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Le Grand Livre 2015 Des Tests D'aptitude Et Psychotechniques
Le Grand Livre 2015 Des Tests D'aptitude Et Psychotechniques
Bernard Myers
Benoît Priet
Dominique Souder
Maquette intérieure : SG Création
Avant-propos XIII
1 Priorités__________________________________________________________________ 20
2 Distributivité de la multiplication par rapport à l’addition
et à la soustraction_____________________________________________________ 21
III
Table des matières
3 Parenthèses emboîtées_________________________________________________ 21
4 Nombres en écriture fractionnaire_____________________________________ 21
5 Produit de deux fractions_______________________________________________ 22
6 Somme et différence de deux fractions_______________________________ 22
7 Quotients de nombres en écritures fractionnaires____________________ 23
8 Conventions_____________________________________________________________ 24
9 Propriétés de la multiplication_________________________________________ 24
10 Addition et parenthèses________________________________________________ 24
11 Soustraction et parenthèses____________________________________________ 24
12 Division euclidienne____________________________________________________ 25
13 Les moyennes___________________________________________________________ 25
Entraînement____________________________________________________________ 28
Corrigés _________________________________________________________________ 30
Chapitre 4 Puissances 34
1 Notations________________________________________________________________ 34
2 Produits et quotients de puissances___________________________________ 34
3 Puissances de puissances_______________________________________________ 35
4 Règles de priorité_______________________________________________________ 35
5 Cas particulier des puissances de dix__________________________________ 35
6 Notation scientifique____________________________________________________ 35
7 Il est facile de ranger des nombres en comparant
leurs notations scientifiques___________________________________________ 36
8 Conduire un calcul avec des puissances de dix_______________________ 36
Entraînement____________________________________________________________ 37
Corrigés__________________________________________________________________ 38
Chapitre 5 Racines 40
Chapitre 6 Pourcentages 45
IV
Table des matières
1 Grandeurs proportionnelles____________________________________________ 51
2 Tableau de proportionnalité____________________________________________ 52
3 Diverses façons de compléter un tableau de proportionnalité…____ 52
4 C omment s’assurer qu’il y a proportionnalité si on connaît diverses
valeurs de deux grandeurs ?___________________________ 54
5 Partages proportionnels________________________________________________ 54
6 Échelle___________________________________________________________________ 55
7 Utiliser une échelle pour calculer une dimension____________________ 55
8 Calculer une échelle____________________________________________________ 56
9 Réduction et agrandissement__________________________________________ 56
Entraînement____________________________________________________________ 57
Corrigés _________________________________________________________________ 59
V
Table des matières
14 Mélanges________________________________________________________________ 70
Entraînement____________________________________________________________ 73
Corrigés _________________________________________________________________ 79
1 Multiplications et divisions_____________________________________________ 86
2 Les carrés, cubes et racines carrées____________________________________ 88
3 Additions et soustractions______________________________________________ 89
4 Les fractions_____________________________________________________________ 90
5 Pourcentages____________________________________________________________ 90
6 Critères de divisibilité___________________________________________________ 90
7 Les ordres de grandeur_________________________________________________ 91
8 Situations de proportionnalité_________________________________________ 91
9 Résolutions d’équations littérales______________________________________ 92
Entraînement____________________________________________________________ 92
Corrigés _________________________________________________________________ 96
VI
Table des matières
Entraînement____________________________________________________________ 129
Corrigés _________________________________________________________________ 131
VII
Table des matières
Entraînement____________________________________________________________ 163
Corrigés _________________________________________________________________ 166
1 Présentation_____________________________________________________________ 168
2 Notation_________________________________________________________________ 169
3 Raisonnement___________________________________________________________ 170
4 Les carrés de symboles_________________________________________________ 175
5 Les carrés de mots______________________________________________________ 175
6 Variantes_________________________________________________________________ 176
7 Master mots_____________________________________________________________ 177
8 Les carrés avec choix de solution______________________________________ 178
Entraînement____________________________________________________________ 180
Corrigés _________________________________________________________________ 186
VIII
Table des matières
IX
Table des matières
1 Analogies________________________________________________________________ 354
2 Anagrammes____________________________________________________________ 356
X
Table des matières
Index 395
XI
Avant-propos
Cet ouvrage s’adresse aux candidats aux concours d’entrée dans les écoles paramédicales
(IFSI, ergothérapeutes, orthophonistes, psychomotriciens…) ainsi qu’aux candidats aux exa-
mens d’entrée dans les centres de formation en travail social.
L’épreuve de tests d’aptitude est souvent redoutée par les candidats, qui jusque-là n’y ont
pas été préparés. De plus, elle mêle des problématiques très différentes comme les tests de
logique, la connaissance du vocabulaire et les aptitudes mathématiques.
Il y a une seule façon de réussir les tests d’aptitude : bien s’y préparer !
Il faut maîtriser les connaissances nécessaires (mathématiques, grammaire, etc.) pour ré-
pondre aux questions, et s’exercer à résoudre des tests afin d’en comprendre les mécanismes
et de s’habituer à ce type de raisonnements.
Le Grand Livre des tests d’aptitude et psychotechniques vous propose ainsi une préparation
complète pour réussir cette épreuve :
yy il rappelle ce que le candidat doit savoir en mathématiques et en français ;
yy il décortique les différents types de tests de logique, d’attention et d’organisation ;
yy il explique les méthodes pour réussir les tests ;
yy il fournit un grand nombre d’exercices, de niveau progressif et avec corrigés détaillés, ainsi
qu’un concours blanc pour se mettre en situation de concours.
Dans cette nouvelle édition un chapitre sur des conseils méthodologiques a été ajouté avec
l’apparition des mini problèmes (nouveauté des concours), de nouveaux types de tests de
logique sont présentés dans les chapitres « Imprévus », « Logique numérique » et « Séries
graphiques ».
De plus, la Boîte à outils détachables en fin d’ouvrage a été enrichie de nouveaux contenus
pour vous accompagner pendant votre entraînement et vos révisions.
Enfin, le concours blanc a été entièrement remanié et les exercices changés pour être au plus
près des derniers concours. Trois autres concours blancs corrigés sont par ailleurs disponibles
sur www.dunod.fr.
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XIII
Pour bien utiliser cet ouvrage
Dans chaque chapitre
16
Un cours complet
Les matrices
• Toutes les connaissances (formules
PLAN
mathématiques, règles de grammaire...)
et toutes les méthodes pour chaque type
Cours 4. Les superpositions
1. Les déplacements Entraînement
Partie 2
2. Les transformations Corrigés
de test.
3. Les répartitions
INTRODUCTION
Dans la foulée des séries, les « matrices » se sont imposées comme une forme de test que
l’on retrouve dans de nombreuses épreuves de sélection. Rares dans les concours paramédi
caux, nous les traiterons de façon succincte.
Les matrices se présentent sous la forme d’un carré divisé en neuf cases, chacune contenant
• Des exemples pour bien comprendre.
une figure graphique disposée selon une logique précise. Une case est vide, et il faut choisir
parmi plusieurs propositions celle qui complétera le grand carré (la « matrice »). Il s’agit donc
du même type de raisonnement que les séries avec deux différences majeures. La première
vient de la disposition en carré qui permet une lecture horizontale, mais aussi verticale. La
seconde est la quantité d’informations données. Dans une série, il y a le plus souvent trois
cases comme base de raisonnement alors que dans les matrices, il y en a huit. Les possibili
tés sont donc plus nombreuses, et l’analyse des données plus touffue.
La logique des matrices reprend celle des séries (voir les sections déplacements et transfor
mations du chapitre sur les séries), et y ajoute des raisonnements originaux : les réparti
tions et les superpositions.
1 Les déplacements
Exemple 1
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1 2 3
4 5 6
Nous retrouvons ici un déplacement linéaire, avec la particularité propre aux matrices, de
pouvoir être lu horizontalement ou verticalement :
yy Si on prend chaque alignement de trois cases, on voit que les ronds noirs progressent vers
la droite (avec sortie à droite et entrée à gauche, comme dans l’exemple 7, chapitre 14).
yy Si on prend chaque colonne, les ronds progressent vers le bas.
Ce qui donne la solution no 6.
159
Pour l’aptitude logique et l’aptitude On examine la première solution proposée pour voir si elle est conforme aux instructions.
verbale Oui pour la première ligne, non pour la deuxième ligne car il y a 3 lettres communes. On
passe donc directement à la seconde proposition que l’on peut éliminer dès la première
ligne. Avec la troisième, tout concorde. C’est donc la solution et il inutile de continuer,
vous passez directement à la question suivante.
Nous le voyons, ces questions sont beaucoup plus faciles que les carrés sans choix de solu-
tion. Il est toutefois très imprudent de faire l’impasse sur l’entraînement aux carrés clas-
siques. D’une part, les carrés en QCM sont rares et, d’autre part, la bonne compréhension des
Partie 2
L’ESSENTIEL À RETENIR
Pour commencer, prendre quelques instants pour noter les aspects qui ris
quent d’être utiles par la suite.
Plus particulièrement :
XXLes chiffres qui apparaissent dans toutes les rangées ou toutes les colonnes.
XXLes informations simples concernant uniquement des chiffres bien ou mal placés.
Ensuite, voir si l’on peut appliquer l’une des quatre règles :
1. Une information s’applique à tous les chiffres d’une rangée : ce sont les chiffres
de la solution : barrer tous les autres chiffres.
2. Les informations s’appliquent uniquement aux chiffres bien placés : barrer ceux
qui apparaissent dans des colonnes différentes.
3. Les informations s’appliquent uniquement à des chiffres mal placés : barrer ceux
qui apparaissent dans toutes les colonnes.
4. Une rangée avec uniquement des informations « bien placées » et une rangée
avec uniquement des informations « mal placées » : barrer les chiffres qui appa
raissent dans les mêmes colonnes.
Si on barre un chiffre : il faut le barrer partout.
Si on encercle un chiffre (bien placé) : on doit l’encercler dans la même colonne,
mais nulle part ailleurs.
Si aucun chiffre du carré ne peut se situer à l’une des places de la solution : le
chercher dans la base (les six éléments avec lesquels tous les carrés sont formés).
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179
XIV
Pour bien utiliser cet ouvrage
2.
1.
3.
9 5 7
4.
8 14 10
vous entraîner.
8 1 3 2 4 ? 6 11 2 9 9 ? • Des corrigés complets et détaillés.
5. 6.
6 19 ? 4 7 1
4 6 ?
1 2 3 8 2 0 7 1 9 2 4 4
7. 8.
9 3 10 35 8 33
5 21 ? 5 4 ?
2 7 4 6 3 6 15 20 20 36 12 6
1 2 3 4
EntraînEmEnt
5 6 7 8
38 ?
Concours blanc
222
PLAN
1. Épreuve d’attention 1 5. Épreuve d’attention 2
Concours blanc
2. Épreuve de logique 6. Épreuve d’attention 3
3. Épreuve d’organisation Corrigé
4. Épreuve numérique
les différents types de tests Un médecin américain, qui avait été contaminé par le virus Ebola lors d’une mission humani-
taire au Liberia, a pu quitter l’hôpital où il a été soigné à l’aide d’un traitement expérimental.
Après avoir montré les symptômes de la maladie, ce médecin a été soigné aux Etats-Unis à
psychotechniques. l’aide du ZMapp, un sérum qui n’avait été auparavant testé que sur le singe. L’épidémie de
fièvre Ebola, qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest depuis six mois, a fait au moins
Concours
blanc
1 350 morts, selon un bilan de l’Organisation mondiale de la santé.
(D’après Reuters)
Texte 2
Boîte à outils 12 L’épidémie d’Ebola s’étend inexorablement en Afrique de l’Ouest, en particulier au Liberia
et en Sierra Leone, a relevé mardi l’Organisation mondiale de la santé, saluant toutefois « des
signes encourageants » dans les deux autres pays touchés, la Guinée et le Nigeria.
Une cinquième personne est décédée de la fièvre Ebola : un médecin qui avait soigné le premier
Il n’existe pas de recette unique à appliquer pour trouver la solution, mais en 2. Combien de fois le mot « médecin» apparaît-il dans les deux textes ?
adoptant une démarche systématique, on peut gagner un temps précieux. A. 3 B. 4 C. 5 D. 6 E. 7
3. Combien de pays différents sont mentionnés dans les deux textes ? (« Afrique de l’Ouest »
Regardez bien le carré et cherchez la combinaison de chiffres où l’information sera ne sera pas pris pour un pays).
particulièrement utile. A. 3 B. 4 C. 5 D. 6 E. 7
4. Combien de mots se terminent par la lettre « s » dans le deuxième texte ?
Règle 1 A. 10 B. 11 C. 12 D. 13 E. 14
Si une information s’applique à tous les chiffres d’une rangée, il faut barrer tous les chiffres 5. Combien de fois la lettre « m » apparaît-elle dans le premier texte ?
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4 7 8
3 8 1
1 4 7 e 373
Dans l’exemple 1, la ligne du milieu indique que les trois chiffres de cette rangée
sont ceux de la solution. On peut donc barrer tous les chiffres autres que 3, 8
et 1.
Règle 2
Si plusieurs informations ne s’appliquent qu’à des chiffres à la bonne place, barrer les
chiffres de ces rangées qui apparaissent dans des colonnes différentes.
Exemple 2
Boîte à outils
5 6 7
7 3 6
6 2 8 e
tielles.
Remarque
Quand une même affirmation s’applique à plusieurs rangées du carré, celles-ci
sont regroupées par une accolade. L’affirmation donnée une seule fois s’applique
XV
Quels chapitres pour votre concours ?
Infirmier : Depuis la réforme du concours d’accès aux IFSI (Instituts de formation aux soins
infirmiers) en 2009, les tests durent 2 heures, généralement répartis en 45 minutes de logique,
45 minutes d’organisation (et parfois d’attention) et 30 minutes d’aptitudes numériques,
parfois plus en numérique. La note éliminatoire est 8/20.
Pour bien vous préparer, travaillez tous les chapitres d’aptitude numérique (surtout les cha-
pitres 7 et 8 et un peu moins le chapitre 11), tous les chapitres d’aptitude logique et particu-
lièrement les séries, les ensembles et les tests d’organisation, et le chapitre 29.
Aide-soignant, auxiliaire de puériculture : Pour intégrer les IFAS (Instituts de formation
pour les aides-soignants), il faut réussir une épreuve de 2 heures contenant quelques questions
de mathématiques, des calcules et des problèmes si vous n’êtes pas titulaire d’un diplôme de
niveau IV (baccalauréat ou équivalent). Misez particulièrement sur les chapitres 1 à 9 de cet
ouvrage.
Pour intégrer les IFAP (Instituts de formation pour les auxiliaires de puériculture), il faut pré-
parer sensiblement la même chose que les infirmiers, mais en aptitude numérique vous aurez
peu de problèmes et plus de calcul. Travaillez donc surtout les chapitres 1 à 9, 14 à 24 et 29.
Concours sociaux : Présents dans trois IRTS (Instituts régionaux de travail social) jusqu’en
2012, les tests ont disparu en 2013 à Caen et Nancy. Ils sont présents à Bordeaux-Talence et
à Toulouse pour les concours d’assistant de service social, de conseiller en économie sociale
et familiale, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants et de moniteur-éducateur
et durent 2 heures. Pour réussir ces tests réputés difficiles, travaillez surtout l’aptitude logique
(chapitres 14 à 21) et l’aptitude verbale (chapitres 25, 28 et 29).
Orthophonie : Dix concours sur dix-huit proposent des tests. Dans certains concours, ils
sont surtout graphiques et verbaux (Lyon, Nancy, Nice, Paris), dans d’autres essentiellement
numériques et logiques (Amiens, Limoges, Marseille, Montpellier, Nantes, Toulouse). Les
durées sont très variables. Pour les premiers, travaillez les chapitres 14 à 21, 24 et 29, pour les
autres préférez les chapitres 1 à 13 (surtout 10 et 11). De plus, les chapitres 25 à 28 peuvent
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1
Aptitudes
numériques
1
2
Conseils méthodologiques
Nombres relatifs
5
12
1
Partie
4 Puissances 34
5 Racines 40
6 Pourcentages 45
10 Équations 103
11 Dénombrements 111
12 Aires 120
13 Volumes 127
Introduction
Les tests numériques sont fréquents dans les concours des secteurs paramédicaux
et sociaux. Le but est d’évaluer la capacité du candidat à exploiter à la fois des
connaissances essentielles (niveau troisième ou seconde) et leur mise en application
logique. Ces tests doivent être réalisés sans calculatrice et en temps limité. Avec
une révision des règles et de l’entraînement, cette partie des tests doit permettre
d’augmenter votre moyenne.
Infirmier
Depuis la réforme de 2009, les tests numériques ont été renforcés ; ils représentent
un tiers de la note finale. Ils ne sont pas plus difficiles (niveau collège), mais plus
nombreux. On trouve entre 30 et 45 minutes d’épreuve avec particulièrement du
calcul, des conversions, de la proportionnalité, des pourcentages et des mises en
équation. Mais il est recommandé de tout revoir.
Aide-soignant, auxiliaire de puériculture
Pour les candidats au concours d’aide-soignant qui doivent passer l’écrit, il y a
seulement quelques questions numériques basées sur le calcul et la résolution de
petits problèmes. Les candidats au concours d’auxiliaire de puériculture ont 20 à 30
minutes d’aptitude numérique avec du calcul et des problèmes. Travaillez bien les
fractions, racines, puissances, conversions et la proportionnalité.
Concours sociaux
Dans ces concours, l’aptitude numérique est moins présente. Il faut toutefois
maîtriser le calcul et revoir les fractions, puissances et racines. Pensez que les séries
logiques, difficiles à Bordeaux, peuvent faire appel à du calcul.
Orthophonie
Les tests sont particulièrement numériques dans cinq centres. À Amiens et
Montpellier, vous trouverez des calculs, équations (et inéquations). Il en est de
même à Marseille avec un niveau de terminale scientifique. À Nantes et Toulouse,
il s’agit particulièrement de dénombrement, de mise en équation, mais aussi de
questions à formulation complexe et à support numérique.
Ergothérapie, orthoptie, manipulation en radiologie
Dans ces concours, peu de tests numériques, mais parfois du calcul rapide et
quelques petits problèmes basés sur tout thème possible (niveau troisième).
Les chapitres qui suivent cherchent à couvrir de façon la plus pédagogique et
exhaustive les thèmes des concours. En complément, exercez-vous le plus possible
au calcul mental pour développer votre aisance avec les nombres.
Conseils méthodologiques
1
Partie 1
PLAN
Cours 3. Apprivoisez une nouveauté : l’apparition
1. Comment s’organiser de façon à avoir le de mini-problèmes dans les concours
moins de travail possible pour aboutir au récents !
résultat d’un calcul… Exercices d’entraînement
2. QCM : comment être performant. Corrigés des exercices
INTRODUCTION
Avant de travailler des notions mathématiques précises dans les chapitres suivants, voici
quelques conseils généraux qui nous paraissent importants quand on voit l’évolution
récente des concours que vous préparez : un premier conseil sur l’organisation des calculs,
un deuxième sur la tactique à adopter pour certains QCM, un troisième pour vous initier aux
mini-problèmes.
Exemples
1. Calculer : 500 × 3 + (7 + 500) – (500 ‒ 7) + 500 = …
2. Calculer : (8 ‒ 5)(8 ‒ 6)(8 ‒ 7)(8 ‒ 8)(8 ‒ 9) = …
3. Calculer : 12 ‒ 10 + 11 ‒ 9 + 8 ‒ 6 + 7 ‒ 5 + 4 ‒ 2 + 3 ‒ 1 = …
2014 + 2014 + 2014 + 2014 + 2014 + 2014
4. Calculer : =…
2014 + 2014 +2014
5. Dans un théâtre il y a 30 rangées de 24 fauteuils au parterre, 20 rangées de 30 fauteuils
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5
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple 1
Bacchus se verse à boire la moitié d’une bouteille pleine de bon vin. Il revient vers la
bouteille et boit le tiers de ce qui reste. Puis il retourne boire le quart du dernier reste. Le
contenu restant de la bouteille lui permet de se remplir enfin un dernier verre de 33 cL.
Quelle est la capacité de cette bouteille ?
r a. 66 cL r b. 100 cL r c. 120 cL r d. 132 cL r e. 144 cL
Solution
Au lieu de se lancer dans des équations ou des calculs de fractions, on peut essayer de
vérifier si l’on obtient le 33 cL final à partir d’une des valeurs proposées.
6
Conseils méthodologiques/Chapitre 1
Partie 1
Un premier essai astucieux est de partir de la valeur du milieu parmi les propositions :
ici 120 cL.
Bacchus verse 60 cL, il reste 60 cL. Il boit le tiers du reste soit 20 cL. Il reste 40 cL dans
la bouteille. Il boit le quart de ce reste soit 10 cL, il reste 30 cL dans la bouteille et non
33 cL. Notre choix c. n’est pas le bon, mais comme il donne un peu moins que ce qu’il
faut, on peut abandonner les essais pour une valeur moindre, et faire un autre essai avec
la valeur du d. un peu supérieure : 132 cL.
Bacchus verse 66 cL, il reste 66 cL. Il boit le tiers du reste soit 22 cL, il reste 44 cL dans
la bouteille. Il boit le quart du reste, soit 11 cL. Il reste 33 cL dans la bouteille : c’est ce
qu’on souhaitait, la bonne réponse est d.
Exemple 2
Au moment où elle met au monde son quatrième enfant, une mère (professeur de
maths) a 3 fois la somme des âges de ses 3 premiers enfants. Sachant que dans
8 ans son âge sera la somme de ceux de ses 4 enfants, quel est son âge actuel ?
a. 36 ans b. 35 ans c. 33 ans d. 30 ans e. 27 ans
Solution
Partons de la valeur 36 ans.
Elle est bien divisible par 3, car 36 c’est 3 × 12. Dans 8 ans la mère aura 44 ans. Chaque
enfant aura 8 ans de plus, et à quatre cela fera 8 × 4 = 32 ans de plus, la somme de leurs
âges sera aussi 12 + 32 = 44. On a trouvé, la solution est le a.
Exemple 3
Si x, y et z sont trois nombres non nuls tels que 1 / z = 1 / x + 1 / y, alors x =
a. y z / (z – y) c. (y – z) / y z e. z – y
b. y z / (y – z) d. (z – y) /y z
Solution
Chacun sait que ½ = ¼ + ¼.On peut donc imaginer x = 4, y = 4 et z = 2 et voir s’il n’y a
pas qu’une seule des formules proposées qui serait valable pour ces valeurs concrètes là.
a. y z / (z – y) = 8 / (– 2) = – 4 ; b. y z / (y – z) = 8 / 2 = 4 ; c. (y – z) / y z = 2 / 8 = ¼ ;
d. (z – y) / y z = – 2 / 8 = – ¼ ; z – y = 2 ; seule la formule b. donne la bonne valeur de
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x = 4. La solution est b.
Exemple 4
Les trois nombres entiers positifs non nuls et différents a, b, c vérifient
a + b + c = 6. Que vaut : 1 / (a + b) + 1 / (b + c) + 1 / (a + c) ?
a. 17 / 30 b. 27 / 40 c. 37 / 50 d. 47 / 60 e. 57 / 60
Solution
On peut imaginer a = 1, b = 2, c = 3, on a bien a + b + c = 6.
On obtient alors 1 / (a + b) + 1 / (b + c) + 1 / (a + c) = 1 / 3 + 1 / 5 + 1 / 4
= (20 + 12 + 15) / 60 = 47 / 60.
La bonne réponse est donc d.
7
Partie 1/Aptitudes numériques
? Conseil
Dans ce premier exemple de mini-problème, l’essentiel du travail se fait
sur le début de l’exercice, les réponses aux questions qui suivent utilisent
beaucoup ce travail préalable et permettent de rentabiliser en points le
temps qui y a été passé.
Un test de 30 questions est coté ainsi : une bonne réponse rapporte 7 points, une mauvaise
réponse enlève 3 points, une absence de réponse vaut 0.
1 Un élève a obtenu la note 0 au test. Quels sont les nombres possibles de réponses justes
qu’il a pu donner ?
2 Un élève a répondu à toutes les questions et obtenu la note 0. Quel est le nombre de ses
bonnes réponses ?
3 L’élève a obtenu la note 0 mais n’a pas rendu une copie blanche. On ne sait pas à combien
de questions il n’a pas répondu. Combien a-t-il pu donner de mauvaises réponses ?
4 Combien un élève peut-il se permettre de mauvaises réponses s’il ne veut pas obtenir une
note globale strictement négative ?
Solution du premier exemple
Soit b le nombre de bonnes réponses, f le nombre de réponses fausses et a le nombre de ques-
tions où l’élève s’est abstenu de répondre : on sait que b + f + a = 30, et que la note se calcule
par (7b ‒ 3f + 0a) ce qui entraîne que pour avoir la note 0 il faut que 7b = 3f.
On en déduit que b doit être multiple de 3 (donc b doit être cherché parmi les valeurs 0,
3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24, 27, 30) et que f doit être multiple de 7 (donc f doit être cherché
parmi les valeurs 0, 7, 14, 21, 28), ceci avec la contrainte b + f ≤ 30. On dresse le tableau
suivant des possibilités, en remarquant qu’on a intérêt à envisager f d’abord pour réduire le
travail de recherche, puis que f = 28 est impossible (car il faudrait b = 12 mais alors on aurait
28 + 12 = 40 questions ce qui dépasse le nombre 30).
Nombre de f 0 7 14 21
Nombre de b 0 3 6 9
Nombre de a 30 20 10 0
8
Conseils méthodologiques/Chapitre 1
Partie 1
3.2 Deuxième exemple…
? Conseil
Dans ce deuxième exemple de mini-problème, les questions s’enchaînent :
il convient d’utiliser la réponse du 1) pour trouver celle du 2), puis d’uti-
liser la réponse du 2) pour trouver celles du 3), etc. Chaque question n’est
ni très longue ni difficile, mais il faut suivre rigoureusement l’enchaîne-
ment des questions.
La suite des entiers strictement positifs est écrite sous forme d’un tableau triangulaire dont
voici le début…
2 3
4 5 6
7 8 9 10
11 12 13 … …
1 Comparer le numéro de la ligne à partir du haut avec le nombre de nombres écrits dessus.
2 Que vaut le premier terme de la 2 014e ligne du tableau ?
3 Que vaut le dernier terme de la 2 014e ligne du tableau ?
4 Que vaut la somme des termes de la 2 014e ligne du tableau ?
Solution du deuxième exemple
1 Sur la ligne numéro n (à partir du haut du tableau) il y a n nombres écrits. Ainsi sur la ligne
numéro 2 013 il y a 2 013 nombres, et sur la ligne numéro 2 014 il y a 2 014 nombres.
2 Les lignes numéros 1 à 2 013 contiennent (1 + 2 + 3 +…+ 2 013) nombres. On rappelle
que la somme des nombres de 1 à n vaut n(n + 1)/2. Ainsi : (1 + 2 + 3 +…+ 2 013)
= 2 013 × 2 014/2 = 2 027 091. Le premier nombre de la ligne numéro 2014 vaut donc
2 027 091 + 1 = 2 027 092.
3 Sur la ligne numéro 2014 il y a 2 014 nombres. Le dernier nombre de cette ligne est supé-
rieur de 2013 au premier. Le dernier nombre de la ligne est 2 027 092 + 2 013 = 2 029 105.
4 La somme des termes de la 2 014e ligne du tableau est une somme de nombres consécutifs
égale à :
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9
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement
1. Ma sœur a autant de frères que de sœurs. Mon frère a deux fois plus de sœurs que de
frères. Combien y a t-il d’enfants dans notre famille ?
a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9
2. Je suis un nombre de deux chiffres. Si on intervertit mes deux chiffres, on obtient un
nombre valant 1 de moins que ma moitié. Qui suis-je ?
a. 32 b. 42 c. 52 d. 34 e. un tel nombre n’existe pas
3. Dans 20 ans, ton âge sera le carré de ton âge actuel. Quel âge as-tu ?
a. 5 ans b. 6 ans c. 7 ans d. 8 ans e. 9 ans
4. Soient a, b, c trois nombres réels. Quatre des cinq relations ci-dessous sont équivalentes
entre elles (reviennent au même après simplification).
Quelle est celle qui n’est équivalente à aucune autre ?
a. b = (a + c) b. b = (a + b + c) c. b = (2a + b + 2c) d. b = (4a + 2b + c)
2 3 5 7
e. b = a – b + c
5. Ludo écrit trois nombres. En les ajoutant deux par deux, il obtient les sommes 63, 65 et
68. Quel est le plus petit des trois nombres écrits ?
a. 25 b. 28 c. 23 d. 31 e. 30
6. Une mouche s’est écrabouillée sur l’extrémité d’une pale d’éolienne de 20 m de rayon.
Celle-ci tourne régulièrement à la vitesse de 30 tours à la minute.
Quelle est la vitesse de déplacement du cadavre de la mouche (à 1 km/h près) ?
a. 147 km/h b. 166 km/h c. 185 km/h d. 204 km/h e. 223 km/h
7. Testez-vous maintenant sur cet exercice.
? Conseil
La géométrie est propice à des questions enchaînées, mais la forme du
concours conduit à ne poser que des questions donnant des réponses chif-
frées faciles à corriger, et l’on ne demande jamais de rédiger des démonstra-
tions structurées du raisonnement qui est utile pour aboutir aux réponses.
B F
C
A 45°
D
E
Sur la figure ci-dessus :
Entraînement
yy ABCD est un parallélogramme donc les côtés ont pour mesures en centimètre :
AB = √2 et AD = 10.
yy L’angle A vaut 45°
yy Les droites (BE) et (DF) sont perpendiculaires à (AB)
Le but du problème est de calculer la distance entre les droites (BE) et (DF)
a. Calculer l’aire en cm2 du triangle ABE.
b. Combien de cm mesure la hauteur issue de B dans le triangle ABE ?
c. Calculer l’aire en cm2 du parallélogramme ABCD.
d. Calculer l’aire en cm2 de BFDE
e. Combien mesure la distance entre les droites (BE) et (DF) ? (Donner la valeur exacte en cm)
10
Conseils méthodologiques/Chapitre 1
Corrigés
Partie 1
1. Réponse c.
« Ma sœur a autant de frères que de sœurs » : il y a donc une fille de plus que le nombre de garçons.
Essayons la valeur centrale proposée : 7 enfants, qui correspond à 4 filles et 3 garçons : une fille a autant
de sœurs (3) que de frères (3), un garçon a deux fois plus de sœurs (4) que de frères (2). La solution est
donc 7 enfants.
2. Réponse c.
On peut faire des essais avec les quatre valeurs proposées.
52 est la solution, car l’interversion donne 25, et 25 + 1 = 26 est la moitié de 52.
3. Réponse a.
Il peut sauter à l’œil de suite que 5 + 20 = 25 est le carré de 5.
4. Réponse d.
Partons de la première proposition b = (1 / 2) (a + c) et imaginons des valeurs qui la respectent, par
exemple a = 1, b = 2, c = 3 car 2 = (1 / 2) (1 + 3). Les calculs des propositions suivantes conduisent à :
a. (1 + 3) / 2 = 2 vrai. b. (1 / 3) (6) = 2 vrai. c. (1 / 5) (10) = 2 vrai. d. (1 / 7) (11) = 2 faux.
e. 2 = 2 vrai. La formule différente des autres est donc d.
5. Réponse d.
Classons les propositions par ordre croissant : 23, 25, 28, 30, 31. La valeur centrale est 28 : essayons-la.
Pour faire 63, il faut un deuxième nombre égal à 63 – 28 = 35. Pour faire 65 il faut un troisième nombre
égal à 65 – 28 = 37. La somme de 35 et 37 fait 72 ce qui ne correspond pas à l’énoncé (68).
Comme on trouve trop avec ces deux nombres obtenus par des soustractions, on va plutôt essayer les
valeurs supérieures du petit nombre, ce qui, par soustraction à ces deux grands nombres, donnera moins.
Prenons 30. Pour faire 63, il faut un deuxième nombre égal à 63 – 30 = 33. Pour faire 65, il faut un troisième
nombre égal à 65 – 30 = 35. On obtient alors la somme 33 + 35 = 68 qui correspond à l’énoncé.
La plus petit des trois nombres est 30.
6. Réponse e.
Le cadavre de la mouche parcourt un cercle de rayon 20 m, cela 30 fois à la minute donc 30 × 60 =
1 800 fois à l’heure.
Le périmètre correspondant à un tour est 2 π R = 40 π (en mètres).
La distance parcourue en une heure par le cadavre, en km, est : 40 π × 1 800 / 1 000 = 40 π × 1,8 = 72 π
On sait que π vaut environ 3,14 ; mais ce qui importe, c’est que π est plus grand que 3. Comme 72 est
plus grand que 70, le résultat cherché est supérieur à 70 × 3 = 210 km. Il n’y a qu’une seule proposition
supérieure à 210 km, c’est 223 km.
On peut éviter tout calcul précis dans ce QCM, et s’en tirer par une évaluation de l’ordre de grandeur du
résultat confronté aux propositions. Ceci est vrai même si les propositions semblent précises (comme
ici 147, 166, 204…)
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7. a. Avec un angle droit et un angle de 45° le triangle ABE est rectangle et isocèle ; les côtés de
l’angle droit mesurent 2. Son aire vaut : 2 × 2/2 = 1 cm2.
b. Grâce au théorème de Pythagore dans le triangle rectangle ABE, AE2 = 2 +2 = 4 donc AE = 2. Dans
ce triangle rectangle isocèle la hauteur issue de B est aussi médiane, et sa longueur est la moitié de celle
de l’hypoténuse AE donc elle vaut 2/2 = 1 cm.
c. La hauteur issue de B dans ABE est aussi la hauteur perpendiculaire aux côtés AD et BC du parallé-
logramme ABCD. Comme AD = 10 cm, l’aire de ABCD est 10 × 1 = 10 cm2.
d. Les triangles ABE et FDC sont symétriques par rapport au centre du parallélogramme ABCD ; ils
ont même aire 1 cm2. L’aire de BFDE vaut celle de ABCD diminuée de 2 fois celle de ABE, donc elle
vaut 10 ‒ 2 = 8 cm2.
e. Les droites (BE) et (DF) sont parallèles car elles sont toutes deux perpendiculaires à la même droite
(AB). Comme on a aussi (BF) qui est parallèle à (ED), la figure BFDE a ses côtés parallèles deux à
deux, donc c’est un parallélogramme. Son aire, qui vaut 8 cm2, est le produit de sa base BE (qui vaut
2 cm), par sa hauteur perpendiculaire (qui est la distance entre les droites (BE) et (DF). Celle-ci vaut
donc : 8/2 = 42 cm.
11
2
Cours
Nombres relatifs
PLAN
7. M ultiplication de plusieurs nombres rela-
1. Comparer deux nombres relatifs tifs
2. Additionner les nombres relatifs 8. D ivision de deux nombres négatifs
3. Différence de deux nombres relatifs 9. Priorités
4. Écriture simplifiée des relatifs 10. C onduire un calcul…
5. Effectuer une suite de calculs avec des Entraînement
nombres relatifs Corrigés
6. Multiplication de deux nombres relatifs
INTRODUCTION
Comme Monsieur Jourdain qui découvrait avec stupéfaction que sa réplique « Nicole, appor-
tez–moi mes pantoufles » était de la prose, certains d’entre nous apprendront avec ravisse-
ment que quand nous disons « Cela fait 10 euros », nous utilisons un nombre entier relatif
positif et si nous ajoutons « C’est 1,5 euros de moins que la semaine dernière », alors il
s’agit d’un nombre décimal relatif négatif… Ces termes, qui peuvent paraître bien abscons,
sont pourtant très utiles, car lorsqu’on parle de choses précises comme les mathématiques,
il est important d’être clair.
Le mot relatif peut s’entendre comme « relativement à zéro », et l’on considère donc des
nombres qui peuvent être positifs (supérieurs à zéro) ou négatifs (inférieurs à zéro).
Il existe des nombres entiers relatifs positifs (0, + 1, + 2, + 3, etc.) et des nombres entiers
relatifs négatifs (0, – 1, – 2, – 3, etc.).
Il existe des nombres décimaux relatifs positifs (exemple : + 1,825) et des nombres déci-
maux relatifs négatifs (exemple : – 6,07)
Exemple
– 2 < + 1.
Exemple
6 < 8 soit + 6 < + 8.
yy Si les deux nombres sont négatifs : c’est le nombre qui a la plus grande distance à zéro
qui est le plus petit.
Exemple
– 8 < – 6 car la distance – 8 à zéro est 8, ce qui est plus grand que la distance de – 6 à
zéro qui n’est que 6.
12
Nombres relatifs/ Chapitre 2
Partie 1
2 Additionner les nombres relatifs
yy Pour deux nombres relatifs de même signe : on ajoute les deux distances par rapport à
zéro, et on met devant le résultat le signe commun aux deux nombres.
Exemples
(– 2) + (– 3) = (– 5) (+ 6) + (+ 8) = (+ 14)
yy Pour deux nombres relatifs de signes différents : on soustrait les deux distances à zéro, et
on met devant le résultat le signe du nombre qui a la plus grande distance à zéro.
Exemples
(– 2) + (+ 5) = (+ 3) le signe du résultat est + car 5 > 2.
(– 7) + (+ 2) = (– 5) le signe est – car 7 > 2.
yy Quand deux nombres sont opposés : leur somme est égale à zéro.
Exemple
(– 4) et (+ 4) sont opposés : (– 4) + (+ 4) = 0.
! Attention
Un nombre positif écrit en début de calcul peut s’écrire sans signe (mais
pas un nombre négatif).
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Exemples
(+ 7) + (+ 11) + ( 16) peut s’écrire 7 + 11 – 16.
( 3) + (+ 2) + ( 5) peut s’écrire 3 + 2 – 5.
Inversement, le calcul 5 – 8 + 11 peut s’écrire (+ 5) + ( 8) + (+ 11).
13
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
( 4) – ( 8) – ( 7) + ( 8) + (+ 15)
= ( 4) + (+ 8) + (+ 7) + ( 8) + (+ 15)
= ( 4) + (+ 7) + (+ 15)
= ( 4) + (+ 22) = (+ 18).
2e tactique : on applique les règles de simplification des écritures, on supprime les opposés,
on regroupe les termes positifs et négatifs et on effectue les sommes.
Exemple
( 4) – ( 8) – ( 7) + ( 8) + (+ 15)
= 4 + 8 + 7 – 8 + 15
= 4 + 7 + 15
= 4 + 22 = 18.
yy S’il y a des calculs encadrés par des parenthèses : on commence par effectuer les calculs
dans les parenthèses, ensuite on applique une des méthodes précédentes.
Exemple
( 5) – ( 6 + 4) + (7 – 11)
= ( 5) – ( 2) + ( 4)
= 5+2–4
= 9 + 2 = 7.
Exemples
( 3) × ( 8) = (+ 24) ( 2) × (+ 6) = ( 12)
(+ 6) × (+ 7) = (+ 42) (+ 8) × ( 3) = ( 24)
Exemples
( 2) × ( 5) × (+ 7) × ( 6) = 420 (il y a trois négatifs donc le produit est négatif).
( 6) × (+ 5) × ( 5) × (+ 4) = + 600 (il y a deux négatifs donc le produit est positif).
14
Nombres relatifs/ Chapitre 2
Partie 1
8 Division de deux nombres négatifs
Pour diviser deux nombres relatifs (le diviseur n’étant pas zéro) :
yy on divise leurs distances à zéro ;
yy on applique la même règle de signe que pour la multiplication.
Exemples
( 8) ( 15)
= (+ 4) = ( 3)
( 2) (+ 5)
9 Priorités
yy Si un calcul comporte des opérations entre parenthèses, celles-ci sont effectuées en prio-
rité.
Exemples
( 6) – (( 5) + ( 2)) = ( 6) – ( 7) = 6 + 7 = + 1.
( 2,5) × ( 4 + 8) = ( 2,5) × (+ 4) = ( 10).
Exemple
( 3) + ( 4) × (+ 3) = 3 + ( 12) = ( 15).
10 Conduire un calcul…
On observe d’abord la présence éventuelle de parenthèses, puis d’opérations de priorités
différentes...
Mais pour faciliter le calcul de certaines expressions, on peut utiliser aussi la distributivité
de la multiplication par rapport à l’addition ou à la soustraction :
a × (b + c) = (a × b) + (a × c)
a × (b – c) = (a × b) – (a × c)
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Exemples
( 8) × (+ 13) + ( 8) × ( 3)
= ( 8) × (+ 13 + ( 3))
= ( 8) × (+ 10) = ( 80).
( 75) × (+ 102)
= ( 75) × (100 + 2)
= ( 75) × 100 + ( 75) × 2
= 7 500 – 150 = 7 650.
15
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement
15mn
[[Niveau 1
1. Ranger par ordre décroissant les nombres suivants :
11 11,8 18 + 11 10,8
2. Calculer x dans chacune des égalités suivantes :
a. 6 + x = 2 b. x + ( 3) = + 1 c. (+ 5) + x = 8
3. Calculer les quatre nombres suivants :
a. ( 14) – ( 11) = c. 7 – 8 + 9 – 7 =
b. (+ 25) + ( 7) = d. 6 – 15 – 7 + 2 =
4. Calculer les deux nombres suivants :
a. 17 – (( 3) – (+ 12)) = b. (13 – ( 2)) – (9 – (+ 12)) =
5. Calculer : ( 2) × (+ 4) × ( 5) × ( 3)
6. Calculer : ( 7) + ( 3) × ( 2) – ( 9)
7. Calculer : 15 – [7 – [ 3 – ( 12)]]
8. Déterminer x sachant que : ( 5) + ( x) = 15
9. Calculer les trois expressions suivantes :
a. ( 9) b. 7 × ( 4) c. 5 × ( 2 + 6)
( 3)
10. Calculer astucieusement :
a. 970 × ( 13) + 30 × ( 13) b. 99 × (+ 25)
11. Calculer : 8 ( 4) × 7 + ( 7) × 4 + ( 8)
12. Calculer : ( 35)/( 7) 5 × 6 8/( 2)
25mn
[[Niveau 2
13. Que vaut 3 – (2 – (1 – (3 – (2 – (1 – 3))))) ?
a. 3 b. 1 c. 0 d. 1 e. 3
14. Roméo et Juliette ont décidé d’explorer un gouffre dont le point le plus bas est situé
Entraînement
à 426 m par rapport au niveau de l’entrée. Ils arrivent à – 134 m et doivent descendre dans
un puits pour atteindre un ruisseau souterrain qui coule à – 251 m. Lorsqu’ils ont atteint ce
ruisseau, de combien de mètres doivent–ils encore descendre pour atteindre le fond du gouffre ?
a. 41 m b. 175 m c. 185 m d. 292 m e. 309 m
15. Du cube de (– 1) on soustrait le carré de (– 4). Que vaut cette différence ?
a. 65 b. 7 c. 63 d. 15 e. 17
16. – 2 – 2 = combien ?
2 2
a. 23 b. 20 c. 20 d. 24 e. 42
17. Le nombre 1 – 2 + 3 – 4 + … + 2 005 – 2 006 n’est pas :
16
Nombres relatifs/ Chapitre 2
Partie 1
a. entier b. négatif c. inférieur à 500
d. multiple de 3 e. multiple de 2
18. Que vaut : 2 – 4 + 6 – 8 + … – 204 + 206 – 208 + 210 ?
a. 104 b. 106 c. 210 d. 208 e. 210
19. Que vaut ( 1)2 006 – ( 1)2 007 ?
a. 2 b. 1 c. 0 d. 1 e. 2
11
20. Parmi les nombres suivants, quel est le plus petit qui dépasse ?
7
a. 1,57 b. 1,58 c. 1,56 d. 11,7 e. 11,71
21. Que vaut – 2,333… ?
a.
5
3 (10 )
b. 2 + 3 c. 2,34 d.
7
3
e. 2,4
Corrigés
[[Niveau 1
1. Par ordre décroissant : + 11 > – 10,8 > – 11 > – 11,8 > – 18.
2. a. 6 + x = 2 donne x = – 2 – 6 = 8
b. x + ( 3) = + 1 donne x = + 1 – ( 3) = + 4
c. (+ 5) + x = 8 donne x = 8 – (+ 5) = 13
3. a. ( 14) – ( 11) = 14 + 11 = 3
b. (+ 25) + ( 7) = + 18
c. 7 – 8 + 9 – 7 = 15 + 9 – 7 = 6 – 7 = 13
a. 6 – 15 – 7 + 2 = 9 – 7 + 2 = 16 + 2 = 14
4. e. 17 – (( 3) – (+ 12)) = 17 – ( 3 – 12)
= 17 – ( 15) = 17 + 15 = + 32
f. ( 13 – ( 2)) – (9 – (+ 12)) = (13 + 2) – (9 – 12)
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= 15 – ( 3) = 15 + 3 = 18
5. ( 2) × (+ 4) × ( 5) × ( 3) = 120, le résultat est négatif car il y a un nombre impair (3) de
nombres négatifs dans le produit.
6. ( 7) + ( 3) × ( 2) – ( 9) = 7 + 6 + 9 = 1 + 9 = + 8.
7. 15 – [7 – [ 3 – ( 12)]] = 15 – [7 – ( 3 + 12)]
= 15 – (7 – 9)
= 15 – ( 2) = 15 + 2 = 17.
8. ( 5) + ( x) = 15 donne 5 – 15 = x, d’où x = 20.
9. a. ( 9) = + 3
( 3)
b. 7 × ( 4) = 28
c. 5 × ( 2 + 6) = 5 × (4) = 20
17
Partie 1/Aptitudes numériques
[[Niveau 2
13. Bonne réponse : e.
3 – (2 – (1 – (3 – (2 – (1 – 3))))) = 3 – (2 – (1 – (3 – (2 – ( 2)))))
= 3 – (2 – (1 – (3 – (4))))
= 3 – (2 – (1 – ( 1)))
= 3 – (2 – (2)) = 3
14. Bonne réponse : b.
Dans ce genre d’exercices, un dessin pourrait aider à mieux comprendre l’énoncé et à trouver rapidement
la solution :
Entrée du gouffre 0m
– 134 m
– 251 m (ruisseau)
Distance recherchée
18
Nombres relatifs/ Chapitre 2
Partie 1
Il faut donc calculer le nombre de paires. Il y a 2 006 nombres dans le calcul.
Quand on les regroupe par deux, cela donne 2 006 = 1 003 paires.
2
Le résultat est donc : 1 × 1 003 = 1 003.
1 003 est un nombre entier négatif inférieur à 500, mais il n’est ni multiple de 3 ni multiple de 2.
18. Bonne réponse : b.
Il y a 105 nombres, on laisse le premier 2, et les 104 autres peuvent être regroupés par paires (voir exercice
précédent) soit 52 paires donnant chacune 2.
D’où la somme : 2 + 52 × 2 = 106.
19. Bonne réponse : e.
2 006 est pair, donc : ( 1)2 006 = 1 ; 2 007 est impair, donc : ( 1)2 007 = 1.
On a donc : 1 – ( 1) = 2.
20. Bonne réponse : a.
11 vaut environ 1,5714 ; le plus petit nombre supérieur proposé est 1,57.
7
21. Bonne réponse : d.
Seul 7 donne la bonne valeur.
3
Au b. on trouve 2,3 ce qui n’est pas exactement la réponse mais seulement une valeur approchée.
22. Bonne réponse : c.
2 006 – ( 1 × 1 003) = 2 006 + 1 003 = 3 009.
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19
3
Calculs, priorités
et estimations
PLAN
Cours 8. C onventions
1. Priorités 9. P ropriétés de la multiplication
2. Distributivité de la multiplication par rap 10. A ddition et parenthèses
port à l’addition et à la soustraction 11. S oustraction et parenthèses
3. Parenthèses emboîtées 12. D ivision euclidienne
4. Nombres en écriture fractionnaire 13. L es moyennes
5. Produit de deux fractions Entraînement
6. Somme et différence de deux fractions Corrigés
7. Quotients de nombres en écritures
fractionnaires
INTRODUCTION
Selon les années et les régions, les concours privilégient soit le raisonnement mathéma
tique, soit la pratique du calcul. Il ne faut donc négliger ni l’un ni l’autre. Il est de toute fa
çon toujours utile de rafraîchir sa mémoire et de réapprendre les règles de calcul qu’on nous
a enseignées à l’école. Par ailleurs, dans certains concours, on trouve des épreuves d’esti
mations mathématiques, des questions où le candidat n’a pas le temps de faire des calculs
complexes, mais où avec un peu de bon sens, il doit faire une estimation et choisir la bonne
réponse à un QCM. Il faut donc s’entraîner à faire des estimations pertinentes.
1 Priorités
1.1 Calculs sans parenthèses
yy Dans un calcul sans parenthèses et formé uniquement d’additions et de soustractions, les
calculs s’effectuent de gauche à droite.
Exemple
39 – 5 + 6 = 34 + 6 = 40.
Exemples
4 + 7 × 3 = 4 + 21 = 25 ; 7 – 6 / 3 = 7 – 2 = 5.
Exemples
15 – (8 – 3) = 15 – 5 = 10 ;
(8 + 6 × 2) × (7 – 4 × 2) = (8 + 12) × (7 – 8) = (20) × ( 1) = 20.
20
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
2 D
istributivité de la multiplication par rapport à l’addition et
à la soustraction
Quels que soient les nombres a, b, c :
yy Les calculs : a × (b + c) et (a × b) + (a × c) donnent le même résultat :
a × (b + c) = (a × b) + (a × c)
Ce résultat se note également :
a (b + c) = a b + a c
yy Les calculs : a × (b – c) et (a × b) – (a × c) donnent le même résultat :
a × (b – c) = (a × b) – (a × c)
Ce résultat se note également :
a (b – c) = a b – a c
Exemples
yy Pour calculer 62 × 99 « de tête », on peut penser à effectuer :
62 × 99 = 62 × (100 – 1) = 62 × 100 – 62 × 1 = 6 200 – 62 = 6 138.
yy Pour calculer de tête 7 × 35 + 7 × 45, on peut penser à effectuer :
7 × 35 + 7 × 45 = 7 × (35 + 45) = 7 × 80 = 560.
3 Parenthèses emboîtées
S’il y a des parenthèses les unes dans les autres, on commence par les parenthèses les plus
internes.
Exemple
Calculer le nombre N égal à (5 + (4 × (3 – 2)) 6).
N = (5 + (4 × 1) – 6) = (5 + 4 – 6) = 9 – 6 = 3.
Exemples
18
2 = (2 × 5) = 10 18 = 6 = 3 ;
3 (3 × 5) 15 12 12 2
6
3 est une écriture simplifiée de 18 .
2 12
21
Partie 1/Aptitudes numériques
Quand on ne peut plus simplifier une fraction, on a obtenu une fraction irréductible.
Exemple
La question : « mettre 18 sous forme de fraction irréductible » aura pour
12
réponse : 3 .
2
Le résultat d’une division ne change pas si l’on multiplie ou si l’on divise le dividende et le
diviseur par un même nombre.
Cette règle permet, par exemple, de se débarrasser de nombres à virgule :
Exemple
1,25 100 × 1,25 125
= = = 5;
0,25 100 × 0,25 25
0,4 (100 × 0,4) 40 (4 × 10) 10
= = = = .
1,24 (100 × 1,24) 124 (4 × 31) 31
Exemple
3 × 4 = 3 × 4 = 12 .
5 7 5 × 7 35
Exemple
13 − 8 = (13 − 8) = 5 = 1.
5 5 5 5
yy Pour calculer la somme ou la différence de deux fractions dont les dénominateurs sont
différents, on commence par écrire des fractions qui sont égales aux fractions données
mais qui ont le même dénominateur (pour cela, on cherche un multiple commun aux deux
dénominateurs).
Exemples
5 + 7 = 10 + 7 = (10 + 7) = 17 .
3 6 6 6 6 6
1 − 1 = (4 × 1) − (3 × 1) = 4 − 3 = 1 .
3 4 (4 × 3) (3 × 4) 12 12 12
22
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
yy Si les nombres à additionner ou à soustraire ont des numérateurs et dénominateurs qui
ne sont pas entiers, on commence par remplacer les fractions par des fractions égales où
numérateurs et dénominateurs sont entiers.
Exemple
2,5 1 25 10 25 20 (25 + 20) 45
+ = + = + = = .
3,2 1,6 32 16 32 32 32 32
Exemples
3
8 =8× 1; 4 3 2 3×2 = 6 = 3
= × =
3 3 5 4 5 4 × 5 20 10
2
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! Attention
Il peut être judicieux de simplifier « tôt » au lieu de calculer les numéra
teurs et dénominateurs, puis de simplifier « tard ».
Exemple
Dans le calcul précédent, avant de calculer 6 on simplifie par 2, et on obtient
20
3 = 3 .
2×5 10
23
Partie 1/Aptitudes numériques
8 Conventions
On peut supprimer le signe « × » entre :
yy un nombre et une lettre ; yy deux lettres ;
yy un nombre et une parenthèse ; yy deux parenthèses ;
yy une lettre et une parenthèse.
Exemples
5 × a = 5a ;
7 × (a + b) = 7a + 7b ;
a × (b + c) = a(b + c) = a b + a c ;
(a + b) × (c + d) = (a + b) (c + d) ;
a × b = a b.
9 Propriétés de la multiplication
Multiplier plusieurs facteurs peut se faire dans n’importe quel ordre.
Exemple
3a × 4a2 × 2a3 = 3 × 4 × 2 × a × a2 × a3 = 24 a6.
Quels que soient les nombres a et b :
1×a=a
(– 1) × a = – a
0×a=0
1 × (a + b) = a + b
(–1) × (a + b) = – (a + b)
10 Addition et parenthèses
Quand les parenthèses sont précédées du signe « + » et qu’elles ne sont pas suivies de signes
« multiplier » ou « diviser » :
yy on peut supprimer ce « + » et les parenthèses ;
yy on ne change pas les signes à l’intérieur des parenthèses.
Exemples
5a + (6a – 5) = 5a + 6a – 5 ; 7 + ( 3a – 1) = 7 – 3a – 1.
Par contre l’expression : 4 + (5a – 2) × 3 ne peut pas se remplacer par :
4 + 5a 2 × 3 car la multiplication par 3 finale ne s’appliquerait qu’au 2 alors qu’elle doit
s’appliquer aussi à 5a.
11 Soustraction et parenthèses
Quand les parenthèses sont précédées du signe « » et qu’elles ne sont pas suivies de signes
« multiplier » ou « diviser » : on peut supprimer ce « » et les parenthèses à condition de
multiplier par (1) l’intérieur des parenthèses.
24
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
Exemples
8 – ( 3a + 4) = 8 + 3a – 4 ; 5a – (2a – 7) = 5a – 2a + 7
12 Division euclidienne
Effectuer une division euclidienne d’un entier a par un entier b c’est trouver deux nombres
entiers : le quotient q et le reste r.
Exemple
Quand on divise 82 par 14, le quotient est 5 et le reste est 12 (on rappelle que 14 est le
diviseur et que 82 est le dividende).
dividende 8 2 1 4 diviseur
reste 1 2 5 quotient
Exemple
La division de 70 par 14 donne un quotient égal à 5, le reste est zéro, on dit que 70 est
un multiple de 14, ou que 14 est un diviseur de 70, ou encore que 70 est divisible par 14.
7 0 14
0 0 5
13 Les moyennes
Exemple
La moyenne des quatre notes 8, 12, 13, 17 est :
(8 + 12 + 13 + 17) = 50 = 12,5
4 4
25
Partie 1/Aptitudes numériques
Remarquons que le total des termes est égal au produit de la moyenne par le nombre de
termes : cela sert souvent dans les exercices.
Remarquons aussi que si l’on augmente tous les termes d’un même nombre, la moyenne
arithmétique augmente elle aussi de ce nombre.
Exemple
Si on ajoute 2 aux notes de l’exemple précédent, qui deviennent 10, 14, 15, 19 leur
moyenne devient 12,5 + 2 = 14,5 (on peut vérifier que (10 + 14 + 15 + 19) / 4 = 58 / 4
= 14,5).
Remarquons encore que si l’on multiplie ou divise tous les termes par un même nombre, la
moyenne arithmétique est multipliée ou divisée elle aussi par ce nombre.
Exemple
Dans l’exemple de départ, divisons les notes par 2. On obtient :
4 ; 6 ; 6,5 ; 8,5 dont la moyenne est (4 + 6 + 6,5 + 8,5) / 4 = 25 / 4 = 6,25 qui est bien la
moitié de 12,5.
Exercice 1
La moyenne arithmétique d’un ensemble de 25 nombres est 16, celle d’un autre en
semble de 35 nombres est 28. Quelle est la moyenne arithmétique des nombres réunis
des deux ensembles ?
Solution
La somme des 25 termes est 25 × 16 = 400.
La somme des 35 termes est 35 × 28 = 980.
La somme des 25 + 35 = 60 termes est 400 + 980 = 1 380.
La moyenne des 60 nombres réunis est 1 380 / 60 = 23.
Exercice 2
Louise traînait une moyenne de 9 sur 20 en maths jusqu’à aujourd’hui où, en obtenant
un 17, elle a fait remonter sa moyenne à 10. Combien a-t-elle fait d’interros, en comp
tant celle d’aujourd’hui ?
Solution
Avant l’interrogation d’aujourd’hui, si Louise avait fait x interros, le total de ses points
était 9x. Après la dernière interro, ce total est 9 x + 17. Il est aussi égal à la nouvelle
moyenne 10 multipliée par le nombre de termes (x + 1) donc :
10 (x + 1) = 9 x + 17
On obtient x = 17 – 10, puis x = 7. Louise a fait 7 + 1 = 8 interrogations en comptant
celle d’aujourd’hui.
Exemple
Quelle est la moyenne pondérée d’un élève à un examen où le français a comme coef
ficient 3, les maths le coefficient 5, et l’anglais le coefficient 2 ? L’élève a obtenu 9 en
français, 12 en maths et 8 en anglais.
26
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
103
On calcule (9 × 3 + 12 × 5 + 8 × 2) = = 10,3.
(3 + 5 + 2) 10
La moyenne pondérée est 10,3.
Remarquons que si l’on multiplie ou divise tous les coefficients par un même nombre, la
moyenne pondérée ne change pas.
Exemple
Dans l’exemple précédent, si l’on divise par 100 les coefficients, le français comptera
pour 30 % soit un coefficient 0,3 ; les maths pour 50 % soit le coeffi cient 0,5 ; et l’anglais
pour 20 % soit le coefficient 0,2.
La moyenne pondérée sera :
(9 × 0,3 + 12 × 0,5 + 8 × 0,2) = 10,3 = 10,3, qui est donc inchangée.
(0,3 + 0,5 + 0,2) 1
Remarquons par contre que si l’on ajoute ou retranche un même nombre à tous les coeffi
cients, cela peut changer la moyenne pondérée.
Exemple
Dans l’exemple d’origine, ajoutons 4 à chaque coefficient : le français aura pour coefficient
7, les maths auront le coefficient 9, et l’anglais le coefficient 6.
La moyenne pondérée sera :
(9 × 7 + 12 × 9 + 8 × 6) = 219 = 9,95 environ : elle passera dans ce cas en dessous de 10.
(7 + 9 + 6) 22
On comprend que la matière forte (les maths) ne permettra plus alors de compen
ser les matières faibles (français et anglais) : son coefficient ne fera plus jeu égal
(5 = 3 + 2), il devient très inférieur à la somme des deux autres (9 < 7 + 6 = 13).
Exercice 3
On dit qu’un vin fait ou pèse 10 degrés (10°) quand un hectolitre de vin contient 10 litres
d’alcool pur. De même pour un vin titrant 12°, alors 100 litres de vin contiennent 12
litres d’alcool pur. On augmente le degré alcoolique d’un vin pauvre en alcool en le
mélangeant avec un vin plus riche. Supposons qu’on mélange 3 hL de vin à 8° et 2 hL de
vin à 12°. Quel sera le degré alcoolique du mélange ?
Solution
La quantité d’alcool pur est : 8 × 3 + 12 × 2 = 48 litres.
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27
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement
15mn
[[Niveau 1
1. Simplifier les fractions suivantes : a.
18 b. 4 c. 90
30 16 54
2. Ranger les fractions suivantes en allant de la plus petite vers la plus grande :
5 4 7 3
; ; ; .
9 8 12 5
3. a. Calculer :
9 − 1 + 2 . b. Calculer : 2 × 14 .
11 4 3 7 8 () ( )
24
10
4. Calculer : =…
25
8
5. a. Calculer : 1 + 7 × 8 + 2 × 5 – 3.
b. Calculer : (5 – (9 – 6) × 2 + (3 × 4 + 8)).
6. Poser la division de 23 par 99, vérifier qu’elle ne tombera pas juste, et dire quel sera le
dix-septième chiffre après la virgule.
7. Les années suivantes seront-elles bissextiles (c’est-à-dire divisibles par 4) :
2012, 2014, 2022, 2028 ?
8. Écrire grâce à la distributivité de la multiplication comment calculer de tête :
a. 48 × 99 b. 53 × 101 ?
9. Quel chiffre faut-il mettre à la place de l’étoile si l’on veut que le nombre de cinq chiffres
s’écrivant 25*81 soit divisible par 9 ?
10. Simplifier le produit (nombre) suivant : (4 a2)(3 a3)(– 5a4).
25mn
[[Niveau 2
(3)
11. Quel est le nombre dont la division par 1 donne 0,018 ?
Entraînement
28
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
14. Une règle s’applique sur les carrés numériques suivants. Trouvez le nombre absent.
27 3 9 48 6 8
9 1 9 8 1 8
12 6 2 ? 6 1
a. 1 b. 4 c. 12 d. 8 e. 6
15. Voici une graduation, et quelques points placés sur cette graduation :
N Q P M
0 1 2 3 4 5 6
15
e. X = 4 et Y = 2,58333
* * * 3 6
* 9
29
Partie 1/Aptitudes numériques
18. Soit n le nombre « huit milliards vingt-sept mille ». Parmi les propositions suivantes,
laquelle est vraie ?
a. n s’écrit avec six 0.
b. n est compris entre 109 et 1010.
c. Le quotient entier de n par 100 000 est 8 000.
d. Le produit de n par 1 000 s’écrit avec treize chiffres.
e. La somme des chiffres de n est 35.
19. Quatre enfants se partagent une collection de bandes dessinées. Le premier prend le
quart de la collection et le deuxième les deux-cinquièmes. Le troisième prend alors les quatre-
septièmes de ce qu’il reste. Parmi les calculs suivants, quel est celui qui permet de trouver la
fraction de la collection que prend le troisième enfant ? 1 2
1− −
a. 1 −
1
4
−
2
5
×
4
7
b. 1 − (1
4
−
2
5
×
4
7) c.
4
4
5
7
d. 1 − (1
4
−
2
5 )× 7
4
e. 1 −
1
4
−
2
5( ×
4
7 )
Les exercices 20 à 24 portent exclusivement sur les moyennes
20. Avec son 1 au dernier devoir, Paul obtient une moyenne trimestrielle de 6. S’il avait eu
10 à ce devoir sa moyenne aurait été 7,8. Combien y a-t-il eu d’interros ce trimestre ?
Entraînement
21. À la dernière interro, la moyenne de la classe est 13, celle des filles est 15 et celle des
garçons 12. Combien vaut le quotient du nombre de filles par le nombre de garçons ?
22. Soit la suite des nombres (1, 1, 2, 2, n, 3, 3, 2, 1). La moyenne des cinq premiers nombres
est égale à la moyenne des six derniers.
Combien vaut n ?
23. La moyenne des âges dans notre équipe de foot (onze joueurs) est 22 ans. Notre capi
taine (et gardien) vient de se blesser et sort : la moyenne des âges de ceux qui restent sur le
terrain tombe à 21 ans.
Quel est l’âge du capitaine blessé ?
24. Dans les cours de formation pratique des jeunes à la pétanque, les épreuves sont notées
sur 100. Si Pascal obtient 73 à la prochaine évaluation, alors la moyenne de toutes ses évalua
tions sera 82. S’il obtient 94, sa moyenne sera 85.
Combien a-t-il déjà fait d’évaluations ?
Corrigés
[[Niveau 1
Corrigés
1. a. 18 = 3 b. 4 = 1 c. 90 = 5
30 5 16 4 54 3
2. En observant les fractions proposées : 5 ; 4 ; 7 ; 3 on voit qu’il y en a une qui est plus petite
9 8 12 5
que les autres 4 = 1 , en effet toutes les autres ont un numérateur supérieur à la moitié du dénominateur.
8 2
30
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
On peut comparer ces trois autres fractions en les mettant au même dénominateur : 180 = 9 × 20
= 12 × 15 = 5 × 36.
5 = 100 ; 7 = 105 ; 3 = 108
9 180 12 180 5 180
Comme 100 < 105 < 108, on obtient finalement :
4<5< 7 <3
8 9 12 5
3. a. Le dénominateur commun sera 132 = 11 × 12 = 4 × 33 = 3 × 44 ;
9 − 1 + 2 = (9 × 12 − 1 × 33 + 2 × 44) = (108 − 33 + 88) = 163
11 4 3 132 132 132
b.
( ) ( )
2
7
× 14
8
= (2 × 14) = 28 = 1
(7 × 8) 56 2
4.
( )( )
= 24 × 8 = (24 × 8) = (12 × 8) = 96
10 25 (10 × 25) (5 × 25) 125
5. a. 1 + 7 × 8 + 2 × 5 – 3 = 1 + 56 + 10 – 3 = 67 – 3 = 64.
b. (5 – (9 – 6) × 2 + (3 × 4 + 8)) = (5 – 3 × 2 + 12 + 8) = 5 – 6 + 12 + 8 = 25 – 6 = 19.
6. Quand on pose la division de 23 par 99 on obtient 0,23 23… avec le bloc des chiffres 23 qui revient
à l’infini.
2 3 0 9 9
3 2 0 0, 2 3 2 3
2 3 0
3 2 0
2 3
Les chiffres après la virgule de rang impair sont des 2, ceux de rang pair sont des 3.
Le 17e chiffre après la virgule est donc un 2.
7. Les nombres 12 et 28 se divisent par 4 donc 2012 et 2028 aussi. Par contre 14 et 22 ne sont pas mul
tiples de 4, donc les années 2012 et 2028 sont bissextiles alors que les années 2014 et 2022 ne le sont pas.
8. Utilisons la distributivité :
a. 48 × 99 = 48 × (100 – 1) = 4 800 – 48 = 4 752 ;
b. 53 × 101 = 53 × (100 + 1) = 5 300 + 53 = 5 353.
9. Un nombre est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est divisible par 9. On
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[[Niveau 2
11. Réponse a.
Diviser par une fraction, c’est multiplier par son inverse, donc diviser par un tiers c’est multiplier par 3.
0,018
Si n est le nombre cherché : 3 n = 0,018 donc le nombre n vaut = 0,006.
3
12. Réponse d.
Le chiffre des centièmes sera 6 au lieu de 5. En ne considérant que les chiffres après la virgule, il faut passer
de 952 millièmes à 960 millièmes, donc il faut ajouter 8 fois 0,001.
31
Partie 1/Aptitudes numériques
13. Réponses a. et d.
On a bien sûr 45 > 29 d’où le a. est toujours vrai.
Pour le d., il y a un seul chiffre à gauche de la virgule donc le nombre de gauche est inférieur à 10, donc a
fortiori il est inférieur au deuxième nombre proposé. Dans tous les autres cas, il est possible en changeant
les valeurs des étoiles d’obtenir tantôt le premier nombre plus grand que le deuxième, tantôt le contraire.
14. Réponse e.
Sur une ligne, il faut multiplier les deux cases de droite pour obtenir le nombre de gauche. Le nombre
manquant vaut donc 6 × 1 = 6.
15. Réponses a., d. et e.
Les petites graduations se font par huitièmes d’unité, et 1 = 0,125.
8
M correspond à 5 + 2 = 5 + 1 = 21 donc le a. est vrai.
8 4 4
N correspond à 2,5 et non à 17 qui vaut 2,25.
8
P correspond à 4 + 3 = 4,375 et non 4,3.
8
Q est bien associé à 3,25 donc le d. est vrai.
Une distance est toujours positive, celle entre M et Q donc entre 5,25 et 3,25 est 2, et non
2 ; donc le e. est vrai.
16. Réponses c. et d.
On réduit au même dénominateur, soit 4 pour X et 12 pour Y.
On obtient X = 15 = 3,75 et Y = 31 , ce qui ne tombe pas juste en écriture décimale,
4 12
on trouve 2,58333… avec des 3 à l’infini. Toute valeur tronquée de la suite de 3 est seulement approchée,
et n’est pas exacte.
Le c. est vrai, mais le d. aussi car 3 + 3 = 15 et parce que 2 + 7 = 31 .
4 4 12 12
17. Réponse d.
Dans une division entière où l’on s’arrête au moment de mettre la virgule, on a toujours la relation a = b q
+ r avec a le dividende, b le diviseur, q le quotient, et r le reste qui peut valoir tout nombre, depuis 0 si la
division tombe juste, jusqu’à (b – 1), c’est-à-dire 1 de moins que la valeur du diviseur.
Ici, le reste doit être inférieur à 48 et l’étoile peut valoir 0 ou 1 ou 2 ou 3, c’est tout, ce qui fait quatre
possibilités pour le reste : soit 9, soit 19, soit 29, soit 39.
Avoir 49 n’est pas possible, car dans la division on aurait pu augmenter le quotient d’une unité en faisant
tenir 48 une fois de plus. Vous pouvez vérifier que 48 × 36 + 9 = 1 737, que 48 × 36 + 19 = 1 747, que
8 × 36 + 29 = 1 757, et enfin que 48 × 36 + 39 = 1 767 sont les quatre valeurs possibles du dividende.
18. Réponses b. et d.
Le nombre 8 000 027 000 s’écrit avec sept zéros et non six. Il est bien compris entre 1 × 109 et 10 × 109 =
1010 donc le b. est vrai. Son quotient entier par 100 000 est 80 000 et non 8 000. Il possède dix chiffres, donc
si on le multiplie par 1 000 le résultat aura treize chiffres, et le d. est vrai. La somme de ses chiffres est 8
+ 2 + 7 = 17 et non 35.
Corrigés
19. Réponse b.
La multiplication a la priorité sur la soustraction en l’absence de parenthèses.
Dans les propositions a., d., e. le nombre 4 ne multiplie pas la bonne quantité ;
7
dans la proposition c. on divise par 4 au lieu de multiplier.
7
32
Calculs, priorités et estimations/Chapitre 3
Partie 1
20. En remplaçant 1 par 10, la moyenne augmente de 7,8 – 6 = 1,8 alors que le total des points aug
mente de 10 – 1 = 9 points.
Tout se passe comme si chaque note, comme la moyenne, était augmentée de 1,8. Le nombre de devoirs
du trimestre est 9 / 1,8 = 5.
Autre méthode :
Soit N le nombre de devoirs, dernier compris, le total des notes est 6 N.
Si la note 1 est changée en 10, le total augmente de 9 et devient donc :
6 N + 9, mais c’est aussi 7,8 N. On obtient 7,8 N – 6 N = 9 et 1,8 N = 9.
puis N = 9 / 1,8 = 5.
21. Soit f le nombre de filles, g le nombre de garçons et (f + g) le nombre d’élèves. Le total des notes
est d’une part 15 f + 12 g et d’autre part 13(f + g).
D’où 15 f + 12 g = 13 f + 13 g puis 2 f = g.
On divise par g et on a 2 f / g = 1. On divise par 2 et alors f / g = 1/2.
22. On traduit l’énoncé par :
(1 + 1 + 2 + 2 + n) / 5 = (2 + n + 3 + 3 + 2 +1) / 6.
On obtient 6 + n = 11 + n puis 6 (6 + n) = 5 (11 + n).
5 6
36 + 6 n = 55 + 5 n ; n = 55 – 36 ; n = 19.
23. Le total des 11 âges est : 22 × 11 = 242.
Le total des 10 âges est 21 × 10 = 210.
Le capitaine blessé a : 242 – 210 = 32 ans.
24. Soit x le total des points de Pascal avant la dernière évaluation, et N le nombre d’évaluations en
comptant celle à venir.
On a : x + 73 = 82 N et x + 94 = 85 N.
En faisant la différence entre la dernière relation et celle d’avant, on obtient 21 = 3 N d’où N = 7.
Avant la dernière évaluation, Pascal a déjà fait : 7 – 1 = 6 évaluations.
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33
4
Cours
Puissances
PLAN
6. Notation scientifique
1. Notations 7. Il est facile de ranger des nombres
2. Produits et quotients de puissances en comparant leurs notations scientifiques
3. Puissances de puissances 8. Conduire un calcul avec des puissances
4. Règles de priorité de dix
5. Cas particulier des puissances de dix Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
La notation des puissances fait partie de cette panoplie de signes inventés par les mathé
maticiens pour que les données soient plus claires… mais qui souvent perturbent les non-
mathématiciens. Comme souvent, il suffit de surmonter de mauvais souvenirs scolaires
pour découvrir que tout est plus simple et limpide que dans ses souvenirs.
1 Notations
Quel que soit le nombre relatif a et quel que soit l’entier positif n supérieur à 1 :
Exemples
25 = 2 × 2 × 2 × 2 × 2 = 32 ;
2 0071 = 2 007 ; 2 0060 = 1.
an
Exemples
32 × 34 = 3 2 + 4 = 36 74 × 7 = 74 × 71 = 75
24 × 54 = (2 × 5)4 = 104 35 = 37 – 5 = 32 59 = 53 – 9 = 5– 6
7 3
3 5
34
Puissances/ Chapitre 4
Partie 1
3 Puissances de puissances
Quel que soit le nombre relatif a non nul et quels que soient les nombres entiers
relatifs m et n :
(am)n = a(m × n) = am n
Exemples
(35)6 = 35 × 6 = 330 (5– 3)4 = 5– 12 (7– 3)– 2 = 76
4 Règles de priorité
yy En l’absence de parenthèses, on calcule les puissances avant d’effectuer les autres opéra-
tions (ensuite multiplications et divisions sont prioritaires sur additions et soustractions).
yy En présence de parenthèses, les calculs entre parenthèses sont prioritaires (et dans les
parenthèses, il y a des priorités entre les opérations).
Exemples
5 + 32 = 5 + 9 = 14 (5 + 3)2 = 82 = 64.
52 + 2 × 33 – 122 = 25 + 2 × 27 – 12
2 4
= 25 + 54 – 3 = 79 – 3 = 76.
(12 + 4 × 32) × (72 – 8 × 2 –1) = (12 + 4 × 9) × (49 – 16 – 1)
= (12 + 36) × (49 – 17) = 48 × 32 = 1 536.
Exemples
105 = 100 000 10– 5 = 0,000 01.
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6 Notation scientifique
Un nombre est écrit en notation scientifique quand il est écrit sous la forme :
a × 10n
où :
yy a est un nombre décimal tel que 1 a 10 (c’est-à-dire que a s’écrit avec un seul chiffre
avant la virgule, ce chiffre n’étant pas zéro) ;
35
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemples
yy 6,39 × 102 est une notation scientifique.
yy 0,117 n’est pas une notation scientifique car le chiffre avant la virgule est zéro. Il faut
écrire ce nombre 1,17 × 10– 1 pour l’avoir en notation scientifique.
yy 6,09 × 24 n’est pas une notation scientifique car le deuxième facteur n’est pas une
puissance de dix.
yy 53 000 n’est pas une notation scientifique, ce nombre doit s’écrire 5,3 × 104.
On peut encadrer facilement entre deux puissances de dix un nombre écrit en notation scien-
tifique, et donc comprendre facilement son ordre de grandeur.
Exemple
7,35 × 104 est encadré ainsi : 104 7,35 × 104 105
(car 105 = 10 × 104 et 1 7,35 10).
Exemple
Ranger par ordre croissant :
a = 2,7 × 102 ; b = 3,6 × 10– 2 ; c = 7,8 × 10– 1 ; d = 5,57 × 104 ; e = 3,6 × 102
Les exposants permettent le classement de b, c, d facilement, et pour départager a et e on
compare 2,7 avec 3,6. On obtient : b c a e d.
Exemple
78 × (103)4 × 10– 5 = 78 × (103)4 × 10– 5 = 3 × 1012 × 10– 5
26 × 105 26 105 105
= 3 × 105 = 3 × 102= 300.
7
10
36
Puissances/ Chapitre 4
Entraînement
Partie 1
15mn
[[Niveau 1
1. Calculer :
d. 3
2
a. 23 b. (0,4)2 c. 50 e. 7 : 102 f. – 52
5
2. Écrire sous la forme an :
b. 53 c. 3 d. 50 e. 37 f. 2– 5
9 4 2 4 –8
a. 54 × 56
5 3 5 3 2
3. Trouver le nombre manquant :
a. 25 × 2… = 29 b. 27 × 2… = 27 c. 3… = 32 d. 3 = 3– 3 e. 53 × 43 = …3
4 9
3 3…
10 10
5. Écrire les nombres suivants en notation scientifique :
a. 0,000 047 d. 5 600 × 104 b. 279,31 e. 0,000 67 × 10– 3 c. 7 890 000
6. Calculer astucieusement sans machine les deux nombres suivants :
a. 25 × 3,14 × 55 b. 45 × 5 × 0,254
7. Calculer les nombres suivants :
a. 2 × 32 + 3 × 22 b. (5 × 3 – 2) × (92 – 52 × 3)
8. Combien de termes égaux à 10– 1 faut-il ajouter pour que leur somme fasse 101 ?
9. Par quel chiffre des unités se termine 250 ? (On pourra observer l’évolution des chiffres
des unités des premières puissances de deux et en tirer des informations intéressantes sans
avoir à calculer 250…)
10. Effectuer les calculs des nombres suivants :
b. 10 × 72 × 10
–5 3
a. 7,5 × 102 – 42 × 10– 3
18 × 10– 3
[[Niveau 2 25mn
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37
Partie 1/Aptitudes numériques
e. un nombre 1 000
17. Quel est le chiffre des unités de 230 × 320 ?
a. 0 b. 2 c. 4 d. 6 e. 8
18. Combien de nombres entiers sont strictement compris entre 2572 et 2582 ?
a. 513 b. 514 c. 515 d. 516 e. 517
19. Que vaut : 4(2 ) ?
34 6
et en vous souvenant que 1 µm = 10−3 mm, dites dans quelle catégorie est classée une parti-
cule sableuse de 160 × 10−3 × 10−2 mm.
a. Grossier b. Fin c. Très fin d. Limon e. Argile
21. Calculer : −3 × 5 + 5 + (−6) + 5 − 4 − 2 × 7
2 2 2 2
Corrigés
[[Niveau 1
d. 3 = 0,36 e. 7 = 0,07
2
1. a. 23 = 8 b. (0,4)2 = 0,16 c. 50 = 1
f. – 5 = – 25
2 5 102
b. 5 = 56 c. 3 = 33 d. 5 = 52 e. 3 = 3– 3
9 4 2 4
2. a. 54 × 56 = 510
53 3 50 37
f. 2 = 2– 3
–8
2– 5
c. 3 = 32 d. 3 = 3– 3
4 9
3. a. 25 × 24 = 29 b. 27 × 20 = 27 e. 53 × 43 = 203
32
312
38
Puissances/ Chapitre 4
Partie 1
9. Essayons les premières puissances : 21 = 2, 22 = 4, 23 = 8, 24 = 16, 25 = 32. On voit alors que le
chiffre 2 revient comme unité pour les exposants progressant « de 4 en 4 ».
Le chiffre des unités des puissances de 2 peut être successivement : 2, 4, 8, 6, 2, 4, 8, 6… avec un cycle de
quatre valeurs. L’exposant 50 donnera le même chiffre des unités que l’exposant 2 puisque 50 = 2 + 4
× 12. Comme 22 = 4, le chiffre des unités de 250 est 4.
