au mois d'avril
1999. Huit candidats se présentent au premier tour parmi lesquels figure Abdelaziz Bouteflika. Au début du
scrutin, sept candidats décident d'un commun accord de se retirer à la suite de cas de fraudes qu'ils déclarent avoir
observées. Abdelaziz Bouteflika décide de maintenir sa candidature en remportant l'élection présidentielle avec un
score de 74 %. Il s'engage dès lors à appliquer son programme qui s'articule autour de trois axes principaux : le
retour de la paix à travers l'application de la concorde nationale, la réactivation de l'économie et le retour de
l'Algérie sur la scène internationale. Son premier mandat s'achève en 2004. De nouvelles élections sont organisées
au mois d'avril, le principal concurrent du président sortant étant son ancien Premier ministre Ali
Benflis. Abdelaziz Bouteflika est réélu avec un taux de 85 %. Son programme pour le deuxième mandat prévoit
un plan quinquennal pour la relance de l'économie, au profit duquel il consacre une enveloppe financière de 150
milliards de dollars. Pendant les mois de mars et d'avril de l'année 2009, la campagne électorale pour la
présidentielle se déclenche à la suite d'un nouvel amendement constitutionnel. Abdelaziz Bouteflika est réélu pour
un quatrième mandat en 2014192.
L'islamisme et l'extrémisme musulman figurent parmi les problèmes de l'Algérie contemporaine, au-delà de la
seule offensive islamiste des années 1990 ayant causé plusieurs dizaines de milliers de victimes. La bigoterie se
répand rapidement193, El Watan ayant déploré dans un article de 2015, à l'occasion d'un fait divers, que la société
algérienne soit « gangrenée par le conservatisme et l’extrémisme religieux, de plus en plus acceptés et
banalisés194 ». Le Monde s'étonne que « les représentants des courants islamistes les plus radicaux ne manquent pas
de tribunes médiatiques », rapportant qu'un islamiste, ancien militant du Front islamique du salut et qui souhaite
imposer la charia en Algérie195, ait pu appeler publiquement au meurtre d'un intellectuel sans avoir été inquiété par
la justice196. Le gouvernement algérien est néanmoins traditionnellement connu pour sa politique de lutte
vigoureuse contre le terrorisme islamiste197,198.

Politique et administration
Articles détaillés : Politique en Algérie et Histoire de l'Algérie.

Système politique
Article détaillé : Politique en Algérie.

Abdelaziz Bouteflika, président de l'Algérie (1999 à 2019).Abdelmadjid Tebboune,


président de la République depuis le 19 décembre 2019.
Sur le plan politique, l’Algérie a adopté un régime républicain depuis l’avènement de son indépendance en 1962199.
Sa constitution actuelle confère au chef de l’État un rôle central dans la gestion des affaires du pays, c’est ainsi
qu’en vertu de ses articles, le président de la République est le chef de l’exécutif et chef suprême des forces
armées. Le chef de l’État détient également le pouvoir de nommer son Premier ministre et les membres du
gouvernement sur proposition de ce dernier199. Il préside le Conseil des ministres. L’élection du président de la
République se fait au suffrage universel direct, tous les cinq ans.
L’actuel président de la République est Abdelmadjid Tebboune, qui a pris ses fonctions le 19 décembre 2019200.
Tebboune succède au chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah, qui succède lui-même au
président Abdelaziz Bouteflika, qui a été contraint à la démission en avril 2019 par des manifestations de masse
contre le régime. Abdelmadjid Tebboune a remporté au premier tour l'élection présidentielle du 12 décembre
2019 mais le déroulement de ce scrutin est marqué par des manifestations massive du Hirak et par une abstention
record201.
Par ailleurs, le pouvoir législatif est de type bicaméral depuis la réforme constitutionnelle de 1996199. Il est à noter
cependant que les pouvoirs qui lui sont attribués sont fortement diminués par la prééminence du pouvoir exécutif.
La répartition des différents élus au niveau des deux chambres du Parlement révèle la composition suivante :
le Conseil de la Nation (Chambre haute) : composé de 144 membres dont le tiers est désigné par le président de la
République199 ; l’Assemblée populaire nationale (Chambre basse) : composée de 407 membres élus au suffrage
universel direct pour une mandature de cinq ans199.
La première constitution algérienne est adoptée le 10 septembre 1963199. Elle est abrogée par le coup d’état de
1965. Par la suite, Trois autres constitutions sont adoptées successivement. La deuxième, en 1976, est initiée sous
l'impulsion de Houari Boumédiène, afin de parachever les institutions de l'État algérien en le dotant d'une
Assemblée législative, et en créant le poste de président de la République, élu au suffrage universel direct, en
remplacement de la fonction de Président du Conseil de la Révolution. La troisième Constitution est adoptée le 28
février 1989199, date à laquelle le multipartisme et la liberté d’expression furent instaurés, c’est donc dans le sillage
de cette réforme que le régime du parti unique fut dissous et que beaucoup de partis politiques furent créés par la
même occasion. La quatrième et actuelle Constitution est adoptée en 1996, avec comme principal objectif
l'instauration d'un Parlement bicaméral. La Cour constitutionnelle est la magistrature suprême de la République199.
Actuellement, l'Algérie compte plus de 40 partis politiques en activité199. Cependant, ces mêmes partis ne peuvent
en vertu de l'article 42 de la Constitution « être fondés sur une base religieuse, linguistique, raciale, de sexe,
corporatiste ou régionale »199, ils doivent aussi recevoir l'agrément du ministère de l'Intérieur et des collectivités
locales pour être en mesure de se présenter aux différentes échéances électorales. Les plus importants d'entre eux
demeurent ceux de l’alliance présidentielle qui est composée de trois partis majoritaires à l’Assemblée et au Sénat,
il s’agit du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement
de la société pour la paix (MSP)202,203. Les principaux partis d'opposition sont le Rassemblement pour la culture et la
démocratie (RCD), le Parti des travailleurs (PT) et le Front des forces socialistes (FFS).
La bureaucratie algérienne demeure problématique et cause d'énormes soucis aux citoyens204. La lutte antiterroriste
reste en vigueur contre Al-Qaïda au Maghreb islamique.
L'État algérien s'est vu attribuer par l'Economist Intelligence Unit un indice de démocratie bas en 2021 ; classé
113/167 pays analysés, le régime politique est qualifié d'autoritaire205,206. Selon le rapport du Bertelsmann
Stiftung (en) « Le principal défi en Algérie consiste à surmonter la profonde crise de légitimité et le manque de
confiance envers le régime »207. Cependant, les nombreuses luttes sociales et politiques survenues depuis
l’indépendance du pays (grèves, émeutes, révoltes et débats sur l’autonomie de la classe ouvrière, la
reconnaissance de la culture berbère, la séparation de l’État et de la religion, l’égalité entre les hommes et les
femmes…) témoignent de la permanence de dissidences pouvant ressurgir régulièrement et dont le hirak né en
2019 constitue la démonstration évidente208.
Découpage administratif
Article détaillé : Collectivités territoriales algériennes.
D'après la constitution algérienne les collectivités territoriales sont formées exclusivement de deux entités209 :
les communes et les wilayas. Par ailleurs, le décret no 15-140 du 27 mai 2015 a créé la wilaya déléguée, rattachée à
une wilaya mère.
Il n'existe pas d'autres collectivités territoriales en Algérie, les régions algériennes ne sont que des régions
géographiques ou culturelles sans existence légale, et les 547 daïras (subdivisions des wilayas) ne sont que des
entités administratives.
Fin 2019, la loi no 19-12 du 11 décembre modifie et complète l’organisation territoriale du pays ; elle le redécoupe
en 58 wilayas, 44 wilayas déléguées et 1 541 communes210,211.
Politique extérieure
Des analystes comme Akram Belkaïd considère que la politique extérieure constitue un véritable point d'adhésion
entre le gouvernement et le peuple. Le journaliste identifie deux principes essentiels de la politique extérieure
algérienne : le refus d'interférer dans les affaires domestiques d'autres États ainsi que l'usage de l'armée seulement
dans un but de protection des frontières et de la sécurité intérieure, ne considérant jamais d'intervention militaire à
l'étranger212.
Sur le plan extérieur, l’Algérie inscrit son positionnement actuel par rapport aux différentes questions
internationales sur la base de la doctrine qu’elle a puisée du combat libérateur qui a permis à son peuple de
recouvrer sa pleine souveraineté. C’est aussi au nom de cette morale que ce pays soutient durant les années 1960 et
1970 un nombre important de mouvements révolutionnaires de par le monde, ce qui lui valut d’être considéré
comme « le phare du tiers monde » et au même « le phare de tiers monde arabe »213. Par extension et grâce à ses
richesses sur le plan énergétique ainsi qu’à sa position particulièrement privilégiée dans le flanc sud de la
Méditerranée, l’Algérie jouit d’une influence certaine au niveau des ensembles régionaux auxquels elle appartient
(Union africaine, Ligue arabe, dialogue euro-méditerranéen). Aussi, l'Algérie a-t-elle su montrer son importante
puissance d'influence parfois supérieure à son « potentiel propre » (économique, militaire, population)214. En 2000,
la diplomatie algérienne a joué un rôle important dans la signature de l’accord de paix entre l’Érythrée et
l’Éthiopie.
L'Algérie adhère à l'Union pour la Méditerranée en 2008. En 2009, la France accepte d'indemniser les victimes
estimées entre 20 000 et 30 000 personnes215 lors des essais nucléaires français en Algérie pendant les
années 1960216.
Puissance militaire
Article détaillé : Armée nationale populaire.

Sous-marins d'attaque de classe Kilo à Mers el-Kébir.

Ravitaillement en vol de l'avion de combat multirôle Su-30MKA de l'armée de


l'air algérienne.
Héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), l’armée algérienne est appelée Armée nationale
populaire (ANP), elle se compose des commandements des forces terrestres, navales, aériennes et de la Défense
aérienne du territoire. Le sommet de la hiérarchie militaire aboutit au chef de l'État, constitutionnellement chef
suprême des Forces armées. L'effectif de l'armée algérienne en incluant actifs, réservistes et paramilitaires
comptabilise un total de 465 000 hommes217. L'ANP est assistée par le corps de la gendarmerie nationale qui est
composé de 180 000 membres218, ainsi que d'un corps d'élite de 5 000 éléments de la Garde républicaine,
dépendant du ministère de la Défense219.
Porte-hélicoptères de classe Kalaat Béni Abbès des Forces navales algériennes.

Le complexe de missile balistique Iskander acquis par l'Algérie en 2017220.


Les dépenses militaires de l’Algérie durant l’année 2020 sont estimées à 9,7 milliards de dollars, en baisse de
3,4 % par rapport à 2019 (10,3 milliards de dollars). Avec ces dépenses, l’Algérie se classe à la 24e place mondiale
et arrive en tête des pays africains221. En ce qui concerne les acquisitions le principal fournisseur depuis
l'indépendance a été l’Union soviétique, cependant, depuis la chute de cette dernière à l'issue de la guerre froide,
l’Algérie a procédé à une diversification de ses approvisionnements en armes, en se tournant notamment vers des
pays comme l'Allemagne, l'Italie, les États-Unis d’Amérique, la Chine ou encore l’Afrique du Sud222. Toutefois, le
matériel russe continue d'occuper une part prépondérante du parc militaire algérien, cette position a été davantage
renforcée par la signature en 2006 d’un contrat très important de livraisons militaires223. Par ailleurs, l’armée
algérienne construit certains types d’armements, cela va des patrouilleurs et corvettes pour la Marine de guerre,
jusqu’aux véhicules blindés de transport de troupes pour l’armée de Terre. Elle s’est en outre lancée depuis l'année
2000 dans un processus de professionnalisation, qui vise à terme à adapter l’organisation de cette institution aux
standards internationaux (notamment ceux de l’OTAN), le corollaire de cette transformation étant l’intégration de
l’Algérie au sein du dispositif de l'OTAN en Méditerranée.

Les commandements de forces de l'ANP

Logos

Forces de défense Garde Gendarmerie


Forces terrestres Forces aériennes Forces navales
Forces aérienne du républicaine nationale
algériennes algériennes algériennes
territoire algérienne algérienne

Économie
Article détaillé : Économie de l'Algérie.

Siège du ministère des Finances, à Alger.


