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Centrale-TSI-2016

I-Etude thermodynamique du système fermé


I-A- Modèle de Carnot
I-A-1-a) On applique le premier principe : ∆𝑈 = 𝑄𝑐 + 𝑄𝑓 + 𝑊 ce qui donne pour un cycle :
∆𝑈 = 𝑄𝑐 + 𝑄𝑓 + 𝑊 = 0
Cette écriture ne tient pas compte du caractère réversible des évolutions.

I-A-1-b) Le second principe s’écrit : ∆𝑆 = 𝑆𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 + 𝑆é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒


𝑄𝑐 𝑄𝑓
Pour des transformations dithermes on en déduit : ∆𝑆 = + 𝑇 + 𝑆𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑇𝑐 𝑓
𝑄𝑐 𝑄𝑓
Ce qui donne pour un cycle : 0 = + 𝑇 + 𝑆𝑐𝑟éet pour un cycle réversible :
𝑇𝑐 𝑓
𝑄𝑐 𝑄
0= + 𝑇𝑓
𝑇𝑐 𝑓

Cette écriture dépend du caractère réversible de la transformation puisque 𝑆𝑐𝑟é𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 = 0

I-A-2-a) Un pompe à chaleur donne de l’énergie de transfert à la source chaude donc 𝑸𝒄 < 𝟎,
reçoit de l’énergie de transfert thermique de la source froide donc 𝑸𝒇 > 𝟎 et reçoit du travail
du milieu extérieur donc 𝑾 > 𝟎.

I-A-2-b) D’après la question I-A-1) 0 = 𝑄𝑐 + 𝑄𝑓 + 𝑊 soit 0 = −|𝑄𝑐 | + |𝑄𝑓 | + |𝑊| ce qui


donne |𝑊| = +|𝑄𝑐 | − |𝑄𝑓 | > 0
On en déduit : |𝑄𝑐 | > |𝑄𝑓 | donc grâce au compresseur, on davantage d’énergie thermique que
ce que l’on a prélevée.

ce que l'on veut


I-A-3-a) L’efficacité a pour définition : ce qui donne comme définition pour un
ce que l'on paie
|𝑄𝑓 |
réfrigérateur : 𝜂𝑓𝑐 = 𝑊
|𝑄𝑓 | 1
Mais on a vu que 𝑊 = +|𝑄𝑐 | − |𝑄𝑓 | soit 𝜂𝑓𝑐 = |𝑄 = |𝑄𝑐 |
𝑐 |−|𝑄𝑓 | −1
|𝑄𝑓 |

|𝑄𝑐 | |𝑄𝑓 |
d’après la question I-A-1) 0 = − + soit
𝑇𝑐 𝑇𝑓
𝑓 𝑇
𝜂𝑓𝑐 = 𝑇 −𝑇
𝑐 𝑓

I-A-3-b) 𝜂𝑓𝑐 = 10,5

I-A-3-c) Pour un réfrigérateur réel, l’efficacité est plutôt de 3 ou 4 donc une valeur bien
inférieure à la valeur trouvée.
|𝑄𝑐 |
I-A-4-a) L’efficacité d’une pompe à chaleur est 𝜂𝑐𝑐 = 𝑊
|𝑄𝑐 | 1
Mais on a vu que 𝑊 = +|𝑄𝑐 | − |𝑄𝑓 | soit 𝜂𝑐𝑐 = |𝑄 =
𝑐 |−|𝑄𝑓 | |𝑄𝑓 |
1− |𝑄 |
𝑐
2

𝑐 𝑇
Soit 𝜂𝑐𝑐 = 𝑇 −𝑇
𝑐 𝑓

I-A-4-b) 𝜂𝑐𝑐 = 11,5. L’efficacité d’une pompe à chaleur est supérieure à celle d’un
réfrigérateur.

I-B-Modèle des pseudo-sources


I-B-1-a) Pendant un cycle infinitésimal on a
𝑑𝑈 = 0 = 𝛿𝑄𝑐 + 𝛿𝑄𝑓 + 𝛿𝑊

I-B-1-b) Le deuxième principe s’écrit, en considérant la transformation infinitésimale


réversible :
𝑐𝛿𝑄 𝛿𝑄𝑓
0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇
𝑐 𝑓 (𝑡)

I-B-2-a) Le transfert thermique 𝛿𝑄𝑓 reçu par le fluide de la part de la source froide est
l’opposé du transfert thermique échangé par la source froide soit :
𝛿𝑄𝑓 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑓

I-B-2-b) Le transfert thermique 𝛿𝑄𝑐 reçu par le fluide de la part de la source chaude est
l’opposé du transfert thermique échangé par la source chaude soit :
𝛿𝑄𝑐 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐

𝑐 𝛿𝑄 𝛿𝑄𝑓
I-B-2-c) En utilisant le résultat de la question I-B-1) on a : 0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇 ce qui donne la
𝑐 𝑓 (𝑡)

relation demandée :
𝑐𝑑𝑇 𝑑𝑇𝑓
0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇
𝑐 𝑓 (𝑡)

