ENSIP E,AT2 25 Avrll20l6

Examen de Mécanique des fluides

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Durée: 2h

Exercice 1 : Etude du développement ile la couche limile dans une tuyère

On considère une conduite cylindrique de diamètre D1, rnunie d'une tuyère convergente de révolution dont la section de

sortie (col) a un diamètre Dz<Dr, cf. figure 1. La conduite est le siège d'un écoulement d'air, supposé incompressible, de

masse volumique r, formant u jet à la sortie I la pression statique dans le jet de sortie est constante et égale à la pression

atmosphérique Put-. La vitesse y est constante, de valeur Vz, sauf dans la couche limite d'épaisseur ô, où elle est égale à

u(y). On supposera en outre que âd<D2 et on fera les calculs en assimilant la couche limite de la surface cylindrique à

celle d'une plaque plane.

S.Ètio.r 5r
Ptcpc

Figure I Figure 2

1) A l'aide de la définition de l'épaisseur intégrale de déplacement ôr au col de la tuyère, calculer [i u(y)dy en

fonction de Vz, ô et ôr.

2) Calculer le débit volume réel Q,z qui s'écoule dans la tuyère en fonction de Vz, Dz et ôr. On calculera séparément
le débit en dehors de la couronne occupée par la couche limite et à l'intérieur de celle-ci, avant de les sommer
(c/ Figure 2). En absence de couche limite, le débit serait Q"o:SzVz ; Calculer le coefficient de débit Ca:Q,z/Quo

en fonction de ôr et Vz.

3) On appelle ô2, 1'épaisseur de quantité de mouvement de la couche limite au col de la tuyère, calculer le débit de

quantité de mouvement réel Mz en fonction de p, Vz, Dz, ôr et ô2. En absence de couche limite, le débit de quantité

de mouvement serait Mo:pQvzVz ; Calculer le coefficient de débit de quantité de mouvement C.:MzlMo.

4) Montrer que le rapporl (1, - C ù/ (1, - C-) est égal à e2 près, au facteur de forme H, caractéristique de la couche

limite.
5) Calculer ce rapport dans les 2 cas suivant:

a Couche limite laminaire

*=,(t)-,(#)'.(#).
b u(v) y)% Couche limite turbulente
=(
v-, â, \.

1/B : On supposera que ô/D2, ôr/Dz et ôzlDz:O(e), e>>1 et on négligera les termes en e2.
Exercice 2 - Sillage turbulent (12 points)

On souhaite étudier l'évolution turbulente en aval d'un cylindre 2D (cf Figure 2). Ot adoptera les hypothèses du cours
sur les vitesses dans la situation dite de « couche mince » f k]= L,l,yl= â << Z on posera e = 6lL). En revanche
pour les vitesses longitudinales il nous faut définir différentes échelles: Pour la composante principale, on posera
[] l* U *, mais pour l'estimation des gradients une autre échelle (la vitesse déficitaire ou de sillage Lr" ) doit être

utilisée
r-1
t/, - (J * - <<u-" . Ainsi t+l =
!L
., non ou, 9.
lu l=
lay) 6
{-J
0
â
Pour [e reste on gardera le même formalisme
lV)= f el. [r']= [r'] = u. (?) [f ]= n1:l

Figure 2 : Sillage turbulent

On part des équations de Reynolds 2-Dîm (W =O ., | 1' = 0 ) sans force volumique :

OZ

ôu ôv
_+_-0 (1)
ôx ôy
,1, *. * .l*(, X _ .,). &(, * _,*))
o
#)=
_ (2)

,lct./{)=-ôP
'L ôx ) ôy
.lg( ,(t'l-,,,l *l(
ôyJ
,{-,r)l
ôy\'- ôy r )l
[ôx['(ôx
(3)

q* t* "LI
1) En utilisant l'équation de la conservation de la masse, montrer Ur
[tr.=l

2) Montrer que, moyennant qael(tues hvpothèses que vous iustifierez. le système se réduit à :

nôt_ tdPo ôLlÿ' /

avec -\
lF + pu't)= ,, (r)
ôx pdx 4,
3) En utilisant les mêmes hypothèses montrer que l'équation d'énergie cinétique turbulente se réduit à :

u & : -l-,o tù)- f @)) - 4 M)l - r"[@@l

ôx I E, I ( 4,) p[ ay ) zpl[u,, ô*, ))
4) Les mesures montrent le bilan d'énergie cinétique turbulent suivant :

,?
§

}-
ù
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