10. a. 7,5 × 102 – 42 × 10– 3 = 750 – 0,042 = 749,958
b. (10 × 72 × 10 ) = (72 × 10 ) = 72 × 10–3 = 4 × 101 = 40.
–5 3 –2 –2
(18 × 10 )
–3
(18 × 10 ) 18
–3 10
11. Réponse b.
Il faut essayer de faire apparaître 10 le plus souvent possible grâce à 2 × 5 = 10.
Comme 26 = 23 × 23, le calcul donne 23 × 23 × 53 = 23 × 103 = 8 × 1 000, dont le millième est 8.
12. Réponse d.
(Le carré de 0,002 est 0,000 004.)
13. Réponse b.
On cherche une puissance de 2.
32 – 2 = 30 donc il faut multiplier par 2–2 = 1 = 0,25.
4
14. Réponse c.
On regroupe ce qui a le même exposant, le résultat c’est (4 × 9)4 × (4 × 9)9 = (4 × 9)13.
15. Réponse d.
On élimine d’abord 8 et 27 qui ne sont pas des carrés, puis 4 et 144 qui ne sont pas des cubes. Par contre
64 est le carré de 8 et le cube de 4.
16. Réponse c.
On commence par la parenthèse centrale : 1 – 0 = 1. À la puissance 0, cela donne 1.
Ensuite 2 – 1 = 1, dont la puissance vaut 1. Puis 3 – 1 = 2 dont la puissance 2 vaut 4.
Alors 4 – 4 = 0 dont la puissance vaut 0, et on arrive par calculer à la fin 54 = 625.
17. Réponse c.
On met sous la forme (2 × 3)20 × 310, ce qui se simplifie en 620 × 310 ; puis on voit que le premier facteur
finit toujours par 6. On s’intéresse aux puissances de 3 dont les résultats ont successivement pour
chiffres des unités 3, 9, 7, 1, 3, 9, 7, 1, 3, 9, etc.
Le deuxième facteur finit par 9, donc le chiffre des unités du produit est celui de 6 × 9 = 54 soit un 4.
18. Réponse b.
Penser aux identités remarquables tellement pratiquées en classe de troisième :
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39
5
Cours
Racines
PLAN
3. Comparaisons de nombres positifs s’écri-
1. Racine carrée d’un nombre positif vant avec des racines carrées
2. Opérations sur les racines carrées Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Autrefois, les racines carrées représentaient le summum de l’angoisse pour tous ceux qui se
déclaraient « nuls » en maths. Depuis la calculette, il suffit de taper sur les bonnes touches
pour avoir les valeurs exactes ou approchées des racines carrées les plus complexes. Le
hic, c’est que les calculettes sont interdites dans les concours et il y a quelques années les
questions de racines étaient courantes. Cela en était arrivé au point que certains candidats
apprenaient par cœur de nombreuses approximations de racines carrées. Depuis, les ques-
tions de racines sont plus rares, mais il est néanmoins recommandé de les comprendre.
Une racine carrée peut être un nombre positif entier (exemple : 16), ou un décimal posi-
4
tif (exemple : 0,25), ou un rationnel (une fraction, exemple :
9
), ou un nombre irrationnel
(2) ce dernier n’entrant pas dans les catégories précédentes de nombres.
Quel que soit le nombre a positif :
(a)2 = a et a2 = a
Exemple
72 = 7 et 64 = 82 = 8.
40
Racines/ Chapitre 5
Partie 1
2 Opérations sur les racines carrées
yy Quels que soient les nombres a et b positifs :
a × b = a × b
Le produit de deux racines carrées est égal à la racine carrée du produit.
yy Quels que soient les nombres a et b positifs avec b non nul :
a = a
b b
Le quotient de deux racines carrées est égal à la racine carrée du quotient.
Exemples
yy Des calculs…
27 = 27 39 = 9 3
48 48 = 3 16 16 = 4 ; 32 × 2 = 32 × 2 = 64 = 8.
yy Des simplifications…
10
= 5 2 = 5 2 2 = 5 2 ; 45 = 9 × 5 = 9 × 5 = 35.
2 2 2
yy Des développements de produits et réductions d’écritures…
(3 3 – 2)(23 + 2) = 33 × 23 – 2 × 23 + 33 × 2 – 2 × 2
= 6 × 3 – 26 + 36 – 2 = 16 + 6.
62 + 18 = 62 + 9 × 2 = 62 + 32 = 92.
Exemple
52 est plus petit que 213 car (52)2 = 50 est plus petit que :
(213)2 = 52.
41
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement 15mn
[[Niveau 1
4 9
1. Calculer : a. 2 × 32 b. 3 × 3 c.
9 16
2. Soit l’expression A = x4 – 3 x2 + 2. Calculer A pour x = 2, puis pour x = –2.
3. Écrire les nombres suivants sans radical au dénominateur :
a. 1 5 1 1 b. 3
510 5 3 10 c. 3 10
3 2 3 3 5
2 2 5 5
4. Mettre sous la forme ab où a et b sont des entiers et b le plus petit possible :
a. 32 b. 150 c. 18 + 32
5. Effectuer les calculs et mettre sous la forme c + ab où a, b, c sont entiers :
a. 2(33 – 2) b. (23 + 2)2 c. (5 – 3)2 d.(33 – 2) (33 + 2)
6. Calculer et mettre le résultat sous la forme ab :
245 × 10 × 63
7. Écrire sous la forme a les nombres suivants :
a. 25 b. 52
2
8. Calculer : 7 – 82 + (–2)2
9. Résoudre les équations suivantes, d’inconnue x :
a. x5 = 5 b. x3 = 18 c. x2 = 32
10. Sans calculer de racines carrées classer dans l’ordre croissant les trois nombres :
46 ; 72 ; 97
[[Niveau 2 25mn
15. 22 + 22 = ? = ? (–3)– 2
a. 1 b. 2 c. 4 d. un entier
e. un nombre non entier
22 + 22 16. (–3)– 2 = ?
a. – 3 b. – 1/3 c. 1 d. 3 e. 3
3
17. 0,000121 = ?
a. 0,011 b. 0,0011 c. 0,0101 d. 0,0111 e. 0,1011
18. Que vaut la racine carrée de 0,0009 × 10 ? –2
42
Racines/ Chapitre 5
Partie 1
19. Que vaut (196 – 16 – 36)2 ?
a. 4 b. 12 c. 16 d. 144 e. 150
20. Si 2 + x = 3 alors x = ? 3 + 6 + 5 1 + 5 (1 + 6) 2
a. 1 b. 7 c. 49 d. 121 e. 7
21. Dans la figure (inexacte) ci-dessous, les droites a et b sont parallèles. Que vaut x ?
a 5
5 x
a. 5 b. 7 c. 11 d. 9 e. 10
Corrigés
[[Niveau 1
4 9 1 1
1. a. 2 × 32 = 8 b. 3 × 3 = 3 c.
9 16 = 4 = 2
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43
Partie 1/Aptitudes numériques
5 5 2 10
L’aire est divisée par 2, mais le diamètre seulement par 2 : = 52.
2 2 2
24. Réponse e.
En effet 2 + 3 + 26 = 5 + 26 = environ 9,89 donc l’entier qui suit est 10.
Il n’est pas nécessaire de faire un calcul approché de 26. 26 est inférieur à 5 puisque
24 < 25, donc 5 + 26 est inférieur à 10 ; d’autre part il est facile de voir que 26 est supérieur
à 2 × 2 = 4, et donc 5 + 26 est supérieur à 9.
44
Pourcentages
6
Partie 1
PLAN
Cours 5. R etrouver la valeur initiale après
1. Appliquer un taux de pourcentage p % à application d’un pourcentage
un nombre x 6. C omposer (enchaîner) des pourcentages
2. Calculer un taux de pourcentage 7. Q uelques situations qu’on pourrait traiter
3. Augmenter un nombre de x % par un calcul mental
4. Diminuer un nombre de x % Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Même si le concept mathématique peut sembler théorique, les pourcentages dans les pro
fessions médicales sont au contraire tout ce qu’il y a de pratique et de quotidien. Il faut être
monté très haut dans la hiérarchie médicale pour ne plus avoir à faire « en vitesse s’il vous
plaît » une dilution de 10 %, ou d’augmenter une dose de 5 %.
Maîtrisez les pourcentages pour le concours : cela vous servira encore pour de longues
années !
D’une part 5 %, c’est le nombre 5 ou 0,05.
100
D’autre part, dire qu’un gâteau contient 5 % de sucre signifie que :
– dans 100 g de gâteau, il y a 5 g de sucre ;
– dans 200 g de gâteau, il y a 10 g de sucre ;
– dans 300 g de gâteau, il y a 15 g de sucre ;
– dans un nombre N de grammes de gâteau il y a 0,05 × N grammes de sucre.
Exemple
Calculer 20 % de 50 euros.
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50 × 20 = 50 × 0,2 = 10
100
donc 20 % de 50 euros c’est 10 euros.
Exemple
Dans une école de 250 élèves, 80 sont des demi-pensionnaires.
Quel est le taux de demi-pensionnaires dans cette école ?
La fraction de demi-pensionnaires dans l’école est 80 , ce nombre est égal à 0,32, soit 32 .
250 100
45
Partie 1/Aptitudes numériques
( x
Cela revient à le multiplier par : 1 + 100 . )
Exemple
Un article coûte 200 euros, son prix augmente de 3 %.
Quel est le nouveau prix ?
On calcule 1 + 3 % = 1,03, puis 200 × 1,03 = 206. Le nouveau prix est 206 euros.
4 Diminuer un nombre de x %
Exemple
Un article coûte 150 euros, son prix baisse de 5 %. Quel est le nouveau prix ?
On calcule : 1 – 5 % = 0,95 ; puis 150 × 0,95 = 142,50.
Le nouveau prix est 142,50 euros.
Exemple
Après une augmentation de 8 %, un DVD coûte 27 euros.
Quel était son prix avant l’augmentation ?
Soit p le prix avant augmentation. On sait que 1 + 8 % = 1,08 donc p × 1,08 = 27, et on
obtient p = 27 = 25. Le prix du DVD avant l’augmentation était 25 euros.
1,08
46
Pourcentages/Chapitre 6
Partie 1
On peut retenir, pour une augmentation de t % :
(
valeur initiale = (valeur finale)/ 1 + t
100 )
D’autre part, s’il y a eu une baisse de t % :
(
valeur initiale = (valeur finale)/ 1 − t
100 )
Exemple
Si un prix est devenu 75 euros après une baisse de 20 %, c’est que le prix
75
initial était : = 75 = 93,75 soit 93,75 euros.
(
1− 20
100 ) 0,80
Exemple
Dans un collège, les effectifs ont augmenté de 10 % l’an dernier, puis de 20 % cette
année. De quel pourcentage global ont-ils augmenté pendant cette période de 2 ans ?
Soit E l’effectif de départ, au bout d’un an il est devenu 1,10 E : en effet le cœfficient de
multiplication pour passer d’une année à l’autre est : 1 + 10 % = 1,10.
La deuxième année il est multiplié par 1,20 donc en deux ans il devient 1,2(1,1 E) = 1,32 E.
Le passage de E à 1,32 E est une augmentation de 32 % car 132 % = 100 % + 32 %.
! Attention
Augmenter successivement de 10 % puis de 20 % revient à augmenter
globalement de 32 %.
7 Q
uelques situations qu’on pourrait traiter
par un calcul mental
yy « Multiplier par 3 » c’est augmenter de 200 % :
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Si le nombre de départ est 100, il devient 300, donc il a augmenté de 200 ce qui représente
200 % de 100.
yy « Augmenter de 400 % » c’est multiplier par 5 :
Si le nombre de départ est 100, augmenter de 400 permet d’obtenir 500, or ce nombre est
5 fois 100.
yy « Baisser de 10 % puis augmenter de 10 % » est-ce revenir au point de départ ?
Si le nombre de départ est 100, la baisse de 10 % le fait arriver à 90.
yy Une hausse de 10 % de 90, soit 9, le conduit ensuite à 99. Globalement on est passé de 100
à 99 donc on a baissé de 1 %.
! Attention
« Baisser de 10 % puis augmenter de 10 % » revient globalement à bais-
ser de 1 %.
47
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement 15mn
[[Niveau 1
1. Quel est l’intérêt rapporté annuellement par une somme de 100 euros lorsque le taux du
placement est 4,25 % ?
2. Une personne a emprunté 3 600 euros à 5 %. À la fin de l’année, elle rembourse le capital
et les intérêts. Quelle somme doit-elle verser ?
3. Placé à 4 %, un capital a rapporté 300 euros en un an. Quel est le montant de ce capital ?
4. Ayant emprunté 40 000 euros, une personne verse annuellement 2 500 euros d’intérêt.
À quel taux a-t-elle contracté son emprunt ?
5. Un commerçant consent une remise de 5 % à un client sur le prix d’un appareil photo
marqué 680 euros. Combien le client paie-t-il ?
6. Une note de restaurant s’élève à 80 euros auxquels s’ajoutent 12 euros de service. Quel
est le taux de ce service ?
7. Le lait écrémé donne 14 % de son volume de crème. Combien faut-il écrémer de litres
de lait pour en obtenir un litre de crème ?
8. Un fromage porte la mention 45 % de matières grasses. Combien de grammes de matières
non grasses y a-t-il dans un fromage de 200 grammes ?
9. Un prix baisse de 20 %. De quel pourcentage faudrait-il augmenter ce nouveau prix pour
revenir au premier ?
10. Quel est le bilan, en pourcentage du prix d’origine, de deux baisses successives, l’une
de 20 % puis l’autre de 10 % ?
25mn
[[Niveau 2
11. Quel est le pourcentage de remise quand on fait payer 231 euros un objet marqué
275 euros ?
a. 16 % b. 19 % c. 20 % d. 22 % e. 44 %
12. Le magasin X solde : – 30 % sur tout le stock. Un article marqué 300 euros est vendu :
a. 330 euros b. 390 euros c. 270 euros d. 210 euros e. une autre valeur
13. Dans le magasin Y qui solde à – 20 %, j’ai acheté un petit meuble à 180 euros.
Entraînement
48
Pourcentages/Chapitre 6
Partie 1
16. À l’association sportive, on ne pratique que deux sports : le rugby et le foot. Le tiers
des footballeurs jouent aussi au rugby, et 50 % des rugbymen jouent aussi au football. Quel
est le pourcentage de ceux qui pratiquent à la fois les deux sports au sein de l’association ?
a. 40 % b. 60 % c. 25 % d. 83,3 % e. 100 %
17. Dans un étang de jardin il y a 100 poissons. 100 % d’entre eux sont rouges. La moitié
des poissons sont retirés. Quelle est alors la proportion de poissons rouges dans l’étang ?
a. 0 % b. 25 % c. 50 % d. 75 % e. 100 %
18. Roméo a acheté 23 bouteilles de jus d’orange. Grâce à un marchandage, Juliette a
obtenu une réduction de prix de 8 % par bouteille ; elle a pu ainsi acheter pour le même prix 2
bouteilles de plus que Roméo. Quel était le prix initial en euros d’une bouteille ?
a. 1,5 b. 1,3 c. 1,2 d. on ne peut pas savoir e. 0,8
19. Une paire de chaussures, qui coûtait initialement 100 euros, a subi une première
augmentation de 60 %. Une seconde augmentation a ensuite amené le prix au double du prix
initial. Quel est le taux de cette seconde augmentation ?
a. 20 % b. 25 % c. 40 % d. 50 % e. 80 %
20. Si je dors 8 heures par nuit pendant la semaine et 11 heures et demie durant chacune
des deux nuits du week-end, quel pourcentage de mon temps est consacré à dormir ?
a. 30 % b. 33,3 % c. 35 % d. 37,5 % e. 40 %
Corrigés
[[Niveau 1
1. L’intérêt en euros est : 100 × 4,25 % = 100 × 0,0425 = 4,25 soit 4,25 euros.
2. Ajouter 5 % c’est multiplier par 105 % soit 1,05.
La somme à verser est : 3 600 × 1,05 = 3 780 euros.
3. Soit C le capital, C × 0,04 = 300 donc C = 300 = 7 500 euros.
0,04
2 500
4. Le taux est : = 0,0625 soit 6,25 %.
40 000
5. Diminuer de 5 % c’est multiplier par 0,95. Le client paie : 680 × 0,95 = 646 euros.
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49
Partie 1/Aptitudes numériques
[[Niveau 2
11. Réponse a.
On a 275 – 231 = 44 ; 44 = 0,16 donc le pourcentage de remise est 16 %.
275
12. Réponse d.
On a 300 × 30 % = 90 ; 300 – 90 = 210 donc l’article est vendu 210 euros.
13. Réponse d.
Le prix soldé est 80 % du prix normal ; 180 × 100 = 225 donc l’ancien prix était 225 euros.
80
14. Réponse c.
Le pourcentage d’eau est 100 % – 11 % – 12 % – 11,5 % = 65,5 %.
L’eau pèse 200 × 65,5 % = 131 g.
15. Réponse c.
Pour avoir la majorité absolue, Y doit posséder plus de 50 % des parts de l’entreprise. Y doit donc acheter
e
plus de 28 % des parts. L’État a 52 % des parts, donc il faut que Y obtienne plus des 28 des parts de
52
l’État, ce qui fait plus de leur moitié ; cela donne environ 53,8 %, on en prend 54 % pour avoir la majorité
absolue, toutes les autres propositions sont à rejeter car elles sont inférieures à 50 % des parts de l’État.
16. Réponse c.
Soit x le nombre de rugbymen non footballeurs, il y a alors x rugbymen footballeurs
qui sont aussi les footballeurs rugbymen, et donc (2x) footballeurs non rugbymen. En
tout il y a (4x) sportifs, et la proportion des adeptes des deux sports en même temps est
x = 1 = 25 %.
4x 4
17. Réponse e.
Il n’y a que des poissons rouges : donc 100 % de rouges.
18. La meilleure réponse est d.
Mais les valeurs proposées sont toutes possibles…
Soit x le prix initial d’une bouteille, après réduction de 8 % il devient 92 % de x, et le nombre de bouteilles
achetées par Juliette est 23 + 2 = 25.
Les 2 personnes paient le même prix : 23 x = 25(0,92 x) soit 23 x = 23 x.
Comme cette équation est vérifiée par tout nombre x, on ne peut connaître le prix initial.
19. Réponse b.
De 160 à 200 il faut augmenter de 40 ce qui fait
40 = un quart d’augmentation ou 25 %.
160
Corrigés
20. Réponse d.
Total d’heures de sommeil : 5 × 8 + 11,5 × 2 = 63 heures. En une semaine il y a :
24 × 7 = 168 heures. Le sommeil représente 63
168
= 0,375 ou 37,5 % du temps.
50
7
Règle de trois,
proportionnalité
Partie 1
PLAN
Cours 5. Partages proportionnels
1. Grandeurs proportionnelles 6. Échelle
2. Tableau de proportionnalité 7. Utiliser une échelle pour calculer
3. Diverses façons de compléter un tableau une dimension
de proportionnalité… 8. Calculer une échelle
4. Comment s’assurer qu’il y a 9. Réduction et agrandissement
proportionnalité si on connaît diverses Entraînement
valeurs de deux grandeurs ? Corrigés
INTRODUCTION
Presque tous les concours ont au moins une question où il faut appliquer des raisonne
ments de proportionnalité ou utiliser la règle de trois. Il faut dire qu’il s’agit là de démar
ches de base des mathématiques et il faut absolument les maîtriser. Parfois, les questions
des concours sur ce thème sont un peu cocasses et fort éloignées de la réalité (Ah ! Ces
ouvriers dont l’un travaille exactement deux fois plus vite que l’autre !), pourtant dans la
vraie vie, dans votre activité professionnelle, vous aurez constamment recours à ce type de
raisonnement.
1 Grandeurs proportionnelles
Deux grandeurs sont proportionnelles si l’on peut calculer l’une en multipliant l’autre par
un nombre, toujours le même.
Exemple
Imaginons plusieurs voitures faisant le plein d’essence le même jour dans une même
station. Le prix payé par chacune pour un plein d’essence est proportionnel à la quantité
d’essence achetée, car on trouve ce prix en multipliant le nombre de litres par le prix
d’un litre.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Règle
On peut dire que deux grandeurs x et y sont proportionnelles s’il existe un nombre « a » tel que
y = a x.
Le nombre « a » est appelé coefficient de proportionnalité.
Exemple
Si l’âge de Marc est 6 ans et celui de son père 30 ans, quand Marc aura 12 ans c’est-à-dire
sera deux fois plus vieux, son père n’aura pas le double de 30 ans soit 60 ans, mais seule-
ment 36 ans. Il n’y a pas proportionnalité entre les âges de Marc et de son père.
51
Partie 1/Aptitudes numériques
2 Tableau de proportionnalité
En voici un, qu’on peut imaginer correspondre à l’achat d’essence valant 1,20 euro le litre.
Nombre de litres 1 5 10 N
Les nombres de la deuxième ligne sont calculés en multipliant les nombres de la première
ligne par le nombre 1,20 qui est appelé coefficient de cette proportionnalité.
Si un nombre de la première ligne était effacé, on pourrait le retrouver en divisant par 1,20 le
nombre situé au-dessous, à la deuxième ligne.
Exemple
3 gâteaux au chocolat coûtent 4,50 euros, combien coûtent 4 gâteaux au chocolat ? Com-
bien 7 gâteaux coûtent-ils ?
Nombre de gâteaux 3 1 4 7
4,50
On cherche le prix d’un gâteau :
3
= 1,50. Un gâteau coûte 1,50 euro, et le coefficient
de proportionnalité est 1,50.
On multiplie 4 par 1,50, on trouve 6. Donc 4 gâteaux coûtent 6 euros.
On multiplie 7 par 1,50, on trouve 10,50. Donc 7 gâteaux coûtent 10,50 euros.
On retient qu’on peut ajouter les cases horizontales de plusieurs colonnes pour former
une nouvelle colonne.
3 En multipliant si c’est possible :
52
Règle de trois, proportionnalité/ Chapitre 7
Partie 1
Comme 30 vaut 10 fois 3, on multiplie par 10 le prix de 3 gâteaux pour avoir celui de 30
gâteaux. On obtient 4,50 10 = 45 donc 30 gâteaux coûtent 45 euros.
Nombre de gâteaux 3 12 = 3 4 30 = 3 10
On retient que dans un tableau de proportionnalité, on peut multiplier les cases verticales
d’une colonne par un même nombre pour obtenir une autre colonne du même tableau.
4 En trouvant la quatrième proportionnelle, si on connaît le contenu de trois cases et si on
cherche la quatrième case.
Règle
Produit en croix
Première grandeur a b
Deuxième grandeur c d
Dans ce tableau de proportionnalité de 4 cases, le produit (a d) est égal au produit (b c).
Par conséquent, si on connaît les trois nombres a, b, c et si on cherche le nombre d, on calcule
ainsi : a d = b c donc :
(b c)
d=
a
Exemple
2 baguettes de pain coûtent 1,60 euro, combien 3 baguettes coûtent-elles ?
Soit p le prix cherché.
Nombre de baguettes 2 3
b d
l’écriture. Les nombres a et d s’appellent les extrêmes (on les écrit en premier et en dernier),
les nombres b et c s’appellent les moyens (on les écrit au milieu, en deuxième et troisième
positions).
Règle
La règle peut se retenir ainsi : dans une proportion, le produit des extrêmes est égal au produit des
moyens.
Les anciens utilisaient la règle de trois, qui était pratiquée en oralisant beaucoup : dans notre
exemple des baguettes, on dirait :
yy il faut 1,60 euro pour acheter 2 baguettes, donc pour en acheter une il faut 2 fois moins
d’euros, et pour en acheter 3 il faut 3 fois plus d’euros ;
53
Partie 1/Aptitudes numériques
1,60
3 ou encore (1,60 3) et on trouve 2,40.
2
yy on calcule donc
2
Exemple 1
Un cageot de 10 kg de pommes coûte 15 euros, et un cageot de 25 kg de pommes de
même nature coûte 35 euros. Y a-t-il proportionnalité entre les prix des cageots et les
poids de pommes ?
Nombre de kg 10 25
Prix en euros 15 35
On peut calculer le prix d’un kg du premier cageot : 15 = 1,50. Un kg coûte 1,50 euro.
10
On peut calculer le prix d’un kg du deuxième cageot : 35 = 1,40. Un kg coûte 1,40 euro.
25
Ce n’est pas le même prix au kg : le coefficient multiplicatif n’est pas le même, selon les
colonnes, pour passer d’une ligne à l’autre. Il n’y a pas proportionnalité.
Autre méthode : on calcule les produits en croix des 4 cases de deux colonnes :
10 35 = 350 ; 15 25 = 375 ; comme 375 n’est pas égal à 350, il n’y a pas propor-
tionnalité.
Exemple 2
Un lot de 6 bouteilles de vin coûte 30 euros, un lot de 12 bouteilles identiques coûte
60 euros. Y a-t-il proportionnalité entre les prix des lots et leur quantité de bouteilles ?
Nombre de bouteilles 6 12
Prix en euros 30 60
5 Partages proportionnels
Exemple
Partager une somme de 2 400 euros en deux parties x et y proportionnelles à 7 et 5.
54
Règle de trois, proportionnalité/ Chapitre 7
Partie 1
y
Ceci signifie que x = avec x + y = 2 400.
7 5
On peut dresser un tableau de proportionnalité, et ne pas oublier qu’on peut former une
nouvelle colonne en additionnant horizontalement les cases des deux colonnes précé-
dentes :
x y x+y
7 5 12
Au lieu d’utiliser les propriétés d’un tableau de proportionnalité, on peut aussi justifier en
disant que dans une suite de rapports égaux on peut en former un autre, égal, en pre-
nant pour numérateur la somme des numérateurs et pour dénominateur la somme des
dénominateurs.
6 Échelle
Lorsque les dimensions du dessin d’un objet et les dimensions réelles de cet objet sont pro-
portionnelles, on appelle échelle le quotient d’une longueur sur le dessin par la longueur
réelle correspondante.
Exemple
1 signifie que 1 cm sur le dessin représente en réalité 10 000 cm.
yy Une échelle de
10 000
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
3
yy Une échelle de signifie que 3 cm sur le dessin ne représentent que 1 cm dans la réalité.
1
Dans ce cas, le dessin est un agrandissement de la réalité.
Exemple
1
Sur une carte à l’échelle :
500 000
yy Par quelle longueur est représentée une route de 10 km ?
yy Quelle longueur de route représente un segment de 4 cm ?
55
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
Sur une carte, 3 cm représentent en réalité 15 km. Quelle est l’échelle ?
On doit exprimer toutes les longueurs avec la même unité : 15 km = 15 000 m =1 500 000 cm.
On trouve 1 500 000 1 = 500 000. Donc 1 cm sur le dessin représente 500 000 cm
3
1 .
dans la réalité (soit 5 km) et l’échelle est
500 000
9 Réduction et agrandissement
yy Réduire des dimensions, c’est multiplier les dimensions de départ par un nombre k plus
petit que 1.
yy Agrandir des dimensions, c’est multiplier les dimensions d’origine par un nombre k
plus grand que 1.
Il y a proportionnalité entre les longueurs réelles et les longueurs sur un plan à une certaine
échelle, mais attention :
yy quand on agrandit ou quand on réduit une figure, si les dimensions sont multipliées par le
nombre k, alors l’aire est multipliée par k2.
Pour l’aire, la proportionnalité est double (il y a deux dimensions à considérer, donc le coef-
ficient multiplicatif est à utiliser 2 fois, d’où le facteur k2).
yy quand on agrandit ou quand on réduit un solide, si les dimensions sont multipliées par k,
alors le volume est multiplié par k3.
Pour le volume, la proportionnalité est triple (il y a trois dimensions à considérer, donc le
coefficient de multiplication est utilisé 3 fois, d’où le facteur k3).
Exemple
1 , le côté devient
yy Si un terrain carré de 2 km de côté est représenté à l’échelle
100 000
cent mille fois plus petit, soit 2 cm, mais l’aire d’origine qui est 4 km2 devient 4 cm2 ce
qui est 10 milliards de fois plus petit.
56
Règle de trois, proportionnalité/ Chapitre 7
Partie 1
On a : 100 0002 = 10 000 000 000.
Vérifiez que 1 km2 = 1 000 000 m2, que 1 m2 = 10 000 cm2 et donc que :
1 km2 = 1 000 000 10 000 cm2 = 10 000 000 000 cm2.
1 a une longueur qui est trente fois plus petite que
yy Une voiture miniature à l’échelle
30
la voiture réelle, mais son volume est 27 000 fois plus petit car 303 = 27 000.
Entraînement
15mn
[[Niveau 1
1. Combien font les 2 de 225 litres ?
3
2. Un segment AB mesure 72 mm, combien mesure un segment dont la longueur est les 7
de AB ? 6
3. Quelle est la longueur d’une pièce d’étoffe sachant que les 3 de la pièce mesurent 48 m ?
4
4. Un engin « 4 4 » ayant parcouru 180 km, a utilisé 17 litres d’essence. Quelle distance
pourra-t-il parcourir avec les 63 litres qui restent dans son réservoir ?
5. Une ménagère a payé 21 euros un rôti de bœuf pesant 1,250 kg. Un autre jour, pour un rôti
de même qualité, elle a payé 24,36 euros. Quel est le poids de ce deuxième rôti ?
6. Quelle longueur exprimée en mètres représente 1 cm lorsque l’échelle d’un plan est :
a. 1 b. 1 c. 1 ?
200 5 000 80 000
7. Sur une carte à l’échelle 1 , la distance entre deux villes est 16,5 cm. Calculer la
200 000
distance réelle entre ces deux villes.
8. On veut faire à l’échelle 1 le plan d’une pièce carrée dont le côté mesure 4 mètres.
50
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
25mn
[[Niveau 2
11. Un train roule toujours à la même vitesse : 90 km/h. Quel est le temps mis pour
parcourir 150 km ?
a. 4 h b. 5 h c. 1 h 30 min d. 1 h 40 min e. 1,50 h
3 3
57
Partie 1/Aptitudes numériques
12. Le prix de 30 m de fil est « x » euros. Quelle longueur (en m) de fil peut-on acheter
pour 80 euros ?
a. 3x b. 80x c. 2 400 d. 80 e. 24x
80 3 x 3x
13. Un airbus consomme 25,2 tonnes de kérosène pendant un vol de 5 heures. Quelle est
sa consommation en 8 heures ?
a. 211,6 t b. 40,32 t c. 403,2 t d. 160 t e. 48 t
14. Un rectangle est partagé en 4 sous-rectangles par des segments parallèles à ses côtés.
Les aires de 3 sous-rectangles sont indiquées dans la figure. Quelle est l’aire du quatrième ?
6 14
? 35
a. 10 b. 15 c. 20 d. 21 e. 25
15. Sur une carte au vingt millième, une route rectiligne longue de 2 km est représentée
par un segment de longueur :
a. 1 cm b. 2 cm c. 4 cm d. 10 cm e. 40 cm
16. Dans le dessin d’engrenage ci-dessous, la roue M tourne à 1 200 tours par minute et
la roue N tourne à 1 500 tours par minute. On demande de calculer les rayons R et r des deux
roues M et N, et de donner la réponse sous la forme : (roue M ; roue N).
M N
9 cm
58
Règle de trois, proportionnalité/ Chapitre 7
Partie 1
20. Une image numérique a pour largeur 375 pixels, pour hauteur 234 pixels et pour poids
avant compression 87 Ko. On fait une image réduite de moitié pour chacune de ses deux
dimensions. Quel est son poids en Ko, arrondi à l’unité ?
a. 44 b. 43 c. 36 d. 22 e. 21
Corrigés
[[Niveau 1
1. 225 2 = 150 donc la réponse est 150 litres.
3
2. 72 7 = 84 donc la longueur est 84 mm.
6
3. Si trois quarts font 48 m, un seul quart fait : 48 = 16 m, et quatre quarts font :
3
4 16 m = 64 m.
4. On peut dresser un tableau de proportionnalité :
Distance 180
Litres 17 63
180
63 = 667 environ, donc il pourra faire encore 667 km.
17
5. Dressons un tableau :
Prix 21 24,36
Poids 1,250
1,250 24,36
= 1,450 donc le deuxième rôti pèse 1,450 kg ou 1 450 g.
21
6. a. Lorsque l’échelle d’un plan est : 1 , 1 cm représente 200 cm = 2 m.
200
1
b. Lorsque l’échelle est , 1 cm représente 5 000 cm = 50 m.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
5 000
1
c. Lorsque l’échelle est , 1 cm représente 80 000 cm = 800 m.
80 000
7. La distance réelle est : 200 000 16,5 cm = 3 300 000 cm = 33 000 m = 33 km.
8. Le côté du carré sur le dessin doit mesurer : 4 m = 0,08 m soit 8 cm.
50
1
9. 12 km = 12 000 m = 1 200 000 cm ; 1 200 000 = 80 000 donc l’échelle est .
15 80 000
10. L’intérêt en euros sur 12 mois au lieu de 5 mois est : 45 12 = 108 euros.
5
108
Soit C le capital placé à 6 %, on obtient : 0,06 C = 108 donc C = = 1 800 euros.
0,06
59
Partie 1/Aptitudes numériques
[[Niveau 2
11. Réponses b. et d.
Pour faire 90 km, il faut une heure. Pour faire 150 km, il faut une heure multipliée par 150 et divisée par 90,
150 150 5 3 2 2
soit 1 = = h = + h = 1 h + h = 1 h 40 min.
90 90 3 3 3 3
12. Réponse c.
(30)(80) 2 400
Avec x euros on a 30 m, avec 80 euros on aura 30 m multiplié par 80 et divisé par x, soit = .
x x
13. Réponse b.
8
En 5 h, on consomme 25,2 tonnes, donc en 8 heures on consomme : 25,2 = 40,32 t.
5
14. Réponse b.
Sur le dessin, les rectangles de même longueur horizontale ont des aires proportionnelles à leurs largeurs
verticales. Ainsi, la part de 14 par rapport à 35 est la même que celle de 6 par rapport au nombre cherché.
Tout se passe comme si le dessin était un tableau de proportionnalité : on passe de la première ligne du
35
tableau à la deuxième par une multiplication dont le coefficient est .
14
35
Pour trouver le nombre manquant, on calcule 6 = 15.
14
15. Réponse d.
Les réponses proposées sont exprimées en cm, commençons par convertir :
200 000
2 km = 200 000 cm ; = 10 ; la route mesure 10 cm sur le dessin.
20 000
16. Réponse b.
Soient R et r les rayons des deux roues. S’il y avait des dents sur les deux roues qui s’emboîtent à l’endroit
du contact, le même nombre de dents tournerait sur chacune des deux roues. Le périmètre d’un cercle est :
(2) (rayon). Le périmètre de 1 200 tours de l’une doit être équivalent au périmètre de 1 500 tours de
l’autre ; après simplification par 2 et aussi par 100, on obtient 12 R = 15 r soit 4 R = 5 r, et r = 0,8 R.
R r
9 4,5
De plus R + r = = 4,5 d’où R + 0,8 R = 4,5 et 1,8 R = 4,5 puis R = = 2,5.
2 1,8
Ensuite r = 4,5 – 2,5 = 2. Le couple cherché est (2,5 ; 2).
Corrigés
17. Réponse a.
16 1
Comparons ce qui est prélevé et le contenu initial : = . Comme le liquide est bien mélangé, on enlève
64 4
3
un quart du contenu de vin à chaque fois, donc le volume de vin contenu est multiplié à chaque fois par .
4
3 3 3
On obtient 64 = 27, donc il reste 27 litres de vin.
4 4 4
60
Règle de trois, proportionnalité/ Chapitre 7
Partie 1
18. Réponse c.
Pour comparer les actions de papa et papy, il faut envisager un multiple commun de 6 et 10, donc 30 par
exemple. En 30 heures, papa bêcherait 5 jardins, et papy 3, donc ensemble ils en bêcheraient 5 + 3 = 8.
30 h
Pour en bêcher un seul ensemble, au lieu de 8, il leur faut seulement : = 3,75 heures soit 3 heures
3 8
ou 3 h 45 min.
4
19. Réponse b.
L’angle au centre dont les côtés passent par deux graduations successives parmi les douze du cadran
360°
de l’horloge représente un tour complet partagé en 12 angles égaux de mesure = 30°. C’est le cas,
12
par exemple, entre le « 3 » et le « 4 » du cadran. L’angle entre la demi-droite verticale qui passe par
le « 12 » et l’horizontale qui passe par le « 3 » est 90°. La grande aiguille parcourt 360° en une heure.
12 12 12
9 3 15 3 3
30° 18° 9° 9°
18
4 20 4 4
6 6 6
3 18
× 30° = 18° × 30° = 9° 18° – 9° = 9°
5 60
18
À 3 h 18 min la grande aiguille fait un angle avec la verticale du « 12 » égal à 360° = 108°
60
soit un angle de 108° – 90° = 18° sous l’horizontale du chiffre « 3 ».
La petite aiguille ne parcourt que 30° d’angle en une heure, donc en 18 minutes elle ne parcourt qu’un
18
angle de 30° = 9° sous l’horizontale du chiffre « 3 ».
60
L’angle entre les deux aiguilles est donc : 18° – 9° = 9°.
20. Réponse d.
La largeur est divisée par 2, la hauteur aussi ; donc il y a double proportionnalité : l’aire est divisée par
2 × 2 = 4.
Le poids de l’image est proportionnel à son aire, donc le poids est divisé par 4.
Il devient 87/4 = 21,75 Ko, mais on arrondit à l’unité, soit 22 Ko.
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61
8
Grandeurs. Conversions.
Mélanges
PLAN
Cours 8. U
nités de temps
1. Comment calculer une distance ? 9. U
nités de vitesse
2. Comment calculer une durée ? 10. C onvertir des unités de vitesse
3. Comment calculer une vitesse ? 11. G randeurs composées
4. Utilisation d’un tableau de proportionnalité 12. C oncentration d’une solution
5. Unités usuelles de longueur 13. D ilution
5. Unités d’aire 14. M élanges
7. Unités de volume Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Frémissez-vous encore à l’évocation des problèmes scolaires de trains qui se croisent et de
robinets qui coulent ? Si oui, vous découvrirez rapidement que tout cela est beaucoup moins
sorcier que vos souvenirs d’époque. Il suffit, la plupart du temps, de prendre le problème
par le bon bout et, ensuite, il ne reste plus que des calculs de base.
Les questions de conversion sont également rarement très difficiles, mais il y en a toujours
aux concours. Il suffit de bien connaître ses unités, de ne pas confondre « déca » et « déci
», puis, avec un minimum de rigueur, vous récolterez les quelques points qui feront la diffé-
rence.
Ensuite, vous pouvez vous pencher sur les conversions de volumes et de temps, plus com-
plexes. Là aussi, la révision peut être rentable.
d=v×t
Exemple
Si la vitesse est 90 km/h, la distance parcourue peut se calculer par la formule d = 90 × t.
t (en h) 1 1,5 2 6 t
d (en km) 90 135 180 540 90 t
! Attention
Attention aux unités qui doivent se correspondre : si d est exprimée
en kilomètre et t en heure, alors v s’exprime en km/h.
62
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
1 Comment calculer une distance ?
Exemple
Un TGV roule à 250 km/h pendant 1 h 30 min, quelle est la distance parcourue ?
1 h 30 min = 1,5 h, et d = 250 t donc la distance parcourue est 250 × 1,5 = 375 km.
Exemple
Un cycliste parcourt 56 km à 28 km/h de moyenne, pendant combien de temps a-t-il
roulé ?
d = v × t donc t = d . Ici, d = 56 km et v = 28 km/h donc t = 56 = 2. Il a roulé 2 heures.
v 28
Exemple
Un chauffeur routier a parcouru 315 km en 4 h 30 min. Quelle est sa vitesse moyenne ?
d = v × t donc v = d . Ici, d = 315 km et t = 4 h 30 min = 4,5 h.
t
315
Donc v = = 70. La vitesse moyenne du chauffeur est 70 km/h.
4,5
Exemple
Un coureur de marathon avance régulièrement à la vitesse de 18 km/h.
1) Quelle distance a-t-il parcourue au bout de 2 h 15 min ?
2) Au bout de combien de temps passe-t-il devant la borne indiquant 30 km parcourus ?
yy On convertit 2 h 15 min en 2,25 h, car 15 min c’est un quart d’heure soit 0,25 h.
yy On dresse le tableau de proportionnalité suivant, où la vitesse est le coef fi cient de
proportionnalité 18 :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Durée t en h 1 2,25
Distance d en km 18 30
Dans la case au-dessus de 30, on fait le calcul 30 = 5 soit environ 1,666 h, ce qui correspond
18 3
5 2 2
à = 1 + d’heure, soit 1 h + 60 min × = 1 h 40 min.
3 3 3
Il est passé devant la borne des 30 km au bout de 1 h 40 min.
63
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
8,243 hm = 824,3 m
km hm dam m dm cm mm
8 2 4 3
Exemple
1 hm = 100 m donc 8,243 hm = 8,243 × 100 m = 824,3 m.
Pour additionner des longueurs exprimées dans des unités différentes, on commence par trou-
ver une unité commune.
Exemple
2 cm + 15 mm = 2 cm + 1,5 cm = 3,5 cm ;
ou bien 2 cm + 15 mm = 20 mm + 15 mm = 35 mm.
6 Unités d’aire
yy La mesure de l’aire dépend de l’unité choisie.
yy L’unité d’aire principale est le mètre carré : m2. Un carré de 1 m de côté a une aire de 1 m2.
yy Autres unités : le décamètre carré : dam2 ; l’hectomètre carré : hm2 ; le kilomètre carré :
km2 ; le décimètre carré : dm2 ; le centimètre carré : cm2 ; le millimètre carré : mm2.
1 km2 = 100 hm2 ; 1 hm2 =100 dam2 ; 1 dam2 = 100 m2
1 m2 = 100 dm2 ; 1 dm2 = 100 cm2 ; 1 cm2 = 100 mm2
yy Unités agraires (utilisées pour la grandeur des terrains, des bois, des champs) : l’are : a, et
l’hectare : ha.
64
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
Quand on calcule une aire à l’aide d’une formule, les dimensions doivent
Attention
toutes être exprimées avec la même unité.
Exemple
L’aire d’un rectangle de 2 cm de long et 15 mm de large peut se calculer :
yy en cm2 par 2 × 1,5 = 3 cm2 ;
yy en mm2 par 20 × 15 = 300 mm2.
Exemples
yy Convertir 5,6 m2 en cm2 : penser à 5,60 au lieu de 5,6
m2 dm2 cm2 mm2
5 60 00
7 Unités de volume
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65
Partie 1/Aptitudes numériques
! Attention
Pour calculer un volume à l’aide d’une formule, on doit préalablement
exprimer toutes les dimensions avec la même unité.
Exemple
Le volume d’un pavé droit dont les trois dimensions sont 23 cm, 95 mm et 1,2 dm peut
se calculer :
yy en cm3 par : 23 × 9,5 × 12 = 2 622 cm3 ;
yy en mm3 par : 230 × 95 × 120 = 2 622 000 mm3 ;
yy en dm3 par : 2,3 × 0,95 × 1,2 = 2,622 dm3.
Exemple
Convertir 6,57 m3 en cm3 :
1 m3 = 1 000 000 cm3 donc 6,57 m3 = 6,57 × 1 000 000 cm3 = 6 570 000 cm3.
Exemple
Convertir 6,238 hL en L :
hL DaL L dL cL mL
6 2 3 8
6,238 hL = 623,8 L.
yy Directement.
66
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
7.3 Comment convertir des unités en « cube » aux unités en « litre » ?
Exemple
Convertir 8,1 dL en cm3 : les trois cases « cube » sont à remplir :
hL daL L dL cL mL
8 1 0
8 Unités de temps
1 h = 60 min
1 min = 1 h
60
1 min = 60 s 1
1 s = min
60
1 h = 3 600 s
60
On peut aussi convertir 18 min uniquement ce qui donne 0,3 h et ajouter à 3 h pour
obtenir 3,3 h.
yy Convertir en heures décimales 54 min 25 s (avec une précision d’un millième) :
54 min 25 s = 54 × 60 s + 25 s = 3 265 s.
! Attention
On fera bien attention à ne pas confondre 3,3 h et 3 h 3 min ;
en effet 3,3 h = 3 h 18 min !
67
Partie 1/Aptitudes numériques
9 Unités de vitesse
Quand on calcule le quotient de la distance parcourue par la durée du parcours, on trouve une
vitesse moyenne.
Exemples
yy Si l’on fait 200 km en 2 heures, la vitesse moyenne est :
200
= 100 km en une heure, on la note 100 km/h ou 100 km · h– 1.
2
yy Si une tortue parcourt 5 mètres en 100 secondes, sa vitesse moyenne est 0,05 mètre par
seconde ce qu’on note 0,05 m/s ou 0,05 m · s– 1.
Exemples
yy Un coureur fait le 100 m en 10 s : quelle est sa vitesse moyenne en km/h ?
La vitesse est 10 m/s soit 10 × 3,6 = 36 km/h.
yy Un train a parcouru son trajet à 180 km/h de moyenne : quelle est sa vitesse en m/s ?
Il faut 3,6 km/h pour faire 1 m/s donc la vitesse du train en m/s est 180 = 50 m/s.
3,6
11 Grandeurs composées
Nous allons voir deux exemples la masse volumique et l’énergie électrique.
La masse volumique, ou masse par unité de volume d’un objet s’exprime souvent en g/cm3
ou en kg/m3.
Le fer a une masse volumique de 7,8 g/cm3 : cela signifie qu’un centimètre cube de fer pèse
7,8 g.
Exemple
Comment convertir 7,8 g/cm3 en kg/m3 ?
On convertit l’unité de masse : 7,8 g = 0,0078 kg, donc :
7,8 g/cm3 = 0,0078 kg/cm3.
On convertit l’unité de volume : 1 m3 = 1 000 000 cm3, donc :
0,0078 kg/cm3 = 0,0078 × 1 000 000 kg/m3 = 7 800 kg/m3.
On conclut 7,8 g/cm3 = 7 800 kg/m3
L’énergie électrique consommée par un appareil électrique s’obtient en faisant le produit de la
puissance P de l’appareil par la durée t de son utilisation :
1 kWh = 1 000 Wh
68
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
Exemple
Un fer à repasser de puissance 1 200 W est utilisé pendant 4 heures. Quelle est l’énergie
consommée en kWh ?
L’ énergie consommée en Wh est 1 200 × 4 = 4 800 Wh.
Il faut 1 000 Wh pour faire 1 kWh donc 4 800 Wh = 4,8 kWh.
Exemple 1
Un certain volume d’alcool pur est mélangé à un volume triple d’eau. La concentration
en volume d’alcool dans le mélange final est donc d’un quart, soit 25 %. La concentra-
tion en volume est alors un nombre sans unité, exprimé sous forme de fraction ou de
pourcentage.
Exemple 2
Une solution de sulfate d’aluminium est obtenue en dissolvant une masse m = 17,1 g de
sulfate d’aluminium dans un volume V = 250 mL d’eau.
Quelle est la concentration massique (ou titre massique), en gramme par litre, de la solu-
tion de sulfate d’aluminium ?
C’est le rapport :
C = masse du solide dissous (g) =
17,1 = 68,4 g · L– 1
volume de la solution (L) 0,25
La concentration massique est ici un nombre exprimé dans une certaine unité, le gramme
par litre, mais selon les circonstances on peut envisager de répondre avec d’autres unités
(le milligramme par litre, le microgramme par centilitre, le milligramme par millilitre,
etc.)
Exercice
On utilise une ampoule d’un médicament contenant 30 mg d’Éphédrine dans 10 mL de
solution. Quelle est la concentration de cette solution en Éphédrine?
Solution
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13 Dilution
13.1 Définition
La dilution est un procédé consistant à obtenir une solution finale de concentration inférieure
à celle de départ :
yy soit par ajout de solvant ;
yy soit par prélèvement d’une partie de la solution qui est ensuite complétée avec du solvant
pour garder le même volume final. La dilution se définit par son taux de dilution. Cette notion
présuppose que le corps dilué soit soluble dans le solvant utilisé.
69
Partie 1/Aptitudes numériques
Une façon de « diluer 10 fois » est d’ajouter de l’eau à une solution jusqu’à ce que le volume
final soit 10 fois plus grand que le volume de départ. La concentration est alors divisée par 10.
Soit une solution mère (de départ) diluée dans de l’eau distillée pour obtenir une solution fille
(d’arrivée), alors le facteur de dilution, noté F, sans unité et supérieur à 1, vaut :
Comme on le voit, le facteur de dilution et le taux de dilution sont en fait deux nombres
inverses l’un de l’autre.
Exemple
Quand on dilue 10 fois on a F = 10 et T = 0,1.
14 Mélanges
14.1 Prix moyen d’un mélange
Exemple
Un marchand de vin mélange dans le même tonneau :
yy 90 L de vin à 0,80 € le litre ;
yy 110 L de vin à 1 € le litre ;
yy 100 L de vin à 1,30 € le litre.
Quel est le prix de revient d’un litre de mélange ?
La valeur du mélange est : 90 × 0,8 + 110 × 1 + 100 × 1,30 = 312 €.
Le nombre de litres du mélange est : 90 + 110 + 100 = 300 L.
Le prix d’un litre de mélange est : 312/300 = 1,04 €.
70
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
Ce problème revient à chercher la moyenne pondérée des valeurs 0,8 ; 1 ; 1,3 auxquelles on
attribue les coefficients 90 ; 110 ; 100.
On peut généraliser : pour des quantités à mélanger X, Y, Z (exprimées avec la même unité) et des
prix à l’unité valant respectivement x, y, z, le prix de l’unité du mélange est :
Xx + Yy + Zz
X+Y+Z
Le problème pourrait être présenté comme une expérience de recherche d’un point d’équi-
libre d’un système de deux masses accrochées aux extrémités d’une tige rigide. Quel est le
point d’appui où il faut soutenir la tige pour lui permettre de rester stable horizontalement ?
D’une façon générale, il y a équilibre quand le produit de la masse placée à une extrémité
par la distance à l’appui correspondante est égal au produit de l’autre masse placée à l’autre
extrémité par sa distance à l’appui correspondante.
a b
A B
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Pour une masse A accrochée à la distance a du point d’appui, et une masse B accrochée à
la distance b du point d’appui, l’équilibre est réalisé quand A × a = B × b, soit a = B . Les
b A
masses accrochées et les distances au point d’appui sont inversement proportionnelles.
Avec les valeurs de l’exemple ci-dessus, une valeur à une extrémité est 0,90 €, l’autre valeur
extrême est 1,20 €, le point d’appui correspond à la valeur 1,10 €. La distance entre l’une des
extrémités de la tige et le point d’équilibre, soit 0,20 €, est double de la distance entre l’autre
extrémité et le point d’équilibre, soit 0,10 €. Les « masses » accrochées aux extrémités sont
en rapport inverse des deux distances au point d’appui : il y a deux fois plus de litres côté
0,10 € que du côté 0,20 €, et ainsi 0,20 × 1 = 0,10 × 2. Autrement dit et en généralisant :
les quantités à mélanger sont inversement proportionnelles aux différences de prix de
chacune d’elles avec le prix moyen.
71
Partie 1/Aptitudes numériques
Dans la colonne « Différences croisées » le 0,20 a été calculé par différence en diagonale
entre 1,10 et 0,90 ; le 0,10 a été calculé par différence en diagonale entre 1,20 et 1,10. Les
termes « Différences croisées » résument bien intuitivement ces calculs de soustractions en
diagonales.
Au lieu de 0,10 et 0,20 on prend pour nombres de parts des coefficients entiers proportion-
nels, soit 1 et 2 après multiplication générale par 100.
Le mélange doit donc être fait dans la proportion de : une dose à 0,90 € pour deux doses à
1,20 €. »
! Attention Cette présentation en tableau « règle de croisement » n’est plus aussi com-
mune que dans le passé, mais elle est très rapide et pratique. Cependant, il
ne faut l’utiliser que pour deux composants et pas plus.
Exercice
En mélangeant du vin à 0,90 € avec du vin à 1,20 € on veut obtenir 150 L de vin à
1,15 €. Combien de litres de chaque qualité faut-il prendre ?
Solution
Adoptons la présentation « règle de croisement » :
Situation de Situation Différences Nombre de Nombre de
départ finale croisées parts parts
simplifié
Prix faible 0,90 0,05 5 1
Prix moyen 1,15
Prix fort 1,20 0,25 25 5
Il faut prendre un volume de vin à 0,90 € et cinq fois plus de vin à 1,20 €.
Le mélange sera composé de 1/6e de vin à 0,90 € et 5/6e de vin à 1,20 €. Ce qui donne
25 L à 0,90 € et 125 L à 1,20 €.
72
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
Exercice 1
Quel est le titre de l’alliage obtenu en fondant 100 g d’or pur à 0,920 avec 300 g d’or à
0,750 et encore 100 g de monnaie d’or de titre 0,900 ?
Solution
La masse totale est : 100 + 300 + 100 = 500 g.
La masse d’or pur est : 100 × 0,920 + 300 × 0,750 + 100 × 0,900 = 407 g.
Le titre est : 407/500 = 0,814.
Exercice 2
On fond de l’or à 0,920 et de l’or à 0,750 pour obtenir 425 g de monnaie d’or à 0,900.
Quelles quantités de chaque composant faut-il prendre ?
Solution
On présente selon la règle de croisement.
Nombre de
Situation de Situation Différences Nombre de parts
départ finale croisées parts simplifié
Titre faible 0,750 0,020 20 2
Titre moyen 0,900
Titre fort 0,920 0,150 150 15
L’alliage doit être fait dans la proportion de 15 à 2, soit 15/17e d’or à 0,920 et 2/17e d’or
à 0,750.
Il faut donc prendre : 425 × 15/17 = 375 g d’or à 0,920 ; et 425 × 2/17 = 50 g d’or à
0,750.
Exercice 3
Avec les mêmes composants que précédemment, on veut utiliser 30 g d’or à 0,750 et
obtenir de la monnaie d’or à 0,900. Quelle quantité d’or à 0,920 faut-il prendre ?
Solution
D’après l’exercice précédent, on sait que l’alliage doit être fait dans la proportion de 15
à 2 pour obtenir de l’or à 0,900. Si on nomme x la quantité d’or à 0,920 nécessaire, on a
donc : x/30 = 15/2 soit 2x = 15 × 30 et x = 450/2 = 225 g.
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Entraînement
[[Distances, vitesses, temps, débits… 15mn
[[ Niveau 1
1. Un piéton parcourt 80 mètres en une minute, quelle est sa vitesse en km/h ?
2. Un avion vole à 960 km/h, quelle distance parcourt-il en une minute ?
3. Un cycliste roule à 30 km/h, quelle distance parcourt-il en 4 heures et demie ?
4. Quelle est la vitesse d’un motocycliste qui a parcouru 75 km en une heure et demie ?
73
Partie 1/Aptitudes numériques
25mn
[[ Niveau 2
11. À la vitesse de 5 km/h, un parcours est effectué en 6 minutes. En combien de temps,
en minutes, sera-t-il effectué à 6 km/h ?
a. 7 b. 6 c. 5 d. 4 e. 3
12. Pour me rendre de mon domicile au lycée, je marche 6 minutes, puis je prends le métro
pendant 15 minutes. Ensuite, après 7 minutes d’attente, je prends le bus pour un trajet de 12
minutes. Il me reste alors 4 minutes à marcher. Les cours commencent à 8 h 10. À quelle heure,
au plus tard, dois-je partir de chez moi s’il y a des métros toutes les 10 minutes ?
a. 7 h 14 b. 7 h 20 c. 7 h 16 d. 7 h 24 e. 7 h 34
13. Au cours d’un voyage de 480 km, une moitié de la distance est parcourue à la vitesse
moyenne de 80 km/h, l’autre moitié à la vitesse moyenne de 120 km/h. Quelle est la vitesse
moyenne du voyage ?
a. 98 km/h b. 100 km/h c. 96 km/h d. 105 km/h e. une autre valeur
14. Dominique prépare des spaghettis. La sauce se prépare en 15 min, puis doit mijoter
pendant une heure. L’eau arrive à ébullition après 10 min ; les pâtes sont alors déposées et
doivent encore cuire pendant 8 min. Pour que les pâtes et la sauce soient prêtes en même temps,
combien de temps après avoir fini de préparer la sauce Dominique doit-il mettre l’eau à bouillir ?
a. 27 min b. 33 min c. 42 min d. 57 min e. 72 min
15. Combien faut-il de tuyaux de 10 cm de diamètre intérieur pour fournir le même débit
qu’un tuyau de 60 cm de diamètre intérieur, si l’eau circule à la même vitesse dans tous les
tuyaux ?
a. 6 b. 6 c. 12 d. 36 e. 36
Entraînement
74
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
b. Seules les vitesses de l’athlète et du cycliste sont les mêmes.
c. Seules les vitesses du cycliste et du pigeon voyageur sont les mêmes.
d. Les trois vitesses sont différentes.
e. Seules les vitesses de l’athlète et du pigeon voyageur sont les mêmes.
18. Un train a une longueur de 500 m. À 8 h 57 min 30 s, la locomotive s’engage dans un
tunnel long de 1,5 km, et à 9 h 01 min 30 s, la dernière voiture sort du tunnel. La vitesse du
train en km/h est :
a. 22,5 b. 24 c. 27 d. 30 e. 36
19. Parti à 9 h pour escalader à vélo le terrible col de l’Izoard (27 km de long), j’ai parcouru
les 18 premiers kilomètres à la vitesse moyenne de 15 km/h. La dernière partie du trajet était
beaucoup plus dure, je l’ai effectuée à la vitesse moyenne de 10 km/h. Arrivé au sommet,
j’ai pris 10 minutes de repos, puis je suis redescendu par la même route. Ma vitesse moyenne
dans la descente a été le triple de celle de la montée.
À quelle heure suis-je revenu ?
a. 11 h 30 b. 11 h 40 c. 11 h 58 d. 12 h 02 e. 12 h 10
20. Un avion vole de A vers B. Il est à 1 190 km de B à 9 h 47 min, et il est à 560 km de B à
10 h 32 min. À quelle heure arrivera-t-il si sa vitesse reste constante ? (Tous les temps sont
donnés en heures et minutes du fuseau horaire de B.)
a. 10 h 58 b. 11 h 02 c. 11 h 12 d. 11 h 18 e. 11 h 22
[[Conversions
15mn
[[ Niveau 1
21. Convertir en mètres :
a. 3,5 dam b. 7,2 km c. 359 dm d. 0,76 km e. 11 000 mm
f. 265 cm
22. Effectuer les opérations suivantes et donner le résultat en mètres :
2,750 km + 475 m + 3 dam – 17 dm
23. Convertir en ares :
a. 4,5 ha b. 800 ca c. 57 m2 d. 13,6 dam2
24. Convertir en hectares :
a. 3 120 a b. 13 575 ca c. 987 m2 d. 103 a 6 ca
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Convertir en m2 :
e. 45 a f. 7,6 ha g. 2 ha 3 a 46 ca
h. 0,013 dam2 i. 193 dm2
25. Calculer en cm2 : 3,45 m2 + 72,75 dm2 + 4 325 mm2.
26. Convertir en litres :
a. 205 cL b. 4,57 hL c. 45 mL d. 2,78 daL e. 3 200 mL
f. 160 dL g. 8 dm3
27. a. Combien y a-t-il de secondes dans 2 h 45 min ?
b. Convertir en heure, minute, seconde 3,125 h.
c. Combien d’heures décimales 72 480 secondes représentent-elles ?
75
Partie 1/Aptitudes numériques
37. Un train roulant à 80 km/h croise un express long de 150 mètres. Un voyageur du
premier train constate que le croisement dure exactement 3 secondes.
Quelle est la vitesse de l’express en km/h ?
a. 90 b. 96 c. 100 d. 120 e. 180
38. Un train met 2 heures et 34 minutes pour parcourir les 234 kilomètres séparant Bruxelles
de Luxembourg. La vitesse moyenne du train arrondie à la première décimale vaut, en km/h :
a. 91,2 b. 93,6 c. 95 d. 100 e. 101,7
39. L’arche de Noé avait trois niveaux, était longue de 300 coudées, large de 50, haute de
30. Une coudée vaut environ 50 cm. Noé y a embarqué un couple de chaque espèce de mam-
76
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
mifères. Sachant qu’il y a environ 3 500 espèces, quelle était approximativement la surface
moyenne réservée à chaque animal ?
a. 1,6 m2 b. 320 dm2 c. 0,064 dam2 d. 8 m2 e. 160 000 cm2
40. Pour convertir en degrés Fahrenheit une température T donnée en degrés Celsius,
on multiplie T par le nombre 1,8 puis on ajoute 32. Quelle est la mesure de température qui
s’exprime par le même nombre dans les deux systèmes ?
a. – 40 b. – 32 c. – 18 d. 18 e. 40
46. Une solution d’acide urique concentrée à 40 g/L a une masse de 416 g. Quel est le
volume de cette solution en cm3 ?
a. 300 b. 325 c. 350 d. 375 e. 400
47. Une solution de 750 mL de glucose a une concentration de 20 g/L. Quelle est la masse
de cette solution ?
a. 755 g b. 760 g c. 765 g d. 770 g e. 775 g
48. Un flacon de 1,5 L de solution de chlorure de potassium a une masse de 1 550 g. Quelle
est (éventuellement arrondie) la concentration en g/L de cette solution ?
a. 20 g/L b. 25 g/L c. 33,3 g/L d. 40 g/l e. 45 g/L
49. Quelle quantité de cuivre (en grammes) a-t-on pu utiliser dans un lingot d’or pesant
548 grammes au titre de 0,750 ?
a. 411 g b. 137 g c. 473 g d. 261 g e. 302 g
77
Partie 1/Aptitudes numériques
[[ Niveau 2 15mn
50. Une solution de potasse est concentrée à 60 g/L. Quel volume d’eau faut-il ajouter à
400 cm3 de cette solution pour la diluer à une concentration de 18 g/L ? (prendre la valeur
arrondie)
a. 333 mL b. 667 mL c. 750 ml d. 933 mL e. 1 333 mL
51. Une fiole contient 150 mL d’une solution concentrée à 60 % en alcool éthylique. Quel
volume d’eau faut-il ajouter à cette solution pour que la concentration en alcool soit de 20 % ?
a. 150 mL b. 200 mL c. 250 mL d. 300 mL e. 350 mL
52. Pour obtenir 150 mL d’une solution d’alcool à 6 % en volume, on utilise une fiole de
25 mL d’alcool de concentration inconnue que l’on dilue. Quelle est cette concentration ?
(prendre la valeur arrondie)
a. 33 % b. 34 % c. 36 % d. 39 % e. 45 %
53. Une solution de 60 mL est concentrée à 15 % en principe actif. Quelle quantité de cette
solution faut-il prélever pour former 90 mL de solution concentrée à 10 % en principe actif ?
a. 60 mL b. 70 mL c. 80 mL d. 90 mL e. 100 mL
54. Quel volume de solution à 5 % doit-on mélanger à 10 cm3 d’une solution à 30 % pour
obtenir une solution finale à 10 % ?
a. 15 cm3 b. 20 cm3 c. 30 cm3 d. 40 cm3 e. 50 cm3
55. Combien faut-il ajouter d’or pur à 272 g d’un alliage d’or et de cuivre au titre de 0,845
pour porter l’alliage au titre légal de 0,900 ?
a. 149,6 g b. 244,8 g c. 55 g d. 289,7 g e. C’est impossible
56. Un orfèvre a deux lingots, dont le premier renferme 270 g d’or fin et 30 g de cuivre,
et le second 200 g d’or fin et 50 g de cuivre. Quelles masses de ces lingots devra-t-il prendre
pour en composer un alliage de 400 g au titre de 0,825 ?
a. 200 g de chaque
b. 220 g du premier, 180 g du second
c. 100 g du premier, 300 g du second
d. C’est impossible
e. 300 g du premier, 100 g du second
57. On mélange dans un tonneau de 225 litres du vin à 0,90 € le litre et du vin à 67,50 €
l’hectolitre. Combien de vin de chaque qualité doit-on prendre pour le vendre 90 € l’hectolitre
en gagnant 20 % ?
Entraînement
78
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
c. 58 kg de chaque
d. C’est impossible
e. 33 kg de la substance de densité 4/7 et 83 kg de l’autre.
Corrigés
[[Distances, vitesses, temps, débits…
[[ Niveau 1
1. En une heure le piéton parcourt 60 fois plus qu’en une minute donc : 60 × 80 m = 4 800 m, soit
4,8 km, d’où sa vitesse est 4,8 km/h.
2. En une minute l’avion parcourt 60 fois moins qu’en une heure donc : 960 = 16 km.
60
3. 4 heures et demie, c’est 4,5 h. On applique la formule d = v × t = 30 × 4,5 = 135 ; il parcourt 135 km.
5. On applique la formule t = d donc t = 126 = 1,75 soit une heure trois quarts ou 1 h 45 min.
t 72
d 174 12
Comme v = on obtient : = 174 × = 72 ; l’auto fait du 72 km/h.
t 29 29
12
7. Convertissons : 2 h 10 min = 2 h + 10 h = 2 + 1 h = (12 + 1) h = 13 h.
60 6 6 6
d 1 820 6
Comme v = on obtient : = 1 820 × = 840. L’avion fait du 840 km/h.
t 13 13
6
8. La distance et le temps nécessaire pour la parcourir sont proportionnels, on peut faire un tableau
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
de proportionnalité et le compléter.
8 692
Le temps cherché en minutes est : 50 × = 82 min soit 1 h 22 min.
5 300
9. 1 m3 = 1 000 litres, le nombre de litres écoulés et le temps sont proportionnels, le nombre de minutes
1 000
nécessaire pour avoir un mètre cube est donc : 1 min × = 800 min soit 13 h 20 min.
1,25
10. Le débit est égal au quotient du volume écoulé par le temps d’écoulement. En litres par heure
1 800 400
on trouve : = 400 L/h, et en litres par minute = 6,66… L/min.
4,5 60
79
Partie 1/Aptitudes numériques
[[ Niveau 2
11. Réponse c.
60 min
6 min, c’est un dixième d’heure, car = 6 min ; donc à 5 km/h, on parcourt en ce temps d’un
10
dixième d’heure : 0,5 km. Si la vitesse est 6 km/h, le temps en heure mis pour faire 0,5 km est :
distance 0,5 1 1
= = h, soit 60 min × = 5 min.
vitesse 6 12 12
12. Réponse c.
Le temps minimum nécessaire en minutes est 6 + 15 + 7 + 12 + 4 = 44 min. Si on n’a pas de chance
avec le métro, il faut rajouter 10 min, ce qui porte à 54 min de délai le temps nécessaire avant 8 h 10.
On trouve pour l’heure de départ la plus tardive : 8 h 10 – 54 min = 7 h 16 min.
13. Réponse c.
Au début, pour faire 240 km à 80 km/h il faut 3 h. Ensuite pour faire 240 km à 120 km/h il faut 2 h. La durée
totale des trajets est 3 + 2 = 5 h pour faire 480 km ; la vitesse moyenne en km/h du voyage est :
480
= 96 km/h. On remarque que ce n’est pas la moyenne des vitesses, qui serait 100 km/h.
5
Il existe une formule permettant de calculer la vitesse moyenne Vm en fonction de la vitesse à l’aller Va
et de la vitesse au retour Vr, c’est :
2 1 1
Vm = Va + Vr
1 1 2
vous pouvez vérifier que =
120 96
+ .
80
14. Réponse c.
On peut faire un dessin d’un axe où sont marqués les événements et les diverses durées. Avant l’instant
où pâtes et sauce seront prêtes ensemble, il a fallu 8 + 10 = 18 min de chauffage d’eau et cuisson des pâtes,
mais 60 min de repos de la sauce. Le décalage entre ces deux valeurs soit 60 – 18 = 42 min est le temps
qui sépare la fin de la préparation de la sauce du début de chauffage de l’eau.
15. Réponse d.
Un débit est un volume pendant un certain temps. Ici, la longueur des tuyaux ne varie pas selon les
diverses propositions ; c’est seulement l’aire de la section des tuyaux qui change et modifie le volume.
! Attention
Le débit est proportionnel non pas au diamètre du tuyau mais à l’aire de sa
section.
Dans celle-ci intervient le carré du rayon ; si le tuyau a son diamètre divisé par 6, son rayon est aussi
divisé par 6 et l’aire de la section du tuyau est divisée par 62 = 36. Il faut 36 tuyaux de 10 cm de diamètre
pour débiter autant qu’un tuyau de 60 cm de diamètre.
16. Réponse d.
Il n’est pas obligatoire de se noyer dans des calculs utilisant le nombre de secondes qu’il y a dans une
année. Une année-lumière est un terme très mal choisi, même si les astronomes préfèrent dire une « année
de lumière », car en fait c’est une distance.
Si on prend comme unité de distance une année-lumière, que l’on note AL, la vitesse de la lumière est
1 AL par an. Le temps mis par la lumière pour faire la distance de 25 000 AL est bien sûr 25 000 années.
17. Réponse b.
Corrigés
100
La vitesse de l’athlète est m/s.
11,16
Comme 40 km = 40 000 m, 1 h = 3 600 s, et 1,24 h = 1,24 × 3 600 s, la vitesse du cycliste est
40 000 400 100
= = m/s, on reconnaît alors cette valeur, donc l’athlète et le cycliste ont la
(1,24 × 3 600) 44,64 11,16
même vitesse, soit environ 8,96 m/s.
3 000
Quant au pigeon, il est beaucoup plus rapide avec sa vitesse de = 20 m/s.
(2,5 × 60)
80
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
18. Réponse d.
La distance concernée est : 500 m + 1 500 m = 2 000 m.
Le temps mis est : (9 h 01 min 30 s) – (8 h 57 min 30 s) = 4 min.
En une heure, c’est-à-dire 15 fois 4 min, le trajet parcouru serait :
15 × 2 000 m = 30 000 m = 30 km ; la vitesse du train est de 30 km/h.
19. Réponse c.
18
Le temps mis pour le premier tronçon est = 1,2 h. Le temps mis pour le deuxième tronçon est
15
9
= 0,9 h. Le temps total à l’aller est : 1,2 + 0,9 = 2,1 h.
10
Comme la vitesse est 3 fois plus importante au retour, le temps mis au retour est 3 fois plus court soit :
2,1
= 0,7 h.
3
Le temps total des trajets est donc : 2,1 + 0,7 = 2,8 h ou 2 h + (0,8 × 60 min) = 2 h 48 min. En tenant
compte du temps de repos de 10 min, on obtient 2 h 58 min.
Il est donc revenu à : 9 h + 2 h 58 min = 11 h 58 min.
20. Réponse c.
On cherche d’abord la vitesse de l’appareil.
Durée du trajet : 10 h 32 – 9 h 47 = 45 min ; distance parcourue : 1 190 – 560 = 630 km.
3 4
L’avion fait 630 km en d’heure, donc en une heure il fait 630 km × et sa vitesse en km/h est :
4 3
3
× 630 = 840 km/h.
4
Le temps en heure qu’il faut pour faire les 560 derniers kilomètres est :
distance 560 2 2
= = h, soit 60 min × = 40 min.
vitesse 840 3 3
L’avion arrivera à : 10 h 32 min + 40 min = 11 h 12 min.
[[Conversions
[[ Niveau 1
21. a. 3,5 dam = 35 m b. 7,2 km = 7 200 m c. 359 dm = 35,9 m
d. 0,76 km = 760 m e. 11 000 mm = 11 m f. 265 cm = 2,65 m
22. 2,750 km + 475 m + 3 dam – 17 dm = 2 750 m + 475 m + 30 m – 1,7 m = 3 253,3 m.
23. a. 4,5 ha = 450 a b. 800 ca = 8 a c. 57 m2 = 0,57 a d. 13,6 dam2 = 13,6 a
24. Conversions en hectares.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
25. 3,45 m2 + 72,75 dm2 + 4 325 mm2 = (34 500 + 7 275 + 43,25) cm2 = 41 818,25 cm2.
26. a. 205 cL = 2,05 L b. 4,57 hL = 457 L c. 45 mL = 0,045 L d. 2,78 daL = 27,8 L
e. 3 200 mL = 3,2 L f. 160 dL = 16 L g. 8 dm3 = 8 L
27. a. 2 h 45 min = (2 × 60 + 45) min = 165 min = 165 × 60 s = 9 900 s.
b. 3,125 h = 3 h + 0,125 h = 3 h + (0,125 × 60 min) = 3 h 7,5 min = 3 h 7 min 30 s.
72 480
c. 72 480 s = ≈ 20,133 h (≈ signifie « égale environ »).
3 600
81
Partie 1/Aptitudes numériques
[[ Niveau 2
31. Réponse a.
En comptant en litres : 1 + 0,1 + 0,01 + 1 + 0,001 = 2,111 litres.
32. Réponse a.
Convertissons 4 km = 4 000 m. Le nombre de tours s’obtient par l’opération :
12 000
= 3.
4 000
33. Réponse c.
Convertissons : 2,1 m3 = 2 100 L. Le nombre de seaux s’obtient par l’opération :
2 100
= 300.
7
34. Réponse c.
On prend la même unité pour toutes les dimensions. En m, on a : 9 641 + 345,6 + 12,34 = 9 998,94 m
donc il manquait :
10 000 m – 9 998,94 m = 1,06 m = 106 cm.
35. Réponse c.
Soit x le temps passé en minutes sur les exercices faciles, c’est (3x) sur les moyens, et (4x) sur les dif-
ficiles, et le total est (8x).
Comme 1,5 h = 90 min et comme il s’est gardé 10 min, il restait 80 min pour chercher.
80
On obtient : 8x = 80 d’où x = = 10 min.
8
36. Réponse e.
En voyant les réponses proposées qui ont des ordres de grandeurs très différents, on peut se contenter
d’arrondir tous les calculs.
5 0002 = 25 × 106 ; 3,6 × 106 × 25 × 106 = 90 × 1012
Il y a environ 90 × 1012 pieds carrés pour environ 200 × 106 habitants.
(90 × 1012)
Corrigés
On obtient un nombre moyen de pieds carrés par habitant égal à environ , soit 45 × 104 ou
(200 × 106)
450 000 pieds carrés.
Le nombre le plus proche proposé est sans aucun doute 500 000.
37. Réponse c.
La vitesse de l’express est 80 km/h. Soit v la vitesse du train en km/h. Les vitesses des deux bolides
interviennent pour diminuer la durée du croisement. En fait, elles s’ajoutent pendant le parcours de la
distance qui sépare les queues de chaque train.
82
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
distance 0,150 3
Calculons : t = = = .
vitesse (80 + v) 3 600
On obtient : 3 (80 + v) = 0,150 × 3 600 ; d’où 240 + 3 v = 540.
Puis en simplifiant par 3 ; on trouve : 80 + v = 180 et enfin v = 100 km/h.
38. Réponse a.
154
Convertissons : 2 h 34 min = 154 min = h. La vitesse est égale à la distance divisée par le temps
234 60
donc : = 91,2 environ, en km/h.
154
60
39. Réponse a.
La hauteur ne compte pas ; 300 × 50 = 15 000 coudées2. Mais la surface occupée comprend 3 niveaux,
donc c’est 3 × 15 000 = 45 000 coudées2 ;
1 coudée2 = 50 cm × 50 cm = 2 500 cm2 = 25 dm2 = 0,25 m2.
Il y a 3 500 couples donc 2 × 3 500 = 7 000 animaux.
La place moyenne en m2 pour un animal est : (45 000 × 0,25) = 1,6 m2.
7 000
40. Réponse a.
On doit obtenir le même résultat avec les deux échelles : soit T pour l’une, et pour l’autre (1,8 T + 32) ;
d’où l’équation : 1,8 T + 32 = T.
32
Donc 0,8 T = – 32 et T = – = – 40.
0,8
La température – 40 degrés Celsius est égale à la température – 40 degrés Fahrenheit.
En ordre croissant 0,02 < 0,25 < 2,1 < 2,3 donc CDBA.
44. Réponse a.
1 L = 1 000 cm3 donc par proportionnalité on a : 60 × (25/1 000) = 1,5 g.
45. Réponse b.
1 L = 1 000 cm3 donc par proportionnalité 1 000 × (6/80) = 75 cm3.
46. Réponse e.
Un litre de solution a une masse de 1 000 g (eau) + 40 g (acide) = 1 040 g.
Par proportionnalité le volume employé en litres est : 1 × (416/1 040) = 0,4 L.
47. Réponse c.
750 cm3 c’est 3/4 de litre.
La masse de produit dissous est : 20 × (3/4) = 15 g.
La masse de 750 mL d’eau est : 750 g.
La masse totale de solution est donc : 750 + 15 = 765 g.
83
Partie 1/Aptitudes numériques
48. Réponse c.
La masse de chlorure sec est de 1 550 − 1 500 = 50 g. Elle a été dissoute dans 1 500 g d’eau de volume
1,5 L.
La concentration en g/L est : 50/1,5 soit environ 33,3 g/L.
49. Réponse b.
Le titre 0,750 signifie qu’il y a ¾ de la masse de lingot constituée d’or. Il reste donc ¼ de la masse pour
autre chose que de l’or.
Comme 548 × 1/4 = 137 il peut y avoir 137 g de cuivre, certainement pas plus.
[[ Niveau 2
50. Réponse d.
400 cm3 = 0,4 L, donc dans la solution il y a 0,4 × 60 = 24 g de potasse.
24 18
Soit x le volume d’eau en cm3 à ajouter aux 400 cm3 ; la concentration en g/cm3 doit être : = .
400 + x 1 000
On en tire 7 200 + 18x = 24 000 puis 18x = 16 800 et x = 16 800/18 soit environ 933 cm3 ou 933 mL.
51. Réponse d.
De 60 % à 20 % la concentration est divisée par 3 donc le volume doit avoir été multiplié par 3. Il faut
donc ajouter 2 volumes nouveaux d’eau au premier volume, soit 2 × 150 = 300 mL.
52. Réponse c.
La concentration volumique C d’alcool est le quotient du volume x d’alcool par le volume de la solution,
x
donc C =
25
Dans 150 mL d’une solution d’alcool à 6 % en volume il y a :
150 × 6 % = 9 mL d’alcool, donc x = 9 mL.
On en déduit : C = 9/25 = 0,36 soit 36 %.
53. Réponse a.
Pour obtenir 90 mL de solution concentrée à 10 %, il doit y avoir 9 mL de principe actif. Ces 9 mL
doivent provenir de la solution de 60 mL à 15 %, laquelle contient 60 × 15 % = 9 mL de principe actif.
Il faut donc prendre toute la fiole de 60 mL et non un prélèvement partiel dans celle-ci.
54. Réponse d.
Les différences avec le point d’équilibre sont d’une part 10 – 5 = 5 et d’autre part 30 – 10 = 20. L’une
des solutions est 4 fois plus importante que l’autre. Pour compenser 10 cm3 d’un côté, il faut 4 fois plus
de l’autre soit 40 cm3.
On aurait pu aussi résoudre ce problème en posant le tableau des différences croisées, mais les nombres
simples utilisés dans cet exercice rendent facile une résolution « de tête ».
55. Réponse a.
L’or pur a pour titre 1.
84
Grandeurs. Conversions. Mélanges/Chapitre 8
Partie 1
56. Réponse d.
Les titres d’or sont, pour le premier 270/(270 + 30) = 270/300 = 0,9 et pour le second
200/(200 + 50) = 200/250 = 0,8.
Prix moyen 75
Densité 5/6
moyenne
85
9
Cours
Calcul mental rapide
PLAN
6. Critères de divisibilité
1. Multiplications et divisions 7. Les ordres de grandeur
2. Les carrés, cubes et racines carrées 8. Situations de proportionnalité
3. Additions et soustractions 9. Résolutions d’équations littérales
4. Les fractions Entraînement
5. Pourcentages Corrigés
INTRODUCTION
Il n’y a pas d’épreuve de calcul mental proprement dite dans les concours, mais l’aptitude
à compter mentalement avec efficacité et rapidité est une clef importante de succès et un
sérieux atout pour vous démarquer des autres candidats car, si vous comptez vite, vous aurez
le temps d’aborder plus de questions. Ce chapitre est donc particulièrement nécessaire à
nos yeux.
