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Cartographie et analyse de la distribution des élevages avicoles dans la région

chaouia-Ouardigha au Maroc.

Article · May 2013

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Rachid Aboutayeb
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 CARTOGRAPHIEETANAL YSEDELA DISTRIBUTI
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CHAOUIA OUARDIGHA AU MAROC

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fr
 Rachid ABOUTAYEB

CARTOGRAPHIE ET ANALYSE DE LA DISTRIBUTION DES ELEVAGES

AVICOLES EN UTILISANT LE SYSTEME D’INFORMATION GEOGRAPHIQUE
CAS DE LA REGION CHAOUIA OUARDIGHA AU MAROC

MAPPING AND ANALYSIS OF THE DISTRIBUTION OF POULTRY FARMING BY

USING GEOGRAPHIC INFORMATION SYSTEM
CASE OF REGION CHAOUIA OUARDIGHA IN MOROCCO

Rachid ABOUTAYEB 1,3 ; Yahya KOULALI 1 ; Abdelillah MADAR 2; Abdelhadi SBIA3

1
Equipe de recherche Agroressources marocaines et environnement, Université Hassan 1er, Faculté des Sciences
et Techniques, BP 577, 26000, Settat, Maroc. 2Direction provinciale de l’Agriculture de Benslimane, Maroc.
3
Direction régionale de l’Agriculture de Chaouia Ouardigha, Settat, Maroc.
Email : rachid.engineer@gmail.com

Résumé :
L’élevage avicole dans la région Chaouia Ouardigha au Maroc est en pleine croissance ces dernières
années. En 2011, le nombre des unités avicoles a atteint 1086 unités portant principalement sur 5 types
d’activité: Le poulet de chair, la dinde de chair, les poules pondeuses, les reproducteurs et les unités
d’accouvage.
L’objectif de cette étude est de traiter la base de données sur l’aviculture dans la Région Chaouia
Ouardigha afin de diagnostiquer l’activité avicole, de cartographier les unités avicoles par le SIG et
d’analyser leurs distributions spatiales par unité territoriale, province et commune, et par type
d’activité.
Cette étude nous a permis de produire plusieurs cartes montrant la distribution spatiale des unités
avicoles de la région. L’analyse des cartes produites a mis en relief les zones les plus concentrées et les
plus productrices en matière d’élevage avicole. Elle a révélé la concentration de l’élevage avicole sur
l’axe reliant Settat à Casablanca, aux voisinages des zones industrielles avec abattoirs et à la bande
limitrophe de Casablanca et de Rabat, avec une prédominance de la volaille de chair. Cette distribution
peut être expliquée par des facteurs naturels, économiques, géographiques, démographiques et
logistiques caractérisant la région étudiée.
Mots clés : Aviculture, élevage, cartographie, SIG, distribution géographique.
Abstract :
Poultry farming in the region Chaouia Ouardigha in Morocco is increasingly growing in recent years.
In 2011, the number of poultry units reached 1086 units focusing on five types of activities namely:
Broiler chicken, turkey chiken, laying hens, breeder hens and units hatching.
The aim of this study is to treat a database on poultry in the region Chaouia Ouardigha to allow
diagnose the poultry activities and distribution of poultry units by mapping GIS. This mapping will
provide the possibility of analysis of the geographic distribution of production units by territorial units,
province and municipality, and type of activity.

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At the end of this study, we have produced several maps covering the spatial distribution of poultry
units and activities on the territory of the region. The analysis of the database and maps showed a
predominance of poultry meat, a concentration of poultry’s livestock on the axis connecting Settat to
Casablanca, on the boundary of Casablanca and Rabat and in the vicinity of industrial areas. This
distribution can be explained by naturals, economics, geographics, demographics and logisticals
factors characterizing the study area.
Keywords: Poultry, livestock, mapping, GIS, geographical distribution.

