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Exercice 2
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Question 2 : Classez les agents économiques suivants dans leur secteur institutionnel :
Monoprix, Crédit Agricole, Danone, Société Générale, votre famille, un artisan boulanger en
entreprise individuelle, l’université, Orange, La Mutuelle Des Etudiants, la Direction
Départementale de l’Equipement, Peugeot, les Restos du Cœur.
6h30 Bernard et Lucile se lèvent. Pendant que Bernard va acheter le pain à la SARL Boulanger,
Lucile prépare le petit déjeuner de la famille : café pour les adultes, chocolat pour les enfants,
pain, beurre et confiture pour tous. Réveiller Damien, 1 an, et Caroline, 4 ans, n'est pas facile.
7h30 Les parents partent au travail en voiture et déposent Damien à la crèche municipale où
Mme Dominique l'accueille, puis, Caroline à la garderie de la maternelle.
8h30 Lucile arrive au supermarché "S" où elle travaille et salue Mr Pinson, son chef, déjà arrivé.
Marie et Caroline, des collègues, arrivent et s'installent en discutant. Les premiers clients
attendent déjà.
Bernard est comptable juste à côté dans une entreprise de fabrication de radiateurs "R". C'est
la fin du mois, il faut remplir les déclarations de TVA pour le service des impôts. Une machine
s'est bloquée et a entraîné des dégâts sur la chaîne de fabrication. Des papiers sont à remplir
pour l'assurance "A".
12h30 Lucile retrouve Bernard à la cantine de son entreprise.
13h30 reprise du travail.
17h Avant de partir, Lucile doit régler le problème des horaires de la semaine suivante qui
vont changer. Bernard est passé à la banque pour déposer un chèque. Ils vont chercher les
enfants et rentrer à la maison.
20 h Les enfants ont dîné et les parents écoutent les informations à la télévision.
Question 1 : Dans quel secteur institutionnel Bernard, Lucile, Damien et Caroline peuvent-ils
être classés ?
Question 2 : Quel est l’autre agent économique mentionné dans le premier paragraphe ? A
quel secteur institutionnel appartient-il ?
Question 3 : Quel nom donner au secteur institutionnel qui inclut la crèche municipale, l’école,
le service des impôts ?
Question 4 : Le texte fait référence à un dernier type d’agent économique, quel est son
secteur institutionnel ?
Exercice 4 : Compléter
1. Bernard va acheter le pain (1,4 euro) chez le boulanger. Le pain est un flux ; les 1,4
euros sont un flux .
3
2. Lucile travaille au supermarché « S » et gagne 1500 euros par mois. Le travail est un
3. Bernard fait un crédit de 14000 euros pour acheter une voiture. La créance est un
Exercice 5 : QCM
a. oui
b. non
a. oui
b. non
a. oui
b. non
Q4 : Quelle est la fonction principale d’une société non financière pour la comptabilité
nationale ?
a. vendre
b. produire des biens et services non marchands
c. produire des biens et services marchands
d. produire des biens et services financiers
a. vrai
b. faux
Q6 : Le statut juridique n’a pas d’importance pour définir une société non financière.
a. vrai
b. faux
a. vrai
4
b. faux
a. vrai
b. faux
Q10 : Les sociétés d’assurance font partie des sociétés financières quel que soit leur statut
(sociétés anonymes ou mutuelles).
a. vrai
b. faux
Dans une économie imaginaire, les entreprises ont vendu, en un an, 3640 MB (milliards de
Ban – monnaie nationale) aux ménages, 1130 MB aux administrations, exporté 400 MB et
importé la même somme. Elles ont versé 3240 MB de revenus aux ménages et 1560 MB de
prélèvements obligatoires aux administrations. Les ménages ont, pour leur part, versé 1800
de prélèvements obligatoires, épargné 100 MB, reçu 800 de salaires des administrations et
1500 de transferts. Les crédits nets (après retrait des remboursements) ont représenté 30 MB
pour les entreprises et 70 pour les administrations.
Question : Représentez les agents économiques et les flux monétaires seulement. Vérifiez que
les emplois et les ressources de chaque secteur institutionnel sont équilibrés.
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TD 2. La production et sa mesure
Exercice 1
Données Insee
Dépense de consommation finale 1699,3
Excédent brut d'exploitation et revenu mixte brut 723,4
Exportations de biens et services 611,8
Formation brute de capital 472,5
Importations de biens et services 651,1
Impôts sur la production et les importations 338,9
Impôts sur les produits 240,3
Rémunérations des salariés 1125,7
Subventions d'exploitation 55,5
Subventions sur les produits 18
Valeur ajoutée au prix de base 1910,2
Source : INSEE
Exercice 2
Question 1 : comparez les évolutions respectives des quantités produites des trois biens
entre 2016 et 2017, en taux de variation (en %) et en indice.