Comme la calculatrice n’est en général pas autorisée dans les concours, les calculs sont
souvent assez stéréotypés, les nombres choisis « s’emboîtent bien », permettant de trouver
des résultats assez facilement de tête. Il est plus rare d’avoir à poser des opérations et d’être
obligé de les faire « à la main ».
De plus, vous verrez plus loin sur des exemples que certains automatismes de calcul mental
permettent, dans des exercices aux énoncés déstabilisateurs, de trouver la tactique à utili-
ser là où elle n’est pas a priori évidente, en regardant simplement les nombres qui figurent
dans l’énoncé.
1 Multiplications et divisions
86
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
yy pour diviser par 25 on peut multiplier par 4 et diviser par 100.
Ainsi 130/25 = 130 × 4/100 = 520/100 = 5,2.
yy pour multiplier par 25 on peut multiplier par 100 et diviser par 4.
Ainsi 48 × 25 = 48 × 100/4 = 1 200 ;
yy pour diviser par 125 on peut diviser par 1 000 et multiplier par 8.
Ainsi 21/125 = 21 × 8/1 000 = 168/1 000 = 0,168 ;
yy pour multiplier par 125 on peut multiplier par 1 000 et diviser par 8.
Ainsi 56 × 125 = 56 000/8 = 7 000 ;
yy pour multiplier par 15 on peut multiplier par 10 et ajouter la moitié.
Ainsi 62 × 15 = 620 + 310 = 930 ;
yy diviser par 0,1 c’est multiplier par 10 ; diviser par 0,01 c’est multiplier par 100, etc.
Ainsi 45/0, 001 = 45 × 1 000 = 45 000.
b. En s’aidant des règles de calcul
yy par commutativité :
2 × 13 × 0,5 = 2 × 0,5 × 13 = 1 × 13 = 13.
12,5 × 42 × 8 = 12,5 × 8 × 42 = 100 × 42 = 4 200.
175 × 24 = 25 × 7 × 4 × 6 = 25 × 4 × 7 × 6 = 100 × 42 = 4 200.
yy par distributivité de la multiplication par rapport à l’addition ou la soustraction :
41 × 12 = 41 × (10 + 2) = 41 × 10 + 41 × 2 = 410 + 82 = 492 ;
37 × 19 = 37 × (20 – 1) = 37 × 20 – 37 × 1 = 740 – 37 = 703.
Exemple
Sophie achète 3 paquets à 17 € l’un, puis 7 paquets à 17 € l’un. Quelle est la dépense
totale ?
17 × 3 + 17 × 7 = 17 (3 + 7) = 17 × 10 = 170 €
Exemple
45 × 11 = 495 ; 6 253 × 11 = 68 783
On trouve comme chiffre des unités celui du nombre multiplié par 11. Pour avoir le chiffre
des dizaines du résultat, on ajoute le chiffre des unités et le chiffre des dizaines du nombre.
Pour avoir le chiffre des centaines on ajoute le chiffre des dizaines et le chiffre des centaines
du nombre et éventuellement la retenue du résultat précédent, et on continue ainsi de la droite
vers la gauche jusqu’à réécrire le chiffre de gauche augmenté éventuellement de la retenue
du calcul précédent.
87
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
Un dernier exemple, détaillé, avec 5 837 × 11 :
Le chiffre des unités sera 7.
Le chiffre des dizaines se trouve par 7 + 3 = 10 on écrira 0 et on retient 1. Le chiffre des
centaines sera donné par 8 + 3 + 1(retenue) = 12, on écrira 2 et on retiendra 1.
Le chiffre des milliers sera donné par 5 + 8 + 1 (retenue) = 14, on écrira 4 et retiendra 1.
Le dernier chiffre à gauche sera 5 + 1 (retenue) = 6.
Résultat final : 5 837 × 11 = 64 207
X 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
X2
1 4 9 16 25 36 49 64 81 100 121 144 169 196 225
X 16 17 18 19 20 25 30 35 40 45 50
X2 256 289 324 361 400 625 900 1 225 1 600 2 025 2 500
Remarquons que les carrés peuvent finir par 0, 1, 4, 5, 6, 9 comme chiffre des unités, mais
jamais par 2, 3, 7, 8. Ainsi, sans savoir calculer une racine carrée on peut dire que 354 678 ne
peut être le carré d’un entier car il finit par 8.
Exemple
Le carré de 65 s’obtient en considérant d = 6 donc d+1 = 7, calculons 6 × 7 = 42. On
écrit 25 à sa droite, et on trouve 652 = 4 225.
Le carré de 105. On imagine d = 10 donc d + 1 = 11 ; on calcule 10 × 11 = 110, on écrit
25 à droite et on a 1052 = 11 025.
X 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
X 3
1 8 27 64 125 216 343 512 729 1 000 1 331 1 728
Remarquons que les cubes des nombres finissant par 0, 1, 4, 5, 6, 9 se terminent avec ces
mêmes chiffres pour unités, et que pour les autres il y a un croisement des unités du nombre
et de son cube : 2-8 ou 8-2, 3-7 ou 7-3.
88
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
Exemple
yy Je réalise une réduction d’un objet, en divisant ses dimensions par 4.
Par combien est divisé son volume et son poids ?
Par 43 = 64, car si les dimensions sont divisées ou multipliées par le nombre k, les aires
sont alors divisées ou multipliées par le nombre k2, et les volumes ou les masses sont
divisés ou multipliés par le nombre k3.
yy Si un modèle réduit de même matière que le modèle original a une masse 125 fois
moindre, c’est que chaque dimension a été divisée par la racine cubique de 125, qui est
5 car je sais que le cube de 5 est 125.
Exemple
98 × 50 = 49 × 2 × 2 × 25 = 7 × 2 × 5 = 70
3 Additions et soustractions
yy En décalant
Calculer 31 – 18 c’est, en décalant chaque nombre de 1, comme : calculer 30 – 17, donc cela
fait 13.
yy En s’aidant des règles de calcul
Les règles de commutativité et d’associativité permettent de changer la place des nombres
dans les calculs pour les rendre plus simples :
0,52 + 1 299 + 0,48 = 0,52 + 0,48 + 1 299 = 1 + 1 299 = 1 300.
– 16 + 254 – 14 – 70 = – 16 – 14 – 70 + 254 = – 30 – 70 + 254 = – 100 + 254 = + 154.
89
Partie 1/Aptitudes numériques
4 Les fractions
5 Pourcentages
Prendre 50 % d’un nombre c’est le diviser par 2 ou prendre la moitié.
Prendre 20 % d’un nombre c’est le diviser par 5, ou prendre deux fois 10 %.
Prendre 25 % d’un nombre c’est prendre le quart du nombre, soit la moitié de 50 %.
Pour trouver un prix après remise de 20 % il est plus rapide de prendre 80 % ou de multiplier
par 0,8 (en effet 100 % – 20 % = 80 %).
Multiplier par 1,5 c’est ajouter 50 % (en effet on passe de 100 vers 150).
Augmenter de 200 % c’est multiplier par 3 (en effet on passe de 100 vers 300, donc on mul-
tiplie 100 par 3). Si des prix ont été multipliés par 4, de quel pourcentage ont-ils augmenté ?
De 300 %. (On passe de 100 à 400 en ajoutant 300).
6 Critères de divisibilité
Un nombre est divisible par 2 (pair) si et seulement s’il se termine par 0 ou 2, 4, 6, 8.
Un nombre est divisible par 3, ou par 9 si et seulement si la somme de ses chiffres est
divisible par 3, ou par 9.
Exemple
2 016 est divisible par 3 et par 9 car la somme de ses chiffres est 2 + 0 + 1 + 6 = 9 et ce
nombre se divise par 3 et par 9.
Par contre, 2013 est divisible par 3 mais pas par 9, car la somme de ses chiffres, soit 6,
est divisible par 3 mais pas par 9.
90
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
Un nombre est divisible par 4 si et seulement si le nombre formé des deux derniers chiffres
à droite est lui-même divisible par 4.
Exemple
2 028 est divisible par 4 car 28 l’est, par contre 2 026 ne l’est pas car 26 ne l’est pas.
Un nombre est divisible par 8 si et seulement s’il se termine par trois chiffres à droite don-
nant un nombre divisible par 8.
Exemple
2 168 est divisible par 8 car 168 l’est (168 = 8 × 21).
Un nombre est divisible par 11 si et seulement si la différence entre la somme de ses chiffres
de rang pair à partir de la droite et de la somme de ses chiffres de rang impair est nulle ou
multiple de 11.
Exemples
453 761 est divisible par 11 car la différence entre 1 + 7 + 5 = 13 et 6 + 3 + 4 = 13 est nulle.
570 416 est divisible par 11 car la différence entre 6 + 4 + 7 = 17 et 1 + 0 + 5 = 6 est
égale à 11.
777 n’est pas divisible par 11, la différence entre 7 + 7 = 14 et 7 n’est ni nulle ni égale
à 11.
Un nombre est divisible par 5 si et seulement s’il se termine par 5 ou 0.
Un nombre est divisible par 25 si et seulement s’il se termine par 25, 50, 75, ou 00.
Un nombre est divisible par 125 si et seulement s’il se termine par trois chiffres à droite qui
donnent 000 ou des multiples de 125 (125, 250, 375, 500, 625, 750, 875).
Exemple 1
Puis-je acheter un rôti de 740 g de bœuf à 19,5 € le kilo avec 15 € ?
Oui car le prix est inférieur à 0,750 × 20 = 20 × 3 / 4 = 15 euros.
Exemple 2
Encadrer des racines carrées non évidentes grâce aux carrés parfaits qu’on connaît. Ainsi,
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
si j’ai un carré de 179 m2 d’aire, je sais que son côté, qui est la racine carrée de 179, est
encadré par 13 m et 14 m (car 132 = 169 et 142 = 196 encadrent 179).
8 Situations de proportionnalité
Exemple
12 litres d’essence m’ont coûté 17,4 euros. Combien vont me coûter 24 litres ?
Au lieu de faire une règle de trois ou des calculs plus compliqués du prix au litre,
je remarque que 24 étant le double de 12, le prix sera le double de 17,4 euros donc
34,8 euros.
91
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple 1
Quel nombre mettre à la place des pointillés si 3 × … – 7 = 11 ?
De quel nombre faut-il enlever 7 pour trouver 11 ? C’est 11 + 7 = 18. Quel est le nombre
qui multiplié par 3 donne 18 ? C’est 18 / 3 = 6.
Les pointillés valent 6.
Exemple 2
Combien vaut la lettre x telle que 38 / (4 + 5x) = 2 ?
Par combien faut-il diviser 38 pour trouver 2 ? Par 38/2 = 19.
Combien faut-il ajouter à 4 pour trouver ce 19 ? C’est 19 – 4 = 15.
Comme 5x = 15 c’est que x = 15/5 = 3.
Entraînement
[[QCM de calcul mental rapide
7mn
[[ Niveau 1
1. Le nombre 38 représente quel pourcentage du nombre 950 ?
a. 3 % b. 4 % c. 4,5 % d. 5 % e. 3,8 %
2. Comment s’écrit en chiffres romains le total de 111 + 48 ?
a. CLIX b. CIVIX c. CXLIX d. LCIX e. CLDIX
3. Combien vaut environ 168 + 37 + 81 + 135, à plus ou moins 10 près ?
a. 350 b. 380 c. 400 d. 420 e. 440
4. Il faisait 2 °C ce matin, puis la température a varié (baissé, augmenté, etc.) ainsi : –3,
+2, –5 ; –2 ; +6. Quelle température fait-il maintenant ?
a. –2 °C b. –1 °C c. 0 °C d. 1 °C e. 2 °C
5. Quelle est la somme de : cent vingt millions + 0,2 milliard + cent mille milliers ?
Entraînement
a. 100 120,2 b. 120 100,2 c. 420 000 000 d. 310 000 000 e. 212 000 000
6. Le rendez-vous prévu pour le jeudi qui précède le lundi 9 a été reporté de 12 jours, on
sera alors le :
a. 24 b. 21 c. 18 d. 17 e. 15
7. Une clôture de 39,6 mètres comporte un poteau tous les 1,10 m. Combien comporte-t-
elle de poteaux au total ?
a. 35 b. 36 c. 37 d. 38 e. 40
8. À quel carré est égal 35 + 84 ?
2 2
92
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
9. Une unité KQ vaut sept unités TZS, alors combien de KQ valent 105 TZS ?
a. 98 KQ b. 735 KQ c. 112 KQ d. 22 KQ e. 15 KQ
10. Que vaut T si 48 – 5T = 13 ?
a. 5 b. 6 c. 7 d. 6,5 e. 35
11. Combien vaut environ, le produit 2,25 × 321 à 25 près ?
a. 750 b. 725 c. 700 d. 675 e. 650
12. Je paie le total de 0,70 € + 2,60 € + 1,90 € en pièces de 20 cents uniquement. Combien
me faut-il de pièces ?
a. 21 b. 22 c. 23 d. 25 e. 26
13. Combien vaut le treizième de 598 ?
a. 44 b. 46 c. 64 d. 82 e. 196
14. Quel est le prix de 750 g de viande à 12 € le kg ?
a. 9 € b. 8 € c. 7,50 € d. 9,50 € e. 10 €
7mn
[[ Niveau 2
15. Quel est le Plus Grand Commun Diviseur de 792, 240 et 252 ?
a. 6 b. 8 c. 12 d. 18 e. 24
16. Classer par ordre de grandeur décroissante :
A = 3/5 ; B = 7/3 ; C = 6/4 ; D = 4/6 ; E = 5/2
a. ADCBE b. BCEDA c. BECAD d. ECBAD e. EBCDA
17. Le résultat du calcul (2 + 1/4) × 8/9 + (3/5)/6 est égal à :
a. 2/3 + 0,1 b. 18,1 c. 5,6 d. 2,1 e. 3/2 + 1/10
18. La valeur de : 27 × 18 – 12 × 27 – 54 × 3 est égale à :
a. 27 × 12 b. 9 × 30 c. 0 d. 54 e. 18
19. Le résultat du calcul : 2,7/0,75 + 3,2× 1,5 est égal à :
a. 3,6 b. 4,8 c. 5,9/2,25 d. 4,2/3,95 e. 8,4
20. Les nombres 5/7, 2/3, 13/14 étant les trois premiers d’une proportion, quelle est la
quatrième proportionnelle ?
a. 13/15 b. 10/11 c. 1 d. 7/6 e. 15/7
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21. Sachant que 3 572 = 76 × 47 quel est le quotient final de l’opération suivante :
(3 572 × 4)/47 ?
a. 764 b. 76 c. 4 d. 256 e. 304
22. Une rame de papier contient 20 mains de 25 feuilles. Un tas de 50 rames occupe une
hauteur de 6,25 m. Quelle est l’épaisseur d’une feuille de papier ?
a. 2,5 mm b. 0,025 cm c. 0,5 mm d. 0,125 cm e. 0,65 mm
23. Combien y a-t-il de centilitres dans un volume de 7 daL et 5 dL ?
a. 50,7 b. 70,5 c. 705 d. 7 050 e. 5 070
24. Un marchand de vin a mis dans le même tonneau 90 litres de vin à 1,50 € le litre, et
110 litres de vin à 2,50 € le litre. Quel est le prix d’un litre du mélange ?
a. 4,10 € b. 2,20 € c. 2 € d. 2,05 € e. 2,50 €
93
Partie 1/Aptitudes numériques
12mn
[[ Niveau 2
Entraînement
40. Quel est le prix de 750 g de café à 1,9 euros le demi kilo ?
41. Calculer 327,4 × 4 × 125.
42. Le premier janvier étant un mardi, quel jour est le premier mars (année ordinaire non
bissextile) ?
43. Il est 9 h du matin. Quelle heure sera-t-il quand la trotteuse (aiguille des secondes)
aura fait 720 tours ?
44. Une pendule retarde de 3 minutes par jour. On la met à l’heure aujourd’hui à 6 h du
matin. Quelle heure marquera-t-elle demain quand il sera réellement 10 h du matin ?
45. Une montre avance de 4 minutes en 24 heures. On l’a mise à l’heure hier à midi. Quelle
heure marquera-t-elle aujourd’hui quand il sera réellement 18 h ?
94
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
46. Une horloge retarde de 2 minutes toutes les 6 heures. Quand l’avait-on mise à l’heure
exacte si le dimanche à 13 h 05 min elle marquait 12 h 35 min ?
47. Un vélo passe la borne kilométrique 22 à 15 h 36 min 4 s, et la borne kilométrique 25 à
15 h 48 min 4 s. Quelle est la vitesse du vélo ?
48. Calculer 292 + 312.
49. Combien une barrique de cidre de 450 litres peut-elle contenir de bouteilles de 75 cL ?
50. Une boîte cubique a 0,15 m d’arête. Quelle est la longueur totale de ses arêtes ? Quelle
est son aire latérale ? Quel est son volume ? Combien faudrait-il de cubes de 3 cm d’arête
pour le remplir ?
51. Calculer 48 × 52 + 101 × 14.
52. Calculer 268 × 9 + 11 × 268.
53. Une personne immobile sur le quai d’une gare voit passer un train de 360 m de long
devant elle en 18 secondes. Quelle est la vitesse du train en kilomètres à l’heure ?
54. Une auto met 5 h pour faire un trajet à la moyenne de 96 km/h. Si sa vitesse avait pu
être plus élevée d’un quart, combien de temps aurait-elle mis ?
20mn
[[ Niveau 3
55. Un très grand plat circulaire pour la cuisson de la paella a une aire de 1 900 cm2. Si
l’on prélève une partie de la paella ayant la forme d’un secteur circulaire de 72 degrés d’angle
au centre, quelle aire en cm2 cela représente-t-il ?
56. On a vendu les 3/5 du vin contenu dans une barrique et il reste 48 litres de vin dedans.
Quel est la contenance de la barrique pleine ?
57. Avec les 3 / 4 de la somme qu’elle avait sur elle, une personne a acheté 45 m d’un beau
tissu. Quelle longueur aurait-elle obtenu avec la moitié de ce qu’elle possédait ?
58. Deux fûts contiennent ensemble 420 litres. L’un contient les 3 / 4 de l’autre. Quelle
est la contenance de chaque fût ?
59. Calculer le montant des intérêts simples sur un trimestre pour un placement à 4 % l’an
de 3 800 euros.
60. Quels sont les intérêts simples d’une somme de 12 400 euros placés à 4 % l’an pendant
15 mois ?
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61. Dans 1500 pommes, combien y a-t-il de quarterons de pommes ? (un quarteron = 25 unités).
62. Calculer 8 × 374,7 × 125.
63. On écrit un zéro à la droite d’un nombre de deux chiffres. Le nombre obtenu dépasse
de 531 le nombre de départ. Combien valait ce dernier ?
64. Un élève étourdi a multiplié un nombre par 68 au lieu de le multiplier par 62. Son
résultat est trop élevé de 2 550. Quel était le nombre multiplié ?
65. Sur un globe terrestre de 80 centimètres de circonférence, on mesure grâce à une ficelle
la distance qui sépare deux points pris sur le même méridien : on trouve 26 cm. Calculer la
distance réelle entre ces deux points (on rappelle que la longueur du méridien est 40 000 km).
66. Un père et son fils, se tenant par la main, parcourent ensemble 100 m. Le père a fait
125 pas. Le fils fait 8 pas quand son père en fait 5. Combien le fils a-t-il fait de pas ? Quelle
est la longueur en centimètres du pas du fils ?
95
Partie 1/Aptitudes numériques
67. Combien de clous faudra-t-il pour fixer le couvercle rectangulaire d’une caisse en bois
de dimensions 1,19 m sur 0,84 m sachant que l’on place les clous à 2 cm des bords de la caisse,
et qu’on les espace de 5 cm l’un l’autre ?
68. Une auto roulant sur un circuit privé à 144 km/h met 25 secondes d’un point à un autre.
Quelle distance a-t-elle parcourue ?
69. Parmi les nombres suivants : 4 752, 666, 6 666, 9 944, et 777 777, quels sont ceux qui
sont divisibles par 9 ? Par 11 ?
70. Calculer 325 × 21.
71. Calculer 415 × 18.
72. Calculer 63 × 22.
73. Calculer 228 × 0,55.
74. Calculer 48 × 3,125.
75. Calculer 125 × 32 × 0,25.
76. Calculer 113 × 32 + 113 × 19 – 113.
77. Calculer x sachant que 3/x = − 6/10
Entraînement
Corrigés
[[QCM de calcul mental rapide
[[ Niveau 1
Corrigés
1. Réponse b.
38/950 se simplifie par 19 en 2/50 soit 4 %.
On peut aussi « voir » que 4 × 9 = 36 donc 4 × 9,5 = 38 et simplifier par 9,5 pour obtenir 4 %
2. Réponse a.
111 + 48 = 159 donc CLIX
96
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
3. Réponse d.
Avoir en tête 8 + 7 = 15 et 15 + 5 = 20 peut donner des idées de choix d’opérations à faire d’abord.
168 + 37 = 205 ; 205 + 135 = 340. On termine par 340 + 81 = 421, donc c’est 420 la réponse la plus
proche.
4. Réponse c.
2 – 3 + 2 – 5 – 2 + 6 peut être calculé en éliminant les compensations – 2 et + 2, puis en faisant le bilan
positif 2 + 6 = 8, le bilan négatif – 2 – 6 = –8. Finalement tout se compense 8 – 8 = 0.
5. Réponse c.
En mettant tout en millions cela fait 120 + 200 + 100 = 420, d’où la réponse c.
6. Réponse d.
Avant lundi 9 c’était jeudi 5, et 12 jours après ce dernier on sera le 17.
7. Réponse c.
39,6 divisé par 1,1 tombe juste cela fait 36. S’il y a 36 intervalles il y a 37 piquets.
8. Réponse d.
Tout le monde a en tête le triangle rectangle de côtés 3, 4, 5 associés au théorème de Pythagore avec
32 + 42 = 52 et les triangles rectangles obtenus par proportionnalité comme celui de côtés 6, 8, 10, etc.
Il peut être utile de se souvenir aussi du triangle rectangle de côtés 5, 12, 13 associés à
52 + 122 = 132 car 25 + 144 = 169. On a multiplié tous les côtés par 7 dans cet exercice pour obtenir
35, 84, 91.
9. Réponse e.
L’opération « 7 multiplié par 15 donne 105 » revient souvent dans les épreuves, ou alors comme ici :
105/7 = 15.
10. Réponse c.
48 – 13 = 5T donc 5T = 35 et T = 7.
11. Réponse b.
2 fois 321 c’est environ 640. Comme 0,25 c’est un quart, alors un quart de 321 c’est environ un quart
de 320 soit 80. Finalement il faut trouver environ 640 + 80 = 720.
12. Réponse e.
On obtient 5,20 €. Dans 1 € il y a 5 pièces de 0,20 cent. Ici on obtient 5 × 5 + 1 = 26 pièces.
13. Réponse b.
En faisant 59 divisé par 13 on commence par trouver le chiffre des dizaines 4. Il reste deux propositions :
44 ou 46. Comme 13 finit par 3, avec 44 on aurait en unités 4 × 3 = 12 qui finit par 2 ce qui ne convient
pas au résultat 598 finissant par 8. Par contre 3 × 6 = 18 finit par 8 donc le bon résultat est 46.
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14. Réponse a.
750 g c’est les 3/4 d’un kg. Les 3/4 de 12 c’est 9.
[[ Niveau 2
15. Réponse c.
Deux nombres sont proches : 240 et 252 ; leur différence est 12, et il est fa-
cile de voir qu’ils sont divisibles par 12 tous les deux car 240 = 12 × 20 et 252 = 12
× 21. Est-ce que 792 est divisible par 12 ? Il est divisible par 4 car sa « fin » 92 l’est
(92 = 4 × 23), et il est divisible par 3 car la somme de ses chiffres (7 + 9 + 2 = 18) l’est, donc il est
divisible par 12. Le PGCD est donc 12 ou un multiple de 12. Ce ne peut être 24 car si 240 est divisible
par 24 par contre 252 ne l’est pas. Le PGCD est 12.
97
Partie 1/Aptitudes numériques
16. Réponse e.
Il y a des fractions plus petites que 1, soit 3/5 et 4/6 qu’on peut comparer entre elles :
3/5 = 9/15 et 4/6 = 2/3 = 10/15 d’où 3/5 < 4/6.
Il y a des fractions supérieures à 1 qu’on compare entre elles facilement 7/3 vaut environ 2,3 alors que
6/4 = 1,5 et 5/2 = 2,5 d’où 6/4 < 7/3 < 5/2.
Finalement par ordre croissant A < D < C < B < E, mais attention l’énoncé demande l’ordre décroissant
donc la réponse est EBCDA soit la proposition e.
17. Réponse d.
2 + 1/4 = 9/4 ; 9/4 × 8/9 = 8/4 = 2.
(3/5)/6 = 3/(5 × 6) = 3/30 = 1/10.
2 + 1/10 = 2,1.
18. Réponse c.
Après avoir remarqué que 54 = 27 × 2 on met 27 en facteur.
27 × (18 – 12 – 2 × 3) = 27 × 0 = 0.
19. Réponse e.
Comme 0,75 = 3/4 et comme diviser par 3/4 c’est multiplier par 4/3 on a :
2,7/0,75 = 2,7 × 4/3 = 0,9 × 4 = 3,6.
Multiplier un nombre par 1,5 c’est lui ajouter sa moitié donc :
3,2 × 1,5 = 3,2 + 1,6 = 4,8.
On obtient finalement 3,6 + 4,8 = 8,4.
20. Réponse a.
Dans une proportion a, b, c, d on sait que ad = bc.
Ici bc = 2/3 × 13/14 = 13/(3 × 7) = 13/21.
Donc ad = (5/7)d = 13/21
et d = (13/21)/(5/7) = (13/21) × (7/5) = 13/(3 × 5) = 13/15.
21. Réponse e.
(76 × 47 × 4)/47 = 76 × 4 = 304.
22. Réponse b.
50 rames = 50 × 20 mains soit 1 000 mains, ce qui fait 25 000 feuilles.
6,25 m = 6 250 mm, donc l’épaisseur en millimètre d’une feuille est :
6 250/25 000 = 0,25 mm soit encore 0,025 cm.
23. Réponse d.
1 daL = 10 L = 1 000 cL ; 1 dL = 0,1 L = 10 cL.
7 daL 5dL = (7 000 + 50) cL = 7 050 cL.
24. Réponse d.
Il y a en tout 110 + 90 = 200 litres.
90 × 1,5 = 90 + 45 = 135 ; 110 × 2,5 = 250 + 25 = 275.
Finalement le prix total du tonneau de vin est 135 + 275 = 410 €.
Le prix d’un litre de mélange est 410/200 = 2,05 €.
[[ Niveau 1
25. 18 × 250/100 = (18/100) × (1 000/4) = (18/4) × (1 000/100) = 4,5 × 10 = 45.
Autre méthode : 18 × 2,5 = 18 × 2 + 18 × 0,5 = 36 + 9 = 45.
98
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
26. Si deux nombres ont pour produit 1 ils sont inverses l’un de l’autre. 125 × 8 = 1 000, donc 0,125
× 8 = 1. Le nombre cherché est 8, qui est l’inverse de 0,125.
27. Le périmètre vaut alors 3 fois le côté moyen. Celui-ci mesure 150/3 = 50 m. Les autres côtés
font 40 m et 60 m.
28. Le nombre d’espaces par rang est 120/0,8 = 120/(4/5) = 120 × 5/4 = 30 × 5 = 150. Il y a 150
intervalles donc 151 ceps par rang.
Pour multiplier par 15 je multiplie par 10 et j’ajoute la moitié.
151 × 15 = 1 510 + 755 = 2 265 ceps.
29. Le nombre d’hectares est 168/140 = 140/140 + 28/140 = 1 + 1/5 = 1 + 0,2 = 1,2. Comme 1
hectare = 100 ares, on trouve donc 120 a.
30. Le côté du carré mesure 380 / 4 = 95 m ; son aire est 952 = 9 025 m2
(Rappel : on calcule 9 × 10 = 90 et on écrit 25 à droite.)
31. La racine carrée de 196 est 14, donc le côté mesure 14 m et le périmètre vaut 4 × 14 = 56 m.
32. Sur un côté on place 450/15 = 30 carreaux. Il faut 302 = 900 carreaux.
33. Prix du kg : 175/25 = 175/(100/4) = 175 × 4/100 = 700/100 = 7 euros.
34. 18 c’est une fois et demie 12, donc on ajoute la moitié du prix pour 12. On trouve 16,80 +
8,40 = 25,20 euros.
35. Pour avoir 56 piquets il faut 14 intervalles sur chaque côté (et 15 piquets par côté, ceux des
coins sont comptés deux fois, on vérifie que 4 × 15 – 4 = 56).
Le côté mesure : 5 × 14 = 70 m.
36. 1 t = 1 000 kg = 125 kg × 8 donc le prix cherché est : 1 750 × 8 = 1 750 × 4 × 2 = 7 000 × 2
= 14 000 euros.
37. 15 × 12 = 15 × (10 + 2) = 150 + 30 = 180 litres = 180 dm3.
38. 152 = 225 ; 153 = 225 × (10 + 5) = 2 250 + 1 125 = 3 375 cm3.
39. Le volume nécessaire pour deux est 25 × 2 = 50 m3.
Le volume de la pièce est inférieur à 2,5 × 5 × 4 = 2,5 × 4 × 5 = 10 × 5 = 50 m3.
En effet 3,5 est inférieur à 4. Pourquoi penser à prendre ce 4 à la place du 3,5 ? Tout simplement par
attraction des calculs simples et « ronds » comme 2,5 × 4 = 10. Les associations d’idées de calculs de
ce genre peuvent faire gagner beaucoup de temps.
En conclusion de l’exercice, la pièce est trop petite en volume.
[[ Niveau 2
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
99
Partie 1/Aptitudes numériques
43. Un tour de trotteuse représente une minute. 720 tours font 720 minutes soit 720 / 60 = 12 heures.
Il est donc 9 + 12 = 21 heures.
[[ Niveau 3
55. Un angle plein (un tour complet) c’est 360° soit 5 fois 72°.
Corrigés
Il est donc prélevé 1 /5 du plat, soit une aire de 1900 × 1/5 = 1900 × 2/10 = 380 cm2.
56. En vendant 3/5 il reste 2/5, et cela représente 48 litres donc 1/5 c’est 24 litres et la contenance
de la barrique est 24 × 5 = 120 litres.
57. Si 3/4 c’est 45 mètres alors un quart c’est 15 m, et la moitié c’est 2 × 15 = 30 mètres.
100
Calcul mental rapide/Chapitre 9
Partie 1
58. Si C est la contenance du grand fût alors 3/4 C est celle du petit, et C + 3/4 C = 7/4 C est la conte-
nance totale.
On a 7/4 C = 420 donc C = 420 × 4/7 = 420/7 × 4 = 60 × 4 = 240.
Le grand fût contient 240 litres.
Le petit fût contient : 3/4 × 240 L = 240/4 × 3 = 60 × 3 = 180 litres.
59. L’expression « intérêts simples » s’entend en opposition à « intérêts composés » (les intérêts ne
procurent pas ici d’intérêts). Il y a 4 trimestres par an donc l’intérêt en un trimestre est de 4 %/4 = 1 %.
Le montant des intérêts est 3 800 × 1 % = 38 euros.
60. 15 mois c’est 15/12e d’année soit 5 / 4 d’année. Les intérêts sont de :
12 400 × 5/4 × 4/100 = 124 × 5 = 620 euros.
61. 1 500/25 = 1 500 × 4/100 = 15 × 4 = 60. Il y a 60 quarterons.
62. 8 × 374,7 × 125 = 374,7 × 8 × 125 = 374,7 × 1 000 = 374 700.
63. Le nombre obtenu est supérieur à 531 et finit par zéro.
Essayons 600, qui proviendrait de 60. La différence serait 600 – 60 = 540 ce qui trop grand pour 531.
Essayons 590, qui proviendrait de 59. La différence est alors 590 – 59 = 531. On a trouvé par essais, à
peu de frais en temps : le nombre de départ était 59…
Autre méthode : une équation…
Soit n le nombre. En mettant un zéro à droite on le multiplie par 10.
On traduit l’énoncé par 10 n = n + 531, d’où 9 n = 531 et n = 531/9 = 59.
64. Si le nombre a été multiplié par 68 au lieu de 62 il a été comptabilisé 6 fois de trop (68 – 62 = 6).
Cela représente 2 550, donc le nombre multiplié vaut :
2 550/6 = (2 400 + 150)/6 = 400 + 25 = 425.
67. La distance en cm entre les deux clous extrêmes sur une longueur est : 119 – 2 × 2 = 115 cm.
La distance en cm entre les deux clous extrêmes sur une largeur est : 84 – 2 × 2 = 80 cm.
Le nombre d’intervalles entre clous sur la longueur est : 115/5 = 23.
Le nombre d’intervalles entre clous sur la largeur est : 80/5 = 16.
Sur une longueur ou une largeur, il y a un clou de plus que d’intervalles, donc sur chaque longueur il
y a 23 + 1 = 24 clous, et sur chaque largeur il y a 16 + 1 = 17 clous. Mais il ne faut pas compter deux
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fois les clous d’angles, donc si on prend 24 clous sur les longueurs c’est 16 – 1 = 15 clous qu’il faut
ajouter par largeur.
Le nombre de clous est 24 × 2 + 15 × 2 = 48 + 30 = 78 clous.
Tout cela peut paraître difficile à faire de tête, mais en notant au passage quelques nombres utiles (23,
16, etc.) ce n’est pas si dur qu’on peut le penser a priori.
68. En une minute l’auto fait : 144/60 = (120 + 24)/60 = 2,4 km soit 2 400 m.
En une seconde elle fait : 2 400/60 = 40 m.
En 25 secondes elle fait : 40 × 25 = 1 000 m, soit 1 km.
On sait qu’à 60 km/h on fait 1 km par minute, donc deux fois plus vite, à 120 km/h, on fait 1 km en deux
fois moins de temps soit 30 secondes. On devait donc s’attendre avec une vitesse un peu supérieure,
144 km/h et un temps un peu plus court, 25 secondes, à un résultat voisin de celui qu’on trouve : 1 km.
69. 4 752 et 666 sont divisibles par 9 car la somme de leurs chiffres l’est.
101
Partie 1/Aptitudes numériques
4 752, 6 666, 9 944 et 777 777 sont divisibles par 11 car la différence entre la somme des chiffres de
rangs impairs et la somme des chiffres de rangs pairs est nulle (ou multiple de 11).
70. 325 × 21 = 325 × (20 + 1) = 6 500 + 325 = 6 825.
71. 415 × 18 = 415 × (20 – 2) = 8 300 – 830 = 8 300 – 800 – 30 = 7 500 – 30 = 7 470.
72. 63 × 22 = 63 × 11 × 2 = 693 × 2 = 1 386.
73. 228 × 0,55 = 228 × (0,5 + 0,5 / 10) = 114 + 11,4 = 125,4.
74. 48 × 3,125 = 48 × (3 + 0,125) = 48 × (3 + 1/8) = 48 × 25/8 = 48/8 × 25 = 6 × 25 = 150.
75. 125 × 32 × 0,25 = 125 × 8 × 4 × 0,25 = 1 000 × 1 = 1 000.
76. 113 × 32 + 113 × 19 – 113 × 1 = 113 × (32 + 19 – 1) = 113 × (51 – 1) = 113 × 50 = 5 650.
77. 3/x = − 6/10 donc 3 × 10 = − 6x et x = − 30/6 = −5.
Ou encore : comme −6 = 3 × (− 2) on a 10 = −2 × x donc x = 10/(−2) = −5.
78. 9/7 = 36/x d’où, comme 36 = 9 × 4, on a x = 7 × 4 soit x = 28.
79. 7/(– x) = 1. Une fraction valant 1 a un numérateur et un dénominateur égaux,
donc – x = 7 puis x = −7.
80. (− x)/(− 9) = 7 donc x/9 = 7 et x = 7 × 9 = 63.
81. Le total de 49 % de 1 000 km et 100 % de 20 km est : 490 km + 20 km = 510 km.
Et par rapport à 100 km, cette valeur de 510 km représente 510 %.
82. Il y a proportionnalité de résultats entre les 2 villes.
A B
Nombre de familles 3 ?
sans portable
102
Équations
10
Partie 1
PLAN
Cours 4. Systèmes de deux équations
1. Comment résoudre une équation ? à deux inconnues
2. Comment mettre en équation un Entraînement
problème pour pouvoir le résoudre ? Corrigés
3. Équations-produits
INTRODUCTION
Résoudre une équation d’inconnue x, c’est trouver par quel(s) nombre(s) il faut rem-
placer la lettre x dans une phrase mathématique contenant une égalité, pour obtenir que
celle-ci soit vraie.
Le(s) nombre(s) est (sont) alors appelé(s) solution(s) de l’équation.
Exemple
Soit l’équation 3x + 5 = 2x + 7.
Le nombre 2 est solution car si on remplace x par 2 on obtient :
3 × (2) + 5 = 2 × (2) + 7, ce qui est vrai.
Par contre, si on remplace x par 1 on obtient 3 + 5 = 2 + 7 ce qui est une phrase fausse
car 8 n’est pas égal à 9 ; le nombre 1 n’est donc pas une solution de l’équation.
Exemple
0x = 2 n’a pas de solution car pour toute valeur mise à la place de x, le calcul de 0x
donnera toujours 0 et jamais 2.
Exemple
0x = 0 admet n’importe quel nombre x comme solution, car 0x fera toujours 0.
103
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemples
yy 8x – 6 = 5x + 2 et 3x = 8 ont les mêmes solutions car on passe de la première équation
à la seconde en ajoutant 6 aux deux membres et en enlevant (5x) aux deux membres :
8x – 6 + 6 – 5x = 5x + 2 + 6 – 5x revient à avoir 3x = 8.
4
yy 7x = 4 et x = ont la même solution car on passe de la première à la seconde en divi-
7
sant les deux membres par 7.
7x
= 4 revient à x = 4.
7 7 7
Exercice 1
Un exemple de résolution d’équation
Résoudre : 4(5x – 2) – 3x + 1 = 2 – (x – 3).
Solution
yy On simplifie au maximum chacun des membres après avoir enlevé les parenthèses :
20x – 8 – 3x + 1 = 2 – x + 3 puis 17x – 7 = 5 – x.
yy On élimine le terme contenant l’inconnue dans un des deux membres en ajoutant son
opposé dans chaque membre :
17x – 7 + x = 5 – x + x puis 18x – 7 = 5.
yy On élimine de même le terme ne contenant pas l’inconnue dans l’autre membre :
18x – 7 + 7 = 5 + 7 puis 18x = 12.
yy On divise chaque membre par le coefficient de l’inconnue (s’il n’est pas nul) :
18x = 12 puis x = 12 .
18 18 18
yy On simplifie éventuellement et on conclut :
Exemple
Dans ma bibliothèque, il y a plusieurs étagères de même taille. Si je range 15 livres
sur chaque étagère il restera de la place pour les prochains 10 livres que j’achèterai. Si je
range 13 livres par étagère je n’ai pas rangé tous mes livres : il m’en reste 10 en main !
Combien y-a-t-il d’étagères ?
104
Équations/Chapitre 10
Partie 1
yy Commençons par choisir une inconnue. C’est le plus souvent le nombre cherché, donc
ici appelons x le nombre d’étagères. N’oubliez pas de préciser les conditions concernant
l’inconnue. Ici, c’est un nombre entier positif.
yy Traduisons les informations de l’énoncé en fonction de x (à l’aide de x) :
–– le nombre de livres est 15x ;
–– la contenance des étagères est 15x + 10 ;
–– 13x est égal au nombre de livres diminué de 10.
yy Trouvons une équation :
13x = (15x) – 10
yy Résolvons l’équation :
13x + 10 – 13x = 15x – 10 + 10 – 13x puis 10 = 2x ;
10
d’où x = soit x = 5.
2
yy Concluons : il y a 5 étagères.
On peut vérifier le résultat en revenant à l’énoncé. Il y a 15 × 5 = 75 livres ; si on en met 13 sur
chaque étagère cela donne 65 livres, il en reste donc 10 non placés.
! Attention On peut parfois constater que des données n’ont pas servi (ici : qu’il restait
de la place pour 10 livres quand on en mettait 15 par étagère ; ceci servirait
si on demandait combien une étagère peut contenir de livres au maximum,
(75 + 10)
la réponse serait alors = 17). Trier les informations utiles et ne
5
pas tenir compte des informations superflues fait partie du jeu…
3 Équations-produits
Si un produit de deux facteurs est nul, alors un des facteurs au moins est nul.
Ou encore : quels que soient les nombres a et b, si ab = 0 alors a = 0 ou b = 0.
Exemple
Résoudre l’équation : (3x – 12)(x + 5) = 0.
Si ce produit est nul c’est que 3x – 12 = 0 ou x + 5 = 0. On obtient facilement les deux
solutions : 4 et – 5.
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Exemple
3x – 2y = 7 est une équation à deux inconnues.
Un système de deux équations du premier degré à deux inconnues x et y est de la forme :
{ax + by = c et a′x + b′y = c′}
avec a, b, c, a′, b′, et c′ nombres donnés.
105
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
{3x – 2y = 7 et x + 2y = 1} est un système de deux équations à deux inconnues.
Résoudre un système de deux équations à deux inconnues, c’est trouver le (ou les)
couple(s) des valeurs (x ; y) pour lequel (ou lesquels) les deux équations sont vérifiées simul-
tanément.
Exemple
Le couple (2 ;– 0,5) est solution du système précédent car :
d’une part : 3 × 2 – 2 × (– 0,5) = 6 + 1 = 7,
et d’autre part : 2 + 2 × (– 0,5) = 2 – 1 = 1, sont deux suites d’égalités vraies.
! Attention Dans un couple de nombres (x ; y), l’ordre des termes est important.
Par exemple dans le système précédent, contrairement au couple (2 ; – 0,5),
le couple (– 0,5 ; 2) n’est pas solution. En effet, dès la première équation, il
y a un souci :
3 × (– 0,5) – 2 × (2) = – 1,5 + 4 = 2,5 ce qui n’est pas égal à 7.
Exemple
Dans le système {3x – 2y = 7 et x + 2y = 1}, si on ajoute membre à membre les deux
lignes, les 2y vont s’annuler : on obtient 3x – 2y + x + 2y = 7 + 1, puis 4x = 8 et x = 8
4
soit x = 2.
Si on multiplie la deuxième ligne par 3 on obtient 3(x + 2y) = 3(1) puis 3x + 6y = 3.
Ensuite, on soustrait de ce qu’on vient d’obtenir la première ligne, membre à membre :
(3x + 6y) – (3x – 2y) = 3 – 7 ce qui se simplifie en 8y = – 4 et y = – 4 soit y = – 0,5.
8
Le couple (2 ; – 0,5) est la solution du système.
yy Deuxième méthode : on substitue (remplace) une inconnue par son expression en fonc-
tion de l’autre, de façon à obtenir une équation à une seule inconnue.
Exemple
Dans le système précédent, on tire x de la deuxième ligne :
x + 2y = 1 donc x = 1 – 2y
On remplace x par cette expression contenant y dans la première ligne :
3x – 2y = 7 devient 3(1 – 2y) – 2y = 7 puis 3 – 6y – 2y = 7 et 3 – 8y = 7
3 – 7 = 8y d’où – 4 = 8y et y = – 4 soit y = – 0,5
8
On remplace y par sa valeur dans x = 1 – 2y et on trouve x = 1 – 2(– 0,5) = 1 + 1 = 2.
Le couple solution est encore (2 ; – 0,5).
106
Équations/Chapitre 10
Entraînement
Partie 1
15mn
[[Niveau 1
1. Dans chacun des cas suivants, trouver la valeur de la lettre « a » :
a. – 3 + a = – 7
b. 4 = 12 – a
c. – a – 13 = 3
2. Dans chacun des cas suivants, trouver la valeur de la lettre « x » :
a. 7x = 91 b. 6x = – 18 c. 2,1x = 63 d. – 2x = 8,2
3. Résoudre les équations suivantes :
a. 3x = 5x – 10 b. 5x + 6 – x = 4x + 1 c. 3x + 7 = 2x + 8 + x – 1
4. Résoudre : 6x – (5 – 3x) = 13.
5. Résoudre : x + 3x = 7 .
2 5 10
6. Un cycliste et son vélo pèsent 98 kg ; le cycliste pèse 90 kg de plus que son vélo. Quel
est le poids du vélo ?
7. À la terrasse du café on paie :
– deux cafés et une menthe à l’eau : 3,20 euros ;
– trois cafés et trois menthes à l’eau : 6,60 euros.
Quel est le prix d’une menthe à l’eau ?
8. Résoudre : 3 x = 5 .
4 7
9. Trouver les nombres dont le carré est égal au triple.
10. Résoudre : (x2 – 25)(x + 2) = 0.
25mn
[[Niveau 2
11. On remplit deux réservoirs avec 228 litres d’eau. Sachant que l’un des deux réservoirs
contient le triple de l’autre, quelle est la capacité du plus petit des deux ?
a. 22,8 L b. 38 L c. 57 L d. 76 L e. 114 L
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
12. Un homme de 48 ans dit à son fils d’âge « x » années : « dans six ans, je serai deux fois
plus âgé que toi ». Laquelle ou lesquelles des réponses suivantes sont justes ?
a. L’équation du problème admet deux solutions, l’une positive, l’autre négative qui n’a pas
de sens dans le contexte du problème.
b. L’équation du problème peut s’écrire 2x = 48 + 6.
c. L’âge du fils est 21 ans.
d. Il manque une information pour répondre.
e. Le système suivant {y = 2x et y = 48 – 6} peut traduire la situation du problème.
13. Blanche Neige partage entre les 7 nains rangés par taille sa récolte de 77 champignons.
Elle sert d’abord le plus petit, et ensuite chaque nain reçoit un champignon de plus que le nain
précédent. Combien de champignons aura le plus petit des 7 nains ?
a. 7 b. 8 c. 9 d. 10 e. 11
107
Partie 1/Aptitudes numériques
14. J’ai 65 bonbons, j’en mange un et je distribue les autres équitablement entre tous mes
copains. Chacun en a alors un nombre égal au nombre de mes copains. Combien sommes-nous ?
a. 7 b. 8 c. 9 d. 10 e. 11
15. La moitié du nombre « a », diminuée de 2, dépasse d’une unité le tiers du nombre
« a ». Que vaut « a » ?
a. 12 b. 16 c. 24 d. 18 e. 36
16. Lorsqu’elle met au monde son quatrième enfant, une mère a trois fois la somme des âges
de ses trois premiers enfants. Elle se dit alors que dans huit ans son âge sera la somme de ceux
de ses quatre enfants. Quel est son âge actuel ?
a. 36 ans b. 35 ans c. 33 ans d. 30 ans e. 27 ans
17. La règle de construction de l’empilement de nombres ci-dessous est que la case qui
repose sur deux autres porte la somme des nombres figurant sur ces deux dernières. Que vaut x ?
76
7 x x 3
a. 6 b. 11 c. 19 d. 33 e. un autre nombre
18. Quinze jeunes filles viennent de quitter la salle de bal : il reste maintenant deux fois
plus de danseurs que de danseuses ; 45 garçons s’en vont alors et il reste cinq jeunes filles pour
chaque jeune homme. Quel était le nombre initial de jeunes filles ?
a. 30 b. 40 c. 20 d. 50 e. un autre nombre
19. On plie un fil de fer de 58 cm de long, de façon à obtenir le dessin d’une flèche symé-
trique.
f+7
f+4
f+1
Entraînement
La valeur de « f » en cm est :
a. 17 b. 5 c. 6 d. 41 e. un autre nombre
4 7
20. Dans un certain lycée, il y a trois fois plus d’élèves garçons que d’élèves filles, et neuf
fois plus d’élèves filles que de professeurs. Si on appelle g et f les nombres d’élèves garçons
et filles, et p le nombre de professeurs, alors le nombre total de ces trois types de personnes
est donné par l’expression :
a. 31 g b. 37 g c. 13 f d. 37 f e. 37 p
27 27
108
Équations/Chapitre 10
Corrigés
Partie 1
[[Niveau 1
1. a. – 3 + a = – 7 donc a = – 7 + 3 = – 4.
b. 4 = 12 – a donc a = 12 – 4 = 8.
c. – a – 13 = 3 donc – 13 – 3 = a et a = – 16.
2. a. 7x = 91 donc x = 91 = 13.
7
18
b. 6x = – 18 donc x = – = – 3;
6
63
c. 2,1x = 63 donc x = = 30.
2,1
8,2
d. – 2x = 8,2 donc x = = – 4,1.
(–2)
3. a. 3x = 5x – 10 donc 10 = 2x et x = 5 ;
b. 5x + 6 – x = 4x + 1 donc 4x – 4x = 1 – 6, puis 0x = – 5 ce qui est impossible, il n’y a pas de solution.
c. 3x + 7 = 2x + 8 + x – 1 donc 3x + 7 = 3x + 7 ce qui est toujours vérifié : tout nombre est solution.
4. 6x – (5 – 3x) = 13 donc 6x – 5 + 3x = 13, puis 9x = 13 + 5, 9x = 18 et x = 2.
4 3
3 5 5 4 20
4 x = 7 donc x = 7 × 3 = 21.
9. Soit x un tel nombre, alors x2 = 3x donc x2 – 3x = 0 et en factorisant x(x – 3) = 0. Un produit
est nul quand un des facteurs est nul. On a deux solutions : soit x = 0, soit x – 3 = 0 qui donne x = 3.
Conclusion : 0 et 3 sont les deux solutions.
10. On peut factoriser l’énoncé :
(x2 – 25)(x + 2) = 0 donne (x – 5)(x + 5)(x + 2) = 0.
Il y a trois facteurs qui peuvent être nuls : d’où les trois solutions x = 5, x = – 5, et x = – 2.
109
Partie 1/Aptitudes numériques
[[Niveau 2
11. Réponse c.
Soit x la capacité en litres du petit réservoir et donc (3x) celle du grand, on obtient :
228
x + 3x = 4x = 228 donc x = = 57 litres.
4
12. Réponse c.
Dans six ans on aura : 48 + 6 = 2(x + 6) d’où 54 – 12 = 2x, puis 42 = 2x et x = 21.
Attention, la proposition e. donne aussi x = 21 mais elle ne traduit pas l’exercice.
13. Réponse b.
Soit x le plus petit nombre distribué, on lui ajoute (x + 1), (x + 2), (x + 3), (x + 4), (x + 5),
(x + 6) et on totalise les sept valeurs : 7x + 21 = 77 d’où 7x = 56 et x = 8.
Le plus petit des nains aura huit champignons.
14. Réponse c.
Il reste 65 – 1 = 64 bonbons à distribuer. Soit n le nombre de copains, on traduit l’énoncé par 64 = n2 donc
n = 8. J’ai 8 copains, mais en me comptant nous sommes 9.
15. Réponse d.
a a
– 2 = + 1 ; en multipliant par 6 les deux membres, on se débarrasse des dénominateurs et on obtient :
2 3
3a – 12 = 2a + 6 d’où a = 18.
16. Réponse a.
Si « S » est la somme des âges des trois premiers enfants, alors la mère a « 3S » années. Dans 8 ans, chacun
des quatre enfants aura 8 ans de plus, et la mère aura aussi 8 ans de plus ; on obtient : 3S + 8 = (S + 4
× 8) d’où 2S = 24 et S = 12.
La mère est âgée de : 12 × 3 = 36 ans.
17. Réponse b.
Le premier étage donne de gauche à droite les cases (7 + x), (2x), (x + 3).
Le deuxième étage donne les deux cases (7 + 3x), (3x + 3), et l’étage supérieur devrait donner (6x + 10) ;
comme il faut obtenir 76, on a : 6x + 10 = 76 donc 6x = 66 et x = 11.
18. Réponse b.
Soit f le nombre initial de filles et g celui des garçons, on a g = 2(f – 15) ;
ensuite 5(g – 45) = f – 15, d’où un système de deux équations à deux inconnues :
{g – 2f = – 30 ; 5g – f = 210}.
La deuxième ligne donne : f = 5g – 210 qu’on reporte dans la première ligne pour obtenir : g – 10g +
420 = – 30 et 450 = 9g d’où g = 50 puis f = 250 – 210 = 40.
19. Réponse b.
On a : 2(f + 7) + 2f + 2(f + 4) + (f + 1) = 58, d’où 7f = 35 et f = 5.
20. Réponses b. et e.
On traduit l’énoncé par {g = 3f ; f = 9p} ; on obtient g = 27 p, et :
f + g + p = 9p + 27p + p = 37p donc la réponse e. est bonne.
g 37
Mais on a aussi p = donc la réponse g est juste également.
27 27
Corrigés
110
Dénombrements
11
Partie 1
PLAN
Cours 9. Les poignées de mains
1. Les piquets et les intervalles 10. La somme des n premiers nombres
2. Les restes possibles dans une division entiers
3. La course 11. Les quotients dont l’écriture est
4. Le tiercé illimitée périodique
5. Toujours le tiercé 12. Les tableaux à double entrée
6. Le QCM Entraînement
7. Les gants Corrigés
8. Les diviseurs
INTRODUCTION
Les problèmes de dénombrement sont à la fois fascinants et souvent particulièrement
ardus. Cela va des simples problèmes de chaussettes de couleurs différentes que l’on sort
d’un sac, à la question angoissante : « Combien de combinaisons faut-il que je tape pour trouver
le bon code d’entrée de cet immeuble ? ». Un peu de tout, et chaque fois, des façons différentes
de trouver la solution…
Il n’y a pas de « cours » proprement dit ou de propriétés à apprendre, les problèmes de
dénombrements sont très variés, la meilleure chose à faire est de voir le plus de situations
différentes possibles, en espérant tomber dans un concours sur une situation ressemblante…
Exemple
Vous bordez votre jardin donnant sur la rue, d’une longueur de 20 mètres, par un grillage
accroché à des piquets séparés d’un mètre chacun. Combien de piquets vous seront-ils
nécessaires ?
Il y aura 20 intervalles de 1 mètre, mais 21 piquets.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
Règle
Il y a toujours un piquet de plus que le nombre d’intervalles.
Règle
Si le diviseur est un nombre « d », le reste peut prendre toutes les valeurs de 0 à (d – 1).
111
Partie 1/Aptitudes numériques
3 La course
Exemple
Il y a 7 concurrents, combien d’ordres d’arrivée différents peut-il y avoir ?
Pour le premier, il y a 7 choix possibles, mais pour le deuxième il n’y en a que 6, pour le troi-
sième 5, etc. Le nombre de classements différents s’obtient en multipliant les nombres de
choix différents pour chaque place, ici : 7 × 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1 = 5 040.
Il y a 5 040 classements différents. Ce nombre s’appelle factorielle 7, et se note « 7 ! ».
Pour comprendre pourquoi il faut multiplier les choix, on peut imaginer les ramifications
d’un arbre : 7 branches principales correspondant à la première place, depuis lesquelles partent,
de chacune des 7, cette fois-ci 6 branches secondaires, ce qui donne déjà 7 × 6 = 42 chemins
différents sur l’arbre, et ainsi de suite.
…
…
…
…
…
… …
… … …
… … … …
… … … …
7 × 6 × 5 × 4 × 3 × 2 × 1
4 Le tiercé
Exemple
Dans une course de 7 chevaux combien de tiercés différents dans l’ordre peut-on obtenir ?
Il suffit cette fois de multiplier 7 par 6 et par 5, car les trois premières places seulement nous
intéressent. On trouve 7 × 6 × 5 = 210 tiercés différents dans l’ordre. Ce nombre s’appelle le
nombre d’arrangements de 3 parmi 7. À noter que le classement ABC n’est pas le même que
les classements ACB, BAC, BCA, CAB, CBA, et donc qu’avec trois chevaux on a 6 (soit 3 ×
2 × 1) tiercés dans l’ordre différents.
5 Toujours le tiercé
Si l’on veut gagner, que ce soit dans l’ordre ou le désordre, on s’intéresse aux 3 chevaux
qui finissent dans les 3 premiers, sans s’inquiéter du classement entre eux. On dit qu’on
cherche le nombre de combinaisons de 3 chevaux parmi 7.
Comme les situations ABC, ACB, BAC, BCA, CAB, CBA ne représentent qu’une seule et
même combinaison, il faut diviser le nombre d’arrangements par 6, donc on trouve 210 =
6
35 combinaisons.
112
Dénombrements/Chapitre 11
Partie 1
Règle
le nombre d’arrangements de « p objets parmi n » s’obtient par la multiplication : n (n – 1) (n – 2)
… (n – p + 1), qui comprend p facteurs consécutifs diminuant à partir du premier qui est n ;
le nombre de combinaisons de « p objets parmi n » s’obtient en calculant le quotient du nombre
précédent par factorielle p soit :
(n )(n - 1)(n - 2) ¥ º ¥ (n – p + 1)
( p)( p - 1)( p - 2) ¥ º ¥ (2)(1)
6 Le QCM
Exemple
Il comporte 5 questions proposant chacune 2 réponses au choix, l’une vraie (V) l’autre
fausse (F). Combien y a-t-il de façons différentes de remplir le questionnaire ?
Chaque question offre 2 réponses différentes, avec 2 questions : il y a 2 × 2 = 4
façons différentes de remplir le questionnaire, et vous pouvez obtenir VV, VF, FV, FF.
Vous pouvez aussi faire un dessin d’arbre des possibilités pour voir les branches se diviser et
comprendre pourquoi il faut multiplier par 2 à chaque fois qu’on rajoute un étage à l’arbre.
Pour 5 questions, il y aura : 2 × 2 × 2 × 2 × 2 = 32 réponses possibles soit 2 à la puissance
5. Pour un questionnaire de 10 questions à deux choix chacune, il y aura 2 puissance 10 soit
1 024 réponses différentes.
Si le questionnaire propose 3 réponses à chacune des 10 questions, c’est 3 à la puissance 10
que vaudra le nombre de façons différentes de remplir le questionnaire.
7 Les gants
Exemple
Vous en avez mélangé 4 paires identiques dans un tiroir, et vous voulez en sortir une mal-
gré une panne d’électricité qui vous laisse dans l’obscurité. Combien vous faut-il sortir de
gants pour être sûr d’avoir une paire correcte ?
Si vous n’avez pas de chance, vous pouvez tirer d’abord 4 gants droits par exemple et n’avoir pas
encore de paire correcte. Heureusement, au cinquième gant vous ne pouvez tirer qu’un gant
gauche, et vous aurez de quoi faire une paire…
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8 Les diviseurs
Exemple
Combien de fois le produit des 53 premiers entiers, de 1 à 53, peut-il être divisé par 5 ?
(C’est-à-dire : si on divise par 5 le nombre, puis son quotient par 5, puis le quotient du
quotient par 5, etc., quel est le nombre maximum de divisions par 5 qu’on peut faire, qui
tomberont justes et donneront un quotient entier ?)
Les nombres divisibles par 5 se finissent par 5 ou 0. On prête donc attention dans le produit
aux nombres 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50. Ce sont les seuls qui permettront une divi-
sion par 5 du produit proposé. Attention parmi eux il y en a huit qui sont divisibles par 5 une
seule fois : 5, 10, 15, 20, 30, 35, 40, 45, mais il y en a deux qui sont divisibles par 5 deux
fois : 25 et 50.
113
Partie 1/Aptitudes numériques
Exemple
5 personnes se rencontrent et se serrent la main deux à deux. Combien y a-t-il de poi-
gnées de mains échangées ?
La première personne serre 4 mains différentes, la deuxième en serre 3 nouvelles, la troisième
en serre 2 nouvelles, la quatrième une autre, mais la cinquième personne a déjà été comp-
tabilisée dans toutes les poignées de mains échangées soit un total de : 4 + 3 + 2 + 1 = 10.
n(n + 1)
2
Exemple
La somme des cent premiers nombres est :
1 + 2 + 3 + … + 99 + 100 = 100 × 101 = 5 050
2
Cette somme est facile à retrouver, et cette astuce est plus importante à retenir que la
formule citée plus haut. Imaginez la somme (S) écrite sur deux lignes consécutives, une
fois à l’envers, une fois à l’endroit :
S = 1 + 2 + 3 + … + 98 + 99 + 100
S = 100 + 99 + 98 + …+ 3 + 2 + 1
Additionnez membre à membre les deux lignes, en remarquant qu’on peut faire cent
additions verticales de deux nombres qui donnent toutes 101 (comme 100 + 1,
99 + 2, 98 + 3, etc.), il vient :
2 S = 101 × 100 donc S = 100 × 101
2
Exemple
Quel est le 2 007e chiffre après la virgule quand on divise 1 par 7 ?
Remarquons que dans une division par 7 il n’y a que 7 restes possibles : 0, ou 1, 2, 3, 4, 5, ou
encore 6. Si une division par 7 se prolonge tellement qu’on calcule plus de 7 fois à la file un
reste, on va retrouver un reste déjà obtenu avant.
Si on pose la division à la main de 1 par 7, et qu’on est suffisamment persévérant, on s’aper-
çoit que le reste 1 revient, puis que les restes 3, 2, 6, 4, 5, etc., vont revenir en boucle. Les
calculs vont se reproduire à l’identique : la division ne va jamais s’arrêter. Le quotient va
donner des chiffres qui reviennent régulièrement : 0,142857 142857… (à l’infini).
114
Dénombrements/Chapitre 11
Partie 1
On appelle période ce bloc « 142857 » qui comporte six chiffres qui vont revenir sans cesse.
1 0 7
3 0 0, 1 4 2 8 5 7
2 0
6 0
4 0
5 0
Si on écrit 2 007 chiffres après la virgule, combien de périodes complètes pourra-t-on écrire ?
On calcule 2 007 : 6 et on trouve 334 comme quotient et 3 comme reste. Après la virgule,
vous écrivez donc 334 fois la période puis trois chiffres : 142, et vous réalisez que le 2 007e
chiffre après la virgule est un 2.
Exemple
Au club, nous pouvons pratiquer la chorale et le tennis de table, ou nous contenter de
profiter des services et du cadre. Nous sommes 40, dont 32 font de la chorale, 22 font
du tennis. Les plus actifs qui pratiquent les deux activités sont 19. Combien y a-t-il de
membres qui ne font rien ?
On peut compléter un tableau à double entrée : à côté d’une colonne T (= Tennis de table) où se
partagent sur deux lignes ceux qui font de la chorale (C), ou non (non C), on écrit une colonne
« non T » qui se partage elle aussi en deux. On obtient alors les quatre cases reflétant tout ce
qui peut arriver. La case située à l’intersection de la colonne T et de la ligne C correspond à
ceux qui pratiquent les deux activités : ils sont 19. La case située à l’intersection de la colonne
« non T » et de la ligne « non C » correspond à ceux qui ne font rien.
On ajoute sur les côtés une colonne « total » et une ligne « total », qu’on remplit ainsi : le total
des choristes est 32, le total des joueurs de tennis de table est 22.
Le total des membres est 40 : c’est la case en bas à droite.
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T Non T Total
C 19 32
Non C
Total 22 40
Le tableau se complète de proche en proche par soustraction sur tout son contour :
T Non T Total
C 19 13 32
Non C 3 8
Total 22 18 40
115
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement
15mn
[[Niveau 1
1.  Je plante 11 arbres séparés d’un mètre au bord de mon allée rectiligne : quelle est la
distance entre les deux arbres extrêmes ?
2.  Combien peut-on jouer de tiercés dans l’ordre différents lors d’une course de 10 che-
vaux ?
4.  Un QCM comporte 4 questions ayant chacune 5 réponses proposées dont une seule
est exacte. Un candidat répond au hasard : il a une chance sur combien d’avoir tout juste ?
5.  Dans un tiroir de meuble d’une pièce obscure, il y a 3 boules rouges, 4 vertes, 2 jaunes.
Combien faut-il tirer de boules pour être sûr d’avoir au moins 2 vertes ?
6.  Dans la situation précédente, combien faut-il tirer de boules pour être sûr d’avoir au
moins une boule de chaque couleur ?
25mn
[[Niveau 2
Entraînement
9.  Combien y a-t-il d’entiers positifs, compris entre 10 et 1 000, qui s’écrivent avec des
chiffres dont la somme est 4 ? (exemple : 301)
a. 10 b. 12 c. 13 d. 14 e. 15
10.  Une cave obscure renferme des bouteilles de vin de cinq sortes différentes. Combien
faut-il remonter de bouteilles pour être sûr d’en avoir trois de la même sorte ?
a. 6 b. 7 c. 9 d. 11 e. 16
11.  Combien de montants différents, exprimés par un nombre entier de centimes d’euros,
est-il impossible de payer en utilisant uniquement des pièces de 2 et de 5 centimes, en admettant
qu’on puisse avoir autant de ces pièces qu’on en a besoin ?
a. 0 b. 1 c. 2 d. 5 e. une infinité
116
Dénombrements/Chapitre 11
Partie 1
12.  Combien de nombres, parmi les entiers entre 200 et 300, ont-ils leurs chiffres en ordre
strictement croissant de la gauche vers la droite (comme 234, mais pas 266) ?
a. 12 b. 18 c. 21 d. 22 e. 25
13.  Une montre à aiguilles marque midi. Combien de fois avant 15 h 32 min l’aiguille
des heures et l’aiguille des minutes formeront-elles un angle droit ?
a. 0 fois b. 1 fois c. 3 fois d. 6 fois e. 7 fois
14.  Un enfant a dans ses poches 3 billes noires, 3 blanches et 4 rouges. Il veut avoir
devant lui une bille de chaque couleur. Il sort une première bille : elle est blanche. Combien
doit-il sortir d’autres billes au maximum pour être sûr d’avoir devant lui au moins une bille
de chaque couleur ?
a. 3 b. 4 c. 5 d. 6 e. 7
15.  Si trois dés de couleurs différentes sont lancés, chacun étant numéroté de 1 à 6, de
combien de façons différentes peut-on obtenir un total de 15 ? Attention : les résultats 6-6-3 et
6-3-6 sont différents par leurs couleurs.
a. 6 b. 8 c. 9 d. 10 e. 11
16.  Une équipe de football est formée de onze joueurs et trois remplaçants. Avant chaque
match de foot, tous les membres de l’équipe ont l’habitude de se serrer la main.
Le nombre de poignées de main échangées est :
a. 196 b. 182 c. 105 d. 91 e. 90
17.  De combien de manières est-il possible de disposer 3 garçons et 3 filles pour une
photographie de groupe si les garçons doivent s’asseoir côte à côte, les filles se tenant debout
derrière eux ?
a. (6)(5)(4)(3)(2)(1) b. 2 × 3 × 2 × 1 c. (3 × 2 × 1)2
2
d. (3 × 2 × 1)3 × 2 × 1 e. 32 × 32
18.  Un terrain rectangulaire de 150 m de long et 120 m de large est quadrillé en carrés
de 5 m de côté. Un arbre doit être placé en chaque sommet du quadrillage intérieur au terrain.
Combien d’arbres faut-il ?
a. 667 b. 690 c. 696 d. 704 e. 720
19.  Un concours de pétanque oppose 46 équipes. Selon le règlement, dès qu’une équipe
est battue, elle est éliminée. Combien de rencontres entre deux équipes faut-il organiser au
minimum pour désigner le vainqueur du concours ?
a. 32 b. 64 c. 46 d. 45 e. un autre nombre
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Corrigés
[[Niveau 1
1. Attention, avec 11 arbres il n’y a que 10 intervalles. La réponse est donc : 10 mètres.
2. Il y a 10 × 9 × 8 = 720 tiercés différents.
3. Le nombre de combinaisons est le nombre précédent (voir exercice 2) divisé par 6 donc 120.
4. Le nombre de façons de remplir chaque question est 5, pour 4 questions c’est 54 = 625.
Il y a une chance sur 625 d’avoir tout juste en répondant au hasard.
117
Partie 1/Aptitudes numériques
5. Au pire, on tire tout ce qui n’est pas vert d’abord soit 3 + 2 = 5 boules, puis on tire 2 vertes, ce
qui fait 7 boules pour avoir 2 vertes à coup sûr.
6. Au pire, on tire les boules de deux catégories les plus représentées, soit 3 + 4 = 7 boules, puis on tire
une boule jaune et alors toutes les couleurs sont présentes. Il faut donc 8 boules pour être sûr d’avoir
chaque couleur.
7. La somme est égale à : 2 + 4 + 6 + … + 94 + 96 + 98 ; la somme est égale à : 98 + 96 + 94 +
… + 6 + 4 + 2.
En additionnant verticalement membre à membre on trouve des colonnes de deux nombres dont la somme
est toujours 100 (exemples : 2 + 98 = 4 + 96, etc.).
Le nombre de colonnes est 49 (car en divisant les nombres par 2, au lieu d’aller de 2 à 98 on va de 1 à
49 soit 49 nombres).
Le total obtenu est 49 × 100 = 4 900, mais c’est deux fois la somme demandée donc celle-ci vaut :
4 900
= 2 450.
2
8. Comme 22 + 18 = 40 alors qu’il y a seulement 35 élèves, il y en a au moins : 40 – 35 = 5 qui font
deux langues ; mais comme tout le monde fait au moins une langue, il ne peut y en avoir plus de 5 qui
étudient les deux langues. La réponse est donc 5.
[[Niveau 2
9. Réponse d.
Ce sont les nombres 13, 22, 31, 40, 103, 112, 121, 130, 202, 211, 220, 301, 310, 400 ; il y en a donc
quatorze.
10. Réponse d.
Au pire, avant d’avoir 3 bouteilles d’une même sorte, on remonte 2 bouteilles de chacune des cinq sortes
soit 5 × 2 = 10 bouteilles ; la onzième bouteille sera la bonne.
11. Réponse c.
Les montants 1 et 3 centimes sont impossibles à réaliser sans pièce de 1 cent ; ensuite
4 = 2 + 2 et 5 sont facilement obtenus.
Comme 4 et 5 sont deux nombres consécutifs, si on utilise une pièce de 2 cents de plus on obtient les
sommes de 4 + 2 = 6 et 5 + 2 = 7, puis avec une autre pièce de 2 cents, 6 + 2 = 8 et 7 + 2 = 9, etc., et
la succession des entiers sans exception à partir du nombre 4. On peut tout obtenir sauf les montants 1
et 3, qui sont donc les deux valeurs impossibles.
12. Réponse c.
Le chiffre des centaines est 2 ; le chiffre des dizaines peut être 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
• Dans le cas d’écriture de forme 23*, le chiffre des unités peut être 4, 5, 6, 7, 8, 9.
• Dans le cas 24*, le chiffre des unités peut être 5, 6, 7, 8, 9.
• Dans le cas 25*, le chiffre des unités peut être 6, 7, 8, 9.
• Dans le cas 26*, le chiffre des unités peut être 7, 8, 9.
• Dans le cas 27*, le chiffre des unités peut être 8, 9.
• Dans le cas 28*, le chiffre des unités peut être 9.
• Dans le cas 29*, il n’y a pas de solution.
Finalement, on obtient : 6 + 5 + 4 + 3 + 2 + 1 = 21 solutions.
13. Réponse d.
Corrigés
Il ne faut pas chercher les heures exactes donnant un angle droit, on peut se contenter de remarquer
qu’il y a une solution entre 12 h 15 et 12 h 20, une entre 12 h 45 et 12 h 50, une entre 13 h 20 et 13 h 25,
une entre 13 h 50 et 13 h 55, une entre 14 h 25 et 14 h 30, une entre 14 h 55 et 15 h ; ceci fait six solutions.
Attention : il n’y en a pas une septième entre 15 h 30 et 15 h 35 car plus d’une demi-heure s’est écoulée
depuis 15 h donc la petite aiguille a dépassé le milieu entre les chiffres 3 et 4, tandis que le grande aiguille
à 15 h 32 n’a pas dépassé le milieu entre le 6 et le 7, et donc l’angle n’est pas assez grand pour être droit.
118
Dénombrements/Chapitre 11
Partie 1
14. Réponse e.
Au pire l’enfant tire les 4 rouges et les 2 dernières blanches, soit 6 billes, et il lui manque toujours la
couleur noire. C’est seulement à la septième bille qu’il sera sûr d’obtenir ce qu’il veut.
15. Réponse d.
Pour obtenir 15 il faut sortir 6 + 6 + 3 ou 4 + 5 + 6 ou 5 + 5 + 5.
• Dans le cas 6 + 6 + 3, à cause des couleurs on a trois solutions : 6-6-3, 6-3-6 et 3-6-6.
• Dans le cas 4 + 5 + 6, il y a six solutions : 4-5-6, 4-6-5, 5-4-6, 5-6-4, 6-4-5, 6-5-4.
• Dans le cas 5 + 5 + 5 il n’y a qu’une solution.
On obtient en tout 3 + 6 + 1 = 10 solutions.
16. Réponse d.
On peut compter le nombre de poignées de mains différentes entre les 14 joueurs ainsi : le premier serre
13 mains différentes, le deuxième n’en serre que 12 différentes car sa poignée avec le premier joueur est
déjà comptée, le troisième n’en serre que 11 différentes, etc., jusqu’au douzième qui serre 2 différentes,
au treizième qui n’en serre qu’une différente, et au quatorzième et dernier qui ne serre rien de nouveau
car ses poignées à lui ont déjà été comptabilisées.
On peut remarquer que l’addition du numéro du joueur et de son nombre de poignées nouvelles à compter
est toujours 14.
Le total des poignées de main est : 13 + 12 + 11 +… + 2 + 1 = 91.
17. Réponse c.
• Avec 3 garçons, on a 6 dispositions possibles : abc, acb, bac, bca, cab, cba.
• Avec 3 filles, on a 6 dispositions possibles : xyz, xzy, yxz, yzx, zxy, zyx.
Chaque disposition des garçons peut s’accompagner d’une des 6 dispositions de filles, donc le nombre de
clichés différents est 62 = 36, qui correspond à (3 × 2 × 1)2 ; le 3 est le nombre possible de choix parmi
trois pour la place de gauche par exemple, le 2 est le nombre de choix qui reste pour la place du milieu,
et le 1 correspond au choix imposé de celui qui se place le troisième, à droite.
Le carré est dû à la multiplication des choix par le deuxième sexe.
18. Réponse a.
Combien y a-t-il de carrés sur la longueur ?
150 120
= 30 ; sur la largeur ? = 24.
5 5
Les arbres sont seulement à l’intérieur, il n’y en a pas sur le bord du terrain. Sur une longueur, on plante
30 – 1 = 29 arbres. Il y a 24 – 1 = 23 largeurs à considérer et donc on plante 29 × 23 = 667 arbres.
19. Réponse d.
Quand le nombre d’équipes est une puissance de 2, l’élimination directe donne un nombre de gagnants
qui divise par 2 le nombre de participants et diminue ainsi : 32 – 16 – 8 – 4 – 2 – 1.
Quand il y a 32 équipes, au premier tour on organise 16 parties ; au deuxième tour avec 16 équipes il
y a 8 parties, etc., jusqu’à la partie finale entre les deux finalistes. Avec 46 équipes on commence à en
opposer 28 ce qui donnera 14 vainqueurs qui rejoindront les 46 – 28 = 18 équipes qui n’ont pas encore
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joué, formant ainsi un nombre de 32 rescapés du premier tour, et on a rejoint le cas simple d’une puis-
sance de deux.
Pour désigner le vainqueur, le nombre de parties à faire est donc :
14 + 16 + 8 + 4 + 2 + 1 = 45
Autre solution (astucieuse) ne se préoccupant pas de l’organisation évolutive : pour qu’une équipe gagne
parmi 46 participantes, il faut que 45 perdent, donc 45 parties sont nécessaires. En général, dans ce type
de concours, il faut une partie de moins que de participantes.
119
12
Cours
Aires
PLAN
2. A
ire totale d’un solide
1. Pour déterminer l’aire d’une figure, Entraînement
on peut : Corrigés
INTRODUCTION
Le calcul de surfaces n’avait pas fait partie des questions posées aux concours pendant de
nombreuses années et plus d’un candidat avait fait l’impasse sur le sujet. Puis, un jour, plu-
sieurs épreuves basées sur les aires sont apparues dans le même concours. Moralité : dans
une impasse, on risque toujours de se trouver sans voie de sortie. Il vaut mieux se préparer
à tout.
Des figures de formes différentes peuvent avoir la même aire.
Quand on compare les périmètres et les aires de figures différentes, il faut faire attention :
ce n’est pas toujours la figure de plus grande aire qui a le plus grand périmètre.
La mesure de l’aire dépend de l’unité choisie.
Les changements d’unités d’aires sont traités au chapitre 8 « Conversions ».
120
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l h h
B
c L a
B+b
Aire : h
Aire : c2 Aire : Ll 2 Aire : ah
Losange Triangles
d
h h h
d
b b b
dd bh
Aire : Aire :
2 2
r
O
r
Aire du disque : πr 2
(Périmètre du cercle : 2πr ) Aire : 4πr 2
Aires/Chapitre 12
121
Partie 1
Partie 1/Aptitudes numériques
Entraînement
15mn
[[Niveau 1
1. Calculer l’aire en mètres carrés d’un rectangle :
a. de longueur 73 mètres et de largeur 46 mètres.
b. de longueur 12 dam et de largeur 46 mètres.
c. de longueur 13 dam et de largeur 5 dam.
d. de longueur 2,5 km et de largeur 140 mètres.
2. Calculer la largeur en mètre d’un rectangle connaissant :
a. la longueur 14 cm, et l’aire 84 cm2.
b. la longueur 2 400 cm, et l’aire 360 m2.
c. la longueur 350 dam, et l’aire 84 ha.
3. Un champ a la forme d’un trapèze ayant les dimensions suivantes :
grande base : 84 m, petite base : 58 m, hauteur : 48 m.
Quelle est son aire en mètres carrés ?
4. Un terrain ayant la forme d’un trapèze a une aire de 4 510 m2, sa grande base mesure
64 m et sa petite base 46 m. Calculer sa hauteur, en mètres.
5. Un terrain a la forme d’un trapèze, son aire est de 10 260 m2, l’une de ses bases mesure
64 m et la hauteur 108 m. Calculer l’autre base, en mètres.
6. a. Un triangle a pour base 12 cm et pour hauteur correspondante 14 cm. Quelle est son
aire en cm2 ?
b. Un terrain triangulaire a pour aire 1 170 m2, sa hauteur est de 52 m. Combien mesure sa
base, en mètres ?
7. Un triangle rectangle a pour dimensions 15 cm, 20 cm et 25 cm. Calculer son aire.
Combien vaut la hauteur issue de l’angle droit ?
8. Une boîte de conserve cylindrique a une hauteur de 15 cm, et le rayon de sa base est 6 cm.
Calculer l’aire de l’étiquette, c’est-à-dire l’aire latérale de la boîte (on prendra 3,14 pour valeur
du nombre et on arrondira l’aire au cm2 près).
9. a. Un cube a pour arête 5 cm. Calculer l’aire totale de ses faces.
b. Une boule a pour rayon 4 cm. Calculer son aire (on prendra 3,14 pour valeur du nombre
et on arrondira l’aire au cm2 près).
Entraînement
10. Un losange a une diagonale de 12 cm et son aire est 48 cm2. Calculer la longueur de
l’autre diagonale.
122
Aires/Chapitre 12
Partie 1
[[Niveau 2 25mn
E F
O
D H C
123
Partie 1/Aptitudes numériques
z
17. Si l’unité d’aire est le carré hachuré, que vaut l’aire de
la figure S ci-contre ?
S
a. 9 b. 28 c. 9,4
3
Entraînement
d. 9,5 e. 9,6
18. Une diagonale de carré a une longueur de 8 cm. Quelle est en cm2 l’aire de ce carré ?
a. 16 b. 20 c. 24
d. 28 e. 32
Corrigés
Corrigés
[[Niveau 1
1. a. 73 × 46 = 3 358 m2 ; b. 12 dam = 120 m, aire = 120 × 46 = 5 520 m2 ;
c. 13 dam = 130 m, et 5 dam = 50 m, aire = 130 × 50 = 6 500 m2 ;
d. 2,5 km = 2 500 m, aire = 2 500 × 140 = 350 000 m2.