Classement par le FMI des pays par PIB (nominal)224

État PIB

510,588 milliards de dollars


1 Nigeria
US

435,621 milliards de dollars


2 Égypte
US

426,166 milliards de dollars


3 Afrique du Sud
US

193,601 milliards de dollars


4 Algérie
US

133,062 milliards de dollars


5 Maroc
US

Classement par le FMI des pays par PIB (PPA)225

État PIB

1 562,377 milliards de dollars


1 Égypte
US

1 268,536 milliards de dollars


2 Nigeria
US

3 Afrique du Sud 937,964 milliards de dollars US

4 Algérie 586,175 milliards de dollars US

5 Éthiopie 345,138 milliards de dollars US

À partir de 1962, le gouvernement algérien a opté pour une économie planifiée fortement centralisée, les premiers
objectifs consistaient à donner à l’Algérie une indépendance sur le plan économique par la récupération
notamment des richesses nationales. Une série de nationalisations est menée à ce titre, touchant notamment des
entreprises étrangères. Par la suite un effort considérable d’industrialisation est déployé. Le contre-choc
pétrolier de 1986 sonne le glas de cette période de planification socialiste, l’État ne pouvant plus supporter durant
cette période l’investissement financier qu’il consentait au profit des entreprises nationales, ni n’étant en mesure
de répondre favorablement à la nouvelle vague des demandes d'emploi qui ont largement crû avec l’augmentation
démographique, que le pays a connue depuis l’indépendance. L’Algérie recourt à partir de 1988 au FMI afin de
réaliser un ajustement structurel, un vaste programme de réformes est engagé afin d’assurer une transition de
l’économie socialiste vers une économie de marché.
Caractérisée par une forte dépendance aux hydrocarbures, la situation économique de l'Algérie semble favorable
jusqu'en 2014 tant sur le plan interne qu’au niveau externe. À la suite notamment de l’augmentation très soutenue
des prix du pétrole, la croissance économique du pays suit une progression constante et stable, passant de 2,1 % en
2001 à 5,3 % en 2005, avec un pic de 6,8 % en 2003. Malgré la présence de surliquidités liées à l’abondance des
ressources pétrolières, l’inflation pendant cette période est restée maîtrisée grâce au strict contrôle qu’exerçait
la Banque d’Algérie, le taux d’inflation à la fin 2005 était de 1,5 % contre 3,6 % pour 2004. Le taux de chômage
diminue durant toute la décennie 2000 même si le taux de chômage des jeunes reste important.

Évolution du PIB (PPA) par habitant en Algérie.


Néanmoins, le secteur privé ne se développe pas et l'économie semble condamnée à rester une économie rentière226.
Depuis 2011, l'inflation a repris un rythme plus soutenu avec des taux variant entre 4,5 % en 2011 à 8,9 % en
2012. En 2014, la Banque d'Algérie révèle que les recettes de pétrole et de gaz ont baissé de près de 50 % au
premier trimestre 2015, passant de 15,6 milliards de dollars en mars 2014, à seulement 8,7 milliards de dollars,
faisant craindre une crise financière majeure dans le pays. La banque d'Algérie s'inquiète de la trop grande
dépendance du pays aux ventes du secteur énergétique qui représente plus de 95 % de ses recettes extérieures et
60 % du budget de l'État algérien. Sur le seul premier trimestre 2015, les réserves de change du pays se sont
écroulées de 179 milliards de dollars à 160 milliards de dollars et l'État a puisé dans le fonds souverain de
régulation des recettes (FRR) dont le bilan est passé de 5 633 milliards de dinars en 2012 à 4 408 milliards de
dinars fin 2014. Le déficit de la balance des paiements atteint le niveau record de 10,72 milliards de dollars au
premier trimestre 2015. Le déficit budgétaire dépasse 12 % du PIB en 2015 et une éventuelle politique d'austérité
peut faire craindre des troubles sociaux227.
L'Algérie est la 4e puissance économique du continent africain avec, en 2014, un PIB de 214,08 milliards USD et
284,7 milliards USD en PIB à Parité de Pouvoir d'achat (PPA) et la 48e économie mondiale. Ramené à la parité de
pouvoir d'achat, le PIB (PPA) par habitant est, lui, estimé à 7 600 USD en 20125.
Malgré les promesses des pouvoirs publics concernant la lutte contre la corruption, l'Algérie est classée en
2021, 117e/180 pays pour l'indice de perception de la corruption228.
En 2022, l'Algérie est classée en 115e position pour l'indice mondial de l'innovation229.
Production et investissement

Anciens et actuels pays membres de l'OPEP


Légende :
• Vert : Pays membres
• Orange : Anciens pays membres
L’Algérie est un important producteur et exportateur de gaz naturel (5e producteur et 4e exportateur230) et
de pétrole (13e producteur et 9e exportateur231), et dispose aussi de réserves importantes de fer au sud-ouest, ainsi
que d’or, d’uranium et de zinc à l’extrême sud. Le pétrole et le gaz naturel, exploités par la société
nationale Sonatrach, sont les principales sources de revenus. L’Algérie tente de diversifier son économie en
réformant son système agraire et en modernisant son industrie, mais les hydrocarbures constituent encore la quasi-
totalité des exportations. En outre, même si parmi les productions agricoles de l'Algérie, le pays est dans le monde
le 1er producteur de fèves vertes, 4e de dattes232, 5e de figues, 8e d'abricots, 9e d'artichauts ou encore 10e d'amandes233,
il est le 5e pays qui exporte le moins sa production agricole234. La dette extérieure de l’Algérie s’élevait
en décembre 2007 à 880 millions de dollars contre 4,7 milliards de dollars en 2006 — le pays a remboursé par
anticipation de vastes parts de ses dettes — utilisant ainsi l’afflux de devises inattendues liées à la hausse du prix
du pétrole avant la chute de fin 2008 (voir : Pic pétrolier).

Parts des différents secteurs dans le PIB (2006)


Instaurant une libéralisation progressive de son économie, l’Algérie tente de séduire les investisseurs étrangers.
L’Algérie vient en tête de la région MEDA au regard des « flux d’investissements », souligne une étude sur
l’investissement direct étranger en 2004, du réseau euro-méditerranéen des agences de promotion des
investissements (Anima)235. Le document précise que la reprise « très nette » observée en 2004 est largement due
au secteur de l’énergie. Les IDE commencent cependant à s’élargir à d’autres domaines que les hydrocarbures tels
que les télécommunications, le tourisme, l’industrie. Autant de projets qui font qu’aujourd’hui, note le document
d’Anima, l’Algérie devient une destination pour les IDE, malgré un climat d’investissement qui reste à améliorer.
Le montant des investissements annoncé par le Mediterranean Investiment Project Observatory (MIPO) pour
l’Algérie est de 5,857 milliards d’euros pour 59 projets contre 2,519 milliards d’euros en 2003 pour 31 projets.
En 2021, le secteur industriel représente 5 à 6 % du PIB algérien236.
La croissance économique a été obtenue en premier lieu par le secteur du bâtiment et des travaux publics (+7,1 %),
suivi de celui des hydrocarbures (+5,8 %) et des services (+5,6 %), alors que l’agriculture n’a progressé que de
1,9 %.

Principaux indicateurs économiques237

Indicateur Valeur

PIB 173,76 milliards de dollars (2018)238

PIB/habitant nominal 4 081 dollars (2018)238

PIB/habitant PPA 7 600 dollars (2018)239

Croissance économique hors


5,3 % (2023)240
hydrocarbure

Inflation 9,4% (2022)

Chômage 10,2 %241


Réserves de change 77,88 milliards de dollars (fin 2018)242

Dette extérieure 1,797 milliards de dollars (2009)243

Dette publique 36.90 % (décembre 2018)244

Solde budgétaire -1 533,4 milliards DA (-7% du PIB) (2019)245

Exportations 41,17 milliards de dollars (2007)246

Importations 46,19 milliards de dollars (août 2018)246

Production pétrolière 1,450 millions de barils par jour (2004)

Réserves pétrolières 43 milliards bep (2006)

Réserves de gaz 4 500 milliards de mètres cubes

Investissements directs étrangers 5,25 milliards de dollars (2008)

Commerce extérieur

Évolution du commerce extérieur de l'Algérie de 1999 à 2006.


La balance commerciale de l’Algérie demeure fortement tributaire des revenus que génère la vente du pétrole et
du gaz qui constituent à eux seuls plus de 98 % du volume global des exportations en 2020247. Ainsi, en fonction
des prix des hydrocarbures, l’Algérie a une balance commerciale déficitaire ou excédentaire selon les années ; en
2019, le volume des exportations s’élève à 35,82 milliards de dollars contre 41,93 milliards pour les
importations248. Le principal partenaire commercial de l’Algérie est l’Union européenne, avec qui elle réalise plus
de la moitié de son commerce extérieur. Les principaux clients de l'Algérie en 2020 sont : l'Italie (14,7 % du total
des exportations algériennes), la France (13,3 %) et l'Espagne (10 %) ; les principaux fournisseurs de l'Algérie
durant la même année sont : la Chine (16,8 % des importations), la France (10,6 %), l'Italie (7,1 %) et l'Allemagne
(6,5 %)249.
Pétrole
L'Algérie est à la dixième place au palmarès des producteurs OPEP pendant la décennie 2010, derrière l'Arabie
saoudite et l'Irak, l'Iran et les Émirats, mais aussi le Koweït, le Nigéria et le Venezuela. C'est aussi le quatrième
producteur de pétrole brut en Afrique après le Nigeria, l'Angola, et la Libye.
Finances
Évolution des réserves de change de 1999 à 2007.
À partir de 1966, toutes les banques ont été nationalisées. Les fonctions monétaires et bancaires du gouvernement
algérien sont centralisées dans le cadre de la Banque d’Algérie, qui procède à partir de 1986, à la libéralisation du
secteur bancaire ainsi qu’à la constitution de banques privées. Soutenu dans cette entreprise par le FMI et
la Banque mondiale, l’État algérien a entrepris des efforts d’assainissement de ses finances et a vu sa dette
extérieure diminuer à partir de la fin des années 1990. L’Algérie a achevé à ce titre le remboursement anticipé de
la totalité de sa dette rééchelonnée. En effet, des accords ont été signés sur le remboursement par anticipation de
dettes notamment avec la Pologne, l’Arabie saoudite, la Turquie, l’Inde, la Slovénie et le Portugal, selon la presse
locale. Avec ses créanciers publics du Club de Paris, l’Algérie a clos à la mi-novembre tout le processus de
remboursement anticipé pour un montant global de 7,75 milliards de dollars. Elle avait également remboursé par
anticipation sa dette rééchelonnée avec le Club de Londres en septembre dernier pour un montant de 800
millions de dollars. L’encours de la dette extérieure est passé de plus de 33 milliards de dollars en 1996 à moins de
4,5 milliards de dollars en 2007. Le service de la dette en pourcentage des exportations de biens et de services est
en outre passé de 73,9 % en 1991 contre seulement 500 millions de dollars sur un volume global de 63,3 milliards
de dollars. Les réserves en devises sont passées quant à elles de moins de 5 milliards de dollars en 1999 à plus
de 200 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2011242,250, ce qui place l'Algérie en première position
en Afrique pour ce qui est de ses réserves en devises.
L’Algérie est le pays africain qui a la plus grosse réserve d'or et se situe à la 24e place mondialement.

Classement des principales réserves d'or de pays africains251

État Réserve d'or

Algérie 173,6 tonnes

Afrique du Sud 125,3 tonnes

Libye 116,6 tonnes

Sciences
La centrale électrique hybride de Hassi R'Mel à Laghouat.

Noureddine Melikechi, physicien atomique travaillant pour l'agence spatiale


américaine NASA.
L’Algérie compte actuellement 20 000 enseignants chercheurs qui sont répartis entre les différentes universités du
pays, et plus de 780 laboratoires de recherche qui emploient 1 500 chercheurs. On peut citer notamment :

 le chercheur Belgacem Haba252, l’homme aux 195 brevets d’invention253 ;


 le physicien atomique Noureddine Melikechi254, chercheur dans les systèmes de commande et robotique255 ;
 chercheur, spécialiste en imagerie médicale, Elias Zerhouni, est un médecin radiologue algéro-américain qui a
été directeur des National Institutes of Health de 2002 à 2008 ; depuis 2011, il exerce la fonction de président
de la R&D au sein du groupe Sanofi ;
 Taïeb Hafsi, est un professeur et chercheur en management256 et un penseur algérien ;
 philosophe, chercheur en sciences humaines et sociales, pédagogue, expert du dialogue des cultures et des
religions, Mohammed Arkoun, est un intellectuel qui s'inscrit dans la tradition des « Lumières » françaises ;
 Yasmine Belkaid, est une immunologiste et chercheuse principale à l'Institut national des maladies allergiques
et infectieuses.
L'État s'est fixé l'objectif d'atteindre à terme 1 000 laboratoires avec 4 500 chercheurs. L'enveloppe financière qui
est allouée à ce secteur est estimée à plus de 100 milliards de dinars pour un programme de développement qui
doit s'étaler jusqu'en 2014[réf. nécessaire].
Le Conseil des ministres d'Algérie, réuni le 22 juillet 2015 sous la présidence du Président de la République, M.
Abdelaziz Bouteflika, créé l'Académie des sciences et de la technologie d'Algérie (ASTA)257.
L'Algérie a par ailleurs enregistré des avancées dans le domaine de la recherche énergétique et spatiale. L'énergie
solaire et éolienne constituent des créneaux qui sont privilégiés par les programmes de développement initiés par
l'État algérien. L'Algérie dispose à cet effet du potentiel solaire le plus important de tout le pourtour
méditerranéen, il est ainsi estimé à 169,440 térawatts-heures par an (TWH/an) pour le solaire thermique, et de
13,9 TWh/an pour le solaire photovoltaïque. D'autres projets ont permis aussi la création d’un technopôle solaire
à Hassi R'Mel, doté d’une capacité de 150 MW/an, et opérationnel à la fin de l’année 2008. Ce projet aura une
capacité de production 6 000 MW d'électricité d’ici 2015, soit 5 % de la production globale d’électricité
d’ici 2010.
Dans le domaine spatial et satellitaire, l'Agence spatiale algérienne s'occupe de tous les programmes pour satisfaire
la demande de la population notamment dans les télécommunications. Le plus important projet est le Programme
Alsat. L'Algérie est membre de l'Union astronomique internationale via son Centre de recherche en astronomie,
astrophysique et géophysique (CRAAG).
Le nucléaire algérien est utilisé à des fins pacifiques. Depuis les années 1980, les réacteurs nucléaires Essalam
d'Aïn Oussara et NUR de Draria permettent aux chercheurs algériens de mener des expériences scientifiques
notamment dans le domaine de la recherche médicale. Le réacteur nucléaire NUR (lumière en arabe) situé
à Draria près d'Alger, est d'une puissance de 1 mégawatt, fonctionnant à l'eau légère. Il s'agit d'un réacteur de
recherche dont la construction s'est faite en collaboration avec l'Argentine, son inauguration intervient
officiellement en 1989258.
Actuellement, l'Algérie s'investit dans le développement des énergies renouvelables à l'exemple de la centrale
électrique mixte de Hassi R'Mel.