Introduction :
La région Chaouia Ouardigha se situe au nord ouest du Maroc sur une superficie de 16510
km2, dont la surface agricole utile atteint 930 mille hectares. Elle est caractérisée par un climat
semi-aride à aride atténué par la proximité de l’océan atlantique : la pluviométrie moyenne est
de l’ordre de 330 mm par an (1). La région Chaouia Ouardigha occupe le 1er rang au niveau
national en production de volaille de chair avec une production de 37 millions de volailles et
112 000 tonnes de viandes blanches, soit 21% de la production nationale, au titre de l’année
2011 (2). Seulement, une intensification de l’élevage est souvent associée à une déforestation,
une dégradation du sol et une pollution des eaux (3). Ainsi, il importe de cartographier
l’élevage intensif pour évaluer son impact sur les agro-écosystèmes (4,5). La demande
croissante en matière de viande dans les régions en développement ont conduit, ces dernières
années, à l’expansion du secteur d’élevage des monogastriques, porc et volaille de chair (6)
d’où la nécessité de mener des recherches dans le domaine d’élevage, secteur pour lequel les
budgets accordés ne constituent qu’une petite partie des enveloppes de la recherche en
agriculture à l’échelle internationale (7).
En 2007, la FAO a réalisé le GLW (Gridded Livestock World) donnant lieu à des cartes de
distribution d’élevage par espèces dans le monde (8). Dans ce genre d’étude, on a recours
généralement aux systèmes d’information géographique (SIG) pour la représentation
cartographique afin de croiser plusieurs informations sur un seul support qu’est la carte et
permettre ainsi d’analyser profondément les distributions actuelles. Un SIG est défini comme
un outil informatique permettant d’effectuer des traitements divers sur des données à
références spatiales. Il permet de rassembler un ensemble de données repérés dans l’espace,
les structurer de façon à pouvoir donner lieu à des cartographies permettant d’aboutir à des
synthèses et conclusions servant à la prise de décision. Les cartes de distribution de volaille
peuvent servir pour la modélisation épidémiologique, la gestion des effluents d’élevage, la
biosécurité, la sécurité alimentaire et l’étude des impacts environnementaux (6).

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Il importe de mentionner que parmi les plus grandes limitations que rencontre le secteur
d’élevage est le manque de données sur la distribution des différents élevages (8). Ce manque
peut impliquer une mauvaise gestion de la filière conduisant à des dégâts environnementaux
importants relatifs à la dégradation des sols, à l’accumulation des nutriments, à la pollution
des eaux et à l’émission des gaz à effet de serre (9). Plusieurs études sur les fumiers de
volaille, ont quantifié l’apport excessif en nutriments et plus particulièrement l’azote et le
phosphore (10, 11) et la valeur de fumier de volaille en tant que fertilisant (12, 13, 14, 15, 16,
17). La cartographie des élevages permet une bonne maîtrise de la distribution spatiale de
l’activité, des impacts environnementaux, des dangers épidémiologiques, une bonne gestion
des ressources et une meilleure valorisation des effluents dans les sols agricoles (8). L’institut
international de recherche de l’élevage a élaboré des cartes représentant les fermes d’élevage
dans les pays en développement (18). Toutefois, les informations sur les élevages et la
cartographie de l’activité d’élevage ne sont disponibles que globalement et ne descendent pas
en dessous du niveau national (8) bien que le secteur d’élevage connaît une croissance rapide
plus que tous les autres secteurs d’agriculture (19). Afin de réussir toute politique de
développement des filières d’élevage, il faut tenir en compte la variabilité de production dans
l’espace, la densité d’élevage, l’accès aux intrants et aux marchés, les risques sanitaires et les
exigences environnementales (20). La cartographie est, en général, peu utilisée dans le
domaine de l’élevage, bien qu’elle présente l’intérêt de visualiser la spatialisation de ce type
d’activité nécessairement relié à l’espace.
Les objectifs de la présente étude s’annoncent comme suit :
1- La constitution d’une base de données géographique (Geodatabase) sur l’aviculture
dans la région Chaouia Ouardigha ;
2- La cartographie des unités avicoles par unité territoriale, province et commune, et par
type d’activité avicole en utilisant le SIG;
3- L’analyse des distributions géographiques des différentes activités avicoles.

Matériels & méthodes :

Les informations collectées sont issues d’enquêtes, de données géographiques et de fichiers
administratifs. La base de données, utilisée dans cette étude, sur l’aviculture dans la région a
été arrêtée au fin 2011. Les données ont été traitées à l’aide d’un Système d’Information
Géographique (SIG). Cette démarche a permis d’obtenir différents types de cartes pour les
activités avicoles, par commune,la cartographie élaborée a fait ensuite l’objet d’une analyse

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permettant de ressortir les facteurs induisant la distribution spatiale et indiquant les territoires
les plus producteurs.
La cartographie s’est faite par l’établissement de lien entre des objets à références spatiales et
leurs attributs. Il a fallu lier les attributs relatifs aux unités avicoles aux références
géographiques de chaque commune. La geodatabase en question a été constituée de 2 types
d’informations :
1- Attributs ou informations alphanumériques : ces informations, collectées suite à des
investigations menées auprès de l’administration, relatent le nombre de fermes, la
capacité de production et la répartition géographique par province et par commune.
2- Informations géographiques relatives au territoire de chaque commune et province.
Cette Geodatabase a été utilisée sous ArcGis version 9.3 pour cartographier les unités et
activités avicoles. Les cartes produites ont fait l’objet d’une analyse permettant d’expliquer
les tendances de distribution ainsi que les facteurs déterminants l’implantation des unités
avicoles.
Il est à préciser que la carte régionale adoptée dans la présente étude est celle relative au
découpage administratif de l’année 2010.