124
Aires/Chapitre 12
Partie 1
2. a. largeur = 84 = 6 cm soit 0,06 m ; b. 2 400 cm = 24 m, aire = 360 = 15 m ;
14 24
840 000
c. 350 dam = 3 500 m, 84 ha = 840 000 m , largeur =
2
= 240 m.
3 500
3. (B + b)h = (84 + 58) × 48 = 3 408 m2.
2 2
(64 + 46) × h 2 × 4 510
4. = 4 510 donc h = = 82 m.
2 110
5. (B + 64) × 108 = 10 260 donc (B + 64) = 2 × 10 260 = 190 m ;
2 108
B = 190 – 64 = 126 m.
7. Le côté le plus long est l’hypoténuse, donc les côtés de l’angle droit mesurent 15 m et 20 m, et
15 × 20
l’aire est : = 150 cm2.
2
base × hauteur 2 × aire 2 ×150
L’aire se calcule aussi par la formule : aire = donc : hauteur = = = 12 cm.
2 base 25
8. Aire latérale du cylindre = périmètre de la base × hauteur, soit environ (2 × 3,14 × 6) × 15 = 565,2
cm2 qu’on arrondit à 565 cm2.
9. a. L’aire totale d’un cube de côté « a » est : 6 a2 = 6 × 52 = 150 cm2.
b. Aire de la boule = 4 R2 soit environ 4 × 3,14 × 42 = 200,96 cm2, ce que l’on arrondit à 201 cm2.
[[Niveau 2
11. Réponse d.
Car 4 carreaux entiers plus 4 demi-carreaux font 6 carreaux.
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12. Réponse c.
Une diagonale partage un parallélogramme ou un rectangle en deux parties d’aires égales donc les aires
de ABC et ADC sont égales, celles de AGO et AFO sont égales, celles de OHC et OFC sont égales. Les
deux aires qui nous occupent sont :
l’aire de GBFO = aire ABC – aire AGO – aire OFC
et l’aire de DEOH = aire ADC – aire AEO – aire OHC.
Toutes les composantes des deux expressions sont égales deux à deux, donc les aires de GBFO et DEOH
sont égales.
13. Réponses a. et d.
1
Remarquons que la longueur L est plus grande que la largeur l, donc 2L > L + l et a fortiori 2L + >
1 2
L + l d’où P2 > P1. Comme 2L × = L × l on a aussi A2 = A1.
2
125
Partie 1/Aptitudes numériques
14. Réponse b.
L’aire du disque vaut le produit du nombre par le carré du rayon, elle est donc proportionnelle au carré
du rayon ; si le rayon double alors son carré quadruple.
15. Réponse a.
1 1
Le rayon R du grand disque est , celui des petits disques est r = .
2 6
(9 – 5) 4
L’aire hachurée vaut R – 5 r = – 5 =
2 2
= = .
4 36 36 4 9
16. Réponse c.
2
Si L est la longueur du carré de départ, alors a x = a t = L, et le théorème de Pythagore appliqué au
3
4 4 8
triangle rectangle axt donne : a x2 + a t2 = x t2. D’où : x t2 = L2 + L2 = L2. Ceci représente aussi
9 9 9
l’aire du carré xyzt.
(L2)
(L2) × 98 9
Le rapport demandé est = = = 1,125
(8/9) L2 L2 8
17. Réponse d.
On compte les 5 carreaux entiers intérieurs et on ajoute divers triangles dont l’aire dépend de leur base
et de leur hauteur, en utilisant la formule :
base × hauteur
aire du triangle = . On obtient bien : 4,5 + 5 = 9,5 carreaux au total.
2
Il existe une formule (formule de Pick), qui permet de calculer ainsi :
si p est le nombre de nœuds du quadrillage situés sur le bord de la surface, et si i est le nombre de nœuds
de quadrillage intérieurs à la courbe, alors l’aire est 0,5 p + i – 1.
On trouve ici : 0,5(13) + 4 – 1 = 9,5.
18. Réponse e.
L’aire du carré vaut la moitié du carré de sa diagonale, donc 64 = 32.
2
19. Réponse d.
Le théorème de Pythagore permet de trouver le côté de l’angle droit du triangle : son carré vaut 132 – 52
= 144 = 122, donc ce côté vaut 12.
12
L’aire demandée est : 122 + 132 + 52 + 5 × = 144 + 169 + 25 + 30 = 368.
2
Corrigés
126
Volumes
13
Partie 1
PLAN
Cours
Entraînement
Corrigés INTRODUCTION
Comme avec les aires, les épreuves de volumes sont surtout une question de formules à
connaître et à appliquer. Les pages qui suivent devraient vous permettre d’assimiler les
bases nécessaires pour affronter tous les problèmes de ce genre dans les concours.
Voici quelques solides usuels représentés accompagnés de la forme d’un patron permettant
de les construire (parmi d’autres patrons possibles).
Cube
Parallélépipède rectangle
(ou pavé droit)
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Pyramide à base
triangulaire
127
Partie 1/Aptitudes numériques
a
α
a
Cône de révolution
b
α b
=
360 a b
r
r
Cylindre droit h h
2πr
! Attention
Toutes les dimensions doivent être exprimées avec la même unité avant
d’utiliser la formule.
Pour déterminer le volume d’un solide composé de plusieurs solides usuels, on additionne
les volumes de ces morceaux. Il est possible aussi de procéder par décomposition et soustrac-
tion par exemple pour des solides troués.
Le calcul des aires totales ou latérales des solides ci-dessus est abordé dans le chapitre
« Aires ».
128
Volumes/Chapitre 13
Entraînement
Partie 1
15mn
[[Niveau 1
1. Une boite cylindrique a pour rayon de sa base 2 cm et pour hauteur 9 cm. Quel est son
volume ? (On prendra 3,14 comme valeur du nombre et on arrondira le volume au cm3 près.)
2. Le volume d’un cylindre est 628 cm3, le rayon de sa base est 5 cm. En prenant pour le
nombre la valeur 3,14, calculer la hauteur du cylindre.
3. Quel est en cm3 le volume d’un cube d’arête 1,5 dm ?
4. Quel est le volume d’une boule de pétanque de diamètre 74 mm ? (On prendra 3,14 comme
valeur du nombre et on arrondira le volume au cm3 près).
5. Une boîte ayant la forme d’un pavé droit a pour dimensions : longueur : 15 cm, largeur :
1 dm, hauteur : 28 mm.
Quel est son volume en cm3 ?
6. Un paquet en forme de parallélépipède rectangle a pour volume 720 cm3, sa hauteur est
12 cm, sa longueur est 25 cm. Quelle est sa largeur ?
7. Le volume d’un parallélépipède rectangle est 52,800 dm3, sa hauteur est 32 cm. Calculer
l’aire de sa base en cm2.
8. Un prisme droit a une base dont la forme est un triangle rectangle dont les côtés de l’angle
droit mesurent 6 cm et 8 cm. Sa hauteur est 1,2 dm. Calculer son volume en cm3.
9. a. Une pyramide a pour hauteur 15 cm et sa base a une aire de 40 cm2. Calculer son volume.
b. Une pyramide a une base d’aire 36 cm2, et un volume de 108 cm3. Calculer sa hauteur.
10. a. Un cône a pour rayon 4 cm, et pour hauteur 9 cm. Quel est son volume ? (On prendra
3,14 comme valeur du nombre et on arrondira le volume au cm3 près.)
b. Un cône de volume 25,12 cm3 a pour rayon 2 cm. En prenant 3,14 pour valeur du nombre
, calculer sa hauteur.
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25mn
[[Niveau 2
11. À la banque, un bijoutier dispose de coffres qui ont la forme d’un pavé droit dont les
dimensions intérieures sont 15 cm, 36 cm, et 24 cm. Il veut y disposer les écrins de ses bijoux
les plus précieux. Chaque écrin est un pavé droit dont les dimensions extérieures sont 16 cm,
6 cm et 15 cm. Combien au maximum, peut-il ranger d’écrins dans un coffre ?
a. 6 b. 7 c. 8 d. 9 e. 10
129
Partie 1/Aptitudes numériques
12. Quels patrons conviennent pour constituer le solide associé ? (On ne tiendra pas compte
de l’exactitude des mesures.)
a. Le cône b. Le cylindre
c. Le cube d. Le pavé
e. La pyramide
13. Dans une cerise, on peut estimer que la couche de chair a la même épaisseur que le
rayon du noyau. On peut également admettre que le noyau et la cerise ont la forme d’une boule.
Le rapport entre le volume de la chair et celui du noyau est :
a. 7 b. 8 c. 26 d. 27 e. 1
14. Pour doubler à peu près le volume d’un cube, le mieux est d’allonger chaque arête :
a. de sa longueur b. de la moitié de sa longueur
c. du quart de sa longueur d. du tiers de sa longueur
e. de 40 % de sa longueur
15. Les différentes faces d’un parallélépipède rectangle ont pour aires 6 cm2, 9 cm2, et 24 cm2.
Entraînement
130
Volumes/Chapitre 13
Partie 1
17. Pour faire polir toutes les faces d’une pierre de forme cubique, j’ai dû payer 147 euros :
le polissage coûte 50 euros par mètre carré. Quel est le volume de cette pierre ?
a. 0,343 m3 b. 0,490 m3 c. 0,857 m3 d. 1,143 m3 e. 2,940 m3
18. Un cube métallique plein de 20 cm d’arête pèse 64 kg. Combien pèse un cube plein
d’un cm d’arête, du même matériau ?
a. 0,8 g b. 8 g c. 16 g d. 0,16 kg e. 3,2 kg
A
19. On note Va le volume du cylindre A, Vb
est le volume du cylindre B.
Que peut-on écrire ? B
a. Va < Vb b. Va = Vb 20
c. Va > Vb d. Vb = 2 Va 10
e. Vb > Va
10 20
Corrigés
[[Niveau 1
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131
Partie 1/Aptitudes numériques
7. Conversion : 52,800 dm3 = 52 800 cm3 ; aire = volume = 52 800 = 1 650 cm2.
hauteur 32
8
8. Aire du triangle rectangle = 6 × = 24 cm ; 1,2 dm = 12 cm.
2
2
Volume = aire × hauteur = 24 × 12 = 288 cm3.
3 3
On arrondit à 151 cm3.
3 × volume
b. Aire de base × hauteur = 3 × volume, donc hauteur = .
aire de base
3 × 25,12
h= = 6 cm.
(3,14 × 4)
[[Niveau 2
11. Réponse c.
On essaie qu’il y ait le moins de place perdue. On peut ne pas perdre de place avec la dimension 15 et
ramener le problème à la dimension deux, en essayant de caser des rectangles de 16 × 6 dans un rectangle
de 36 × 24. Il y a plusieurs dispositions possibles mais on ne peut faire mieux que 8 écrins ; par exemple
on case 6 fois la dimension 6 dans la dimension 36, il va rester une bande de 24 – 16 = 8 cm sur 36 dans
laquelle on peut caser avec de la marge deux rectangles de 6 cm sur 16.
12. Réponses b., d. et e.
Dans le a. il faudrait enrouler autour du disque un arc de cercle à la place du segment, et dans le c. il y
a deux faces qui se superposent mais il en manque une autre.
13. Réponse a.
En doublant le rayon d’une boule on multiplie son volume par 8 ; comme 8 – 1 = 7 le volume de chair
occupe 7 fois le volume du noyau.
14. Réponse c.
On peut chercher dans chaque cas par combien est multipliée l’arête, puis calculer le cube de ce nombre,
et regarder le résultat qui s’approche le plus de 2.
C’est la proposition « augmenter du quart de la longueur », soit multiplier par 1,25 qui donne la solution
car 1,253 = 5 = 125 est très proche de 2.
3
4 64
15. Réponse a.
Si les dimensions sont L, l, h, on a : L × l = 6 ; l × h = 9 ; L × h = 24.
On multiplie ces trois égalités membres à membres (les membres de gauche entre eux, les membres de
droite entre eux) on obtient :
L × l × l × h × L × h = (L l h)2 = 6 × 9 × 24 = 362, donc le volume, qui se calcule par la formule L l h,
Corrigés
132
Volumes/Chapitre 13
Partie 1
17. Réponse a.
Si le côté du cube est c, l’aire totale des six faces est 6c2 ; le nombre de mètres carrés est 147 d’où
50
c2 = 147 = 0,49 m2 puis c = 0,7 m car la racine carrée de 0,49 est 0,7.
6 × 50
Le volume est 0,73 = 0,343 m3.
18. Réponse b.
1 cm c’est un vingtième de 20 cm ; si les dimensions sont divisées par 20, le volume est divisé par
203 = 8 000, et la masse, qui est proportionnelle au volume (le coefficient est la masse volumique), est
aussi divisée par 8 000.
Comme 64 kg = 64 000 g on a une nouvelle masse de 64 000 = 8 g.
8 000
19. Réponses a., d. et e.
Le volume vaut r2 h, et on obtient Va = 25 × 20 = 500 .
Vb = 100 × 10 = 1 000 , donc à la fois Va < Vb, Vb = 2 Va, et Vb > Va.
20. Réponse b. 1 ×1
1 aire de base × hauteur 1
L’aire de la base est ; le volume de la pyramide est : soit 2 = .
2 3 3 6
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133
Aptitudes logiques
14 Les séries graphiques 137
2
Partie
24 Imprévus 248
Introduction
Les questions de logique dans les concours paramédicaux visent à évaluer non-
seulement vos capacités de raisonnement logique, mais aussi votre compréhension
de consignes parfois complexes, votre attention et votre sens de l’organisation.
Selon les concours, l’accent porte surtout sur un aspect ou un autre.
Infirmier
Selon les régions et même selon les années, le contenu des concours peut varier
considérablement. Une tendance qui semble se confirmer : les tests d’attention
prennent une part de plus en plus importante. Les carrés logiques (master-mind),
longtemps au centre du concours, apparaissent en petites doses ici et là. Les séries,
les ensembles et les intrus sont presque toujours présent. Le chapitre des imprévus
est particulièrement utile car les innovations sont fréquentes.
Aide-soignant, auxiliaire de puériculture
Les tests d’attention tiennent une part importante dans le concours, mais la logique
ne doit pas être négligée pour autant. Les chapitres 14, 15, 16 et 20 sur les séries
et leurs variantes et les ensembles sont à voir en priorité. Certains concours
ont introduits des carrés logiques (chapitre 17) d’autres des questions de style
numérique (chapitre 21).
Concours sociaux
La plupart de ces concours n’ont pas d’épreuve logique. Certains IRTS
mentionnent que leur concours comprend une épreuve de tests psychotechniques,
sans autres précisions.
Orthophonie
Comme les concours varient considérablement d’un établissement à l’autre,
vérifiez les sujets sur lesquels vous risquez d’être interrogés. La logique est souvent
présente, parfois combinée avec les épreuves numériques. Une connaissance de la
plupart des tests est recommandée, car ils présentent des démarches logiques qui
vous seront utiles même dans d’autres domaines.
Ergotherapie, orthoptie, manipulation en radiologie
Les tests psychotechniques apparaissent dans certains concours, pas dans d’autres ;
tout dépend de la région, l’école, la date. Il est recommandé de se familiariser avec
les tests les plus courants (séries, chapitres 14 et 15, et les ensembles, chapitre 20).
Selon les disciplines, il est recommandé de se préparer aux tests d’attention et
d’organisation (chapitres 22 et 23).
Les concours sont en perpétuelle évolution et la place de la logique y est plus ou
moins importante, mais rarement absente. Il est toujours utile d’avoir une certaine
connaissance des tests les plus courants. Même si la présentation diffère, la
démarche et le raisonnement seront analogues. De façon générale renseignez-vous
et parcourez les pages suivantes : un étudiant informé en vaut deux !
Les séries graphiques
PLAN
Cours
14
4. Du bon usage des propositions
1. Les déplacements Entraînement
Partie 2
2. Les transformations Corrigés
3. Les séries mixtes
INTRODUCTION
Les séries graphiques sont une épreuve incontournable de tout test de sélection et les
concours des professions de santé ne font pas exception à la règle. Comme les démarches
logiques utilisées pour maîtriser les séries s’appliquent également à d’autres épreuves du
concours (les intrus, les matrices, les dominos, etc.), il est impératif de les étudier, de les
comprendre et de les maîtriser.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une série ? Dans les exercices de logique, on entend par série (on
dit également séquence ou suite) un nombre de figures qui changent de façon régulière,
selon un même principe. La régularité des transformations est l’élément de base qui per-
met d’établir la série. Il peut s’agir d’un déplacement, et on aura alors une régularité dans
la direction et la distance. Il peut s’agir d’une autre progression (forme, nombre, etc.) et là
encore, il y aura une régularité d’étape en étape. Souvent ces deux principes sont combi-
nés.
Les questions se présentent généralement sous la forme d’un début de série dont le can
didat doit trouver la suite parmi un choix donné. Il faut donc trouver la logique de la série
et l’étendre d’une étape pour identifier la figure recherchée.
Exemple
Quelle figure numérotée continue la série ?
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1 2 3 4 5 6
Nous voyons sans trop de mal que la colonne noire s’est déplacée progressivement vers la
droite et que si l’on continue ce mouvement, dans la figure suivante, elle sera contre le bord
droit. La solution est donc la no 2.
Mais, procédons méthodiquement et examinons les diverses logiques que l’on retrouve régu-
lièrement dans ces tests.
1 Les déplacements
Dans cette catégorie, les figures successives de la série présentent les mêmes éléments, mais
dans des positions différentes, comme la représentation de plusieurs stades successifs d’un
137
Partie 2/Aptitudes logiques
mouvement. Ces déplacements linéaires, circulaires ou alternatifs peuvent prendre des as-
pects très différents.
Exemple 1 Exemple 2
Linéaire
Exemple 3 Exemple 4
Circulaire Alternatif
Exemple 5 Exemple 6
Rotatif
Le sens de déplacement étant donné, les solutions ne devraient pas poser de difficulté. Il
convient, cependant, de noter :
yy qu’il y a deux déplacements dans l’exemple 1. La case grisée en haut progresse d’une
case vers la droite à chaque étape et la case noire, plus bas, fait la même chose mais vers
la gauche.
yy que dans les exemples 5 et 6, la figure entière tourne de 90° avec les éléments qu’elle
contient. Dans le sens des aiguilles d’une montre pour le n°5, en sens inverse pour la n°6.
Exemple 7 Exemple 8
Règle :
138
Les séries graphiques/Chapitre 14
Exemple 9 Exemple 10
Partie 2
1.1 Déplacements multiples
Suivre un petit carré qui progresse n’est pas trop difficile. En suivre deux, trois ou plus est
nettement plus compliqué.
Exemple 11
Quelle figure numérotée continue la série ?
1 2 3 4 5 6
La série donnée permet de constater que la case noire se déplace vers le haut (avec sortie par
le haut comme dans l’exemple 8), la grise va de coin en coin et le rond en diagonale vers le
bas. Il suffit donc de prolonger chaque mouvement d’une étape pour trouver la solution.
Pour choisir la proposition qui convient, on peut procéder de deux façons :
1 Établir l’emplacement des cases colorées, puis rechercher cette solution parmi les propo-
sitions.
2 Éliminer successivement des propositions au fur et à mesure du raisonnement.
Exemple 11 (suite)
Une fois l’emplacement de la case noire déterminé (deuxième colonne, troisième rangée),
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on élimine toutes les propositions qui ne correspondent pas : les nos 1, 3 et 5. On passe
ensuite à la case grise : elle doit être dans le coin supérieur gauche donc on élimine la solu-
tion no 6. Reste le rond qui doit être dans le coin inférieur gauche ce qui élimine la solution
no 4. La no 2 est donc la solution.
Avec les figures en cercle, le choix de direction est plus limité (dans le sens des aiguilles
d’une montre ou en sens inverse), mais il faut estimer et tenir compte de la distance parcou-
rue.
139
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 12
1
A B
2
1 2 3 4 5 6
Dans cet exemple, les trois cases qui se déplacent ne se distinguent en aucune façon.
Dans un premier temps, il faut supposer que les cases ne se déplacent que d’une case à la
fois, car c’est le cas de la très grande majorité des exercices. Pour déterminer la direction
des déplacements, il faut chercher en testant successivement les pistes possibles. Pour cela,
il est généralement plus facile de commencer avec la deuxième des trois figures données.
On choisit une des cases noires, par exemple la A, et on cherche dans la première figure
d’où elle peut venir. Ce sera donc dans une case contiguë. Il y a deux possibilités : 1 ou 2.
yy Si c’est 1, nous avons un déplacement vertical vers le bas. On vérifie si ce mouvement se
poursuit dans la troisième figure et on voit que non.
yy Si c’est 2, il s’agit d’un mouvement en diagonale vers le coin supérieur droit. On vérifie
si ce mouvement se prolonge dans la troisième figure. On constate que oui.
On peut donc éliminer les propositions non conformes (c’est-à-dire toutes sauf 4 et 6).
Ensuite on cherche, soit à partir de ces deux possibilités, soit en procédant avec B comme nous
l’avions fait avec A, et on trouve les mouvements indiqués (deux diagonales et une verticale)
qui donnent la solution no 4.
A A B
B A
B C
C C
1 2 3 4 5 6
Dans cet exemple, il y a deux superpositions successives. Le trait B vient se placer sur l’un
des deux de la figure suivante, il se déplace donc de 45°, soit dans le sens des aiguilles
d’une montre, soit en sens inverse. On voit que dans le sens des aiguilles d’une montre, le
mouvement n’a pas de suite, il s’agit donc du sens inverse. Avec le même raisonnement,
on voit que dans la deuxième figure A et B sont superposés sur le trait supérieur, et dans
la troisième figure, c’est A et C qui se superposent sur le trait horizontal. Ce qui donne la
solution n° 5.
140
Les séries graphiques/Chapitre 14
Partie 2
1 2 3 4 5 6
On cherche le déplacement des trois cases, mais toutes les hypothèses arrivent à une impos-
sibilité jusqu’à ce que l’on comprenne que A ne bouge pas. Ensuite, tout coule de source.
A est donc fixe, la case du haut progresse vers la droite, celle du bas en diagonale. Dans la
troisième figure, les deux cases qui bougent sont superposées dans le coin supérieur droit.
Ce qui donne la solution no 1.
2 Les transformations
Dans l’autre grande catégorie de ces tests, les transformations, la progression d’une case à
l’autre de la série ne se fait pas par déplacement, mais elle joue sur les nombres, les couleurs,
les dimensions ou des séries connues (principalement les chiffres et l’alphabet). Les séries de
cette catégorie se reconnaissent généralement par le fait qu’il n’y a pas de continuité visuelle
d’une figure à l’autre.
1 2 3 4 5 6
Un rond de moins et un carré de plus à chaque fois. Il faut huit carrés et un rond :
solution no 5.
141
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 16
–1 –1 –1
1 2 3 4 5 6
Un côté de moins aux formes qui se suivent. Il faut 6 côtés : solution no 6.
§ § §
§ § § § § §
1 2 3 4 5 6
Exemple 18
F+ G+ H+
6- 5- 4-
I I I J 3 I
5 3 3 3 I 2
1 2 3 4 5 6
Nous avons une série alphanumérique des plus classique (voir cette section). Dans les sé-
ries graphiques, ce genre de série apparaît habituellement accompagnée d’autres éléments
visuels. Ici nous progressons dans l’alphabet et les nombres diminuent. Les lettres sont
toujours en gris et les nombres en noir (ce qui élimine 2), les lettres sont toujours en haut
et les chiffres en bas, ce qui élimine 5. Solution no 3.
142
Les séries graphiques/Chapitre 14
Exemple 19
Partie 2
1 2 3 4 5 6
Cette série a donc un point noir qui passe d’un coin à l’autre, mais il faut remarquer que le
point change également de couleur à chaque fois. La solution est donc la n° 5 (et pas la n° 3
où la position est bonne, mais pas la couleur).
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’accumulation d’éléments qui changent ne rend
pas la série plus difficile, car les propositions qui ne correspondent pas se multiplient et
peuvent ainsi être éliminées plus facilement.
Exemple 20
9 8 7
6 5 6 7 6 7
1 2 3 4 5 6
La multitude de signes ne doit pas intimider. Il suffit de choisir les variables les plus faciles
à identifier. La série numérique décroissante 9 – 8 – 7, par exemple doit se poursuivre avec
6, ce qui permet d’éliminer les choix n° 2, 4 et 6. Ensuite, les mouvements de la flèche, de
la croix ou du carré permettent de trouver la solution n° 5.
la recherche de la solution.
Exemple 21
A
1 2
3 4
5
1 2 3 4 5 6
Dans cette série, ayant établi qu’il s’agit de déplacements multiples, on voit que la case A
progresse vers la droite et qu’elle devrait donc se retrouver en 1. Mais on s’aperçoit qu’au-
cune des propositions ne donne cette possibilité. Il faut donc chercher ailleurs. Elle ne peut
143
Partie 2/Aptitudes logiques
! Attention
Les propositions sont une source d’informations : apprenez
à les exploiter !
L’ESSENTIEL À RETENIR
Identifier le type de problème
L’aspect donne une première piste.
XX Les déplacements :
– éléments identiques dans plusieurs figures ;
– quadrillage avec des cases sombres ;
– forme avec un rayon ou aiguille centrale.
XX Les transformations :
– éléments différents dans plusieurs figures ;
– figure extérieure qui change ;
– lettres ou chiffres ;
– petit dessin.
Les déplacements
À partir de la figure centrale de la série, chercher d’où vient un élément (figure pré-
cédente) et où il va (figure suivante).
Tenir compte de la présence éventuelle d’éléments fixes (caches) et de super
positions.
XX Mouvements linéaires :
– La vitesse de déplacement est constante.
– Directions multiples : horizontales, verticales, diagonales (dans un sens et dans
l’autre).
– Ne pas oublier les particularités d’entrée et de sortie des éléments dans une
figure.
XX Mouvements circulaires :
– La vitesse de déplacement doit être déterminée (45°, 90°, 135°, etc.) et elle
peut progresser (se déplacer de 45° de plus à chaque fois).
144
Les séries graphiques/Chapitre 14
Partie 2
XXLe nombre de côtés, de régions, d’intersections, de segments varie de façon
régulière.
XXLa couleur, la forme ou la taille varie de façon régulière.
XXLes chiffres et les lettres varient de façon régulière.
Les séries mixtes : la grande majorité des cas
Déplacements et transformations se produisent simultanément.
Entraînement 30mn
Pour tous ces exercices jusqu’au no 22, toujours la même consigne : quelle figure numérotée
continue la série ?
1.
1
11
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
2.
2
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
2
2
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
3
3 3.
3
11 2 33 44 55 6 6
1 2 3 4 5 6
44
4
145
Partie 2/Aptitudes logiques
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
4.
4
4
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
5 5.
5
1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
6.
1 2 3 4 5 6
7.
1 2 3 4 5 6
8.
Entraînement
1 2 3 4 5 6
9.
1 2 3 4 5 6
146
Les séries graphiques/Chapitre 14
10.
1 2 3 4 5 6
Partie 2
11.
1 2 3 4 5 6
12.
1 2 3 4 5 6
13.
1 2 3 4 5 6
14.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 3 4 5 6
15.
1 2 3 4 5 6
147
Partie 2/Aptitudes logiques
16.
1 2 3 4 5 6
17.
1 2 3 4 5 6
18.
1 2 3 4 5 6
19.
1 2 3 4 5 6
20.
G B G H J F
H H I B B I
Entraînement
K G J L B K K G B H B G
C J H H J E C J C G J C
1 2 3 4 5 6
21.
1 2 3 4 5 6
148
Les séries graphiques/Chapitre 14
22.
1 2 3 4 5 6
Partie 2
23. Quelle figure manque dans la série ?
1 2 3 4 5 6
24. Quelle figure faut-il supprimer pour avoir une série cohérente ?
1 2 3 4 5 6
Corrigés
1. N°5. Déplacement. Le carré noir passe d’un coin à l’autre dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre.
5
5
2. N°5. Déplacement. La barre horizontale monte régulièrement, la barre verticale se
5 décalle vers la gauche.
5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
2
2
3. 2 N°6. Transformation. Un carré de plus à chaque fois.
2
6
6
6
4. 6 N°1. La case noire progresse vers la droite. La grise descend verticalement.
1
1
1
1
2
5. N°2. Déplacement. « L’aiguille » simple tourne 45° dans le sens des aiguilles d’une
2 montre. Celle avec le rond tourne 45° en sens inverse.
2
2
149
Partie 2/Aptitudes logiques
B
6. A No 4. Déplacement. A avance vers la droite, B (la case grise) vers le haut.
14. No 6. Transformation. Les formes sont disposées dans les cases sans position précise.
La forme ovale tourne de 90° chaque fois. Le rond alterne entre petite et grande taille.
Il y a un trait qui se croise en moins à chaque fois. Le raisonnement avec les questions
6 de ce genre est simple, mais le danger est de se précipiter et de ne pas noter précisé-
ment tous les changements. C’est en observant les propositions attentivement que l’on
évite ce piège. Souvent, deux propositions paraissent identiques (par exemple ici, 2 et 6) et il
faut chercher ce qui les différencie.
15. No 5. Déplacement et Transformation. Le triangle passe d’un coin à un autre dans
le sens des aiguilles d’une montre, tout en tournant sur lui-même de 90° dans le sens
inverse des aiguilles d’une montre. Le rond fait des allers et retours horizontalement.
Corrigés
5 L’étoile passe d’un coin à un autre dans le sens inverse des aiguilles d’une montre,
changeant de couleur une fois sur deux.
16. A
B
No 4. Déplacement. A tourne de 90° dans le sens des aiguilles d’une montre. B tourne
de 90° dans le sens inverse. C tourne de 45° dans le sens des aiguilles d’une montre.
4 C
150
Les séries graphiques/Chapitre 14
18. No 1. Déplacement. Imaginer qu’il s’agisse d’aiguilles qui tournent autour d’un
plot central. Entre la première et la deuxième figure, blanc disparaît et se trouve donc
masqué par l’un des deux autres. Si, dans cette deuxième figure, blanc est sous noir,
1 le mouvement est de 135°, mais cela ne correspond pas avec la suite. Donc blanc est
Partie 2
sous gris et tourne de 90° chaque fois. Gris avance de 45° dans le sens inverse des
aiguilles d’une montre (et en 1 se trouvait sous noir). Noir, enfin, avance de 90° dans le sens
des aiguilles d’une montre.
19. No 4. Déplacement. La figure entière tourne de 90° dans le sens des aiguilles d’une
montre. Si on n’a pas remarqué cela, on peut voir que chaque case progresse d’un
quart de tour tout en tournant sur elle-même de 90°. Une approche comme l’autre
4 nécessite une bonne vision dans l’espace.
23. No 1. Transformation. Le fait de chercher une étape d’une longue série ne change
rien au raisonnement. Par la longueur de la série, les questions peuvent se permettre
des raisonnements qui ne se dévoilent pas en trois figures. Ici, par exemple, chaque
figure reprend la précédente, supprime la colonne de droite et rajoute (sans aucun
1
système) une colonne à gauche.
24. No 2. Transformation. Le processus de raisonnement est légèrement modifié. On
commence par chercher si une logique saute aux yeux. Si on ne trouve pas, on peut
chercher systématiquement en supprimant une figure après l’autre pour voir si une
2
logique se dégage. Ici sans la figure no 2 on a d’une part le triangle qui tourne sur place
de 90°, et d’autre part le rond noir qui apparaît une fois sur deux.
151
15
Les séries numériques et
alphabétiques
PLAN
Cours Entraînement
1. Les séries numériques Corrigés
2. Les séries alphabétiques
3. Les séries alphanumériques
152
Les séries numériques et alphabétiques/Chapitre 15
La série, peu évidente au départ, devient claire : on ajoute à chaque fois un nombre de
valeur décroissante. Après + 3, il faut + 2 ce qui donne (36 + 2 =) 38.
Souvent les notations devront être interprétées.
Exemple 5
Si on a noté :
+ 2 + 2 + 6 + 2 + 14
2 – 4 – 6 – 12 – 14 – 28 – …
Partie 2
Avec un peu d’entraînement, on voit qu’il s’agit en fait de :
2 + 2 2 + 2 2
2 – 4 – 6 – 12 – 14 – 28 – …
Soit, alternativement 2 et + 2, la solution est donc 28 + 2 = 30.
+ 1= 9 + 1 = 10.
Une série pas trop compliquée, mais avec des nombres pas commodes :
Exemple 9
89 – 87 – 29 – 27 – 9 – 7 – …
Nous avons la simple alternance entre moins 2 et divisé par 3, ce qui donne la solution 7 :
3 = 2,333…
Les matheux trouveront peut-être celle-ci ?
Exemple 10
4 – 6 – 10 – 14 – 22 – 26 – …
Le double des nombres premiers en ordre croissant… Après 26, le double de 13, vient le
double de 17, soit 34.
153
Partie 2/Aptitudes logiques
! Attention Les séries de ce style sont heureusement peu nombreuses dans les concours
de santé. Il faut rappeler que le temps est compté et qu’il vaut mieux sauter
une question plutôt que s’y attarder.
! Attention Si vous avez du papier brouillon, dès que le règlement du concours le per-
met, écrivez l’alphabet à la suite, régulièrement, en lettres bien lisibles.
Ce sera votre guide pour visualiser les déplacements.
W UT R PO M
X – V – S – Q – N – L – …
En commençant avec le « L », on voit que l’on saute alternativement par-dessus une puis deux
lettres. Ensuite, il faudra quand même reculer dans l’alphabet pour trouver celle qui précède
L de trois lettres : L (K – J) I.
Le guide permet de trouver des déplacements assez complexes.
Exemple 11
F–I–L–K–N–Q–P–…
ABCDEFGHIJKLMNOPQRSTUVWXYZ
En suivant le tracé on voit que l’on avance dans l’alphabet en sautant par-dessus deux
lettres, deux fois de suite, puis on recule d’une lettre. Après le P, il faut sauter par-dessus
deux lettres, nous arrivons donc sur la solution : le S.
154
Les séries numériques et alphabétiques/Chapitre 15
Parfois, il y a un lien direct entre lettres et chiffres. Mais souvent, cela fait appel à une astuce.
Si on la connaît, c’est facile ; si on ne la connaît pas, c’est souvent presque impossible.
Exemple 13
U2–D4–T5–Q6–C4–…
Il s’agit de l’initiale des nombres en ordre croissant, suivi du nombre de lettres qu’il en faut
pour les écrire : « un » 2 lettres, « deux » 4 lettres, etc. La série continue donc avec S (six) 3.
Partie 2
Attention Dans cet ordre d’idée, on pourra guetter LMMJVSD (les jours de la
semaine), JFMAMJJASOND (les mois) et pourquoi pas BTGCLVBSSCVP
(les signes du zodiaque). Répétons notre mise en garde : évitez de perdre
du temps sur les questions piège !
Entraînement
10mn
[[Séries numériques
20 séries à résoudre en 10 minutes (30 secondes par série) :
1. 17 – 20 – 23 – 26 – 29 – 32 – … 2. 17 – 34 – 31 – 62 – 59 – 118 – …
5. 84 – 77 – 70 – 63 – 56 – 49 – … 6. 15 – 18 – 17 – 20 – 19 – 22 – …
11. 3 – 2 – 4 – 3 – 6 – 5 – … 12. 9 – 10 – 13 – 18 – 25 – …
15. 32 – 16 – 48 – 24 – 72 – 36 – … 16. 17 – 22 – 22 – 24 – 29 – 29 – 31 – 36 – …
17. 4 – 5 – 7 – 10 – 11 – 13 – 16 – 17 – … 18. 2 – 2 – 4 – 12 – 12 – 24 – 72 – 72 – …
21. D – F – H – J – L – N – … 22. V – T – Q – O – L – J – …
155
Partie 2/Aptitudes logiques
23. D – E – G – J – N – S – … 24. B – F – D – H – F – J – H – …
25. G – J – I – J – K – J – M – J – … 26. E – D – C – H – G – F – K – J – I – …
27. M – N – L – O – K – P – J – … 28. C – D – G – H – K – L – O – …
29. B – D – D – G – K – K – P – … 30. AZ – DW – GT – JQ – MN – PK – …
31. 5 – 6 – 9 – 16 – 17 – 20 – 27 – 28 – …
32. B – M – D – P – F – S – H – V – J – …
33. 7 – 26 – 63 – 124 – 215 – …
34. 24 – 25 – 23 – 26 – 22 – 27 – 21 – …
35. B – F – J – P – V – …
36. 0 – 1 – 1 – 2 – 3 – 5 – 8 – 13 – …
37. IIIVVIVIIIXXII…
38. 49 – 52 – 104 – 100 – 103 – 206 – 202 – …
39. J – 10 – F – 6 – M – 13 – A – 1 – M – …
40. 1A – 111A – 311A – 21131A – 3112131A – 4112231A – …
Corrigés
1. 35 + 3 17 (+ 3) 20 (+ 3) 23 (+ 3) 26 (+ 3) 29 (+ 3) 32 (+ 3) 35
2. 115 2 – 3 17 ( 2) 34 (– 3) 31 ( 2) 62 (– 3)59 ( 2) 118 (– 3) 115
3. 45 – 2 57 (– 2) 55 (– 2) 53 (– 2) 51 (– 2) 49 (– 2) 47 (– 2) 45
4. 68 : 3 + 9 1485 (: 3) 495 (+ 9) 504 (: 3) 168 (+ 9) 177 (: 3) 59 (+ 9) 68
Corrigés
5. 42 – 7 84 (– 7) 77 (– 7) 70 (– 7) 63 (– 7) 56 (– 7) 49 (– 7) 42
6. 21 + 3 – 1 15 (+ 3) 18 (– 1) 17 (+ 3) 20 (– 1) 19 (+ 3) 22 (– 1) 21
7. 7 + 4 – 2 1 (+ 4) 5 (– 2) 3 (+ 4) 7 (– 2) 5 (+ 4) 9 (– 2) 7
8. 43 : 2 + 8 232 (: 2) 116 (+ 8) 124 (: 2) 62 (+ 8) 70 (: 2) 35 (+ 8) 43
9. 112 – 4 2 21 (– 4) 17 ( 2) 34 (– 4) 30 ( 2) 60 (– 4) 56 ( 2) 112
10. 5787 + 100 5387 (+ 100) 5487 (+ 100) 5587 (+ 100) 5687 (+ 100) 5787
11. 10 – 1 2 3 (– 1) 2 ( 2) 4 (– 1) 3 ( 2) 6 (– 1) 5 ( 2) 10
156
Les séries numériques et alphabétiques/Chapitre 15
12. 34 + 1 + 3 + 5 + 7 9 (+ 1) 10 (+ 3) 13 (+ 5) 18 (+ 7) 25 (+ 9) 34
13. 58+ 5 28 (+ 5) 33 (+ 5) 38 (+ 5) 43 (+ 5) 48 (+ 5) 53 (+ 5) 58
14. 236 2 + 2 13 ( 2) 26 (+ 2) 28 ( 2) 56 (+ 2) 58 ( 2) 116 (+ 2) 118 ( 2) 236
15. 108 : 2 3 32 (: 2) 16 ( 3) 48 (: 2) 24 ( 3) 72 (: 2) 36 ( 3) 108
16. 36 + 5 + 0 + 2 17 (+ 5) 22 (+ 0) 22 (+ 2) 24 (+ 5) 29 (+ 0) 29 (+ 2) 31 (+ 5)
36 (+ 0) 36
Partie 2
17. 19 + 1, + 2, + 3, 4 (+ 1) 5 (+ 2) 7 (+ 3) 10 (+ 1) 11 (+ 2) 13 (+ 3) 16 (+ 1) 17
(+ 2) 19
18. 144 1, 2, 3 2 ( 1) 2 ( 2) 4 ( 3) 12 ( 1) 12 ( 2) 24 ( 3) 72 ( 1) 72
( 2) 144
19. 39 + 6 + 5 + 4 + 3… 18 (+ 6) 24 (+ 5) 29 (+ 4) 33 (+ 3) 36 (+ 2) 38 (+ 1) 39
20. 694 + 4 – 1 691 (+ 4) 695 (– 1) 694 (+ 4) 698 (– 1) 697 (+ 4) 701 (– 1) 700
21. P
On saute une lettre à chaque fois :
D (E) F (G) H (I) J (K) L (M) N (O) P
22. G
En prenant l’alphabet en sens inverse, on saute alternativement une et 2 lettres :
V (U) T (SR) Q (P) O (NM) L (K) J (IH) G
23. Y
On saute 0 lettre, puis 1, puis 2, puis 3, etc. :
D (–) E (F) G (HI) J (KLM) N (OPQR) S (TUVWX) Y
24. L
4 lettres vers l’avant puis 2 vers l’arrière :
B (CDE) F (E) D (EFG) H (G) F (GHI) J (I) H (IJK) L
25. O
On saute une lettre à chaque fois, puis on intercale un J entre chaque lettre :
G (H) (J) I (J) (J) K (L) (J) M (N) (J) O
26. N
Des groupes de trois lettres qui se suivent dans l’alphabet écrit en sens inverse :
EDC – HGF – KJI – N (ML)
27. Q
Une lettre sur deux recule dans l’alphabet, et une sur deux avance :
M–n–L–o–K–p–J–Q
28. P
2 lettres qui se suivent, puis on saute deux lettres :
CD (EF) GH (IJ) KL (MN) OP
29. V
On saute une lettre, puis deux, puis 3, etc., répétant une lettre sur deux :
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
32. Y
2 séries imbriquées alternativement une lettre sur deux et une lettre sur trois :
B (C) D (E) F (G) H (I) J
M (NO) P (QR) S (TU) V (WX) Y
33. 342
cubes – 1
7 – 26 – 63 – 124 – 215 – 342
157
Partie 2/Aptitudes logiques
34. 28
+ 1, – 2, + 3
24 – 25 – 23 – 26 – 22 – 27 – 21 – 28
35. Z
Les lettres qui suivent les voyelles :
B–F–J–P–V–Z
36. 21
Chaque nombre représente la somme des deux précédents (série connue des mathéma-
ticiens sous le nom de « Suite de Fibonacci ») :
0 – 1 (0 + 1 =) 1 (1 + 1 =) 2 (1 + 2 =) 3 (2 + 3 =) 5 (3 + 5 =) 8 (5 + 8 =) 13 (8 + 13 =) 21
37. XIV
Les nombres pairs en chiffres romains (sans les espaces entre les chiffres)
I I – I V – V I – V I I I – X – X I I – XIV
39. 13
Initiales des mois puis rang alphabétique de la 1re lettre (A – 1, B – 2, etc.)
Janvier J = 10 – Février F = 6 – Mars M = 13 – Avril A = 1 – Mai M = 13
40. 312213141A
Description numérique du lot précédent 1A – 111A (soit dans le lot précédent il y
a un 1 et un A) – 311A (soit trois 1 et un A) – 21131A (soit deux 1, un 3 et un A),
etc. Les chiffres sont toujours pris selon leur valeur croissante
Corrigés
158
Les matrices
PLAN
Cours
16
4. Les superpositions
1. Les déplacements Entraînement
Partie 2
2. Les transformations Corrigés
3. Les répartitions
INTRODUCTION
Dans la foulée des séries, les « matrices » se sont imposées comme une forme de test que
l’on retrouve dans de nombreuses épreuves de sélection. Rares dans les concours paramédi
caux, nous les traiterons de façon succincte.
Les matrices se présentent sous la forme d’un carré divisé en neuf cases, chacune contenant
une figure graphique disposée selon une logique précise. Une case est vide, et il faut choisir
parmi plusieurs propositions celle qui complétera le grand carré (la « matrice »). Il s’agit donc
du même type de raisonnement que les séries avec deux différences majeures. La première
vient de la disposition en carré qui permet une lecture horizontale, mais aussi verticale. La
seconde est la quantité d’informations données. Dans une série, il y a le plus souvent trois
cases comme base de raisonnement alors que dans les matrices, il y en a huit. Les possibili
tés sont donc plus nombreuses, et l’analyse des données plus touffue.
La logique des matrices reprend celle des séries (voir les sections déplacements et transfor
mations du chapitre sur les séries), et y ajoute des raisonnements originaux : les réparti
tions et les superpositions.
1 Les déplacements
Exemple 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 3
4 5 6
Nous retrouvons ici un déplacement linéaire, avec la particularité propre aux matrices, de
pouvoir être lu horizontalement ou verticalement :
yy Si on prend chaque alignement de trois cases, on voit que les ronds noirs progressent vers
la droite (avec sortie à droite et entrée à gauche, comme dans l’exemple 7, chapitre 14).
yy Si on prend chaque colonne, les ronds progressent vers le bas.
Ce qui donne la solution no 6.
159
Partie 2/Aptitudes logiques
2 Les transformations
Exemple 2
1 2 1 2 1 2
3 3 4 3 4 5
1 2 3
4 5 6
3 Les répartitions
Le principe de la répartition revient régulièrement dans ce test. Il s’agit de distribuer des
figures de façon à éviter qu’un même élément n’apparaisse plus d’une fois dans une même
rangée ou une même colonne. Cet élément peut être une forme, une couleur, un nombre, une
orientation, et plusieurs aspects peuvent être pris en considération simultanément.
Exemple 3
1 2 3
4 5 6
Un aspect typique des problèmes de répartition est la diagonale avec des éléments identiques :
ici l’une avec des carrés, l’autre avec des formes blanches. Quand vous voyez une diagonale
de ce genre, cherchez en premier lieu un problème de répartition.
160
Les matrices/Chapitre 16
Exemple 4
3
1 2
3 1 2 3
2
1
3
2
Partie 2
1
4 5 6
Voilà une autre façon d’envisager la répartition : ici il faut considérer la répartition des ha-
chures selon leur emplacement au centre, dans l’anneau intermédiaire ou à l’extérieur. La
difficulté est accentuée par la lisibilité souvent approximative de ces hachures qui (malheu-
reusement) reviennent régulièrement ! Vous remarquerez ici aussi les diagonales avec des
éléments identiques.
Procédez systématiquement :
yy Au centre, la seule couleur à ne pas apparaître dans la rangée et la colonne est le blanc
(on élimine 1, 3 et 4).
yy Au milieu, le blanc est également la seule couleur à ne pas apparaître dans la rangée et la
colonne (on élimine 5 et 6).
yy La solution est donc no 2, confirmé par l’anneau extérieur avec ses hachures horizontales
uniques dans la rangée et la colonne.
4 Les superpositions
Avec les exercices de cette catégorie, on peut imaginer que chaque case de la matrice est
en verre transparent. En les superposant les unes sur les autres, on obtient des dessins plus
complexes.
Exemple 5
1 2 3
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
4 5 6
Nous avons passé au bleu certains traits pour rendre plus évidents les éléments de la
superposition. Nous voyons donc que la première case, superposée à la deuxième donne la
troisième, que ce soit de gauche à droite ou de haut en bas.
Une fois que l’on a reconnu qu’il s’agit d’une matrice avec superpositions, il suffit d’être
attentif et de bien s’assurer que tous les traits sont reproduits dans la même position (pas 1),
sans trait supplémentaire (pas 2 et 5), sans trait qui manque (pas 4 et 6).
La solution 3 s’impose.
! Attention Dans cet exemple, la troisième case représente la superposition des deux
autres, mais ce n’est pas toujours le cas ; ce peut fort bien être la première
ou celle du milieu qui représente la superposition des deux autres.
161
Partie 2/Aptitudes logiques
1 2 3
4 5 6
Dans la matrice ci-dessus la troisième image ne donne que les traits différents des deux
premières (ou si l’on préfère : on superpose les deux premières images et on élimine tous les
traits communs). La matrice fonctionne horizontalement ou verticalement. Nous avons mis
en bleu les traits communs avec une lecture horizontale. La solution, quel que soit le sens
de lecture, est toujours le no 4.
Exemple 7
1 2 3
4 5 6
Ici, le raisonnement n’est guère évident, même si l’on sait qu’il s’agit d’une superposition
modifiée et que la troisième case de chaque alignement est le résultat des deux premières.
Il faut imaginer que les ronds noirs à l’intérieur ou à l’extérieur des cercles constituent des
forces contraires qui peuvent s’annuler… s’ils sont face à face de part et d’autre du tracé du
cercle, comme le soulignent les traits bleus.
La solution est donc la no 5, les ronds reliés par des traits bleus ayant été éliminés.
162
Les matrices/Chapitre 16
Entraînement 25mn
1.
1 2 3
1 2 3
Partie 2
1 2 3
4 5 6
4 5 6
4 5 6
2.
1 2 3
1 2 3
1 2 3
4 5 6
4 5 6
4 5 6
3.
1 2 3
1 2 3
1 2 3
4 5 6
4 5 6
4 5 6
4.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 3
4 5 6
163
Partie 2/Aptitudes logiques
5.
1 2 3
4 5 6
6.
1 2 3
4 5 6
7.
1 2 3
4 5 6
8.
1 2 3
Entraînement
Entraînement M06 4 5 6
9.
1 2 3
4 5 6
164
Les matrices/Chapitre 16
10.
1 2 3
Partie 2
4 5 6
11.
1 2 3
4 5 6
12.
1 2 3
4 5 6
13.
1 2 3
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4 5 6
14.
1 2 3
4 5 6
165
Partie 2/Aptitudes logiques
Corrigés
5
1. N°5. Déplacement. La croix tourne autour de la case dans le sens contraire des aiguilles
5
d'une montre.
5
9. No 3. Déplacement multiple. Chacune des deux formes tourne à la fois sur elle-même
et autour de la case. En lecture horizontale, le pique tourne dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre et l’autre forme dans le sens des aiguilles d’une montre. En
3
lecture verticale, les sens sont inversés.
166
Les matrices/Chapitre 16
Partie 2
2
s’annulent. Les traits isolés (à l’intérieur ou à l’extérieur) sont remplacés par leur vis-
à-vis dans la troisième figure.
167
17
Cours
Les carrés logiques
PLAN
5. Les carrés de mots
1. Présentation 6. Variantes
2. Notation 7. Master mots
3. Raisonnement 8. Les carrés avec choix de solution
4. Les carrés de symboles Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Introduite dans les concours d’entrée en IFSI depuis 1998, l’épreuve des carrés Logiques (par
fois appelé carrés de lettres, carrés de chiffres ou « Master Mind ») continue d’être d’actua
lité. Ces carrés logiques sont une des épreuves que la plupart des candidats redoutent, car ils
demandent une rigueur de raisonnement et une agilité mentale toute particulière. Pourtant,
si on les aborde avec méthode, ils ne sont nullement insurmontables.
Le principe des carrés logiques est celui d’un jeu fort ancien qui a connu
diverses présentations, dont la plus célèbre est probablement celle du jeu
« Mastermind ». Le candidat doit trouver une séquence de chiffres ou de lettres à l’aide
d’informations qui comparent des séquences données avec celle à trouver.
1 Présentation
Le test comprend trois parties qui se présentent habituellement de la façon suivante :
yy Le carré logique proprement dit qui propose des séquences horizontales.
yy Les informations qui donnent les bases du raisonnement.
yy Les cases où le candidat doit inscrire sa réponse.
Exemple
9 2 7 Aucun chiffre en commun
2 5 8 2 chiffres en commun à la bonne place
3 9 6 1 chiffre en commun à la mauvaise place
Dans l’épreuve des carrés logiques, le candidat doit trouver une séquence de lettres ou de
chiffres à l’aide du carré et des informations. Dans les explications qui suivent, nous traitons
systématiquement des chiffres, mais la même logique s’applique aux lettres ou autres sym-
boles.
Chaque rangée du carré est comparée à la séquence à trouver et les résultats de cette compa-
raison sont donnés dans les informations : combien de chiffres identiques se trouvent à la fois
168
Les carrés logiques/ Chapitre 17
dans la rangée du carré et dans la solution et combien de ces chiffres identiques se trouvent à
la même place dans la rangée en question et la solution.
Chaque ligne du carré offre une nouvelle comparaison avec la séquence à trouver et, au final,
il y a toujours assez d’informations pour trouver la solution qui est unique.
yy Dans l’exemple ci-dessus, on doit comprendre que si l’on compare les 3 chiffres de la
première ligne du carré (927) avec les 3 chiffres de la solution, il n’y a aucun chiffre en
commun. Autrement dit, la solution ne comprend pas les chiffres 9, 2 et 7.
yy Pour la seconde ligne du carré (258), il y a 2 chiffres en commun avec la solution, et ils sont
Partie 2
à la bonne place. La solution comprendra donc deux des 3 chiffres 2, 5 ou 8 et ils seront à la
même place que dans la séquence 258.
yy Pour la troisième ligne (396), la séquence a un chiffre en commun avec la solution, mais
celui-ci n’occupe pas la même place dans le carré et dans la solution. Autrement dit, la
solution comprendra un 3, un 9 ou un 6, mais il ne sera pas à la même place que dans 396.
2 Notation
Il est utile d’adopter une convention pour noter au fur et à mesure les résultats de ses déduc-
tions. Nous vous proposons la suivante à inscrire directement sur le carré logique. Utilisez de
préférence un crayon à papier ce qui permet de gommer ensuite.
yy Quand on a établi qu’un chiffre ne fait pas partie de la solution, 9 2 7
il faut le barrer :
2 5 8
yy Quand on a trouvé un chiffre bien placé, on l’encercle :
yy Quand un chiffre fait partie de la solution, mais pas à la bonne place, 3 9 6
on le souligne :
yy À cette notation conventionnelle, on peut ajouter un point sous les chiffres dont on sait
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
qu’ils font partie de la solution, mais sans savoir s’ils sont bien ou mal placés.
Dans un deuxième temps, on transforme ce point en trait ou en cercle selon les cas. Ce sys-
tème de notation doit s’accompagner de quelques automatismes :
yy Si on barre un chiffre : il faut le barrer partout où il apparaît dans le carré.
yy Si on encercle un chiffre : il faut l’encercler chaque fois qu’il apparaît dans cette même
colonne et le souligner partout ailleurs. Il n’y aura jamais deux chiffres différents encerclés
dans une même colonne.
yy Si on souligne un chiffre : il faut le souligner chaque fois qu’il apparaît dans cette même
colonne et mettre un point dessous partout ailleurs.
yy Si on met un point sous un chiffre : il faut le pointer aussi partout ailleurs.
Avec les carrés logiques les plus simples, il suffit souvent d’appliquer rigoureusement cette
notation pour faire apparaître la solution.
169
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple
Dans l’exemple , on peut barrer le 9, le 2 et le 7 de la première ligne, et donc aussi dans le
reste du carré. Ces chiffres barrés, les deux à la bonne place dans la seconde ligne sautent
aux yeux. Il ne reste plus qu’un minimum de raisonnement pour trouver le dernier chiffre
grâce à la dernière ligne du carré. Le chiffre manquant étant à la première place, ce ne peut
être le 3 (qui serait alors bien placé), ce doit donc être le 6.
9 2 7 Aucun chiffre en commun
2 5 8 2 chiffres en commun à la bonne place
3 9 6 1 chiffre en commun à la mauvaise place
3 Raisonnement
! Attention Il n’existe pas de recette unique à appliquer pour trouver la solution des
carrés logiques. Quelle que soit la méthode utilisée, il faudra effectuer
des raisonnements logiques, souvent complexes. Cependant, adopter une
démarche systématique peut rendre l’épreuve plus facile et faire gagner
un temps précieux pour trouver la solution. Toutefois, il faut quand même
savoir prendre des raccourcis et suivre ses intuitions.
Règle 1
Si une information s’applique à tous les chiffres d’une rangée, il faut barrer tous les chiffres différents
de ceux-ci dans tout le carré.
Exemple 1
4 7 8 1 chiffre commun à la bonne place
3 8 1 1 chiffre commun à la bonne place et 2 à la mauvaise
1 4 7 1 chiffre commun à la mauvaise place
Dans l’exemple 1, la ligne du milieu indique que les trois chiffres de cette rangée sont ceux
de la solution. On peut donc barrer tous les chiffres autres que 3, 8 et 1.
Règle 2
Si plusieurs informations ne s’appliquent qu’à des chiffres à la bonne place, il faut barrer les chiffres de
ces rangées qui apparaissent dans des colonnes différentes.
170
Les carrés logiques/ Chapitre 17
Exemple 2
5 6 7
1 chiffre commun à la bonne place
7 3 6
6 2 8 1 chiffre commun à la mauvaise place
Dans cet exemple, le 6 et le 7 ne peuvent être à la bonne place simultanément dans les deux
rangées. Ils ne font donc pas partie de la solution car ils ne sont pas non plus mentionnés
Partie 2
comme étant à la mauvaise place. Ils doivent être barrés chaque fois qu’ils apparaissent.
Règle 3
Si toutes les informations ne s’appliquent qu’à des chiffres à la mauvaise place, il faut barrer les
chiffres qui apparaissent dans toutes les colonnes.
Exemple 3
5 3 7 2 chiffres communs à la mauvaise place
1 8 5 1 chiffre commun à la mauvaise place
8 5 3
On voit bien que le 5, s’il faisait partie de la solution, serait automatiquement à la bonne
place au moins une fois. Comme ce n’est pas le cas, il n’en fait pas partie et doit être barré.
Règle 4
Si une rangée ne contient des informations que sur des chiffres bien placés et une autre que sur des
chiffres mal placés, il faut barrer les chiffres qui apparaissent dans une même colonne.
Exemple 4
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Si 4 est à la bonne place dans une rangée, il ne peut être à la mauvaise place dans la rangée
suivante tout en restant dans la même colonne. Ni bien, ni mal placé, il ne fait donc pas
partie de la solution et il faut le barrer chaque fois qu’il apparaît.
171
Partie 2/Aptitudes logiques
Ce carré ne correspond à aucune des règles qui permet d’éliminer des chiffres et la solution
ne s’impose pas d’emblée. On va donc procéder systématiquement. Un seul des chiffres de
la première rangée est bon et se trouve à la bonne place. Nous allons tester chacun d’entre
eux l’un après l’autre.
9 3 5 Première hypothèse, si c’était le 9 qui était bien placé ?
5 2 9 Avec notre convention de notation, nous encerclons, soulignons et barrons les
3 2 4 autres chiffres qui découlent directement de cette supposition. Il ne reste donc
pour la deuxième rangée que le 2 qui puisse être bien placé, il l’est donc aussi
dans la troisième rangée, mais dans ce cas, le 4 qui devrait être mal placé ne trouve pas de
place : impossible ! On gomme tout et on reprend.
9 3 5 Deuxième hypothèse, si c’était le 3 qui était le bon ?
5 2 9 De nouveau, nous barrons les chiffres incompatibles avec ce choix et là nous
3 2 4 voyons que cela ne laisse aucune possibilité pour la deuxième ligne : impossible !
9 3 5 Troisième et dernière hypothèse, si c’était le 5 ?
5 2 9 Et comme avant, nous barrons, soulignons, etc. Le 2 est donc bien placé dans la
rangée du milieu, donc également dans celle du bas, et le 4 est mal placé.
3 2 4
La solution est donc : 425.
! Attention Quand on maîtrise bien ces carrés logiques, il est généralement possible
d'effectuer ce raisonnement de tête et d’éviter le processus laborieux
d’écrire et d’effacer.
172
Les carrés logiques/ Chapitre 17
Avec les carrés de 4 4, il est plus difficile de faire des hypothèses dans sa tête et une
démarche purement systématique risque d’être longue et laborieuse. Il faut donc apprendre
à faire les hypothèses les plus utiles, celles qui donneront le plus d’informations et donc qui
feront gagner le plus de temps.
Exemple 6
Partie 2
3 2 8 7 1 chiffre commun à la bonne place et 2 à la mauvaise
2 9 8 3
5 3 2 9 2 chiffres communs à la bonne place et 1 à la mauvaise
Dans ce carré, par exemple on peut tester successivement si 5 et 9 sont bons, 5 et 7, puis 5 et
2 et en cas d’échec essayer 9 et 7, 9 et 2, etc. Le tout risque de prendre beaucoup de temps !
Il vaut mieux passer quelques instants à examiner le carré, remarquer ses particularités et
faire des hypothèses en tenant compte de celles-ci. On note que le 2 apparaît dans chaque
rangée et chaque colonne, que 3 des 4 chiffres des trois dernières rangées font partie de la
solution. L’hypothèse « faut-il éliminer le 2 ? » risque de donner des résultats intéressants.
Essayons :
5 9 7 2 2 BP yy Si on élimine le 2, tous les chiffres des trois dernières ran-
3 2 8 7 gées devraient faire partie de la solution, mais il reste 5
1 BP + 2 MP
2 9 8 3 chiffres différents (3, 8, 7, 9 et 5) : ce n’est donc pas pos-
5 3 2 9 2 BP + 1 MP sible. Donc le 2 doit faire partie de la solution.
! Attention Parfois il est difficile de juger quelle hypothèse sera la plus efficace et par
ailleurs, certaines personnes ont du mal à suivre systématiquement les
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
hypothèses à formuler. Si vous êtes dans l’une de ces deux situations, nous
vous recommandons vivement la méthode du « comptage ».
3.4 Comptage
Cette méthode ne donne pas de solution toute faite, mais elle permet très souvent de déter-
miner un ou deux chiffres qui font obligatoirement partie de la solution. La méthode peut
s’appliquer à tous les carrés, mais comme elle prend un peu de temps, il vaut mieux la réser-
ver pour les carrés les plus complexes.
! Attention Ainsi que nous l’avons précisé, toutes les explications que nous avons don-
nées peuvent s’appliquer aussi bien aux carrés de chiffres qu’aux carrés de
lettres. Nous continuons donc nos exemples avec des lettres.
173
Partie 2/Aptitudes logiques
174
Les carrés logiques/ Chapitre 17
En application de la règle 2, on barre les deux 1, les deux 2 et les deux 4, ce qui nous donne
5 pour le premier chiffre, 9 pour le deuxième et il ne reste plus de chiffre dans le carré pour
le troisième chiffre. On doit donc chercher dans la base le chiffre qui manque : en l’occur-
rence, le 7.
Partie 2
de symboles. Le raisonnement logique est exactement le même que pour les carrés avec des
chiffres ou des lettres, mais certains candidats ont du mal à différencier les symboles, à les
retenir et à les noter. Si c’est votre cas, nous vous recommandons d’attribuer un nom à chaque
forme et si possible avec une initiale différente pour faciliter la notation. Avec les symboles
ci-dessous, par exemple, pour éviter d’avoir trois C (croix, cercle et carré) on choisira de dési-
gner les symboles par X = croix, R = Rond, C = carré. Par ailleurs, nous avons E = étoile,
T = triangle, F = fleur.
Exemple 9
175
E T R S I
2 lettres communes à la bonne place et
S R I T E 3 à la mauvaise
Partie 2/Aptitudes logiques
R S E I T 5 lettres communes à la mauvaise place
Exemple 10
S X E C U 2 lettres communes à la bonne place et 2 à la mauvaise
X E C U S 1 lettre à la bonne place et 3 à la mauvaise
X U S E C 4 lettres communes à la mauvaise place
S X C E U 1 lettre à la mauvaise place et 3 à la bonne
E X S U C 2 lettres communes à la bonne place et 2 à la mauvaise
Après avoir essayé diverses possibilités, on ne trouve à placer que quatre lettres, EXC_U.
Comme il faut former un mot, on voit que la seule possibilité est donc avec un L, EXCLU.
Un cas particulier : si toutes les lettres d’une ligne d’un carré sont concernées par les informa-
tions, la solution sera une anagramme de ces lettres. Certains trouvent qu’il est plus rapide de
chercher l’anagramme que de suivre la logique des autres lignes. Mais attention, vérifiez bien
que votre anagramme cadre avec les informations du carré, car certains groupes de lettres ont
bien plus d’une anagramme possible :
Exemple 11
S E R I T 3 lettres communes à la bonne place et 2 à la mauvaise
E T R S I
2 lettres communes à la bonne place et
S R I T E 3 à la mauvaise
Ici toutes les lignes comprennent toutes les lettres du mot à trouver. On peut donc chercher
des anagrammes, mais il y en a au moins six : rites, serti, strie, tiers, tires, triés (et selon les
règles, S
on Xpeut
E ajouter
C U le 2 lettres communes à la bonne place et 2 à la mauvaise
sigle « siret » et le verbe peu commun « tiser »). Dans un premier
X E C U S 1 lettre à la bonne place et 3 à la mauvaise
temps, il est probablement plus rapide d’aborder le casse-tête, comme un carré classique :
la dernière S Eindique
X Uligne C 4 lettres
que le communes à la mauvaise place
I et le T sont à la mauvaise place, on peut donc conclure
S X C E U 1 lettre à la mauvaise place et 3 à la bonne
que les trois premières lettres de la première ligne sont SER. Voilà qui limite grandement
le choixE d’anagramme.
X S U C 2La lettres communes
logique à la bonne
du carré ou laplace et 2 à la mauvaise
connaissance du français permettra de
conclure que le mot à trouver était SERTI.
6 Variantes
On voit régulièrement apparaître des variantes, sans que les principes de bases ne changent.
On peut, par exemple, avoir à trouver des mots qui contiennent deux fois une même lettre
(normalement, cela doit être indiqué dans les consignes) ou des carrés qui permettent deux
solutions différentes (si les deux sont exigées, cela sera également précisé). Dans de rares
concours, une variante plus déconcertante est apparue, faisant la distinction entre consonnes
et voyelles à la bonne ou mauvaise place. Comme ceci :
Exemple 12
V A P S I G E 2 voyelles à la bonne place
T E R N S B Y 2 consonnes à la mauvaise place
M E D Y I O V 2 voyelles à la bonne place
C H R E S P N 2 consonnes à la bonne place
C U O Y F L X 2 voyelles à la mauvaise place et 1 consonne à la bonne
B L E T I S N 2 consonnes à la bonne place et 1 voyelle à la bonne
176
Les carrés logiques/ Chapitre 17
Le carré est imposant par sa taille, mais il ne faut pas se laisser déconcentrer pour autant :
de nombreuses lettres peuvent être éliminées sans problème. On procède exactement de la
même façon qu’avec un carré classique, sauf que l’on applique la consigne uniquement sur
le type de lettre concerné. En ligne 1, « 2 voyelles à la bonne place » s’applique unique-
ment aux lettres A, I et E ; et comme rien n’est dit au sujet des consonnes, il est légitime
de considérer qu’aucune n’est bonne. On peut barrer V, P, S et G dans cette ligne ainsi que
dans le reste du carré. Ensuite, la règle 2 permet de barrer le E (ligne 1 et 3), et on voit que
la ligne 1 ne contient que deux autres voyelles A et I ; elles sont donc à leur place. La règle
Partie 2
4 permet de barrer le R (ligne 2 et 4) et ainsi de suite jusqu’à trouver le mot : CAUTION.
7 Master mots
L’autre variante s’écarte de façon beaucoup plus marquée des carrés logiques conventionnels.
Il s’agit ici aussi de trouver un mot, mais les indications se limitent aux lettres bien placées.
Aucune information n’est donnée sur les lettres mal placées. Par ailleurs, les mots à trouver
peuvent contenir une même lettre plus d’une fois.
Ces deux différences modifient entièrement la façon de résoudre ces questions. Les quatre
règles de base ne s’appliquent plus et il faut développer de nouvelles tactiques.
Avec les exemples les plus simples, il suffit de barrer des lettres de façon logique.
Exemple 13
B I S O N 1 lettre à la bonne place
R O T I R 1 lettre à la bonne place
S A P E R 1 lettre à la bonne place
M I N C E 1 lettre à la bonne place
R A D I S 1 lettre à la bonne place
S U P E R 0 lettre à la bonne place
R E N D U 1 lettre à la bonne place
R E P O S 1 lettre à la bonne place
S’il y a un mot avec 0 lettre à la bonne place (ce qui est souvent le cas), toujours commencer
par ce mot. Comme il n’a aucune lettre à la bonne place, on peut barrer toutes les lettres
semblables dans la même colonne. Donc ici toutes les lettres de SUPER. Ce qui fait appa-
raître que le A de « saper » est bien placé. On le note.
Puis on voit qu’un autre mot a le A bien placé : RADIS. Comme c’est sa seule lettre bien
placée, toutes ses autres lettres sont elles aussi à barrer. Et de nouveau cela révèle une autre
lettre bien placée, le « O » de « Repos ».
En continuant ainsi de lettre en lettre, on trouve le mot caché sans autres difficultés : Matou.
177
Partie 2/Aptitudes logiques
Quand il n’y a pas de mots avec zéro lettre à la bonne place, il faut trouver un autre moyen
pour démarrer et isoler une première lettre bien placée. Dans l’exercice suivant, par exemple,
il faut regarder attentivement les deux mots qui ne se différencient que par une seule lettre :
élire et élite.
Exemple 14
« Elire » a une lettre bien placée, « Elite » en a deux. On peut donc conclure que la lettre
qui les différencie est une lettre bien placée. Ayant trouvé ce point de départ, on reprend la
façon de barrer de l’exemple précédent et on parvient ainsi à établir que la seconde lettre
doit être un A. Ensuite on doit procéder par des hypothèses successives avec les lettres qui
restent. Il est possible de trancher uniquement avec le raisonnement, mais on avancera pro-
bablement plus rapidement en considérant si les conséquences des hypothèses forment des
mots possibles ou pas. Ayant écarté les mots commençant par EA, on trouve que la seule
solution possible est NATTE.
En jouant à la fois sur la logique et la possibilité de former des mots, les solutions se trouvent
assez rapidement.
178
Les carrés logiques/ Chapitre 17
On examine la première solution proposée pour voir si elle est conforme aux instructions.
Oui pour la première ligne, non pour la deuxième ligne car il y a 3 lettres communes. On
passe donc directement à la seconde proposition que l’on peut éliminer dès la première
ligne. Avec la troisième, tout concorde. C’est donc la solution et il inutile de continuer,
vous passez directement à la question suivante.
Nous le voyons, ces questions sont beaucoup plus faciles que les carrés sans choix de solu-
tion. Il est toutefois très imprudent de faire l’impasse sur l’entraînement aux carrés clas-
siques. D’une part, les carrés en QCM sont rares et, d’autre part, la bonne compréhension des
Partie 2
carrés classiques vous permettra de répondre beaucoup plus rapidement à ceux-ci.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Pour commencer, prendre quelques instants pour noter les aspects qui ris
quent d’être utiles par la suite.
Plus particulièrement :
XXLes chiffres qui apparaissent dans toutes les rangées ou toutes les colonnes.
XXLes informations simples concernant uniquement des chiffres bien ou mal placés.
Ensuite, voir si l’on peut appliquer l’une des quatre règles :
1. Une information s’applique à tous les chiffres d’une rangée : ce sont les chiffres
de la solution : barrer tous les autres chiffres.
2. Les informations s’appliquent uniquement aux chiffres bien placés : barrer ceux
qui apparaissent dans des colonnes différentes.
3. Les informations s’appliquent uniquement à des chiffres mal placés : barrer ceux
qui apparaissent dans toutes les colonnes.
4. Une rangée avec uniquement des informations « bien placées » et une rangée
avec uniquement des informations « mal placées » : barrer les chiffres qui appa
raissent dans les mêmes colonnes.
Si on barre un chiffre : il faut le barrer partout.
Si on encercle un chiffre (bien placé) : on doit l’encercler dans la même colonne,
mais nulle part ailleurs.
Si aucun chiffre du carré ne peut se situer à l’une des places de la solution : le
chercher dans la base (les six éléments avec lesquels tous les carrés sont formés).
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179
Partie 2/Aptitudes logiques
Entraînement
10mn
[[Carrés logiques – chiffres
Les carrés sont formés sur la base 1 – 3 – 4 – 5 – 7 – 8
1.
5 1 1 chiffre commun à la bonne place
7 5
2.
5 8 1 chiffre commun à la bonne place
4 8 1 chiffre commun à la mauvaise place
3.
4 7 1 chiffre commun à la bonne place
3 4 2 chiffres communs à la mauvaise place
4.
5 7
1 chiffre commun à la mauvaise place
7 8
5.
5 8 4 1 chiffre commun à la bonne place
1 7 8 1 chiffre commun à la mauvaise place
4 3 1 3 chiffres communs à la mauvaise place
6.
3 4 7 1 chiffre commun à la mauvaise place
3 8 5
1 chiffre commun à la bonne place
1 5 7
7.
Entraînement
8.
7 5 3 1 chiffre commun à la bonne place
4 5 8 2 chiffre communs à la mauvaise place
7 8 5 1 chiffre commun à la mauvaise place
9.
1 8 5 3
3 1 5 8 3 chiffres communs à la mauvaise place
1 5 8 7
8 7 3 5
10.
Partie 2
4 8 3 5 2 chiffres communs à la bonne place
8 4 3 1 2 chiffre communs à la mauvaise place
4 1 7 3 3 chiffre communs à la bonne place
11.
431 75 5 8 7 Règle 4 permet d'éliminer 3.
3 4 7 8 2 chiffres communs à la mauvaise place
7 3 4 1
8 5 3 7 1 chiffre commun à la bonne place et 1 à la mauvaise
12.
7 1 5 8 3 5 chiffres communs à la mauvaise place
1 3 7 8 5
8 3 1 7 5 3 chiffres communs à la mauvaise place
1 5 7 3 8 et 2 à la bonne
2 chiffres communs à la mauvaise place
8 1 5 3 7
et 3 à la bonne
14.
G N D
1 lettre commune à la bonne place et 1 à la mauvaise
R L N
R L G 1 lettre commune à la bonne place
15.
D L G
G L A 1 lettre commune à la mauvaise place
L D G
R L D
181
Partie 2/Aptitudes logiques
16.
G L A N 1 lettre commune à la bonne place et 1 à la mauvaise
G R L A 3 lettres communes à la mauvaise place
R A D G 1 lettre commune à la bonne place et 3 à la mauvaise
R N D G 1 lettre commune à la bonne place et 2 à la mauvaise
17.
D G L A
L D A N 1 lettre commune à la bonne place et 1 à la mauvaise
D L G R
L N A D
18.
R D G L
2 lettres communes à la bonne place et 1 à la mauvaise
D R G A
N A D R 1 lettre commune à la bonne place et 1 à la mauvaise
N G R D 2 lettres commune à la mauvaise place
20.
2 symboles communs à la mauvaise place
Entraînement
21.
22.
1 symbole commun à la bonne place
182
Les carrés logiques/ Chapitre 17
23.
1 symbole commun à la mauvaise place
2 symboles communs à la mauvaise place
1 symbole commun à la bonne place
24.
Partie 2
2 symboles communs à la bonne place et 1 à la mauvaise
Règle 4 élimine le cercle.
25.
2 symboles communs à la mauvaise place
10mn
[[Carrés de mots
26.
RUG I
UAG I 2 lettres communes à la bonne place
RU I E
27.
27
ANS E 2 lettres communes à la bonne place
3 lettres communes à la mauvaise place
RAT E et 1 à la bonne
T ROP 2 lettres communes à la mauvaise place
28.
28
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AG E S
2 lettres communes à la bonne place
AG I O
M I E N
2 lettres communes à la mauvaise place
NA G E
29.
A I R E 3 lettres communes à la mauvaise place
SAR I 1 lettre commune à la bonne place et 2 à la mauvaise place
183
Partie 2/Aptitudes logiques
30. RUDE
DESU 3 lettres communes à la mauvaise place
ERUD
SDRE
31.
AU D I T 2 lettres communes à la bonne place
et 1 à la mauvaise
R U I N E
A I E N T 3 lettres communes à la mauvaise place
32. 33.
C R A N 0 lettre à la bonne place P I E S 1 lettre à la bonne place
C R I N 1 lettre à la bonne place M A I N 1 lettre à la bonne place
C R U E 1 lettre à la bonne place L I E N 1 lettre à la bonne place
C A R S 1 lettre à la bonne place P I P E 1 lettre à la bonne place
H I E R 1 lettre à la bonne place M A I S 2 lettres à la bonne place
34. 35.
G A I N E 1 lettre à la bonne place J E U N O T 1 lettre à la bonne place
C A R A T 1 lettre à la bonne place R E G A R D 1 lettre à la bonne place
36. 37.
P O U L E T 0 lettre à la bonne place F L A P I S 2 lettres à la bonne place
184
Les carrés logiques/ Chapitre 17
CARRÉS
CARRÉS QCM Temps : 00 :: 05
CARRÉS QCM
QCM Temps
Temps :: 00
00 : 05
05
38
3838. O R S U
38 O
O R
R S
S U
U
S
S R
R P
P X
X 2
S R P X 2 lettres
2
2 lettres communes
lettres
lettres communes à
communes
communes à la
à
à la bonne
la
la bonne place
bonne
bonne place et
place
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et
et 1à
1
1 à la
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à la mauvaise
la
la
mauvaise
mauvaise
mauvaise
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P
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1 lettre
1 commune
lettre commune à
commune à la
à la bonne
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et 2
2àà la
à la mauvaise
la mauvaise
mauvaise
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O U
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O U P X
X
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P
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1 RP UX 2 XR OU 3 OR PX 4 SO RU 5 PU SO
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1 RPPU
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OUU 3 O
3 ORRP
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5 PUUS
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40
40 R S P O
40
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1
1 lettre
1
1
lettre commune
lettre
lettre
commune à
commune
commune
à la
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la
la
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bonne
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la
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mauvaise
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U S
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U S P
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lettres
2 lettres communes
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lettres communes
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mauvaise
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place
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et
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et 11
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1 à la
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la bonne
bonne
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X
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2 lettres
lettres communes
communes à
à la
la bonne
bonne place
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2
lettres
lettres
communes
communes
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bonne
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place
place
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41
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4141. R
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2
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lettres communes à
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communes à la
à
à la bonne
la
la bonne place
bonne
bonne
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place
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O P
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1 lettre
lettre
1 lettre commune
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commune à la
la
à la bonne
bonne
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bonne place et 2
et 2à
2 à la
à la mauvaise
la mauvaise
mauvaise
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S X
X R P 1 lettre commune à la mauvaise place et 2 à
à la
la bonne
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1
1 lettre commune à la mauvaise place et 2 à bonne
S P 1 lettre
lettre commune
commune à
à la
la mauvaise place et
mauvaise place et 2
2à la
la bonne
bonne
P
P R
R U S 1 lettre commune à la bonne place et 2 à la mauvaise
R U
U S
1 lettre
1 lettre commune
lettre commune à
commune à la
à la bonne
la bonne place
bonne place et
place et 2
et 2
2àà la
à la mauvaise
la mauvaise
mauvaise
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42
42 S
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O XX P
P 2222 lettres
lettres
lettres communes
communes à
lettres communes
à la
communes à
la bonne
à la
bonne place
la bonne
bonne place
et
et 2
place et 2àà
à la mauvaise
la mauvaise
mauvaise
X
X O
O R U S place et 2
2 à la
O R
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U S
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X S
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O R
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U PP S
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
43.
43
43 O 222 lettres
43 X
X
X
R
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P U
U O
P U
lettres communes
O 22 lettres
communes à
lettres communes
à la
communes à
la bonne
à la
bonne place
la bonne
place et
bonne place
et 2
place et
2à
et 2
2à
à la
la mauvaise
à la
mauvaise
la mauvaise
mauvaise
X
X R
R O
O S
S U
U 2
2 lettres
lettres
lettres communes
communes
communes à
à la
la bonne
bonne place
place et
et 2
2 à
à la
la mauvaise
mauvaise
X R O S U 24 lettres communes à la bonne place et 2 à la mauvaise
à la bonne place et 2 à la mauvaise
U
U P
P R
R O
O X
X 4 lettres
lettres communes
communes à
à la
la mauvaise
mauvaise place
place
U P R O X 44 lettres
lettres communes
communes à
à la
la mauvaise
mauvaise place
place
S O P X U 444 lettres
S
S O
O PP XX U lettres communes
U 4 lettres
lettres communes à
communes
communes à la
à
à la bonne
la
la bonne place
bonne
bonne
place
place
place
O
O X
X U
U R
R P
P 4
4 lettres
lettres communes
communes à
à la
la mauvaise
mauvaise place
mauvaise place
O X U R P 44 lettres
lettres communes
communes à
à la
la mauvaise place
place
1 R O P X U 2 S R P X U 3 S O R X U 4 S
SO OP PX XRR 5 S SOOP
PXXU
1
1
R
ROOPPXXUU 2
2 S SR RPPX XUU 3 SORXU
3 SORXU 4 4 SOPXR 5 5 SOPXU
U
185
Partie 2/Aptitudes logiques
Corrigés
1. 7 1. Règle 2 permet d’éliminer 5.
