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propagation de l’onde de dépression ramène la conduite à sa section initiale mais avec une
vitesse inverse par rapport à la vitesse initiale. Donc, lorsque l’onde arrive à la vanne, il y
a un appel de débit qui ne peut être satisfait puisque la vanne est fermée. Cette aspiration
ne peut être comblée que par une dilatation du fluide (une diminution de sa pression) et une
contraction de la conduite. Le phénomène du coup de bélier est périodique ; sa période est
4 L/a.
Chambre de t<0
mise en charge vanne
L
U0
S0
t =
2L
t = 0 : Formation d’une onde de surpression a
: Réflexion de l’onde de surpression au
niveau de la vanne
U=U0 U=-U0
S0 U=0 S0
S0 S0
t= t =
L 9L
: Propagation de l’onde de surpression 4a
: Propagation d’une onde de dépression
4a
après réflexion sur la vanne
dilatation contraction
U=U0 U=U0
S0 S0 S0 U=0
Sd U=0 Sd Sc
t =
t =
L
: Réflexion avec changement de signe au 3L
a : Toute la conduite contractée
niveau du réservoir a
U=0
U=0
Sc Sc
Sd Sd
t =
t =
5L
: Changement de la direction de l’écoulement 13 L
4a : Réflexion de l’onde de dépression
a
au niveau du réservoir
U=-U0 U0=0 U=U0
S0 S0 Sc
Sd
t =
4L
a
U=U0
S0 S0
laquelle s’ajoute la surpression ∆P due au coup de bélier est la même en toute sections.
Puisque la conduite est supposée horizontale, la pression en régime permanent P à
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OUVRAGES HYDRAULIQUES CHAPITRE IV OUVRAGES D’ADDUCTION
Cotes piézométriques
P+ ∆P
P Milieu de la conduite
P- ∆P Vanne
Temps : L/a
0 2 4 6
nous nous limitons au cas où ces pertes de charge peuvent être considérés négligeables.
Suivant la rapidité des variations du débit (ou de manœuvre des vannes), nous
distinguons les deux cas suivants :
∆P = a/g Uo (IV-2.9)
et de période,
T = 4L/a (IV-2.10)
1+
El D
a = ao / (IV-2.11)
Ep e
ρ
El
a = ao = (IV-2.12)
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Ex. IV-2.2 :
∆p' = ∆p = < ∆p
2L 1 2L U 0
Si Tf > 2L/a , (IV-2.13)
a Tf Tf g
Ainsi on remarque que la variation de pression est d’autant plus faible que le temps
Tf est long. Ce temps peut être prolongé lors de l’action manuelle ou automatique des
vannes ou en augmentant le temps d’arrêt des pompes et des turbines par l’adjonction d’un
volant d’inertie aux masses tournantes (Figure IV-2.5). Mais de telles solutions ne sont pas
toujours possibles, sachant que pour les conduites longues ( > 500 m) la masse du volant
d’inertie atteint rapidement des dimensions telles que leur accélération devient impossible
(économiquement).
R2
R1
X X’
En cas de dépression, cette reduction est obtenue par injection d’eau : Ballon
d’Air, Cheminée d’équilibre, Cheminée-Ballon, Nourrice ou Cheminée Tronquée,
Aspiration Auxiliaire.
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Nous décrivons dans ce qui suit le fonctionnement de ces différents dispositifs anti-
bélier :
a) Cheminée d’équilibre (Fig IV-2.6-b) : C’est un réservoir à surface libre placé en aval
de la station de pompage. La cheminée a pour rôle de combler la dépression sans se vider
et d’absorber les surpressions sans débordement lorsqu’une surpression fait monter son
niveau. Une cheminée d’équilibre peut être intéressante comme moyen de protection dans
certains cas de réseaux en charge à faible hauteur de refoulement ou pour protéger un point
haut.
b) Ballon d’Air anti-bélier (Fig IV-2.6-a) : c’est une réserve d’eau qui se vide pour
combler les dépressions et croit pour absorber les surpressions. Son fonctionnement est
similaire à celui d’une cheminée d’équilibre sauf que la reserve d’eau n’a pas une surface
libre mais se trouve à la pression absolue du liquide. C’est le volume d’air enfermé dans le
ballon qui régularise les variations de pression du liquide en se comprimant ou en se
détendant suivant les surpressions et les dépressions. A l’arrêt de pompage, le clapet se
ferme et une partie de l’eau du réservoir alimente la conduite. Après de diminution
progressive, puis l’annulation de la vitesse dans la conduite, l’eau remonte dans le
réservoir, augmentant la pression dans la conduite de refoulement. La dissipation de
l’énergie de l’eau peut être obtenue un ajutage disposé à la base du réservoir.
d) Ballon d’eau ou Nourrice (Fig IV-2.6-d) : Ce dispositif utilise une réserve d’eau dont
l’alimentation est assurée par un tuyau commandé par un robinet à flotteur. En
fonctionnement normal, la réserve est pleine, isolée de la conduite par un clapet. Le clapet
s’ouvre quand les pressions dans la conduite deviennent négatives, et la réserve se vide
dans la conduite, comblant ainsi la dépression. Le mouvement devient alors un mouvement
d’oscillation en masse qui permet de déterminer le volume à donner à la nourrice pour que
la dépression soit totalement comblée. Ce système n’est efficace que lorsque les hauteurs
de refoulement sont faibles.