Article connexe : Astronomie en Algérie.

Télécommunication

Logo d'Algérie Télécom.


Le réseau des télécommunications en Algérie souffre d'inégalité entre les différentes régions du pays, la couverture
étant plus développée dans des zones urbanisées du nord de l'Algérie, mais depuis 2000 avec la privatisation du
marché des télécommunications, le secteur est en nette amélioration259. Dans le cadre de cette libéralisation des
marchés, une Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE remplaçant
l'ARPT260), est créée. Le gouvernement a engagé en outre de nombreuses mesures dans le but de développer et
d'améliorer les technologies et le réseau des télécommunications.
Ainsi, le secteur de la téléphonie mobile est passé pour la période 2001 à 2006 de 100 000 à plus de 20
millions d'abonnées, et connaît de 2005 à 2006 un taux de pénétration de 67,8 %261. En 2022, il y a 46,9 millions
d'abonnés à Internet, 4,2 millions d'abonnés à l'Internet fixe et 42,6 millions d'abonnés à l'Internet mobile262. En
2023, Algérie Télécom annonce 800 000 clients raccordés à son service Internet très haut débit FTTH263.

Indicateurs pour les télécommunications264,265,266

Indicateur Valeur (décembre 2017) Valeur (décembre 2016) Valeur (décembre 2015)

GSM 14 385 131 abonnés 20 125 227 abonnés 43 391 000 abonnés

3G 21 591 628 abonnés 10 372 787 abonnés indéterminé


4G 9 867 671 abonnés 712 670 abonnés

Total Téléphonie mobile 45 844 430 abonnés 47 041 321 abonnés indéterminé

Lignes de téléphone 3 130 090 abonnés 3 405 000 abonnés 3 268 000 abonnés

Téléphone Mobile et fixe 48 974 520 abonnés 50 446 000 abonnés 46 659 000 abonnés

Connexions Internet 34 589 389 d’utilisateurs 29 539 000 d’utilisateurs indéterminé

ADSL indéterminé 2 859 000 d’utilisateurs indéterminé

Télédensité indéterminé 71,17 % indéterminé


Agriculture et pêche
Article détaillé : Agriculture en Algérie.

L'Algérie détient les plus grandes réserves mondiales de corail rouge, dont la

pêche est réglementée par l'État267. Plaine de la Mitidja vue depuis le Mausolée
royal de Maurétanie.
L'agriculture algérienne est l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie. La part de la valeur ajoutée
agricole dans le PIB est de 10 à 13 % selon les années et la pluviométrie, elle emploie 13 % de la population
active. La production agricole algérienne est estimée à 25 milliards de dollars268, elle est essentiellement composée
de céréales, des produits maraîchers ou arboricoles. Les hauts-plateaux permettent aussi l'existence d'un élevage
très important (moutons, bovins). L'essentiel de cette production est absorbé par le marché intérieur, l'Algérie
n'ayant exporté en 2021 que l'équivalent de 100 millions de dollars de produits agricoles269. La bonne santé relative
de l'agriculture a permis à une industrie agroalimentaire de se développer270.
Les surfaces irriguées représentent 835 197 ha en 2006. De nombreux arbres furent plantés afin de ralentir
l’avancée du désert comme le barrage vert. La superficie totale de forêts ravagées par le feu pendant l’année 2006
a été estimée à 16 916 ha271. Près de 900 millions de mètres cubes d’eaux de crues sont destinés à l’irrigation par
épandage de 498 000 ha pour la production fourragère. Le potentiel de production arboricole et viticole compte
près d’un million d’hectares en 2006. Les superficies récoltées en toutes espèces confondues est de 2 671 140 ha,
le blé dur représente 1 162 882 ha, le blé tendre 620 945 ha, l'orge 812 280 ha et l'avoine 75 035 ha. La culture
fourragère totalise 788 542 ha. Les légumes secs sont étalés sur 66 866 ha et la culture de pommes de terre est
de 58 632 ha. En dépit de ces chiffres, l'Algérie doit importer du lait et massivement des céréales pour un coût de
l'ordre de 4 milliards de dollars. Ces produits sont le point faible de l'agriculture nationale qui ne réalise son
autosuffisance alimentaire qu'à 72 % en 2014272.
Les superficies des cultures maraîchères représentent 372 096 ha. Les cultures industrielles dont les tomates,
le tabac et les arachides forment 10 569 ha. L'arboriculture fruitière à noyaux et pépins est de 280 387 ha et
les agrumes utilisent 57 064 ha. Les deux entreprises Ifri ou N'Gaous produisent du jus à partir de la récolte.
La viticulture renferme 97 063 ha et l'ONCV s'occupe de la fabrication du vin à partir des vignobles.
L’oléiculture englobe 263 352 ha, la région la plus connue est la Kabylie pour l'olivier et l'huile d'olive. La
phœniciculture est basée essentiellement au Sud. Le nombre de palmiers dattiers est estimé à 17,1 millions.
Chaque palmier produit annuellement entre 45 et 51 kg de dattes.
L'élevage ovin a un effectif de 19,6 millions de têtes, ensuite le caprin avec 3,7 millions de têtes. Quant
aux bovins, ils comptent 1,6 million de têtes et en dernier la camelin est estimé à 0,3 million de têtes. Enfin,
l’effectif apicole détient 964 026 ruches. Pour le sous-secteur des forêts, une superficie de 34 593 ha de plantation
forestière a été réalisée en 2006.
Plusieurs projets de lutte contre la désertification et de développement du pastoralisme ont été engagés. En 2006,
l'État prévoyait « la régénération de 2 817 194 ha ; la réhabilitation de 25 891 ha par la plantation pastorale dans
les zones très arides ; la réalisation de 526 532 m3 de correction torrentielle ; l'irrigation de 22 053 ha par épandage
des eaux de crues grâce à la construction de 282 ceds de dérivation ; la réalisation de 631 points d’eau
d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares) et la réalisation de 206 253 millions de litres de seguias et
enfin d’abreuvement (djoubs, puits, sources, forages et mares) »273.
La côte algérienne longe 1 200 km, partagée en quatorze wilayas maritimes. Chaque wilaya possède un certain
nombre de ports, d’abris de pêche et de plages d’échouage. 64 sites de débarquements longent la côte algérienne :
32 ports ; 23 plages d’échouage ; 4 sites d’abris aménagés ; 5 sites d’abris naturels274. Les espèces halieutiques les
plus consommées sont : poissons démersaux, petits pélagiques, grands pélagiques, requins et squales, crustacés et
mollusques. L'Algérie pêche presque 230 000 tonnes par an, selon le ministère de la Pêche et des Ressources
halieutiques. Le corail est réglementé en Algérie, il se trouve dans la côte est, El Kala dans la wilaya d'El Tarf.

Transport
Article détaillé : Transport en Algérie.

Réseau routier
Article détaillé : Liste des routes nationales de l'Algérie.

Nouvelle autoroute Est-Ouest reliant l'Est et l'Ouest de l'Algérie sur une distance
de 1 216 km.
Le réseau routier algérien est le plus dense du continent africain275, sa longueur est estimée à 180 000 km de routes,
avec un taux de revêtement de 85 % et plus de 3 756 ouvrages d'art. Ce réseau devrait être complété par une
infrastructure autoroutière majeure en cours d'achèvement, l'autoroute Est-Ouest. C'est une autoroute 2x3 voies qui
relie, sur 1 216 km, la ville d'Annaba à l'extrême Est à la ville de Tlemcen à l'extrême Ouest276. L'Algérie est
également traversée du Nord au Sud par la route transsaharienne, qui est maintenant goudronnée sur sa quasi-
totalité et est même une autoroute sur le début de sa partie Nord. Cette route est poussée en avant par le
gouvernement algérien afin d'accroître le commerce entre les six pays traversés (Algérie, Mali, Niger, Nigeria,
Tchad et Tunisie).
Transport ferroviaire
Article détaillé : Liste des lignes de chemin de fer d'Algérie.

Train de la banlieue algéroise.


Le réseau ferroviaire est quant à lui estimé à 4 200 km, soit le deuxième en taille du continent277. Ce réseau connaît
depuis peu une électrification au niveau de certains tronçons, ce qui doit conduire incessamment à l'installation de
trains à grande vitesse qui devraient relier les villes les plus importantes du pays278. L'ouverture fin 2011 du métro
d'Alger, d'une longueur de 14 km et desservant 16 stations, fait d'Alger la première ville du Maghreb à être
équipée d'un métro souterrain (Tunis disposant depuis 1985 d'un métro léger).
Transport maritime
Article connexe : Liste des ports d'Algérie.
Pour l'activité portuaire, elle est principalement dominée par les exportations d'hydrocarbures. Le premier port
d'Algérie est de loin celui d'Arzew, par lequel transite la plus grande part des exportations de pétrole brut
d'Algérie, et avec un trafic annuel de 40 millions de tonnes de cargaisons. La Compagnie nationale algérienne de
navigation (CNAN) et l'Entreprise nationale de transport maritime de voyageurs (voir Algérie Ferries) sont des
acteurs du transport maritime en Algérie. Plusieurs transbordeurs (navire traversier) font la liaison des passagers
vers les côtes européennes ainsi que le transport de marchandises à travers le monde279. En Algérie, les ports les
plus importants sont au nombre de 17 : port d'Alger, port de Annaba, port d'Arzew, port d'Arzew El-Djedid, port
de Béjaïa, port de Béni Saf, port de Cherchell, port de Collo, port de Dellys, port de Djen Djen, port de Ghazaouet,
port de Jijel, port de Mostaganem, port d'Oran, port Méthanier, port de Skikda et port de Ténès280.
Transport aérien
Article détaillé : Liste des aérodromes en Algérie.

Hall de départ de l'aéroport d'Alger - Houari-Boumédiène.


L'Algérie compte 35 aéroports, dont 13 internationaux. Le plus important est l'aéroport d'Alger - Houari-
Boumédiène avec une capacité, depuis 2019, de 22 millions de passagers par an281. Air Algérie, la compagnie
aérienne nationale, domine quant à elle le marché du transport aérien qui compte depuis son ouverture à la
concurrence 8 autres compagnies privées, dont notamment la compagnie Tassili Airlines.
Air Algérie gère des lignes régulières vers l'Europe, l'Afrique, le Canada, la Chine et le Moyen-Orient. Plusieurs
compagnies aériennes internationales assurent des vols réguliers vers l'Algérie (Tunisair, Royal Air
Maroc, EgyptAir, Qatar Airways, Saudia, Iberia, Air France, Alitalia, Aigle Azur, Lufthansa, Turkish
Airlines, British Airways, TAP Air Portugal).
Transport métropolitain
Article détaillé : Liste des tramways en Algérie.

Station de métro El Harrach Centre à Alger.


Plusieurs grandes villes (Alger, Batna, Constantine, Oran, Sétif, etc.) se doteront du tramway282,283. Dans la majorité
des villes, les bus privés et de l'État possèdent des lignes qui desservent la plupart des quartiers. Ainsi à Alger la
compagnie nationale Entreprise de transport urbain et suburbain d'Alger éprouve des difficultés face à la demande
des citoyens284. Les mégabus ont été ajoutés au transport pour améliorer les services285. Mais, la modernisation des
trains de banlieue et l'ouverture de nouveaux téléfériques faciliteront le déplacement des gens dans la capitale et
aussi dans certaines villes.
Statistiques
Avec 4 314 morts sur 16 282 accidents de la route recensés par la Direction générale de la Sûreté nationale en
2003, l’Algérie serait le quatrième pays le plus dangereux au niveau mondial en ce qui concerne la circulation
automobile286. La raison principale est « l’extraordinaire banalisation d’une conduite suicidaire sur les routes du
pays »286.

