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PRESENTATION GENERALE
Données économiques
Les hydrocarbures ont représenté l’essentiel des exportations algériennes en 2020, soit 94,50% du volume
global des exportations, en s’établissant ainsi à 21,62 Mds $, contre 33,24 Mds $ en 2019, enregistrant un
recul de 34,9%.
Pour les exportations hors hydrocarbures, elles restent toujours marginales, avec 2,26 Mds $ ce qui
représente 9,82% du volume global des exportations – contre 2,58 Mds $ en 2019, soit une baisse de
312 M $ (12,59%).
Les exportations hors hydrocarbures étaient composées surtout d’engrais minéraux et chimiques qui
étaient à la tête des produits algériens les plus vendus à l’étranger avec un montant de 733,97 M $ en
2020 contre 728,48 M $ en 2019 soit une hausse de 0,75%.
Le sucre a généré 303 M $ en 2020 contre 260 M $ en 2019 (+16,80%), alors que les exportations du
ciment ont atteint 81,8 M $ en 2020 soit une augmentation de 34,87% par rapport à 2019 (60,60 M $).
Les exportations en matière de dates ont atteint l’année passée 73,03 M $ contre 63,78 M $ en 2019
(+14,49%),
Les produits algériens ont été exportés vers des pays européens, africains, asiatiques, américains et sud-
américains.
Le paiement des importations de marchandises destinées ou non à la revente en état se fait soit par ;
Crédit Documentaire, Remise Documentaire, Transfert libre.
Possibilité d’émettre des SBLC en couverture d’un contrat global des flux réalisables en encaissement
documentaire.
Le paiement des importations de services : l’établissement d’un contrat est fortement recommandé
surtout pour l’assistance technique, une pré domiciliation est requise, à noter une retenue à la source
libératoire au titre de la TVA et de la taxe sur l’activité professionnelle de 30% sur le montant facturé.
Possibilité d’avoir un acompte de l’ordre de 15%, au-delà un accord de la Banque d’Algérie est obligatoire.
Les Incoterms : L’ensemble des incoterms peuvent être utilisés en Algérie ; néanmoins, il faut prioriser
l’incoterm FOB à chaque fois que cela est possible à défaut il faudra ressortir le prix du fret et celui de la
CCI Algéro Française Janvier 2021
ALGERIE
marchandise, ce principe est à respecté sur toutes les expéditions effectuées par voie maritime dont le
fret est prépayé CFR, CPT, DDP, DAP…
Par contre et selon la réglementation Algérienne, l’assurance doit toujours être souscrite auprès d’une
compagnie d’assurance locale par l’importateur, ce qui signifie que les Incoterms CIF et CIP ne peuvent
pas être utilisés.
Possibilité d’utiliser l’incoterm EXWORKS à condition que le paiement se fasse sur présentation du
document douanier D10.
L’étiquetage : l’étiquetage est obligatoire pour les produits destinés à la revente en état (sur l’unité de
vente) une deuxième langue est facultative.
Il devra se faire avant l’arrivée de la marchandise sur le territoire national.
*Selon les douanes françaises, le montant total des échanges franco-algériens s’établissait à 6,9 Mds EUR
en 2020, en recul de 24% sur un an (9,1 Mds EUR en 2019).
La France enregistre un excédent bilatéral avec l’Algérie de 1,5 Md EUR en 2020, en nette hausse sur un
an (757 MEUR en 2019). Cette évolution est largement tributaire du repli des importations françaises
depuis l’Algérie (- 36%, à 2,7 Mds EUR), qui s’explique par la baisse sensible du prix du baril, les
importations françaises de biens algériens étant à 90% composées d’hydrocarbures : pétrole brut, gaz
naturel, liquéfié ou gazeux, carburants. Les exportations françaises vers l’Algérie quant à elles ont
également chuté (-15%, à 4 Mds EUR), une contraction généralisée sur les principaux postes
d’exportations : produits agricoles et agroalimentaire, produits pharmaceutiques, accessoires
automobiles, produits chimiques.