Résultats et discussion :
La Base de données constituée a relaté la répartition des unités avicoles dans la Région
Chaouia Ouardigha par Province (Settat, Berrechid, Benslimane et Khouribga) et par
commune tout en spécifiant le nombre des unités, la capacité de production et le type
d’activité : poulet de chair, dinde de chair, poules pondeuses, reproducteurs et unités
d’accouvage.
Le traitement de la base de données a permis d’illustrer la distribution des activités avicoles
dans la région par province et par commune. La figure 1 montre la répartition des unités
avicoles par type d’activité dans chaque province de la Région. L’analyse de cette figure
laisse constater que :
• Le nombre des unités avicoles autorisées par les services vétérinaires s’élève à 1086 unités
avicoles dans la région dont 777 unités de poulet de chair et 220 unités de dinde de chair,
soit l’équivalent de 92% de l’activité avicole régionale ;
• Les provinces de Berrechid et Settat renferment le plus d’activité avicole avec 416 et 384
unités respectivement, soit 73% d’unités présentes au niveau régional ;
• La production du poulet de chair est répartie sur les 4 provinces de la région : Settat (337
unités), berrechid (212 unités), khouribga (125) et Benslimane (103) ;
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• La production de la dinde de chair est principalement concentrée sur Berrechid avec 146
unités soit 66% des unités sises dans la région ;
• La production des œufs concerne 49 unités, la majorité d’elles est concentrée sur Berrechid
et Benslimane avec la présence de 28 et 19 unités respectivement, soit 57% et 38% des
unités au niveau régional.

384
Total des unités avicoles 132
416
154
2
Unité d'accouvage 0
6
1
5 Settat
Reproducteurs 0
24
0 Khouribga
337
Poulet de Chair 125 Berrechid
212
103
2
0
Benslimane
Poules Pondeuses 28
19
38
Dinde de Chair 7
146 Nombre d’unités
29

0 100 200 300 400 500

Figure 1 : Répartition des unités avicoles dans la région Chaouia Ouardigha par
province et type d’activité
La distribution des unités avicoles représentée dans la figure 2, a montré une concentration
d’élevage très élevée à élevée, plus que 50 unités par commune, à sidi Elaidi sur l’axe routier
Settat-Casablanca et dans certaines communes voisines des zones industrielles à abattoirs
(Soualem, lakhiaita, sahel ouled hriz), et plus de 30 unités sur plusieurs communes
limitrophes à Casablanca et Rabat, à savoir les communes Sidi Rahal et Fdalate. Le reste de la
région connait une distribution assez équilibrée avec un nombre d’unités avicoles variant
de 0 à 30 unités par commune.

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Soualem

Lakhiaita

Sahel Ouled
Hriz

Sidi
El Aidi

Figure 2 : Distribution géographique des unités avicoles par commune dans la région Chaouia Ouardigha
Chaque unité avicole peut être constituée d’un ou plusieurs bâtiments, La distribution des
bâtiments avicoles, à l’instar de celle des unités avicoles, révèle une concentration élevée
dans les communes suivantes par ordre décroissant : Sahel oulad hriz (223 bâtiments),
soualem (197bâtiments), lakhiaita(139bâtiments), sidi rahal chatai(132bâtiments), sidi
elmekki (117bâtiments), sidi elaidi (114bâtiments), fdalate (102bâtiments) ; le facteur
commun de ces communes rurales est la proximité de Casablanca, la capitale économique du
Maroc, ainsi que la présence des zones industrielles à abattoirs et /ou l’emplacement sur l’axe
Settat-Casablanca.
Les distributions spatiales des unités par type d’activité avicole sont représentées sur
la figure 3. Celle-ci montre :
 Une répartition des unités de poulet de chair (Fig. 3a) assez équilibrée sur l’ensemble
du territoire de la région avec une densité allant de 0 à 20 unités par commune, seules
8 sur les 117 communes de la région abritent plus que 20 unités sur leurs territoires ;
 L’élevage de la dinde de chair (Fig.3b) est présent dans les 4 provinces avec une
concentration plus prononcée dans la province de Berrechid où elle dépasse une
dizaine d’unités dans 6 communes. Cette distribution peut être expliquée par la
présence de zones industrielles avec des unités agroalimentaires, des abattoirs, et des
charcuteries ainsi que la proximité de Casablanca ;
 Les unités de poules pondeuses (Fig. 3c) que renferme le territoire de la région sont
concentrées principalement sur la bande limitrophe de Casablanca et de Rabat ; ceci