Indicateurs pour les transports5

Indicateur Valeur

Routes 180 000 km (dont 42 000 km routes secondaires)


(2010)

Nombre d’aéroports 35 (dont 13 internationaux) (2005)

Voies ferrées 4 500 km (dont 299 km électrifiées) (2010)

Nombre de ports 40 ports, 11 mixtes, 2 destinés aux hydrocarbures

Nombre de voitures 5,5 millions de véhicules (2009)

Société

Panorama du front de mer


d'Annaba, quatrième ville d'Algérie de par sa population.
Les Algériens descendent principalement des Berbères. Il est probable que les Haratins aient disputé des territoires
aux Berbères avant d'être totalement refoulés vers les oasis du Sahara algérien287. Les différentes vagues de
peuplement, composées de Phéniciens, de Juifs, de Romains, de Vandales, de Byzantins, d'Arabes, d'Espagnols,
d'Andalous288, d'Ottomans (Kouloughlis), de Français, etc., se sont succédé au cours de l'histoire.
C'est à partir du XI siècle, avec l'arrivée des tribus hilaliennes chassées d'Égypte, qu'une certaine arabisation
e

linguistique se produit289 . Une partie de la population s'identifie comme des Berbères, principalement les Kabyles,
les Chaouis et les Chenouis290.
En 2010, la société algérienne est en majorité composée de jeunes et 50 % de la population est célibataire291.
Les musulmans orientaux ont converti l’ensemble du Maghreb à l’islam au VII siècle. L’apport démographique
e

arabe n’a été significatif en Algérie qu’à partir du XI siècle, notamment par l’arrivée de tribus d’Hilaliens,
e

estimées cependant à quelques dizaines de milliers292. Aussi d'après ces estimations, la principale souche très
majoritaire des Algériens est berbère5,293. Selon l'historien Charles-Robert Ageron294, en 1886, l'Algérie comptait
environ 1,2 million de berbérophones et environ 1,1 million d'« Arabes ». L'arabisation plus massive de l'Algérie
est donc relativement récente et s'est surtout accélérée durant la colonisation française entre 1850 et 1950. Parmi
les régions restées berbérophones, notamment en raison de leur enclavement géographique (montagnes, oasis) ou
religieux295, la Kabylie et les Aurès sont les plus nombreux.
L'Algérie connut aussi entre les années 1950 et les années 2000 des brassages intenses de sa population, dus à
diverses raisons : guerre de libération nationale, migrations internes des populations, exode rural massif, décennie
noire ou urbanisation rapide296.
Dans les années 2010, l’Algérie figure parmi les cinq pays africains ayant un indice de développement
humain (IDH) élevé. Elle est le premier en Afrique du Nord297. Son IDH passe de 0,649 en 2000 à 0,745 en 2021,
ce qui classe le pays à la 91e place mondiale10. L’espérance de vie à la naissance s'établit à 75 ans en 2015. La
durée attendue de scolarisation atteint en 2015 une moyenne de 14,4297.
Au cours d'une enquête réalisée entre 2006 et 2007, la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le
développement de la recherche (FOREM) a découvert que 38,3 % des mariages du pays sont consanguins298. La
commune de Bir el-Ater près de Tébessa vient en tête du classement avec un taux de 88 % de cas de
consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec 18,5 %299.
La dimension de la diaspora algérienne est inconnue, des millions d'Algériens vivent à l'extérieur du pays.
Toutefois, la commission des affaires étrangères de l’APN a été chargée du recensement général de la population
(RGPH 2008) pour connaitre le poids des migrants300.
En 2008, les garde-côtes algériens ont repêché près d'une cinquantaine de corps à l'ouest de l'Algérie. La majorité
des morts avaient entre 20 et 30 ans. Les Algériens les appellent les Harrag. Le mythe du harrag se répand vite à
travers le pays et il est devenu fréquent. Surtout à l'ouest, les jeunes fredonnent « C'est la dernière année où je suis
là »301.
L'Algérie le 42e pays le plus « écologiquement propre » de la planète, et le premier parmi les pays arabes
notamment en raison des progrès réalisés récemment au niveau des énergies renouvelables et au vu de son
potentiel énergétique302.
Dans les années 2010, le pays est confronté à une forte immigration clandestine en provenance
du Sahel (essentiellement du Niger). Les ONG estiment qu'environ 100 000 Subsahariens vivent en situation
irrégulière en Algérie, hors de tout cadre juridique et dans des conditions difficiles303. Plusieurs médias font état
d’un racisme et de discriminations à leur encontre304,305,306,307,308. Les autorités algériennes expulsent régulièrement
dans le désert ces migrants, y compris femmes enceintes et enfants, sans leur fournir eau ni nourriture, ce qui
conduit à des morts fréquentes309 : plus de 13 000 migrants clandestins auraient ainsi été expulsés entre avril
2017 et juin 2018309,310.
Démographie
Article détaillé : Démographie de l'Algérie.

Jeunes Algérois dans les rues de la Casbah.


L'Algérie comptait 44,6 millions d'habitants en janvier 2021 avec un taux de croissance annuel de 1.7 %311.
Environ 90 % des Algériens vivent sur un peu plus de 10 % du territoire, concentrés le long des côtes
méditerranéennes. La densité de la population moyenne du pays est de 14 hab./km2. Cependant, ce chiffre reflète
mal une répartition inégale, elle dépasse en effet les 100 hab./km2 pour les régions du nord, principales régions
peuplées de l'Algérie. Près de la moitié des Algériens a moins de 19 ans.
Après l'indépendance, l'Algérie était parmi les pays à plus forts taux de fécondité au monde. Il y avait un faible
taux d'emploi de femmes pendant les années 1970. La transition démographique se fit en 2000. Le pays se situe
dans les pays à fécondité modérée avec un taux de 20 pour mille. L’introduction de la contraception,
l'émancipation des femmes dans le monde du travail et la situation socioéconomique (crise de logement, avancée
de l'âge du mariage, l'inflation, le chômage, etc.) des familles sont les causes principales de la baisse312. Selon des
chiffres officiels, il y eut 992 000 naissances vivantes en 2020 dans le pays311.
Le pays connaît aussi un taux important d'émigration. En 2000, l'Algérie est le 15e pays du monde ayant fourni le
plus de migrants, estimés à plus de deux millions d’individus, soit une proportion de 6,8 % par rapport à la
population du pays313. La France abrite la plus importante communauté algérienne à l'étranger, estimée à un million
de personnes, dont près de 450 000 binationaux314. Selon l'Association internationale de la diaspora algérienne,
d'autres communautés importantes vivent en Espagne (300 000), au Royaume-Uni (250 000),
au Canada (110 000), en Belgique (50 000) et en Italie (50 000)315. Le taux de migration est négatif (-0,33 ‰), car
le taux d'émigration n'est qu'en partie compensé par l'immigration de populations venues des pays du sud.
L'Algérie abrite notamment dans la région de Tindouf près de 165 000 réfugiés sahraouis316 ayant fui le Sahara
occidental en 1975. Cette émigration s'est encore accélérée depuis 2000. Entre 2000 et 2013, 840 000 Algériens
ont quitté le pays portant le nombre d'Algériens expatriés à 1 770 000 en 2013. 82 % des émigrés algériens se
trouvent en France. Cette émigration a pour conséquence une « hémorragie grave dans l'encadrement et les élites
universitaires »317. En 2017, les chiffres de l'émigration repartent à la hausse. Entre les mois de juillet et septembre,
les Algériens faisaient partie des cinq principales nationalités d'arrivants en Europe après la Syrie, le Maroc, le
Nigeria et l'Irak318. En 2012, résident notamment en Algérie 30 344 Français319 et environ 30 000 à 40 000 Chinois.
La condition de la femme algérienne
Article connexe : Condition des femmes en Algérie.

Femmes algériennes en tenues traditionnelles du pays.


Le socialisme de l’État algérien durant les premières décennies de l’indépendance, favorise l’intégration des
femmes dans un projet national progressiste. Cependant, la montée de l’islamisme depuis les années 1980
complique le statut de la femme. Après la décennie noire, les femmes ont réinvesti la sphère publique320.
La Constitution garantit tous les droits politiques, économiques, sociaux et culturels de la femme algérienne.
L’écart hommes-femmes dans le taux de scolarisation s'est relativement rétréci, passant de 20 % en 1966 à 3,6 %
en 2002. À ce sujet, 60 % des inscrits à l’université en 2007 sont des femmes contre 39,5 % en 1991
(quadruplement du nombre des étudiantes). Concernant la main-d’œuvre féminine, il est indiqué dans le rapport
du CNES qu'« une augmentation de près de 5 fois comparée à la période 1977/2003 et de près de 2,5 fois sur la
période 1987/2003 »321,320. En 2007, les femmes constituaient 60 % de ses juges et 70 % des juristes320. Selon un
rapport de l'Unesco en 2021, les Algériennes représentent le plus grand taux de femmes ingénieures dans le
monde, avec 48,5 %322. Les Algériennes représentent 42 % de la population active en 2022323.
Cependant, tout comme ailleurs dans le Maghreb, la femme demeure considérée comme inférieure par certaines
catégories de la population324. Une enquête algérienne lancée en 2006, à indicateurs multiples (MICS3) de l’Office
national des statistiques en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière et financée par
l’Unicef, a, entre autres, dévoilé que 67,9 % de femmes algériennes acceptent que leurs maris les battent325.
L'universitaire Fadéla Boumnedjel-Chitour indique en 2018 : « Quand la femme a tout de même le courage de se
déplacer au commissariat ou à la brigade de gendarmerie, des officiers et agents de sécurité prennent le relais de la
famille pour essayer de la dissuader avec un discours moralisateur. On lui demande, par exemple, de comprendre
la colère de son mari et on la rassure en lui disant qu'il ne recommencera plus. Il est rare que les commissariats de
police ou les brigades de gendarmerie prennent sa déposition et l'encouragent à établir un certificat médical
descriptif pour des blessures volontaires. […] On dit souvent que les femmes ne connaissent pas leurs droits. Je
peux vous dire qu'elles les connaissent parfaitement. Mais elles ont intériorisé à quel point les obstacles sont
multiples, les difficultés immenses et les chances d'aboutir minimes, ne serait-ce que parce qu'elles savent
l'inégalité qui est imprimée dans le Code de la famille. »326.
Certaines lois ont été instaurées afin de permettre plus d’égalité entre les hommes et les femmes. En effet, le 5
mars 2015, une loi criminalisant les violences contre les femmes a été légiférée en Algérie par les députés. Ainsi,
cette loi prévoit des peines allant d’un à vingt ans de prison selon la gravité de l'acte, voire jusqu’à la réclusion à
perpétuité, s’il y a mort de la victime. Le texte du Code pénal prévoit aussi des peines de prison pour ceux qui
feraient pression sur leur épouse pour bénéficier de ses biens et ses revenus financiers. L'Algérie est le deuxième
pays du Maghreb à mettre en place un telle réforme327.
L'article 333 du Code pénal, qui punit les outrages à la pudeur, est fréquemment invoqué pour punir les jeunes non
mariés qui s'embrassent ou se caressent. Le tabou de la pénétration sexuelle avant le mariage ainsi que le
prolongement des études chez les jeunes filles conduit ainsi à une forte frustration sexuelle chez les hommes, qui
se traduit par une agressivité à l'égard des femmes, celles-ci pouvant être traitées de « putes » dès qu'elles
s'éloignent de la norme ou souhaitent avoir une certaine indépendance328.
Plusieurs associations caritatives et organismes sont présidés par des femmes : elles travaillent pour donner des
soins et pour aider les gens surtout dans les régions rurales et dans les hôpitaux329.
Fêtes
Fêtes légales

Date Nom Indication


1er janvier Jour de l'an Premier jour de l'année du calendrier grégorien

12 janvier Jour de l'an Yennayer Fête nationale330, commémore le premier jour du calendrier berbères

Jour férié à l’occasion duquel plusieurs manifestations syndicales sont


1er mai Fête du Travail
organisées, notamment par l’UGTA.