Question 2 : calculez la valeur courante de la production en 2016 et en 2017
Question 3 : sachant que l’indice des prix à la consommation est de 107,1 en 2017, calculez
le PIB réel en 2017.
Question 4 : calculez le taux de croissance du PIB nominal entre 2016 et 2017.
Question 5 : quel est l’inconvénient de cette mesure de la croissance ?
Question 6 : donnez une mesure de la croissance réelle de l’économie.
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Exercice 3
Vous disposez des données suivantes sur les prix et les quantités des trois produits suivants :
Prix – 2016 (€) Prix – 2017 (€) Quantités 2016 Quantités 2017
Produits 2 1 400 500
agricoles
Produits 2 3 140 90
industriels
Services 5 6 550 500
Question 1 : si l’économie ne produit que ces trois biens, calculez le PIB nominal en 2016 et
2017, ainsi que le PIB réel aux prix de 2016.
Question 2 : quel est le taux d’inflation enregistré en 2017 par le déflateur de prix implicite
du PIB ?
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Question 1 : Pourquoi distingue-t-on valeur ajoutée et production ?
Question 2 : calculez le taux d’évolution de la valeur ajoutée en euros courants entre 2010
et 2011 pour les principales branches d’activités et pour l’ensemble des branches.
Commentez.
Question 3 : quelle est la contribution des principales branches d’activités à l’évolution de la
valeur ajoutée en valeur ?
Exercice 5 :
Question : Au regard des résultats du début de l’année, faut-il être optimiste ou pessimiste
concernant la croissance économique en France en 2018 ? (Source : INSEE, Informations
Rapides n°199, 27 juillet 2018)
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TD 3. Les autres indicateurs de richesse
Question 1 : tous les classements sont-ils faux pour apprécier le niveau de vie ou le bien-être
relatif des pays?
Question 2 : quel est l’intérêt de prendre en compte, au-delà du seul PIB, le PIB par habitant
et en parité de pouvoir d’achat par habitant ? Y a-t-il de grandes différences entre ces trois
classements ?
Question 6 : qu’est-ce que l’IDH ? Quelles en sont les composantes ? Comment le calcule-t-
on ?
Question 10 : qu’est-ce que l’indicateur du vivre mieux ? Quels sont les critères inclus dans
cet indicateur? Quel est le critère le plus important pour vous ? Dans quel pays vivriez-vous le
mieux ?
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Document 1
Source :FMI
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Document 2
Source : FMI
12
Document 3
14 Arabie 55 263
saoudite
15 Pays-Bas 53 582
16 Islande 52 150
17 Bahreïn 51 846
18 Suède 51 264
19 Allemagne 50 206
20 Australie 49 882
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_PIB_par_habitant
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Document 4 : extrait d’un dossier de l’INSEE, Les préconisations du rapport
Stiglitz-Sen-Fitoussi, quelques illustrations.
M. Clerc, M. Gaini, D. Blanchet
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Document 5 : extrait d’un dossier de l’INSEE, Les préconisations du rapport
Stiglitz-Sen-Fitoussi, quelques illustrations.
M. Clerc, M. Gaini, D. Blanchet
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Document 6 : source : http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idh/
Indice de développement humain (IDH) - Classements 2015
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Document 7
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Document 8
source : http://hdr.undp.org/fr/statistiques/idh/
Document 9
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Document 10
Source : http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/21/ocde-better-life-indicateur-qualite-
vie_n_1532337.html
« Ce mardi 22 mai, l’OCDE met en place une nouvelle version de son indicateur mesurant la qualité de vie dans
34 pays dits développés, plus deux pays émergents, le "Your Better Life Index". Un véritable site interactif
permettant de tester les pays selon une batterie de critères. La France n'est pas particulièrement à l'honneur
puisque, au global, elle se situe au 18e rang, loin derrière l'Australie, les pays scandinaves ou les Etats-Unis. Elle
se situe juste derrière l'Allemagne et la Belgique. L'Hexagone devance en revanche le Japon, l'Espagne ou encore
l'Italie (voir le détail ci-dessous).
Cet indicateur, aujourd'hui traduit en français, traduit donc le niveau et la qualité de vie en croisant une dizaine
de critères, et pas seulement le traditionnel chiffre du PIB, significatif au niveau macro-économique mais peu
révélateur du sentiment de la population.
L'originalité de ce comparateur en ligne est de pouvoir déterminer dans lequel des 34 pays étudiés la qualité de
vie est la meilleure selon les critères de chacun. Vous pouvez ainsi comparer la situation pour les hommes et
pour les femmes, mais aussi modifier plus finement les résultats selon les critères que vous estimez prioritaires.