2. 5 4. Règle 4 permet d’éliminer 8.
3. 4 3. Règle 1 permet d’éliminer 7.
4. 8 5. Règle 3 permet d’éliminer 7.
5. 3 1 4. Règle 1 (dernière rangée) permet d’éliminer tous les chiffres autres que 4, 3 et 1.
6. 1 8 4. Règle 4 permet d’éliminer 3 et 7. Règle 2 permet d’éliminer 5.
7. 1 8 5.
Noter que les informations de la rangée 1 et 3 sont identiques. La règle 2 en est
moins visible, mais s’applique pour éliminer le 3. L’hypothèse « 7 est bon » dans la
première rangée mène à une impasse. Avec 5, c’est possible, mais comme il ne reste
aucun chiffre pour la première colonne, il faut puiser le 1 dans la base.
8. 8 4 3. Règle 4 permet d’éliminer 5 et 7.
9. 5 3 7 1.
3 chiffres mal placés par rangée, donc un chiffre à éliminer par rangée. Règle 3 permet
d’éliminer les 8. Ensuite en consultant les colonnes on voit que 3 ne peut être qu’en
deuxième place, 5 en première, etc.
10. 4 1 7 5. Règle 4 permet d’éliminer 3.
11. 8 1 5 4.
Selon les données de la première rangée, on remarquera que 5 et 7 ne peuvent pas être
le chiffre bien placé de la dernière rangée. L’hypothèse pour cette rangée se réduit
donc à 8 ou à 3. La résolution par hypothèses n’en demeure pas moins laborieuse.
La méthode de comptage permet de trouver les 4 chiffres, donc de placer le 8 en
première position grâce à la dernière rangée.
12. 8 5 1 3 7.
Les 5 chiffres de la solution apparaissent dans chaque rangée du carré, la résolution
par comptage n’est donc pas possible. Les deux rangées du haut ne comportant
que des chiffres mal placés permettent de trouver les trois chiffres bien placés de la
dernière rangée.
13. R A G. Règle 4 permet d’éliminer les D (rangées 1 et 3), puis les L (rangées 1 et 2).
14. N L D.
On testera successivement les possibilités des trois lettres de la rangée « bien placée ».
Avec les petits carrés, cela ne prend pas trop de temps.
15. N G R.
Bienvenue dans une variante des carrés logiques : les « carrés » rectangulaires ! Cela
ne change d’ailleurs rien au raisonnement. Ici on peut commencer par appliquer la
règle 3 et barrer les D.
16. R G A D. Règle 1 (rangée 3) permet de barrer tous les L et tous les N. Ensuite en comparant
les deux premières lignes, on établit que le A est bien placé en troisième position,
etc.
Corrigés
17. N G A R. Aucune des 4 règles ne s’applique ; les hypothèses fonctionnent, mais sont laborieuses.
Le comptage permet de trouver les quatre lettres de la solution. Trouver l’ordre est
ensuite relativement aisé.
18. D A G L.
S’il est assez évident que le G est bien placé, les autres lettres sont plus difficiles
à trouver. Il n’y a guère que les hypothèses successives pour en venir à bout. (Le
comptage établit que G et L font partie de la solution, mais ensuite c’est soit A ou
N, soit D ou R.)
19. c s n Règle 2 permet d’éliminer les ronds et les étoiles.
20. H l 6 Règle 3 permet d’éliminer les carrés.
186
Les carrés logiques/ Chapitre 17
21. lnH Par éliminations successives, on trouve les symboles, puis l’ordre.
22. scH Règle 4 permet d’éliminer les carrés et les X.
23. 6nH Règle 4 élimine le cercle.
24. n s H c Il faut donc éliminer un symbole sur chaque rangée. Si on élimine, le carré, le triangle
ou l’étoile on se retrouve avec trop de symboles différents. On doit donc éliminer le
X dans les deux première rangées, ce qui permet d’établir que c’est le rond qui doit
être éliminé dans les deux dernières.
Partie 2
25. 6 n H s Par comptage, on voit qu’il faut placer l’étoile, le triangle et l’X, plus un signe qui
n’apparaît pas dans le carré et qu’il faut puiser dans la base, donc le carré.
26. RAGE. Règle 2 permet d’éliminer U et I.
27. ÂTRE. Ligne 2 indique que le mot est une anagramme de RATE, Ligne 1 permet de placer
A et E et ligne 3 élimine R de la place 2.
28. ANIS. Règle 4 permet d’éliminer E. Ensuite faire des hypothèses avec A G et S.
29. VRAI. Des hypothèses sur la lettre à éliminer de la première ligne permet de trouver la
solution.
30. USER. Règle 3 permet d’éliminer D.
31. RADIE. Les deux dernières lignes permettent d’établir que celles bien placées en 1 ne sont
ni A, U ou T donc DI.
32. HAIE
33. LAPS
34. GODET
35. MAGNUM
36. DETAIL
37. PERMIS
38. 1 (URSX)
39. 5 (PUSO)
40. 4 (SXPU)
41. 3 (RXUP)
42. 5 (PURXS)
43. 2 (SRPXU)
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
187
18
Cours
Les dominos
PLAN
3. Les opérations
1. Les séries 4. Les exercices avec choix de solutions
2. Les répartitions Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Ce test a longtemps été l’épreuve incontournable des tests de sélection. Moins utilisé depuis
quelque temps, on retrouve, cependant, assez régulièrement plusieurs questions de dominos
parmi d’autres épreuves variées. Par ailleurs, ce test utilise des mécanismes que l’on retrouve
dans de nombreuses autres épreuves, il mérite donc d’être étudié avec soin.
Bien que le test soit basé sur les dominos, les règles du jeu ne s’appliquent en aucune
façon ! Il suffit de savoir que chaque domino est divisé en deux parties, chacune contenant
une valeur entre 0 et 6, le zéro étant représenté par l’absence de points.
Le test se présente toujours de la même manière : plusieurs dominos sont installés selon une
certaine logique et sur l'un des dominos les valeurs ont été effacées. Le but du test est de
trouver les valeurs qui s’inscrivent dans ce domino.
Pour cela, il faut analyser les autres dominos et percer à jour la logique qui a gouverné leur
disposition, puis prolonger cette logique sur le domino à trouver.
Les questions de ce test peuvent être regroupées en trois grandes catégories : les séries, les
répartitions et les opérations. C’est en se familiarisant avec ces catégories que l’on parvient
ensuite à les identifier rapidement.
1 Les séries
Cette catégorie est certainement la plus courante et la plus variée, tant par ses mécanismes
que dans sa présentation. Avec les dominos, les séries sont toujours numériques (les valeurs
étant représentées par le nombre de points) et il n’y a en tout et pour tout que sept valeurs
différentes : du 0 au 6.
Comme il n’y a que ces sept valeurs, le nombre de séries différentes est assez limité :
yy croissantes (2 – 3 – 4 – 5) ;
yy décroissantes (3 – 2 – 1 – 0) ;
yy une valeur sur deux (2 – 4 – 6) (5 – 3 – 1) ;
yy progression alternée + 1, + 2 (1 – 2 – 4 – 5) ;
yy répétition d’une même succession de valeurs (4 – 6 – 5 – 4 – 6 – 5), etc.
Les séries se présentent souvent « en boucle », quand on arrive à la fin, on reprend au début.
Avec les dominos, il ne faut pas oublier que 6 est la valeur maximale. Ainsi après le six, on
passe au zéro : 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6 – 0 – 1 – 2… Ou, en sens inverse, c’est le 6 qui suit le 0
(6 – 5 – 4 – 3 – 2 – 1 – 0 – 6 – 5…).
Si on ne trouve pas une série d’emblée, il est utile de noter les différences entre les valeurs
pour que la progression devienne évidente.
188
Les dominos/Chapitre 18
! Attention La difficulté du test n’est pas tant dans l’analyse de la série, mais dans sa
détection. Il faut trouver comment regarder les dominos pour qu’une série
apparaisse. En effet, sous une même présentation, de nombreux « sens de
lecture » sont possibles.
Dans les exemples suivants, les séries numériques sont simples, mais l’ordre de lecture des
cases change à chaque fois et parfois deux séries sont présentées simultanément :
Partie 2
Exemple 1 Exemple 2
? ?
? ?
Exemple 3 Exemple 4
? ?
? ?
yy Exemple 1. Nous avons ici deux séries : l’une croissante, toute simple, de gauche à droite
le long des moitiés supérieures, l’autre décroissante, dans le même sens sur les moitiés
du bas. La solution est donc 0 en haut (le 0 comme nous l’avons vu suit le 6) et 1 en bas.
yy Exemple 2. La série de valeurs croissantes serpente le long des dominos. (Solution : 4
en bas et 5 en haut).
yy Exemple 3. La série de valeurs croissantes se présente en zigzag, et toutes les autres
cases contiennent un trois. (Solution : 6 en bas et 3 en haut).
yy Exemple 4. On lit tous les dominos de bas en haut. La série est croissante, mais on saute
chaque troisième valeur (ou si l’on préfère, on saute une valeur chaque fois que l’on passe
d’un domino à un autre). (Solution : 4 en bas, 5 en haut).
Exemple 5
?
?
Sans trop de mal, nous voyons qu’il s’agit d’une progression numérique simple en haut et
une progression des valeurs paires sur la rangée du bas. La réponse est donc 1 en haut et
6 en bas.
La même série peut être présentée en modifiant la disposition des (mêmes) dominos. La
lecture en devient nettement plus difficile. Voici trois présentations différentes de la même
question :
189
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 6
? ?
Exemple 7 Exemple 8
? ?
?
?
Pour trouver les séries présentées ainsi, il faut donc examiner :
yy Exemples 6 et 7. Les premières cases de chaque domino, puis les secondes.
yy Exemple 8. Les cases extérieures, puis les cases intérieures.
Quand la présentation rend la lecture difficile, ou si la série est complexe, il peut être utile de
noter les différences entre les cases. Souvent, cette démarche suffit pour rendre évident une
série qui éludait la détection.
Exemple 9
+3
? ?
+2 +1
+1
+2
+3
+3
+2
+1
Exemple 10 Exemple 11
+3 +3 +3 +3
? ?
? ?
-2 -2 -2 -2
ou ou ou ou
+5 +5 +5 +5
190
Les dominos/Chapitre 18
yy Exemple 9. Dès que la différence entre une case et une autre est notée, la progression
saute aux yeux (Solution : 2 – 4.)
yy Exemple 10. Les deux séries, l’une en haut, l’autre en bas, deviennent évidentes. Remar-
quez que comme les valeurs sont en boucle, on peut aussi bien noter la progression en
addition ou en soustraction (- 2 ou + 5). (Solution : 6 en haut, 2 en bas.)
yy Exemple 11. Les différences notées n’indiquent aucune progression évidente. Sans cher-
cher bien loin, on trouve deux séries en zigzag (voir exemple 3), l’une qui progresse + 1,
l’autre + 2. (Solution 6 en haut, 5 en bas.)
Partie 2
2 Les répartitions
Ici, les dominos sont placés pour obtenir des effets de répétition, de symétrie, ou de réparti-
tion par colonne et par rangée. C’est la catégorie la plus facile, mais il ne faut pas l’oublier,
car on risque de perdre beaucoup de temps à chercher une série là où il n’y a qu’un effet de
symétrie.
La présence de plusieurs dominos semblables est typique de ce genre de question.
yy Les répétitions reprennent les dominos à l’identique pour les placer dans une position
différente.
Exemple 12
yy Les symétries, plus fréquentes, ne sont guère plus difficiles, mais il faut bien trouver l’axe
de symétrie.
Exemple 13
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
D13 ? ?
Exemple 14
D14 ? ?
? ?
191
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 15
yy Avec les répartitions, il faut disposer les dominos de telle façon qu’une même valeur n’appa-
raisse jamais deux fois dans une même rangée ou une même colonne, ou un même aligne-
ment…
D16
? ?
Exemple 16 Exemple 17
? ? ?
D
D17 ?
yy Exemple 16. Le domino est pris en entier et on s’assure qu’il ne figure qu’une fois par
rangée et par colonne. On remarquera deux aspects typiques des problèmes de ce genre :
il n’y a que trois dominos en jeu et trois dominos identiques se trouvent sur la même
diagonale. (Solution 4 – 2.)
yy Exemple 17. Cet exemple reprend le même principe, mais ici on réfléchira par valeur (ou
case) plutôt que par domino entier. En effet, il ne faut pas qu’un même nombre apparaisse
?
sur une même rangée ou une même colonne, mais chaque nombre doit y apparaître une
fois. Le casse-tête comprendra donc autant de valeurs différentes qu’il y a de rangées (ici
D17 ?
1, 3, 4 et 5). (Solution 5 – 4.)
3 Les opérations
Dans ce groupe de questions, la logique est celle des opérations mathématiques, générale-
ment des additions ou des soustractions. Les questions de ce genre sont peu fréquentes, mais
de ce fait on risque de les oublier.
La disposition la plus courante pour ces opérations est le bloc de dominos en carré ou en
rectangle.
Voici deux exemples de ce style, qui jouent sur des additions.
192
Les dominos/Chapitre 18
Exemple 19 Exemple 20
+ =
+ =
+ + + =
Partie 2
+ =
= = ? ? + = ?
+ =
?
yy Exemple 19 Cet exemple a une disposition un peu particulière. Au lieu du sché-
ma unique habituel, il y en a deux où le second reprend le principe du premier.
En l’occurrence, il s’agit d’une simple addition où les points remplacent des chiffres
(26 + 15 = 41). La retenue rend l’opération moins évidente. (Solution : 6 – 2.)
yy Exemple 20 Il s’agit d’une addition typique de ce genre de question : la première case à
gauche, additionnée à la case du milieu donne la valeur de la case de droite. (Solution :
5 – 6.)
On trouvera également des exemples d’opérations où il faut réfléchir par colonnes, ou même
par alignements d’une disposition en étoile.
? ?
? ?
1 2 3 4 1 2 3 4
yy Exemple 21. Il y a ici une série numérique où le nombre total de points dans chaque
domino augmente de 1 à chaque fois (3, 4, 5, 6…). Le domino suivant aura donc 7 points.
S’il n’y avait pas de choix de solution, les possibilités de réponses seraient nombreuses
(1/6, 2/5, 3/4, etc).
193
Partie 2/Aptitudes logiques
yy Exemple 22. De nouveau une question numérique, mais sans aucune progression. Le
nombre de points dans chaque domino est toujours égal à 6, il faut donc trouver dans le
choix le seul avec un total de six points. Ici aussi, une question aussi générale et vague
n’ est possible que si un choix de solutions est proposé.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Identifier le type de question :
XXLa présentation des dominos est une première indication :
– en ligne droite ou côte à côte : série ou symétrie ;
– en colimaçon ou disposés bout à bout : série ;
– en bloc rectangulaire : répartition, symétrie ou opération ;
– en étoile : symétrie ou série ;
– en boucle : série ou symétrie ;
– par lots isolés : opération.
Les valeurs des dominos sont une deuxième indication :
– des valeurs se suivent (croissant ou décroissant) : série ;
–d es valeurs ou des dominos entiers se répètent : répartition ou symétrie ;
– des valeurs représentent des sommes ou des différences d’autres valeurs : opé-
ration.
Si on pense qu’il s’agit d’une série :
XXChercher une série connue : valeurs qui se suivent en montant, en descendant,
une valeur sur deux, dans un sens ou dans l’autre…
XXExplorer les différents sens de lecture possibles.
XXNoter les différences entre les cases, entre les dominos, puis chercher une
régularité de ces différences.
XXNe pas oublier que les valeurs ne vont que de 0 à 6 (après 6 on repasse à 0).
Si on pense qu’il s’agit d’une répartition :
XXChercher si des valeurs identiques apparaissent régulièrement mais seulement
une fois par rangée ou colonne.
XXChercher si des valeurs identiques apparaissent régulièrement de part et d’autre
d’un axe de symétrie.
Si on pense qu’il s’agit d’une opération :
XXChercher s’il y a des rapports numériques qui se répètent :
– une case d’un domino qui a autant de points que la somme des autres sur le
même alignement horizontal ou vertical (dernière case = somme des précé-
dentes, première case = somme des suivantes, etc.) ;
– la même chose mais avec les deux cases de chaque dominos (deux premières =
deux dernières, deux dernières = quatre premières, etc.) ;
– la même chose, mais avec des différences.
XXNe pas oublier qu’une case sans points représente le chiffre zéro.
XXDans certains cas, il peut y avoir des opérations avec des retenues !
194
Les dominos/Chapitre 18
Entraînement 30mn
1. 2.
? ?
? ?
Partie 2
1 2 3 4 1 2 3 4
3. 4.
? ?
? ?
1 2 3 4 1 2 3 4
5. 6.
? ?
? ?
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 3 4 1 2 3 4
7. 8.
?
?
? ?
195
Partie 2/Aptitudes logiques
9. 10.
? ?
? ?
11. 12.
?
?
?
?
13. 14.
?
?
? ?
15.
? ?
16. 17.
Entraînement
? ?
?
?
196
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
23.
22.
20.
18.
?
?
?
?
? ?
21.
19.
? ? ?
?
?
?
Les dominos/Chapitre 18
Partie 2
197
Partie 2/Aptitudes logiques
24. 25.
? ?
?
?
26. 27.
? ? ? ?
28. 29.
? ?
? ?
Entraînement
30.
? ?
198
Les dominos/Chapitre 18
Corrigés
1. 2 : Série. Les cases du haut diminuent régulièrement. Les cases du bas diminuent
aussi, mais chaque valeur est répétée une fois.
Partie 2
2. 3 : Opération. Tous les dominos ont un total de sept points.
7. Série. Valeurs décroissantes en lisant les dominos toujours de haut en bas (voir
exemple 4). Après le 1 vient donc le 0, et ensuite, comme les valeurs viennent en
boucle, le 6. On remarquera que dans un même domino il y a toujours des valeurs qui
se suivent.
8. Répartition. Symétrie de part et d’autre d’un axe horizontal qui traverse les domi-
nos au centre. La répétition quasi identique de la ligne du haut et de celle du bas
devrait mettre sur la voie.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
10. Série. Valeurs croissantes, en passant par-dessus une valeur entre chaque case et en
suivant l’alignement des dominos : 3 (4) 5 (6) 0 (1) 2… Par son aspect, il ne peut
s’agir que d’une série.
11. Série. Même principe de série que dans l’exercice précédent : valeurs croissantes, en
passant par-dessus une valeur entre chaque case. Ici, il faut lire alternativement de
haut en bas et de bas en haut (voir exemple 2). On remarquera que l’écart entre les
deux valeurs de chaque domino est toujours identique.
199
Partie 2/Aptitudes logiques
13. Opération. Addition. La première case à gauche représente la somme des trois
cases qui suivent à droite. Comme le total est déjà atteint les deux dernières cases
doivent être vides. Une indication purement visuelle qui peut vous aider : la colonne
de gauche est bien plus chargée que les autres.
16. Série. Du centre vers l’extérieur, double série. L’une sur les premières cases de
chaque domino, l’autre sur les secondes cases. Les deux séries sont des valeurs
décroissantes, commençant l’une avec 3, l’autre avec 5. On peut également consi-
dérer qu’il s’agit d’une seule série où entre chaque case il y a alternativement + 2
et – 3. Peu importe la piste suivie, si elle est cohérente, elle doit donner la bonne
solution.
17. Répartition. Symétrie décalée. La rangée du bas reprend les dominos du haut,
symétriquement sur un axe horizontal, puis inversés par paires. Le nombre de
dominos identiques doit guider la réflexion vers un exercice de répartition.
18. Série. En lisant dans le sens des aiguilles d’une montre, les valeurs sont décrois-
santes et on saute par-dessus une valeur entre chaque case 4 (3) 2 (1) 0 (6) 5… Les
dispositions en boucle fermée sont presque toujours des séries.
19. Opération. Les dominos du bas reprennent les dominos du haut en augmentant
chaque valeur de 1. On se rabat sur une question d’opération faute de trouver une
série ou une répartition.
une valeur entre chaque case et deux valeurs entre chaque domino. On peut également
l’interpréter comme une double série (voir exemple 7) où les premières et les secondes
cases augmentent de deux.
21. Répartition. Symétrie de part et d’autre d’une ligne verticale. Après un peu
d’entraînement, les questions de ce genre devraient sauter aux yeux et ne pas deman-
der plus de quelques secondes à résoudre.
200
Les dominos/Chapitre 18
22. Opération. Soustraction. Chaque case du bas représente la différence des deux
cases au-dessus. Cette question comporte un piège : les deux dominos identiques
(2 – 4) en diagonale, font penser qu’il s’agit d’un problème de répartition avec la
diagonale typique (voir exemple 16). En vérifiant on s’aperçoit que ce ne peut être
le cas.
23. Série. La valeur dans la première case de chaque domino augmente de deux. La
deuxième case ne contient que des deux. (Disposition légèrement modifiée de
l’exemple 3). Le piège ici, bien entendu, est de s’acharner à trouver une logique
Partie 2
comprenant ce 1 – 2 – 3 de départ. La grande quantité de 2 permet de se mettre
sur la piste.
24. Opération. Horizontalement, la somme des cases de gauche des deux premiers
dominos donne la valeur de la case de gauche du troisième domino. De même la
somme des deux premières cases de droite donne la case de droite du troisième.
(Variante de l’exemple 21). Une indication visuelle : les dominos sont nettement
plus chargés à droite qu’à gauche…
25. Série. Dans le sens des aiguilles d’une montre, cases extérieures : les valeurs
décroissent de 1, cases intérieures : les valeurs augmentent de 1. Se méfier des
séries dans des étoiles à six branches ! En effet, la boucle des dominos comprend
7 valeurs (1 à 6 et le 0), elle ne peut donc s’inscrire en boucle dans six cases.
Autrement dit, la série fonctionne à partir d’un point de départ, mais ne peut former
une véritable boucle. Dans l’exemple présent il y a une incohérence entre les 6 et
le 1, le 0 ayant été oublié. Quand le domino à trouver est au milieu de la boucle,
il n’y a pas de décision à prendre. Parfois le domino à trouver est précisément au
point de départ et il y a deux possibilités pour la solution. Dans ces cas, suivre la
pratique la plus courante : lire dans le sens des aiguilles d’une montre et prendre
le domino à trouver comme le dernier de la série (et non pas le premier).
26. Opération.
Répartition. Chaque
La somme domino
des valeurs reprend
dans chaque celui sur
colonne augmente leprogres-
de 1 en bord ou l'angle opp
21 sant vers la droite. (1Chaque
+ 3 + 1 =)domino
5, (0 + 1 +reprend
5 =) 6, (3 +celui
2 + 2 =) 7, etc.
21 Répartition.
retourne. Le 0-4 du coin supérieur sur
gauche le devient borddonc ou4-0.
l'angle
En opp
ne
21 Répartition. Chaque domino reprend celui sur le bord ou l'angle opp
retourne.
que les cases Le 0-4 du coin
extérieures supérieur
dureprend gauche
rectangle, ou on
devient
peut donc 4-0. En ne
27.
21
Répartition.
Répartition.
retourne. Chaque
LeChaque
0-4 domino reprend
du coindomino celui
supérieursur le bord l’angle
celui
gauche sur
devientle également
opposébordet le ou4-0.
donc considé
l'angle
En opp
ne
quedeux
retourne.
de les cases
Le 0-4 du coinextérieures
séries supérieur
croissantes gauchedu rectangle,
devient
en donc 4-0. Enon
progressant peut également
ne considérant
autour du considé
querectangle une
retourne.
lesque
cases les Le 0-4
cases
extérieures du coinonsupérieur
duextérieures
rectangle, duégalement
peut gauche
rectangle, on devient
peut donc 4-0.considé
également En ne
de
deux
que
de
deux
deux
deux
séries
dans
les
séries
cases le sens
séries
croissantes
croissantes
des aiguilles
extérieures
croissantes
en du
progressant autour
d'uneconsidérer
en progressant
enrectangle, montre.
rectangle uneon
duprogressant
qu’il s’agit
autour
peut
caseautour
sur deux
duderectangle une
également
du
dansrectangleconsidé
une
ledeux
Opération.
sens
de deux
deux desdans le
aiguilles
dans séries
sens
Exemple
d’une
le sens
despeu
montre.
croissantes
aiguilles
courant.
des aiguilles
d'une
La
en progressant
montre.
multiplication
d'une montre. des deux
autour du rectangle une premiè
22 Opération. Exemple peu courant. Ladeux
multiplication des deux
22
28. donne
Opération.
deux dans
Opération. un nombre
Exemple
le sens
Exemple qui
peu courant.
despeus'écrit sur d'une
Lacourant. les
multiplication
aiguilles Lades cases
deux
montre.premières
multiplication suivantes
cases
des deux dupremiè
domin
premiè
22 donne
6x6=36,
donne un un
nombre nombre
3x4=12,
qui s’écrit qui
4x5=20,
sur less'écrit
deux sur
2x3=06.
cases les deux
Ce
suivantes du cases
genre
domino suivantes
d'exemple
suivant. 6 × 6 du domin
devient plus
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Opération.
=donne
36, 3 × 4 =un12, 4
Exemple
nombre
× 5 = 20, qui
2 ×
peu
3 =
courant.
s'écrit
06. Ce sur
genre lesLa multiplication
deux
d’exemple cases
devient plus
des deux
suivantes
évident dupremiè
domin
22 6x6=36,
on remplace 3x4=12, les 4x5=20,
points par 2x3=06.
les Ce genre
chiffres q'ils d'exemple devient plus
représentent.
donne
si6x6=36,
on remplace un3x4=12,
nombre
les points par qui
4x5=20, s'écrit
les chiffres surreprésentent.
2x3=06.
qu’ils lesCedeux cases
genre suivantes
d'exemple du domin
devient plus
on remplace les points par les chiffres q'ils représentent.
23 6x6=36,
on remplace 3x4=12, 4x5=20,
les points par2x3=06.
les chiffresCe genre d'exemple devient plus
q'ils représentent.
29. Opération.
Opération. Le nombre
Leles de points sur
nombre chaque colonne
sur est toujours égal à dix. est toujours ég
23
23 on remplace pointsde parpoints
les chiffres chaque colonne
q'ils représentent.
Opération. Le nombre de points sur chaque colonne est toujours ég
23 Opération. Le nombre de points sur chaque colonne est toujours ég
30.
24 Opération.
Opération.
Opération. Chaque Chaque
Ledomino
nombre domino
horizontal horizontal
reprend
de points le dominoreprend
sur chaquevertical qui le domino
le précède
colonne vertical qu
est toujours ég
24 Opération.
etet
en en
double
double Chaque
le nombre le de domino
points.
nombre de horizontal reprend le domino vertical qu
points.
24 Opération. Chaque domino horizontal reprend le domino vertical qu
et en double le nombre de points.
24 Opération.
et en double Chaque
le nombre domino horizontal reprend le domino vertical qu
de points.
et en double le nombre de points.
201
19
Cours
Les cartes à jouer
PLAN
3. Les opérations
1. Les séries Entraînement
2. Les matrices Corrigés
INTRODUCTION
Directement inspiré du test des dominos, le test des cartes à jouer a eu une période de
grande popularité, mais désormais, pour les concours des professions de santé, on ne
retrouve plus que des questions isolées parmi d’autres de types différents.
Les questions se présentent sous la forme de cartes à jouer disposées selon une certaine
logique et l’une d’elles est retournée ou laissée en blanc. Le candidat doit trouver la valeur
et la couleur de cette carte (précisons que « couleur » en l’occurrence signifie trèfle, carreau,
cœur ou pique). Le test classique donne 40 secondes de réflexion par question, autrement
dit, il n’y a pas de temps à perdre et un peu d’entraînement peut faire gagner de précieuses
secondes !
La forme classique de ce test utilise uniquement les cartes à jouer de 1 à 10 et ignore les
valets, dames ou rois. Le joker apparaît occasionnellement, mais seulement avec une fonction
décorative. Des tests un peu fantaisistes utilisent les figures, mais à moins qu’elles n’appa
raissent dans l’énoncé, il ne faut pas en tenir compte. Dans les séries en boucle, par exemple,
après le 10, on doit reprendre directement au 1 (As).
Les mécanismes logiques de ce test sont semblables à ceux des dominos, mais avec quel
ques variantes qui lui sont propres.
1 Les séries
Vous pouvez vous reporter au chapitre 14 « Séries graphiques » pour plus d’explications.
Exemple
yy Pour la valeur, ici, on remarquera la double série : nombres croissants impairs d’une part
et nombres pairs, décroissants d’autre part. La carte sera donc un 4.
yy Pour la couleur, on note que parmi les cartes données, il n’y a que trois couleurs, et
qu’elles reviennent régulièrement dans le même ordre : trèfle – carreau – cœur.
yy La carte sera donc un 4 de trèfle.
202
Les cartes à jouer/Chapitre 19
2 Les matrices
On retrouve aussi des matrices à base de cartes à jouer, et le plus souvent du type « réparti-
Partie 2
tion » (se reporter au chapitre 16).
3 Les opérations
La catégorie la plus courante et la plus typique des tests des cartes à jouer est certainement
celle des opérations, avec les mécanismes habituels : les cartes de chaque rangée ou colonne
ont une valeur, une somme, une différence, une moyenne qui est identique ou qui progresse
régulièrement. Des groupes de cartes ont tous la même valeur, la même différence, la même
somme, la même moyenne…
Une disposition où l’on compare les valeurs de colonnes de cartes revient régulièrement :
Exemple
Si on fait le total de chaque colonne, on voit une progression régulière 6 (+ 2) 8 (+ 2) 10.
La dernière colonne doit donc avoir un total de 12… Les couleurs alternent également par
colonne entre cœur et carreau. La carte à trouver est donc l’As de carreau.
=6
=8 = 10
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=?
On retrouve des dispositions analogues, avec des variantes : chaque colonne a une somme
identique, qui décroît régulièrement, etc.
203
Partie 2/Aptitudes logiques
Entraînement 10mn
1. 2.
3. 4.
Entraînement
5.
204
Les cartes à jouer/Chapitre 19
6. 7.
Partie 2
8. 9.
1 2 3 4 1 2 3 4
1 2 3 4 1 2 3 4
10. 11.
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1 2 3 4 1 2 3 4
1 2 3 4 1 2 3 4 205
Partie 2/Aptitudes logiques
Corrigés
1. As de trèfle. Opération. Le total de chaque ligne horizontale augmente de 1. Nous avons 8 - 9
- 10… la dernière sera égale à 11, il manque donc 1 point. Couleur : la carte la plus à droite de chaque
ligne est toujours trèfle, l’avant-dernière carreau, etc.
Ces dispositions en triangle, vertical ou sur le côté, sont presque toujours des opérations.
2. 10 de cœur. Opération. La somme des cartes en vis-à-vis est toujours égale à 11. Face à 1, il faut
donc 10. Couleur : les couleurs viennent par paires en tournant autour de la figure. Il manque donc un cœur.
3. 7 de carreau. Disposition. Les cartes disposées symétriquement de part et d’autre du centre ont
la même valeur. Couleur : chaque couleur rouge est remplacée par l’autre signe rouge, chaque signe noir
par l’autre signe noir. À trèfle correspond pique et à cœur correspond carreau.
4. 4 de carreau. Opération. Chaque groupe vertical de deux cartes est égale à 12. Manque donc 4.
Couleur : la première rangée comporte chaque couleur une fois. Il doit en être de même pour la suivante.
Manque carreau.
5. 3 de trèfle. Opération. La carte du bas représente le double de la carte du haut moins un,
(2 × 2) – 1 = 3. Couleur : Les paires sont soit noires, soit rouges, mais de signes différents. Pique vient
donc avec trèfle.
6. 7 de pique. Opération. Pour une fois, couleur et valeur sont mêlées. Sur chaque rangée, la somme
des cartes pique = la carte cœur, quelles que soient les positions relatives de ces cartes. Donc 7 et pique.
7. 8 de cœur. Opération. La moyenne de chaque colonne est toujours 6, il manque donc 8 dans la
dernière. Couleur : la carte du haut est toujours pique, la suivante carreau, et la troisième (dans l’unique
cas visible) cœur. Donc, cœur.
8. 1 (2 de pique). La somme des paires de cartes l’une au-dessus de l’autre est toujours égale à 11.
Il manque donc un 2. Les cartes du haut sont rouges, celles du bas, noires.
9. 1 (As de carreaux). La rangée du bas reprend les valeurs des cartes du haut, mais en sens inverse.
Sur chaque rangée, les couleurs sont symétriques (même couleur à chaque extrémité, de même pour
celles en deuxième et quatrième positions).
10. 3 (9 de carreaux). Les valeurs des cartes progressent alternativement × 2 et – 1 : 2 (× 2) 4 (– 1) 3
(× 2) 6 etc. jusqu’à 10 (– 1) = 9. Les couleurs se suivent dans le même ordre : cœur, trèfle, carreaux, pique.
11. 3 (8 de carreaux). Les cartes progressent en sautant de trois en trois (3 – 6 – 9 – 2…) en pre-
nant les cartes de 1 à 10 en boucle. Comme toujours avec les cartes en cercle, le problème est de savoir
Corrigés
où la série commence. Si la carte à trouver est la première, ce devrait être un 4 (trois places avant 7) ;
mais si c’est la dernière ce devrait être un 8 (3 places après le 5). Comme le choix comporte un 4 et un
8, il faut examiner les couleurs. On voit que les cartes progressent carreaux-pique-trèfle, donc si c’est
la première ce sera la couleur qui précède le trèfle (pique), si c’est la dernière, celle qui suit le trèfle
(carreau). C‘est donc le 8 de carreaux; choix n° 3.
206
20
Les ensembles
et les intrus
PLAN
Cours Entraînement
1. Les intrus Corrigés
Partie 2
2. Intégrer un ensemble
3. Compléter un ensemble INTRODUCTION
Nous allons maintenant aborder les questions qui sont basées sur la notion d’ensemble.
Dans ces tests, le lecteur doit trouver des points communs à un certain nombre de figures,
soit pour déterminer celle qui ne s’intègre pas avec les autres, soit pour distinguer deux
ensembles différents, soit encore, avec un ensemble ayant un nombre limité d’éléments, le
compléter.
La présentation de ces questions peut varier considérablement d’une épreuve à l’autre, mais
la logique de base demeure et on la retrouve dans presque tous les concours.
Pour commencer, il importe de bien distinguer la notion d’ensemble de celle de série. Comme
nous l’avons vu, la série comporte toujours une transformation progressive d’un élément à
l’autre. Les ensembles, eux, ne comportent pas cet aspect dynamique. Au contraire, chaque
élément de l’ensemble sera identique par une qualité à trouver.
Elles peuvent à première vue paraître toutes très différentes les unes des autres. Pourtant, on
peut dégager un nombre considérable de points en commun. Par exemple :
yy chaque figure se présente dans un carré ;
yy chacune contient trois figures ;
yy ces trois figures ont toujours quatre côtés ;
yy il y a toujours deux figures d’une couleur et une d’une autre couleur ;
yy il y a toujours deux figures avec 4 angles droits et une qui a au moins 2 angles qui ne sont pas
des angles droits ;
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yy il y a toujours deux figures qui se touchent et une qui n’en touche aucune ;
yy la figure avec la plus grande surface est toujours plus bas dans la case que les deux autres…
En cherchant bien, on pourrait probablement trouver plusieurs autres aspects communs et
c’est là d’ailleurs un des problèmes des questions d’ensemble. Il n’est pas rare que les candi-
dats trouvent un raisonnement autre que celui prévu par le concepteur.
Un principe qu’il faut suivre autant que possible :
Règle
La règle la plus générale et la plus évidente l'emportera toujours sur une règle parfaitement valable
mais plus détaillée et/ou plus obscure.
Par exemple, ci-dessus, la règle des 3 figures est nettement plus importante que celle du
contact entre deux des trois figures…
207
Partie 2/Aptitudes logiques
À partir de ce principe de l’ensemble, de nombreux tests ont été créés. En voici quelques-uns
qui reviennent régulièrement dans les concours.
1 Les intrus
Les questions « trouvez l’intrus », « trouvez la figure qui se distingue de toutes les autres »,
« quelle figure ne s’intègre pas avec toutes les autres », etc. sont en fait des questions d’en-
sembles. Un « intrus » n’est valable que dans la mesure où l’on peut regrouper toutes les
autres figures dans une même définition.
L’intrus se trouve en cherchant le point commun qui regroupe toutes les figures sauf une.
Par exemple, dans le groupe ci-dessous, chaque figure a un aspect unique, mais pour être
considérée comme un intrus, il faut aussi que toutes les autres aient un point commun pour
former un ensemble.
Exemple 1
1 2 3 4 5 6
On peut dire en effet que la n° 1 est le seul à avoir un carré, mais l’ensemble correspondant
« des formes qui ne contiennent pas de carrés », n’est pas valable dans la mesure où on peut
également trouver d’autres intrus par leur forme (cercle, étoile à six branches, pentagones,
etc.) et il n’y a aucune raison de choisir le carré plutôt qu’une autre figure. Le point com-
mun le plus évident : toutes les formes se chevauchent comme si elles étaient transparentes
et l’intrus devient la n° 5, car c’est la seule figure où une forme masque partiellement
l’autre comme si elles étaient opaques.
Les possibilités d’ensembles différents sont infinies, mais avec les tests d’intrus, il est recom-
mandé d’ouvrir l’œil sur :
yy les formes (nombre de côtés, dimensions, présence d’angles particuliers, courbes, dimen-
sions, surface) ;
yy les quantités (nombre d’éléments toujours identiques, toujours impairs…) ;
yy l’orientation (formes semblables placées dans des sens différents, semblables, symétries,
rotations) ;
yy la position d’éléments par rapport à d’autres (se touchent, se superposent, sont par-dessus,
plus haut dans la case, dedans ou en dehors d’autres formes) ;
yy la couleur (généralement en association avec un autre aspect de la forme) ;
yy la signification (avec des dessins réalistes), il faut tenir compte non plus du dessin lui-
même, mais de ce qu’il représente (vivant ou inanimé, métallique ou pas, usage, etc.) ;
yy la catégorie dans un ensemble connu (des chiffres pairs, impairs, voyelles, etc.).
Parfois, les questions d’intrus se bornent à un exercice d’observation, le raisonnement aidant
seulement l’œil à analyser ce qui est vu.
Exemple 2
1 2 3 4 5 6
Pour certaines personnes, la réponse saute aux yeux, pour d’autres il faut analyser longue-
ment le dessin avant de voir lequel diffère des autres. Comme cette question revient régu-
208
Les ensembles et les intrus/Chapitre 20
lièrement, cela vaut la peine de la noter mentalement. Toutes les images sont des rotations
identiques d’un dessin, sauf une – l’intrus, donc – qui est non seulement une rotation, mais
aussi un renversement gauche / droite. Voyez-vous laquelle ?
En comparant 3 et 4 on voit le renversement, puis on voit que 4 est dans le même sens que
5…, que 6…, etc. C’est donc le no 3 qui est l’intrus.
Pour corser un peu l’affaire, quelques tests ont modifié légèrement l’énoncé et demandent de
trouver deux intrus. Cela limite les cas litigieux, car il faut que les deux intrus se distinguent
Partie 2
du groupe de la même manière, mais la différence est moins évidente dans la mesure où elle
n’est pas unique.
Exemple 3
1 2 3 4 5 6
Quand toutes les croix sont de la même couleur, il est plus difficile de les compter et les
deux intrus sont moins évidents, mais assez rapidement on voit qu’en 2 et 4 il y a un de
plus et un + de moins.
2 Intégrer un ensemble
D’autres questions basées sur la notion d’ensemble reviennent régulièrement. Par exemple,
un ensemble est donné et il faut trouver, parmi une sélection de figures, celle qui peut s’inté-
grer à cet ensemble.
Exemple 4
Quelle forme numérotée peut s’intégrer logiquement dans l’ensemble A ?
9 7 5
7
5 7
8 10 8 6
6 5
1 2 3 4 5 6
Il faut donc trouver un point commun à toutes les étoiles de l’ensemble et qui s’applique
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à une, et une seule des étoiles de la sélection. On commence à se poser des questions
telles que : les étoiles de l’ensemble A viennent-elles par paires identiques, par la forme,
le nombre de branches, y a-t-il un lien entre couleur et nombre de branches ? etc. On en
arrive ensuite à compter le nombre de pointes de chaque étoile et on trouve que celles
de l’ensemble A ont toutes un nombre impair, alors que les étoiles proposées ont toutes
un nombre de branches pair, sauf la 5 qui précisément a 5 branches. C’est donc celle qui
s’intègre à l’ensemble.
3 Compléter un ensemble
Un ensemble peut être un groupe d’éléments ayant un point en commun comme ceux que
nous avons vus jusqu’à présent, mais cela peut être aussi un groupe d’éléments qui forment
un tout. Ainsi les sept jours de la semaine forment un ensemble auquel on ne peut ni ajouter
ni retrancher. De la même manière, si on considère les différentes combinaisons possibles
209
Partie 2/Aptitudes logiques
avec trois éléments et sans tenir compte de l’ordre de présentation, nous avons 10 possibilités
(AAA – AAB – ABB – ABC – AAC – ACC – BBB – BBC – BCC – CCC). Certaines ques-
tions des tests jouent sur des ensembles de ce type. Ainsi :
Exemple 5
Quelle figure complète logiquement l’ensemble A ?
B B B C B A A A A
A A B C C C B A B
A B C C A C A B C B
A B A C B C A A C
1 3 B 5
C C A A C B B A
2 4 6
En attribuant une lettre à chaque forme, on voit qu’il s’agit très précisément, de l’ensemble
décrit juste au-dessus : les différentes combinaisons possibles de trois éléments. Une fois
les lettres remplacées par des carrés, des cercles et des triangles, et l’ordre de présentation
étant modifié, la solution devient plus difficile à trouver. Une fois que l’on a compris la na-
ture de l’ensemble, si on a du mal à voir la solution, on peut procéder en comptant chaque
forme de l’ensemble : il y a 9 A, 10 B et 8 C. Comme l’ensemble doit contenir autant d’une
forme que d’une autre il manque deux C et un A, ce qui désigne la solution no 2.
! Attention De nombreuses variantes existent sur ce thème des ensembles et des intrus,
et il faut savoir adapter les raisonnements utilisés dans les exemples ci-des-
sus à de nouvelles dispositions.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Pour pouvoir utiliser un ensemble, il faut établir la ou les règles qui
le gouvernent :
XXOn cherchera toujours la règle la plus générale, la plus large.
XXVérifier ensuite que cette règle s’applique à tous les éléments de l’ensemble,
mais à aucun des éléments qui en sont exclus.
Pour trouver cette règle dans les questions graphiques, examiner :
XXLa nature du dessin :
– Est-il formé de lignes droites, de courbes, de pointillés ?
– A-t-il des surfaces ouvertes, fermées, identiques ?
– Retrouve-t-on certains angles, ou autres similitudes ?
XXLe nombre d’objets, de côtés des figures géométriques, de traits, d’intersection :
est-il toujours semblable, différent, pair, impair ?
XXL’orientation :
– Les dessins identiques ont-ils la même orientation ?
– Y a-t-il des symétries, des rotations, des renversements ?
210
Les ensembles et les intrus/Chapitre 20
La
XX disposition :
– Les figures du dessin viennent-elles dans un ordre précis ?
– Sont-elles placées de façon à se toucher, se superposer, se croiser ?
La couleur :
XX
– Des couleurs, des hachures sont-elles réparties selon une certaine logique ?
Partie 2
Entraînement 15mn
1 2 3 4 5 6
2.
3.
1 2 3 4 5 6
4.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
1 2 3 4 5 6
5.
1 2 3 4 5 6
6. 6 2 8 2 4 4 2 9 4 6 6 3
1 1 3 4 1 4
4 2 4 1 2 3
3 7 7 5 35 5 2 5 5 6 1
1 2 3 4 5 6
211
Partie 2/Aptitudes logiques
7.
1 2 3 4 5 6
8.
Entraînement
1 2 3 4 5 6
Corrigés
1. N° 4. Chaque figure contient quatre formes différentes, sauf 4 où l’hexagone est
répété.
3
4. N° 6. Chaque forme contient un rond de moins que le nombre de côtés de la forme,
sauf 6 où il y a autant de ronds que de côtés.
212
Les ensembles et les intrus/Chapitre 20
5. N° 1. Chaque figure comprend trois traits, sauf la 1 qui en a quatre. Ne pas se laisser
tromper par la ressemblance entre certaines cases et des lettres majuscules.
6. 8 2 N° 2. La somme des nombres dans les moitiés supérieures est toujours égale à 12, celle
1 des parties inférieures à 11, sauf no 2 où la partie inférieure donne un total de 13. Un coup
2
7 5 d’œil trop hâtif peut laisser penser que les parties supérieures contiennent des nombres
Partie 2
2 pairs, et les inférieures des nombres impairs, mais deux figures font exception no 4 et 6.
7. N° 5. Chaque figure est divisée en deux moitiés identiques, sauf la 5 (surface équiva-
lente, mais forme différente).
8. N° 2. Quand deux formes identiques se trouvent du même côté, elles sont de couleurs
différentes ; quand elles se trouvent sur des côtés différents, elles sont de la même
couleur, sauf no 2.
2
9. N° 2. Dans l’ensemble A toutes les formes ont un nombre de côtés impairs et contiennent
un nombre de ronds pair. Seul 2 répond à ces deux critères.
2
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213
21
Cours
Logique numérique
PLAN
3.Les opérations codées
1.Les schémas à compléter Entraînement
2.Autres présentations Corrigés
INTRODUCTION
Certaines questions, qui reviennent régulièrement dans les concours, sont à mi-chemin
entre l’épreuve de mathématiques et celle de logique. Il s’agit de questions avec des chif
fres, et basées sur les quatre opérations de base, mais dont la difficulté réside surtout dans
la recherche d’une démarche logique cachée. Le raisonnement s’apparente plus à celui des
tests de dominos ou de cartes à jouer que des questions de maths.
6 2 4 4 4 6 5 3 6 10 16 22
3 6 2 5 2 7 12 18 24
7 4 5 6 4 2 20 26 30
Face à ces carrés, tout d’abord, on cherche rapidement pour voir s’il n’y a pas une solution
évidente qui saute aux yeux.
Si rien ne s’impose, alors il faut procéder à des essais systématiques :
yy On additionne les nombres, par deux, par trois, par quatre, par rangée, par colonne, et
chaque fois on se pose des questions du style : « Obtient-on toujours le même résultat ? »,
« Cette somme est-elle présente dans une autre case ? », « La somme de ces cases a-t-elle un
rapport avec la somme d’autres cases ? » (identique, moitié, le double, etc.).
yy Si on ne trouve rien, on passe aux soustractions, en combinant les soustractions avec les
additions (la première case, moins la seconde, plus la troisième… les trois premières moins
la dernière, etc.).
214
Logique numérique/Chapitre 21
yy Si on reste toujours sans solution, il faut envisager les multiplications et les divisions,
surtout quand les nombres ont de grands écarts entre eux.
Quand on a trouvé une corrélation entre des nombres, il faut vérifier qu’elle s’applique de la
même façon dans tout le carré.
On doit pouvoir énoncer une règle simple qui s’applique sans exception à toute la grille.
Ensuite, il suffit d’appliquer cette règle pour trouver le ou les chiffres qui manquent.
Exemple 1
Partie 2
On aura testé diverses additions et avec un peu de chance, on aura
trouvé que la somme des deux premières cases est égale à la somme
4 + 8 - 3=9
des deux dernières, aussi bien par rangée que par colonne. Règle + + + +
valable qui s’applique à tout le carré. Si on n’a pas cherché dans 6 + 2 - 4=4
cette direction, on essaiera avec des soustractions et on trouvera - - - -
que les deux premières cases, moins la troisième donnent la qua- 3 + 6 - 2= 7
trième… Autre règle parfaitement valable qui s’applique à toute la = = = =
7 + 4 - 5= 6
grille.
Les rapports numériques peuvent s’énoncer de façons diverses : ce
qui compte, c’est de trouver une règle simple qui s’applique à tout
le carré.
Exemple 2
On cherche de la même manière, mais il faut savoir être flexible, 9+ 8+ 2 - 7 =12
+ + + +
car ici, le résultat des opérations ne s’inscrit pas dans le carré. 4+ 6+ 5 - 3 =12
Avec cette grille, il faut obtenir un total identique pour toutes les + + + +
lignes et toutes les colonnes : en l’occurrence en additionnant 5+ 2+ 7 - 2 =12
les trois premiers nombres et en soustrayant le quatrième, ce qui - - - -
6+ 4+ 2 - 0 =12
donne toujours 12.
=12 =12 =12 =12
Exemple 3
Fort de ces premiers succès, on se précipite sur l’exemple suivant
et on cherche des combinaisons d’additions et de soustractions, et 2 4 8 14
inévitablement, on trouve ici ou là des démarches prometteuses,
mais sans suite. Puis, la solution nous saute aux yeux : le carré est 6 10 16 22
tout simplement rempli des nombres pairs en ordre croissant, mais
12 18 24 28
disposés en diagonale.
20 26 30 32
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215
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 4
Par quel nombre faut-il remplacer le point 1 4 2
d’interrogation ?
Comme avec les carrés, on additionne, soustrait, etc., mais 5
7
8 9
12
11 3
?
1
en tenant compte de la disposition dans le schéma. Ici, par
exemple, il est légitime de penser que le nombre au milieu a un rôle un peu différent des
autres : le total, la moitié, la différence, etc. Après avoir trouvé, pour les nombres à l’exté-
rieur du triangle, un total de 14 pour le premier et de 24 pour le second, on voit que le
nombre du centre représente la moitié de la somme des nombres autour. Donc 3 pour le
dernier triangle.
3 4 6 7 9
15 13 12 10 ?
11
A 10
B C 9 D 8
2 Autres présentations
Des logiques semblables à celles décrites ci-dessus apparaissent périodiquement sous des
formes différentes, la présentation suggérant souvent la démarche à entreprendre. Dans
l’exemple 6, ci-dessous, l’espace entre les deux premiers schémas et les deux suivants im-
plique qu’il y a une équivalence entre les deux parties.
Exemple 6
Par quel nombre faut-il remplacer le point d’interrogation ?
5 7 3 9
2 3 6 1 4 2 4 ?
A2 B3 C7 D9 E 12
En effet, les deux schémas à gauche = les deux schémas à droite. La somme
des nombres des cases aux mêmes emplacements à droite est égale à celles
de gauche (5 + 7 = 3 + 9 ; 2 + 6 = 4 + 4 ; 3 + 1 = 2 + 2). Donc solution a.
Les schémas peuvent se lire comme une série qui progresse d’une figure à l’autre (exemple 7),
où comme des exemples individuels dont il faut reproduire le raisonnement (exemple 8).
216
Logique numérique/Chapitre 21
Exemple 7
Trouvez le nombre qui manque.
5 7 11
3 4 9 5 6 11 9 10 ?
1 3 7
Partie 2
A 13 B 14 C 15 D 16 E 17
Exemple 8
Trouvez le nombre qui complète le dernier schéma.
7 9 15 5
5 2 6 3 4 6 3 3
3 9 9 ?
A2 B4 C6 D8 E 10
Dans chaque schéma, le produit des deux nombres horizontaux = la somme des deux
nombres verticaux, alors 3 x 3 = 9 et 5 + 4 = 9. Donc solution b.
Dans cet exemple, typique de toute une catégorie de questions, il faut établir quel ensemble
a la plus grande valeur, si…
= et =
A
B
C
D
Le problème n’est pas bien difficile, et il suffit d’établir les valeurs relatives des différentes
formes. Le triangle ayant la valeur la plus basse, on lui donne la valeur de 1, alors le cercle
217
Partie 2/Aptitudes logiques
vaut 2 et le carré vaut 4. Ensuite, il suffit de faire l’addition. C’est A qui a la plus grande
valeur.
A 4 2 2 4 1 2 2 1 2 2 = 22
B 2 2 2 2 1 1 1 1 1 2 1 = 16
C 4 1 2 2 1 4 4 = 18
D 4 4 4 1 1 1 1 1 2 = 19
+ + = 43
+ + = 61
+ + + + = 47
= = =
On peut transcrire, A + B + C = 43 etc. Mais juste avec les yeux et un peu d’entraînement,
on trouve le moyen d’isoler un symbole pour en trouver sa valeur. On voit, par exemple
que si on combine les deux dernières égalités et qu’on leur retranche, deux fois de suite la
première, il ne restera que des triangles :
(l + l + s) + (n + n + s + s + s) – ((l + s + n) + (l + s + n)) = s + s
( 61 + 47 ) – ( 43 + 43 ) = 22
Soit : (l + l + n + n + s + s + s+ s) – (l + l + l + l + l + l) = l + l
Donc un triangle = 11. Ensuite il suffit de faire de simples substitutions pour trouver que
le rond vaut 25 et le carré 7.
! Attention Notez que les conventions pour les questions de ce style ne sont pas ferme
ment établies. Vous remarquerez que dans l’exemple 9, les signes étaient
à additionner mais n’étaient pas pour autant séparés de signe +, alors que
dans l’exemple 10, il y a bien des signes +.
218
Logique numérique/Chapitre 21
étoiles, et donc un carré plus une étoile vaut 30 / 2 = 15. Cette paire se retrouve dans la
dernière colonne, on peut donc la retrancher et trouver la valeur des ronds…
Solution : étoile 6, carré 9, triangle 5, rond 19.
Partie 2
le chiffre des dizaines et le carré le chiffre des unités. Normalement, ceci devrait être précisé
dans les instructions, mais la forme de la question de toute façon le laisse deviner.
Exemple 12
Le carré, le rond, le triangle et l’étoile remplacent toujours les mêmes chiffres. Si l’étoile
remplace le 6, quel chiffre est remplacé par le triangle ?
+ + + =
+ + + =
=
Une démarche par tâtonnement successif est généralement la stratégie la plus rapide. On
prend la première ligne, et on se penche d’abord sur les unités. On voit que trois carrés plus
6 (l’étoile) donne un carré. On cherche rapidement les diverses possibilités :
• le carré peut-il être 0 ? 3 × 0 + 6, non ;
• peut-il être 1 ? 3 × 1 + 6, non ! et ainsi de suite.
Dès que le chiffre d’une forme est établi, on l’inscrit au-dessus de cette forme chaque fois
qu’elle apparaît et on procède de la même façon avec la forme suivante. Après divers essais
on trouvera : (17 + 17 + 17 + 16 = 67 ; 147 + 47 + 74 + 176 = 444).
EX 13
3 4 2 ?
3 4 5 ?
219
EX 13
Exemple 14
EX 14
4 6 3 ?
Ici on peut trouver de nombreux liens qui s’appliquent à une case mais pas à toutes (pre-
mière case = nombre de carrés, première et seconde cases = nombre de formes blanches
EX A moins le nombre de ronds noirs, troisième case = nombre de ronds noirs ou nombre de
carrés blancs moins le nombre de ronds blancs, etc.) À force de chercher, on tombe sur
l’explication qui s’applique à toutes les cases, et ainsi trouver la valeur qui correspond à la
dernière case.
Solution : 2 (nombre
3 de carrés noirs
4 + nombre de5 ronds blancs).?
Exemple 16
CONSOLER : 53 CLOCHETON : 63 AIOLI : 14
CHRONOMÉTRER : 84
LAITIÈRE : ?
a. 53 b. 85 c. 35 d. 12 e. 34
Exemple 17
GRAVILLON : 7 PITHIVIERS : 16 BLÉ : 2
TRANSFORMATEUR : 20 MÉSANGE :13
FEUILLE : ?
a. 5 b. 6 c. 7 d. 8 e. 9
Nous avons avec l’exemple 16, un cas où il faut prendre le nombre à deux chiffres comme
deux valeurs séparées (Consoler : 5-3), et avec le suivant, un exemple simple d’un méca-
nisme utilisé très régulièrement.
220
Logique numérique/Chapitre 21
Solutions
Exemple 16 : c. Le premier chiffre représente le nombre de consonnes, le second le nombre
de voyelles.
Exemple 17 : b. Le nombre correspond au rang alphabétique de la première lettre.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Partie 2
Les schémas
XXPour compléter un schéma, il faut trouver la règle qui le gouverne :
XXChercher la règle la plus générale et la plus simple.
XXS’assurer qu’elle s’applique bien à tous les éléments de la question (au moins
toutes les rangées ou toutes les colonnes avec une grille, tous les exemples avec
les triangles et formes analogues).
XXPour trouver cette règle :
1 Suivre son instinct qui détecte bien des signes avant de les analyser :
– les grands écarts de valeurs (multiplication et division souvent impliquées) ;
– les valeurs qui sont le double, la moitié, voire le tiers d’une autre ;
– les multiples de trois, de cinq, de dix qui sautent aux yeux ;
– les similitudes ou au contraire les grandes différences des nombres.
2 Procéder méthodiquement :
– chercher les combinaisons de chiffres simples, additions, soustractions,
doubles, moitiés… ;
– chercher les combinaisons dans des directions diverses, par colonne, par rangée,
en diagonale. Avec les triangles, la base, le sommet, les côtés… ;
– considérer la possibilité d’une règle qui se rapproche de celles des séries numé-
riques (voir chapitre 15) ;
– ne pas oublier les démarches peu mathématiques : addition ou déplacement de
chiffres plutôt que de nombres.
Les opérations codées
XXPour les valeurs relatives, chercher l’élément avec la valeur la plus basse et
retranscrire les autres dans cette valeur.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
XXPour les symboles qui remplacent des nombres, chercher à isoler un symbole
pour trouver sa valeur :
– en trouvant des sous-groupes dont on peut déterminer la valeur ;
– en remplaçant un ou plusieurs symboles par d’autres de valeur connue ;
– en combinant des groupes et en en retranchant d’autres.
XXPour les symboles qui remplacent des chiffres :
– considérer uniquement les unités, pour déblayer le terrain ;
– procéder par tâtonnements successifs.
221
Partie 2/Aptitudes logiques
Entraînement 30mn
2.
1.
3 9 6 2
5 2 9 2
10 6 4 4
4 5 14 5
21 27 6 ?
11 8 28 ?
6 8 7 ?
2 1 5 ?
3. 4.
9 5 7 8 14 10
8 1 3 2 4 ? 6 11 2 9 9 ?
5. 6.
6 19 ? 4 7 1
4 6 ?
1 2 3 8 2 0 7 1 9 2 4 4
7. 8.
9 3 10 35 8 33
5 21 ? 5 4 ?
2 7 4 6 3 6 15 20 20 36 12 6
1 2 3 4
Entraînement
5 6 7 8
38 ?
222
Logique numérique/Chapitre 21
Pour les exercices 12 à 14 une même consigne : trouvez la valeur qui manque.
12. 3 2 4 9
4 6 1 2 2 0 7 ?
A5 B2 C9 D8 E 11
Par quel nombre faut-il remplacer le point d’interrogation ?
13.
Partie 2
7 11 14 27 21 4
6 4 3 30 7 ?
A 32 B 28 C 24 D 18 E 10
14.
13 24 24 32
11 ?
7 19 16 7
A 11 B 22 C 33 D 44 E 55
8 10 2 4 6 12
20 22 14 16 18 24
32 34 26 X Y Z
X= A 26 B 27 C 28 D 29 E 30
Y= A 25 B 34 C 33 D 30 E 36
Z= A 36 B 28 C 40 D 44 E 22
Pour les questions 16 à 25, cochez la valeur qui s'inscrit logiquement dans la dernière case.
16. 17.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
6 2 8 4 10 6 52 78 94 11
10 13 5 7 9 11 13
6 2 8 4 10 6 52 78 94 11
10 13 5 7 9 11 13
1 7 3 9 ? 1 237 213 199 17? ? 23 21 19 17 ?
1 7 3 9 ? 1 237 213 199 17? ? 23 21 19 17 ?
A0 B 5 C11 D15 A 0 A13
B 5 B14
C11 C15
D15 D16 13A B14 C15 D16
A0 B5 C11 D15 A 0 13
A B 5 14
B C11 C D15 D16
15 A13 B14 C15 D16
18. 19.
6 0 2 10 6 6 70 10
9
10 26 1
2 7 10 9 2 1
6 0 2 10 6 6 70 10
9 26 1
102 7 10 9 2 1
3 0 4 5 ? 3 40 34
65 5? ? 4 3 6 5 ?
3 0 4 5 ? 3 40 65 5? ?
34 4 3 6 5 ?
A 4 B 8 C10 D12 4 6 8
A 4 A B 8 B C10 C D12 D
9 A 4 B 6 C 8 D 9
A4 B8 C10 D12
4 6 8
A 4 A B 8 B C10 C D12 D
9 A 4 B 6 C 8 D 9
20.7 10 13 16 19 7 7
10 10
13 216 4
19 5 21. 7 10 2 4 5
7 10 13 16 19 7 10
7 1013 16
2 19
4 5 7 10 2 4 5
15 13 11 9 ? 15 6
13 311 11
9 9? ? 6 3 11 9 ?
15 13 11 9 ? 15 13
6 113 119 9? ? 6 3 11 9 ?
A 0 B 7 C 8 10
D A 0 A 1B 7 B 5C 8 C 8D10 D12 A 1 B 5 C 8 D 12
0 7 8 10 0 A 1B 7 B 5C 8 C 8D10 D12 1 5 8 12 223
A B C D A A B C D
6 0 2 10 6 6 7 0 102 9 10 2 6 1 7 10 9 2 1
6 0 2 10 6 6 70 10 2 9 10 26 1 7 10 9 2 1
6 0
3 0 42 105 6 ? 6 40
3 7 10
0 342 6 9
10
5 56 2? 1
? 7 10
4 3 69 5 2 1?
3 0logiques
Partie 2/Aptitudes 4 5 ? 3 40 34 65 5? ? 4 3 6 5 ?
3 0 ?
4C105 D12 3 4 3 6 5? D 9?
4 A 408 B46 105C 8 12 4 36 6 8 5 9?
A4 B8 A4
A4 B8 C10 D12 A
A 4 A 4BB 8 B 6CC10 C 8DD12 D 9 A 4
B C
B
D
6 C 8 D 9
A4 B8 C10 D12
4 6 8
A 4 A B 8 B C10 C D12 D
9 A 4 B 6 C 8 D 9
7 10 13 16 19 7 710 10
13 2 16 4 19 5 7 10 2 4 5
7 10 13 16 19 7 710 10
13 2 16 4 19 5 7 10 2 4 5
7
15 10 13
13 11 16 9 19? 7 6
15 7
13 10
10 313
11 2
16
119 4
9? 5
19 ? 7 10
6 3 112 9 4 5 ?
15 13 11 9 ? 15 613 311 11 9 9? ? 6 3 11 9 ?
15
A0
13
B7
?
11C 8 9 D10 0 A6
15 173
13 11 11 9 9? ?
B 5 8 C 8 10 D12
6 35 11 8 9 12?
A1
A0 B7 C8 D10 A
A 0 A 1BB 7 B 5CC 8 C 8DD10 D12 A1
B C
B 5D
C 8 12
D
A0
22. B7 C8 D10 A 0 A 1B 7 B 5C 8 C 8D10 D12 23.A1 B 5 C 8 12
D
4 5 3 9 1 4 1 5 33 69 81 16 1 3 6 8 16
4 5 3 9 1 4 15 33 69 81 16 1 3 6 8 16
4
7 5
9 3 17
5 9 1 ? 4 18
7 19 35
5 363 3869 76
17 81
? 16? 1 36
18 3 386 768 16
?
7 9 5 17 ? 7 18 9 365 3817 76 ? ? 18 36 38 76 ?
7
A1
9
B3
5C19 ?
17 D 21 7 18 36 38
93 B57819
1 A152 17 76 ?
? D 67
C 8021
18
152367838 80
76 ?
67
A1 B 3 C 19 D 21 A
A 1 A152
B 3 B 78
B
C 19C 80
C D
D 67
D 21 152 BB 78 CC 80 DD 67
A
A
A1 B 3 C 19 D 21 A 1 A152
B 3 B 78
C 19C 80 D 67
D 21 A152 B 78 C 80 D 67
24.2 5 4 17 3 25.
2 5 4 17 3 2 05 74 10
17 17
3 20 0 7 10 17 20
2 05 74 10 17 173 20 0 7 10 17 20
2
7 5
3 4 17
4 1 3 ? 2 0
7 5 7
23 4 10
54 17
12
1 17
15? 20
3 ? 0
2 7
5 1012 17
15 20
?
7 3 4 1 ? 7 23 54 12 1 15 ? ? 2 5 12 15 ?
7
A6
3
B7
4C 8 1 D 9? 7 23 54 12
1 15? ?
6 A18 7 B19 8 C 209 D 22 2
18 519 12 20
15 ?
22
A 6 B 7 C 8 D 9 A
A 6 A18
B 7 B19
B
C8
C
209
D
C D D 22 18
A
A 19
B
B
C
C 20 D
D 22
A 6 B 7 C 8 D 9 A 6 A18
B 7 B19
C8 209
C D D 22 18
A 19
B C 20 D 22
Corrigés
1. 9 – 2 Horizontalement ou verticalement, la première case plus la seconde est égale à la
troisième moins la quatrième : 11 + 8 = 28 – 9, 2 + 1 = 5 – 2 (ou si l’on préfère,
première case + seconde + quatrième = troisième).
2. 8 – 2
Uniquement horizontalement : première case + seconde = troisième multipliée par la
Entraînement
224
Logique numérique/Chapitre 21
11. 32 Nombre de ronds donne le premier chiffre, le nombre de triangles donne le second.
12. d. Chaque case de la dernière figure représente la somme des cases précédentes placées
au même endroit (3 + 2 + 4 = 9 ; 4 + 1 + 2 = 7 et donc 6 + 2 + 0 = 8).
13. e. La différence entre la somme des deux nombres du haut et la somme des deux nombres
du bas est toujours égale à 8. (21 + 4) – (7 + 10) = 8
14. c. La somme des nombres du haut moins la somme des nombres du bas donne le résultat
dans la case de droite (24 + 32) – (16 + 7) = 33
Partie 2
15. CDA. Les nombres pairs de 2 à 36 sont disposés dans les rectangles toujours dans le même
ordre : D E A B C F. Il manque donc 28 – 30 et 36, soit X = C, Y = D et Z = A.
16. B. Les nombres se suivent en zigzag de gauche à droite 1 à 5 et 6 à 10. Il manque donc
le 5. Même si l’on ne voit pas la progression, on remarquera que la grille contient tous
les nombres de 1 à 10, sauf le 5.
17. C. La somme des nombres dans chaque colonne est 28. Il manque donc 15.
18. D. L’un des nombres dans chaque colonne est le double de l’autre. On remarquera que la
réponse peut donc être aussi bien 3 que 12, mais le 3 n’est pas proposé.
19. C. Progression + 3. Le parcours commence avec le 4 puis avance en créneau : haut-droit-
bas-gauche. (4-7-10-3-6…). La visibilité de la progression est partiellement masquée
par le fait que les nombres viennent en boucle, après 10 on reprend à 1.
20. B.
Rangée du haut série + 3, rangée du bas série – 2.
21. C.
La somme des nombres dans chaque colonne est 13.
22. A.
Le nombre du bas est égal à deux fois le nombre du haut, moins 1.
23. B.
Série, alternativement + 2 × 2. La série se poursuit sur la seconde rangée, de gauche
à droite.
24. A.
Le produit des nombres de la même colonne augmente de 1, de gauche à droite.
2 × 7 = 14, 3 × 5 = 15, 4 × 4 = 16, 1 × 17 = 17, 3 × 6 = 18.
25. D. Une série en créneau qui progresse alternativement de + 2 et + 3 : 0-2-5-7-10-12, etc.
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225
22
Cours
Les tests d’attention
PLAN
3. Questions sur symboles ou dessins
1. Questions sur un texte Entraînement
2. Variante Corrigés
INTRODUCTION
Les tests d’attention reviennent régulièrement dans les concours des professions de santé.
Ils sont la bête noire de certains candidats, alors que d’autres les considèrent comme le
moment le moins stressant du concours.
Que vous fassiez partie de la première ou de la seconde catégorie, un minimum d’entraî
nement est recommandé. En effet, même s’il n’y a rien à apprendre pour réussir l’épreuve,
quelques bonnes habitudes peuvent faire gagner en rigueur et en exactitude.
Le test se présente le plus souvent sous la forme d’un document, (texte, schéma, assem
blage de petits symboles, etc.) accompagné de diverses questions portant sur ce document.
La plupart du temps, ces questions sont simples et il suffit de bien regarder pour pouvoir y
répondre. Une attention soutenue et une certaine rigueur sont indispensables.
Le jour du concours, renseignez-vous pour savoir si vous avez le droit d’annoter le document
ou pas car cela varie d’un concours à l’autre. Si c’est autorisé, nous vous recommandons
vivement de vous munir de plusieurs feutres de couleurs différentes. Vous vous en servirez
pour surligner les éléments que vous devez dénombrer, une couleur pour chaque catégorie.
Si l’annotation du document n’est pas autorisée, la tâche devient plus difficile, mais pas
impossible pour autant. Selon la nature du document, vous pouvez utiliser un cache pour
progresser régulièrement ou vous autoriser quelques annotations légères au crayon à papier
que vous effacerez soigneusement avant de rendre le document. Prévoyez donc un crayon qui
s’efface bien et une gomme.
226
Les tests d’attention/Chapitre 22
! Attention Avec une question de ce style, il faut se concentrer uniquement sur les let
tres et pas du tout sur le sens. Plus on s’intéresse à ce qui est écrit, moins
on est rigoureux avec le comptage !
yy Si le feutre est autorisé, on surligne chaque « S » tout en comptant. Chaque fois que l’on
arrive à une dizaine, on fait un signe différent. Arrivé à la fin, on note son total, puis on
recompte ses surlignages et on voit si les deux totaux concordent.
Partie 2
yy Si le feutre est interdit, on peut faire un petit trait au bout de chaque ligne chaque fois
qu’apparaît un « S », et un X tous les dix. Ceci permet une vérification ligne par ligne s’il
reste du temps.
yy Dans la mesure où on ne lit pas véritablement le texte, il est facile de sauter une ligne sans
s’en apercevoir. Pour éviter cela, on peut utiliser une feuille de papier comme cache, et la
faire glisser de ligne en ligne.
yy Prêter attention surtout aux petits mots. Ce sont souvent les « se », « des », « les », etc. que
l’on néglige, ainsi que les majuscules qui n’ont pas exactement la même graphie.
yy Si ce sont les « e » qu’il faut compter, ne pas négliger ceux avec des accents.
Fort de ces divers conseils, dans l’exemple 1, ci-dessus, vous devriez trouver relativement
rapidement (3 minutes), 65 « S ».
2 Variante
Il existe une variante de cet exercice, où il faut au contraire se concentrer sur les mots. Le
texte n’a pas de signification, mais il faut néanmoins avoir une lecture attentive pour recon-
naître les lettres qui forment un mot.
Exemple 2
Les espaces ont été retirés de la liste de mots ci-dessous. Vous devez cependant les compter
en marquant les séparations. Attention, votre découpage ne doit comprendre que de véri-
tables mots de plus de trois lettres. Ainsi, par exemple avec partitionorme il faut diviser
« partition/orme » (2 mots) et non « part/itio/norme », car « itio » n’est pas un mot. Par
ailleurs, il faut trouver le nombre minimum de mots. Ainsi, il ne faut pas diviser un mot
long en plusieurs plus petits (noblement sera pris pour un mot, même si on peut le découper
en noble et ment).
« Flambeaudécouverteamabilitésangridiculesemainecesserplafonniercouteaucavalierou-
vertlilassecondemandibulefraîchemessagenerveuxcolibridoucementonzeavocatdoigtémi-
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nimumdélavémagiebiologiebrisuresusurrerdevineraccablementalevisserprudentisolation-
nerveusemarinierchahutruchedépliantéconomiesonoritéminimumantérieurregard »
Ce texte comporte …………… mots
Bien que les mots donnés ne soient pas particulièrement recherchés, l’exercice demande
une certaine aisance avec le vocabulaire. L’exemple devrait être effectué en trois minutes
maximum pour trouver 44 mots.
(Flambeau découverte amabilité sang ridicule semaine cesser plafonnier couteau cavalier
ouvert lilas seconde mandibule fraîche message nerveux colibri doucement onze avocat
doigté minimum délavé magie biologie brisure susurrer deviner accable mentale visser
prudent isolation nerveuse marinier chahut ruche dépliant économie sonorité minimum
antérieur regard.)
227
Partie 2/Aptitudes logiques
! Attention Les tests d’attention peuvent être plus complexes avec un nombre considé
rable de critères dont il faut tenir compte. Le problème est de retenir les
divers critères sans faire de confusion, mais le principe de résolution est
le même que pour les exemples plus simples ci-dessus. On trouvera un
exemple de ces tests d’attention multicritères dans la section « Exercices
d’entraînement ».
Exemple 3
228
Les tests d’attention/Chapitre 22
Si vous avez été rigoureux, vous aurez trouvé les réponses suivantes :
1. Le carré (qui apparaît 29 fois, l’anneau 24, le rond 4, le triangle 12 et la croix 18 fois),
2. 29 fois,
3. 2 fois,
4. 5 fois,
5. 8 groupes de trois.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Partie 2
Toujours
XX procéder systématiquement :
– parcourir le document entièrement ;
– compter au fur et à mesure et annoter dans la mesure du possible ;
– revérifier son total avec ses annotations.
Commencer par les questions qui pour le temps passé donneront le plus de
XX
points.
Sauf s’il y a un recoupement évident, ne chercher la réponse qu’à une seule
XX
question à la fois.
Entraînement
5mn
1. Voici un texte dont on a retiré les espaces entre les mots, les signes de ponc-
tuation et les majuscules. Vous ne devez considérer que les lettres.
toutdabordilfautquececisoitbienétablicestquenulledistinct
ionquantauxdevoirsetauxdroitsnestrecevableentrelesinfirm
ièresprofessionnellesrémunéréesetlesinfirmièresvolontair
esdamesdumondequiontacceptélarudetâchedesoignerlesmal
adesetpanserlesblessésdesinfirmièresvolontairesondoitexi
gerlamêmerégularitélamêmedocilitéquedesautresauxinfirm
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ièresprofessionnellesnousdevonsdemanderlemêmedévoueme
ntetlamêmeabnégationquauxvolontairesilnyapasdeuxcodesd
euxhiérarchiestouteinégalitéseraituneiniquitéaussilesbrèv
esparolesquejemepermettraidadressericiauxinfirmièresson
tellesdestinéesauxunescommeauxautrespartégaledanslesho
nneurspartégaledanslescharges
a. Combien de « s » y a-t-il dans le texte ?
b. Combien de fois la combinaison « i t » ou « t i » apparaît-elle ?
229
Partie 2/Aptitudes logiques
2. 10mn
3. 3mn
Quel est le nombre minimum de mots véritables d’au moins trois lettres que l’on
peut former en marquant des séparations dans le texte suivant ?
« Machineprophètediscoursangineaspectremisemagnitudetransportbrigandaccordéonargen-
tillusionotarietoilespectateurstatufierfiguetreizemixtureprisonnièrepositionglabretonnerre-
cailléeespoirirréductiblecombiensachantrévélationcliniquestrabismetintamarregendarmerie-
céleripitiéchaisecondimentionisationnouvellégionnaireactivitévitalitétémoindresserpentecô-
teminimumamirauté »
Ce texte comporte …………… mots
230
Les tests d’attention/Chapitre 22
4. 10mn
Répondez aux 5 questions ci-dessous en vous référant à cette liste d’anciens élèves.
Nom Étude Date Diplôme
1. Dupoing P. Infirmière 2003
2. Rédibe E. Aide-soignante 2004
Partie 2
3. Loussin L. Infirmière 2002
4. Pousseau T. Aide-soignante 2001
5. Déguelt P.-P. Puéricultrice 2000
6. Klingsor B.-A. Infirmière 2003
7. Rzalba B. Infirmière 2004
8. Calligache C. Orthophoniste 2002
9. Banchet F. Aide-soignante 2005
10. Leblanc G. Infirmière 2002
11. Bliscot B. Aide-soignante 2005
12. Stoikavirchu A. Puéricultrice 2004
13. Juiller E. Ergothérapeute 2002
14. Sélébion L. Orthophoniste 2003
15. Debalanne E. Orthophoniste 2005
16. Masside V. Aide-soignante 2005
17. Gelliel O. Infirmière 2002
18. Baetins P. Puéricultrice 2003
19. Duchalbe F. Ergothérapeute 2001
20. Garald E. Orthophoniste 2002
21. Elipson H. Infirmière 2006
22. Louigban Y. Aide-soignante 2005
23. Allalli F. Puéricultrice 2003
24. Flujudron G. Orthophoniste 2005
25. Blarin U. Aide-soignante 2003
26. Bacolnet J.-C. Infirmière 2005
27. Daguelle S. Aide-soignante 2001
28. Lincort I. Aide-soignante 2004
29. Pastor J.-P. Infirmière 2005
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231
Partie 2/Aptitudes logiques
5. 10mn
A 4 3 6 4 1 2 5 3 3 1 6 5 4
5 4
5 1 5 4 6 4 3 2 4 6 3 5 3 1 6
4 4 2 1 5 5 1 1 5 4 2 3 6 5 2
3 5 4 1 3 2 2 6 5 5 4 4 1 4 6
B 1 9 2 4 9 7 8 1 5 3 4 2 7 1 8
6 9 6 5 7 9 3 8 9 4 3 6 9 4 9
4 6 5 8 4 7 7 9 4 5 5 9 2 3 1
6 2 8 7 9 1 2 4 7 3 8 6 6 10 5
2 8 4 3 6 6 6 6 7 9 7 9 6 2 6
7 6 9 8 5 5 4 9 8 4 6 1 7 6 2
C 8 2 6 8 9 9 4 3 5 1 6 2 4
9
4 9 9 6 2 8 7 8 6 5 7
7 8 5
8 1
8 6 3 7 6 2
7 2 6 2
5 2 8 5 7
6 3 1
9 9 1 8
4 3 6 4 2
Entraînement
8 6 6 6
7 8 8 6 7
4 7 7 1 9 6
6 6 8 8 4 9 7
6 2 8
2 7 7 6 5
7 7 8 8
8 4
6 6 3
1
8 6 7 8 7
2 6 4
232
Les tests d’attention/Chapitre 22
Les questions ci-dessous, s'appliquent aux schémas des trois cadre A, B et C ci-contre.