Fête de l’Indépendance et de la
5 juillet Proclamée le jeudi 5 juillet 1962
Jeunesse

Anniversaire de la Révolution Fête nationale331, commémore le déclenchement de la Révolution le


1er novembre
algérienne lundi 1er novembre 1954

Fêtes religieuses pour l'année 2022Note 15

Calendrier
Date Nom Indication
hégirien

Aïd el-Fitr (ou Aïd es-


2 mai 1 chawwal Fin du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans (2 jours)
Seghir)

Aïd al-Adha (ou Aïd « la fête du sacrifice », commémoration de la soumission


9 juillet 10 dhou al-hijja
el-Kebir) d’Abraham à Dieu, marque la fin du pèlerinage à La Mecque (2 jours)

30
1 Mouharram Awal muharram Premier jour de l’année musulmane (Hégire)
juillet

Fête qui commémore le jour où Moïse traversa la Mer Rouge avec son
8 août 10 Mouharram Achoura
peuple

8 12 Rabi-el-
al-Mawlid an-nabaoui Jour de la naissance du prophète de l'islam Mahomet
octobre aouel

Récitation du Coran dans une mosquée en Algérie à l'occasion de la fête


religieuse du Mouloud.
L'Algérie a adopté le weekend semi-universel (vendredi/samedi) en août 2009 pour s'adapter à l'économie des pays
occidentaux. Le repos hebdomadaire était fixé depuis 1976 au jeudi et vendredi, à la différence de la plupart des
pays de tradition islamique qui avaient déjà choisi le weekend universel (samedi/dimanche) ou semi-universel. Les
jours fériés algériens sont inscrits dans la loi no 63/278 du 26 juillet 1963, modifiée et complétée des
ordonnances no 66/153 et no 68/149332 ; Yennayer (nouvel an du calendrier berbère), est décrété férié à partir du 12
janvier 2018. D'autres fêtes non officielles, islamiques, berbères ou nationalistes, sont également célébrées. Les
principales fêtes berbères sont : Tafsut Imazighen (« Printemps berbère », 20 avril), Amenzu n tfsut (27 juillet), et
Amenzu n tyerza (29 octobre). Parmi les fêtes nationalistes sont commémorés les massacres de Sétif du 8 mai
1945 ou encore la date anniversaire du congrès de la Soummam, tenu en 1956 et qui organisa la lutte des Algériens
pour leur indépendance.
Religions
Article détaillé : Religion en Algérie.
État des lieux

Mosquée El Rahman à Cherchell.

L'abside. Saint Augustin et les Cardinaux d'Alger. Djamaâ El-Djazaïrà à Alger.


Il n'existe pas de recensement officiel en matière de religion333. Toutefois, il est généralement estimé que l'islam est
la religion de 98 à 99 % des Algériens5,334. La République algérienne en a fait sa religion d'État335. Les musulmans
sont majoritairement sunnites de rite malékite, mais on trouve également des communautés ibadites comme dans
le Mzab.
Il existe aussi plusieurs confréries soufies ou autres, les zaouïas. Ces derniers ont un grand rôle dans la société
algérienne.
Institutions et liberté de culte
Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs gère tout ce qui est relié à la religion (décret exécutif no 89-99
du 27 juin 1989) : calendrier musulman, les horaires de prières, les jours de fête religieuse, l'annonce du ramadan,
l'entretien des mosquées, le pèlerinage à La Mecque, etc.336. Le Haut conseil islamique est une institution
consultative placée auprès du président de la République, il est chargé selon le Décret présidentiel no 17-141 du 18
avril 2017 d’émettre des avis religieux (Ijtihad).
Plusieurs cérémonies religieuses célèbrent la naissance du prophète de l'islam Mahomet depuis des siècles. À ces
occasions, l'usage de pétards provoque des hospitalisations chaque année.
Les récitants du Coran et les enfants circoncis reçoivent des cadeaux de la part des différents ministères et
associations lors des fêtes religieuses.
La Constitution garantit à tous les citoyens une liberté du culte, et l'État en assure la protection. Les imams,
les prêtres et les rabbins dépendent du ministère des Cultes et sont rémunérés par l’État. Le gouvernement
contribue au financement des mosquées, des imams et de l'étude de l'islam dans les établissements scolaires.
L’enseignement de la charia (les lois de la religion islamique) est devenu depuis septembre 2005 obligatoire dans
toutes les filières du secondaire. En outre, le gouvernement a intensifié le contrôle de l'enseignement religieux
scolaire, des prêches dans les établissements religieux et l'interdiction de la distribution d'ouvrages religieux
faisant la promotion de la violence.
Les Églises protestantes d'Algérie avançant le chiffre de 50 000 fidèles en 2008337, le ministère des Affaires
religieuses reconnaît 11 000 chrétiens dans le pays, essentiellement catholiques338. Roger Saïd, algérien de
confession juive a représenté les intérêts de la communauté juive en Algérie à partir de 2009339 ; il est décédé le 7
août 2012340.
La liberté de culte, pleinement applicable à l'islam, s'accompagne de restrictions pour les autres religions, comme
la prohibition du prosélytisme ou encore l'obligation pour tout prêche d'être effectuée par une personne agréée par
les autorités341. L'ordonnance no 06.03 du 28 février 2006 fixant les conditions et règles d'exercice des cultes autres
que musulman, approuvée par la loi no 06.09 du 17 avril 2006342, prévoit la condamnation à une peine de deux à
cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 à 1 000 000 DA quiconque utilise des « moyens de séduction
tendant à convertir un musulman à une autre religion » ou « qui visent à ébranler la foi d’un musulman »341. Cette
même ordonnance exige aussi des religions autres que l'islam qu'elles ne soient pratiquées que dans des lieux
agréés par l'État algérien343. Depuis sa promulgation, de nombreux chrétiens et musulmans convertis au
christianisme ont été poursuivis, accusés d'avoir enfreint ses dispositions343. Pour endiguer leur progression, 10
Églises évangéliques ont été fermées alors même que les autorités refusent constamment d'enregistrer les Églises
protestantes, forçant donc leurs membres à pratiquer leur culte dans des lieux non agréés par l'État, au risque de
poursuites343,344. Les Ahmadis, un courant messianique musulman non reconnu par l'Organisation de la coopération
islamique, y sont combattus, certains ayant été condamnés pour « atteinte aux préceptes de l'islam »345. Cette
législation est en contradiction manifeste avec la constitution algérienne qui proclame la liberté d'expression, la
liberté de conscience et la liberté de culte.
L'Algérie connaît depuis les années 1990 une islamisation de la société qui se traduit notamment par la fermeture
de débits de boissons ou de cinémas ou par l'usage de plus en plus répandu du voile islamique346,347,348.
Médias
Article détaillé : Médias en Algérie.

Siège d'Ennahar TV à Bir Mourad Raïs, Alger.


Dans l'audiovisuel, l'État gardait le monopole depuis 1962. La Télévision algérienne s'est démocratisée pendant la
nouvelle constitution de 1989. L'Établissement public de télévision (EPTV) est l'entreprise nationale algérienne
qui assure le service public de télévision. Elle gère la chaîne nationale terrestre de télévision, le Canal Algérie,
l'Algérie 3, l'Amazigh tv 4 en tamazight et le Coran tv 5 qui diffuse le Coran349. Elle achète plusieurs émissions du
privé pour les diffuser. Le Canal Algérie est diffusé sur le Web en direct sans interruption350.
La Radio algérienne est l'organisme public algérien de radiodiffusion. Il dispose de trois stations nationales, de
deux stations thématiques et de 32 stations régionales. Cet organisme, qui revendique 20 millions d'auditeurs en
Algérie, diffuse en arabe, berbère et français.
La presse écrite algérienne comprend deux langues : l'arabe et le français. La majorité de la presse écrite est privée.
Cette presse est publiée sur le Net quotidiennement sauf pour le vendredi (jour férié). Mais certains quotidiens
comme El Khabar sont édités même le vendredi351.
Algérie Presse Service est l'agence de presse nationale algérienne. Elle est née le 1er décembre 1961, dans le sillage
de la Guerre de libération nationale, pour en être le porte-drapeau sur la scène médiatique mondiale. Ses évolutions
successives dès ses origines en font une agence de presse moderne proposant des services en ligne et par satellite.
La population en majorité préfère regarder les chaînes satellitaires (françaises ou arabes). Le nombre de paraboles
serait de 20 millions352.
Les journalistes algériens sont représentés par le Syndicat national des journalistes algériens et travaillent dans
plusieurs quotidiens algériens. Aussi, plusieurs journalistes travaillent dans les chaînes arabes et ailleurs. Lors de
la décennie noire, plus de 70 journalistes ont été assassinés et plusieurs arrestations dans le milieu
journalistique353[réf. incomplète].
Reporters sans frontières classe l'Algérie dans son rapport annuel de 2023 à la 136e place, soit dans la catégorie de
pays où la situation de la liberté de la presse est considérée comme « difficile »354.
Langues
Article détaillé : Langues en Algérie.

Carte approximative des aires berbérophones.


Pancarte de bienvenue multilingue (Tizi Ouzou) transcrit en arabe, en berbère (tifinagh), et en français.
La Constitution dispose que l'arabe, et le tamazight depuis la révision constitutionnelle de 2016, sont les langues
officielles du pays2.
L'arabe désigné comme langue officielle est l'arabe standard moderne. Dans la vie courante, les Algériens
arabophones parlent en général un arabe dialectal, le dardja, qui diffère de l'arabe littéral par sa morphologie, sa
syntaxe, sa prononciation et son vocabulaire. Le dardja a conservé certains mots et structures
syntaxiques berbères355 et a emprunté des termes au français et dans une moindre mesure au turc et à l'espagnol356.
Le berbère ou tamazight se décline en plusieurs variantes régionales : chaoui dans les Aurès, chenoui dans
le Dahra, kabyle en Kabylie, mozabite dans le Mzab, le touareg au Sahara, et le chleuh à la frontière marocaine.
L'Algérie grâce aux populations touarègues a conservé aussi le système d'écriture du berbère : le tifinagh qui fut
ensuite réintroduit chez les autres communautés berbérophones. Il est difficile de connaître le nombre exact
d’arabophones et de berbérophones. Cependant, d’après certaines estimations, le chiffre varie de 70 à 85 % pour
les Algériens arabophones, et de 15 à 30 % pour les berbérophones357,355.
Le français est également très répandu : l'Algérie est régulièrement citée comme le deuxième pays francophone
dans le monde, avec près de 16 millions de locuteurs358 ; elle a recensé en 2008 11,2 millions de personnes âgées de
cinq ans et plus déclarant savoir lire et écrire le français359, qui y est pourtant considéré comme une langue
étrangère. L'État algérien n'adhère pas à l'Organisation internationale de la francophonie, mais assiste à ses
réunions. Plusieurs écrivains algériens contemporains, tels que Boualem Sansal ou Yasmina Khadra, écrivent leurs
ouvrages directement en français.
Les colonisations ont eu une certaine influence sur les langues parlées en Algérie. En effet, certains mots employés
par les Algériens sont d’origine française, alors que ces mêmes mots ont leur équivalent berbère ou arabe, en usage
avant la colonisation de l’Algérie par la France. Aussi depuis l’indépendance de l’Algérie, le gouvernement
algérien a entamé une politique d’arabisation systématique du pays, consistant à imposer à la population, et dans
tous les domaines, l'arabe standard moderne au détriment du français, du dardja et du berbère360. Les langues
étrangères comme l'anglais, l'espagnol, le russe et l'allemand sont enseignées dans les écoles et aux universités
depuis les arrêtés des 4 août 1975 et 13 février 1976. Plusieurs réformes des différents gouvernements ont apporté
des rectifications dans le volume horaire à enseigner361.
L'espagnol est en 1992 parlé par près de 60 000 personnes à Oran362.
Système éducatif
Articles détaillés : Système éducatif en Algérie et Université algérienne.
L'amphithéâtre de l'université Yahia Farès de Médéa, inaugurée en 1988.

ISU Alphabétisation de population adulte d'Algérie 1985-2015.