Il est possible de faire varier les curseurs (de 1 à 5) selon l'importance accordée aux différents thèmes. Chaque
pays est symbolisé par une "fleur" représentant les 11 critères. Plus un pétale est grand, meilleur est le score
obtenu sur le critère.
• Logement: taux de propriétaires, nombre de pièces par personne, qualité et nombre des logements
sociaux...
• Revenu: revenu disponible par habitant, patrimoine financier des ménages...
• Emploi: taux de chômage, durée du chômage...
• Liens sociaux: capacité à trouver un soutien psychologique (proches, associations, organismes, etc.),
risques d'isolement en cas de coup dur...
• Education: niveau d'étude, pourcentage de la population ayant atteint le secondaire, taux
d'alphabétisation...
• Environnement: niveau de pollution de l'air, qualité de l'eau, normes et préoccupations
environnementales, émissions polluantes...
• Engagement civique: confiance des citoyens dans leurs institutions, taux de participation électorale,
transparence auprès de la population, consultation sur l'élaboration des lois...
• Santé: espérance de vie, taux d'obésité, tabagisme...
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• Satisfaction de la population: qualité de vie perçue par la population, taux d'expériences positives
ressenties...
• Sécurité: taux d'homicides, taux d'agression...
• Equilibre travail-vie: nombre d'heures passées au travail et nombre d'heures passées aux activités
personnelles, taux d'emploi des mères de famille...
Au classement global, les trois pays les mieux classés sont l'Australie, le Canada et la Suède. Les trois pays les
moins agréables à vivre sont la Turquie, le Mexique et le Chili.
Sur chaque critère, découvrez le pays le mieux noté et le moins bien noté:
Selon l'OCDE, la France obtient de "très bons résultats sur de nombreux indicateurs du bien-être". Elle se situe
au-dessus de la moyenne de l'OCDE sur les critères notamment des revenus, des liens sociaux, de
l'environnement, de la santé, ou encore de l'équilibre travail-vie. En revanche, l'OCDE la pointe parmi les
mauvais élèves en termes d'engagement civique, de sécurité, d'emploi ou encore, plus étonnant, en matière
d'éducation. Elle se classe au 18e rang des pays de l'OCDE au global.
• Logement: 6,4/10
• Revenu: 5,4/10
• Emploi: 6,4/10
• Liens sociaux: 8/10
• Education: 5,8/10
• Environnement: 9.5/10
• Engagement civique: 4,5/10
• Santé: 7.6/10
• Satisfaction de la population: 7,1/10
• Sécurité: 7,8/10
• Equilibre travail-vie: 7.7/10 »
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TD 4. La population active
Question 3 : quelle est l’évolution des taux d’activité observés depuis les années soixante ?
Comment expliquer cette évolution?
Question 4 : comment a évolué la population active par branche? Par catégorie socio-
professionnelle ? Quelles en sont selon vous les raisons ?
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Document 1 : http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?ref_id=bilan-
demo®_id=0&page=donnees-detaillees/bilan-demo/pop_age3.htm
1950 41 647 258 862 310 534 480 + 327 830 + 35 000 0
1960 45 464 797 819 819 520 960 + 298 859 + 140 000 0
1970 50 528 219 850 381 542 277 + 308 104 + 179 911 0
1980 53 731 387 800 376 547 107 + 253 269 + 43 974 0
1990 56 577 000 762 407 526 201 + 236 206 + 80 000 - 52 545
2000 58 858 198 774 782 530 864 + 243 918 + 70 000 + 94 456
2010 62 765 235 802 224 540 469 + 261 755 + 43 354 0
2011 63 070 344 792 996 534 795 + 258 201 + 47 426 0
2012 63 375 971 790 290 559 227 + 231 063 + 90 831 0
2013 63 697 865 781 621 558 408 + 223 213 + 106 880 0
2014 64 027 958 781 167 547 003 + 234 164 + 38 699 0
2015 (p) 64 300 821 760 421 581 770 + 178 651 + 79 000 0
2016 (p) 64 558 472 744 697 581 073 + 163 624 + 79 000 0
2017 (p) 64 801 096 728 000 590 000 + 138 000 + 79 000 0
2018 (p) 65 018 096 nd nd nd nd nd
Champs : France métropolitaine
Source : Insee, estimations de population et statistiques de l'état civil
Document 2 : http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/donnees-
detaillees/bilan-demo/pyramide/pyramide.htm?champ=fe
22
Document 3 (a. et b.)
23
Document 4
24
Document 5
Document 6
Évolution des actifs ayant un emploi par branche (personnes physiques) (en milliers)
Source : INSEE
25
26
Document 8 : extrait de « Structure et évolution de la population active selon
l’âge »
C. Minni, INSEE, Données sociales 2006
Document 9 : extrait de « Retraites : un état des lieux du système français», 12e rapport, janvier
2012, Conseil d’orientation des retraites
Les comportements d’activité constituent un facteur important d’évolution des ressources en main-d’oeuvre.