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f) Aspiration Auxiliaire (Fig IV-2.6-f) : Elle est constitué par une conduite auxilliaire
reliant la bâche d’aspiration à la conduite de refoulement. Un clapet disposé à l’extrémité
aval de la bâche d’aspiration s’ouvre en cas de dépression (ou d’arrêt de pompage) et
permet l’alimentation en eau de la conduite de refoulement et ramenant la cote
piézométrique au niveau de la surface de la bâche d’aspiration.
g) Soupape de Décharge (Fig IV-2.6-g) : C’est la propre pression de l’eau agissant sur les
deux faces d’un disque relié à un ressort qui maintient la soupape fermée tant que la
pression ne dépasse pas une certaine valeur appelée pression d’étanchéité. Lorsque la
pression dans la conduite atteint la valeur de la pression d’étanchéité, la soupape s’ouvre et
la conduite se vide en se décomprimant. L’ouverture doit pouvoir s’effectuer très
rapidement pour que l’opération soit efficace.
air
clapet
Ajutage pompe
pompe
Clapet Clapet
ouvert fermé Robinet à
Air sous flotteur
pression
Air à la Tuyau de
pression remplissage à
atmosphérique flotteur Clapet
Disque
pompe autocentreur
clapet
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A2 B2
R Niveau statique A1 Zm
B1
A O B z
Niveau de charge pour le débit Q0
B0
A0
Réservoir Cheminée
S d’équilibre
G0 G1
s x
V1
Galerie d’amenée
L Conduite
V2
a) Système Idéal
Les pertes de charge dans la galerie et dans la cheminée sont négligeables (par
suite, le niveau A0B0 est confondu avec A1B1). Dans ce cas, le mouvement résultant d’un
arrêt instantané de l’écoulement se traduit par une oscillation en masse d’amplitude
constante :
L s
Zmo = Uo (IV-2.14)
gS
s : section de la conduite
S : section de la cheminée
La période du mouvement en masse est donnée par :
LS
Tmo = 2π (IV-2.15)
g s
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Ex. IV-2.3:
b) Système Réel
Pour un système réel (avec pdc), la période du mouvement en masse reste
inchangée alors que son amplitude est rapidement amortie :
Z = (1 - 2/3 k + 1/9 k²) Zmo (IV-2.16)
z = (0.973 - 1.326 k + 0.654 k²) Zmo (IV-2.17)
avec, k = L J / Zmo
∆H loc = ∑ ξ
K R
U2
2g
avec, L :longueur de la conduite
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∑
ainsi :
ξ
Cc = +
L
(IV-2.20)
K R 2a S 2
2
2g S2
Pour des conduites circulaires, les deux équations (IV-2.19) et (IV-2.20) peuvent
être résolues itérativement pour le diamètre intervenant dans le terme prédominant Cc lin
ou Cc loc.
+ ∑ξ
(ΠD ) ( )
Cc =
M 2 (D / 4 )
L 1
2 g ΠD 2 / 4
2 2
(IV-2.21)
4/3 2
/4
C c = 10.29 + 0.811∑ ξ
L 1
2 16 / 3
(IV-2.21a)
M D gD 4
− ∑ξ
∆H totale
Dans le ou Cc lin est prédominant, la formule itérative est la suivante :
( )
C clin =
1
2 g ΠD 2 / 4
2 2
Q
d’où :
⎡ ⎤
3 / 16
⎢ ⎥
L
M Π
410 / 3 2 2
D=⎢ ⎥
⎢ Q² − Σ ξ ⎥
(IV-2.22)
⎢ ∆Htotale π ⎥
⎣ 2 g ( D ² / 4)² ⎦
∆H totale
Dans le cas ou Cc loc est prédominant, la formule itérative est la suivante :
C c loc = − 2 2 16 / 3
410 / 3 L
Q2 M Π D
d’où :
⎡ ξ ⎤
Σ
1/ 4
⎢ ⎥
2 g /(π / 4)²
D=⎢ ⎥
⎢ ∆H totale ⎥
(IV-2.23)
⎢ − ⎥
410 / 3 L
⎣⎢ Q
2
M 2 Π 2 D 16 / 3 ⎦⎥
compromis entre les charges correspondant aux pertes d’énergie (e # Q J) et les charges
Le diamètre économique, De, pour une conduite de refoulement résulte d’un
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augmente (J # 1/D5) mais en même temps plus le diamètre est grand, plus le prix de la
conduite augmente (Figure IV-2.8).
e+c
c
(e+c)min
0 De D(m)
avec e/f , le rapport des frais d’exploitation (énergie) sur les frais d’établissement (tuyaux).
IV-2.2.3 Conduite d’Amenée d’une Station Hydroélectrique
Pour les conduites en charge des stations hydroélectriques (galeries d’amenée et
conduites forcées, les vitesses moyennes correspondant à la section économique sont, en
général entre 4 et 6 m/s et les pdc correspondantes sont comprises entre 2 et 7% de la
hauteur de chute. Pour une vitesse de 5 m/s (valeur moyenne) on a la relation approchée
suivante:
De = 0.707 Q (IV-2.27)
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0.50 m Flotteur
Ventouse
1.00 m 0.003 0.003
1.50 m
0.006 0.006
Décharge
300 m 150 m 300 m 150 m
300 m
Détail d’une ventouse
Un brise charge n’est autre qu’un réservoir intermédiaire dans lequel une partie de
l’énergie du jet d’eau, à son entrée, est brisée par une vanne pointeau V (Figure IV-2.11)
donnant lieu ainsi a une perte de charge singulière. La partie restante étant transformée en
énergie potentielle avec un niveau en aval N.
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