Depuis les années 1970, s'inscrivant dans un système centralisé qui avait pour objectif de réduire sensiblement le
taux d'analphabétisme, le gouvernement algérien a instauré un décret par lequel l'enseignement à l’école est
devenu obligatoire pour tous les enfants âgés entre 6 et 15 ans, qui ont la possibilité de suivre leur apprentissage
scolaire à travers les 20 262 établissements construits depuis l'indépendance. En 2018, le taux d'alphabétisation
(dans la population âgée d'au moins 15 ans) est selon l'Unesco de 81,41 % (87,42 % dans la population masculine,
75,32 % dans la population féminine)363. L’arabe est utilisé comme langue d’enseignement durant les neuf
premières années d’école, et ce depuis 1972. À partir de la 3e année, le français est enseigné et c’est aussi la langue
d’enseignement pour les cours de sciences. Les élèves peuvent par ailleurs apprendre à partir du moyen, l’anglais,
l’italien, l’espagnol et l'allemand.
En dehors des 122 établissements privés364, l’apprentissage à l’école et à l’université de l’État se fait gratuitement.
Après les neuf années de l'école primaire, les élèves peuvent aller au lycée (secondaire) ou dans une institution
d’enseignement professionnel. Le lycée propose deux programmes : général ou technique. À la fin de la troisième
année du secondaire, les élèves passent l’examen du baccalauréat, qui permet une fois qu’il est réussi de
poursuivre les études supérieures au sein des universités et instituts.
L’Algérie dispose par ailleurs de 26 universités et de 67 établissements d'enseignement supérieur, qui doivent
accueillir en 2008 un million d'étudiants Algériens et 80 000 étudiants étrangers. L’université d’Alger, fondée en
1879 est la plus ancienne, elle offre un enseignement dans plusieurs disciplines (droit, médecine, sciences et
lettres). 25 de ces universités et la quasi-totalité des établissements spécialisés de l’enseignement supérieur ont été
fondés après l’indépendance du pays.
Même si un certain nombre d'entre elles proposent un enseignement en langue arabe à l'instar des filières du droit
et de l'économie, la plupart des autres filières comme les sciences et la médecine continuent à être dispensées en
langue française. Parmi les universités les plus importantes, il y a l’université des sciences et de la technologie
Houari Boumédiène, l’université de Mentouri Constantine, l’université d'Oran Es-Senia. Les meilleures universités
de qualités demeurent l'université de Tlemcen et de Batna Hadj Lakhder, elles occupent en 2010 respectivement
le 26e et le 45e rang en Afrique365.
Santé et protection sociale
Articles détaillés : Système de santé algérien et Sécurité sociale en Algérie.
Les prestations sanitaires dans les structures publiques sont gratuites, l'Algérie a dépensé 6.2 % de son PIB en
2019 pour la santé366. Les maladies cardiovasculaires, suivies du cancer sont les deux principales causes de
mortalité chez l'adulte.
Au cours de l'année 2018, le nombre des personnes âgées de 15 ans et plus consommant du tabac en Algérie
s’élevait à 4,3 millions, parmi lesquelles 100 000 femmes. Ainsi, 18,8 % de la population algérienne de 15 ans et
plus fument (36,3 % des hommes et 1,4 % des femmes parmi la population concernée), avec une tendance à la
baisse, 23,2 % des Algériens de 15 ans et plus fumaient durant l'année 2010367. En 2021, en comparant le prix d'un
paquet de 20 cigarettes dans 107 pays, du plus cher au moins cher, l'Algérie était classée 94e, la Tunisie 81e, le
Maroc 62e, l'Australie étant le pays où le paquet coûté le plus cher368.
Au cours du premier trimestre 2009, 9 005 accidents corporels ont été enregistrés. Le bilan est lourd, on rapporte
13 814 blessés et 951 morts. Les conducteurs sont en grande partie responsables de ces accidents369.
Le système de protection sociale algérien est l’aboutissement des diverses évolutions enregistrées depuis
l’indépendance. L’affiliation de tous les travailleurs au système de sécurité sociale est obligatoire, mais une étude
de 2017 estime le nombre de salariés non affiliés à 40 %. Les transferts sociaux ont atteint 9.4 % du PIB en 2021,
on peut citer : la subvention du prix des produits alimentaires de base, de l'eau, du gaz et de l'électricité ; le soutien
à l'habitat et à la santé ; une politique de solidarité envers les plus démunis comme le couffin de ramadan, la prime
scolaire, la prime mensuelle pour les personnes handicapées, etc370.

Culture
Article détaillé : Culture algérienne.

Mosquée Sidi Boumediene à Tlemcen.


La culture algérienne est riche, variée et très ancienne, chaque région, chaque ville ou oasis constitue un espace
culturel particulier. La Kabylie, les Aurès, le Constantinois, l'Algérois, les Hauts plateaux, la vallée du Mzab,
le Gourara, le Hoggar, la Saoura, l'Oranie sont chacune des régions avec des particularités culturelles et parfois
linguistiques.
Les premières manifestations culturelles sur le territoire de l'Algérie actuelle sont vieilles de milliers d'années, tels
les fascinants témoignages d'art rupestre du Tassili n'Ajjer, en passant par tous les beaux édifices érigés tout au
long de l'histoire de ce pays, en arrivant à l'artisanat toujours très présent et richissime. L'art algérien reflète les
chapitres d'histoire qu'a passé ce pays et les différentes influences qu'il a eues.
Patrimoine et tourisme
Article détaillé : Tourisme en Algérie.

la Casbah d'Alger. Mosquée Ennour à Cherchell.


L'Algérie compte neuf éléments inscrits sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité371 et sept sites
classés au patrimoine de l'Unesco mais les sites en question ne sont pas suffisamment entretenus, c'est le cas
de Timgad notamment. Si les sites classés au patrimoine mondial sont déjà pour la plupart en danger, les sites
classés au patrimoine national sont quant à eux complètement ignorés. Ainsi de nombreux sites sont dégradés et
laissés à l'abandon tels que M'daourouch, Tébessa, Lambèse, Medracen, la Mansourah…
La politique touristique en Algérie n'est pas assez développée, le pays comptant davantage sur ses ressources
pétrolières et gazières. Ainsi, le célèbre guide touristique et de voyage Petit Futé dresse un tableau édifiant sur les
infrastructures touristiques du pays et sur les conditions d'accueil en Algérie372. C'est pourquoi de nombreux
Algériens préfèrent passer leurs vacances en Tunisie au détriment de l'Algérie malgré la manne financière que ce
tourisme représente373. Les monuments en Algérie étant saccagés et les conditions d'hébergement loin des normes
internationales, cette situation semble durable374.
Nation algérienne
Riche des différents apports qui la composent, la culture algérienne aura été façonnée par les diverses influences
inhérentes à l'espace géographique auquel l’Algérie appartient, et qui fait d'elle un véritable carrefour de
rencontres entre les cultures berbère, arabo-islamique, méditerranéenne, africaine et occidentale. Cependant, bien
qu'elle revendique l'ensemble de ces influences, la culture algérienne se démarque par une forte spécificité, qui
trouve son ancrage dans le cheminement particulier qui caractérise l'histoire de l'Algérie par rapport à sa sous-
région. Dans le rayonnement qu'elle a pu avoir dans le monde, sans doute il est possible de citer de grands noms
tels que Massinissa, saint Augustin, Juba II, ou encore Kateb Yacine, Mouloud Mammeri, Mouloud
Feraoun, Mohammed Dib, Matoub Lounes, Kamel Daoud, Mohamed Arkoun.
Littérature
Article détaillé : Littérature algérienne.

L'écrivain, poète et dramaturge, Kateb Yacine. Ahlam


Mosteghanemi, écrivaine la plus lue dans le monde arabe375.
L'Algérie recèle, au sein de son paysage littéraire, de grands noms ayant non seulement marqué la littérature
algérienne, mais également le patrimoine littéraire universel dans trois langues : l’arabe, le berbère et le français.
Dans un premier temps, la littérature algérienne est marquée par des ouvrages dont la préoccupation était
l'affirmation de l'entité nationale algérienne par la description d'une réalité socioculturelle qui allait à l'encontre des
clichés habituels de l'exotisme, notamment les œuvres anthropologiques publiées dès 1897 par S.A.O
Boulifa (titulaire d'une chaire à l'Université d'Alger), Albert Camus aux œuvres à la portée universelle, c'est dans
ce contexte colonial qu'on assiste à la publication de la trilogie de Mohammed Dib, l'Incendie, adaptée à la TV,
avec ses trois volets que sont la Grande Maison, l'Incendie et le Métier à tisser, ou encore le
roman Nedjma de Kateb Yacine qui est souvent considéré comme une œuvre monumentale et majeure.
D'autres écrivains connus contribueront à l'émergence de la littérature algérienne parmi lesquels on peut
citer Mouloud Feraoun376,377, Moufdi Zakaria, Kaddour M'Hamsadji, Mouloud Mammeri, Frantz Fanon, Jean
Amrouche et Assia Djebar. Au lendemain de l'indépendance plusieurs nouveaux auteurs émergent sur la scène
littéraire algérienne, ils s'imposeront notamment sur plusieurs registres comme la poésie, les essais ainsi que
les nouvelles, ils tenteront par le biais de leurs œuvres de dénoncer un certain nombre de tabous sociaux et
religieux, parmi eux il y a Rachid Boudjedra378, Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Leïla Sebbar, Abdelhamid
Benhadouga, Yamina Mecharka et Tahar Ouettar.
Actuellement, une partie des auteurs algériens a tendance à se définir dans une littérature d’expression
bouleversante, en raison notamment du terrorisme qui a sévi durant les années 1990, l'autre partie se définit dans
un autre style de littérature qui met en scène une conception individualiste de l'aventure humaine. Parmi les
œuvres récentes les plus remarquées, il y a L’Écrivain, Les Hirondelles de Kaboul et L’Attentat de Yasmina
Khadra, Le Serment des Barbares de Boualem Sansal, Mémoire de la chair de l'écrivain d'expression arabe Ahlam
Mosteghanemi et enfin le dernier roman d'Assia Djebar Nulle part dans la maison de mon père.
Théâtre
Article détaillé : Théâtre algérien.

Mahieddine Bachtarzi figure de proue du théâtre algérien.


Les origines du théâtre algérien remontent au début du XX siècle. Selon Mahboub Stambouli, la première pièce fut
e

jouée en 1910379. Les premières pièces algériennes, à cette époque étaient sans rayonnement important en raison de
la censure qu’exerçait la tutelle coloniale, qui craignait notamment que les pièces ne dérivent vers des sujets
d’ordre subversif, par conséquent les éternelles questions domestiques constituaient les thèmes principaux, mais
qui étaient cependant loin de refléter la réalité socioculturelle des Algériens. À partir des années quarante, de
grands noms du théâtre émergent tels que Mahieddine Bachtarzi, Rachid Ksentini380, Bach Djarah, Mme Keltoum,
ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algériens qui allaient accompagner de façon
soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algérien, puisque durant la Révolution
algérienne, des troupes théâtrales faisaient des tournées à travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire
connaître le combat que menaient les Algériens contre la domination coloniale. Après l’indépendance, le théâtre va
suivre la même trajectoire que le cinéma.

Théâtre de la ville de Batna.


Cependant, l’avantage du théâtre a été d’être plus critique à l’égard de certaines transformations sociales,
politiques et culturelles que connaissait la société algérienne ; animées par des dramaturges de talent à l’image
de Abdelmalek Bouguermouh ou de Kateb Yacine, ces pièces avaient pour thèmes dominants les principales
préoccupations des Algériens face au changement de statuts et de mœurs. Par la suite, une nouvelle vague de
jeunes comédiens et de dramaturges font leur apparition sur la scène théâtrale, cette épopée fut menée par des
figures telles que Kadour Naimi, Abdelkader Alloula381, Azeddine Madjoubi, Benguettaf et Slimane Benaïssa.
Leurs créations ont été nombreuses et souvent de bonne qualité, parmi les pièces connues, il y a Bab El-Foutouh
brillamment interprétée par Madjoubi et Lejouad, écrite et interprétée par Alloula. De nos jours, l’activité théâtrale
est marquée par des programmes de création locale et d’adaptation de pièces de grande renommée, l’Algérie
dispose à ce titre d’un théâtre national, de sept théâtres régionaux et de nombreuses troupes dites de « théâtre
amateur ».
Cinéma
Article détaillé : Cinéma algérien.

Le cinéaste Mohammed Lakhdar-Hamina.


La naissance du cinéma algérien remonte essentiellement à l'indépendance de l’Algérie en 1962. Se voulant en
rupture avec le cinéma colonial qui présentait souvent « l’indigène » comme un être muet et évoluant dans des
décors exotiques, c'est tout naturellement que le cinéma algérien de l’après-indépendance s'inscrit dans un registre
où l'affirmation de l’existence de l'État nation constitue le sujet principal des différentes productions
cinématographiques de l’époque. On assiste dès lors à la réalisation de films tels que Le Vent des Aurès382 (1965)
de Mohammed Lakhdar-Hamina, Patrouilles à l’Est (1972) d’Amar Laskri, Zone interdite d'Ahmed Lallem,
(1972), L'Opium et le Bâton, d'Ahmed Rachedi, ou encore La Bataille d'Alger (1966) qui est une production
algéro-italienne qui fut à trois reprises sélectionnée aux oscars du cinéma à Hollywood et qui remporta le Lion
d'or à la Mostra de Venise 1966. Mais le film qui va représenter la plus grande consécration du cinéma algérien est
sans doute celui de Mohammed Lakhdar-Hamina, Chronique des années de braise, qui obtient la palme
d'or au festival de Cannes au cours de l'année 1975. L'Algérie demeure d'ailleurs à ce jour, la seule nation
d'Afrique et du monde arabe à avoir obtenu une telle distinction.