Dans le scénario central, les taux d’activité des moins de 55 ans sont projetés en prolongeant les tendances
passées, alors que ceux des personnes âgées de 55 ans ou plus sont issues d’un modèle de microsimulation
permettant de prendre en compte l’effet des différentes réformes des retraites1. Après une longue période de
baisse, le taux d’activité des personnes âgées de 55 ans ou plus se redresse en France à partir du début des
années 2000. Chez les femmes, la participation au marché du travail s’accroît tendanciellement, avec
l’augmentation continue de leurs taux d’activité à chaque âge au fil des générations. Cette hausse passée de
l’activité peut être en partie reliée à la fermeture progressive de dispositifs facilitant la sortie anticipée du marché
du travail, comme les préretraites ou la dispense de recherche d’emploi pour les demandeurs d’emploi âgés. Elle
dépend également des différentes réformes des retraites intervenues depuis 2003. Celles de 2003 et 2014
(augmentation de la durée de cotisation d’un trimestre tous les 3 ans pour finir à 43 ans de cotisations en 2035)
ont des effets potentiellement importants, mais qui ne seront complètement observables que dans la durée. La
réforme de 2010-2011 (relèvement de 60 à 62 ans de l’âge d’ouverture des droits et relèvement parallèle de
l’annulation de la décote) a eu des effets plus immédiats, de même que l’assouplissement des conditions d’accès
au dispositif « carrières longues » de 2012. Les personnes âgées de 60 à 64 ans sont particulièrement touchées
en projection par l’ensemble de ces réformes, en particulier à court terme par le relèvement de l’âge de la retraite
(réforme de 2010-2011) et à plus long terme par l’allongement de la durée de cotisation (réforme de 2014). Le
taux d’activité des femmes de 60 à 64 ans, qui a retrouvé en 2015 un niveau proche de celui de 1975 (29%),
continuerait d’augmenter jusqu’au début des années 2040, pour se stabiliser un peu au dessus de 60 %. Le taux
d’activité des hommes de 60 à 64 ans progresserait de manière régulière entre 2015 et 2040, de 30% jusqu’à un
niveau proche de 70 %. Les personnes âgées de 55 à 59 ans sont concernées, pour certaines d’entre elles, par les
effets directs des réformes des retraites, mais elles le sont plus largement par un effet horizon2, conséquence
indirecte de l’augmentation de l’âge de la retraite (réforme de 2010). Le décalage de l’âge de la retraite inciterait
les salariés ou leurs employeurs à un maintien prolongé dans leur emploi, en prévision d’un horizon plus éloigné
de l’âge de la retraite. Ce phénomène semble avoir déjà fortement joué entre 2010 et 2015 et n’aurait plus
d’impact en projection. Sur la période de projection, le taux d’activité des femmes âgées de 55 à 59 ans
continuerait de converger vers celui des hommes. In fine, en 2070, le taux d’activité des personnes de cette classe
d’âge se situerait autour de 78 % pour les hommes comme pour les femmes. Enfin, le taux d’activité des 65-69
ans, bien qu’en hausse depuis les années 2000, reste particulièrement faible en 2015 (autour de 5% pour les
femmes et 7%pour les hommes). En projection, il augmenterait sous l’effet des réformes des retraites de 2010,
puis de 2014. En 2070, il dépasserait 10 % pour les femmes et avoisinerait 20 % pour les hommes.
1
Pour les principales mesures des réformes des retraites de 2003 à 2012 voir : http://www.vie-
publique.fr/actualite/dossier/retraites-2013-debat/reformes-retraites-1993-2012.html
2
L’effet horizon : la théorie économique suggère que le report de l’âge légal de départ à la retraite, en modifiant
de facto l’horizon de fin de vie active, joue sur l’emploi et l’activité des seniors non seulement via des effets
directs sur les âges de liquidation mais aussi en amont par des effets indirects sur le fonctionnement du marché
du travail pour les salariés âgés. L’hypothèse est que le recul de l’horizon de la retraite proprement dite doit
conduire à davantage d’efforts de maintien dans l’emploi en amont de ce passage à la retraite, tant du fait des
salariés que des employeurs. Par exemple, au vu des coûts de recrutement et de formation, un employeur serait
moins enclin à se séparer d’un senior dont le départ est reporté à une échéance plus lointaine que celle
initialement prévue. De même, un senior cherchera à rester plus longtemps actif sur le marché du travail, s’il
anticipe que son horizon de passage à la retraite recule.