Dans le cadre A :
1 Combien y a-t-il de ronds ? 5 6 7 8 9
2 Combien y a-t-il de 3 ? 5 6 7 8 9
3 Combien de carrés contiennent un 6 ? 0 1 2 3 4
4 Combien de triangles contiennent un 5 ? 0 1 2 3 4
Partie 2
5 Combien de 4 sont dans des étoiles ? 0 1 2 3 4
6 Combien de 1 sont dans des carrés ? 0 1 2 3 4
7 Combien de cœurs contiennent un chiffre impair ? 0 1 2 3 4
8 Combien de losanges contiennent un chiffre pair ? 5 6 7 8 9
9 Combien de pentagones contiennent un chiffre supérieur à 3 ? 0 1 2 3 4
10 Combien d'hexagones contiennent un chiffre inférieur à 4 ? 0 1 2 3 4
Dans le cadre B :
11 Combien y a-t-il de triangles et de losanges ? 20 21 22 23 24
12 Combien y a-t-il de cœurs et de 4 ? 16 17 18 19 20
13 Combien y a-t-il de 6 et de 9 ? 26 27 28 29 30
14 Laquelle de ces formes apparaît le plus souvent : cœur (C), étoile
(E), hexagone (H), pentagone (P), ou rond (R) ? C E H P R
15 Combien de pentagones contiennent un 2 ou un 3 ? 0 1 2 3 4
16 Combien de 1 ou de 5 apparaissent dans un rond ? 0 1 2 3 4
17 Combien de nombres pairs apparaissent dans un losange ou un
carré ? 20 21 22 23 24
18 Combien de pentagones et de cœurs contiennent un nombre
inférieur à 5 ? 5 6 7 8 9
19 Combien y a-t-il de formes ayant trois ou quatre côtés ? 46 47 48 49 50
20 Le chiffre 8 apparaît le plus souvent dans laquelle de ces formes :
carré (C), étoile (E), losange (L), pentagone (P), triangle (T) C E L P T
Dans le cadre C :
21 Combien de figures noires contiennent un 2 ? 10 11 12 13 14
22 Combien de figures blanches contiennent un 7 ? 10 11 12 13 14
23 Combien de 8 apparaissent dans une figure noire ? 15 16 17 18 19
24 Combien de 5 apparaissent dans une figure blanche ? 6 7 8 9 10
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233
Partie 2/Aptitudes logiques
6. 10mn
Chaque forme correspond à une lettre donnée ci-dessous. Cochez V (vrai) ou F (faux) si les
lettres qui suivent les formes sont conformes aux correspondances données.
CORRESPONDANCES : =S =L =A =T =N =E =O =R =I =P
1 = APTENSRE V F 16 = ENSEEPLL V F
2 = SNNSITNE V F 17 = TTRPEENR V F
3 = ERIIANNO V F 18 = TESAPREN V F
4 = ERILTSPS V F 19 = OESTNNSI V F
Entraînement
5 = RELOAIEA V F 20 = SOENRNTA V F
6 = APTNSELR V F 21 = NSESROLT V F
7 = NOEERTRO V F 22 = RERREEER V F
8 = AIPEAOEN V F 23 = IRASPLEN V F
9 = RTTRNSOE V F 24 = EPORNETO V F
10 = OTNAANPA V F 25 = TINAAEOE V F
11 = SLONRPEA V F 26 = ETENRRSO V F
12 = ORTAOOLE V F 27 = TTANOOPT V F
13 = TRTRNSOL V F 28 = LSALTSSP V F
14 = OOPOOSSI V F 29 = PREOOAIL V F
15 = ESESOIPA V F 30 = TRLETRSO V F
Corrigés
1. a. La lettre « s » apparaît 60 fois.
b. « it » et « ti » 12 fois (« it » 8 fois et « ti » 4 fois).
2. a. 8 fois. Le problème ici est que l’on confond les deux fanions aux couleurs inversées. Pour ne
pas vous tromper, choisissez un détail caractéristique qui évite la confusion. Ici, par exemple, la bande
sombre au milieu du fanion. De façon générale, il faut être aux aguets pour identifier ce qui vous pose
un problème, pour ensuite trouver une parade.
b. 32 fanions. Comme ils sont bien rangés, si on a le temps, on peut compter une fois en procédant par
rangée, puis vérifier en procédant par colonnes.
Corrigés
c. 6 paires. Avec ce type de question, il est souvent judicieux de se concentrer sur un des deux éléments.
Ici, par exemple, on recherche les fanions noirs, puis on cherche, au-dessus, à gauche, à droite et au-
dessous si le deuxième fanion s’y trouve. Gare à la confusion avec le fanion noir en haut.
d. 13 fanions différents. Le type même de question qu’il faut laisser en dernier. Pour procéder sans
erreur, on peut numéroter chaque type de fanion différent, mais cela risque de prendre beaucoup de temps.
234
Les tests d’attention/Chapitre 22
e. 3, qui apparaît sept fois, 1 six fois, 2 trois fois et 4 cinq fois. Cette question prend du temps, mais
quand même moins que la précédente. Par ailleurs, les annotations pour cette question serviront à la d.
si on y répond après.
3. Le texte comporte 47 mots.
Machine prophète discours angine aspect remise magnitude transport brigand accordéon argent illusion
otarie toile spectateur statufier figue treize mixture prisonnière position glabre tonnerre caillée espoir
irréductible combien sachant révélation clinique strabisme tintamarre gendarmerie céleri pitié chaise
condiment ionisation nouvel légionnaire activité vitalité témoin dresser pentecôte minimum amirauté.
Partie 2
4. a. 5 b. 12 c. 6 d. 9 e. 5
5. 1. 8 6. 2 11. 24 16. 4 21. 10 26. 9
2. 9 7. 2 12. 19 17. 23 22. 13 27. 6
3. 0 8. 7 13. 30 18. 8 23. 16 28. 11
4. 2 9. 3 14. H 19. 49 24. 6 29. 15
5. 0 10. 4 15. 4 20. L 25. 5 30. E
6. 1. V 6. V 11. V 16. F 21. V 26. V
2. V 7. F 12. V 17. V 22. V 27. V
3. F 8. V 13. F 18. F 23. V 28. V
4. F 9. V 14. V 19. V 24. F 29. F
5. F 10. F 15. F 20. V 25. V 30. V
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235
23
Cours
Les tests d’organisation
PLAN
Entraînement
1. Les plannings Corrigés
2. Les logigrammes
INTRODUCTION
Dans les tests d’attention les plus complexes, le candidat doit observer et analyser un ta-
bleau de données pour répondre à des questions. Les épreuves d’organisation passent une
étape supplémentaire : ici des données disparates sont fournies et c’est au candidat de les
organiser dans un tableau.
Ces tests d’organisation se divisent en deux grandes catégories, les « plannings », où l’on doit
établir un emploi du temps, un tableau de gestion des stocks, etc., et les « logigrammes »
où il s’agit généralement de trouver qui fait quoi…
1 Les plannings
Le test se présente le plus souvent sous la forme d’un ou plusieurs tableaux qu’il faut complé-
ter à l’aide d’informations diverses. La réponse au test sera soit le tableau complété, soit une
série de questions auxquelles on ne peut répondre qu’en remplissant préalablement le tableau.
Ces plannings font appel à des démarches logiques relativement simples, qui progressent
étape après étape.
Prenons un premier exemple :
Exemple 1 : Emploi du temps
Vous devez organiser les heures de huit employés d’un centre de santé. Il doit y avoir quatre
personnes présentes en même temps pendant les heures d’ouverture : cinq heures le matin
(8 h-13 h) et cinq heures l’après-midi (14 h-19 h). Ces périodes viennent d’un bloc et ne
peuvent être divisées.
Il y a huit employés en tout et ils doivent assurer chacun 25 heures de présence par semaine
(5 périodes). Votre travail est d’organiser un emploi du temps pour satisfaire à la fois les
besoins du service et les souhaits du personnel. Notez dans les cases correspondantes les
initiales des quatre personnes qui seront présentes.
Voici les souhaits de chacun :
Aurélie ne peut venir ni le mercredi, ni le jeudi.
Benoît souhaite travailler le lundi matin et le mardi matin.
Charlotte voudrait des heures qui se suivent toutes à la file mais pas le mercredi après-
midi.
Diana ne veut travailler que l’après-midi.
Émilie aimerait travailler le vendredi après-midi.
Frank préférerait ne pas travailler avec Diana.
Gladys aimerait ne travailler qu’une période par jour, soit le matin, soit le soir.
Hélène ne peut venir ni le mercredi après-midi ni le jeudi matin, mais souhaite venir le
mardi matin.
236
Les tests d’organisation/Chapitre 23
Notez les initiales des personnes qui devront être présentes, dans la colonne et la rangée
correspondantes.
Matin (8h-13h) Après-midi (14h-19h)
A B C D E F G H A B C D E F G H
Lundi
Mardi
Mercredi
Partie 2
Jeudi
Vendredi
On commence par transcrire dans la grille les souhaits des employés qui sont incontournables
ou qui peuvent être déterminés dès le départ. Les périodes où les personnes ne veulent pas
travailler sont marquées d’une croix (par exemple Aurélie ne peut venir mercredi matin). Les
périodes où les personnes veulent travailler sont marquées de leur initiale, (comme Benoît
qui veut être présent le lundi matin). Parfois, les souhaits des employés ont des implications
qui doivent être appliquées :
Matin (8h-13h) Après-midi (14h-19h)
A B C D E F G H A B C D E F G H
Lundi B C F C D
Mardi B C F H C D
Mercredi C F D
Jeudi F D
Vendredi F D E
yy Charlotte ne travaille pas le mercredi après-midi et veut que toutes ses heures se suivent :
elle devra donc travailler du lundi au mercredi matin, car il n’y a pas assez de temps
en commençant ses heures le jeudi matin. Ses 5 plages de travail sont donc en début de
semaine.
yy Diana souhaite travailler l’après-midi, donc chaque jour et pas le matin.
yy Frank préfère ne pas travailler avec Diana, comme elle travaille tous les après-midi, Frank
doit assurer tous les matins.
Une fois arrivé à ce stade, on recherche trois choses : les périodes qui ont déjà 4 personnes
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
attitrées et donc complètes (on peut barrer les autres initiales) : les personnes qui font déjà
leur quota d’heures (5 initiales placées) ; les personnes pour lesquelles toutes les heures sauf
cinq ont été éliminées (donc il n’y a plus de choix).
Matin (8h-13h) Après-midi (14h-19h)
A B C D E F G H A B C D E F G H
Lundi A B C F A C D G
Mardi B C F H A C D G
Mercredi C F D
Jeudi F D
Vendredi A F A D E
237
Partie 2/Aptitudes logiques
yy Mardi matin est complet, on fait une croix dans toutes les autres cases de la période.
yy F et D ont toutes leurs heures, on met des croix dans leurs cases ailleurs.
yy On remarque qu’il ne reste que 5 périodes possibles pour A : on note « A » dans ces cases.
yy Ceci complète lundi matin et l’on peut placer des croix dans les autres cases.
yy Comme G travaille soit le matin, soit l’après midi, et qu’elle ne travaille pas les lundis et
mardis matin, elle doit donc travailler l’après-midi : on note G. Ceci complète lundi et
mardi après-midi.
Ayant encerclé et noté des croix selon ces raisonnements, on repart à la recherche des cas pour
lesquels il n’y a plus de choix.
Matin (8h-13h) Après-midi (14h-19h)
A B C D E F G H A B C D E F G H
Lundi A B C F A C D G
Mardi B C F H A C D G
Mercredi C F H D
Jeudi F D H
Vendredi A F G H A D E H
Un coup d’œil systématique permet de voir que l’on peut compléter les heures de H. Ven-
dredi soir devient donc complet et comme G n’y travaille pas, elle doit travailler le vendredi
matin, ce qui complète cette période aussi. Mercredi après-midi n’a plus que le choix de 4
personnes, ce qui permet d’établir que G y travaille et donc pas le matin. Pour jeudi matin,
il n’y a place que pour B, E, F et G, ce qui permet d’établir que G ne travaille pas le jeudi
après-midi ce qui laisse BDEH.
En conclusion, le tableau que vous devriez rendre va ressembler à ceci :
Matin (8h-13h) Après-midi (14h-19h)
A B C D E F G H A B C D E F G H
Lundi A B C F A C D G
Mardi B C F H A C D G
Mercredi C E F H B D E G
Jeudi B E F G B D E H
Vendredi A F G H A D E H
Règle
De cet exemple, nous pouvons dégager une stratégie qui s’applique à la plupart des tests de « plan-
ning » :
• Avant de commencer, décidez d’une façon de noter vos conclusions. Par exemple, comme ci-des-
sus, mettez l’initiale pour oui, une croix pour non.
• Trouvez dans l’énoncé des données dont vous êtes certain et transcrivez-les dans le tableau.
• Le tableau partiellement rempli permet certaines conclusions : des certitudes et des impossibili-
tés. Notez-les.
• Dans un mouvement de va-et-vient, considérez de nouveau les données de l’énoncé avec les nou-
velles possibilités du tableau et notez vos conclusions.
238
Les tests d’organisation/Chapitre 23
Partie 2
de personnes prévues chaque jour (tableau 2). Votre menu comprendra toujours : une en-
trée, un plat principal, une garniture et un dessert.
Notez vos réponses en cochant dans le tableau 2, le numéro correspondant pour chaque
jour et chaque partie du repas. Par exemple, pour l’entrée, le saucisson correspond au no 1,
ainsi qu’il est précisé dans le tableau 1. Il n’y a qu’un menu possible pour chaque jour de
la semaine.
tableau 1
Quantité /
N Aliments personne Réserve
ENTRÉE
1 Saucisson 8 rondelles 4 500 rondelles
2 Pâté de campagne 90 g 44 kg
3 Friand 1 pièce 450 pièces
4 Œuf mimosa 1 œuf 400 œufs
5 Melon 1/2 melon 179 melons
PLATS PRINCIPAUX
1 Côte de veau 1 pièce 490 pièces
2 Hachis parmentier 300 g 162 kg
3 Poulet à l’estragon 1/4 poulet 110 poulets
4 Steak 1 pièce 350 pièces
5 Thon braisé 200 g 78 kg
GARNITURES
1 Chou-fleur 1/4 chou-fleur 105 choux-fleurs
2 Frites 150 g 58 kg
3 Haricots verts 150 g 60 kg
4 Pâtes 175 g 84 kg
5 Salade verte 1/3 laitue 175 laitues
DESSERTS
1 Charlotte 1 part 375 parts
2 Tartelettes 1 pièce 418 tartelettes
3 Fromage blanc 100 ml 55 litres
4 Glace 90 ml 36 litres
5 Salade de fruits 100 g 48 kg
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tableau 2
Nombre Plats
JOURS de repas Entrées principaux Garnitures Desserts
Lundi 410 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Mardi 350 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Mercredi 475 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Jeudi 500 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Vendredi 390 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Comme toujours, il faut bien lire l’énoncé pour comprendre ce qui doit être fait, et chercher
la meilleure manière de s’y prendre. Une phrase peut vous mettre sur la voie : « Il n’y a
qu’un menu possible pour chaque jour de la semaine. » Ceci signifie que les réserves cor-
239
Partie 2/Aptitudes logiques
respondent chaque fois à une journée, donc au nombre de personnes. Pour savoir lesquelles,
une démarche préalable est indispensable, il faut transformer les données de la réserve, en
nombre de repas pour une personne. Par exemple, il y a 4 500 rondelles de saucisson, il en
faut 8 par personnes, il y a donc assez de saucisson pour (4 500 / 8) = 562,5 repas. On doit
faire ce travail de conversion pour chaque aliment avant de pouvoir décider quel jour l’offrir.
Pour les entrées, on obtient ceci :
Quantité /
N Aliments personne Réserve
ENTRÉE
1 Saucisson 8 rondelles 4 500 rondelles 4 500 / 8 = 562
2 Pâté de campagne 90 g 44 kg 44 000 / 90 = 488
3 Friand 1 pièce 450 pièces 450
4 Œuf mimosa 1 œuf 400 œufs 400
5 Melon 1/2 melon 179 melons 179 × 2 = 358
Maintenant que nous savons combien de repas nous pouvons proposer avec chaque aliment,
il suffit de faire cadrer les quantités avec le nombre de convives chaque jour. On commence
avec la plus petite quantité : 358 repas avec les melons. On cherche dans le tableau 2 le jour
où il y a le moins de monde : mardi, avec 350 personnes, le suivant, les œufs mimosa pour
400 personnes iront très bien le vendredi où il y a 390 convives, etc. On complète donc le
tableau 2 de la manière suivante :
JOURS Nombre de repas Entrées
Lundi 410 1 2 3 4 5
Mardi 350 1 2 3 4 5
Mercredi 475 1 2 3 4 5
Jeudi 500 1 2 3 4 5
Vendredi 390 1 2 3 4 5
Il suffit de procéder de la même manière avec les autres parties du repas pour établir les
menus de la semaine.
Solution : Lundi 3 – 3 – 1 – 2. Mardi 5 – 4 – 2 – 1. Mercredi 2 – 1 – 4 – 5.
Jeudi 1 – 2 – 5 – 3. Vendredi 4 – 5 – 3 – 4.
2 Les logigrammes
Les tests d’organisation des concours empruntent parfois leur structure et leur mécanisme
au jeu plus communément connu sous le nom de logigramme. La forme la plus habituelle
de ces épreuves présente un certain nombre de personnes dont il faut trouver divers aspects
(âge, sport préféré, lieu de vacances, etc.) grâce à des affirmations restreintes données dans
le désordre.
Pour résoudre ces casse-tête, un tableau appelé grille de vérité ou arlequin facilite grande-
ment le raisonnement.
! Attention Si la grille n’est pas fournie lors du concours (ce qui arrive), nous vous
conseillons vivement d'en dessiner une avant de commencer. Prenez mo-
dèle sur les exemples ci-dessous.
240
Les tests d’organisation/Chapitre 23
Comme avec les plannings, le raisonnement se fait par un constant va-et-vient entre les infor-
mations glanées des affirmations et les conclusions que l’on peut tirer de la grille. Pour cela,
il faut :
yy Savoir tirer le maximum de renseignements des affirmations.
Les informations sont souvent camouflées. Une affirmation telle que « Anne est plus grande
que la pharmacienne » nous dit déjà qu’Anne n’est pas pharmacienne. Si un peu plus loin une
autre affirmation dit « Clara, la plus grande des quatre » on doit conclure que Clara n’est pas
Partie 2
pharmacienne non plus.
yy Savoir noter et exploiter la grille de vérité.
Pour maîtriser les logigrammes il faut noter ses conclusions dans la grille de vérité selon une
méthode à laquelle il faut toujours se tenir. La convention la plus courante est de marquer un
« O » pour oui, et un « N » pour non.
Ici, nous nous écarterons de cette convention pour en proposer une autre. Chaque fois que
l’on atteint une conclusion négative à partir d’une affirmation, noter le numéro de cette affir-
mation dans la case (c’est l’équivalent du « non », mais en précisant d’où vient cette conclu-
sion). Chaque fois que l’on arrive à une conclusion positive (l’équivalent du « oui ») mettre
une lettre qui progresse chaque fois dans l’alphabet. Les conclusions négatives à partir de la
grille sont marquées d’une simple croix.
Cette convention, qui peut paraître un peu lourde au départ, a l’avantage de permettre la re-
lecture de la grille et éventuellement la révision de ses conclusions.
Un premier exemple nous permettra de suivre le raisonnement, pas à pas.
Exemple 3 : Les gagnantes
Irina, Marika, Brenda et Laura qui sont Sage-femme, Puéricultrice, Infirmière, et Ortho-
phoniste ont chacune remporté un prix à un concours (un voyage, un i-pod, une bouteille
de champagne, un CD). Trouvez la profession et le prix remporté par chacune à l’aide des
informations suivantes :
1. Brenda, Laura et la puéricul-
e
ce
e
st
ne
ni
tri
C pag
O fem
Sa ière
ho
ul
e
la sage-femme.
ic
op
ag
-
m
ér
od
ge
rth
ha
y
fir
Pu
D
2. Irina et l’orthopho
Vo
niste ont
I-p
In
C
Irina
partagé la bouteille de cham
pagne avec celle qui l’avait
Brenda gagnée.
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On commence par noter toutes les impossibilités, telles qu’on peut les interpréter d’après les
affirmations.
241
Partie 2/Aptitudes logiques
n e
C pag
Par l’affirmation 2 : Irina n’est pas ortho-
I-p e
O f.
●
i.
g
o.
m
ér
od
ge
ya
phoniste et elle n’a pas gagné la bouteille
rth
ha
Pu
D
f.
Vo
Sa
In
C
4 3 2 3 4 2 de champagne, et par ailleurs celle qui a
Irina
gagné la bouteille de champagne n’est pas
Brenda 4 1 1 orthophoniste.
● Par l’affirmation 3 : Marika et Irina ne sont
Laura 1 1 pas infirmières, elles n’ont pas gagné l’i-
Marika 3 3 pod et celle qui l’a gagné n’est pas infir-
mière.
Inf. 3 ● Par l’affirmation 4 : Irina et Brenda ne
Sage-f. 4 sont pas sages-femmes et elles n’ont pas
gagné le voyage (qui n’a pas été gagné non
Ortho. 2 plus par une sage-femme).
Puéri.
e
gn
-f.
i.
ag
o.
ér
od
ge
rth
ha
y
Pu
D
f.
Vo
I-p
Sa
In
C
O
C
i.
g
o.
m
ér
od
ge
ya
rth
ha
Pu
D
Sa
In
C
242
Les tests d’organisation/Chapitre 23
Une fois les principes de raisonnement maîtrisés, ces logigrammes ne posent plus de vrais
problèmes. Il suffit de raisonner pas à pas et de bien noter ses conclusions. Des problèmes
considérablement plus complexes existent, mais pour les concours des professions de santé
il est rare qu’il y ait un très grand nombre d’inconnues. Cependant, si on souhaite s’entraîner
plus profondément aux logigrammes, on peut se procurer dans le commerce des magazines
qui leur sont entièrement consacrés.
Partie 2
L’ESSENTIEL À RETENIR
Lire
XX très attentivement les informations et en extraire les données certaines.
Interpréter
XX les informations qui sont souvent données de façon indirecte.
Transcrire ces informations dans un tableau selon des conventions précises.
XX
Entraînement
8mn
1. Les stagiaires
Vous devez organiser l’emploi du temps des stagiaires pour qu’ils fassent chacun 25 heures
pendant la semaine et pour qu’il y ait toujours trois stagiaires présents dans chaque plage
horaire. Pouvez-vous faire en sorte de satisfaire toutes leurs préférences ?
Aurélie : J’aimerais faire 25 heures qui se
7h00-12h00 12h00-17h00 suivent.
Lundi A B C D E F A B C D E F Brenda : Je ne suis libre que les matinées.
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243
Partie 2/Aptitudes logiques
2. Centre culturel
25mn
Vous travaillez dans un centre culturel et vous devez organiser l’emploi du temps des guides
pour qu’ils accompagnent les visites des différents groupes. Ces visites sont indiquées dans
le planning ci-dessous avec la mention de la langue qui sera utilisée lors de cette visite. Vous
tiendrez compte de la disponibilité des guides ainsi que des langues qu’ils pratiquent.
Par ailleurs, vous ferez en sorte que chaque guide ne travaille pas plus de 4 heures par jour
et qu’il n’ait jamais deux visites qui se suivent. Chaque guide ne travaillera pas plus de neuf
heures pendant la semaine. Il n’y aura qu’un seul guide par visite.
Pour suivre votre raisonnement, nous vous recommandons de noter les noms des guides dans les
cases correspondantes du planning, et de cocher leurs heures à la suite de leur nom, ainsi que
nous l’avons fait pour Pablo en guise d’exemple. Une fois ceci accompli, vous pourrez répondre
sans mal aux questions ci-dessous.
a. Qui fait la visite du jeudi 17-18 h ? l. Qui fait la visite du vendredi 17-18 h ?
b. Qui fait la visite du mercredi 14-15 h ? m. Qui fait la visite du vendredi 15-16 h ?
c. Qui fait la visite du mercredi 16 h ? n. Qui fait la visite du jeudi 9-11 h ?
d. Qui fait la visite du vendredi 12-13 h ? o. Qui fait la visite du jeudi 15-16 h ?
e. Qui fait la visite du mercredi 11-13 h ? p. Qui fait la visite du mercredi 17-18 h ?
f. Qui fait la visite du lundi 16-18 h ? q. Qui fait la visite du jeudi 12 h ?
g. Qui fait la visite du lundi 9-10 h ? r. Qui travaille toujours avant 15 h ?
h. Qui fait la visite du lundi 14-15 h ? s. Gérard ne travaille pas quel jour ?
i. Qui fait la visite du mardi 13-14 h ? t. Combien d’heures fait Pablo ?
j. Qui fait la visite du mardi 15-16 h ? u. Qui fait le moins d’heures ?
k. Qui fait la visite du vendredi 9-11 h ? v. Qui en fait le plus ?
9 h 00 10 h 00 11 h 00 12 h 00 13 h 00 14 h 00 15 h 00 16 h 00 17 h 00 18 h 00
244
Les tests d’organisation/Chapitre 23
3. Chez le coiffeur
15mn
e
re
tim
t
ai
an
uo
s
in
ur
er
Fl
e
rn
de
e
ss
ta
v
îte
ir é
bu
rt
ni
on
es
ou
Ve
An
Bo
So
Au
Bl
R
R
Anna
Partie 2
Claire
Laure
Sophie
Auburn
Blonde
Rousse
Vert Fluo
Elles sont quatre chez le coiffeur, Anna, Claire, Laure et Sophie, chacune se faisant teindre les
cheveux d’une couleur différente, auburn, blonde, rousse et vert fluo. On ne tarde pas à apprendre
que chacune veut se faire une beauté pour une soirée spéciale, un anniversaire pour l’une, une
soirée en boîte pour une autre, un dîner au restaurant avec des amis et une soirée intime pour
les deux dernières (tout ceci étant donné dans le désordre). Trouvez pour chacune, sa couleur
de cheveux et la manière dont elle compte passer la soirée à l’aide des informations suivantes :
1. Celle qui va célébrer un anniversaire est plus âgée que celle qui se fait teindre en blonde et
que Laure, mais plus jeune que celle qui aime le vert fluo.
2. Laure et Anna ont des goûts plus classiques et ne se sont jamais fait teindre les cheveux en
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roux ni en couleurs fluo, par ailleurs, elles n’aiment pas aller en boîte.
3. Celles qui se font teindre auburn et blonde viennent chez ce coiffeur depuis plus longtemps
que Claire et que celle qui va célébrer un anniversaire.
4. La blonde et celle qui va aller au restaurant sont arrivées chez le coiffeur en même temps.
15mn
4. La petite entreprise
Igor, Jean, Kamel et Loïc ont créé une petite entreprise et travaillent d’arrache-pied. Juste
cette semaine, ils ont chacun effectué un voyage dans une ville, Blois, Dijon, Nantes et Rouen,
l’un pour y effectuer des achats, un autre pour vendre leur produit, un autre pour participer à
un salon professionnel et le dernier pour signer un contrat. Trouvez à l’aide des affirmations
suivantes ce que chacun a fait, quel jour et dans quelle ville.
245
Partie 2/Aptitudes logiques
Igor 1 B D N R 5 A V S C 9 L Ma Me J
Jean 2 B D N R 6 A V S C 10 L Ma Me J
Kamel 3 B D N R 7 A V S C 11 L Ma Me J
Loïc 4 B D N R 8 A V S C 12 L Ma Me J
Corrigés
Entraînement
et après) donc Gérard. Vendredi 9-11 pas Damien (pas vendredi), ni Gérard (avant 14 h) donc Jessica.
Vendredi 17-18 pas Jessica (déjà 3 h ce jour), pas Damien (vendredi) donc Gérard. Vendredi 15-16, pas
Damien (vendredi), pas Gérard, (après) donc Charles. Jeudi 9-11 pas Charles (il ne lui reste qu’une heure)
donc Jessica. Jeudi 15-16 pas Damien ou Charles (plus assez d’heures) donc Gérard. Mercredi 17- 18 pas
Damien ou Gérard (pas assez d’heures) donc Jessica. Jeudi 12 h pas Jessica (juste avant), pas Gérard
(plus d’heures) reste Damien.
246
Les tests d’organisation/Chapitre 23
Partie 2
Jessica Hannah Charles Gérard
3. Les informations donnent l’impression qu’elles contiennent des données cachées (plus jeunes,
etc.) alors qu’en fait, il suffit de raisonnements simples ou on distingue les personnes comprises dans
une même affirmation, (celle qui se fait teindre en blonde n’est pas Laure), etc.
• Anna : blonde, soirée intime.
• Claire : vert fluo, soirée en boîte.
• Laure : auburn, dîner au restaurant.
• Sophie : rousse, anniversaire.
247
24
Cours
Imprévus
PLAN
10. Spatialisation
1. Les cases à noircir (plateaux repas) 11. Les rotations
2. Orientation (Les boussoles) 12. Les symétries
3. Les opérateurs 13. Les surfaces à compter
4. Les tableaux codés 14. Les volumes dépliés
5. Les grilles logiques 15. Les dés
6. Chiffres romains 16. Les cubes
7. Les positions logiques 17. Les autres volumes
8. Les analogies visuelles 18. Les petits exercices
9. Les catégories graphiques Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
La déconvenue s’est produite plus d’une fois. Le candidat passe l’année à se préparer au
concours en révisant consciencieusement toutes les questions de l’année précédente, mais
le jour du concours, apparaît une épreuve qui n’était pas attendue. Le candidat s’affole, se
précipite, lit les consignes à moitié, essaye de trouver une réponse avant de savoir exac-
tement ce qui est demandé… Bref, en quelques minutes, des mois de préparation sont
gâchés.
Il est impossible d’étudier toutes les questions possibles et imaginables qui peuvent se
présenter un jour ou l’autre dans un concours. En revanche, il est possible de se préparer à
faire face à ces imprévus :
XX Le jour du concours, soyez psychologiquement prêt à affronter l’inconnu. Vous savez qu’il
y a une possibilité que des questions d’un genre nouveau apparaissent, vous saurez y faire
face aussi bien que les autres candidats.
XX Lisez les instructions. Comme l’épreuve est inédite, les instructions seront d’autant plus
claires. Normalement, il ne doit pas y avoir d’ambiguïtés.
XX Gardez vos souvenirs d’autres exercices en éveil. Il est bien rare qu’une épreuve soit
totalement inédite. Tel ou tel aspect de la question risque de vous rappeler une autre ques-
tion du même genre. Cela peut vous guider quand vous chercherez une méthode pour y
répondre.
XX Prenez le temps de la réflexion. Une fois que vous avez bien assimilé la question, que
vous avez cerné ce qui vous est demandé, cherchez la façon la plus astucieuse d’y répondre.
Ce temps de réflexion n’est pas du temps perdu ! Vous risquez de trouver des moyens beau-
coup plus rapides de trouver la solution que si vous foncez tête baissée.
Comme nous l’avons dit, il n’est pas possible de réviser toutes les catégories de questions
qui risquent d’être posées, mais un rapide survol d’épreuves qui sont apparues ici ou là
risque d’être profitable. Vous pourrez ainsi à la fois vous familiariser avec des démarches
inédites et vous mettre en situation en cas d’innovation dans les concours.
248
Imprévus/Chapitre 24
Exemple 1
Noircissez des cases dans chaque grille selon les instructions. L1 se rapporte à la première
ligne de la grille, L2 à la seconde ligne, C1, C2 à chaque colonne. Les chiffres en gras
indiquent le nombre de cases consécutives qu’il faut noircir dans la ligne ou colonne cor-
respondante. L1 : 1 = dans la première ligne, noircir une case. C1 : 2 = dans la première
colonne, noircir deux cases consécutives. L1 : 2 1 = dans la première ligne, noircir deux
cases consécutives, puis après une ou plusieurs cases blanches noircir une autre case.
Les chiffres sont toujours dans l’ordre. 2 1 signifie deux cases puis une, 1 2 signifie une
Partie 2
case puis deux (avec toujours au moins une case blanche entre les groupes). Recoupez les
informations horizontales et verticales pour trouver la solution unique.
L1:1 C1:0
L2:1 C2:1 1
L3:2 C3:1
L4:1 1 C4:1 2
Commencez par chercher une certitude : une ligne ou une colonne où il n’y a qu’une façon
de noircir les cases. Si une ligne donnait 4 cases à noircir, ce serait clair, mais ce n’est pas le
cas. Cherchons donc les alignements avec les nombres les plus élevés. C4 donne 1-2, ce qui,
selon les instructions signifie une case noircie, au moins un espace, puis deux cases noircies.
Pour loger cette combinaison dans un alignement de 4 cases, il n’y a pas de choix. Voilà notre
première certitude !
À partir de là, tout devient plus facile. Il faut
L1:1 C1:0 noircir une case sur la première rangée ? Elle
L2:1 C2:1 1 l’est déjà ! La deuxième rangée reste en suspend,
L3:2 C3:1 mais dans la troisième, il faut noircir deux cases
L4:1 1 C4:1 2 qui se suivent, comme l’une est déjà donnée,
l’autre doit être à côté, etc.
On découvre rapidement que s’il faut noircir des cases, pour le
raisonnement, il est utile d’indiquer les cases qu’il ne faut PAS noircir.
Nous y mettrons un point, que nous pourrons gommer un peu plus tard.
Ensuite tout s’enchaîne, quasi automatiquement pour arriver à la solu-
tion.
Cet exemple, relativement simple, permettait de raisonner pas à pas sans
difficulté. Parfois les solutions ne s’imposent pas de façon aussi évidente
et il faut avoir recours à des tâtonnements successifs.
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Comme nous l’avons remarqué, les données pour la colonne 4 imposaient une solution
unique. De nombreuses indications donnent ainsi des certitudes et pour gagner du temps il
faut savoir les reconnaître. Voici les principales certitudes selon les indications et les dimen-
sions des grilles. Les indications ici, sont données à la suite de la rangée correspondante.
0 0 0 1 3
3 4 5 3 1
2 12 4 3
11 21 11 1 12
3 22 21
5 1 3
23 3 1
32 112
14 121
41 211
4 22
249
Partie 2/Aptitudes logiques
3 Les opérateurs
Dans ce test, le candidat doit découvrir la signification des symboles, en observant un certain
nombre d’exemples, et ainsi trouver une figure qui manque.
Exemple 3
Quelle figure numérotée s’inscrit logiquement à la place de la dernière figure ?
Sachez que chaque lettre s’applique à une forme et chaque signe indique une transforma-
tion qui a été appliquée à la forme.
T T F F R R
250
Imprévus/Chapitre 24
Partie 2
! Attention Les exercices de ce genre peuvent être considérablement plus compliqués,
mais en procédant étape après étape, on parvient à analyser la fonction de
chaque lettre et chaque signe.
Exemple 4
E D A C A D A B A B E B
1
Ici, nous devons établir la forme qui correspond à chacune des lettres avant de chercher la
fonction des divers signes.
1 On procède en comparant des figures qui ont les mêmes lettres et on note les formes qui
correspondent. Par exemple, la première et la troisième cases contiennent chacune une
forme D et chacune a un grand carré. On peut conclure que D = carré. De la même façon,
on trouve que A = triangle, B le bonnet d’âne et E le petit cercle.
2 On procède de la même façon avec les signes : A (le triangle), sans signe (deuxième case)
est blanc, la pointe en haut. A avec un cœur (troisième case) est toujours pointe en haut,
mais a changé de couleur. Donc cœur = changement de couleur. On trouve de la même
façon que le losange = tourner de 180°.
3 Finalement, il faut trouver un E (petit rond), sans signe (donc sans la modification impo-
sée par le cœur dans la première case, donc blanc). Il faut également un B (le bonnet
d’âne), mais modifié par un losange, donc tourné 180°.
Solution : 1.
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+ = – =
+ = + =?
A B C D E F
251
Partie 2/Aptitudes logiques
Chaque case de la grille a été numérotée selon un système régulier (de gauche à droite, de
haut en bas, en colimaçon, etc.). Le symbole dans chaque case prend la valeur du numéro
de la case (si le rond est dans la case no 7, le rond vaut 7). Dans les additions et soustractions
qui suivent, les symboles gardent leur même valeur. Trouvez la façon dont la grille a été
numérotée pour que toutes les opérations soient justes, puis répondez à la question.
Pour trouver la solution, on cherche diverses façons de remplir la grille avec des nombres qui
se suivent. Mais attention, parfois des trouvailles peuvent être trompeuses. Ici, par exemple,
il semble judicieux de remplir la grille comme dans l’exemple ci-après à gauche (alternative-
ment de gauche à droite et droite à gauche). Si on reprend les symboles, nous avons : étoile
blanche + triangle noir = pentagone noir, soit, selon notre remplissage, 2 + 3 = 5. Ligne
suivante, nous avons : cercle blanc + pentagone blanc = croix blanche ce qui donne 6 + 8 =
14. Mais l’opération suivante (hexagone blanc – carré noir = carré blanc) ne fonctionne pas
du tout (12 – 11 = 16). Il faut donc chercher une autre façon de remplir la grille. On trouvera
qu’en inscrivant les valeurs par colonne, comme ci-dessous à droite, on arrive à une solution
qui fonctionne à chaque fois :
1 2 3 4 1 5 9 13
8 7 6 5 5 + 9 = 14, 10 + 2 = 12, 15 – 11 = 4, 2 6 10 14
9 10 11 12 soit solution C (6 + 3 = 9). 3 7 11 15
16 15 14 13 4 8 12 16
! Attention • Ce principe de remplissage semble être utilisé assez souvent avec des
formes diverses, rectangles, anneaux, etc. Le principe de résolution ne
change guère. Dans le cas des anneaux, il faut trouver la case de départ et
le sens de progression des valeurs.
• D’autres questions du même style combinent les valeurs à trouver selon
un ordre de remplissage, avec la symbolique des opérateurs. Le raisonne
ment dans ce dernier cas peut être assez complexe.
Les questions sous cette forme précise n’ont pas figuré aux concours depuis
très longtemps. Nous les présentons surtout pour montrer une démarche
originale.
a+c
17 + 2b
7 a+b b+c
3 8 5 a b c
252
Imprévus/Chapitre 24
Partie 2
4.2 Autres présentations
yy Variante de cette pyramide, la présentation en arborescence. Ici, cependant, il y a des
logiques à trouver et souvent, elles vont à l’encontre de l’esprit mathématique. Dans
l’exemple 6, il faut considérer les chiffres plutôt que les nombres…
Exemple 7
?
En effet, alors que l’on veut instinctivement faire la somme,
9 10 la différence, voire la moyenne, de chaque paire de
nombres pour trouver celui juste au-dessus, ici il faut para-
11 16 12 doxalement additionner les chiffres : 1 + 2 + 3 + 5 = 11.
La solution est donc 9 + 1 + 0, soit 10.
12 35 17 22
yy Le schéma peut être à la base même de la logique arithmétique. Dans l’exemple 7, où l’on
doit trouver le nombre qui s’inscrit dans le dernier rond, on trouvera aisément la logique
des nombres en calculant (ou notant) les différences entre les nombres le long du chemin :
Exemple 8
2 2
On voit qu’horizontalement il y a des différences de 2 et 9 11 13
verticalement de 5. Plus précisément, si on monte + 5, si 5 5
on descend – 5, si on va à droite + 2, à gauche – 2. 4 6
2
8
La solution est donc 5 + 5 = 10.
5 5
2 2
1 3 5
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
yy Dans le même ordre d’idée, on retrouve régulièrement des questions de logique numérique,
où ce sont les formes qui gouvernent l’opération qui doit être effectuée.
Exemple 9
6 4 4 3 7 19 2 5
8 2
Dans cet exemple, il faut trouver la fonction de chaque forme. Après divers tâtonnements,
on trouvera donc que le triangle avec la pointe en haut doit être additionné, celui avec la
pointe en bas soustrait, le carré multiplie et le rond donne le résultat.
Une convention veut que les calculs se fassent dans le sens de la lecture sans tenir compte
des priorités des opérations. Avec notre exemple, ceci donne 13 – 2 – ? = 5, donc ? = 6.
253
Partie 2/Aptitudes logiques
A
1 2 3
B
4 5 6
C
7 8 9
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
Avec l’exemple 2 nous avons une variante qui fonctionne par colonne et par rangée. Les
flèches blanches en haut sont reproduites en noir au-dessous, et tournées selon les indications
des cercles à gauche. (soit : de haut en bas, une rotation de 135°, 45°, 180°, 225° et 90°).
Exemple 11
Quels schémas faut-il placer en A, B, C, D et E ?
A 1 2 3 4
B
5 6 7 8
C
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
E E = ......
254
Imprévus/Chapitre 24
6 Chiffres romains
Les chiffres romains ont fait leurs apparitions dans quelques concours (IFSI en Bretagne notam-
ment). Si la plupart d’entre nous connaissons les premiers chiffres, avec les grands nombres,
nous avons souvent des hésitations. Si c’est votre cas, vérifiez vos connaissances avec la «
Boîte à outils » en fin d’ouvrage. Voici quelques conversions pour vérifier vos connaissances.
Exemple 12
Donnez l’équivalence des chiffres romains suivants :
Partie 2
1. VII ……………
2. XIV ……………
3. XXXVIII ……………
4. LIII ……………
5. CIX ……………
6. CXCIX ……………
7. CCCLXXXVIII ……………
8. MDCLXV ……………
9. MCMXCIV ……………
Donnez en chiffres romains les valeurs suivantes :
10. 3 ……………
11. 9 ……………
12. 24 ……………
13. 55 ……………
14. 49 ……………
15. 87 ……………
16. 178 ……………
17. 569 ……………
18. 1 044 ……………
19. 1 495 ……………
20. 2 014 ……………
Solutions
1. 7 (5 + 1 + 1)
2. 14 (10 + (5 – 1))
3. 38 (10 + 10 + 10 + 5 + 1 + 1 + 1)
4. 53 (50 + 1 + 1 + 1)
5. 109 (100 + (10 – 1))
6. 199 (100 + (100 – 10) + (10 – 1))
7. 388 (100 + 100 + 100 + 50 + 10 + 10 + 10 + 5 + 1 + 1 + 1)
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255
Partie 2/Aptitudes logiques
Comme toujours, il faut commencer par repérer les certitudes et partir de là.
Les instructions disent clairement que « l’as de carreau est à droite de l’as de pique ». Nous
savons donc qu’il y a pique-carreau côte à côte. Ensuite, il suffit de placer le cœur pour qu’il
ne soit pas à côté du pique. Donc on le met à côté du carreau.
Solution : A as de pique, B as de carreau, C as de cœur.
! Attention Quand les questions deviennent plus touffues, on peut se créer un tableau
qui viendra en aide au raisonnement.
Avec la question suivante, par exemple, on peut noter sous chaque carte (ou sur un papier
brouillon) les diverses possibilités, puis barrer les impossibilités.
Exemple 14
Notez sous chacune de ces cartes retournées,
sa valeur et sa couleur, sachant qu’il y a 4 as et que : A B C D
1. Ni l’as de trèfle, ni l’as de pique ne sont en B.
2. L’as de trèfle est plus vers la droite que l’as de carreau.
3. L’as de carreau et l’as de cœur ne sont pas côte à côte.
Grâce à la première affirmation, on barre trèfle et pique sous B. Grâce à la seconde, on barre
trèfle sous A et carreau sous D (si le trèfle est plus vers la droite qu’une autre carte, il ne peut
être à l’extrême gauche ; et si carreau est moins à droite qu’une autre, il ne peut être à l’ex-
trême droite). Nous voyons donc qu’en B la carte sera soit carreau, soit cœur. La troisième
affirmation nous indique que carreau et cœur ne sont pas côte à côte comme l’un ou l’autre
est en B, ni l’un ni l’autre ne peuvent être en A ou C. Ce qui donne :
A B C D
256
Imprévus/Chapitre 24
Ensuite, on voit que pique est la seule possibilité qui reste pour A, ce qui l’élimine en C lais-
sant trèfle et donc cœur en D et carreau en B.
Solution : A as de pique, B as de carreau, C as de trèfle, D as de cœur.
yy Si l’énoncé prend la forme d’une série de conditions, il faut procéder en notant diverses
hypothèses.
Exemple 15
Notez sous chacune de ces cartes sa valeur
Partie 2
et sa couleur, sachant qu’il y a 4 as et :
A B C D
1. Si la carte A n’est pas l’as de trèfle, alors la carte C
est l’as de carreau.
2. Si la carte D est soit l’as de trèfle ou l’as 1
de carreau, alors la carte B est l’as de cœur. 4
3. Si la carte C n’est pas l’as de pique, alors
la carte D est l’as de trèfle.
4. Si la carte A est soit l’as de trèfle, soit l’as de pique, alors la carte C est soit l’as de
carreau, soit l’as de cœur.
vent la forme d’une comparaison entre deux figures qu’il faut prolonger à une troisième.
Il faut observer la façon dont la première figure a été transformée et ensuite appliquer cette
même transformation à la figure C. Comme avec les séries ou les ensembles, il faut trouver la
règle la plus large et la plus évidente.
Dans l’exemple 13, nous voyons que A a été tourné à l’envers pour donner B. Il faut donc
appliquer la même transformation à C, ce qui donne 4.
Exemple 16
est à
A est à B ce que C est à …
1 2 3 4 5 6
257
Partie 2/Aptitudes logiques
1 2 3 4 5 6
Ici, plusieurs transformations ont été effectuées et il faut les cerner de la façon la plus simple.
En regardant bien, on voit que la première moitié de B est tout simplement A tournée de 180°.
La seconde moitié de B est moins évidente. On peut la définir de plusieurs façons, la plus
simple étant probablement qu’il s’agit d’une symétrie droite/gauche avec inversion des cou-
leurs : soit solution 4. Avec ce test comme avec tous les QCM, il faut savoir utiliser le choix
de réponses. Ayant trouvé l’aspect de la première moitié, on voit que celle-ci n’est proposée
qu’en 4 et 6 et alors il ne s’agit plus que d’éliminer l’un ou l’autre.
! Attention Le raisonnement utilisé pour trouver cette dernière solution était basé sur
une analyse du déplacement de formes dans un espace donné. Cet aspect
de l’analyse logique est utilisé pour toute une gamme de questions que l’on
retrouve dans les concours, tout particulièrement dans les épreuves des
orthophonistes.
I II
258
III IV
Imprévus/Chapitre 24
I II
III IV
Partie 2
V VI
1 2 3 4 5
Dans cet exemple relativement simple, on commence par examiner la première comparai-
son : comme il y a quatre A dans l’encadré de gauche (I), et que les quatre formes sombres
sautent aux yeux, on imagine que c’est ce qui caractérise les A. En examinant l’encadré
de droite (II), cependant, on voit qu’il y a quatre formes sombres, ce qui ne cadre pas avec
l’énoncé. Il faut donc chercher autre chose. On remarquera ensuite que certaines figures
sont formées de traits droits, d’autres de courbes. Et cette différence-ci cadre avec l’énoncé,
il y a quatre figure courbes en I et deux en II.
On passe ensuite aux encadrés suivants. De nouveau, on est tenté de prendre la couleur
sombre comme critère de B, mais cette fois-ci aussi cela ne cadre pas avec l’encadré IV.
Comme il ne peut s’agir des formes arrondies (ce sont des A) nous n’avons que les figures
avec des bords droits. Des quatre en III, il faut trouver un critère qui en gardera deux et
exclura tous ceux de IV. Avec un peu d’entraînement, on ne tardera pas de voir que les
formes de IV ont beaucoup de côtés. On compte et on trouve deux formes avec cinq côtés
en III et aucune en IV.
On passe à la ligne suivante et elle ne fait que confirmer et affiner les catégories : B sont
les formes avec cinq côtés ou moins, C les formes avec six côtés ou plus. On peut ensuite
attribuer sa catégorie à chaque figure du bas : 1C, 2A, 3C, 4A, 5B.
On remarquera que la couleur ici n’a joué aucun rôle, il ne s’agissait que d’une fausse piste.
On notera ensuite que toutes les figures faisaient partie d’au moins une catégorie : ce n’est
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pas toujours le cas, il peut y avoir des A, des B, des C et en plus des figures qui ne sont ni
l’une ni l’autre.
Passons maintenant à la seconde variante de cet exercice. Les figures sont placées dans une
catégorie ou une autre de façon arbitraire, mais comme ces figures se répètent d’un encadré
à un autre on peut trouver leur catégorie par raisonnement logique, bien entendu, les figures
restent dans la même catégorie pour tout l’exercice. Une figure classée A dans un encadré
demeurera A dans tous les autres.
Exemple 19
Ces figures font chacune partie d’un groupe A, B ou C.
Ce cadre contient 2 A et 3 B Ici, il y a plus de B que de C
I II
III IV
V VI
1 2 3 4 5
Comme avec les carrés logiques et nombre d’autres casse-tête, il faut chercher l’informa-
tion qui permet de trouver un premier résultat sur lequel, ensuite, on pourra échafauder
d’autres raisonnements.
Nous voyons que le cadre I ne contient que des A et des B et le IV ne contient aucun A,
donc les figures communes aux deux encadrés sont automatiquement des B, en l’occur-
rence le triangle blanc et le carré noir. De la même façon, le cadre III ne contient aucun A
non plus, donc la figure commune à III et I est également un B, en l’occurrence le triangle
noir. Comme il y a deux A en I, le rond et l’étoile noire sont A.
Les trois B identifiés en I se retrouvent en VI, les deux autres figurs, de VI sont donc des
C (l’hexagone et la croix). Ces deux C se retrouvent en II et comme il y a plus de B que de
C, les 3 autres sont donc B (triangle noir, « diabolo » noir et « bonnet d’âne » blanc). En
V nous avons ainsi un B (le « bonnet d’âne ») et un A (la croix), les trois autres sont donc
C (« maison » et rectangle noirs, « L » blanc). Nous avons ainsi identifié les 5 formes à
trouver, soit : 1C, 2A, 3B, 4B, 5C.
Notons que les informations qui accompagnent chaque encadré sont justes, mais souvent
incomplètes. Ainsi, pour les encadrés V et VI nous savons qu’il y a des C, mais il y a aussi
des A et des B qui ne sont pas mentionnés. L’information du II « Il y a plus de B que de C »
laisse la possibilité qu’il y ait aussi des A. Il faut en tenir compte dans ses raisonnements.
10 Spatialisation
Plusieurs épreuves que nous avons déjà étudiées font occasionnellement appel à la capacité
de spatialisation (séries, intrus, matrices, etc.), mais certains tests centrent toutes leurs ques-
tions sur cette aptitude. Comme celle-ci varie considérablement d’une personne à l’autre, ces
tests sont considérés faciles par les uns, diaboliques par les autres… Si vous faites partie de
la seconde catégorie, un peu d’entraînement est recommandé.
11 Les rotations
Exemple 20
Laquelle n’est pas une main droite ?
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
260
Imprévus/Chapitre 24
L’observation simple et, s’il le faut, une comparaison avec ses propres mains viennent à bout
de cette question sans trop de mal (solution 8), alors que le même exercice avec une forme
abstraite est déjà plus difficile.
Exemple 21
Quelle figure n’est pas une rotation de A ?
Partie 2
A 1 2 3 4 5 6 7 8
Si la solution ne vous saute pas aux yeux, il faut procéder systématiquement. Regardez la
forme A et voyez comment l’analyser. Elle est formée d’une base et disons d’un drapeau qui,
par rapport à la base, part dans le sens opposé des aiguilles d’une montre. La forme peut être
« tournée » plus ou moins, ce sens de rotation ne changera pas. Regardez la 1 : la « base »
n’est plus en bas, mais peu importe, par rapport à la base, le drapeau continue à être dirigé
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Pour la 2, on constate la même chose, etc.,
jusqu’à trouver la solution (n° 6).
12 Les symétries
Au lieu d’être tournées, les figures peuvent être modifiées par rapport à un axe de symétrie.
Les questions basées sur la symétrie apparaissent régulièrement, tout particulièrement pour
les orthophonistes.
Exemple 22
Trouvez l’intrus :
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1 2 3 4 5 6 7
261
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 23
Dans la figure ci-dessous, combien comptez-vous de triangles ?
E
B
D G
A
C F
Sans mal, on en voit six : A, B, C, E, F et G. Mais pour que la solution soit complète, il
faut aussi compter les triangles constitués de plusieurs formes plus petites. Ainsi, à nos
six triangles il faut ajouter les suivants : EG, GF et CDF. La réponse est donc : 9 triangles.
On retrouve des questions analogues avec le nombre de carrés ou de rectangles. Si le sché-
ma est complexe, il est recommandé de procéder comme nous venons de le faire, en plaçant
une lettre dans chaque section et ensuite se faire une liste des possibilités. En l’écrivant en
ordre alphabétique, on s’assure de ne rien oublier.
2 3 4 5
1 6
Pour trouver la réponse, il faut visualiser le pliage. En 1, par exemple, on voit la bande hori-
zontale de quatre cases former les quatre faces du cube. Ensuite on rabat la partie verticale
pour former le dessus… et là on s’aperçoit que la partie qui doit faire le dessous manque.
Contrairement à 2 où on peut tenir le même raisonnement.
Pour les suivantes, cela devient un peu plus difficile. Si vous ne parvenez pas du tout à
visualiser la situation, pour cet exercice et les suivants, vous pouvez vous entraîner en vous
fabriquant des patrons en papier cartonné que vous plierez et déplierez pour aider à la visua-
lisation. 2, 5 et 6 peuvent former un cube.
Exemple 25
Pour réaliser un cube selon ce modèle, quel patron faut-il utiliser ?
1 2 3 4
Ici aussi, il faut visualiser la situation. Généralement, le plus simple est de s’imposer une
façon de procéder. Par exemple, commencez toujours par visualiser le carré sur la face supé-
rieure. Ensuite, trouvez où les autres figures apparaissent et dans quel sens.
262
Imprévus/Chapitre 24
Le 1 ne peut correspondre : si le carré est en haut, le rond et le triangle ne peuvent être sur
des faces qui se côtoient. Avec le patron 2, si on place le carré en haut, les deux autres formes
peuvent se côtoyer, mais le triangle sera devant et le rond sur la droite.
Les deux autres patrons peuvent être pliés pour avoir : carré en haut, rond devant et triangle à
droite. Alors lequel est le bon ? Examinons l’orientation du triangle. Dans le cube modèle, on
voit que le triangle a un côté parallèle avec l’arête qui le sépare du carré et un autre avec l’arête
qui le sépare du rond. Dans le patron 3, c’est le cas, mais pas dans le 4 où il n’y a pas de bord
parallèle avec l’arête du carré. La solution est donc le 3.
Partie 2
Considérons maintenant des volumes, sans qu’ils soient dépliés.
15 Les dés
Les points sur les dés, normalement, sont placés pour que la somme des points des faces
opposées soit toujours égale à 7. Dans les casse-tête de ce genre, les dés ont bien des points
de 1 à 6, mais ils peuvent être répartis de façon pas du tout conventionnelle. C’est le cas ici,
où nous avons trois dés identiques, dans des positions différentes.
Exemple 26
Combien y a-t-il de points sur la dernière face ?
?
?
Avec les questions de ce style, il est souvent possible de trouver la solution tout simplement
en regardant les figures données.
Ici, cependant, la solution n’est pas du tout évidente et il peut être utile de se faire un schéma
du cube déplié. Pour cela, on sera particulièrement attentif aux 6 qui n’ont pas deux axes de
symétrie. On voit que dans le prolongement de l’axe avec trois paires de points, il y a le 3
d’un côté (figure 1) et le 2 de l’autre (figure 2). À partir de là, il est possible de dessiner un
patron comme ci-dessus, qui vous permet de trouver la solution. Sur la dernière face, il y a
cinq points.
On utilisera la même méthode avec les cubes décorés autres que les dés : chercher les faces
qui n’ont pas deux axes de symétrie, et si besoin, dessiner un patron.
16 Les cubes
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Les piles de cubes qu’il faut compter sont toujours très impressionnantes mais sont en fait
relativement faciles à résoudre, dès qu’on a trouvé une méthode.
Exemple 27
Combien y a-t-il de cubes dans cet assemblage ?
4 3 3 4
2 2 3 1
4 2 2 2
1 2 0 3
263
Partie 2/Aptitudes logiques
Chacun a sa méthode, et si vous en avez une qui vous donne satisfaction, gardez-la ! Si vous
en cherchez une, voici ce que nous proposons : plutôt que de compter par couches ou par
tranches, nous vous proposons de compter par colonne. Ici, les cubes sont disposés sur un
carré de 4 4 sur des hauteurs allant de 0 à 4. Faites un quadrillage qui représente l’assem-
blage vu de dessus. Commencez par la colonne de cubes à l’arrière gauche. Elle a la hauteur
maximale, donc 4 : vous le notez dans la case correspondante. Passez à la suivante, elle a un
cube de moins, donc 3, vous notez au fur et à mesure. Finalement, vous faites le total. Très
rapidement, vous verrez que vous pouvez même vous passer du schéma, et vous compterez
directement, avec aisance.
Ici, il y a 38 cubes.
6
10
Comme toujours, si vous avez une méthode pour compter les faces, gardez-la, c’est ce qui
fonctionne pour vous ! Si vous n’en avez pas, voici deux méthodes utilisées par de nombreux
candidats :
yy S’il s’agit d’une forme plane avec une épaisseur, comme dans l’exemple 25, il suffit de
compter le nombre de côtés de la forme (cela représente le nombre de faces de l’épaisseur)
et d’y ajouter deux (la face avant et la face arrière). Ici nous avons donc 10 faces sur la
tranche plus deux, ce qui fait 12.
yy Quand la forme est plus complexe, comme dans l’exemple 26, alors il faut procéder autre-
ment.
Exemple 29
9
5
6
10
4
7
1
11 3
8
12
2
13
La difficulté ici est double. Comme il y a de nombreuses faces, il faut s’assurer de les compter
toutes sans en oublier et il faut visualiser les faces des parties cachées comme l’arrière et les
faces de dessous. Il est donc conseillé de procéder systématiquement en notant le nombre de
faces selon les différents angles.
Pour l’exemple 26, on notera :
yy Avant : 2 faces (numérotées 1 et 2 sur le schéma).
yy Droite : 1 face (3).
yy Arrière : 2 faces (4 et 5).
264
Imprévus/Chapitre 24
Partie 2
Dans certains concours (nous pensons plus particulièrement à des épreuves d’auxiliaire de
puéricultrice) un nouveau style d’épreuve est apparu à mi-chemin entre les questions de lo-
gique et le test d’attention : il s’agit de petites questions, généralement très faciles, mais qui
viennent en grande quantité. En très grande quantité. Après deux pages entières de compa-
raison numériques, toutes sur le même modèle, le problème n’est plus tellement d’utiliser
sa logique, mais de maintenir sa concentration. Si vous devez affronter ce genre d’épreuve,
trouvez des ruses pour maintenir votre attention. Par exemple, en créant un peu de variété, en
passant d’une catégorie de question à une autre toutes les dix questions.
Voici quelques exemples de ce type de question (les solutions se trouvent page XXX).
265
Partie 2/Aptitudes logiques
Cet exercice, qui n’est pas sans rappeler le test de Stroop où le nom d’une couleur est écrit
dans une autre couleur (« vert » est écrit en rouge) n’est ici qu’un test de concentration. Mais,
de la même manière que les personnes dyslexiques réussissent mieux au test de Stroop, avec
ce test, les candidats les moins matheux risquent ici de réussir mieux que les autres. Si vous
n’êtes pas trop porté sur l’arithmétique, voici donc votre revanche ! Les matheux voient une
addition et trouvent la solution presque sans réfléchir. L’effort de comprendre 4 quand ils
lisent 6, en revanche, est beaucoup plus difficile pour eux ! Si c’est votre cas, il peut être
utile de barrer les chiffres qui changent et de noter au-dessus au crayon les nouvelles valeurs.
L’ennui est que cette démarche prend beaucoup de temps.
Ce test vient avec des variantes, notamment sous forme d’une grille de nombres où il faut
faire les totaux des nombres de chaque rangée et de chaque colonne, mais en substituant
certains nombres par d’autres de manière différente si on raisonne horizontalement ou ver-
ticalement…
266
Imprévus/Chapitre 24
en s, mais pas les s, transformés en i, autrement dit, il faut compter les i et les r (et pas besoin
de se soucier des transformations).
Partie 2
vraies ou fausses.
Exemple 34
1.
1.
A. Plus les figures ont de côtés, plus elles sont vers la droite V–F
B. Les figures sombres ont un nombre pair de côtés V–F
C. Au moins une figure a autant de figures sombres à sa droite qu’à sa gauche V–F
La logique n’est pas sollicitée, mais il faut lire attentivement et bien comprendre ce qui est dit
et prêter particulièrement attention aux termes qui limitent ou élargissent le propos :
yy « Juste à gauche de » = dans la case immédiatement à côté.
yy « À gauche de » ou « plus vers la gauche » = toutes les cases à gauche de celle en question.
yy Distinguer « Il y a plus de deux » de « il y a deux ou plus » (dans le premier cas, deux n’est
pas inclus, mais l’est dans le second).
Exemple 35
Vous avez deux lampes et quatre ampoules de couleurs. Combien de combinaisons dif-
férentes pouvez-vous obtenir avec les choix ci-dessous ? (Il faut tenir compte de l’ordre :
rouge-vert et vert-rouge seront considérés comme deux combinaisons différentes, mais
rouge-rouge, quelles que soient les ampoules utilisées, ne formera qu’une seule combinai-
son).
A. Une ampoule rouge et trois vertes : … combinaisons
B. Deux ampoules rouges et deux vertes : … combinaisons
C. Une ampoule rouge, une verte et deux bleues : … combinaisons
267
Partie 2/Aptitudes logiques
Exemple 36
Pour chaque exercice, trouvez le rectangle (B, C, D ou E) où les points sont disposés exac-
tement de la même façon que dans la colonne A.
L’ESSENTIEL À RETENIR
Face à des questions que vous n’attendiez pas, vous devez adopter un compor-
tement qui, d’ailleurs, s’applique à toute épreuve, imprévue ou pas :
XXNe pas s’affoler, prendre le temps de réfléchir.
XXLire les énoncés attentivement. Ne pas commencer avant d’être certain
d’avoir bien compris ce qui est demandé.
XXChercher une méthode, une stratégie, pour trouver la solution :
– pour ne pas se tromper ;
– pour passer le minimum de temps.
XXSi on doit trouver une règle à la base d’une question, toujours chercher celle
qui sera la plus générale et la plus évidente.
XXPour certaines épreuves, chercher une certitude (dans l’énoncé, dans le
schéma) comme point de départ.
XXEnsuite avancer pas à pas à partir de ce point de départ.
XXSi aucune certitude ni point de départ ne s’impose, procéder par hypothèses
(ou par tâtonnements successifs).
XXNoter ses conclusions (sur la question ou sur un brouillon) au fur et à mesure.
Ne pas hésiter à faire un tableau ou un schéma pour gagner du temps.
XXPour la visualisation, indiquer des repères ou des comptages à même le
dessin (à gommer ensuite, s’il le faut).
268
Imprévus/Chapitre 24
rigoureux ;
XX
systématique ;
XX
rapide ;
XX
Partie 2
et confiant !
XX
Entraînement
Pour ne pas alourdir cette section, nous n’avons pas mis de consignes pour les exercices chaque
fois qu’ils reprennent exactement ceux décrit dans le chapitre. Si vous avez un doute, vous
pouvez toujours vous référer aux instructions données dans le chapitre.
[[Cases à noircir
1. 2.
L1: 1 1 C1:1 L1:2 C1:1
L2: 1 1 C2:2 1 L2:1 C2:2
L3: 1 1 C3:1 L3:2 C3:1 1
L4: 1 C4:2 L4:1 1 C4:2
3.
1
2 1 1 1 1
1 3 3 1 1 2
2 1
3
1 2
1 2
1 1
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
2 2
[[Orientation
4. Changement de cap
Cap à 9h00, puis à 6h00,
puis à 3h00 et à 9h00
Nouvelle direction
E ..............................
269
Partie 2/Aptitudes logiques
[[Les opérateurs
5.
C L C U L U
6.
A F PE F C A B CP E B
A B C D E F G H
8. 9.
88 ?
16 25
24
46 15 37
Entraînement
34 30 21 52
? 1 9 4
10. 11.
9 6 8 ? 12 20
12 ? 6 3 5 10
10 7 9
–4 4 2
270
Imprévus/Chapitre 24
12. 13.
3 = 7 1 7 4 12 1
9
6 3
2 3 8 2
5 6 = 3
3 5
4 ?
Partie 2
3 6 = 1 5 ? 4
1 1
15. Le carré, le rond, le triangle et l’étoile remplacent toujours les mêmes chiffres. Si l’étoile
remplace le 7 quel chiffre est remplacé par le rond ?
84
66 92 58 74
A
1 2 3 4
B
5 6 7 8
C
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
E E = ......
271
Partie 2/Aptitudes logiques
1 2 3 4
A
B
5 6 7 8
C
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
A B C
20. Notez sous chacune de ces cartes retournées, sa valeur et sa couleur, sachant qu’il y a
trois As et deux Rois, deux cœur, deux carreaux et un trèfle, et que :
• Les deux Rois qui n’ont pas le même signe
sont côte à côte ;
• Les deux carreaux ne se côtoient pas ;
A B C D E
• L’As de trèfle est juste entre un cœur
et un Roi ;
• L’As de carreaux est juste à gauche d’un Roi.
21. Parmis ces cartes, il y a au moins un Valet, une Dame et un Roi. Trouvez la valeur et
la couleur de chaque carte.
• Si la carte B est un Roi, les cartes C et D sont du trèfle.
• Si la carte C n'est pas un Valet, la carte D est une Dame et la carte A un cœur.
• Si la carte B n'est pas un Roi, les cartes A et C sont des Rois.
Entraînement
• Si un Valet est entre deux Rois, c'est une carte de trèfle et la carte juste à droite est du trèfle
aussi.
• Si la carte C est du trèfle, la carte D est un carreau.
A B C D
272
Imprévus/Chapitre 24
Partie 2
1 2 3 4 5 6
23.
1 2 3 4 5 6
I II
III IV
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V VI
1 2 3 4 5
273
Partie 2/Aptitudes logiques
25.
Ici il y a au moins un A Ici il n’y a que des B ou des C
I II
III IV
V VI
1 2 3 4 5
[[Surfaces
26. Combien y a-t-il de triangles dans le rectangle ci-dessous ?
28. Si on gomme tous les traits verticaux, autre que ceux du cadre, combien restera-t-il
de triangles ?
274
Imprévus/Chapitre 24
[[Spatialisation
29. Toutes ces formes sont grises d’un côté et blanches de l’autre : trouvez la paire identique.
Partie 2
30. Chacun de ces patrons peut être plié pour former un cube. Lequel formera un cube
identique à celui formé par A ?
A 1 2 3 4 5 7
31. Ces dés sont identiques : combien y a-t-il de points sur la dernière face ?
5 6 7 8
3 4 5
1 2 6
275
Partie 2/Aptitudes logiques
34. Une feuille de papier carrée a été pliée en deux en diagonale, une première fois, puis
une deuxième fois comme l’indique le schéma. Puis une partie a été découpée. À quoi ressemble
la feuille une fois dépliée ?
1 2 3 4 5
[[Mécanique A
A
BC D
C
sens ? 1
1
AA
……, , B …B, …C, … , C …
D C…
, ,
A
a. b. c. d. B
D D…,
A…, B …1A, … , C …
B…, , DC…
…, D…,
36. Si la roue A fait 15 tours, combien en fera la B ? A…, B…, C…, D…,
a. 10 b. 15 c. 20 d. 25
A B
A B
A A B B
A A1010, ,
B 15, , C 20
B 15 A C 20
, , D 25D, 25 , B
A 10 , B 15A 10 , ,A 10 , C 20
CD2025
B 15
B 15, ,
, , D 25 ,
, C 20 , D 25 ,
37. Si la roue A fait 5 tours, combien en fera la B ?
a. 4 b. 5 c. 6 d. 8 A
A
B
B
B
A
B
A AA44, , B 55, ,
B CC6 6
, , D 8D, 8 ,
A 4A , B 5 , C 6 , D8, B
A4, B 5 , C 6 , AA D 8 ,
38. Si la roue 1 tourne dans le sens indiqué, B
C
C D C
a. b. c. d.
C
A C
B D
A…, B …C
, C…, D…,
A D C
B A…, B…, C…, D…,
39. Si la roue 1 tourne dans le sens indiqué, A
A A B C D
C
de A, B, C ou D, laquelle tournera dans le sens inverse ?
Entraînement
A
A … , B … , B CB… , C D…, D D C
a. b. c. d. A…, BA1… , C … , D … ,
1 A…, B…, C…, D…,
[[Imprévu !
A B C D
A B C D
A……, , B … B,
A …
C…,, C
D……, , D…,
Tracez un parcours en boucle sur la grille selon les indications.
1 Chaque section du parcours
(une ligne horizontale ou verticale entre deux points)1
est décrite à l’aide des chiffres dans les
flèches. Le chiffre 1 indique qu’il y a une section d’une case (d’unA
A …point
, B à…un
, autre)
C … , leDBchiffre
…, C
2 qu’il y a une section de deux cases, et ainsi de suite. Le
A …nombre
, B … ,de chiffres
C … , Ddans
… , une même
flèche indique le nombre de sections sur l’alignement correspondant. Ces chiffres sont dans
l’ordre de gauche à droite et de haut en bas. 1
40. 41.
2 1 1 1 2 1 1
1
1 2 3 1
1
1 2
1 1
2 1 1 1 3 1 1 1 2
13 41
12 31
111 22
11 12
Partie 2
11 111
13 41
[[Petits exercices
42. Comparaison numérique et alphabétique.
Cochez V ou F après chaque question.
1. 625 < 732 V–F 2. G < J V–F
3. 0,15 > 0,105 V–F 4. 18 > 15 V–F
5. S < R V–F 6. 66 266 < 66 626 V–F
7. 30 174 < 30 164 V–F 8. 543,25 > 5 432,54 V–F
9. 7 829 < 7 892 V–F 10. N < Q V–F
11. T > R V–F 12. 59 < 61 V–F
13. 530 011 < 63 110 V–F 14. 614 > 718 V–F
15. F > H V–F 16. 9 018 < 9 508 V–F
17. 22 614 > 22 164 V–F 18. U < S V–F
D. s k k k k s k s D. s n k k k k
3. Si k = n s et si n = s s s, 4. Si s s = n et si n n = k
quelle ligne a la plus grande valeur ? quelle ligne a la plus grande valeur ?
A. s s s k n s A. s s k k n n s
B. s s s s s s s s s s s s s B. k k k k n s
C. n k s k n s C. n s s s k k k k
D. n n n n n D. s s s s s s s
5. Si s n = k et si n = s s, 6. Si k = n n et si n k =s s s s quelle ligne
a la plus grande valeur ? quelle ligne a la plus grande valeur ?
A. s s k n n k k k A. s s s s s s s s s s s s s
B. k k k n n n B. s k n s k n
C. s s s s s s k n n n n C. n n n k k k
277
Partie 2/Aptitudes logiques
D. k s n k s n k D. s s n n n s k k s
7. Si s s s = n n et si n = k k k, 8. Si k = n n n et si n = s s s
quelle ligne a la plus grande valeur ? quelle ligne a la plus grande valeur ?
A. k k k k k k k k k k k k k A. n n s s s s s k
B. s k k k s s s B. s s s s s s s s k n n
C. n n n s k k k C. n s n n n n n n n
D. s k s k s k s k D. s s s s s k k
9. Si s = n k k et si n = k k k k, 10. Si s = n k et si k = n n
quelle ligne a la plus grande valeur ? quelle ligne a la plus grande valeur ?
A. n k k k k s n n A. n n n k k s s s
B. s n n n n n n k B. s k k s n k k n k
C. n k k k k k k k k k k k k C. n s s s n n n n
D. s s s s s D. k k k k k k k s
44. Les cinq cases
1.
A. Plus les figures ont de côtés, plus elles sont vers la droite. qV–qF
B. Les figures sombres ont un nombre paire de côtés. qV–qF
C. Une figure a autant de figures sombres à droite qu’à gauche. qV–qF
3.
278
Imprévus/Chapitre 24
7.
Partie 2
A. La figure qui a le plus de côtés côtoie une forme blanche. qV–qF
B. Une figure est de la même couleur que deux autres figures. qV–qF
C. Une figure qui est juste à droite d’une forme blanche
n’est pas noire. q V – q F
45. Addition modifiée.
Faire le total des nombres de chaque rangée et de chaque colonne, mais en remplaçant les
chiffres soulignés par ceux donnés dans le tableau. Bien noter que les modifications ne sont
pas les mêmes selon que l’on additionne les rangées ou les colonnes !
17 35 46 85 29 =
17 35 46 85 29 =
60 21 33 42 38 =
6038215133
59 42 38= =
37 24
38 74514559
90 37 24= =
15 66
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
7410
=
4572
=
82 15
90=
95 30
=
66
=
=
=
10 72 82 95 30 =
= = = = =
46. Les comparaisons graphiques.
Pour chaque exercice, notez le ou les rectangle(s) où les points sont disposés exactement de la
même façon que dans la colonne A. Il faut faire abstraction des traits qui les relient. Si aucun
rectangle ne correspond, cochez F.
A B C D E
B C
01 D E F
B C
02 D E F
B C
03 D E F 279
B C
01 D E F
B C
03 D E F
B C
04 D E F
B C
05 D E F
B C
06 D E F
B C
Entraînement
07 D E F
B C
08 D E F
B C
09 D E F
B C
10 D E F
B C
11 D E F
B C
12 D E F
Corrigés
1. Les croix indiquent les certitudes.
2.
Corrigés
3.
280
Imprévus/Chapitre 24
4. Nord-ouest.
5. 4. On voit dans la quatrième figure (avec un U, un point et un triangle), que la forme a été doublée
et la couleur inversée. Pour retrouver U, il faut donc la dédoubler et inverser les couleurs de nouveau.
Répéter la forme à 90°
4 Inverser la couleur
6. 3. Il faut donc la moitié de E (la flèche double), tournée de 90° et B (la quatrième figure a la moitié
Partie 2
de B, on comprend donc que B en entier est un losange).
A= F= P= E= C= B=
3
Doubler Prendre une moitié
3 10
4 9
5 8
6 7
8. 2 On trouve la valeur de la case du milieu à la base par la méthode indiquée dans l’exemple 5, puis
on complète les cases à droite jusqu’au sommet et on redescend en faisant des soustractions.
88
35 53
11 24 29
3 8 16 13
2 1 7 9 4
9. 14 Chaque carré contient la somme des nombres au-dessous, mais les chiffres du résultat sont
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
inversés. 16 + 25 = 41, ce qui donne 14 après inversion. Autre démarche peu mathématique qui apparaît
de temps à autre.
10. 9 Flèche à droite + 2, à gauche + 3, vers le haut – 3, vers le bas – 2.
11. 14 En partant de la case sombre (= 3), ligne double + 2, ligne en zig zag 2, ligne en pointillé – 8.
12. 13 Triangle, pointe vers le haut ou le bas nombre positif. Carré ou cercle nombre négatif.
– 3 – 6 = – 1 + 5 – 13.
13. 2 Somme des triangles pointe en bas moins la somme des triangles pointe en haut donne le
résultat dans le carré. 4 + 2 – 1 – 1 = 4.
14. 9 99 + 91 = 190. Le rond ne peut qu’être 1, celui-ci retranscrit dans la première colonne, le
carré ne peut être que 9.
15. 3 55 + 55 + 55 + 55 + 555 = 775, 33 + 35 + 33 + 33 + 3 = 137.
16. Étoile 11, carré 35, triangle 17, rond 3.
On remarquera le carré et l’étoile qui apparaissent deux fois dans l’alignement 92…
281
Partie 2/Aptitudes logiques
C figures avec tous les traits du même type (gras, fin, pointillé)
25. 1 : B, 2 : C, 3 : A, 4 : A, 5 : A.
Comme il n’y a aucun A en II et que l’on retrouve toutes ces figures en I, sauf la forme « maison », celle-ci
doit être A (réponse 5). Comme en II il n’y a que des B ou des C et qu’en V il n’y a aucun C, l’étoile est B.
De même, les formes communes entre II et VI doivent être C, donc la forme en L (réponse 2), le losange
et le triangle gris sont des C. La forme commune entre V et VI doit être A, donc le rond est A. En III, il ne
peut y avoir qu’un C (la forme en L) donc le rectangle est soit B ou A, mais pas de B en VI donc le
rectangle est A. La dernière forme en III (le carré) doit donc être un B (réponse 1). Les deux formes qui
restent en IV (la croix et le diabolo noir) ne sont pas C, si l’un était A et l’autre B il y aurait le même
nombre de A et de B, alors qu’il y a plus de A. Donc ces formes ne peuvent être que la croix (réponse 3) et
le bilboquet noir (réponse 4).
282
A F
B C D E G
H Imprévus/Chapitre 24
I J K L M
DB E
AA C F
26. 18 triangles : G BH C D I J FK
E G
A, BJ, ABJ, C, CK, D, DEF, F, FG, H
G, GML, H, HI, I, J, L, LM, M. I J K L M
27. 11 carrés :
AG, BHC, DIJ, EKF.G, B, H, I, J, E, K. B D E
A C F
G H I J K
Partie 2
28. 10 triangles : B E
A C D
A, AG, B, BC, D, DIH, E, EF, F, H, F
B D I E
AG CH F
29. 1 et 8. On commence par réfléchir à l’énoncé : si chaque forme G estH grise d’un
I côté
J et K blanche
de l’autre, pour que deux formes soient identiques, elles devront être, soit superposables et de couleurs
identiques, soit le renversement l’une de l’autre et de couleurs différentes.
A B C
Par exemple 6 et 7, on le voit sont superposables, mais elles ne sont pas identiques D chaque
puisque
E
face
F
est d’une couleur différente. La même chose s’applique à 3 et 5, etG2 et 4. Reste H1 et 8 qui Isont effecti-
vement l’une le renversement de l’autre et de couleurs différentes.
30. Patron 5. Pour distinguer des patrons de cubes, il faut commencer par chercher les différences
les plus évidentes (ici par exemple, on élimine 2 dont les croixAsontBdes + C E et 6
plutôt queD des croix,
F
qui a deux ronds noirs). Ensuite, sans passer par la visualisation du cube en trois dimensions,
I on peut
G H
comparer les faces opposées. Par exemple, on voit qu’en A le rond noir et le carré sont sur des faces
opposées. On peut donc éliminer tous les patrons où ce n’est pas le cas : 1, (2 déjà éliminé), 3, et 7. On
examine ensuite les autres formes et on voit qu’en A chaque croix est sur une face opposée à l’anneau,
on peut donc éliminer 4 où ce n’est pas le cas. Reste 5.
31. 2 . Pour reconstituer le patron, on peut placer le 3 à la suite du six et le 2
au-dessous. Ensuite comme le 1 est sur des faces voisines du 2, du 5 et
du 3 on peut compléter ces faces.
32. Le tas no 2 : 1 (10), 2 (11), 3 A(10), 4(10), 5 (9), 6 (9), 7 (8), 8 (10)
C D
33. 5 assemblages identiques : no 1, 2, B 3, 4 et 5.
34. No 1. Regarder la forme pliée : elle se reproduira autant de fois que le pliage, soit ici, 4 fois. On
1
peut vérifier en passant à la pratique.
35. c. A
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
C D
B
36. b. Les roues A et B ayant le même nombre de dents, elles tourneront au même rythme, donc
B tournera autant de fois que A, 15 tours. Le nombre de dents de la roue intermédiaire ne joue pas.
37. c. Ici aussi le nombre de dents des roues intermédiaires ne joue pas. Chaque fois que la roue A
progresse d’une dent, la B fera de même. En 5 tours, la roue A avancera de 5 × 6 = 30 dents. Donc la B
aussi. Celle-ci ayant 5 dents, cela représentera 30/5 = 6 tours.
38. b.
A
C
B D
A
A
C
283
B D
A
Partie 2/Aptitudes logiques
39. c.
A B C D
40. ous vous avons fait le coup de l’imprévu ! Voici une question à
N
laquelle vous n’étiez pas préparé. Avez-vous su réagir comme il faut
et trouver la solution ?
Les parcours codés se trouvent en utilisant un raisonne ment
semblable à celui des cases à noircir. Ci-dessous en bleu : les
certitudes.
41.