L’Algérie reste le premier marché à l’exportation pour les entreprises françaises en Afrique, et le 21ème
au niveau mondial. *Source : Service Economique et Régional Alger
Agro-alimentaire
L’Agro-alimentaire reste la branche la plus dominante du secteur industriel national après celle de
l’énergie, elle participe à hauteur de 40% du total du chiffre d’affaires des industries nationales hors
hydrocarbures.
Le secteur en quelques chiffres :
2ème industrie du pays. 23% des emplois. 23 000 entreprises dont 300 publiques. 13% du PIB.
1er acheteur africain de denrées alimentaires. 75% des besoins sont assurées par les importations.
614.20 millions USD de produits alimentaires importés (2018-2019), principalement, des céréales,
semoules, farines, lait et produits laitiers, sucres et sucreries, café, thé, légumes et fruits secs.
Forte volonté de développement Agricole et rural :20 Mds USD.
Lancement du plan national de développement des industries Agroalimentaires : augmentation du
poids des IAA au PIB (hors hydrocarbures) et passer à 60%.
Création de 4 technopoles de 500 industries agro-alimentaires.
AGRICULTURE
2ème secteur créateur de richesses après les hydrocarbures. 10% du PIB ,35Mds de dollars de production
permettant de satisfaire les besoins du pays à hauteur de 72%. Un taux de croissance de plus de 3.25%,
La surface des terres agricoles représente 20% de la superficie totale du pays, soit environ 48.1 millions
d’ha dont environ 8.5 millions d’ha de surfaces cultivées, et 32.7 millions d’ha de parcours, à laquelle
s’ajoutent 4.3 millions d’ha de forêts et maquis, Les principales cultures sont les céréales (deux-tiers
des surfaces cultivables), l’arboriculture, les fourrages et les cultures maraîchères. Les jachères
couvrent 3,4 M d’ha soit 40% de la Surface Agricole Utile (SAU), Les principales productions sont le blé
dur et la viande rouge ovine, Production agricole : 21.6 millions de tonnes, Importations agricoles :
13,7 millions de tonnes, Exportations agricoles : 0.1 milliers de tonnes, Importations de matériel
agricole et d’équipement d’élevage : 164.6 millions USD ,fin 2018 (machines pour les récoltes et
l’abattage ,appareils pour la préparation et le travail du sol, appareils de laiterie et leur parties,
tracteurs agricoles, machines pour l’aviculture), Le cheptel est estimé à plus de 28 millions de têtes
d’ovins, 4 millions de têtes caprins dont 65% de femelles et plus de 2 millions de têtes de bovins.
L’Algérie a produit 29,6 millions de tonnes de ciment dont 1,5 millions de tonnes exportés en 2019. Avec
pour objectif de dépasser les 40 millions de tonnes fin 2020. En Algérie, on trouve des régions riches en
ressources minérales à la fois dans le nord et dans le sud du pays.
Le sous-sol est riche et diversifié en ressources minérales à la fois dans le nord et dans le sud du pays, avec
plus de 1 440 sites miniers répartis sur les 58 wilayas.
La demande en plastique et dérivés est estimée à 300 000 tonnes par an, toutes applications
confondues. L’Algérie reste le premier importateur de matières plastiques et ouvrages en plastique du
Maghreb, devant le Maroc et la Tunisie. Elle est également le troisième marché sur le continent
africain, après l’Egypte et l'Afrique du sud.
Ses principaux fournisseurs sont l’Arabie Saoudite (20%) et la Chine (9%), notamment en ce qui
concerne les importations des polymères de l’éthylène sous formes primaires. L’Italie (9%), l’Espagne
(7%) et la France (7%) figurent aussi parmi les fournisseurs les plus importants. 20 projets intégrés
dans le secteur de la pétrochimie sont prévus d’ici 2024 pour 36 Mds $.
Après plus d’une année de fermetures des frontières du Pays l’Algérie s’apprête à rouvrir partiellement
ses frontières aériennes et maritimes à partir du 1er Juin 2021 avec toutes les mesures sanitaires exigées
(Test PCR de 36H à l’arrivée sur le territoire national n plus d’un confinement obligatoire d’une durée
pas encore communiqué à la date d’aujourd’hui).
Recul des importations et exportations au premier trimestre 2021, le FMI prévoit néanmoins une
croissance de 2.9% en 2021 et une forte reprise en 2022.