28
TD 5. Les inégalités
Document 1
Champ : salariés en équivalent-temps plein du secteur privé et des entreprises publiques, y c. bénéficiaires de
contrats aidés et de contrats de professionnalisation. Sont exclus les apprentis, stagiaires, salariés agricoles et
salariés des particuliers employeurs.
Source : Insee
NB : Pour mesurer les inégalités de revenus ou de salaires, l’une des méthodes existantes est de ranger
les ménages par groupe de 10%, en commençant par les 10% percevant les plus faibles revenus et en
allant jusqu’aux 10% des ménages percevant les plus hauts revenus. Les groupes de 10% sont délimités
par les déciles, notés D1, D2… jusqu’à D9, qui partagent donc l’effectif total en sous-ensembles égaux.
Le document 1 présentant la répartition des salaires par décile permet de calculer le rapport interdécile,
égal à D9/D1, qui est une mesure de l’inégalité des salaires.
Question 1 : interprétez (de deux manières différentes) le premier chiffre du tableau 1 171.
Question 2 : comment l’écart de salaire entre salariés hommes et salariés femmes est-il mesuré pour
chaque décile ?
Question 3 : calculez le rapport interdécile, D9/D1 pour l’ensemble des salariés. Interprétez.
NB : Le salaire n’est pas la seule composante du revenu. Les indépendants ne perçoivent pas de salaire,
les chômeurs ont des allocations et les retraités des pensions ou des retraites. Certains ménages
perçoivent des revenus du patrimoine. Enfin, la redistribution modifie le revenu via les impôts et les
prestations sociales. Les statistiques reposent donc en général sur le revenu disponible. C’est le revenu
dont dispose effectivement un ménage, qu’il peut épargner ou consommer.
29
Le revenu disponible d'un ménage comprend les revenus d'activité, les revenus du patrimoine, les
transferts en provenance d'autres ménages et les prestations sociales (y compris les pensions de
retraite et les indemnités de chômage), nets des impôts directs.
Document 2
Question 4 : quelle a été l’évolution des inégalités de revenus disponibles en France depuis 1990, par
rapport aux autres pays ?
NB : Avec le même revenu disponible, on ne vit pas de la même manière selon qu’on est célibataire ou
en couple avec deux enfants. On ne divise pas le revenu du ménage par le nombre de personnes dans
le ménage car la vie en commun fait faire des économies d’échelle issues de la mise en commun de
certains biens : logement, chauffage, réfrigérateur… Le premier adulte du ménage compte pour 1 unité
de consommation, les autres personnes de plus de 14 ans pour 0,5 et les enfants de moins de 14 ans
pour 0,3. Le niveau de vie se définit par le revenu net du ménage divisé par le nombre d’unités de
consommation.
30
Document 3
31
NB : A partir du tableau de répartition des revenus (ou salaires, patrimoine, niveau de vie) par décile, il est possible
de construire un graphique pour évaluer au premier coup d’œil l’ampleur des inégalités : la courbe de Lorenz.
Pour construire la courbe de Lorenz, on met en abscisse les déciles et en ordonnée le revenu global en pourcentage
(le montant total du revenu des ménages correspond à 100%). Si la répartition effective des revenus donne la
diagonale, alors cela signifie que la répartition est totalement égalitaire : 10% des ménages toucheraient 10%
des revenus, 50% des ménages toucheraient 50% des revenus, etc. Plus la courbe est éloignée de la diagonale
(bissectrice), plus les inégalités sont grandes.
En effet, cela signifie qu’une forte proportion des ménages ne disposent au total que d’un faible proportion du
revenu global (par exemple, si 80% des ménages ne disposent au total que de 30% du revenu global, cela signifie
que 20% des ménages disposent de 70% du revenu global et on a donc une forte inégalité) ; Le coefficient de Gini,
compris entre 0 et 1, qui se calcule en rapportant l’aire comprise entre la bissectrice et la courbe de Lorenz
(appelée surface de concentration) à celle du demi-carré constitué par les axes et la bissectrice (triangle 0AB),
permet de mesurer l’ampleur des inégalités dans un pays. Quand ce coefficient est égal à 1, la situation est la plus
inégalitaire qui soit ; quand il est égal à 0, il n’y a pas d’inégalités.
32
Document 4
Question 7 : quelle est la signification du point A ? Les inégalités de patrimoine sont-elles plus ou moins
importantes que les inégalités de niveau de vie ?
33
NB : Cette carte montre la part de la population de chaque Etat membre dont le revenu disponible se
situe en dessous du seuil de pauvreté. Ce seuil est fixé à 60 % du revenu médian national, qui est donc
différent pour chaque Etat membre. Le revenu disponible est calculé après transferts sociaux, c'est à
dire une fois que les prestations sociales ont été distribuées et que les réductions d'impôt ont été
calculées.