La Bataille d'Alger, film italo-algérien, lauréat du Lion d'or à la Mostra de


Venise en 1966.
Par la suite d’autres thèmes seront explorés à l’occasion de films tels que Omar Guetlato du réalisateur Merzak
Allouache. Cette production qui a eu un succès appréciable, se veut comme une chronique des difficultés que peut
rencontrer la jeunesse citadine. Sur le registre de la comédie, plusieurs acteurs émergent à l’image du très
populaire Rouiched qui s’illustre dans plusieurs films comme Hassan terro ou Hassan Taxi, ou encore Hadj
Abderrahmane plus connu sous le pseudonyme de l'inspecteur Tahar qui s'impose grandement en 1973 dans une
comédie délirante Les Vacances de l'inspecteur Tahar du réalisateur Moussa Haddad.
À partir du milieu des années 1980, le cinéma algérien s’apprête à traverser une longue période de léthargie où les
grandes productions se font rares, cette situation s’expliquant grandement par le désengagement progressif de
l’État qui rencontre beaucoup de mal à subventionner les réalisations cinématographiques. Quelques productions
enregistrent cependant un grand succès comme Carnaval fi Dachra produit par Mohamed Oukassi et Athmane
Ariouet son acteur principal, en 1994, Salut cousin (1996) du producteur Marzak Allouache ou plus
récemment Rachida de la réalisatrice Yamina Bachir-Chouikh. Durant les années 2000, le cinéma algérien se
trouve dans une phase de restructuration. Á ce titre, plusieurs films sont tournés, parmi lesquels Viva Laldjérie du
réalisateur Nadir Moknèche, Un hammam de rêve du réalisateur Mohamed Chichi, Ayrouwen du
réalisateur Brahim Tsaki ou encore Indigènes du réalisateur Rachid Bouchareb. Le dernier succès du cinéma
algérien revient au film Mascarades du réalisateur Lyes Salem.
Côte acteurs, Biyouna joue en 2006 dans le film de Nadir Moknèche, Délice Paloma, où elle tient le rôle principal,
une mafieuse qui répond au nom de madame Aldjéria et en 2010, on peut la voir dans le film de Rachid
Bouchareb, Hors-la-loi, qui décrit les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata.
Arts plastiques
Article détaillé : Peinture algérienne contemporaine.
Larbi Bensari animant une soirée musicale à Tlemcen selon une miniature

de Bachir Yellès. Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger (MaMa),


inauguré en 2007.
L’Algérie aura toujours été une source d’inspiration intarissable pour les différents peintres qui ont tenté
d’immortaliser la prodigieuse diversité des sites qu’elle offre et la profusion des facettes que transmet sa
population, ce qui offre par exemple aux Orientalistes entre le XIX et le XX siècle, une saisissante inspiration pour
e e

une très riche création artistique à l’image d’Eugène Delacroix avec son fameux tableau Femmes d'Alger dans leur
appartement ou Étienne Dinet383 ou encore d’autres peintres de renommée mondiale à l’image de Pablo
Picasso avec son tableau femmes d’Alger, ou des peintres dits de l'École d'Alger tels ceux de la Villa Abd-el-Tif.
De leur côté les peintres algériens à l’image de Mohammed Racim ou encore Baya ont tenté de faire revivre le
prestigieux passé antérieur à la colonisation française, en même temps qu’ils ont contribué à la sauvegarde des
valeurs authentiques de l’Algérie. Dans cette lignée, Mohamed Temmam, Abdelkhader Houamel, etc., ont
également restitué à travers cet art, des scènes de l’histoire du pays, les us et coutumes d’autrefois et la vie du
terroir. De nouveaux courants artistiques emmenés notamment par M'hamed Issiakhem, Mohammed
Khadda et Bachir Yellès384 sont apparus également sur le paysage de la peinture algérienne, délaissant la peinture
figurative classique pour aller à la recherche de nouvelles voies picturales, avec le souci d’adapter la peinture
algérienne aux nouvelles réalités du pays à travers son combat et ses aspirations.
La sculpture algérienne est représentée par des artistes tels que Bâaziz Hammache et Mohamed Demagh, et elle
compte plusieurs réalisations monumentales modernes de styles divers, comme entre autres la Bougie de Tizi
Ouzou (création de Hammache) et le Mémorial du Martyr (réalisé d'après un projet du peintre Bachir Yellès,
sculptures du Polonais Marian Konieczny).
Artisanat
Articles détaillés : Artisanat algérien et Costume traditionnel algérien.
Bijoux de Kabylie (v.1950). Un

artisan dinandier dans la Casbah d'Alger. Dinanderie (Artisanat algérien).

Bijoux chaouis, Musée de l'Homme, lors d'une exposition consacrée à Germaine


Tillion.
Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat s'occupe de gérer le budget lié à la promotion du secteur artisanal385.
L’artisanat algérien, à l’instar des artisanats des autres pays, est d’une incontestable richesse et d’une étonnante
variété385, tant dans les formes, que dans les techniques et les décors. Cette richesse est rehaussée par la modestie
des matériaux dont sont constituées les œuvres artisanales. Nécessaires à la vie quotidienne, elles sont conçues
dans un but utilitaire et souvent comportent des motifs dont la signification, suivant les croyances locales, leur
confère des vertus protectrices. La diversité des conditions climatiques, des ressources naturelles et les différentes
civilisations de l’Algérie expliquent la présence d’une vaste gamme de spécialités artisanales.
Les tapis : points noués de Tébessa, Guelma, Annaba, Skikda, des Nemencha et du Hodna, du Guergour,
de Laghouat, de Biskra, de El Oued, du Mzab, de Cherchell, de Sour El Ghozlane, de Mascara, de Tlemcen, du
Djebel Amour des Aurès386, tissés en poil de chèvre et laine, décorés de simples bandes transversales ou
somptueusement, parés de motifs losangiques en points multicolores.
Dragga ou tapis tissés faits autour des Babors servent de séparation à l'intérieur des Khaimas(tente), étonnantes
compositions issues de la conjonction des décors traditionnels berbères et des apports d'Orient.

Tapis berbère de Kabylie.


Vanneries : du Touat Ouest Saharien, du Hoggar, de Kabylie, délicates dans leurs gammes de verts et jaunes,
blanche de Dellys, colorée d'Oued Rhiou. La Vannerie fine de raphia dont la décoration est souvent empruntée aux
motifs relevés sur les poteries.
La poterie : modelées, dont la décoration surgie du fond des âges, la technique, la forme, le décor sont identiques à
ceux extraits des dolmens, reliques vivantes des premières civilisations, poteries dont les plus modestes sont
susceptibles d'être exposées dans les vitrines de collectionneurs.
Les Bijoux : Kabylie, Aurès, Sud algérois, Ghardaïa, Tamanrasset, des techniques multiples sont à la disposition
des artisans. En grande Kabylie, notamment, par dizaines et jusque dans les moindres villages, les bijoutiers
produisent les bijoux faits de plans d'argent, cloisonnés de fils ou filigranes, sertis de corail ou émaillés dans les
nuances bleu foncé, vert et jaune, dont les principaux sont les bracelets de bras ou de chevilles, les boîtes
d'allumettes, bagues, colliers, broches, fibules, croix du Sud.
La broderie : à fil compté sur tissu, où les arabesques se déroulent dans un mouvement sans fin, des volutes
entrelacées de fleurs en constituent la décoration. Les dentelles : délicates, finement travaillées, à l'aiguille, qu'on
rencontre principalement à Alger, Miliana, Cherchell, Skikda et ailleurs.
La dinanderie : d'Alger, de Constantine, de Tlemcen, de Ghardaïa, avec, en particulier, ces plateaux artistement
ouvragés, aux ciselures délicates, ou rehaussés de filigrane d'argent incrusté. La ferronnerie, la céramique et
l'ébénisterie occupant une place non négligeable dans cette diversité d'objets tous exécutés à la main.
Musique
Article détaillé : Musique algérienne.

Hadj El Anka, icône de la musique chaâbi, surnommé « Le Cardinal ».

Idir, icône de la musique kabyle moderne.


La musique algérienne est un parfait reflet de la grande diversité culturelle qui caractérise ce vaste pays, les
répertoires musicaux se distinguent par une profusion de plusieurs styles.
Le chaâbi est un genre musical typiquement algérois qu'on a dérivé de la musique arabo-andalouse durant
les années 1920. Le style se caractérise par des rythmes spécifiques et des Kacidate en arabe dialectal qui sont de
longs poèmes tirés du terroir algérien. Le maître incontesté de cette musique demeure El Hadj M'Hamed El Anka.
Le style malouf constantinois est sauvegardé, Mohamed Tahar Fergani est un des meilleurs chanteurs dans ce
style. Le malouf de Annaba est un autre style joué par Hamdi Benani.

Orchestre algérien de musique andalouse.


La musique classique algérienne dite andalouse est un style musical qui a été rapporté en Algérie par les réfugiés
andalous ayant fui la reconquista catholique à partir du XI siècle, elle se développera considérablement dans les
e

villes du nord de l'Algérie. Cette musique se caractérise par une grande recherche technique et s'articule
principalement sur douze longues Noubate « suite », ses principaux instruments sont la mandoline, le violon,
le luth, la guitare, la cithare, la flûte de roseau et le piano. Parmi les interprètes les plus remarqués, il y a Beihdja
Rahal, El Hadj Mohamed El Ghaffour, Nasserdine Chaouli, Cheikh Larbi Bensari, Nouri Kouffi ainsi que des
troupes musicales comme El Mouahidia, El Mossilia, El Fakhardjia, Es Sendoussia et El-Andalous.

Othmane Bali, icône de la musique targui.


La musique folklorique se distingue principalement par plusieurs styles. La musique bédouine est caractérisée par
les chants poétiques qu'interprètent les pasteurs nomades dans la région des hauts plateaux. Elle repose sur de
longues kacida (poèmes) à rime unique et au son monocorde de la flûte (gasba). En général cette musique
s'articule sur des thèmes amoureux, religieux et épiques. Parmi les grands interprètes, il y a Khelifi
Ahmed, Abdelhamid Ababsa et Rahab Tahar. La musique kabyle repose sur un riche répertoire qui est fait de
poésie et de très vieux contes transmis à travers des générations, grâce notamment à une tradition orale ancestrale.
Certaines chansons abordent le thème de l'exil, de l'amour et de la politique, entre autres. Les grands interprètes
sont : Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem, Kamel Hamadi, Cherif Kheddam, Aït Menguellet, Idir, Kamel
Messaoudi, Lounès Matoub, Massa Bouchafa ou encore Takfarinas. La musique chaouie est un folklore diversifié
dans les régions des Aurès. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs Aurassiens. Les
premiers chanteurs qui ont connu un succès international sont Aïssa Djermouni (il chantera à
l'Olympia en 1937)387 et Ali Khencheli388. Le style de musique rahaba est propre à toute la région des Aurès. La
musique terguie présente généralement dans les régions de l'extrême sud-est de l'Algérie, elle est représentée par
des artistes tels que Othmane Bali, Biyat Edaber joueuse d'imzad, Alamine Khawlen, Badi Lalla, Shtima Bouzad.
Enfin, la musique sétifienne dans le nord du pays demeure un style très particulier qui est largement inspiré par
le Diwan.

Khaled, icône de la musique raï.


La musique moderne se décline sous plusieurs facettes : la musique raï est un style typiquement de l'Ouest algérien
avec ses deux fiefs que sont Oran et Sidi Bel Abbès. Son évolution moderne fut amorcée durant les années 1970
lorsqu'il s'enrichit d'une instrumentation moderne à l'image de la guitare électrique, du synthétiseur et de la
batterie. Ce style fut aussi influencé par des musiques occidentales telles que le rock, le reggae et la funk. Mais ce
qui allait lui donner un essor particulier, c'était l'arrivée sur la scène musicale d'interprètes de talent tels que Hadj
Brahim, dit Khaled, Cheb Mami, Cheb Hasni, Faudel, Rachid Taha, Raïna Raï, ou encore Chaba Zahouania. La
musique rap, style relativement récent en Algérie, connaît un essor appréciable avec l'émergence de groupes tels
que MBS, Double canon, Intik ou encore Hamma Boys. Les thèmes de cette musique s'articulent généralement
autour des fléaux sociaux et de l'amour. Par ailleurs, plusieurs chanteurs préfèrent jouer le style classique arabe
comme la vedette Warda al-Jazairia, Fella Ababsa et Amel Wahbi. Le Raï, "chant populaire d'Algérie" est classé
en 2022 au patrimoine culturel immatériel de l'humanité371.
Gastronomie
Article détaillé : Cuisine algérienne.
Pâtisseries algériennes traditionnelles de Mostaganem.

Variété d'olives et de piments dans le souk El Hattab (Annaba).