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trouve son explication dans le fait que ces deux métropoles constituent les marchés des
œufs nationaux les plus grands ;
 Le peu d’unités des reproducteurs (Fig. 3d) se trouvant dans la région sont concentrées
dans la province de Berrechid, 24 unités sur 29, la commune la plus productrice est
celle de Soualem qui abrite à elle seule 8 unités c'est-à-dire plus de 27% des unités se
trouvant dans la région ;
 L’activité d’accouvage reste toujours limitée au niveau de la région avec la présence
de 9 unités dont 2/3 sont sises sur la province de berrechid (Fig.3e).
Les unités avicoles divergent de par leurs capacités de production qui varient d’un millier
jusqu’à des centaines de milliers de volailles par bande ou cycle de production. Pour ce, on a
utilisé le SIG pour cartographier la capacité de production avicole sur le territoire de la région
par type d’activité :
 La capacité de production de poulet de chair dans la région s’élève à 9,7 millions
poulets ; elle est subdivisée en 5 classes (Fig. 4a) : Capacité nulle, faible, moyenne,
élevée et très élevée. L’analyse de cette figure révèle une capacité de production
équilibrée sur toute la région allant de 0 à 400000 poulets par commune, l’exception
constatée se rapporte aux 4 communes rurales, Sahel oulad hriz, Lakhiaita, Sidi El aidi
et Cherrat, ces dernières montrent une capacité de production très élevée dépassant les
400000 poulets ;
 La capacité de production de dinde de chair s’élève à 5,1 millions de dinde par bande ;
elle est subdivisée en 5 classes (Fig.4b), à l’instar de la figure précédente, et montre
une concentration de production sur la province de Berrechid, le nord de Settat et le
nord de Benslimane. Cette distribution peut être expliquée par la proximité des zones
industrielles, la présence sur l’axe routier reliant Settat à Casablanca et la limite de la
ville de Rabat ;
 La capacité de production de poules pondeuses s’élève à 3,7 millions, la grande part
est sise sur la bande limitrophe de Casablanca et Rabat (Fig.4c).Cette distribution est
due à la présence d’un marché très demandeur dans le rayon de ces unités ;
 La région comprend 29 unités de reproducteurs avec une capacité qui ne dépasse pas
un million de volailles (Fig.4d);
 La région ne renferme que 9 unités d’accouvage avec une capacité totale d’incubation
de 4 millions d’œufs en signalant le manque de données sur la capacité de 3 unités.
Ces unités sont réparties sur 4 communes (Fig.4e) : Soualem, Sahel oulad hriz, sidi
elaidi et Cherrat.

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L’activité d’élevage avicole est généralement contrainte par la disponibilité de l’aliment,

l’accès routier, la température, l’aridité, l’accès à l’eau, l’activité humaine, l’accès aux intrants
et aux grands marchés. Ces limitations conditionnent la distribution spatiale de l’élevage.
A l’issu des résultats obtenus relatant l’élevage avicole dans la région, il ressort que la
distribution des activités avicoles diffère nettement d’une zone à l’autre. Elle est caractérisée
par une concentration élevée sur le littoral (Nord de Berrechid et de Benslimane) et la basse
Chaouia (Berrechid, Nord de Settat et l’Est de Benslimane) et une concentration faible dans la
zone des parcours (Sud de Settat et Khouribga) dédiée principalement à l’élevage extensif des
ovins. Les distributions géographiques des unités avicoles ainsi que des capacités de
production subissent l’effet de plusieurs facteurs, ces derniers peuvent être groupés en 5
types :
i. Facteurs naturels : La vocation agricole de la région et plus précisément la basse
Chaouia connue par ses terres fertiles ; le climat semi aride atténué par la proximité de
l’océan atlantique ainsi que la topographie adéquate ; tous ces atouts favorisent le
développement de l’activité avicole et incitent les agriculteurs à s’y investir ;
ii. Facteurs économiques : La présence de zones Agro-industrielles (unités
agroalimentaires, charcuteries, abattoirs) à Berrechid, Soualem, Lakhiaita et Settat
ainsi que la position de la Région sur l’axe économique le plus important du pays
favorisent l’intensification de la production avicole à usage industriel (Dinde, poulet,
œufs) ; La corrélation entre la localisation des unités d'abattages et celle de la
production illustre le caractère structurant de ces unités dans l'organisation de la
filière. C'est en effet à partir de l'abattoir que s'organise d'une part les plannings de
mise en production et d'autre part la logistique de collecte des animaux et de
distribution des produits en direction notamment des plateformes de distribution.
L'abattoir constitue un centre névralgique du fonctionnement des filières de volailles
de chair et c'est sur la base de ces points focaux que se structure la compétitivité des
produits mis en marché.
iii. Facteurs géographiques : La région jouit d’un emplacement stratégique sur l’axe
Kénitra-Eljadida en passant par rabat et Casablanca; elle est entourée des grandes
métropoles du pays, avec Casablanca, la capitale économique au nord-ouest, Rabat, la
capitale économique, au nord-est et Marrakech, la première ville touristique du Maroc
au sud-ouest.