Question 8 : comment calcule-t-on les taux de pauvreté en Europe ? Quel est le pays Européen
présentant le plus faible taux de pauvreté ? Quels sont les pays où les taux de pauvreté sont les plus
élevés ?
NB : Les inégalités ne sont pas seulement monétaires. Elles ont trait à la culture, à l’école, à la santé,
au logement… et elles sont bien souvent cumulatives.
34
Document 8 : Diplôme des jeunes de 20 à 24 ans en fonction du milieu social
35
Document 10 : Inégalité face au logement
NB : La lutte menée contre les inégalités par les pouvoirs publics s’inscrit dans la recherche d’une plus
grande justice sociale. Celle-ci repose sur des principes d’égalité des chances et d’équité.
36
Question 10 : Expliquez la phrase soulignée.
37
Document 13 : comment l’Etat peut-il réduire les inégalités ?
L.Maurin, « Comment l’Etat peut-il réduire les inégalités ? », Alternative Economiques hors-série n°61, 2004.
Question 13 : Quel est le principe d’un impôt progressif ? Expliquez les effets de l’impôt progressif sur
la réduction des inégalités.
38
Question 14 : Quel lien pouvez-vous faire entre le passage souligné et le document 4 ?
Question 15 : Quel est l’effet pervers de la redistribution mis en évidence par l’auteur ?
39
TD 6. Les entreprises
Question 2 : dans quelle catégorie se situe une entreprise de 200 salariés, qui a un chiffre
d’affaires annuel de 48 millions d’euros et un bilan de 40 millions d’euros ?
Question 3 : quel est le poids des différentes catégories d’entreprises dans le tissu productif
français en termes de nombre d’entreprises ? d’effectif salarié au 31/12 ?
Question 4 : La France manque-t-elle d’ETI, comme nous pouvons le lire dans de nombreux
rapports et analyses économiques ?
Question 7 : quelles sont les entreprises publiques qui font le plus gros chiffre d’affaires ?
40
Typologie des entreprises françaises
Document 1
41
Panorama des entreprises françaises
42
Document 2.c
43
44
Document 2.d
45
46
Dynamique d’entreprise
Document 3.b : effectif et évolution des créations d’entreprises par secteur d’activité
47
48
Document 3.c
49
Document 3.d : motivations à la création d’entreprise
en %
Créées en 2010
2010
H F Ensemble
Etre indépendant 60,5 61,3 60,7
Goût d'entreprendre et désir d'affronter de nouveaux défis 45,4 41,3 44,2
Perspective d'augmenter ses revenus 27,3 24,7 26,6
Opportunité de création 21,5 25,4 22,6
Idée nouvelle de produit, de service ou de marché 14,7 13,4 14,3
Exemples réussis d'entrepreneurs dans l'entourage 8,4 9,1 8,6
Sans emploi, a choisi de créer son entreprise 19,8 20,4 20,0
Sans emploi, y a été contraint 4,2 3,6 4,0
Seule possibilité pour exercer sa profession 6,8 10,6 7,8
Note : les créateurs d'entreprise pouvaient indiquer jusqu'à trois raisons différentes. La somme des pourcentages pour
les hommes et celle pour les femmes dépassent ainsi 100%.
Lecture : (*) 61,3% des entrepreneurs hommes encore actifs en 2011 ont coché "être indépendant" comme principale
raison de créer leur entreprise lors de la première enquête en 2006
Champ enquête 2006 : France, entreprises créées (hors reprises) au cours du 1er semestre 2006, actives en septembre
2006 (respectivement 2009, 2011) et exerçant des activités marchandes non agricoles.
Source : Insee, enquête Sine 2006 - interrogation 2006, 2009, 2011.
Champ enquête 2010 : France, entreprises créées (hors reprises) au cours du 1er semestre 2010, actives en septembre
2010 et exerçant des activités marchandes non agricoles.
Source : Insee, enquète 2010 - première interrogation (2010).
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Stratégies de développement des entreprises
Dans ce contexte, il est intéressant d’étudier en détail la fusion verticale qui eut lieu en
1926 entre General Motors et Fisher Body. La technique de production initiale des automobiles
reposait sur l’usage de carrosseries ouvertes, en bois, construites individuellement. A partir de
1919, la technique de production fit de plus en plus appel à la construction à la chaîne de
carrosseries métalliques, fermées, pour lesquelles des moules spécifiques à poinçonner les
carrosseries devenaient nécessaires. General Motors s’engagea alors en 1919 dans un
arrangement contractuel de dix ans avec Fisher Body [Les carrosseries Fisher] pour la
fourniture de carrosseries automobiles métalliques et fermées. De manière à encourager Fisher
Body à réaliser les investissements spécifiques nécessaires, ce contrat comportait une clause de
vente exclusive selon laquelle General Motors s’engageait à acheter quasiment toutes ses
carrosseries fermées à Fisher. Cette clause réduisait significativement le risque que General
Motors se comporte de manière opportuniste en demandant un prix plus faible pour les
carrosseries après que Fisher eut réalisé les investissements spécifiques accroissant ses
capacités de production. En effet, comme il est assez peu onéreux de spécifier et de faire
appliquer efficacement de telles conditions contractuelles de vente exclusive, ces dernières
éliminaient de fait le risque post-contractuel que General Motors achète des carrosseries auprès
d’autres fournisseurs.