La cuisine algérienne se caractérise par une richesse tirée de la production terrestre et marine. C'est essentiellement
une cuisine méditerranéenne et saharienne. Elle offre une composante de mets variés selon les régions et selon les
saisons, ce qui donne une palette culinaire très diversifiée. Cette cuisine qui fait appel à une multitude de produits,
reste tout de même celle des légumes et céréales qui depuis toujours sont produites avec abondance dans le pays,
autrefois appelé « Grenier de Rome »389,390,391,392 puis « Grenier de l'Europe »393. De plus, le passé riche de l'Algérie a
contribué à l'acheminement d'une abondance de mets originaire de différentes périodes et régions du monde. En
effet, les conquêtes du territoire algérien ont été l'un des principaux facteurs d'échanges entre les différents peuples
(berbères, arabes, turcs, juifs, andalous, français et espagnols).
Parmi toutes les spécialités dont dispose l'Algérie, les plus fameuses sont le couscous, reconnu comme plat
national, et aussi les pâtisseries traditionnelles qualifiées de « pâtisseries orientales » dans les pays occidentaux394.
La pâtisserie algérienne est diversifiée, selon les régions. Les trois régions connues pour leurs bonnes recettes
sont Constantine, Alger, Tlemcen, Médéa, Miliana, Béjaïa. Les gâteaux sont commercialisés et on peut les
retrouver dans les grandes villes soit en Algérie ou en Europe ou au Canada. Par contre, les gâteaux traditionnels
faits à la maison présentent un vaste répertoire de recettes, selon les us et coutumes de chaque famille. Parmi ces
gâteaux, il y a Tamina, Chrik, Cornes de gazelles, Dziriette, Griouech, Kalb el
louz, Makroud, Mbardja, Mchewek, Samsa, Tcharak, Baghrir, Khfaf, Zlabia, Aarayech, Ghroubiya, Mghergchette.
La pâtisserie algérienne contient aussi des gâteaux tunisiens ou français et elle est commercialisée.
Le pain est aussi varié, selon les Wilayas, il peut être sous forme de galettes comme Kessra ou Khmira ou
Harchaya, de baguettes et de rondelles dites Khoubz dar ou Matlou395.
Sport
Article détaillé : Sport en Algérie.

L'Équipe d'Algérie de football championne de la coupe Arabe 2021 au Qatar.

Stade Mustapha-Tchaker de Blida.


Le jeu existait déjà pendant l'Antiquité. Dans les Aurès, les gens jouent à plusieurs jeux dont El kherdba
ou Kharbaga. Les jeux de cartes, ainsi que le jeu de dames et les jeux d'échecs font partie de la culture
algérienne396,397. Les courses de chevaux (fantasia) et le tir au fusil font partie des loisirs culturels de certains
Algériens.
Le sport en Algérie le plus pratiqué et le plus populaire reste le football. Plusieurs clubs de football ont vu le jour
durant les premières décennies du XX siècle. L'Association des oulémas musulmans algériens encourageait
e

fortement la création des Scouts musulmans algériens. Plusieurs activités sportives se sont déroulées au cours de la
vie de cette association, puis le parti populaire algérien s'engage à gérer les scouts et les clubs sportifs. Plusieurs
Algériens ont participé à diverses manifestations sportives au XX siècle (Jeux olympiques, Jeux africains, Jeux
e

panarabes, Jeux méditerranéens).

L'équipe de football du FLN à son jubilé au stade du 5-Juillet-1962 en 1974. De


gauche à droite :
Debout : A. Sellami - Doudou - Zouba - Rouai - Amara - Zitouni - M. Soukane - Bouricha - Oudjani - Boubekeur
Assis : Mazouz - Kerroum - Benfadah - Bouchouk - A. Soukane - Kermali - Mekhloufi - Oualiken.
Pendant la Guerre d'Algérie, l'équipe de football du FLN a participé à plusieurs tournois et événements sportifs.
Plusieurs complexes sportifs algériens ont été construits également.
À l'indépendance, les stades de football en Algérie sont tenus par les clubs de football algériens ou les
municipalités. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports en Algérie gère toutes les activités liées au sport. Plusieurs
activités sportives nationales ou internationales sont organisées autour des diverses disciplines sportives en
Algérie. Il existe plusieurs fédérations de sport qui contribuent au développement des disciplines sportives. La plus
importante est la Fédération algérienne de football (FAF). Cette dernière est une association regroupant les clubs
de football d'Algérie et organisant les compétitions nationales et les matchs internationaux de la sélection d'Algérie
(Équipe d'Algérie de football).

Le champion olympique du 1 500 mètres Taoufik Makhloufi, médaillé d'or

des Jeux olympiques de Londres 2012. Le Tour d'Algérie, dans les hauteurs
de Chréa, 2011.
En 1977, face aux résultats en dents de scie des sélections algériennes dans tous les sports, et alors que les clubs
algériens échouaient aux premiers tours des compétitions à cause d'un manque de structures398, tout ceci est
notamment est dû au fait que la pratique du sport en Algérie se faisait en masse, ce qui est un des principes
du socialisme, et résulte de cela l'amateurisme du sport algérien399. En rajoutant à cela que l'hymne national
algérien est sifflé pour la première fois depuis l'indépendance devant un président de la république lors de la finale
de la Coupe d'Algérie 1977 opposant la JS Kabylie au NA Hussein Dey par des supporters kabyles399, le président
de l'époque Houari Boumédiène décide alors d'appliquer une réforme sportive visant à introduire les principaux
clubs algériens dans les sociétés nationales399, avec l'exemple du MC Alger qui devient Mouloudia Pétroliers
d'Alger puisque aspiré dans Sonatrach, et la JS Kabylie (JS Kawakibi entre 1974 et 1977) qui devient Jeunesse
électronique de Tizi-Ouzou parce qu'aspiré chez l'ENIEMNote 16. Cette réforme permettra à la sélection algérienne de
football d'atteindre d'abord les demi-finales des Jeux méditerranéens de 1979 de Yougoslavie, et ensuite de se
qualifier pour sa première Coupe du monde de football en 1982, où elle devient la première équipe africaine à
battre une nation européenne400 (l'Allemagne), lors d'une compétition officielle.
Le premier Algérien et Africain médaillé d'or est Boughéra El Ouafi en 1928 lors des Jeux
olympiques d'Amsterdam au Marathon. Plusieurs hommes et femmes ont été des champions en athlétisme dans les
années 1990 : Hassiba Boulmerka, Noureddine Morceli et Nouria Benida-Merah.
Dans la discipline du football, la fédération de football algérienne organise les rencontres du Championnat
d'Algérie de football et la Coupe d'Algérie de football. Plusieurs noms sont gravés dans l'histoire du sport en
Algérie comme Lakhdar Belloumi, Rachid Mekhloufi, Hacène Lalmas, Rabah Madjer, Salah Assad. L'équipe
d'Algérie de football accède aux éliminatoires de la Coupe du monde de football 1982 et à la Coupe du monde de
football 1986. Ensuite, en 2010, elle est qualifiée à la Coupe du monde de football 2010, après sa victoire
à Omdourman (Soudan), grâce à un but d'Antar Yahia, lors d'un match d'appui contre l'Égypte. Aussi, l'équipe
algérienne décroche sa deuxième victoire internationale en battant le Sénégal en finale de la CAN 2019 ainsi
victorieuse de la Coupe arabe de la FIFA 2021 en décembre de la même année. De plus, plusieurs clubs de football
ont remporté des trophées comme le club Jeunesse sportive de Kabylie. Ce dernier a la particularité d'être le seul
club algérien, à n'avoir jamais connu la relégation en division inférieure, car depuis 1969, il évolue en nationale
une. Il a gagné aussi de nombreuses fois la Coupe des champions, la coupe des coupes et la coupe de la CAF.
Comme grands clubs on note aussi l'Entente de Sétif, Mouloudia d'Alger, Mouloudia d'Oran, Chabab Riadhi
Belouizdad et l'USM Alger.
En boxe anglaise, il y a plusieurs noms comme Mohamed Benguesmia champion du Monde, catégorie mi-
lourds ; Loucif Hamani fut champion d'Afrique ; Hocine Soltani champion olympique 2002 ; Mustapha
Moussa médaillé de Bronze olympique en 1984 (le premier médaillé Olympique Algérien toutes disciplines
confondues).
En Viêt Vo Dao, l'Algérie dispose de dizaines de milliers de pratiquants qui se sont distingués au championnat du
monde 2011 à Hô Chi Minh-Ville.
L'Algérie est l'une des équipes masculines qui ont marqué le handball africain. Si au niveau national, les équipes
rencontrent quelques difficultés en finale des compétitions majeures, en compétitions internationales des clubs en
revanche, la domination de l'Algérie est nettement supérieure. L'équipe nationale masculine de handball a
remporté plusieurs titres notamment au championnat d'Afrique des nations masculin de handball en 1981, 1983,
1985, 1987, 1989 et 1996. L'équipe nationale féminine de handball a également triomphé lors des tournois des
Championnats d'Afrique des nations et des Jeux panarabes.
En judo, Amar Benikhlef et Ali Idir ont gagné plusieurs fois le Championnat d'Afrique des nations de judo
masculin. Également plusieurs femmes comme Soraya Haddad, Salima Souakri, ont eu des trophées lors du
Championnat d'Afrique des nations de judo féminin. En Natation, on cite Salim Iles, champion d'Afrique et Arabe
et qui réalisé des performances au niveau Mondial. Au volley-ball, l'Équipe d'Algérie féminine de volley-ball est
qualifiée au championnat du monde féminin de volley-ball de 2010. Elle a obtenu plusieurs titres lors de plusieurs
compétitions internationales par le passé.
Le cyclisme a connu plusieurs grands noms dont Hamza Madjid qui a remporté plusieurs fois le maillot jaune dans
les années 1970 et début 80, lors de compétitions nationales. Aussi, il y a plusieurs noms dans les années 1980
jusqu'à aujourd'hui, à l'exemple de Hichem Chaabane, Redouane Chabaane, Abdelbasset Hannachi, Azzedine
Lagab, Eddy Lembo. Ce dernier évolue en France. En sport automobile, l'Algérie a été représentée par Nassim
Sidi Said (Formule 1 en 2005). En culturisme, l'Algérie a été représentée par Mohamed Benaziza, qui a remporté
le titre IFBB Night of Champions en 1990.

Codes
L'Algérie a pour codes :

 DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
 7T, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
 DZD, selon le codes des monnaies (ISO 4217) ;
 DZ, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
 DZA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
 AG, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
 ALG, dans la liste des codes pays du CIO ;
 DA, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
 DZ, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
 .dz, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau) ;
 DZA, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
 Algérie, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques.

Notes et références
Notes
1. ↑ Dans son article 3, la constitution dispose en supplément que « l'arabe demeure la langue officielle de l'État ».
2. ↑ Le français, bien que non reconnu officiellement, reste une langue de locution courante, comprise par la majorité de la population
3. ↑ Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
4. ↑ Transcription ALA-LC 1997
5. ↑ L'orthographe du terme arabe en français diffère selon les sources entre al-Jazā’ir et al-Djazāïr. Ceci est dû au fait que la lettre ‫( ج‬jim) se
prononce différemment selon le dialecte : jim (Maroc, Égypte...), djim (Algérie, Irak...)
6. ↑ Beni, pluriel de Ben qui signifie « fils », et suivi du nom de la tribu, est une forme arabe pour désigner des personnes appartenant à une même
tribu. Les Mezghenna étaient, selon certains, un ensemble de tribus berbères qui habitaient la région d'Alger.
7. ↑ ‫جزاير بني مزغنة‬
8. ↑ La carte Michelin 743 donne les orthographes « Monts de Daïa » et « Dhaya » (pour la ville).
9. ↑ La cire, utilisée pour la fabrication de chandelles, provenait en grande partie de l'actuelle ville de Béjaïa (Bugaya), ville qui a ainsi donné le
mot français Bougie. (Voir « Bougie » [archive], sur TLFi (Trésor de la langue française sur Internet).
10. ↑ Ordonnance royale du 24 février 1834 : les indigènes musulmans et juifs deviennent sujets français puisque « placés sous la souveraineté
directe et immédiate de la France, ils sont dans l’impossibilité de pouvoir revendiquer le bénéfice ou l’appui d’une autre nationalité : d’où il
suit nécessairement que la qualité de Français pouvait seule désormais être la base et la règle de leur condition civile et sociale ».
11. ↑ La reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie par la France avec transfert de souveraineté à l’exécutif provisoire algérien est effectif le 3
juillet. Les Algériens ont préféré la date symbolique du 5 juillet pour proclamer leur indépendance.
12. ↑ Soit environ 10 % de la population totale du pays.
13. ↑ Le GPRA, qui a refusé le 3 juillet la démission de l'exécutif provisoire, fixe la fête de l'indépendance au 5 juillet, jour du 132e anniversaire de
la signature de la convention entre le Dey d'Alger et le Comte de Bourmont
14. ↑ Élection présidentielle cependant boudée par des grandes formations de l'opposition (FFS, FIS et FLN)
15. ↑ Les fêtes musulmanes étant célébrées selon les phénomènes locaux des différentes phases de la lune, les dates sont variables d'année en
année.
16. ↑ Voir les articles Mouloudia club d'Alger et Jeunesse sportive de Kabylie.

Références
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Voir aussi
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Articles connexes

 Liste d'EPICs en Algérie


 Liste des wilayas d'Algérie
 Liste des hôpitaux en Algérie
 Liste des barrages en Algérie
 Liste des cours d'eau d'Algérie
 Liste des États algériens
 Droits LGBT en Algérie
 Agence spatiale algérienne
 (1213) Algeria, astéroïde
Liens externes

 Site de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire [archive]


Bases de données et notices :

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