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iv. Facteurs démographiques : La densité élevée de la population dans les marchés

cibles, les plus consommateurs à l’échelle nationale avec 10 millions d’habitants dans
un rayon de 200 km, ainsi que le savoir-faire des aviculteurs locaux placent la région
dans une position très compétitive en matière de commercialisation de production
avicole;
v. Facteurs logistiques : La proximité des grands axes routiers, ferroviaires et
portuaires (Port de commerce de Casablanca, aéroports Mohamed 5 et Benslimane)
facilitent l’accès aux intrants requis pour l’élevage avicole (Poussins, aliments,
médicaments vétérinaires, vaccins et antibiotiques) et offrent par conséquent une
position concurrentielle très favorable aux aviculteurs de la région.

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Lakhiaita
Sahel
Ouled hriz

Soualem

Sidi elaidi

Figure 3a : Distribution géographique des unités de production de Figure 3b : Distribution géographique des unités de production de
poulet de chair par commune dinde de chair par commune

Bouznika

Lakhiaita

Figure 3c : Distribution géographique des unités de production de Figure 3d : Distribution géographique des unités de production des
poules pondeuses par commune reproducteurs par commune

Soualem

Figure 3e : Distribution géographique des unités d’accouvage par commune

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Cheratt

Soualem
Lakhiaita Sahel
OuledHriz Sidi elmekki
Sahel
Ouled hriz

Sidi elaidi

Figure 4a : Distribution géographique de la capacité de production Figure 4b : Distribution géographique de la capacité de production
de poulet de chair par commune de dinde de chair par commune

Bouznika
Sidi
Betach
Soualem
Lakhiaita

Laghnimyine

Figure 4c : Distribution géographique de la capacité de production Figure 4d : Distribution géographique de la capacité de production
de poules pondeuses par commune des reproducteurs par commune

Soualem

Figure 4e : Distribution géographique de la capacité d’accouvage par commune

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la présente étude a mis en relief le fait que l’activité d’élevage avicole est fortement
concentrée sur certains territoires de la région chaouia ouardigha :la zone littorale et l’axe
Settat-Casablanca en passant par Berrech. Cette concentration peut engendrer un impact
environnemental sur le sol, les ressources en eau et l’air. Dans ce sens et afin de palier à ce
genre de problèmes qui peut compromettre toute politique de développement agricole dans la
région, on recommande de donner suite à cette étude par la cartographie des impacts sur
l’environnement : sols agricoles, eaux de surfaces et souterraines et l’air (émission des gaz à
effet de serre et nuisances olfactives).

Conclusion
L’aviculture est l’un des piliers du secteur agricole dans la Région Chaouia Ouardigha, elle
occupe la 1ère place à l’échelle nationale en matière de production de viandes blanches. Cet
intérêt que revêt cette filière était derrière cette étude qui a donné lieu à l’élaboration de la
distribution spatiale, grâce au recours au SIG, des unités avicoles par unité territoriale et par
type d’activité.
Les cartes produites ont permis d’analyser les distributions géographiques des activités
avicoles à l’échelle régionale et de mettre en exergue les facteurs qui déterminent cette
distribution, à savoir : Les facteurs naturels, économiques, géographiques, démographiques et
logistiques.
Références bibliographiques:

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ScienceLib Editions Mersenne : Volume 5 , N ° 130518

ISSN 2111-4706
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