5. A V – B F – C V 6. A F – B F – C V
7. A V – B V – C F 8. A V – B V – C V
45. Rangée (de haut en bas) : 162 – 236 – 218 – 332 – 279
Colonnes (de gauche à droite) : 188 – 236 – 331 – 257 – 292
46. 1. B, C 2. F 3. F 4. D
5. E 6. F 7. B, C, D, E 8. E
9. C, D 10. B, E 11. C, D, E 12. F
284
Aptitudes
verbales
3
Partie
25 Le vocabulaire 287
26 L’orthographe 300
27 La conjugaison 326
Les tests verbaux ont pour but d’évaluer votre maîtrise de la communication, aussi
bien orale qu’écrite. Ils recouvrent de nombreux domaines du langage. La part de
ces tests dans les concours est très variable.
Infirmier
Depuis la réforme de 2009 du concours d’entrée en IFSI, c’est surtout la logique
verbale qui est l’objet de questions, particulièrement les analogies et les intrus,
parfois les anagrammes. On peut aussi trouver des questions de vocabulaire et de
compréhension mais pas d’orthographe.
Aide-soignant, auxiliaire de puériculture
Peu d’aptitude verbale pour les AS excepté des analogies et intrus. Pour les AP, les
contenus sont similaires au concours d’infirmier, même si le vocabulaire est plus
présent et la logique verbale un peu plus accessible.
Concours sociaux
Pour ces concours (assistant de service social, conseiller en économie sociale et
familiale, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, moniteur-éducateur)
les tests ne sont présents que dans deux IRTS. À Bordeaux et Toulouse, les tests
sont assez difficiles mais portent régulièrement sur le français. On y trouve surtout
de la compréhension et de la logique verbale.
Orthophonie
Les tests sont surtout numériques, mais on trouve de la logique verbale avec des
anagrammes (à Paris, Amiens), des syllogismes (à Nice), de la langue imaginaire (à
Nantes) et bien entendu tout le reste du français dans des épreuves qui ne sont pas
spécifiquement centrées sur les tests.
Ergothérapie, orthoptie, manipulation en radiologie
Dans ces concours assez originaux en tests il faut surtout travailler le vocabulaire,
l’orthographe et la logique particulièrement les analogies, anagrammes et intrus.
Pour répondre aux exigences des différents concours, nous avons divisé cette
partie en cinq catégories : vocabulaire, orthographe, conjugaison, compréhension,
logique verbale. Ciblez particulièrement les chapitres qui vous concernent, mais
ne négligez pas complètement les autres, on ne sait jamais. Chaque sous-partie est
suivie d’exercices d’application pour vous aider à progresser.
Bon travail !
Le vocabulaire
PLAN
Cours Entraînement
25
1. Synonymes, antonymes, définition Corrigés
2. Homonymes
3. Paronymes
INTRODUCTION
Contrairement aux autres épreuves d’aptitude verbale dont la présence en concours est
erratique, le vocabulaire est un incontournable.
Il nécessite à la fois des connaissances et de la logique. L’expérience prouve qu’un niveau
moyen de vocabulaire bien exploité vaut mieux qu’une érudition que l’on n’arrive pas à sol
Partie 3
liciter, l’idéal étant, bien sûr, de cumuler ces qualités.
Notre ambition n’est pas ici de faire apprendre tout le vocabulaire qui n’est pas maîtrisé,
mais de raviver les connaissances et de les étoffer. Vous pouvez en effet facilement cons
tater que vous possédez en réalité plus de vocabulaire que vous n’en utilisez réellement. Si
par routine, vous ne vous exprimez qu’au moyen d’un nombre limité de mots, cela ne veut
pas dire que vous n’en possédez pas davantage. Votre objectif doit être de retrouver les
mécanismes qui mènent à ce vocabulaire égaré, de vérifier que vous connaissez le sens de
ces mots et que vous pouvez les employer de façon adéquate.
Vous trouverez dans ce chapitre un ensemble de fiches de vocabulaire qu’il faudra connaître
avant d’affronter les exercices d’application. Bon travail !
Règle
•• Les synonymes sont des mots qui peuvent avoir une même signification dans au moins un de
leurs sens.
•• Les antonymes sont des mots de signification contraire, c’est-à-dire diamétralement opposée.
•• La définition est la délimitation sémantique (du point de vue du sens) la plus précise d’un mot ou
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
d’une expression.
Dans les épreuves de vocabulaire, ces trois catégories sont assez proches et souvent asso-
ciées. Lorsque l’on connaît la définition d’un mot, on trouve plus facilement ses synonymes
et antonymes.
En concours, ces épreuves se présentent le plus souvent sous la forme de QCM (question à
choix multiples), dans lesquelles il faut retrouver parmi une liste proposée le terme le plus
proche ou le plus différent du mot de référence.
Ce type d’épreuve ne peut être préparé en apprenant une liste de synonymes ou de défini-
tions. En français, n’importe quel nom commun peut avoir un synonyme et bien souvent, il
en aura plusieurs. Il faut plutôt faire preuve de méthode. Lorsque vous lisez les propositions
de réponses, il faut identifier les points communs entre elles, car si vous cherchez un sens
particulier, dès lors que deux mots expriment ce sens, ni l’un ni l’autre ne peuvent convenir.
287
Partie 3/Aptitudes verbales
Exemple
Trouvez, parmi les mots suivants, l’antonyme d’honnête :
loyal, pernicieux, vulgaire, laid
Il ne peut s’agir de loyal qui est un synonyme. Quant à vulgaire et laid, ils sont syno-
nymes entre eux ; or on sait qu’il faut une seule réponse.
L’antonyme est pernicieux ; on le trouve même sans connaître ce mot.
Lorsque vous devez trouver des antonymes, pensez aux préfixes qui s’opposent en français.
Voici les plus courants :
Antonymes Exemples
! Attention Lorsque se succèdent des séries d’exercices dans lesquels il faut trouver les
synonymes puis les antonymes, ne continuez pas machinalement à chercher
des synonymes dans le second exercice ; c’est une faute fréquente.
2 Homonymes
Règle
Les homonymes sont des mots qui, n’ayant pas le même sens, sont identiques phonétiquement
(homophones), et parfois graphiquement (homographes)
288
Le vocabulaire/ Chapitre 25
Partie 3
2.2 Homophones (les 50 indispensables)
1. acquis : possession, acquisition. / acquit : acquittement, soulagement.
Remarque : on écrit par acquit de conscience et non « par acquis de conscience ».
2. air : gaz respirable. / mélodie. / aire : surface. / ère : période. / erre : vitesse en régression.
/ haire : chemise de pénitence. / hère : misérable.
3. aliéné : fou. / aliéner : soumettre à une contrainte ou vendre.
4. anche : languette vibrante du bec des instruments de musique. / hanche : partie du corps
située sous la taille.
5. appas : charmes. / appât : produit utilisé pour attirer.
6. are : mesure agraire. / arrhes : avance financière. / art : création esthétique. / hart :
pendaison.
7. auspices (n. m. pl.) : présages, plutôt favorables. / hospice (n. m.) : maison d’accueil des
pauvres.
8. bailler : donner. / bâiller : ouvrir la bouche à cause de la fatigue ou de la faim. / bayer :
dans l’expression bayer aux corneilles, ne rien faire, rêvasser.
9. balade : promenade. / ballade : poème chanté.
10. ban : bannissement. / banc : siège.
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
11. cahot : saut d’un véhicule dû aux ornières d’une route. / chaos : désordre.
12. cane : femelle du canard. / canne : bâton de soutien.
13. catarrhe : inflammation des muqueuses. / cathare : hérétique.
14. ceint : verbe ceindre, entourer. / sain : en bonne santé. / saint : parfait. / sein : poitrine.
/ seing : signature.
15. censé : supposé. / sensé : de bon sens.
16. chas : trou d’une aiguille. / chat : félin. / Shah : souverain en Orient.
17. chemineau : vagabond. / cheminot : employé de chemin de fer.
18. cuisseau : partie du veau. / cuissot : cuisse de gros gibier.
19. détoner : émettre un bruit violent en explosant. / détonner : changer de ton.
20. différend : désaccord. / différent : non identique.
289
Partie 3/Aptitudes verbales
3 Paronymes
Règle
Les paronymes sont des mots qui ont une prononciation proche, mais qui n’ont ni la même signifi-
cation, ni la même orthographe.
290
Le vocabulaire/ Chapitre 25
En concours, les tests de paronymes sont généralement sous forme de QCM ; vous avez le
choix entre des paronymes pour compléter correctement une phrase. Pour réussir cet exer-
cice, vous pouvez procéder par élimination, si vous ne connaissez pas certains mots.
Exemple
Cet enfant est … (imprudent / impudent) ; il peut être très désagréable envers ses aînés.
Si vous ne savez pas ce qu’est l’impudence, vous savez ce qu’est l’imprudence, et ce n’est
pas le fait d’être désagréable envers ses aînés.
La solution est donc impudent.
Évidemment, il peut arriver que l’on ignore le sens de plusieurs mots proposés ; voici les
définitions des 50 paronymes difficiles qui sont fréquents en tests.
Partie 3
3. acception : signification. / acceptation : accord.
4. affiler : aiguiser. / effiler : défaire un tissu fil à fil (ou) rendre mince et long.
5. affinage : amélioration finale d’un produit. / affinement : action de rendre fin.
6. agonir : insulter. / agoniser : mourir.
7. alternance : succession alternée. / alternative : choix.
8. amen : ainsi soit-il en hébreux, exprime le consentement. / amène : aimable.
9. amnistie : pardon général. / armistice : accord qui suspend les combats.
10. anoblir : donner un titre de noblesse. / ennoblir : donner de la dignité.
11. apurer : vérifier des comptes financiers. / épurer : rendre pur.
12. aréole : extrémité pigmentée du sein. / auréole : cercle lumineux.
13. assentiment : consentement. / ressentiment : désir de venger une offense.
14. avanie : affront, offense. / avarie : dommage matériel subi lors d’un transport.
15. brume : brouillard léger. / bruine : pluie fine.
16. capiteux : qui enivre. / captieux : qui veut tromper, induire en erreur.
17. clouer : fixer avec des clous. / clouter : garnir de clous.
18. collision : choc. / collusion : entente secrète.
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291
Partie 3/Aptitudes verbales
L’ESSENTIEL À RETENIR
Il faut savoir trouver les synonymes, antonymes, définitions.
XX En connaissant le synonyme d’un mot, on peut retrouver son antonyme et
inversement.
XX Identifier les points communs des items pour les éliminer ensemble.
XX Ne pas chercher des synonymes lorsqu’on demande des antonymes.
Il faut savoir distinguer des homonymes.
XX Il peut s’agir d’homographes (un page, une page).
XX Il peut s’agir d’homophones (le foie, la foi).
XX Il faut procéder par élimination, si l’on connaît un des homonymes.
XX Il faut connaître les cinquante homonymes difficiles courants en tests.
Il faut savoir distinguer les paronymes.
XX Il faut procéder par élimination, si l’on connaît un des paronymes.
XX Il faut connaître les cinquante paronymes difficiles fréquents en tests.
292
Le vocabulaire/ Chapitre 25
Entraînement
40mn
[[1 Synonymes, définitions
A. Identifiez la définition du mot en gras parmi les propositions.
1. Cette jeune fille semble ingénue, mais il ne faut pas se fier aux apparences.
q a. sympathique q b. naïve q c. heureuse q d. idiote
2. Les pauvres de ce pays sont dans un grave état de déréliction.
q a. misère q b. abandon q c. malnutrition q d. fatigue
3. Ce professeur éminent devrait bientôt prendre sa retraite.
q a. excellent q b. intransigeant q c. centenaire q d. principal
4. Ils sont tous empressés autour de leur oncle malade.
Partie 3
q a. entassés q b. écrasés q c. zélés q d. hypocrites
5. Depuis sa dépression, Claire est asthénique.
q a. sans force q c. sans vie
q b. sans enthousiasme q d. sans sens de l’humour
6. Bien des peuples dans l’histoire ont connu le génocide et la guerre.
q a. meurtre q c. destruction des villages
q b. vol armé q d. destruction de l’ethnie
7. Épicure prône l’hédonisme, qu’il ne faut pas confondre avec le goût de l’excès et des
plaisirs.
q a. le lien entre bien et bonheur q c. la générosité
q b. la vie simple q d. la recherche du plaisir
8. André n’a pas hésité à nous faire l’apologie de son voisin qu’il ne connaît pourtant que
depuis quelques jours.
q a. l’éloge q b. la description q c. la rencontre q d. la critique
9. On me dit souvent que j’ai le nez aquilin, mais je ne sais pas si je dois prendre cela pour
un compliment.
q a. plat q b. long et large q c. busqué q d. camus
10. J’ai lu dernièrement un pamphlet qu’avait écrit Voltaire à l’encontre de Rousseau ;
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293
Partie 3/Aptitudes verbales
D. Identifiez le seul mot qui ne peut pas être synonyme du mot proposé en 1re colonne.
A B C D
294
Le vocabulaire/ Chapitre 25
Partie 3
6. Sorte de grosse mouche qui pique.
q a. tan q b. tant q c. taon
7. Trou d’une aiguille.
q a. chat q b. chas q c. shah
8. Oiseau brun de la famille des corvidés.
q a. jet q b. jais q c. geai
B. Déterminez parmi les mots proposés lesquels complètent correctement les phrases sui-
vantes.
1. Il déambulait sans savoir où aller ; ce pauvre … me fit pitié.
q a. ère q b. erre q c. haire q d. hère
2. Cessez de … continuellement pendant mon explication ; c’est vexant !
q a. bayer q b. bâiller q c. baîller q d. bailler
3. Cette psyché quasi centenaire était de … sali, et on ne s’y voyait plus.
q a. tain q b. tint q c. teint q d. thym
4. Dès le … du lit, je me sens frais et dispos pour la journée qui s’annonce.
q a. sot q b. saut q c. sceau q d. seau
5. François 1 , voyant la déroute de l’armée française à Pavie aurait dit : « Tout est perdu,
er
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… l’honneur. »
q a. fors q b. fort q c. fore q d. faure
6. Pierre n’a pas un mauvais …, mais il est extrêmement susceptible.
q a. fonds q b. font q c. fon q d. fond
7. Minerve, divinité romaine du travail et de la sagesse, est surnommée la déesse aux yeux …
q a. pairs q b. pers q c. pert q d. paires
8. Faire un contrat sous … privé, c’est conclure un acte directement entre les parties, sans
la présence d’un officier ministériel.
q a. seing q b. sain q c. sein q d. ceint
295
Partie 3/Aptitudes verbales
B. Déterminez parmi les mots proposés lesquels complètent correctement les phrases sui-
vantes.
1. Ces attentats ont été … par des groupes terroristes inconnus jusqu’alors.
q a. perpétués q b. perpétrés
2. Le serpent est dangereux ; c’est un animal …
Entraînement
q a. venimeux q b. vénéneux
3. Si je peux seulement vous faire une …, c’est de les laisser tranquilles.
q a. sujétion q b. suggestion
4. François a réussi à vous tromper par des arguments …
q a. captieux q b. capiteux
5. Ce fauteuil Restauration a été restauré ; sa lisière est minutieusement …
q a. clouée q b. cloutée
6. Vous êtes en … lorsque vous dépassez la vitesse autorisée sur une route.
q a. effraction q b. infraction
296
Le vocabulaire/ Chapitre 25
7. Certains protestants n’ont pas accepté l’… d’Henri de Navarre pour accéder au trône de
France.
q a. abjuration q b. adjuration
8. La … du château de Vaux-le-Vicomte a valu au surintendant Fouquet la prison : le roi
lui reprochait d’avoir détourné l’argent public.
q a. magnificence q b. munificence
9. L’agressivité de nos concitoyens nous vaut parfois de nous faire … d’injures alors même
que nous ne demandions rien à personne.
q a. agoniser q b. agonir
10. Dans la Rome antique, il y avait des …(a) du peuple, magistrats chargés notamment de
l’entretien des bâtiments publics ; on confond aujourd’hui souvent leur nom avec …(b), sans
doute parce qu’on confond la Rome antique avec les romantiques.
q a. édiles (a) / idylle (b) q b. idylles (a) / édile (b)
Partie 3
Corrigés
1. A. 1. b.
2. b. La déréliction peut également être le sentiment d’abandon.
3. a.
4. c. Plein d’ardeur, d’enthousiasme.
5. a. L’ asthénie est une diminution de toutes les forces.
6. d. On trouve cette idée dans le mot gen– qui signifie famille et –cide qui veut dire tuer,
éléments que l’on retrouve dans les mots insecticide, homicide, etc.
7. d. La phrase nous fait comprendre que l’hédonisme est lié au plaisir, or c’est la seule pro-
position qui contient le mot plaisir.
8. a. Apologie peut également signifier défense.
9. c. Aquilin dérive du mot aigle. Avoir un nez aquilin, c’est avoir un nez de la forme du bec
de l’aigle, arqué ; et busqué signifie arqué.
10. c. Une diatribe est un écrit violent, désagréable. Il ne fallait pas confondre satyre (homme
obscène) et satire (écrit moqueur).
B. 1. B Incantatoire : qui relève de l’enchantement, de l’ensorcellement
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297
Partie 3/Aptitudes verbales
C. 1. a.
2. b.
3. d.
4. d. Par opposition à nocturne
5. c. Étudiant en médecine
D. 1. A Contingent : qui peut être ou ne pas être, arriver ou ne pas arriver ≠ nécessaire : qui ne
peut pas ne pas être, essentiel
2. D Confiance est synonyme d’abandon lorsque l’on dit que quelqu’un s’abandonne à
quelqu’un d’autre
3. C Gageure : action dont la finalité semble inaccessible, irréalisable, mais dans laquelle on
s’engage néanmoins
4. C cupidité : désir excessif de posséder de l’argent, des richesses
5. B torpeur : état de somnolence, d’engourdissement prolongé
6. A fantasque : sujet aux fantaisies ou aux caprices
7. B tâche : travail, ouvrage à réaliser ≠ tache : salissure
8. D impérieux : autoritaire, à qui on ne peut résister
9. B libertin : libre penseur, ennemi de la religion et, par extension, personne sans moralité,
débauchée, aux mœurs dissolues
10. A capiteux : qui enivre
cauteleux : rusé, trompeur.
E. 1. apogée.
2. disculper (innocenter).
3. immerger (plonger dans un liquide) : on retrouve le préfixe im– signifiant dans.
4. épilogue (fin d’un texte) : on retrouve le préfixe épi– signifiant derrière.
5. exhumer (sortir de terre) : on retrouve le préfixe ex– signifiant hors de.
6. explicite.
7. a posteriori (qui se fait grâce à l’expérience).
8. homogène.
9. centrifuge (qui s’éloigne du centre).
10. émigrer : on retrouve le préfixe em– signifiant hors de.
11. misanthrope (qui n’aime pas les hommes) : on retrouve mis– signifiant détester.
12. ubac (versant d’une montagne exposé au nord, qui ne reçoit pas le soleil).
2. A. 1. a. Ne pas confondre avec la languette vibrante de certains instruments à vent (b).
« Enche » n’existe pas.
2. c. Ne pas confondre avec les présages (b). Auspices n’existe pas au singulier.
3. b. Ne pas confondre avec la croyance (a) ou la marque de la fréquence (c).
4. a. S’écrit comme le synonyme de maman. Ne pas confondre avec l’étendue d’eau (b) ou
l’élu local (c).
Corrigés
298
Le vocabulaire/ Chapitre 25
Partie 3
10. c. Ne pas confondre avec suggestion (a ou b)
B. 1. b. commis
2. a. Qui a du venin.
3. b. influence, conseil
4. a. trompeur
5. b. garnie de clous
6. b. violation de la loi
7. a. renoncement à sa croyance
8. a. grandeur, beauté
9. b. accabler, couvrir
10. a. édiles (magistrats romains) / idylle (amour tendre, amourette)
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299
26
Cours
L’orthographe
PLAN
2. L’orthographe grammaticale
1. L’orthographe d’usage Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
L’orthographe est une partie importante des concours paramédicaux et sociaux de manière
générale.
En épreuves rédactionnelles, elle peut représenter jusqu’à un quart de la note finale pour
les concours d’infirmier ou d’éducateur par exemple, et bien plus encore pour les concours
d’orthophonie. En tests, la part de l’orthographe a nettement diminué ces dernières années,
surtout en concours infirmiers où il reste seulement de l’orthographe associée à de la
logique (des intrus par exemple). Il est également possible de rencontrer de l’orthographe
dans les concours d’ergothérapeute, d’orthoptiste ou de manipulateur en électroradiologie.
Dans ce chapitre, nous distinguons l’orthographe d’usage qui dépend du sens et de l’histoire
des mots et l’orthographe grammaticale qui dépend de la relation grammaticale qu’entre-
tiennent les mots entre eux.
Dans les concours, ces tests se présentent sous la forme de propositions de mots ou de
phrases dans lesquels il faut repérer les fautes. Il est donc essentiel d’être suffisamment sûr
de son orthographe pour ne pas douter sur chaque proposition. Dans les pages qui suivent,
nous allons vous proposer de retenir quelques règles particulières et quelques exceptions
orthographiques pour être plus armés face à ces tests.
1 L’orthographe d’usage
1.1 L’emploi des signes auxiliaires : accent, cédille, trait d’union
a. Les accents
Leur usage n’est pas toujours régulier, mais quelques règles peuvent vous aider.
Règle
Un –e suivi de deux consonnes, d’un –x, ou suivi d’un – d, –f, –h, –r, –t, –z final ne prend pas d’ac-
cent (exemple : examen, essayer).
L’accent aigu et l’accent grave se distinguent par leur prononciation. L’accent aigu peut
finir un mot au singulier, pas l’accent grave (ex. : amitié/accès).
! Attention
Regardez l’accentuation de ces mots : élaborer, eldorado, illettré, néces-
saire, rehausser, repartie.
L’accent circonflexe marque la disparition d’une ancienne consonne (forest → forêt), une
voyelle longue (pâte), la distinction d’homonymes (côte, cote).
300
L’orthographe/Chapitre 26
! Attention
On intervertit –e et –u dans cercueil, écueil, cueillir et ses dérivés, pour
éviter le son –s.
c. Le trait d’union
Il relie les mots composés (ex. : un cache-pot), les numéraux cardinaux inférieurs à cent (ex. :
quatre-vingts), les pronoms personnels et on au verbe, dans les formes inversées (ex. : que
dit-il ?/que dit-on ?).
Partie 3
présence et commettre des fautes. Pour vous aider, retenez ces cas :
d. Voyelles
yy –a : muet dans août, curaçao (liqueur) saoul (ou soûl), toast.
yy –e : il est muet :
–– au milieu d’un mot, associé à – au (ex. : beau) ainsi que dans quelques mots (féerie,
soierie, vilebrequin, gaieté que l’on peut écrire gaîté – etc).
–– comme lettre finale précédée d’une voyelle (ex. : pensée, vie, vue).
Remarque
Les mots en –ment qui dérivent de verbes en –er dont le radical termine par une voyelle
(ex. : renier → radical reni–, terminaison –er) prennent généralement un –e muet (sauf
agrément et châtiment).
Exemple
renier → reniement / éternuer → éternuement.
! Attention Il n’y a pas de –e final dans cérumen, cholestérol, handicap, et la plupart des
noms féminins en –eur (ex : candeur, pudeur) et les expressions à l’insu de,
au vu de, au vu et au su.
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e. Consonnes
yy Les consonnes finales sont souvent muettes (plomb, accroc, fusil, etc.).
yy –c : muet dans acquérir et ses dérivés, mais aussi quand il est placé entre un –s et un –e ou
un –i (ex. : sceau, scie).
yy –h :
–– en début de mot, il est muet quand il n’est pas aspiré (ex. : l’homme),
–– au milieu d’un mot, il peut jouer le rôle d’un tréma (ex. : ahuri, envahir, brouhaha).
301
Partie 3/Aptitudes verbales
! Attention
Retenez ces mots dans lesquels le –h est muet : abhorrer (détester), anni-
hiler, athée, blockhaus, cirrhose, dahlia, diarrhée, jacinthe, thuya.
! Attention
Les mots suivants ne prennent pas de –h : ankylose, bitume, étymologie,
papyrus.
302
L’orthographe/Chapitre 26
Partie 3
Remarque
Les noms fémins en –té ne prennent pas de marque au féminin (lâcheté, pauvreté), sauf les
dérivés de mots finissant en –t (nuit ➱ nuitée), en –ette (assiette ➱ assiettée), et les noms
dérivés de verbes finissant en –ter (dicter ➱ dictée).
yy –i : les noms féminins en –i (sauf ceux en –is) prennent un –e final (vie), sauf fourmi.
yy –oi : les noms féminins en –oi (sauf ceux en–ois et –oix) prennent un –e final (soie), sauf
foi, loi, paroi.
yy –u : les verbes en –cier prennent un –c, sauf balbutier, initier.
yy –u : tous les noms féminins en –u prennent un –e final (vue), sauf bru (belle-fille), glu,
tribu, vertu.
Les règles qui suivent sont numérotées pour établir des renvois lors de la correction des
exercices.
2 L’orthographe grammaticale
2.1 Le nom et l’adjectif
a. Le genre du nom
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Règle 1
Certains noms ont un genre qui fait hésiter.
Masculin Féminin
303
Partie 3/Aptitudes verbales
Masculin Féminin
Règle 2
Le féminin s’obtient par addition d’un –e à la forme masculine quand celle-ci ne prend pas déjà un
–e final.
Remarque
Tous les noms n’ont pas de forme féminine surtout quand ils ne désignent pas un être
sexué.
Exemple
un aspirateur
Exception 2.1
Certains noms et adjectifs font leur féminin en ajoutant –sse.
C’est le cas des noms âne, chanoine, diable, druide, hôte, maître, ogre, pape, poète, prêtre,
prince, prophète, tigre, traître et des adjectifs maître et traître.
Exception 2.2
Certains noms et adjectifs redoublent leur consonne finale.
C’est le cas des noms et adjectifs en –el, –eil, –en, –on (sauf mormon), –et (sauf préfet, com-
plet, concret, désuet, discret, inquiet, replet, secret et dérivés) ainsi que de gentil, nul, paysan,
chouan, chat, boulot, maigriot, pâlot, sot, vieillot, bas, épais, gras, gros, las, métis, exprès,
profès (= engagé en religion).
Exemple
Une patronne/une femme secrète.
Exception 2.3
Certains noms et adjectifs subissent des modifications particulières.
304
L’orthographe/Chapitre 26
Partie 3
Exception 2.4
Les noms et adjectifs en –eur connaissent trois cas distincts.
yy Cas 1 : féminin régulier, pour ceux qui dérivent directement du latin : meilleur, antérieur/
postérieur, citérieur/ultérieur, extérieur/intérieur, majeur/mineur, supérieur/inférieur.
yy Cas 2 : féminin en –euse lorsqu’ils dérivent d’un verbe.
Exemple
menteur, menteuse → mentir.
Exceptions :
–– éditeur, émetteur/récepteur, exécuteur, inspecteur, inventeur, persécuteur ont un féminin
en –trice ;
–– enchanteur, vengeur ont un féminin en –teresse.
yy Cas 3 : féminin en –trice pour ceux en –teur qui ne dérivent pas d’un verbe.
Exemple
destructeur, destructrice → « destructer » n’existe pas.
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Règle 3
Le pluriel s’emploie toutes les fois qu’on désigne plusieurs êtres ou choses.
Il n’est pas toujours évident de savoir si l’on désigne un ou plusieurs êtres ou choses. Il faut
noter que le singulier s’impose :
yy quand un mot prend une valeur générale ou concerne une réalité non quantifiable (ex : des
sacs de sable).
yy quand il désigne nécessairement une réalité unique (ex : des fruits à noyau).
305
Partie 3/Aptitudes verbales
Exception 3.1
Le nombre des noms et adjectifs composés dépend de la nature des termes présents dans le mot
composé.
Remarque
L’accord d’un adjectif dans un mot composé ne se fait pas si cet adjectif équivaut à un
adverbe. Pour déterminer si l’usage est adverbial (et donc s’il est invariable), il faut rem
placer l’adjectif par une forme correspondante en –ment.
Exemple
des personnes haut placées → des personnes hautement placées.
Cet analyse justifie l’invariabilité de grand dans certains mots composés.
Exemple
grand-soif, grand-tante, grand-messe.
Exceptions : large ouvert, grand ouvert, raide mort, bon premier, premier-né, dernier-né,
et les adjectifs composés de frais varient normalement.
Exemple
des fenêtres larges ouvertes / des informations fraîches arrivées.
! Attention Demi s’accorde en genre dans une (deux, trois, etc.) heure(s) et demie, parce
qu’on considère qu’il s’agit d’une heure et de la moitié d’une heure.
En revanche, la locution à demi est toujours invariable.
! Attention Garde dans les mots composés peut être un nom ou un verbe. En tant que nom
il varie, mais pas en tant que verbe. Pour distinguer les deux cas, il suffit de
considérer qu’il s’agit d’un nom quand le mot composé désigne une personne,
et d’un verbe quand il désigne un objet.
Exemples : des gardes-malades (personnes)/des garde-robes (objets).
306
L’orthographe/Chapitre 26
Exception 3.2
Les noms propres et les noms occasionnels sont invariables.
Exemples
Mes voisins sont les Martin.
Avec des si et des mais, on mettrait Paris en bouteille.
Exception 3.3
Les adjectifs numéraux sont généralement invariables sauf vingt et cent qui varient en nombre
quand ils sont multipliés et placés en fin d’un nombre.
Exemples
Partie 3
quatre-vingts
quatre-vingt-un (vingt ne finit pas le nombre)
Remarque
mille peut s’écrire mil lorsqu’il s’agit d’années et qu’il n’est pas multiplié.
Exemple
l’an mil neuf cent trente
! Attention
Zéro, million et milliard ne sont pas des adjectifs, mais des noms. Ils va-
rient normalement (ex. : ce sont des zéros).
Exception 3.4
Les adjectifs de couleur généralement variables sont invariables quand ce sont des adjectifs compo-
sés ou quand ils viennent d’un nom.
Exemple
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Exception 3.5
Les autres cas d’invariabilité de l’adjectif.
Exemple
des airs bon enfant/des gens bien
yy Les adjectifs employés comme adverbes sont toujours invariables. Pour les reconnaître on
peut faire correspondre aux adjectifs des formes d’adverbes en –ment.
307
Partie 3/Aptitudes verbales
Exemple
Cette personne voit clair. (= clairement, donc invariabilité)
yy Les adjectifs renvoyant à des termes de jeu (capot, échec, mat, pat, etc.), des anglicismes
(auburn, standard, etc.), ou à la langue familière (baba, gaga, gnangnan, etc.) sont toujours
invariables.
Exemple
Ils sont tous restés baba devant cette nouvelle.
Exception 3.6
L’accord de quelque, tout et même dépend de leur nature.
Méthode
Nature Exemples
d’identification
Adjectif : accord avec le mot quelque = plusieurs Ils ont quelques amis.
auquel ils se rapportent (complète ou un certain Il est resté quelque temps.
un nom ou un pronom). tout = l’ensemble Tous les élèves ont des amis.
de ou n’importe quel
Toute femme a droit au bonheur.
même = identique
Ils ont les mêmes amis.
! Attention *En tant qu’adverbe, tout peut varier pour que l’on entende le second –t,
lorsqu’il précède un mot féminin commençant par une consonne.
Exemple : Elles sont toutes confuses.
Remarque
Tout peut également être nom et pronom.
yy Nom, lorsqu’il est précédé d’un déterminant et qu’il ne complète pas un nom. Il a alors le
pluriel particulier touts au masculin pluriel.
Exemple
Les touts sont nécessairement plus grands que leurs parties.
yy Pronom, lorsqu’il remplace un nom ou un autre pronom.
Exemple
Tous sont venus me voir à l’hôpital.
Règle 4
Le pluriel s’obtient par addition d’un –s à la forme du singulier, sauf si le mot se termine déjà au
singulier par un –s, –x, –z.
308
L’orthographe/Chapitre 26
Exemple
un nez, des nez
Remarque
Tous les noms n’ont pas de singulier.
Retenez les principaux : abdominaux, annales, archives, beaux-arts, fiançailles, funérailles,
gens, obsèques, parages, ténèbres.
Exception 4
Certains noms et adjectifs prennent un –x au pluriel.
Sans modifications :
Partie 3
• Les noms et adjectifs en –au et –eu. landau, sarrau 1, bleu, émeu 2, lieu 3, pneu.
Exemple : un niveau, des niveaux. Exemple : des sarraus.
• Sept noms en –ou : bijou, caillou, chou, Les autres noms en –ou ont un pluriel régulier.
genou, hibou, joujou, pou.
Exemple : un clou, des clous.
Avec modifications :
• Les noms et adjectifs en –al font bal, bancal, cal, carnaval, cérémonial, chacal, fatal, festival,
–aux au pluriel. final, glacial, jovial, mistral, natal, naval, récital, régal
Exemple : un rival, des rivaux. Exemple : des festivals
Les autres noms en –ail ont un pluriel régulier
• Des noms en –ail font –aux au pluriel : Exemple : un rail, des rails
aspirail 4, bail, corail, émail, fermail 5,
soupirail, travail, ventail 6, vitrail.
1
tablier d’écolier 4
ouverture dans un poêle
2
oiseau proche de l’autruche 5
fermoir
3
poisson 6
partie mobile d’un casque
Règle 5
Il faut savoir distinguer les homonymes grammaticaux, mots qui ont la même prononciation mais
pas la même orthographe.
309
Partie 3/Aptitudes verbales
aussi tôt (adverbes) → indique une comparaison Il est parti aussi tôt que moi.
aussitôt (adverbe) → tout de suite Il est parti aussitôt.
bien tôt (adverbes) → très tôt Je trouve qu’il arrive bien tôt.
bientôt (adverbe) → prochainement Je sais qu’il arrive bientôt.
leur (adjectif ou pronom) → singulier Ils ont leur frère près d’eux.
leurs (adjectif ou pronom) → pluriel Ils ont leurs frères près d’eux.
Remarque : leurs ne peut pas Ils leur disent la vérité (pers.).
être pronom personnel, mais Ce sont les leurs (poss.).
seulement un possessif.
310
L’orthographe/Chapitre 26
Partie 3
pour quoi (préposition + pronom) → dans le but de Venir ! Pour quoi faire ?
311
Partie 3/Aptitudes verbales
2.3 Le verbe
e. L’accord du verbe
Règle 6
L’accord du verbe se fait en nombre et en personne avec le sujet.
Bien entendu, le sujet n’est pas toujours placé avant le verbe ; il peut s’agir d’un sujet inversé.
Dans ce cas, pour l’identifier, il faut se demander qui (pour une personne) ou qu’est-ce qui
(pour un animal ou une chose) fait l’action exprimée par le verbe.
Exemple
Au printemps fleurissent les roses. → Qu’est-ce qui fleurit ? Les roses.
Remarque
Lorsque le sujet est un pronom, il faut donner au verbe le nombre et la personne de l’être
ou de la chose que le pronom remplace.
Exemple
C’est toi qui joues le premier (ici le pronom qui remplace toi, donc il faut mettre le verbe
jouer à la 2e personne du singulier).
Exception 6.1
Le participe présent est toujours invariable.
Rappel
Le participe présent se construit en –ant (ex. : chantant).
Il ne faut pas le confondre avec l’adjectif qui lui correspond et qui varie en genre et en
nombre.
Pour les distinguer, il faut noter que le participe exprime une action, et l’adjectif un état,
une caractéristique.
Exemples
Des attitudes menaçant ma sécurité (elles font l’action de menacer).
Des attitudes menaçantes (elles ont la caractéristique d’être menaçantes).
312
L’orthographe/Chapitre 26
Exception 6.2
Lorsque le sujet est un nom collectif (nom qui désigne un ensemble d’êtres ou de choses), le verbe
peut s’accorder avec ce nom ou avec son complément.
Exemples
Une majorité d’hommes pense comme moi (accord avec le collectif majorité).
Une majorité d’hommes pensent comme moi (accord avec le complément hommes).
Exception 6.3
Lorsque le sujet est la plupart, beaucoup, quantité, peu ou un équivalent désignant une quantité
indéterminée, le verbe s’accorde au pluriel.
Partie 3
Exemple
La plupart pensent que j’ai raison.
Exception 6.4
Lorsque le sujet est le pronom ce suivi du verbe être, ce verbe s’accorde avec l’élément attribut qui
suit.
Exemple
Ce sont des hommes.
Cette règle ne s’applique pas quand l’élément attribut est nous ou vous, ou quand c’est un nom
au singulier qui ne reprend pas un pluriel précédent.
Exemples
Messieurs, c’est vous qui avez gagné le premier prix.
C’est François et ses enfants qui arrivent (et non : ce sont…).
Voici nos enfants : ce sont Pierre et Jean.
!
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Exception 6.5
Lorsqu’il y a plusieurs sujets mais qu’ils sont presque synonymes ou qu’ils forment une gradation, on
accorde avec le plus proche.
Exemple
Un sourire, un mot, un regard peut parfois aider les plus démunis.
313
Partie 3/Aptitudes verbales
Règle 7
Emploi Règles Exemples
Emploi sans auxiliaire ou avec • accord avec le mot auquel il → une nappe blanchie
être se rapporte → la nappe est blanchie
Emploi avec avoir + être • accord avec le sujet → ils ont été écoutés
Remarque
Quand il y a 2 auxiliaires, celui qui est intercalé est toujours invariable.
Quand le participe passé est employé avec l’auxiliaire avoir :
yy Il faut vérifier que le participe passé a un COD et non pas un complément circonstanciel,
car la confusion est courante. Le COD répond aux questions Quoi ? Qui ? uniquement.
Exemple
Les mille euros que ce meuble m’a coûté.
Explication : ce meuble a coûté combien ? (et non quoi ?) → mille euros.
yy Il faut vérifier qu’il ne s’agit pas d’un verbe impersonnel (verbe accompagné du sujet il ne
désignant pas un être ou une chose), puisque ces verbes n’ont pas de COD et ont donc un
participe passé invariable.
Exemple
Les sommes qu’il a fallu ont paru énormes.
Explication : les sommes (remplacé par qu’) est le véritable sujet de falloir et non son COD.
yy Il faut vérifier que le COD est bien COD du participe et non de l’infinitif qui suit. S’il est
COD de l’infinitif, il ne commande pas l’accord du participe passé.
Exemple 1
Les chansons que j’ai entendu chanter.
Explication : « J’ai entendu chanter des chansons » et non pas « J’ai entendu des chansons
chanter » ; chansons est COD de chanter.
Exemple 2
Les personnes que j’ai entendues chanter.
Explication : « J’ai entendu les personnes chanter. » Personnes est COD du verbe entendre.
Exception : Le participe fait suivi d’un infinitif est toujours invariable.
314
L’orthographe/Chapitre 26
Exception 7.1
Dans les propositions absolues (groupe de mots isolés dans la phrase) composées d’un sujet et d’un
participe attribut, le participe reste invariable lorsqu’il est placé avant le sujet et varie lorsqu’il est
placé après.
Exemples
Vu les circonstances, la vigilance s’impose.
Tout le monde sera invité, y compris votre nièce.
Tout le monde sera invité, votre nièce comprise.
! Attention Lorsque le verbe au participe est étant donné, passé, mis à part, l’accord
reste toujours possible.
Exemple : Étant données les circonstances, il est préférable de se taire.
Partie 3
Exception 7.2
Le participe passé précédé de en COD reste invariable.
Exemple
Des regrets, j’en ai eu.
Bien sûr, si en n’est pas COD, l’accord reste possible.
Exemple
Ce sont de vrais amis ; je n’oublierai pas les services que j’en ai reçus.
Exception 7.3
Le participe passé des verbes pronominaux est particulier. Alors qu’ils sont utilisés exclusivement
avec l’auxiliaire être, l’accord de leur participe passé se fait comme pour l’auxiliaire avoir.
! Attention
Rappel : Un verbe pronominal est un verbe qui se conjugue avec le pronom
personnel se mis à la même personne que le sujet.
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Exemple
se dire, se voir, se souvenir, s’apercevoir, etc.
Si le pronom personnel peut être considéré comme un COD ou s’il y a un autre COD placé
avant, on accorde. S’il n’y a pas de COD, on n’accorde pas.
Pour déterminer si le pronom est COD, il suffit de remplacer être par avoir.
Exemple
Elle s’est blessée au doigt. → Elle a blessé qui ? Se (elle). Se est COD placé avant, donc
on accorde.
Ils se sont parlé durant une heure. → Ils ont parlé à qui ? à se (eux). Se est COI ; il n’y a pas
de COD placé avant, donc pas d’accord.
315
Partie 3/Aptitudes verbales
L’ESSENTIEL À RETENIR
Il faut savoir utiliser les accents, cédilles et traits d’union :
XX Les accents :
– L’accent aigu et l’accent grave se distinguent par la prononciation.
– L’accent circonflexe marque la disparition d’anciennes consonnes, une voyelle
longue, la distinction d’homonymes.
– Le tréma marque la séparation phonétique de voyelles.
La
XX cédille se place sous le –c devant –a, –o, –u pour donner le son –s.
XX Le trait d’union relie les mots composés, les numéraux cardinaux inférieurs à cent,
les pronoms personnels et on au verbe, dans les formes inversées.
Il faut savoir orthographier les mots ayant des lettres muettes :
XX Voyelles muettes : toutes peuvent être muettes sauf –y :
– –a dans août et saoul, –i dans oignon, –o dans bœuf, taon, –u précédé d’un –q.
– –e dans féerie, soierie, gaieté, comme lettre finale et dans les mots en –ment
dérivés de verbes en –er dont le radical termine par une voyelle.
XX Consonnes muettes :
– Les consonnes finales sont souvent muettes.
– –c dans acquérir et dérivés, et entouré de –s et –i ou –e.
– –h en début de mot quand il n’est pas aspiré, au milieu d’un mot dans quelques
cas (abhorrer, thuya, etc.)
– –m dans automne, damner et ses dérivés.
– –m, –p devant –t ainsi que –s dans automne, damner, baptiser, dompter, comp-
ter, exempt, prompt, sculpter, sept, schéma et ses dérivés.
Il faut savoir repérer les redoublements de consonnes :
XX Elles ne se doublent pas après une voyelle accentuée.
XX –h, –j, –q, –v, –w, –x ne sont jamais redoublées.
XX –b, –d, –g, –k, –j sont rarement redoublées.
XX –c, –f, –l, –m, –n, –p, –r, –s, –t sont souvent redoublées.
XX Certaines consonnes redoublées dans un mot ne le sont pas dans tous les dérivés
de ce mot (siffler/persifler, chariot/charrette).
Il faut savoir orthographier les finales des mots :
XX Finales en –s ou –x pour des noms singuliers, en –ée ou –ie pour des mots
masculins, en –aindre pour craindre, plaindre, contraindre, en –andre pour
épandre, répandre, en –tier pour balbutier, initier.
XX Finales particulières dans passion, compassion/concussion, discussion,
percussion, répercussion/acné, clé, psyché, et la plupart des mots en –té/fourmi/
foi, loi, paroi/balbutier, initier/bru, glu, tribu, vertu.
316
L’orthographe/Chapitre 26
Par
XX les changements de –c en –qu, de –er en – ère, de –gu en –guë, de –x en –s, –n
en –gn, du masculin de certains mots en –lle, par addition d’un –t, –s, –d, ou par
d’autres procédés (bref, frais, grec, sec, tiers) ;
XX Suivant l’origine du mot pour les adjectifs et noms en –eur :
– féminin régulier pour les adjectifs au comparatif d’origine latine,
– féminin en –euse pour ceux qui dérivent d’un verbe,
– féminin en –trice pour ceux qui ne dérivent pas d’un verbe.
Partie 3
Il faut savoir employer le pluriel du nom ou de l’adjectif :
XX En général toutes les fois que l’on désigne plusieurs êtres ou choses, ou bien
suivant la nature des éléments présents dans un mot composé :
– accord des 2 éléments si ce sont des noms et/ou adjectifs,
– accord du 2nd élément si le 1er est invariable,
– accord possible du 2nd terme s’il s’agit d’un verbe + complément,
– invariabilité si les éléments sont des verbes ou si l’ensemble est une phrase.
XX Invariabilité des noms propres et des noms occasionnels.
XX Invariabilité des numéraux sauf vingt et cent multipliés et en fin de nombre.
XX Invariabilité des adjectifs de couleur sauf quand ils sont composés ou quand ils
ne dérivent pas d’un nom ;
XX Invariabilité des adjectifs occasionnels, des adjectifs employés comme adverbes,
des adjectifs de la langue familière.
XX Invariabilité de quelque, tout, même quand ils sont adverbes.
Il faut savoir construire le pluriel d’un nom ou d’un adjectif :
cela
XX se fait généralement par addition d’un –s, sauf si le mot termine déjà au
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317
Partie 3/Aptitudes verbales
Entraînement 60mn
318
L’orthographe/Chapitre 26
A B C D
Partie 3
8. D bou…hique a…itif a…ultère a…amantin
5. Le genre du nom
Dans chaque série, un mot n’a pas le même genre que les autres. Trouvez l’intrus (a, b,
c ou d).
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319
Partie 3/Aptitudes verbales
320
L’orthographe/Chapitre 26
8. pieu
pieus pieu pieuts pieux
9. licou
licous licoux licouts licoues
10. caravansérail
caravansérail carasvansérails
caravanséraux caravansérails
9. Les homonymes grammaticaux.
Soulignez le mot qui, selon vous, complète les phrases suivantes.
1. C’était dans une forêt profonde, avec rien (alentour / alentours).
2. Ce ne sont pas (ses / ces) quelques ennuis-là qui vont nous dissuader de poursuivre
notre entreprise.
3. Ce matin-là il faisait froid ; (plutôt / plus tôt) il avait gelé.
4. Ce n’est pas à (son / sont) intérêt que je pense, mais au mien.
5. Argent promis, argent (du / dû) !
Partie 3
6. Mon ascenseur est en panne, le (vôtre / votre) fonctionne parfaitement.
7. Y a-t-il (d’avantage / davantage) à espérer que ce que nous avons eu ?
8. Nous (leur / leurs) renouvelons tous nos vœux pour cette nouvelle année.
9. (Au / ô) malheur, pourquoi t’abats-tu toujours sur les plus faibles !
10. François l’a trouvé particulièrement original, (voire / voir) excentrique.
11. Ce n’est pas à (cela / ceux-là) que je pense en disant : « Ils sont coupables », mais
bien à (ceci / ceux-ci).
12. (Quand / quant) au moment de miauler le chat surveille les uns et les autres, il signifie
par (la / là / l’a) qu’il veut être entendu.
10. L’accord du verbe
Rayez l’accord incorrect des mots en gras.
1. Claude est/sont un personnage atypique mais affectueux.
2. Ce sont/C’est les Romains et les Carthaginois qui s’affrontaient/s’affrontait durant
les guerres puniques.
3. La plupart des habitants de Belgique parle/parlent le Flamand.
4. La foi, l’espérance et la charité sont/est les principales vertus chrétiennes.
5. C’est toi, personnage moqueur, qui empêche/empêches la discussion.
6. Il est des paroles qui chantent/chante à nos oreilles.
7. Votre père et moi changeons/changent d’avis comme de chemise.
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321
Partie 3/Aptitudes verbales
Corrigés
1. 1. a. cime, c. mime ; on dit que l’accent de la cime tombe dans l’abîme, c’est pourquoi il n’y a
pas d’accent dans cime et qu’il y en a un dans abîme.
2. d. soixante-douze : nombre inférieur à cent, il faut des traits d’union ; notons qu’il n’y a pas de
trait d’union dans ayant droit ni dans ayant cause (termes de droit pour désigner toute per-
sonne détenant le droit sur quelque chose).
3. a. couci-couça, d. décimer.
4. a. tout à fait n’est pas un nom composé, c’est une locution adverbiale.
Remarque : pour savoir si un mot est un nom, vérifiez si vous pouvez le faire précéder d’un ar-
ticle ; ici on ne peut pas dire « un tout à fait ».
5. a. infamie (mais infâme prend un accent circonflexe) ; grâce prend un accent circonflexe, mais
pas gracieux.
6. d. il reçoit.
7. b. château (vient de castellum, la disparition du –s est marquée par l’accent circonflexe, d. bâ-
ton (vient de bastum) ; un maton est un gardien de prison.
8. d. va-t’en : il y a disparition de –oi dans toi, disparition marquée par l’élision.
2. 1. d. plomb. 5. b. soierie (du nom soie) ; hoirie : héritage.
2. d. écointer (couper en coin). 6. d. châtiment.
3. d. août. 7. c. aloi (alliage) ; moie : couche tendre de terre.
4. c. étymologie. 8. a. damnation (le –m est muet).
3. 1. A, B, C, D. On écrit imbécillité mais imbécile. Tellurique : relatif à la Terre.
2. A, C. On écrit bonhomie mais bonhomme.
Corrigés
3. A, C. On écrit dissymétrie mais asymétrie. Ressasser est un palindrome, car il peut se lire
dans les deux sens de la même façon.
4. A, B, D. Accastiller : garnir un voilier des accessoires pour les manœuvres.
5. A, B. Obérer : accabler d’une lourde charge financière.
6. B, D. Afféterie : attitude prétentieuse.
7. C, D.
8. A, B. Adamantin : qui a les propriétés du diamant.
4. Les séries correctes sont : 1, 2, 5, 6, 7, 9.
3. matité (propriété de ce qui est mat).
4. un remous.
322
L’orthographe/Chapitre 26
8. une discussion.
10. un génie.
5. (Règle 1)
1. c. Un pygmée
2. c. Un intervalle
3. d. Un exode (tout comme un exorde)
4. a. Un pétale ; les autres mots sont de genre féminin.
5. a. Un chapitre mais une épître, une huître, une vitre.
6. c. Un épilogue. Ne choisissez pas par défaut rogue parce que vous ne connaissez pas le mot ; bien
souvent le mot inconnu n’est pas la réponse.
Une rogue est le nom de l’œuf de la morue ou du hareng.
7. d. Un hémisphère. Rappelons que tous les mots en -sphère sont de genre féminin sauf hémis-
phère et planisphère.
8. a. Une francisque est la hache de guerre des Francs.
Partie 3
Notons que astérisque et obélisque sont de genre masculin tout comme les héros
de Goscinny et Uderzo.
6. 1. V (Exception 2.3) furieuse avec modification de –x en –se.
2. F (Exception 2.3) coi sans le –t nécessaire pour construire le féminin coite.
3. F (Exception 2.3) frais, fraîche, avec ajout de l’accent circonflexe.
4. V (Règle 2) ministre n’a pas de forme distincte au féminin.
5. V (Exception 2.1) ajout de –sse.
6. F (Exception 2.1) prêtre, prêtresse, avec ajout de –sse. Prêteur, prêteuse, vient du verbe prê-
ter Exception 2.4 → cas 2.
7. V (Exception 2.2) chouanne exception des mots en –an.
8. F (Exception 2.3) malin a un féminin avec ajout du –g.
9. F (Exception 2.4) interlocuteur, interlocutrice, ne vient pas du verbe « interlocuter ».
10. V (Exception 2.3) Le tréma se met toujours sur la 2e voyelle.
11. F (Exception 2.2) replet, replète, exception des féminins en –et.
12. V (Exception 2.4) monitrice ne vient pas du verbe « moniter » → cas 3.
7. Nous indiquons en bleu la forme correcte.
1. (Exception 3.1) gardes-malades : ce nom désigne un individu.
2. (Règle 3) sans foi ni loi : s’il en avait, il aurait la foi et une loi.
3. (Exception 3.3) quatre-vingts : vingt, multiplié, finit le nombre.
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323
Partie 3/Aptitudes verbales
3. (Exception 4) nez.
4. (Exception 4) œils / yeux sont deux pluriels possibles ; oeils ne se rencontre que dans les noms
composés.
5. (Règle 4) cercueils a un pluriel régulier.
6. (Exception 4) aspiraux fait partie des pluriels irréguliers en –ails.
7. (Exception 4) bocaux suit la règle des noms en –au (sauf : landau, sarrau).
8. (Exception 4) pieux suit la règle des noms en –eu (sauf : bleu, émeu, lieu, pneu).
9. (Règle 4) licous ne fait pas partie des sept exceptions en –ou de l’exception 4. Le licou est le
lien mis au cou des bêtes.
10. (Règle 4) caravansérails ne fait pas partie des exceptions en –ail. Un caravansérail est une
hôtellerie où s’arrêtent les caravanes en Orient.
Remarque
Ces deux derniers mots (licou / caravansérail) vous sont peut-être inconnus. Constatez
qu’en connaissant les règles, vous pouvez accorder correctement des termes sans les
connaître.
9. 1. alentour = autour.
2. ces : ceux dont il est question.
3. plus tôt = avant, auparavant.
4. son = le sien, indique la possession.
5. dû : verbe devoir.
6. vôtre : ne précède pas un nom, mais est précédé d’un article ; c’est un pronom.
7. davantage = plus.
8. leur : pronom personnel (remplace des personnes) ; il ne peut prendre la marque du pluriel.
9. ô : permet de s’adresser directement au malheur, de l’apostropher.
10. voire = et même.
11. ceux-là / ceux-ci : ces personnages-là et ces personnages-ci ; ces pronoms remplacent un plu-
riel.
12. quand : indique le temps / là : indique le lieu.
10. 1. (Règle 6) est : accord avec le sujet Claude.
2. (Exception et règle 6) :
verbe 1 → Ce sont : accord avec l’attribut Romains et Carthaginois.
verbe 2 → s’affrontaient : accord avec qui mis pour Romains et Carthaginois.
3. (Exception 6.3) parlent : avec la plupart, il faut toujours le pluriel.
4. (Règle 6) sont : coordination, donc pluriel.
5. (Règle 6) empêches : accord avec qui renvoyant à toi, 2e personne du singulier.
6. (Règle 6) chantent : accord avec qui renvoyant à paroles
7. (Règle 6) changeons : coordination de votre père (lui) + moi = nous
Corrigés
324
L’orthographe/Chapitre 26
3. (Règle 7) couru : elle a couru combien de mètres (et non pas quoi de mètres) ; il n’y a pas de
COD donc pas d’accord.
4. (Exception 7.3) rencontrés : ils ont rencontré qui ? se (eux) ; se est COD, il commande l’ac-
cord au masculin pluriel.
5. (Règle 7) vus : j’ai vu qui ? les hommes ; hommes est COD de voir et non pas d’aller et venir,
donc on accorde au masculin pluriel.
6. (Règle 7) habillés : ils ont habillé qui ? se (eux) ; se est COD, il commande l’accord au mascu-
lin pluriel.
7. (Règle 7) racontée : tu as raconté quoi ? que (une histoire) ; que est COD, donc accord au fémi-
nin singulier.
8. (Règle 7) lus : emploi avec l’auxiliaire être, accord avec les sujets coordonnés.
9. (Exception 7.2) rencontré : il a rencontré quoi ? en (des obstacles) ; quand en est COD, on
n’accorde pas.
10. (Règle 7) – consacrés : j’ai consacré quoi ? que (des euros).
revus : je n’ai jamais revu quoi ? les (les euros).
11. (Règle 7) tombé : verbe impersonnel ; centimètres n’est pas COD mais sujet.
Partie 3
12. (Exception 7.2) fait : j’ai fait quoi ? en (des erreurs) ; quand en est COD, on n’accorde pas.
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325
27
Cours
La conjugaison
PLAN
3. Verbes du 3e groupe
1. Temps simples et temps composés 4.Homonymes verbaux
2. Verbes réguliers Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
La conjugaison est un thème classique des tests qui peut se retrouver inséré dans des
épreuves d’orthographe ou d’intrus. Il faut identifier la forme verbale incorrecte, la faute
de conjugaison ou celle qui correspond à un autre verbe.
Là encore, cette épreuve peut en impressionner certains. Ils pensent au subjonctif impar
fait, au conditionnel passé deuxième forme, etc. Pourtant, ces temps obéissent à des règles
précises, et il est assez facile de les conjuguer.
Dans ce chapitre, vous allez redécouvrir les mécanismes de conjugaison, les modes et les
temps, et, bien entendu, les exceptions.
Remarque
Pour conjuguer aux temps composés, il faut mettre l’auxiliaire au temps simple corres-
pondant + participe passé. En maîtrisant la conjugaison des auxiliaires avoir et être,
vous saurez conjuguer tous les temps composés.
326
La conjugaison/Chapitre 27
Condi
Indicatif Subjonctif
tionnel
Partie 3
ÊTRE
Condi
Indicatif Subjonctif
tionnel
2 Verbes réguliers
Les verbes réguliers sont des verbes qui ont les mêmes règles de construction dans toute leur
conjugaison. Voici des règles de construction valables également pour la plupart des verbes
irréguliers.
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Règle 1
L’indicatif futur simple et le conditionnel présent sont assez proches.
→ Indicatif futur simple : infinitif + –ai, –as, –a, –ons, –ez, –ont.
→ Conditionnel présent : infinitif + terminaisons de l’imparfait.
327
Partie 3/Aptitudes verbales
Règle 2
Le subjonctif imparfait se forme avec –a (1er groupe) ou –i (2e groupe) du passé simple + –ss +
finales de l’indicatif présent du 1er groupe.
! Attention Ce sont les mêmes terminaisons qu’à l’indicatif présent, sauf au singulier, sans
–s ; il ne faut donc pas les confondre.
Exemple : Tu chantes mal (indicatif), chante mieux (impératif, c’est un
ordre).
! Attention Il ne faut pas confondre le participe passé avec l’infinitif. Pour cela, il suffit
de remplacer le verbe du 1er groupe par un verbe du 3e groupe.
Exemple : Je me suis press… (–é ou –er ?) → Je me suis dit (et non dire),
donc ce n’est pas un infinitif ; la réponse est pressé.
2.2 V
erbes du 2e groupe : infinitif en –ir avec ajout de l’affixe –ss
(type : finir)
Condi
Indicatif Subjonctif
tionnel
328
La conjugaison/Chapitre 27
! Attention La consonne finale du participe passé étant muette, il faut mettre ce parti
cipe au féminin pour identifier cette consonne (pris, prise) ou constater son
absence (fini, finie).
Règle 3
Les verbes qui prennent un –e muet à l’avant-dernière syllabe dans leur conjugaison, changent ce –e
en –è, sauf les verbes en –eler et –eter qui redoublent leur consonne finale.
Exemple
semer, semons → je sème / appeler, appelons → j’appelle.
Partie 3
! Attention Certains verbes en –eler et –eter restent réguliers, prenant un accent grave :
• ciseler, geler, démanteler, écarteler, harceler, marteler, modeler, peler,
• acheter, crocheter, s’encasteler, fureter, haleter, et leurs dérivés.
Règle 4
Les verbes en –guer et – quer conservent les lettres –gu ou – qu dans toute leur conjugaison. Mais
dès lors que l’on forme un adjectif à partir de ces verbes, ce groupe de lettres disparaît.
Exemple
Une action provoquant des dégâts. / Une action provocante.
Dans le premier cas, on a affaire au verbe provoquer (il exprime une action) ; dans le
second, c’est un adjectif construit à partir du verbe.
Règle 5
Les verbes en –yer ont diverses conjugaisons suivant la voyelle qui précède –yer.
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yy Les verbes en –oyer et –uyer changent leur –y en –i devant un –e muet [essuyons (pas de
–e muet) → essuient (–e muet)].
yy Les verbes en –ayer admettent l’orthographe en –y ou en –i (je paye ou je paie).
yy Les verbes en –eyer conservent toujours leur –y [il grasseye, vous grasseyez (prononcer
les –r avec la gorge)].
Règle 6
Lorsque je est placé après le verbe, principalement dans les phrases interrogatives, la finale –e des
verbes en –er ainsi que les finales de devoir, pouvoir et être deviennent –é à l’indicatif présent et au
subjonctif présent.
329
Partie 3/Aptitudes verbales
Exemple
N’éprouvé-je pas alors le médiocre sentiment de jalousie ?
! Attention
Phonétiquement cette forme ne se distingue pas de l’imparfait. Pour ne
pas les confondre, il faut remettre les éléments dans l’ordre ordinaire.
En dehors des cas précédents, l’inversion n’est admise à l’indicatif présent que pour quelques
verbes très courants : avoir, dire, faire, savoir, aller, vouloir, voir. On ne dira donc pas
« cours-je », « peux-je », etc.
3 Verbes du 3e groupe
Ce groupe rassemble les verbes en –ir qui ne prennent pas l’affixe –ss, les verbes en –re, et
ceux qui ont une conjugaison irrégulière ou incomplète.
Règle 7
Les verbes en –ir ont les mêmes terminaisons que les verbes du 2e groupe, sans l’affixe (ex. : dor-
mir).
Exceptions : assaillir, couvrir, cueillir, défaillir, offrir, ouvrir, souffrir, tressaillir et leurs
dérivés ont au présent de l’indicatif et au présent de l’impératif les mêmes terminaisons que
le 1er groupe (ex. : ouvre, il assaille).
Remarque
Les verbes en –oir prennent un –u à la place du –i en terminaison, à l’indicatif passé
simple, au subjonctif imparfait et au participe passé, sauf asseoir, surseoir, voir et leurs
dérivés qui prennent un –i.
Exemples
je voulus, que je voulusse ; que j’assisse, que je sursisse.
! Attention
Pouvoir, valoir, vouloir ont un indicatif présent en –x, –x, –t, –ons, –ez,
–ent.
Règle 8
Les verbes en –re ont les mêmes terminaisons que les verbes du 2e groupe à tous les autres modes et
temps, sauf à l’indicatif présent. Les irrégularités portent plutôt sur le radical.
À l’indicatif présent, leurs terminaisons sont –s, –s, Ø, – ons, –ez, –ent.
La 3e personne du singulier n’a pas de terminaison spécifique. Le verbe finit généralement par
la dernière consonne de son radical : il prend, il met, il vainc.
Dans les verbes en –re, on rencontre aussi bien des passés simples en –i (coudre, faire, luire →
cousis, fis, luisis) qu’en –u (lire → lus).
330
La conjugaison/Chapitre 27
Règle 9
Les verbes défectifs sont des verbes dont la conjugaison est partielle.
On peut vous piéger en vous demandant de les conjuguer à des formes qu’ils n’ont pas. Il
serait inutile d’en donner la liste complète, dans la mesure où il y en a près d’une centaine.
Notons quelques-uns de ces verbes :
yy Les verbes impersonnels (s’agit, pleuvoir, falloir, y avoir, etc.) ne s’utilisent qu’à la 3e per-
sonne du singulier.
yy Seoir (convenir à), messeoir (ne pas convenir), échoir (revenir à), braire n’existent qu’aux 3es
personnes du singulier et du pluriel.
Exemple
Ils siéront parfaitement à la situation.
yy Faillir et pouvoir n’ont pas d’impératif.
Partie 3
yy Gésir (être étendu, sans mouvement) ne se conjugue qu’à l’indicatif présent et imparfait et
au participe présent.
Exemple
Quand je suis arrivé, vous gisiez inconscient.
yy Traire et ses dérivés (abstraire, extraire, etc.) n’ont ni passé simple, ni subjonctif imparfait.
yy Paître n’a ni temps composés, ni passé simple ni subjonctif imparfait.
yy Courre (ancienne forme de courir, encore présente dans « chasse à courre ») discontinuer,
malfaire n’existent qu’à l’infinitif.
Règle 10
Les participes passés dû, redû, mû, crû, recrû prennent un accent circonflexe au masculin singulier
uniquement. En revanche, les participes accru, décru, indu ne prennent jamais d'accent.
Exemple
un salaire dû/une somme due
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Règle 11
Les verbes en –indre et –soudre ne conservent leur –d dans la conjugaison que s'il précède un –r ; les
verbes en –aître et oître ainsi que plaindre ont un accent circonflexe sur le –i s'il précède un –t dans la
conjugaison.
Exemple
feindre, nous feindrons, il feint ;
connaître, nous connaîtrons, vous connaissez / plaisant, il plaît
331
Partie 3/Aptitudes verbales
4 Homonymes verbaux
Il faut savoir distinguer les homonymes verbaux.
Certains verbes ont des formes semblables ou très proches. On peut vous interroger sur leur
conjugaison notamment dans des épreuves d'intrus.
Voici les 20 principaux :
1 affermir : j'affermis, affermissons / affermer (louer un bien rural) : affermons
3 choir (tomber) : je chois / chaloir (être important) : il chaut (défectif) / choyer : je choie, tu choies
4 coudre : je couds, nous cousons / couder (plier en forme de coude) : je coude, nous coudons
10. fleurir : je fleuris, nous fleurissons / fleurer (dégager une odeur agréable) : je fleure, tu fleures, nous
fleurons
12. moudre : je mouds, nous moulons, ils moulent / mouler : je moule, nous moulons, ils moulent
14. parer : je parais, il parait / paraître : je parais, il paraît, nous paraissons / paresser : nous paressons
16. recouvrir : je recouvris, tu recouvris / recouvrer (récupérer un bien dû) : je recouvrai, tu recouvras
20. voir : que je visse / visser : que je visse / viser : que je vise
Remarque
Avec cette dernière règle, nous avons fini toutes les parties relatives à l’orthographe des
mots. Certains exercices font appel à des règles qui se situent dans les deux chapitres qui
viennent d’être vus. C'est le cas des épreuves de phrases fautives dans lesquelles il faut
détecter la partie de phrase qui comporte une faute. Vous trouverez des exercices de ce
type à la suite de ceux de conjugaison et dans les concours blancs.
332
La conjugaison/Chapitre 27
L’ESSENTIEL À RETENIR
Il faut connaître les modes et les temps.
XX Connaître les correspondances entre temps simples et composés.
XX Savoir conjuguer les auxiliaires être et avoir.
Il faut savoir conjuguer les verbes des 1er et 2e groupes.
XX Connaître les règles de construction de l’indicatif futur (infinitif + –ai, –as, –a,
–ons, –ez, –ont), du conditionnel présent (infinitif + terminaisons de l’imparfait) et
du subjonctif imparfait (–a ou –i + –ss + finales de l’indicatif présent).
XX Connaître les terminaisons des verbes réguliers, en ne confondant pas l’indicatif
présent et l’impératif, le participe passé et l’infinitif.
XX Savoir que les verbes en –eler, –eter redoublent leur consonne finale (sauf ciseler,
geler, acheter, crocheter, etc.).
Partie 3
XX Savoir que les verbes en –guer, –quer conservent –gu ou –qu dans toute leur
conjugaison.
XX Savoir que les verbes en –oyer et –uyer changent leur –y en –i devant un –e muet,
que les verbes en –ayer conservent un –y ou prennent un –i et que les verbes en
–eyer conservent toujours leur –y.
XX Connaître leur construction à la forme interrogative.
Il faut savoir conjuguer les verbes du 3e groupe.
XX Connaître la conjugaison des verbes en –ir et en –re.
XX Mettre un accent sur les participes passés dû, redû, mû, crû, recrû.
XX Savoir que les verbes en –indre et –soudre gardent le –d devant un –r, et que ceux
en –aître et –oître gardent l’accent si le –i précède un –t.
Il faut savoir distinguer les homonymes verbaux.
XX Connaître ces homonymes pour les identifier dans des tests d’intrus.
XX Savoir identifier les verbes défectifs.
Entraînement
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20mn
333
Partie 3/Aptitudes verbales
2. Verbes réguliers.
A. Identifiez dans chaque ligne la seule forme verbale incorrecte.
A B C D
1. je danserai je dansera que tu danses dansons
2. trahis que tu trahisses que nous trahîmes vous trahissez
3. pèses nous pèserons en pesant que je pesasse
4. il pourrit que tu pourrisses il a pourrit vous pourrissiez
5. je viserais j’aurai visé il eut visé qu’il eut visé
6. appuie que nous appuyons nous appuyions ils appuient
7. nous vaquons vacant vaquant vous vaquâtes
8. passé-je que tu passasse passe ils eurent passé
9. brunis que vous brunissiez tu brunirais en brunant
10. j’agréé elle est agréée que j’agréasse Ils agréèrent
11. je harcèle j’appèle il gèle il interpelle
12. tu paies que tu paies que tu paiasses nous paierons
2. a. tu assoirais b. tu courras
c. tu dormirais d. tu cueillirais
3. a. il allât b. il finît c. il tient d. il sentisse
4. a. nous couvrîmes b. nous lûmes
c. nous bouillûmes d. nous servîmes
5. a. vous eussiez feind b. vous eussiez vu
c. vous ayez crû d. vous ayez reçu
6. a. ils pourraient b. ils assoyeraient
c. ils battent d. ils joindront
334
La conjugaison/Chapitre 27
3. Homonymes verbaux.
Parmi les propositions suivantes, rayez la forme verbale intruse, c’est-à-dire celle qui
n’appartient pas au même verbe.
A B C D
1. je crois ils crurent nous croyons tu crûsses
2. que je visse nous vissons qu’il voie il verra
3. tu plus il pleut plu il plut
4. nous fumons nous fûmes nous fumâmes fumant
5. il chut je chois il chaut je choirai
6. tu couderas cousu vous coudriez tu couds
7. je sus il saura je serai vous sauriez
Partie 3
8. je fleurirai nous fleurions fleuris fleurissant
C D E
4. Un patient cholérique et un autre dysentérique/nécessitèrent une
A
hydratation abondante/par voix naturelle/et par intraveineuse./
B C D E
5. Pour une auscultation,/ il faut que nous prévoyons/un tensiomètre/et un
A B C
stéthoscope./
D E
6. Une hémorragie,/ heureusement bénigne, s’est déclarée ;/ il faut que j’en
A B C
335
Partie 3/Aptitudes verbales
Corrigés
1. Propositions correctes : 2, 5, 8, 9, 10.
Propositions incorrectes : (l’élément corrigé est en gras).
1. Je fus : Indicatif passé simple (j’ai été : passé composé).
3. Que nous ayons (et non « que nous ayions », forme inexistante).
4. Vous glapissiez : 2e personne du pluriel (tu glapissais à la 2e personne du sing.).
6. Applaudis : Impératif présent (applaudi : participe passé masculin sing.).
7. Que tu liasses (verbe lier) : Subjonctif imparfait (que tu eusses lié : subjonctif plus-que-
parfait).
2. A. 1. B. je danserai ou il dansera
2. C. que nous trahissions au subjonctif présent ou imparfait ou nous trahîmes à l’indicatif
passé simple
3. A. pèse. L’impératif singulier des verbes du 1er groupe ne prend pas de –s final.
4. C. il a pourri car son participe passé a pour féminin pourrie et non « pourrite ».
5. D. qu’il eût visé. L’auxiliaire du subjonctif plus-que-parfait prend un accent circonflexe à la 3e
personne du singulier.
6. B. que nous appuyions au subjonctif présent
7. B. Ce n’est pas une forme verbale, c’est un adjectif.
8. B. que tu passasses au subjonctif imparfait. Un verbe conjugué à la 2e personne du singulier
prend un –s final. En colonne A, on trouve la forme interrogative de je passe.
9. D. en brunissant. Brunir, verbe du 2e groupe, prend l’affixe –ss à certaines formes.
Corrigés
336
La conjugaison/Chapitre 27
6. b. ils assoiraient ou ils assiéraient, formes possibles du verbe asseoir au conditionnel présent.
3. 1. D (verbe croître au subjonctif imparfait, au milieu de formes du verbe croire).
2. B (verbe visser à l’indicatif présent, au milieu de formes du verbe voir).
3. A (verbe plaire à l’indicatif passé simple, au milieu de formes du verbe pleuvoir).
4. B (verbe être à l’indicatif passé simple, au milieu de formes du verbe fumer).
5. C (verbe chaloir à l’indicatif présent, au milieu de formes du verbe choir).
6. A (verbe couder à l’indicatif futur, au milieu de formes du verbe coudre).
7. C (verbe être à l’indicatif futur simple, au milieu de formes du verbe savoir).
8. B (verbe fleurer au conditionnel présent, au milieu de formes du verbe fleurir).
4. 1. D. donnée (accord avec mixture)
Cacochyme : faible, en mauvaise santé.
2. E.
Le nom aide-soignant est composé d’un nom + un adjectif : les deux s’accordent.
Aine : partie du corps faisant le lien entre la cuisse et le bas-ventre.
Partie 3
3. C. aérer (l’accent doit être aigu et non grave)
Le nom garde-malade est composé d’un nom (puisqu’un garde-malade est une personne et
non une chose) + un nom : les deux s’accordent.
4. C. voie (ne pas confondre la voix qui produit le son et la voie, le chemin)
Cholérique : atteint du choléra (ne pas confondre avec colérique qui vient de colère).
Dysentérique : atteint de dysenterie (sans accent).
5. B. que nous prévoyions (au subjonctif présent)
6. C. que j’en conclue (au subjonctif présent)
Le féminin de bénin est bénigne (de même pour malin/maligne).
7. A. à demi penchés (l’expression à demi n’est jamais suivie d’un trait d’union ; en revanche
demi et mi sont suivis d’un trait d’union)
Se sont parlé ne prend pas de –s car se n’est pas COD mais COI (ils ont parlé à qui ?)
8. C. un ovule
On écrit des bébés-éprouvette parce que ce mot est composé d’un nom + un nom complément
(il faut comprendre des bébés en/par l’éprouvette).
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337
28
Cours
Tests de compréhension
PLAN
Entraînement
1. Proverbes et expressions françaises Corrigés
2. Traduction de phrases et textes à trous
INTRODUCTION
C’est une des catégories qui offre la plus grande diversité dans les formats d’exercice. Ils
peuvent être en QCM ou non, mais surtout ils peuvent porter sur des expressions ou pro
verbes courants ou sur n’importe quel texte offrant des difficultés de construction, des ar
chaïsmes. Certains concours proposent même de trouver la traduction de phrases en vieux
français.
Inutile toutefois de paniquer. Les méthodes de travail restent similaires : apprenez les
expressions sélectionnées, exploitez ces connaissances pour comprendre des phrases très
littéraires et surtout lisez régulièrement !
338
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Argent (l’) est un bon serviteur et un mauvais maître : l’argent fait le bonheur de qui sait
l’employer, et le malheur de celui qui devient cupide, avare.
À tire-larigot : en grande quantité.
À tout seigneur, tout honneur : il faut honorer chacun selon son rang.
Au diable vauvert : très loin.
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois : même si l’on est médiocre, on peut briller
au milieu des ignorants.
Autant en emporte le vent : rien ne restera, tout sera emporté.
Aux calendes grecques : jamais.
Aux grands maux les grands remèdes : il faut des décisions énergiques contre les pro
blèmes graves.
Aux innocents les mains pleines : la chance est du côté des simples d’esprit.
Avaler des couleuvres : devoir accepter quelque chose contre sa volonté.
Avec des si et des mais, on mettrait Paris en bouteille : avec des hypothèses, tout devient
possible ; mais dans la réalité il en va tout autrement.
Avoir le nez creux : avoir de l’intuition sur l’avenir.
Partie 3
Avoir voix au chapitre : pouvoir donner son avis.
Chiens (les) aboient, la caravane passe : malgré la critique, il faut suivre son idée.
Clopin-clopant : en boitant.
Clou (un) chasse l’autre : les choses se suivent faisant oublier les précédentes.
Comme on connaît les saints, on les honore : on traite chacun selon son caractère.
Comme on fait son lit on se couche : il faut assumer les conséquences de ses actes.
Comparaison n’est pas raison : une comparaison ne prouve rien.
Conseilleurs (les) ne sont pas les payeurs : ceux qui conseillent ne se préoccupent pas des
conséquences et refusent toute responsabilité.
Contentement passe richesse : le bonheur vaut mieux que la fortune.
Crier haro sur le baudet : critiquer publiquement quelqu’un.
339
Partie 3/Aptitudes verbales
Faim (la) chasse le loup du bois : la nécessité contraint à faire des choses déplaisantes.
Faire des gorges chaudes : se moquer.
Faire feu de tout bois : utiliser tous les moyens.
Fais ce que dois, advienne que pourra : fais ton devoir sans penser au résultat.
Faute de grives, on mange des merles : contentons-nous de ce qu’on a faute de mieux.
Fier comme Artaban : extrêmement fier, voire fat.
Flèche (la) du Parthe : plaisanterie agressive qui clôt une discussion.
Foire d’empoigne : lutte sans merci.
Fortune (la) vient en dormant : la fortune arrive souvent à qui ne fait rien pour l’obtenir.
Franchir le Rubicon : prendre une décision grave et irrévocable.
Grandes douleurs (les) sont muettes : dans les vrais chagrins on ne se lamente pas.
Habit (l’) ne fait pas le moine : il ne faut pas juger les gens sur les apparences.
Homme de paille : un homme manipulé ou un prête-nom.
Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée : il faut prendre un parti, quel qu’il soit.
Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu : rendre à chacun son
dû.
Il ne faut jurer de rien : il ne faut jamais affirmer ce qu’on fera, ni ce qui va arriver.
Il ne faut pas dire : « Fontaine je ne boirai pas de ton eau » : nul ne peut assurer de
quelqu’un ou de quelque chose qu’il n’y recourra jamais.
Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs : commencer par où l’on devrait finir.
Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier : mettre tout son avoir dans une
même entreprise, tous ses espoirs du même côté.
Il ne faut pas parler de corde dans la maison d’un pendu : faire une allusion maladroite
à un incident fâcheux.
Il ne faut pas réveiller le chat qui dort : il ne faut pas réveiller une querelle assoupie.
Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’est pire sourd que celui qui ne
veut pas entendre : rien n’est pire que d’avoir un défaut sans vouloir s’en corriger.
Il n’est pire eau que l’eau qui dort : les personnes d’apparence inoffensive sont souvent
celles dont il faut le plus se méfier.
Il n’y a pas de rose sans épines : il n’y a pas de plaisir sans peine.
Il y a loin de la coupe aux lèvres : du désir à sa réalisation, il y a bien des obstacles.
340
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Jeter de la poudre aux yeux : chercher à paraître plus que l’on est.
Jeter le bébé avec l’eau du bain : perdre de vue l’essentiel.
Jeter le manche après la cognée : abandonner, se décourager.
Mains froides, cœur chaud : la froideur des mains indique un tempérament amoureux.
Manger dans la main : être obéissant, docile.
Manger de la vache enragée : vivre des moments difficiles, subir des privations.
Manger son blé vert : dépenser son revenu à l’avance.
Manger son chapeau : admettre amèrement ses erreurs.
Manger son pain blanc (noir) : profiter du meilleur d’abord, ignorant le lendemain.
Marcher sur la tête : faire n’importe quoi.
Mener une vie de bâton de chaise : mener une vie agitée, chaotique et sans but
précis.
Partie 3
Mettre la pédale douce : se faire oublier, se faire très discret.
Mettre le doigt entre l’arbre et l’écorce : s’immiscer dans une affaire où il y a des intérêts
contradictoires, vouloir concilier à ses dépens les inconciliables.
Mettre un cautère sur une jambe de bois : action sans aucun effet.
Mi-figue, mi-raisin : avoir deux attitudes opposées (ex. : être content et mécontent).
Monnaie de singe : promesses sans valeur.
Montagne (la) a enfanté une souris : de grands projets ont abouti à un maigre résultat.
Morte la bête, mort le venin : un méchant ne peut plus nuire quand il est mort.
Mouche (la) du coche : le petit élément perturbateur.
Né avec une cuillère d’argent dans la bouche : né dans une famille riche.
Nécessité fait loi : dans un péril extrême, on peut oublier toutes les conventions.
Nul n’est prophète en son pays : on n’est pas apprécié justement là où on vit.
Occasion (l’) fait le larron : les événements fortuits font faire des choses imprévues.
On ne peut pas être et avoir été : on ne peut pas être toujours jeune.
On n’est jamais trahi que par les siens : la trahison ne peut venir que de ceux auxquels on
fait confiance.
On n’est pas louis d’or : on ne saurait plaire à tout le monde.
On reconnaît l’arbre à ses fruits : c’est aux actes qu’on connaît la valeur de quelqu’un.
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Paris (Rome) ne s’est pas faite en un jour : rien n’est réalisable sans le temps voulu.
Passer par pertes et profits : accepter d’abandonner quelque chose.
Passer sous les fourches caudines : devoir subir la volonté de quelqu’un.
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage : avec le temps les choses
s’arrangent plus qu’avec l’empressement et la colère.
Pauvreté n’est pas vice : il n’y a pas de honte à être pauvre.