Mais cette clause de vente exclusive ouvrait à Fisher de grandes opportunités pour tirer
avantage de General Motors en exigeant un prix de monopole pour les carrosseries. Le contrat
tentait donc de fixer le prix auquel Fischer vendrait les carrosseries fournies à General Motors.
[…]
Malheureusement, cependant, ces dispositions contractuelles complexes fixant les prix
ne fonctionnèrent pas dans la pratique. En effet, les conditions de demande auxquelles étaient
confrontés General Motors et Fisher Body changèrent profondément pendant les années qui
suivirent. La demande d’automobiles s’accrut fortement, et la demande de carrosseries ouvertes
diminua et se reporta dans des proportions significatives sur les carrosseries fermées telles que
celles fournies par Fisher3. Dans le même temps, General Motors était très mécontent du prix
que lui faisait payer Fisher, qui était devenu un de ses fournisseurs principaux. General Motors
considérait que ce prix était trop élevé […]. De plus, Fisher refusait de localiser ses usines de
production de carrosseries à proximité des usines de montage de General Motors. General
Motors estimait que cette localisation était nécessaire pour l’efficacité productive (mais elle
supposait de la part de Fisher un fort investissement très spécifique, et donc potentiellement
appropriable par General Motors). General Motors estima dès 1924 que cette relation
contractuelle avec Fisher était intolérable et entama les négociations pour l’achat des titres de
Fisher, ce qui aboutit au rachat de Fisher par General Motors en 1926.
3
En 1924, plus de 65 % des automobiles produites par General Motors avaient une carrosserie fermée.
51
Document 4.b : les premières multinationales françaises.
52
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Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_des_plus_grandes_entreprises_fran%C3%A7aises_en_2016
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TD 7. La consommation
Question 2 : sachant qu’entre 1960 et 1974, le revenu disponible brut des ménages a
augmenté de 11,2% en moyenne par an et que les prix à la consommation ont augmenté de
5,2% en moyenne, quelle est l’évolution moyenne du pouvoir d’achat sur cette période ?
Question 5 : entre 1960 et 2008, selon l’INSEE, la hausse des dépenses de consommation des
ménage a été quasi continue et a suivi celle de leur revenu : 3,2% par an en moyenne. Mais
cette progression globale recouvre de profonds changements dans la structure des dépenses.
Comment les économistes rendent-ils compte de la structure des dépenses ? Quels
changements de structure peut-on observer depuis 1960 ?
Question 7 : le déplacement relatif des dépenses de biens vers les services s’explique-t-il par
un effet prix ou un effet quantité ?
Question 8 : après avoir vérifié le calcul des coefficients budgétaires associés aux dépenses
d’alimentation, d’habillement, de transport et de santé en 2007 discutez l’évolution de ces
dépenses.
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Document 1
Document 2
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Document 3
57
Document 4
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Suite du document 4
59
Document 5
60
Document 6
61
62
TD 8. L’inflation et sa mesure
Exercice 1
63
ZOOM INFLATION EN FRANCE DEPUIS 1950
Exercice 2
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Exercice 3 :
Exercice 4
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Question : pourquoi, pour les consommateurs, les prix augmentent-ils plus vite que
pour les statistiques ? (Les documents suivants permettent de donner plusieurs
éléments de réponse. Lesquels ?)
Document 1 : utilisez le lien suivant pour avoir accès au simulateur de l’indice des
prix de l’Insee
http://www.insee.fr/fr/themes/indicateur.asp?id=29&page=indic_sip.htm
Document 3 :
66
Document 4 : Le rôle perturbateur du passage à l’Euro.
67
68
TD 9. Le chômage
Question 3 : quel a été l’impact de la crise sur le chômage dans les pays de l’OCDE ?
Question 5 : quelle est l’évolution du chômage des jeunes en France depuis 40 ans et
comparativement aux autres pays ?
Question 6 : quelles sont les catégories de la population les plus exposées au chômage ?
Au chômage de longue durée ?
69
Document 1
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Document 2 : comparaison
71
Document 3 : Lien entre le PIB et le chômage
72
A l’inverse, l’Allemagne a connu une quasi-stabilité de son taux de chô mage, alors que son
PIB reculait de plus de 5 points. Au Japon l’é volution a é té de mê me nature qu’en
Allemagne avec une aggravation du chô mage de 1,5 point seulement pour un recul du PIB
de 10 points. La France se situe en position mé diane, avec une augmentation du chô mage
lé gè rement supé rieure à 2 points pour un recul du PIB de l’ordre de 4 points.