Payer rubis sur l’ongle : payer une somme importante sans discussion.
Petit à petit, l’oiseau fait son nid : à force de persévérance, on réalise ses projets.
Petite pluie abat grand vent : peu de chose suffit pour calmer une grande colère.
Petits ruisseaux (les) font les grandes rivières : les petits profits accumulés finissent par
faire de gros bénéfices.
Pierre qui roule n’amasse pas mousse : on ne s’enrichit pas en n’étant pas constant.
Planche (une) de salut : dernière ressource, ultime recours.
Pleuvoir (tomber) des hallebardes : pleuvoir de manière intense.
341
Partie 3/Aptitudes verbales
Pluie (la) du matin n’arrête pas le pèlerin : une difficulté initiale ne décourage pas l’homme
d’entreprise.
Pont aux ânes : connaissance élémentaire que même le plus ignorant doit connaître.
Prêcher dans le désert : ne pas être écouté.
Prêcher un converti : tenter de convaincre quelqu’un qui est déjà convaincu.
Prendre le taureau par les cornes : s’attaquer à un problème difficile.
Prudence est mère de sûreté : c’est en étant prudent qu’on évite tout danger.
Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse : à force de braver un danger, on finit par
y succomber.
Tel qui rit vendredi dimanche pleurera : le triomphe est bref, et le vent tourne.
Tenir un tigre par la queue : être sur une affaire difficile, délicate.
Tirer les marrons du feu : effectuer un travail difficile au bénéfice d’un d’autre.
Tomber de Charybde en Scylla : sortir d’un danger puis en trouver un plus grand.
Tomber des nues : comprendre, réaliser tardivement.
342
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Tonneau des Danaïdes : personne ou chose que l’on ne peut jamais satisfaire.
Tous les chemins mènent à Rome : il y a maints moyens d’arriver au même but.
Tout ce qui brille n’est pas or : il ne faut pas se fier aux apparences.
Tout passe, tout lasse, tout casse : chaque chose est éphémère, provisoire.
Travailler pour le roi de Prusse : travailler sans être payé.
Trier le bon grain de l’ivraie : séparer le bien du mal.
Une hirondelle ne fait pas le printemps : on ne peut rien conclure d’un seul fait.
Une main de fer dans un gant de velours : celui qui semble doux mais se révèle fort.
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : posséder peu, mais sûrement, vaut mieux qu’es-
pérer beaucoup, sans certitude.
Vengeance (la) est un plat qui se mange froid : il faut savoir attendre pour se venger.
Ventre affamé n’a point d’oreilles : l’homme qui meurt de faim n’écoute rien.
Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà : toute vérité est relative à un lieu.
Victoire (une) à la Pyrrhus : une victoire si laborieuse qu’elle s’apparente à une défaite.
Partie 3
Vieux comme Hérode (ou comme Mathusalem) : extrêmement ancien.
Vogue la galère : advienne que pourra, à la grâce de Dieu.
Vouer aux gémonies : considérer avec le plus grand mépris.
Exemple
Choisissez parmi les propositions de traductions, celle qui correspond la mieux à la cita-
tion proposée :
Toute puissance est faible à moins que d’être unie. (La Fontaine)
a. On peut être faible tout en étant fort.
b. Il vaut mieux être unis que divisés.
343
Partie 3/Aptitudes verbales
Exemple
« Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues chez elles, aux îles Baléares, en …
(1), en Corse, en Algérie, dans l’air bleu doré, l’atmosphère tiède de la Méditerranée. Je
me rappelle un petit bois …(2), aux portes de Blidah ; c’est là qu’elles étaient belles ! »
(Alphonse Daudet)
1. a. Grande-Bretagne b. Sardaigne
c. France d. Mauritanie
2. a. d’arbres centenaires b. d’arbres fruitiers
c. d’oranges d. d’orangers
Réponse :
Application de l’étape 1 : Le texte parle des oranges là où elles poussent, c’est-à-dire
sur les bords de la Méditerranée ; il évoque des souvenirs dans lesquels l’auteur voit les
oranges « chez elles ».
Application de l’étape 2 : Excepté le ton emphatique, le texte ne contient aucune
construction originale ou très littéraire. Le seul vocabulaire vient des noms de lieux qui
reflètent tous « l’atmosphère tiède de la Méditerranée ».
1. Application de l’étape 3 : D’après ces indications, il faut éliminer la Grande-Bre-
tagne (a) et la Mauritanie (b). La France (c) ne semble pas non plus refléter cette atmos-
phère, d’autant plus que l’auteur, un Français, nous invite à voir les oranges « là où elles
poussent » et non chez nous.
La réponse est donc b.
2. Application de l’étape 3 : Puisque le texte parle des oranges, pourquoi serait-il sou-
dain question d’arbres centenaires (a), ou d’arbres fruitiers en général (b) ? Par ailleurs,
l’auteur n’aurait pas écrit « un petit bois d’oranges » (c) forme impropre, indigne d’un tel
écrivain.
La réponse est donc d.
344
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Exemple
Dites si les affirmations à propos du texte de Maurice Barrès, Colette Baudoche -
Histoire d’une jeune fille de Metz sont vraies ou fausses.
Partie 3
« Le voyageur qui arrive aujourd’hui à Metz distingue, dès l’abord, ce que vaudrait cette
ville reconstruite à l’allemande et selon les besoins du vainqueur. La gare neuve où l’on
débarque affiche la ferme volonté de créer un style de l’Empire, le style colossal (…).
Elle nous étonne par son style roman et par un clocher, qu’a dessiné, dit-on, Guillaume
II, mais rien ne s’élance ; tout est retenu, accroupi, tassé sous un couvercle d’un prodi-
gieux vert épinard. (…) Au sortir de la gare, on tombe dans un quartier tout neuf, où
des centaines de maisons chaotiques nous allèchent d’abord par leur couleur café au
lait, chocolat ou thé, révélant chez les architectes germains une prédilection pour les
aspects comestibles. Je n’y vois nulle large, franche et belle avenue qui nous mène à la
ville, mais une même folie des grandeurs déchaîne d’énormes caravansérails et des villas
bourgeoises, encombrées de sculptures économiques et tapageuses. »
1. Le narrateur n’aime pas le style roman.
2. Le narrateur est d’origine allemande.
3. Le texte se situe après la 1re guerre mondiale.
Réponses :
1. Vrai. La ville est de style roman – « elle nous étonne par son style roman » – et le
narrateur n’aime pas le style de cette ville./ 2. Faux. Vu son ton, c’est improbable./
3. Faux. Il se situe après la guerre franco-prussienne de 1870, guerre gagnée par la
future Allemagne – « selon les besoins du vainqueur ». La 1re guerre mondiale est une
défaite allemande.
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L’ESSENTIEL À RETENIR
Pour identifier le sens d’un proverbe ou d’une expression, il faut :
XXconnaître précisément le sens des expressions et proverbes ;
XXétudier la liste proposée, en procédant par ordre et par élimination ;
XXsavoir se baser sur le sens de l’expression ou du proverbe quand on l’ignore.
Pour identifier le sens d’une citation, il faut :
XXidentifier la (ou les) portion(s) de phrase qui pose(nt) problème et essayer de
comprendre son (leur) sens, en s’aidant de sa culture des expressions et pro
verbes et du contexte ;
345
Partie 3/Aptitudes verbales
chercher
XX directement le sens de la phrase proposée, pour éviter d’être influencé
par les propositions ;
XXcomparer le sens trouvé avec les propositions du questionnaire.
Pour identifier les parties manquantes d’un texte, il faut :
XXlire le texte en entier pour en dégager le sens général ;
XXrepérer le style pour éliminer les propositions incohérentes ;
XXenfin, compléter en tenant compte des propositions.
Pour savoir répondre à des questions sur texte il faut :
XXlire une fois le texte en entier avant de regarder les questions ;
XXrépondre ensuite aux questions qui ne posent pas de problème ;
XXenfin, cibler les parties du texte concernées pour les questions les plus difficiles.
Entraînement 45mn
b. À l’agonie.
c. Qui perd son âme.
d. Vivre sans penser au lendemain.
4. Aller à hue et à dia :
a. Agir bêtement.
b. Agir de façon contradictoire.
c. Aller à l’échec.
d. Courir au-devant de difficultés.
346
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Partie 3
c. C’est à l’œuvre que l’on peut juger l’ouvrier.
d. Il faut assumer les conséquences de ses actes.
8. Bâtir des châteaux en Espagne :
a. Avoir des projets chimériques.
b. Fabriquer du rêve.
c. Participer à la construction d’un monde nouveau.
d. Refaire sa vie à l’étranger.
2. Proverbes et expressions commençant par les lettres D à J.
Déterminez quel proverbe correspond le mieux aux sens proposés.
1. Se disputer constamment :
a. Entre chien et loup.
b. Jeter le manche après la cognée.
c. En faire un pataquès.
d. Être comme chien et chat.
2. Subir une critique publique :
a. Être mis au pilori.
b. Il ne faut pas réveiller le chat qui dort.
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347
Partie 3/Aptitudes verbales
348
Tests de compréhension/ Chapitre 28
Partie 3
d. On ne persuade jamais que ceux qui veulent bien l’être.
4. Ce n’est pas l’amour qu’il fallait peindre aveugle, c’est l’amour-propre.
(François Marie Arouet, dit Voltaire)
a. L’amour-propre est le pire des défauts.
b. L’amour-propre fait perdre toute lucidité, tout jugement.
c. L’amour et l’amour-propre se ressemblent.
d. L’amour-propre fait voir les choses autrement.
5. L’honneur est comme une île escarpée et sans bords ;
On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors. (Nicolas Boileau)
a. L’honneur est inaccessible.
b. On ne retrouve jamais l’honneur perdu.
c. L’honneur n’est pas désirable.
d. L’honneur est raciste.
6. C’est aux chrétiens une occasion de croire, que de rencontrer une chose incroyable. (Mi-
chel de Montaigne)
a. Le croyant aime croire à ce qui est invraisemblable.
b. Les chrétiens sont fous.
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349
Partie 3/Aptitudes verbales
d’une des meilleures maisons de P., m’avaient envoyé. Je menais une vie si sage et si réglée, que
mes maîtres me proposaient pour l’exemple du collège. Non que je fisse des efforts extraordinaires
pour mériter cet éloge, mais j’ai l’humeur naturellement douce et tranquille : je m’appliquais à
l’étude par inclination, et l’on me comptait pour des vertus quelques marques d’aversion naturelle
pour le vice. Ma naissance, le succès de mes études et quelques agréments extérieurs m’avaient
fait connaître et estimer de tous les honnêtes gens de la ville. J’achevai mes exercices publics avec
une approbation si générale, que Monsieur l’Évêque, qui y assistait, me proposa d’entrer dans l’état
ecclésiastique, où je ne manquerais pas, disait-il, de m’attirer plus de distinction que dans l’ordre
de Malte, auquel mes parents me destinaient. Ils me faisaient déjà porter la croix, avec le nom
de chevalier des Grieux. Les vacances arrivant, je me préparais à retourner chez mon père, qui
m’avait promis de m’envoyer bientôt à l’Académie. Mon seul regret, en quittant Amiens, était d’y
350
Tests de compréhension/ Chapitre 28
laisser un ami avec lequel j’avais toujours été tendrement uni. Il était de quelques années plus âgé
que moi. Nous avions été élevés ensemble, mais le bien de sa maison étant des plus médiocres, il
était obligé de prendre l’état ecclésiastique, et de demeurer à Amiens après moi, pour y faire les
études qui conviennent à cette profession. Il avait mille bonnes qualités. Vous le connaîtrez par
les meilleures dans la suite de mon histoire, et surtout, par un zèle et une générosité en amitié qui
surpassent les plus célèbres exemples de l’Antiquité. Si j’eusse alors suivi ses conseils, j’aurais
toujours été sage et heureux. Si j’avais, du moins, profité de ses reproches dans le précipice où
mes passions m’ont entraîné, j’aurais sauvé quelque chose du naufrage de ma fortune et de ma
réputation. Mais il n’a point recueilli d’autre fruit de ses soins que le chagrin de les voir inutiles et,
quelquefois, durement récompensés par un ingrat qui s’en offensait, et qui les traitait d’importunités.
Abbé Prévost, Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut
Partie 3
13. Le narrateur n’aime pas les études mais il est brillant. V F
14. Le narrateur est plus jeune que son ami. V F
15. Le narrateur exprime des regrets. V F
16. Le narrateur et son ami ont déjà fini leurs études à Amiens. V F
17. Le narrateur est maître de ses passions. V F
18. L’évêque veut le faire entrer dans l’ordre de Malte. V F
19. Le narrateur et son ami ont un caractère assez semblable. V F
10. Le narrateur a reçu le titre d’« exemple » dans son école. V F
Corrigés
Pour les exercices 1 à 4, reportez-vous à la liste des proverbes et expressions pour retrouver leurs
traductions.
1. 1. c. 6. b. En mythologie, Pandore est
2. b. la 1re femme qui ouvre, par curiosité,
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351
Partie 3/Aptitudes verbales
3. 1. c. 5. h. 9. a.
2. k. 6. e. 10. g.
3. f. 7. i. 11. proposition sans traduction
4. b. 8. j. 12. d.
4. 1. Scylla (ne pas écrire Sylla, du nom du tyran romain) : monstre marin du détroit de Messine,
entre l’Italie et la Sicile.
2. Gémonies : à Rome, escalier où étaient exposés les suppliciés.
3. Sisyphe : roi légendaire de Corinthe, condamné aux Enfers à pousser éternellement, sur le flanc
d’une montagne, un rocher qui retombe avant d’atteindre le sommet.
4. bœuf 8. moucheté
5. Prusse : selon la tradition, le roi 9. la tempête
de Prusse payait mal les mercenaires. 10. pleurera
6. pouvait 11. tu l’auras
7. recule 12. hirondelle
5. 1. d. Par trésor, il faut comprendre bien, profit, possession.
2. a.
3. c. Agréer signifie plaire.
4. b. L’orgueil nous ôte toute lucidité sur nos défauts.
5. b.
6. a. Si tout était rationnel, quel mérite y aurait-il à croire ?
7. b. Ce n’est pas vertueux de s’oublier, c’est vertueux de penser aux autres.
8. a. On peut être jeune et avoir déjà de grandes qualités.
9. a. Avoir la mémoire ferme signifie avoir une bonne mémoire, et ne point se mêler d’être
menteur signifie ne pas mentir.
10. c.
6. Vision d’ensemble : ce texte parle d’un usage d’autrefois qui consistait à faire une grève de la faim
en public. Il explique que cette pratique était vécue par certains comme aussi étrange et attirante
que le cirque.
1. a. Suivant le contexte, c’est la seule proposition envisageable.
2. c. Il faut procéder par élimination :
– Il ne peut s’agir de a. parce que l’auteur n’a pas l’air horrifié par ce type de scène, du
moins dans son ton.
– Il ne peut s’agir de b. parce que choses n’est pas un mot assez précis pour un auteur de
cette qualité. C’est un problème de registre de langage.
– Il ne peut s’agir de e., parce qu’on n’en vient tout de même pas à penser que c’est un jeu,
même si le côté inquiétant et morbide est occulté.
3. c.
Il faut encore procéder par élimination :
a. est impossible à cause du registre de langage ;
Corrigés
b. est impossible parce qu’on n’imagine pas que le jeûneur, qui veut se montrer, trouve gênant
d’être regardé ;
d. est impossible parce que ce serait un jugement négatif apporté par l’auteur, alors qu’il semble
regretter l’époque où l’on avait une telle attitude envers le jeûneur.
4. a. Proposition la plus sensée par rapport au contexte.
Pour :
b. il faudrait déplacer le jeûneur qui est dans la rue ;
c. est imprécis et faible du point de vue du registre de langage ;
d. n’est absolument pas justifié par le contexte, et entraîne le même problème que b.
352
Tests de compréhension/ Chapitre 28
7. 1. V. C’est un homme puisqu’il porte le nom de chevalier des Grieux. D’autre part, certains
accords le concernant sont au masculin (« j’avais toujours été tendrement uni (…) j’aurais toujours
été sage et heureux (…) récompensés par un ingrat »).
2. F. Il est d’une famille plutôt aisée (« mes parents, qui sont d’une des meilleures maisons de P. »)
à la différence de son ami (« Nous avions été élevés ensemble, mais le bien de sa maison étant
des plus médiocres »).
3. F. Il aime étudier et c’est pour cela qu’il n’a pas beaucoup de mérites. (« Non que je fisse des
efforts extraordinaires pour mériter cet éloge, mais j’ai l’humeur naturellement douce et tran-
quille : je m’appliquais à l’étude par inclination »).
4. V. « Il était de quelques années plus âgé que moi. »
5. V. Il se reproche de n’avoir pas tenu compte des conseils de son ami (« Si j’avais, du moins,
profité de ses reproches dans le précipice où mes passions m’ont entraîné, j’aurais sauvé quelque
chose du naufrage de ma fortune et de ma réputation. »)
6. F. Le narrateur est sur le point de les finir (« j’achevais mes études de philosophie à Amiens »)
et son ami doit les prolonger (« il était obligé de prendre l’état ecclésiastique, et de demeurer à
Amiens après moi, pour y faire les études »).
Partie 3
7. F. Il dit lui-même qu’il va en être victime (« le précipice où mes passions m’ont entraîné »).
8. F. Ce sont ses parents qui le veulent ; l’évêque veut le faire entrer dans l’état ecclésiastique
(« Monsieur l’Évêque (…) me proposa d’entrer dans l’état ecclésiastique (…) l’ordre de Malte,
auquel mes parents me destinaient »).
9. F. Le narrateur est plus passionné et plus ingrat (« Si j’avais, du moins, profité de ses reproches
dans le précipice où mes passions m’ont entraîné (…) Mais il n’a point recueilli d’autre fruit de
ses soins que le chagrin de les voir inutiles et, quelquefois, durement récompensés par un ingrat
qui s’en offensait »).
10. F. Ce n’est qu’une expression au début du texte (« mes maîtres me proposaient pour l’exemple du
collège ») qui signifie qu’il était montré comme un exemple à suivre.
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29
1. Analogies
Logique verbale
PLAN
4. Phrases à ordonner
2. Anagrammes 5. Intrus
3. Mots à compléter, à construire 6. Syllogismes
Entraînement
Corrigés
INTRODUCTION
Dans ce dernier chapitre d’aptitude verbale, nous allons étudier tous les jeux logiques à
support verbal. Ces tests ont été plus présents depuis 2010 dans les concours IFSI, particuliè-
rement les analogies et les anagrammes, et très présents dans les autres concours. Ce sont
généralement ceux que préfèrent les candidats tant pour leur aspect ludique que pour la plus
grande part accordée à la logique. Il faut toutefois rester rigoureux dans la logique et avoir une
maîtrise suffisante du français pour pouvoir les réussir.
1 Analogies
Règle
Une analogie est un rapport qui existe entre des êtres ou des choses qui possèdent des caractéris-
tiques communes. On peut dire, par exemple, que deux textes qui se ressemblent ont des analogies.
Dans les tests d’aptitude, les analogies verbales se présentent sous la forme de couples de
termes qu’il faut associer à d’autres couples proposés qui ont la même relation, ou bien de
phrases incomplètes qu’il s’agit de compléter en déterminant la logique établie entre deux
termes et en reproduisant cette même logique entre deux autres.
Analysons un exemple pour mieux comprendre.
Exemple
Complétez l’analogie suivante :
Jean est à homme ce que Jeanne est à …
Dans cet exemple une première logique se présente à nous : c’est le rapport qu’il y a entre
Jean et homme. Ce rapport est simple : Jean est un homme, il appartient à la catégorie
des humains de sexe masculin. Le second rapport est incomplet, et propose Jeanne,
le féminin de Jean. Nous comprenons donc qu’il faut chercher la catégorie à laquelle
appartient Jeanne : c’est un humain de sexe féminin.
L’analogie complétée est : Jean est à homme, ce que Jeanne est à femme.
Bien entendu, cet exemple est assez simple. Mais il fait comprendre que pour bien compléter
l’analogie, il faut établir le rapport entre les termes Jean et homme, mais aussi entre Jean et
Jeanne.
Même si les logiques peuvent être très diversifiées, certaines sont récurrentes :
yy Analogie de strict rapport logique (les plus courantes)
354
Logique verbale/Chapitre 29
yy Analogies lexicales
Partie 3
– Mise en relation d’antonymes – jour est à nuit ce que chaud est à froid
– Mise en relation d’homonymes – pair est à père ce que loup est à loue
– Mise en relation de paronymes – habilité est à habileté ce que rabattre est à rebattre
! Attention Il arrive souvent que sur les quatre termes de l’analogie deux soient absents.
Dans ce cas, il faut utiliser le lien qui pourrait unir ces deux termes, ainsi
que les propositions pour trouver la bonne réponse.
Exemple
Aimable est à … ce que … est à triste.
a. affable / plaisant c. détestable / gai
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355
Partie 3/Aptitudes verbales
2 Anagrammes
Règle
Une anagramme (car ce mot est féminin !) est un mot dans lequel on a changé l’ordre naturel des
lettres, formant ainsi un autre mot ou une suite chaotique de lettres.
Dans les concours, les épreuves portant sur les anagrammes sont moins fréquentes que les
analogies. Il faut retrouver l’anagramme complète (avec toutes les lettres) d’un ou de plusieurs
mots proposés, l'anagramme intruse, ou le plus possible d’anagrammes d’une suite de lettres
sachant qu’il faut tenir compte des accents. Pour l’intérêt de l’épreuve, aucune réponse n’est
proposée, mais on vous demandera le nombre de mots qui peuvent être formés avec les lettres
proposées ou le sens de la suite de lettres, une fois leur ordre retrouvé.
Règle
Pour trouver les réponses, retenez ces règles de construction des mots français :
•• Il y a davantage de mots qui commencent par une consonne, il faut donc d’abord essayer de pla-
cer une consonne en début de mot.
•• De nombreux mots terminent par un –e ou par les consonnes –s, –t.
•• Certaines lettres sont souvent associées : a/i, a/u, e/a/u, e/n, e/s, e/t, o/u, c/h, p/ h, m/b, m/p, qu, l/l,
p/p, s/s, t/t.
Exemple
Combien pouvez-vous former d’anagrammes complètes différentes avec les lettres A R
GE?
Il faut essayer toutes les combinaisons possibles puisqu’il n’y a que peu de lettres ;
on trouve quatre mots : GARE, GERA (verbe gérer), GREA (verbe gréer – garnir un
bateau de voile) et RAGE.
! Attention
Le nombre de points, qui représentent le mot ou la syllabe à trouver, indique
souvent le nombre de lettres à découvrir.
Exemple
Quelle syllabe forme avec chacune des autres syllabes un mot ?
Arrê…rasse
Réponse : ter (arrêter, terrasse).
356
Logique verbale/Chapitre 29
Exemple
Quel mot forme avec chacun des mots proposés un mot composé ?
feuille
… serviette
avions
Réponse : porte (portefeuille, porte-serviette, porte-avions).
Cette présentation est appelée « mots en éventail ».
4 Phrases à ordonner
Cette épreuve consiste à proposer au candidat une phrase dans laquelle l’ordre des mots a
été inversé (mais pas les lettres). Il arrive souvent que cette phrase soit un proverbe ou une
expression courante. Dans ce cas, la connaissance du chapitre précédent vous sera utile. Mais
Partie 3
il est également possible que ce soit une phrase ordinaire. Dans ce dernier cas, le travail est
plus difficile et se fonde davantage sur l’observation et la logique.
yy L’observation : (si les signes analysables n’ont pas été supprimés, ce qui peut arriver)
relevez le mot qui commence par une majuscule sans être un nom propre (il devrait donc
se situer au début de la phrase) ; relevez également les indices de ponctuation (mots suivis
de virgules, points-virgules, points). La ponctuation peut nous en apprendre beaucoup :
–– s’il y a un point d’interrogation ou d’exclamation, il y a une inversion du sujet et du verbe ;
–– s’il y a un point-virgule, c’est qu’il y a plusieurs grandes propositions dans la phrase ;
–– s’il y a une virgule, c’est qu’il peut y avoir une énumération ;
–– s’il y a au moins deux virgules, c’est qu’il peut y avoir une portion de phrase (appelée
incise) qui est placée entre deux virgules.
yy La logique : agencez de façon cohérente des noms et leurs déterminants et adjectifs, asso-
ciez les verbes aux noms. Notons pour repère que :
–– les déterminants sont placés avant les noms et les adjectifs de ces mêmes noms, et
s’accordent en genre et nombre avec eux ;
–– les verbes expriment l’action que font leurs sujets, et s’accordent avec le sujet. Il faut donc
associer les mots-sujets et les verbes selon leur personne grammaticale et leur nombre ;
–– les adverbes ou les compléments circonstanciels, qui expriment le temps, le lieu, etc.
sont soit en début de phrase, suivis d’une virgule, soit généralement après les compléments
essentiels du verbe (COD, COI).
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Exemple
Réécrivez la phrase suivante dans l’ordre.
printemps, nous tant et tulipes. anémones Au cueillir jonquilles, aimions
Observation :
– majuscule à Au qui ne peut être un nom propre, donc c’est le 1er mot.
– point après tulipes qui termine la phrase.
– virgule après printemps qui indique le temps et peut donc faire partie d’un complément
circonstanciel ; virgule après jonquilles qui pourrait faire partie d’une énumération.
Logique :
– Au ne peut se rapporter qu’à printemps puisqu’il est au singulier.
– nous doit être suivi de aimions qui s’accorde avec lui.
357
Partie 3/Aptitudes verbales
– tant doit suivre aimions, et cueillir doit suivre tant car pour se rapporter à un nom tant
a besoin de la préposition de et la phrase n’en contient pas.
– jonquilles doit être le 1er élément d’une énumération qui continue avec anémones puis
tulipes (dernier mot de la phrase).
Réponse : Au printemps, nous aimions tant cueillir jonquilles, anémones et tulipes.
! Attention
Si votre réponse compte un simple oubli de mot ou une faute d’ortho
graphe, la réponse se considérée fausse.
5 Intrus
Les tests des intrus sont des grands classiques des tests, quel que soit leur support (graphique,
numérique, verbal). En aptitude verbale, ces tests se présentent sous la forme de séquences
dans lesquelles il faut identifier le mot qui diffère des autres par l’une de ses propriétés.
Pour savoir résoudre ce type de test, il faut identifier le point commun des termes et voir
celui qui est différent. Il ne faut donc pas commencer par chercher des différences mais des
ressemblances.
Les intrus peuvent être classés selon les catégories suivantes :
yy Intrus sémantiques ou lexicaux : un mot n’a pas le même sens, ou n’appartient pas au
même domaine que les autres. Ce sont les plus courants.
Exemple
Trouvez l’intrus. Orgueil, avarice, patience, jalousie.
Le point commun entre ces mots est qu’ils expriment des défauts.
L’intrus est celui qui n’exprime pas un défaut : patience.
yy Intrus graphiques ou orthographiques : un mot n’a pas les mêmes propriétés graphiques
que les autres, ou il est mal orthographié.
Exemple
Trouvez l’intrus. Hérisser, hermétique, herpès, herratique.
Tous ces mots commencent par un –h.
L’intrus est celui qui ne prend pas de –h : erratique (irrégulier, instable).
yy Intrus grammaticaux : un mot n’a pas le même genre, le même nombre, la même nature
que les autres.
Exemple
Trouvez l’intrus. Grenier, perdurer, marchander, éternuer.
Tous ces mots sont des verbes.
L’intrus est celui qui n’est pas un verbe : grenier.
yy Intrus de la conjugaison : une forme verbale n’est pas issue du même radical que les
autres, ou elle est fautive.
Exemple
Trouvez l’intrus. Nous fuîmes, je fuirai, je fus, elles fuissent.
Toutes ces formes verbales appartiennent au verbe fuir.
L’intrus est la forme verbale qui vient d’un autre verbe : je fus (verbe être).
358
Logique verbale/Chapitre 29
6 Syllogismes
Cet exercice, récemment apparu dans les concours, présente les bases de la logique de dé-
duction. Il s’agit de comprendre ce que des affirmations proposées incluent et ce qu’elles
excluent. C’est donc une logique sur des ensembles.
Le plus célèbre syllogisme nous vient du philosophe Aristote :
yy Tous les hommes sont mortels,
yy Socrate est un homme,
yy Donc Socrate est mortel.
Ce syllogisme est vrai ; en revanche le suivant est faux :
yy Tous les hommes sont mortels,
yy Mon chien est mortel,
yy Donc mon chien est un homme.
Nous pouvons représenter ces affirmations suivant le diagramme d’Euler qu’on appelle plus
familièrement des patates pour vérifier l’exactitude ou l’inexactitude du syllogisme.
Partie 3
1re proposition 2e proposition 1re proposition 2e proposition
Homme
Mortel Mortel
Nous voyons bien à présent que le 1er syllogisme est vrai : si les hommes appartiennent à
la catégorie des mortels et que Socrate appartient à la catégorie des hommes, alors Socrate
appartient à la catégorie des mortels. En revanche, le 2e syllogisme est faux : si les hommes
appartiennent à la catégorie des mortels et que mon chien appartient à la catégorie des mor-
tels, cela n’implique pas que mon chien soit un homme.
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Dans les concours, les syllogismes n’auront pas nécessairement de sens ; et s’ils en ont un,
il faudra surtout s’attacher à la logique. Prenons un exemple pour appliquer la technique des
patates à un syllogisme dont le sens est contestable.
Exemple
– Tous les sportifs ont du surpoids.
– Tous les inactifs ont du surpoids.
– Certains inactifs sont sportifs.
Quelle(s) conclusion(s) découle(nt) directement des affirmations suivantes ?
a. Certains sportifs sont inactifs.
b. Toutes les personnes en surpoids sont sportives.
c. Toutes les personnes en surpoids sont soit sportives soit inactives.
d. Certains inactifs ne sont pas sportifs
359
Partie 3/Aptitudes verbales
Nous constatons que les propositions sont très contestables dans leur signification ; il
est peu probable que tous les sportifs soient en surpoids ou que certains inactifs soient
des sportifs. Mais cela n’a pas d’importance pour l’exercice. Pour résoudre le problème,
représentons chaque proposition :
1re proposition 2e proposition 3e proposition et conclusion
Sportif Inactif
Sportif Inactif
L’ESSENTIEL À RETENIR
Il faut savoir compléter des analogies.
XX Comprendre les rapports existants et les reproduire fidèlement.
XX Connaître les rapports proposés les plus fréquents : rapport de tout à partie,
de cause à conséquence, d’objet à utilisateur, selon le nombre de lettres, de
synonymes, antonymes, homonymes ou paronymes, ou selon la graphie ou la
catégorie grammaticale.
Il faut savoir retrouver les mots cachés dans les anagrammes.
XX Pour cela, il faut exploiter les règles de construction des mots français : début des
mots plutôt avec des consonnes, finales par –e, –s, –t, association fréquente des
lettres a/i, a/u, e/a/u, e/n, e/s, e/t, o/u, c/h, p/h, m/b, m/p, l/l, s/s, t /t.
Il faut savoir compléter ou construire des mots.
XX Pour cela, il faut savoir solliciter son vocabulaire.
XX Il faut relever le nombre de points indiqués pour le mot à trouver.
Il faut savoir ordonner des phrases proposées dans le désordre.
XX Connaître les expressions et proverbes pour les retrouver s’ils ont été mis en
désordre.
XX Faire preuve de sens de l’observation (regarder la ponctuation notamment), et de
logique (chercher les verbes et leurs sujets, etc.).
Il faut savoir détecter des intrus dans une séquence de mots.
XX Savoir identifier le point commun entre les mots proposés.
XX Savoir chercher méthodiquement le type d’intrus :
– intrus sémantiques ou lexicaux,
360
Logique verbale/Chapitre 29
Entraînement 60mn
Partie 3
1. Analogies.
Complétez les analogies suivantes à l’aide des propositions qui conviennent.
1. Blanc est à noir, ce que courage est à …
a. rouage c. témérité
b. lâcheté d. abandon
2. Tarte est à fraise, ce que table est à …
a. bois c. commode
b. repas d. chaise
3. Été est à chaud, ce que hiver est à …
a. nuit c. froid
b. glacial d. long
4. Arbre est à fruit, ce que travail est à …
a. jeu c. fatigue
b. salaire d. courbature
5. Heure est à vingt-quatre, ce que jour est à …
a. trente c. un
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361
Partie 3/Aptitudes verbales
362
Logique verbale/Chapitre 29
6. … un outil
a. TRAMEAU b. EECPER c. ULLETRE d. PNECI
7. … un fromage
a. STRUMEN b. UOTAG c. MOCTE d. FRMOUE
8. … un art
a. SANDE b. ULPTESUCR c. GEALRIBOC d. RUPINETE
4. Trouvez l’anagramme complète de chaque mot, puis chassez l’intrus.
1. a. IBTINOLA b. BATILION c. NOITABIL d. BERTONIALI
2. a. MOTECP b. TEABEU c. TUAES d. MEUH
3. a. SURECO b. NNIAETOF c. PITUS d. SUAT
4. a. HECUBO b. NACRE c. RASUDI d. PLOMOTAE
5. a. ETATENT b. MOUTETE c. POTETE d. TOTES
Partie 3
6. a. RME b. RIAME c. REMENT d. MEER
7. a. TUGO b. ESEPNE c. CHOUTER d. TRODAO
8. a. NIPECHE b. URQABE c. ATEBUA d. VIOLRIE
5. Remettez les lettres dans l’ordre pour retrouver le proverbe caché, puis déterminez parmi
les sens proposés celui qui s’en rapproche le plus.
1. « el xiuem set nneemil ud nibe »
a. mieux vaut tenir que courir
b. à chercher plus on risque de tout gâter
c. il faut bien faire et laisser dire
d. ne remettons pas notre travail à demain
e. trop de précaution nuit
2. « llrea ua bdliae auretvv »
a. n’en faire qu’à sa tête
b. n’avoir ni dieu ni maître
c. très loin
d. par monts et par vaux
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363
Partie 3/Aptitudes verbales
8. Phrases à ordonner.
Réécrivez les phrases suivantes dans l’ordre, et sans fautes.
Indice : Les cinq premières phrases sont des proverbes.
1. outil. point ouvrier A de bon méchant
..........................................................................................................................................
2. qui la de charité. se l’ C’ hôpital moque est
..........................................................................................................................................
3. rendre qui César, César qui Dieu Dieu. à à à à Il ce faut et est ce est
..........................................................................................................................................
4. né une avec Il argent la dans cuillère bouche. est d’
..........................................................................................................................................
5. morveux, mouche. se Qui qu’ sent il se
..........................................................................................................................................
6. printemps. J’ le du aime renouveau
Entraînement
..........................................................................................................................................
7. les Pourquoi ils la font guerre ? hommes
..........................................................................................................................................
8. j’ vingt Hier avais ans ! encore,
..........................................................................................................................................
9. Tulipe Sous on Régime, gais. et soldats les Ancien l’ appelait insouciants
..........................................................................................................................................
..........................................................................................................................................
364
Logique verbale/Chapitre 29
10. César ouvrage raconté comment a il vaincu a Jules chevelue, Gaule la Gaules. Guerre dans
la des son
..........................................................................................................................................
..........................................................................................................................................
9. Intrus.
Soulignez l’intrus dans chaque item.
1. vagabond, truand, brigand, cheminot.
2. alcôve, éloge, pore, exode.
3. laie, biche, hase, cochonne.
4. laudes, fiançailles, funérailles, psaumes.
5. je recouvris, tu recouvrais, il recouvrirait, tu recouvriras.
6. tu chois, il choie, vous choyez, nous choyâmes.
Partie 3
7. patronnat, championnat, septennat, paysannat.
8. étendre, méprendre, épendre, pourfendre.
9. censé, cohérent, raisonnable, rationnel.
10. gentillesse, tendreté, générosité, amitié.
365
Partie 3/Aptitudes verbales
Corrigés
1. 1. b. Association des contraires. Abandon était moins précis puisqu’il peut avoir plusieurs sens ;
témérité signifie courage excessif.
2. a. Association de l’objet et de sa matière première.
3. c. Association des contraires. Glacial est fautif parce qu’il représente un excès de froid ;
son contraire n’est pas chaud mais torride.
4. b. Un élément associé à son produit. Fatigue ou courbature ne sont pas les fruits du travail,
mais seulement ses conséquences.
Corrigés
5. c. Un jour compte vingt-quatre heures. Les autres propositions n’étaient pas justifiées. Atten-
tion particulièrement « à b. et c. »… qui par leur précision peuvent faire penser que l’une
doit nécessairement être la bonne.
6. a. Association de l’étape préliminaire à l’étape finale.
7. c. Rapport de contenant à contenu. d. inverse la relation : une page est en papier, mais un
bois n’est pas en coffre !
8. d. Association des contraires. La difficulté porte sur le sens du mot vespéral qui signifie
relatif au soir et s’oppose donc à matinal ; lacrymal signifie qui concerne les larmes.
9. c. Association de synonymes.
10. a. Association de l’action et de son auteur. La Fronde est la révolte des nobles contre le roi
au milieu du xviie siècle. Il est toujours bon de savoir solliciter ses connaissances générales.
366
Logique verbale/Chapitre 29
Partie 3
3. d. SAUT n’est pas synonyme de point d’eau à la différence de source, fontaine, puits.
4. a. BOUCHE n’est pas un os, à la différence de crâne, omoplate, radius.
5. c. POTETE ne permet de former aucun mot français, à la différence des trois autres
(attente, mouette, sotte).
6. c. « MERENT » n’existe pas à la différence de mer, maire, mère, tous homonymes.
7. b. PENSEE n’est pas un sens à la différence du goût, du toucher, de l’odorat.
8. c. BATEAU est le terme générique. Péniche, barque, voilier ne sont que des types de
bateau.
5. 1. b. Le mieux est l’ennemi du bien.
2. c. Aller au diable vauvert.
6. a. Mots composés : b. Mots simples :
1. garde (avant-garde, garde-boue). 1. sir (réussir, sirène).
2. brise (pare-brise, brise-fer). 2. lent (opulent – gros –, lenteur).
3. côte (garde-côte, côte de porc). 3. gir (mugir, girafe).
4. fleur (choux-fleur, fleur de lotus). 4. nu (charnu – bien en chair –, nuageux).
5. faim (coupe-faim, faim de loup). 5. lo (vélo, lotion).
6. point (rond-point, point-virgule). 6. ri (pourri, ritournelle – chant répétitif ).
7. 1. tor– (tornade, torpille, torticolis).
2. para– (paravent, parapet – partie supérieure d’un rempart –, parapluie).
3. sou– (soumission, soupière, soupape).
4. cas– (casserole, casquette, casoar – grand oiseau coureur d’Australie).
5. –val (carnaval, naval, estival).
6. –eur (rémouleur – aiguiseur de couteaux –, cireur, videur) ou –age (rémoulage, cirage,
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vidage).
7. –trique (électrique, gastrique, métrique).
8. –ette (manette, palette, galipette).
9. cor– (cortège, coriandre – condiment –, corpulent – gros).
10. ver– (vernissage, vertige, vermifuge – qui expulse les vers intestinaux).
11. mi– (miracle, mikado, minable).
12. fal– (falbala – ornement de mauvais goût –, falsifier, fallacieux – trompeur).
8. 1. À méchant ouvrier point de bon outil.
2. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
3. Il faut rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
4. Il est né avec une cuillère d’argent dans la bouche.
5. Qui se sent morveux, qu’il se mouche.
6. J’aime le renouveau du printemps.
7. Pourquoi les hommes font-ils la guerre ?
Il fallait utiliser la ponctuation. Puisqu’il y a un point d’interrogation, il doit y avoir une inver-
sion de sujet et verbe.
367
Partie 3/Aptitudes verbales
Paul Chauve
Homme
Corrigés
368
Logique verbale/Chapitre 29
3. d. Dire que les boulangers sont gourmands n’est pas dire que les gourmands sont tous bou-
langers, donc a et c sont faux ; quant à b, rien ne permet de le dire.
Pierre/Paul
Boulanger
Gourmand
4. b. Il est possible que certains Anglais soient Français mais pas qu’ils le soient tous ou alors
tous les Anglais aimeraient le football et pas seulement certains ; c et d ne sont pas néces-
saires. Il s’agit du même diagramme qu’en question 1.
Français
Partie 3
Anglais
Football
5. b, d. Il fallait penser qu’un infirmier est un humain et qu’un humain est un mammifère. Du
coup a et c sont faux (ce serait un humain qui ne serait pas un mammifère).
Infirmier/Blouse
Humain/Chapeau
Mammifère/Lait
6. a, c. Tout bidule ne peut être un machin puisque seuls « certains machins sont des
bidules » ; donc b est faux. Et puisque « tous (…) les non-trucs sont des machins », d est
faux.
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Non-truc
Machin Bidule
Truc
369
Partie 3/Aptitudes verbales
7. c. La réponse a est incorrecte parce qu’un homme peut être à la fois mortel, raisonnable et
bipède. La réponse b est incorrecte parce que tous les hommes sont raisonnables et bipèdes
et pas seulement certains. La réponse d est incorrecte parce que certains bipèdes peuvent
ne pas être raisonnables.
Mortel
Corrigés
370
Concours blanc 4
Partie
1h30
1 Épreuve d’attention 1
Texte 1
Un médecin américain, qui avait été contaminé par le virus Ebola lors d’une mission humani-
taire au Liberia, a pu quitter l’hôpital où il a été soigné à l’aide d’un traitement expérimental.
Après avoir montré les symptômes de la maladie, ce médecin a été soigné aux Etats-Unis à
l’aide du ZMapp, un sérum qui n’avait été auparavant testé que sur le singe. L’épidémie de
fièvre Ebola, qui touche plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest depuis six mois, a fait au moins
1 350 morts, selon un bilan de l’Organisation mondiale de la santé.
Concours
blanc
(D’après Reuters)
Texte 2
L’épidémie d’Ebola s’étend inexorablement en Afrique de l’Ouest, en particulier au Liberia
et en Sierra Leone, a relevé mardi l’Organisation mondiale de la santé, saluant toutefois « des
signes encourageants » dans les deux autres pays touchés, la Guinée et le Nigeria.
Une cinquième personne est décédée de la fièvre Ebola : un médecin qui avait soigné le premier
patient atteint d’Ebola dans ce pays.
(D’après Courrier international)
1. Combien de fois le mot « Ebola » apparaît-il dans les deux textes ?
A. 3 B. 4 C. 5 D. 6 E. 7
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373
Partie 4/Concours blanc
2 Épreuve de logique
Questions de 1 à 4 : entourez le numéro du dessin qui continue la série.
1.
1 2 3 4 5 6
2.
1 2 3 4 5 6
3.
1 2 3 4 5 6
4.
1 2 3 4 5 6
374
Énoncé
A. 1 B. 2 C. 3 D. 4 E. 5
6. 6 8 7
5 5 1 9 8 9 2 ? 9
8 6 6
A. 2 B. 4 C. 6 D. 8 E. 10
7.
91 44 100
9 13 7 18 8 25
69 19 ?
A. 53 B. 10 C. 42 D. 67 E. 33
Concours
8. 3 6 5
blanc
18 36 ?
1 5 4 2 6 4
A. 15 B. 19 C. 34 D. 44 E. 50
1 2 3 4 5 6
10.
1 2 3 4 5 6 7 8
11.
1 2 3 4 5 6
375
Partie 4/Concours blanc
12. Il est possible de plier cinq de ces six gabarits pour obtenir un dé ayant l’aspect de celui
ci-dessous. Quel est le gabarit intrus ?
1 2 3 4 5 6
13. Dans cet assemblage, combien de cubes en touchent exactement 2 autres (ni plus ni
moins). Les cubes qui se touchent ont une face entière l’une contre l’autre.
A. 0 B. 1 C. 2 D. 3 E. 4 F. 5
A. 0 B. 1 C. 2 D. 3 E. 4
Questions 14 à 18 : continuez la série
14. 4 - 8 - 12 - 16 - 20 - 24 - ……….
4 - 8 - 12 - 16 - 20 - 24 - ……….
4 - 8 - 12 - 16 - 20 - 24 - ……….
4 - 8 - 12 - 16 - 20 - 24 - ……….
4 - 8 - 12 - 16 - 20 - 24 - ……….
7 - 10 - 8 - 11 - 9 - 12 - ……….
15. 7 - 10 - 8 - 11 - 9 - 12 - ……….
7 - 10 - 8 - 11 - 9 - 12 - ……….
7 - 10 - 8 - 11 - 9 - 12 - ……….
7 - 10 - 8 - 11 - 9 - 12 - ……….
9 - 16 - 22 - 27 - 31 - 34 - ……
9 - 16 - 22 - 27 - 31 - 34 - ……
16. 9 - 16 - 22 - 27 - 31 - 34 - ……
9 - 16 - 22 - 27 - 31 - 34 - ……
9 - 16 - 22 - 27 - 31 - 34 - ……
V - T - R - P - N - ……….
V - T - R - P - N - ……….
V - T - R - P - N - ……….
17. V - T - R - P - N - ……….
V - T - R - P - N - ……….
E - F - H - G - I - J - ……….
E - F - H - G - I - J - ……….
E - F - H - G - I - J - ……….
E - F - H - G - I - J - ……….
18. E - F - H - G - I - J - ……….
376
Énoncé
19. Mon rendez-vous est à 16 h 10. Il me faut 20 minutes pour y aller. Ma pendule indique
que je devrais partir dans 1 heure et 15 minutes. Quel cadran correspond à ma pendule ?
12 12 12 12 12 12
9 3 9 3 9 3 9 3 9 3 9 3
6 6 6 6 6 6
1 2 3 4 5 6
B 4 5 6
C
7 8 9
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
Concours
blanc
21.
A
1 2 3
C 4 5 6
A = ...... B = ......
D
C = ...... D = ......
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22. L’avion se dirigeait vers le sud-est quand il reçut l’indication de mettre le cap sur
9 h 00. Quelle boussole ci-dessous indique la direction de l’avion une fois ce changement de
direction effectué ? (Rappel : 3 h 00 signifie tourner de 90° dans le sens horaire par rapport à
la direction, 9 h 00, 90° dans le sens inverse et 6 h 00, 180°.)
1 2 3 4 5 6
377
Partie 4/Concours blanc
23. Chacun des symboles suivants représente un chiffre. En tenant compte des valeurs
comparatives ci-dessous, trouvez de A à F le nombre le plus élevé.
> <
A B C D E F
A B C
1 2 3 4 5 6
26. Choisissez la paire de mots (en A – B) qui permettra de compléter de façon logique la
phrase suivante : A est à pesanteur ce que B est à solennité.
A B
apesanteur gravité
espace palais
fusée prestige
gravité soleil
pomme virtuosité
27. Trouvez la seule anagramme possible de chacun des deux mots suivants :
CIRQUE : ……………………
CADEAU : ……………………
28. Quel mot peut compléter la série suivante ?
bateau – abeille – arbre – anabolisant – ?
a. barque b. ruche c. plombier d. médecine e. analysable
29. En vous aidant des trois indices ci-dessous, découvrez quels sont les fromages préférés
(Brie, Chèvre ou Gruyère) d’Alain, de Marie et de Sophie et combien de morceaux ils en ont
pris (1, 2 ou 3). Chacun a un fromage préféré différent des deux autres et chacun en a pris un
nombre de morceaux différent des deux autres.
Trois indices :
Indice 1 : Quelqu’un a mangé deux morceaux de chèvre.
378
Énoncé
Concours
blanc
a. déduction b. percution c. production d. décoction
35. Combien de mots de 4 lettres peut-on former avec A E U V ?
Sachant que :
yy chaque lettre – par mot – ne doit être utilisée qu’une seule fois ;
yy on accepte les verbes conjugués sous toutes leurs formes ;
yy les noms propres ainsi que les noms étrangers sont interdits.
a. 2 b. 3 c. 4 d. 5
e. Aucune réponse ne convient
36. Trouvez l’intrus parmi les mots mélangés suivants.
a. TRECANH b. REBIO c. SEADRN d. FREREM e. CERHAM
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379
Partie 4/Concours blanc
3 Épreuve d’organisation
Le tableau ci-dessous détaille la production d’une fabrique de bijoux en or, en argent et en
autres métaux, mais plusieurs informations sont manquantes (formes grises). Pour pouvoir
répondre aux questions, vous devrez compléter ces cases au préalable. Les nombres d’objets
fabriqués en or sont donnés dans un cercle noir, fabriqués en argent dans un carré blanc et en
d’autres métaux dans un pentagone.
380
Énoncé
Bagues
4 2 7 8 27
6 2 4 3 17 78
8 7 9 4 34
1 3 1 5
Bracelets 2 2 2 6 28
5 4 5 1 17
Broches
1 2 1
1 3 3 1
1 2 3
Boucles 8 5 9 35
d'oreilles 4 2 5 2 19
8 4 1
1 0 0 2 2
Colliers
1 3 0
4 2 1 4 17
4 4 3 20
Pendentifs
2 2 5 12
1 3
21 17 26
Concours
blanc
Total /
catégorie 14 17 15 287
29 25 19 111
Total 57 56 287
381
Partie 4/Concours blanc
4 Épreuve numérique
30 questions à 1 point chacune : total 30 points
Pour tous les exercices vous compléterez sur les pointillés par les bonnes valeurs.
1. Jeanne est partie d’une borne hectométrique au bord de la route. Elle a parcouru 3 hm
et 6 dam. Pour atteindre la prochaine borne hectométrique il lui reste à faire …… mètres.
2. Avec une bouteille pleine d’un litre de vin on a versé dans chacun des 8 verres placés
sur la table 12 cL de vin. Dans la bouteille il reste …… cL de vin.
3. Dans un fût un vigneron a versé 6 daL de vin et il manque 7 litres pour que le fût soit
plein. La contenance du fût est …… litres.
5. Paulette a placé sur un plateau d’une balance Roberval trois masses de 1 hg, puis sur
l’autre plateau, successivement 2 hg, 1 dag, un sachet de sable de 50 g. Pour faire l’équilibre
il manque …... grammes.
6. Un camion pèse à vide 3 tonnes. Quand il porte une charge de 40 quintaux le poids
indiqué en kg par la bascule sur laquelle il passe est …… kg.
7. Sylvain a fait entourer son pré d’une rangée de fil de fer qui revient, posée, à 30 € le mètre.
Pour mesurer le tour du pré on a posé 16 fois la chaîne d’arpenteur. La clôture a coûté …… €.
11. L’arête d’un cube mesure 100 dm. Son volume est égal à ..…. cm3.
12. Si l’on augmente le rayon d’une sphère de 20 %, alors son aire augmente de : …… %.
14. Dans un camembert dont la base circulaire a pour aire 30 cm² on prélève une part
d’angle au centre de 24°. L’aire de ce secteur circulaire vaut : …… cm².
15. Une roue tourne de 30° en une seconde, donc en une minute elle fait …… tours complets.
382
Énoncé
17. B = …… cm².
18. C = …… cm².
19. Parmi les cinq classements ci-dessous, quel est le bon ?
a. A < B < C b. C < A < B c. B < C < A d. A < C < B e. C < B < A
20. La longueur totale de toutes les arêtes d’un pavé droit (parallélépipède rectangle) vaut
216 cm. Comme deux des dimensions de cet objet mesurent 24 cm et 16 cm, la troisième
dimension vaut : …… cm.
21. La somme des angles d’un polygone convexe est 900°. Ce polygone a donc : …… côtés.
22. Un escalier roulant de 45 marches monte à la vitesse d’une marche à la seconde. Je suis
pressé et gravis 3 marches toutes les 2 secondes. Dans ces conditions, pour arriver en haut de
l’escalator il me faut …… secondes.
23. Un géomètre possède deux plans d’une même façade : l’un au 1/50e l’autre au 1/20e.
Sur le plan qui réduit le plus, la hauteur du mur est 8 cm, sur l’autre plan elle vaut : …… cm.
24. Un retraité entretient sa forme en faisant chaque jour le même trajet de 60 km en vélo.
Lundi sa vitesse moyenne a été 12 km/h, mardi 15 km/h, mercredi 20 km/h. Pour les trois
premiers jours de la semaine sa vitesse moyenne est donc : …... km/h.
Concours
les pièces ne peuvent être coupées…
blanc
25. Le partage est-il possible si n = 12 ? si oui l’agriculteur garde pour lui …… grammes
d’or.
26. Le partage est-il possible si n = 10 ? si oui l’agriculteur garde pour lui …… grammes
d’or.
27. Le partage est-il possible si n = 11 ? si oui l’agriculteur garde pour lui …… grammes
d’or.
28. Le partage est-il possible si n = 5 ? si oui l’agriculteur garde pour lui …… grammes d’or.
29. Dans la division entière du produit (n)(n + 1) par 4 on note R le reste. Le partage est
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5 Épreuve d’attention 2
Les grilles A et B présentent un certain nombre de différences. Notez les coordonnées de
celles-ci en inscrivant pour chaque rangée, les numéros des colonnes contenant une différence.
Par exemple si dans la rangée X, les cinquième et septième dessins présentent une différence,
notez 5 et 7.
383
Partie 4/Concours blanc
Grille A
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
384
Énoncé
Grille B
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Concours
blanc
I
M
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385
Partie 4/Concours blanc
6 Épreuve d’attention 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Pour chaque pièce cochez le nombre de fois qu’elle apparaît dans les alignements spécifiés.
1. rangées de A à E : 1 2 3 4 7. rangées de D à J : 1 2 3 4
2. rangées de F à I : 1 2 3 4 8. colonnes de 1 à 6 : 5 6 7 8
Corrigé
Corrigés
386
Corrigé
Concours
9 + 13 = 91 – 69 = 22, 7 + 18 = 44 – 19 = 25, 8 + 25 = 100 – 67 = 33.
blanc
8. E.
Le nombre au centre représente la somme des deux nombres du bas multiplié par celui du haut, (6 + 4)
× 5 = 50.
9. N°4.
Chaque case contient deux paires de formes identiques de même couleur ; en 4 les formes identiques
sont de couleurs différentes.
10. N°5.
Toutes les figures sont identiques, avec des orientations différentes, sauf 5 qui est un renversement (en
tournant dans les aiguilles d’une montre, le rond noir vient en tête plutôt qu’au bout du trait).
11. N°5.
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Chaque case contient des formes différentes, en 5 deux formes viennent deux fois. (Quelques fausses
pistes : contient une forme qui n’est pas un rectangle, non 1 et 2 ; un carré, non 3 et 6 ; contient 5 formes,
non 4 et 5…).
12. N°3.
13. E. 4.
387
Partie 4/Concours blanc
14. 28.
+ 4. 4 (+4) 8 (+4) 12 (+4) 16 (+4) 20 (+4) 24 (+4) 28
15. 10.
Alternativement +3 et – 2 : 7 c 10 (– 2) 8 (+3) 11 (– 2) 9 (+3) 12 (– 2) 10
16. 36.
Ajouter à chaque fois une valeur qui décroît de 1 en commençant par sept. 9 (+7) 16 (+6) 22 (+5) 27
(+4) 31 (+3) 34 (+2) 36
17. L.
–2 places dans l’alphabet : V (u) T (s) R (q) P (o) N (m) L
18. 1L.
Prendre les lettres de l’alphabet par paires, les deux premières dans l’ordre, les deux suivantes inversées
etc. E à F - H ß G - I à J - L (ßK)
19. 3.
16 h 10 moins 20 minutes et 1 h 15, soit moins 1 h 35 = 14 h 35.
20. A5, B8, C4, D9.
En progressant vers la droite l’avant des flèches se modifie, en progressant vers le bas, c’est l’arrière des
flèches qui se modifie. Par ailleurs, en progressant vers la droite les flèches tournent de 45° dans le sens
des aiguilles d’une montre. En progressant vers le bas elles tournent d’autant en sens inverse.
22. Boussole 4.
Sud-est puis 90° dans le sens antihoraire = nord-est.
23. B.
Les valeurs relatives des symboles sont donc : losange, la plus élevée, suivi de carré, puis de cercle. La
bonne réponse est parmi celles dont le premier chiffre (le symbole le plus à gauche) est le plus élevé :
soit B et D qui commencent par un losange. On regarde alors le chiffre suivant : B a un carré alors que
D a un rond (moins élevé). Donc B.
388
Corrigé
24. 4.
Il faut modifier la seconde paire comme la première. La première lettre de Traneh devient la quatrième
de Hanter, alors la première lettre de Serimp deviendra la quatrième du mot à trouver. La seconde devient
la dernière comme la seconde de Serimp devient la dernière de Prisme. Etc.
25. 5.
Chaque élément est retourné sur un axe gauche/droite, mais reste à la même place.
26. A. gravité ; B. gravité.
Ce sont des synonymes, d’abord dans le sens physique puis psychologique.
27. CRIQUE, AUDACE.
Une crique est une petite baie au milieu d’une côte rocheuse.
28. c.
La lettre « b » est en 1re position dans bateau, en 2e dans abeille, en 3e dans arbre et en 4e dans anabolisant.
29. Alain, gruyère, 3 / Marie, chèvre, 2 / Sophie, brie, 1.
30. c.
Rappelons que deux négations font une affirmation (comme en langage mathématique).
La phrase pouvait être traduite de deux façons : soit selon la proposition c., soit en annulant la double
négation finale : « J’ai horreur qu’on dise ce qu’on pense ».
31. b.
4 jours après lundi, c’est vendredi. Donc on est jeudi, puisque vendredi est « demain ». Par rapport à
jeudi, avant-hier c’est mardi.
32. e.
Tous les mots sauf incompétence renvoient à l’idée d’une impossibilité qui peut être organique et donc
Concours
blanc
ne pas dépendre de la volonté de la personne.
33. c.
34. b.
Percussion prend –ss tout comme discussion.
35. a.
On peut former AVEU et VEAU.
36. d.
Ce sont des anagrammes de noms d’activités physiques sauf d. : a. CHANTER ; b. BOIRE ; c. DAN-
SER ; d. FERMER ; e. MARCHER. Réponse alternative : ce sont des verbes du premier groupe sauf
boire b. du troisième.
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37. b.
Que nous ayons au subjonctif présent.
38. e.
Il faut penser que calme peut être un nom (le calme) ou un adjectif.
39. c.
a. dit presque le contraire du syllogisme.
b. déforme la logique. Bégayer est une gêne pour s’imposer, mais cela ne veut pas dire que ceux qui ne
bégayent pas s’imposent facilement.
d. est une proposition trop catégorique. Ceux qui bégayent peuvent s’imposer, mais c’est plus difficile.
e. n’est pas rigoureux. Ceux qui ne bégayent pas ne sont pas tous des leaders.
40. e.
Tous désignent des fractions de nombres entiers sauf partie.
389
Partie 4/Concours blanc
41. c.
Il ne faut pas confondre une effraction qui est la fracture d’une porte dans le but de voler, et un infraction
qui est la violation d’une loi.
42. cuir ; vison
Rapport de l’animal à ce qu’il produit avec sa peau.
43. simultané ; inefficace
Rapport d’antonymes ou mots de sens contraire.
44. tabac ; alcoolisme
Rapport de la conséquence de l’utilisation à sa cause.
45. bois ; pain
Rapport de la matière première à son produit.
14 12 17 15 15 73
22 29 25 19 16 111
57 58 59 56 57 287
1. 5 4. 16 7. Jeudi 10. 11
2. 15 5. 80 8. 9
3. 4 6. Broches 9. 11
390
Corrigé
Concours
blanc
Nombre de bras levés : 125 × 24 × 2 = 125 × 2 × 24 = 250 × 24 = 250 × 4 × 6 = 1 000 × 6 = 6 000 bras.
11. 100 dm = 1 000 cm. Le volume est égal à 1 000 000 000 cm3.
12. Augmenter de 20 % fait passer de 100 à 120 et donc revient à multiplier par 1,2. Quand on
multiplie les longueurs par k l’aire est multipliée par k² donc ici l’aire est multipliée par 1,2² = 1,44. On
passe de 1 à 1,44 donc l’aire augmente de 44 %.
13. (521 × 410) = 5 × (520 × 410) = 5 × (520 × 220) = 5 × (1020). Le nombre s’écrit avec le chiffre 5
suivi de vingt zéros, donc il a 21 chiffres.
14. L’angle plein fait 360°, et l’aire du secteur représente les 24/360e de celle de la base circulaire,
soit 1/15e, ce qui fait une aire de : 30 × (1/15) = 2 cm².
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15. Un tour complet c’est 360° soit 12 fois 30°. La roue fait un tour complet en 12 secondes. En
une minute il y a 60 secondes soit 5 fois 12 secondes, donc en une minute la roue fait 5 tours complets.
16. Le triangle rectangle isocèle dont les côtés de l’angle droit mesurent 1 cm est un demi-carré de
côté 1 donc son aire est A = 0,5 cm².
17. Un triangle équilatéral de côté 1 cm a pour hauteur √3/2 et pour aire B = √3 /4 cm², soit
environ 0,433 cm².
18. Un triangle rectangle isocèle dont l’hypoténuse mesure 1 cm est un demi-carré dont le côté vaut
√2/2, son aire est (2/4) × (1/2) = ¼ cm² soit C = 0,25 cm².
Autre façon de voir : dans le triangle rectangle isocèle la hauteur issue de l’angle droit est aussi médiane
et mesure la moitié de l’hypoténuse soit 1/2, et donc le triangle rectangle isocèle est la moitié d’un rec-
tangle de longueur 1 et largeur ½, son aire est donc (1/2)(1/2) = ¼ cm².
391
Partie 4/Concours blanc
19. e.
0,25 < 0,466 < 0,5 donc C < B < A.
20. Chacune des trois dimensions L, l et h est représentée 4 fois dans la totalité des arêtes. D’où
L + l + h = 216/4 = 54 cm. Comme le total de deux dimensions est 24 + 16 = 40 cm, la troisième vaut
54 – 40 = 14 cm.
21. Le polygone convexe se découpe en triangles, et la somme des angles du polygone est la somme
des angles de tous ces triangles. Dans chaque triangle la somme des angles est 180°. Il y a donc 900/180
= 5 triangles. Le premier triangle donne 3 sommets, le second qui est adjacent utilise 2 de ces sommets
et en rajoute 1 seul nouveau, de même pour le troisième, le quatrième, le cinquième. Le nombre de som-
mets est donc 3 + 1 + 1 + 1 + 1 = 7. Le nombre de côtés de cette figure fermée convexe est le même
que son nombre de sommets, soit 7.
22. La vitesse naturelle du tapis roulant, soit une marche à la seconde, se rajoute à celle du marcheur
soit 1,5 marche à la seconde. Il y a donc 1 + 1,5 = 2,5 marches parcourues en 1 seconde.
Pour arriver en haut de l’escalator de 45 secondes il me faut donc 45/2,5 = 18 secondes.
23. Le dessin le plus petit est fait au 1/50e donc 8 cm représentent 50 × 8 = 400 cm.
Sur le plan au 1/20e la hauteur est représentée par 400/20 = 20 cm.
24. Le premier jour le trajet dure 60/12 = 5 heures, le deuxième jour 60/15 = 4 heures, et le troisième
jour 60/20 = 3 heures. En trois jours, il a été parcouru 3 × 60 = 180 km en (5+4+3) = 12 heures. La
vitesse moyenne est : 180/12 = 15 km/h. Il ne faut pas confondre la vitesse moyenne sur l’ensemble des
trois jours avec la moyenne des vitesses de chacun des trois jours.
25. On rappelle que 1 + 2 + 3 + … + n = n(n + 1)/2 ; ainsi pour n = 12 on a :
1 + 2 +…+ 12 = 12 × 13/2 = 6 × 13 = 78 ; l’agriculteur peut garder 39 grammes par exemple sous
forme des pièces de 12, 11, 10 et 6 grammes.
26. Pour n = 10, le nombre de grammes est 10 × 11/2 = 55 mais on ne peut partager en deux tas
de 27,5 g car les pièces font des nombres entiers de grammes et ne sont pas coupables en deux.
27. 27.
Pour n = 11, on obtient 11 × 12/2 = 66 g qui peut se partager en donnant 33 g à l’agriculteur sous
forme par exemple des pièces de 11, 10, 9 et 3 grammes.
28. Pour n = 5, le trésor total est de 5 × 6/2 = 15 grammes qui ne se partage pas en deux entiers.
29. On a remarqué que n(n + 1)/2 doit être pair et donc n(n + 1) doit être divisible par 4 .
Dans la division entière du produit (n)(n + 1) par 4 le reste R doit donc être nul.
30. Les deux nombres n et (n + 1) sont consécutifs et donc l’un est pair et l’autre impair. Il est
impossible que les deux nombres soient pairs ensemble donc (d’après la question précédente) il faut que
l’un des deux soit divisible par 4. Si c’est n, le nombre est divisible par 4 donc la division par 4 a pour
Corrigés
392
Corrigé
[[Épreuve d’attention 3
1. 3 5. 3 9. 5
2. 4 6. 4 10. 6
3. 2 7. 4 11. 7
4. 1 8. 5 12. 6
Concours
blanc
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
393
Index
critère de divisibilité 90
A cube 88
cube (volume) 128
accent 300 cube déplié 262
accord du verbe 312 cylindre de révolution (volume) 128
addition 13, 24, 89 cylindre (volume) 128
agrandissement 56
alliage 72
anagramme 356
analogie 354
D
antonyme 287 dé 263
arlequin 240 définition 287
arrangement 112 dénombrement 111
avoir 327 dénominateur 21
déplacement 137
déplacement matrice 159
B dilution 69
distance 62
boule (volume) 128 distributivité 21
boussole 250 dividende 25
diviseur 25
divisibilité (critère de) 90
C division 15, 86
division euclidienne 25
calcul mental 47, 86 dominos opération 192
capacité 65 dominos répartition 191
carré 88 dominos série 188
carré de chiffres 168 durée 63
carré de lettres 168
carré de symboles 175
carré logique 168
carré logique comptage 173 E
carré logique hypothèse 175 échelle 55
carré logique notation 169 écriture fractionnaire 21
© Dunod – Toute reproduction non autorisée est un délit.
395
Index
G O
genre du nom 303 objet à placer 256
grille de vérité 240 opérateur 250
opération cartes à jouer 203
opération codée 217
H opération dominos 192
ordre de grandeur 91
hectare 64 organisation (test d’) 236
homographe 289 orientation 250
homonyme 288 orthographe grammaticale 303
homonyme grammatical 309 orthographe lexicale 300
homophone 289
I P
parenthèses (calcul avec ou sans) 20
intervalle 111 parallélépipède rectangle (volume) 128
intrus 207 paronyme 290
inverse d’un nombre 23 participe passé 314
participe présent 312
phrase à ordonner 357
L planning 236
pluriel 305
lettre muette 301
pluriel construction 308
litre 65
position logique 256
logigramme 240
pourcentage 45
logique verbale 354
priorité (calcul) 15, 20
longueur 64
prisme droit (volume) 128
produit en croix 46
M proportionnalité 91
proverbe 338
masse volumique 68 puissance 34
Master Mind 168 puissance électrique 68
matrice 159 puissances de dix 35
matrice déplacement 159 pyramide (volume) 128
matrice répartition 160
matrice superposition 161
matrice transformation 160
mélange 70
R
racine carrée 40, 88
mètre 64
réduction 56
mètre carré 64
règle de trois 51
mètre cube 65
relatif (nombre) 12
mot à compléter 356
répartition dominos 191
moyenne 25
répartition matrice 160
moyenne arithmétique 25
reste 25, 111
moyenne pondérée 26
multiplication 14, 24, 86
S
N schéma à compléter 214
séquence 137
nom 303
série alphabétique 154
nombre relatif 12
série alphanumérique 142, 154
notation scientifique 35
série cache 141
numérateur 21
396
Index
397
Boite à outils
1 Quelques conseils I
2 Table de multiplication II
4 Unités et mesures IV
5 Conversions V
6 Règles de calcul VI
7 Aires VII
8 Volumes VIII
9 Conjugaison IX
La Boîte à outils du Grand Livre des tests psychotechniques vous propose des
fiches synthétiques sur les connaissances indispensables à la réussite de l’épreuve
de tests psychotechniques.
Utilisez ces fiches détachables pour réviser ou pour vérifier un point après un
exercice. Emportez-les avec vous pour les relire avant le concours.
Boîte à outils 1
Quelques conseils 1
[[ Avant l’épreuve
yy Préparez-vous en travaillant méthodiquement, chapitre par chapitre, et en faisant les
exercices d’application dans le calme et la concentration.
yy Travaillez toutes les aptitudes, surtout celles qui vous font défaut, sans céder à la
fatalité (on entend trop souvent des élèves dire qu’il est inutile de travailler l’ortho-
graphe ou le calcul mental, parce qu’ils sont nuls).
yy Ne négligez aucune règle de ce manuel (un concours peut se jouer au final sur une
ou deux questions pour départager les admis et les refusés).
yy Faites les exercices type annales dans les conditions des concours en respectant le
temps imparti, vous y gagnerez en gestion du temps et en endurance.
[[ Pendant l’épreuve
yy Regardez l’ensemble de l’épreuve avant de commencer pour évaluer le temps im-
parti pour chaque exercice.
yy Écoutez bien les consignes et lisez consciencieusement les intitulés.
yy Ne vous imposez pas de suivre l’ordre des questions ; commencez par ce qui vous
semble le plus facile afin de marquer des points et donc de prendre confiance en
votre réussite.
yy Restez vigilant sur votre gestion du temps, tout au long de l’épreuve.
yy Ne vous bloquez pas sur une question que vous n’arrivez pas à résoudre ; passez à la
suivante.
yy Répondez bien sur la feuille de lecture optique si demandé.
I
Boîte à outils 2
Table de multiplication 2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
3 3 6 9 12 15 18 21 24 27 30
4 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40
5 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
6 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
7 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70
8 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80
9 9 18 27 36 45 54 63 72 81 90
10 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
II
Boîte à outils 3
Puissances
remarquables 3
22 = 4 23 = 8
32 = 9 33 = 27
42 = 16 43 = 64
52 = 25 53 = 125
62 = 36 63 = 216
72 = 49 73 = 343
82 = 64 83 = 512
92 = 81 93 = 729
102 = 100 103 = 1 000
112 = 121 113 = 1 331
122 = 144 123 = 1 728
132 = 169 133 = 2 197
142 = 196 143= 2 744
152 = 225 153 = 3 375
162 = 256 163 = 4 096
172 = 289 173 = 4 913
182 = 324 183 = 5 832
192 = 361 193 = 6 859
202 = 400 203 = 8 000
22 = 4 23 = 8 24 = 16 25 = 32
32 = 9 33 = 27 34 = 81 35 = 243
III
Boîte à outils 4
Unités et mesures 4
Grandeur Unité Symbole Relations entre unités
millimètre mm
centimètre cm 1 cm = 10 mm
longueur
mètre m 1 m = 100 cm = 1 000 mm
kilomètre km 1 km = 1 000 m
mètre carré m2
gramme g
tonne t 1 t = 1 000 kg
seconde s
jour j 1 j = 24 h
litre L 1 L = 1 dm3
volume
mètre cube m3 1 m3 = 1 000 L
puissance watt W
électrique
wattheure Wh
énergie
électrique
kilowattheure kWh 1 kWh = 1 000 Wh
IV
Boîte à outils 5
Conversions 5
[[ Multiples et sous-multiples d’une unité
multiples sous-multiples
unité
kilo hecto déca déci centi milli micro
(k) (h) (da) (d) (c) (m) (m)
m3 dm3 cm3
m3 dm3 cm3
V
Boîte à outils 6
Règles de calcul 6
[[ Addition/Soustraction [[ Multiplication
a+b=b+a ab=ba
a – b = –b + a (a b) c = a (b c)
(a + b) – c = a + (b – c) a (b + c) = a b + a c
a – (b + c) = a – b – c a (b – c) = a b – a c
[[ Priorités de calcul
a + b c = a + (b c)
(a + b) c = (a c) + (b c)
a b + a c = (a b) + (a c)
a b – a c = (a b) – (a c)
[[ Quotients
–a
= a =– a
a c ac
=
b –b b b d bd
a + c = ad + bc a
b = a da a
b d bd
c
d
=
b cb b
[[ Racines
a 0 = 0
b a = a
c
d
b b
ab = a · b
! Attention
Il n’y a pas de règle avec a + b.
[[ Puissances am = am – n
a0 = 1
an
a1 = a (am)n = am n
a–n = 1 (ab)n = an bn
an a n an
am an = am + n b = bn
! Attention
Il n’y a pas de règle avec am + a.
VI
Carré Rectangle Trapèze Parallélogramme
b
l h h
B
c L a
B+b
Aire : h
Aire : c2 Aire : Ll Aire : ah
Aires 7
2
Losange Triangles
d
h h h
d
b b b
dd bh
Aire : Aire :
2 2
r
O
r
Aire du disque : πr 2
(Périmètre du cercle : 2πr ) Aire : 4πr 2
Boîte à outils 7
VII
VIII
Cube Parallélépipède rectangle Cylindre Prisme droit
de révolution
h
h h h
A r
A A A
l
L
Boîte à outils 8
Volumes 8
h h r
O
A r A
A h πr 2 h A h 4 3
Volume : = Volume : Volume : πr
3 3 3 3
Boîte à outils 9
Conjugaison 9
AVOIR
ÊTRE
IX
Boîte à outils 9
➡
VERBE DU 1er GROUPE (type chanter)
X
Boîte à outils 10
Les types
de séries graphiques 10
[[ Linéaire
Linéaire
[[ Alternative
[[ Circulaire
XI
Boîte à outils 11
Les séries
alphanumériques
classiques 11
Les jours L-M-M-J-V-S-D
de la semaine
Z-U-D-T-Q-C
Les chiffres => La suite des nombres pairs (D-Q-S-H-D-D)
en toutes lettres => La suite des nombres impairs (U-T-C-S-N-O)
H-J-K-L-M-N
=> Les consonnes dans l’ordre.
Des alphabets V-T-S-R-Q-P
piégeants => Les consonnes en ordre inverse.
S-Q-O-M-K-I
=> Une lettre sur deux dans le sens inverse de l’alphabet.
B-T-G-C-L-V ; BA-SC-SA-CA-VE-PO
Les signes => Connaître l’ordre des signes pour les repérer : bélier, taureau,
du zodiaque gémeaux, cancer, lion, vierge, balance, scorpion, sagittaire,
capricorne, verseau, poisson.
1-2-3-5-8-13; 5-6-11-17-28-45
La suite => Chaque nombre (hormis les deux premiers) est la somme des
de Fibonnacci deux précédents.
XII
Boîte à outils 12
Les carrés logiques 12
Il n’existe pas de recette unique à appliquer pour trouver la solution, mais en
adoptant une démarche systématique, on peut gagner un temps précieux.
Règle 1
Si une information s’applique à tous les chiffres d’une rangée, il faut barrer tous les chiffres
différents de ceux-ci dans tout le carré.
Exemple 1
4 7 8
3 8 1
1 4 7 e
Dans l’exemple 1, la ligne du milieu indique que les trois chiffres de cette rangée
sont ceux de la solution. On peut donc barrer tous les chiffres autres que 3, 8
et 1.
Règle 2
Si plusieurs informations ne s’appliquent qu’à des chiffres à la bonne place, barrer les
chiffres de ces rangées qui apparaissent dans des colonnes différentes.
Exemple 2
5 6 7
7 3 6
6 2 8 e
Remarque
Quand une même affirmation s’applique à plusieurs rangées du carré, celles-ci
sont regroupées par une accolade. L’affirmation donnée une seule fois s’applique
à toutes les rangées en question.
➡
XIII
Boîte à outils 12
➡
Règle 3
Si toutes les informations ne s’appliquent qu’à des chiffres à la mauvaise place il faut barrer
les chiffres qui apparaissent dans toutes les colonnes.
Exemple 3
5 3 7 e
1 8 5
e
8 5 3
Règle 4
Si une rangée ne contient des informations que sur des chiffres bien placés et une autre
que sur des chiffres mal placés il faut barrer les chiffres qui apparaissent dans une même
colonne.
Exemple 4
7 6 4 e
9 5 4 e
6 4 3
Si 4 est à la bonne place dans une rangée, il ne peut être à la mauvaise place
dans la rangée suivante tout en restant à la même place. Il est donc ni bien, ni
mal placé, il ne fait donc pas partie de la solution et il faut le barrer chaque fois
qu’il apparaît dans le carré.
XIV
Boîte à outils 13
Les patrons du cube 13
La boussole
Rappel des positions relatives des points cardinaux
N
NO NE
O E
SO SE
S
XV
S’il
ModèleBoîte à outils 14
y a trois inconnus.
pour Par exemple (A) 3 personnes, (B) 3 prénoms et (C) 3 professions, vous
logigramme.
les noterez à l’extérieur de la «grille de vérité» (ici partie grisée), répétant une catégorie une
fois à l’horizontale et une fois à la verticale (ici C).
Vous
quand Modèle pour logigramme
S’il yutilisez ensuite la Par
a trois inconnus.
vous savez qu’une
grille pour accompagner
exemple
chose est
(A) 3 personnes,
fausse (A1
votre(B)raisonnement
n’est pas
3 prénoms eten
B1) et un O
(C)mettant
quand
les noterez à l’extérieur de la «grille de vérité» (ici partie grisée), répétant une catégorie
vraie
une
une croix
3 professions,
chose
vous
est une
fois à(A1 est B1). Dèsetque
l’horizontale unevous
fois àavez un O vous
la verticale (icipouvez
C). mettre des X dans les deux autres
cases de la rangée et
S’il y aensuite
Vous utilisez de la
trois inconnus.colonne.
la grillePar
pour Dès
exemple que vous votre2raisonnement
avec
(A) 3 personnes,
accompagner X sur
(B) le mêmeen
3 prénoms etalignement
(C) d’une
3 profes-
mettant une croix
catégorie,
quand sions, vous
vous pouvez
vous
savez mettre
lesqu’une
noterezchose unest
O dans
à l’extérieur de la
fausse troisième.
la (A1
« grille depas
n’est vérité
B1)» et
(iciun
partie grisée),une
O quand répétant
chose est
une catégorie une fois à l’horizontale et une fois à la verticale (ici C).
vraie (A1
Vousestutiliserez
B1). Dèsensuite
que vous avezpour
la grille un O vous pouvez
accompagner mettre
votre des X dans
raisonnement les deux
en mettant uneautres
cases de
croix quand vous savez qu’une chose est fausse (A1 n’est pas B1) et un O quand une d’une
la rangée et de la colonne. Dès que vous avec 2 X sur le même alignement
catégorie,
chosevous pouvez
est vraie (A1mettre
est B1).unDèsO dans la troisième.
que vous avez un O vous pouvez mettre des X dans
les deux autres cases de la rangée et de la colonne. Dès que vous avec 2 X sur le même
alignement d’une catégorie, vous pouvezNotezmettre un ONotez
dans la troisième. 14
B1 B2 B3 C1 C2 C3
Notez Notez
Notez A 1 B1 B2 B3 C1 C2 C3
Notez A 2
Notez A 3
Notez A 1
Notez C 1
Notez A 2
Notez C 2
Notez A 3
Notez C 3
Notez C 1
Notez C 2
Notez C 3de la même façon, mais ave une grille avec une
S’il y a quatre inconnus, vous procédez
rangée et une colonne de plus dans chaque section. Comme ceci :
S’il y a quatre inconnus, vous procédez de la même façon, mais avec une grille avec
une rangée et une colonne de plus dans chaque section. Comme ceci :
S’il y a quatre inconnus, vous procédez de la même façon, mais ave une grille avec une
rangée et une colonne de plus dans chaque section. Comme ceci :
Notez Notez
B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4
Notez Notez
Notez A 1 B1 B2 B3 B4 C1 C2 C3 C4
Notez A 2
Notez A 3
Notez A 1
Notez A 4
Notez A 2
Notez C 1
Notez A 3
Notez C 2
Notez A 4
Notez C 3
Notez C 1
Notez C 4
Notez C 2
Notez C 3
Notez C 4
XVI