En dé finitive, la performance de la France en termes de chô mage durant la crise a é té
supé rieure à celle des pays où , comme aux Etats-Unis ou en Irlande, l’ajustement s’est fait
de façon massive par des licenciements, mais infé rieure à celle des pays qui, comme
l’Allemagne, mais aussi l’Italie, recourent plus traditionnellement aux diffé rents modes de
flexibilité interne et dont les entreprises ont privilé gié le maintien de leurs effectifs
pendant la crise.
Source : Cours des comptes Janvier 2013.
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Document 4
En juin 2018, un peu plus de 3,4 millions de jeunes de moins de 25 ans sont au
chômage dans l'Union européenne, dont 2,4 millions dans la zone euro. Par rapport à juin
2017, le nombre de jeunes chômeurs a diminué de 386 000 dans l’UE28 et de 266 000
dans la zone euro.
Le taux de chômage des jeunes s’est ainsi établi à 15,2% dans l’UE28 et à 16,9% dans la
zone euro, contre respectivement 16,8% et 18,9% en juin 2017. Pour l'ensemble de la
population active européenne, ce taux atteint 6,9% pour l'UE28 et 8,3% pour la zone euro.
Les différences entre les Etats sont très importantes. Malte est le pays où le taux de
chômage des jeunes est le plus bas (5,5%). Viennent ensuite l'Allemagne (6,2%), les
Pays-Bas (7,2%) et l'Estonie (7,9% en mai 2018). En comparaison, le taux culmine à
42,3% en Grèce (chiffres d'avril 2018), à 34,1% en Espagne et à 32,6% en Italie.
74
renforcer et accélérer la prise de mesures, notamment dans les régions dont le taux de
chômage des jeunes dépasse 25%.
Source : https://www.touteleurope.eu/actualite/le-taux-de-chomage-des-jeunes-en-
europe.html
Document 5
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Document 6
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Document 7
a.
b.
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Document 8
a.
b.
Document 9
79
Document 10
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Document 11
Source : Les Décodeurs du Monde, 24.08.2017, mis à jour le 21.05.2018
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Un chômeur, au sens du BIT, n’est donc pas forcément inscrit à Pôle emploi, et l’inverse est aussi vrai.
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Document 12
L’image ci-dessous illustre le mode de calcul de l’Insee et de Pôle Emploi ainsi que les principales différences
entre ces deux modes de calcul du chômage.
Source : http://comptespublics.fr/article/quelques-definitions-du-chomage/
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Document 13
Document 14
Document 15
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Chronologie des politiques de réduction du temps de travail en France
1. Loi de 1841 limitant le temps de travail des enfants à 12 heures par jour de douze
à seize ans, et à 8 heures par jour de huit à douze ans
2. Décret du 2 mars 1848 limitant la journée de travail des adultes à dix heures à
Paris et à onze en province
3. Loi du 19 mai 1874 limitant le temps de travail des enfants de moins de douze
ans à 6 heures par jour dans les secteurs autorisés à les employer
4. Loi de 1892 limitant à 11 heures par jour le temps de travail des femmes, ainsi
que des enfants de seize à dix-huit ans
5. Loi du 30 mars 1900, dite « loi Millerand », limitant la journée de travail à dix
heures et en fixant l'application progressive sur un délai de quatre ans
6. Loi de 1906 instituant la semaine de six jours (1 jour de repos hebdomadaire)
7. Loi de 1919 instituant la semaine de quarante-huit heures et la journée de huit
heures
8. Loi de 1936 instituant la semaine de quarante heures par le Front populaire et les
premières 2 semaines de congés payés
9. Loi de 1956 instituant la 3e semaine de congés payés
10. Loi de 1969 instituant la 4e semaine de congés payés
11. Loi de 1982 instituant la 5e semaine de congés payés
12. Ordonnance de 1982 instituant la semaine de trente-neuf heures
13. Accords interprofessionnels de 1995 organisant la répartition du temps de
travail sur l'année
14. Loi Robien de 1996 offrant des allègements de charges patronales en
contrepartie d'embauches liées à une forte réduction du temps de travail
15. Lois Aubry I (13 juin 1998) et II (19 janvier 2000) instituant la semaine de
trente-cinq heures.
16. Loi Fillon de 2003 : Assouplissement des lois Aubry (possibilité d’heures
supplémentaires accrues et allongement de la durée de cotisation à 41 ans avec
un âge minimum de 60 ans, maximum de 70 et un âge légal de départ à la retraite
à 65 ans).
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Document 16
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