I-B-3-a) D’après les courbes expérimentales, on constate que 𝑇𝑐 (𝑡) est une fonction croissante
du temps, ce qui est logique puisque la pompe à chaleur donne un transfert thermique à la
source chaude.
𝑇𝑓 (𝑡) est une fonction décroissante de la température puisque la pompe à chaleur reçoit un
transfert thermique de la part de la source froide.
La grandeur √𝑇𝑓 (𝑡)𝑇𝑐 (𝑡) n’évolue pas au cours de la transformation. En effet dans la question
𝑐 𝑑𝑇 𝑑𝑇𝑓
précédente on a vu que 0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇 ce qui donne en intégrant entre l’instant initial et un
𝑐 𝑓 (𝑡)
𝑇𝑐 (𝑡) 𝑇𝑓 (𝑡) 𝑇𝑐 (𝑡)𝑇𝑓 (𝑡)
instant 𝑡 : 0 = 𝐿𝑛 ( ) + 𝐿𝑛 ( ) soit 0 = 𝐿𝑛 ( ) donc
𝜃𝑜 𝜃𝑜 𝜃𝑜2
𝜃𝑜 = √𝑇𝑓 (𝑡)𝑇𝑐 (𝑡)
ce qui est vérifié sur la courbe expérimentale.

I-B-3-b) Pour 𝑡 > 1500 𝑠, la température 𝑇𝑓 n’évolue plus. A force de refroidir la source
froide, on a atteint la température du changement de phase liquide solide. De la glace se forme
dans le seau et la température est une constante.
Pour l’eau du seau, 𝛿𝑄𝑓𝑠𝑒𝑎𝑢 = −𝑑𝑚∆ℎ𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , 𝑑𝑚 étant la masse d’eau passant de liquide à
solide d’où :
3

𝛿𝑄𝑓 = 𝑑𝑚∆ℎ𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛

I-B-4-a) Le système fonctionne en pompe à chaleur. L’efficacité au cours d’un cycle


𝑐𝑒 𝑞𝑢′ 𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑡
infinitésimal est définie par 𝜂𝑡 = ce qui donne pour une pompe à chaleur :
𝑐𝑒 𝑞𝑢′ 𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑖𝑒
|𝛿𝑄𝑐 |
𝜂𝑡 =
𝛿𝑊
I-B-4-b) On a 𝛿𝑄𝑐 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐 et 𝛿𝑄𝑓 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑓
De plus 0 = 𝛿𝑄𝑐 + 𝛿𝑄𝑓 + 𝛿𝑊 ce qui donne : 𝛿𝑊 = 𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑓 + 𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐
|𝛿𝑄𝑐 | 𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐 𝑑𝑇𝑐
On en déduit l’efficacité théorique : 𝜂𝑡 = =𝑚 = 𝑑𝑇
𝛿𝑊 𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑓 +𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐 𝑓 +𝑑𝑇𝑐
𝑑𝑇𝑐 𝑑𝑇𝑓
Mais on a vu que 0 = 𝑇 (𝑡) + 𝑇 donc
𝑐 𝑓 (𝑡)
𝑇𝑐
𝜂𝑡 =
𝑇𝑐 − 𝑇𝑓

𝑇2
I-B-4-c) On multiplie l’expression trouvée par 𝑇𝑐 : 𝜂𝑡 = 𝑇 2 −𝑇𝑐 𝑇 . Or on a vu que 𝑇𝑐 𝑇𝑓 = 𝑇𝑜2 ce
𝑐 𝑐 𝑓

qui donne en remplaçant l’expression demandée :


𝑇𝑐2
𝜂𝑡 = 2
𝑇𝑐 − 𝑇𝑜2

I-B-4-d) On pose : 𝑇𝑐 = Δ𝑇 − 𝑇𝑓 . L’énoncé nous dit qu’on peut exprimer l’efficacité


1 1 𝑇 2
théorique sous la forme: 𝜂𝑡 = 2 + √4 + (Δ𝑇𝑜 ) .
Plus l’écart de température entre la source froide et la source chaude augmente, plus
l’efficacité diminue, ce que l’expression proposée traduit bien.
1 𝑇 2
Au départ l’écart de température est petit devant 𝑇𝑜 . On peut donc écrire 𝜂𝑡 ~ 2 + √(Δ𝑇𝑜 ) soit
1 𝑇
𝜂𝑡 ~ 2 + (Δ𝑇𝑜 ). On retrouve bien l’hyperbole proposée sur la courbe expérimentale.

II-Etude thermodynamique de l’écoulement stationnaire


II-A- Ecoulements stationnaires à travers les différents composants
II-A-1) Le seau de gauche correspond à la source froide. La température devient constante
lorsque l’eau gèle.

II-A-2) La double graduation permet de connaître la température du changement d’état


associée à la pression qui est mesurée.
II-A-3) On travaille en régime stationnaire entre 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡. Le système est fermé. Il
comporte le fluide dans la machine thermique+ la masse 𝑑𝑚 de fluide qui va entrer dans la
machine thermique entre 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡
Le premier principe est : 𝑑𝑈 + 𝑑𝐸𝑐 + 𝑑𝐸𝑝 = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 + 𝛿𝑊𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 + 𝛿𝑊𝑎𝑣𝑎𝑙
𝑑𝑈 = 𝑑𝑚∆𝑢 ; 𝑑𝐸𝑐 = 𝑑𝑚∆e𝑐 ; 𝑑𝐸𝑝 = 𝑑𝑚∆e𝑝 = 𝑑𝑚∆(𝑔𝑧) ;
4

𝛿𝑊𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 = +𝑑𝑚𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 ; 𝛿𝑊𝑎𝑣𝑎𝑙 = −𝑑𝑚𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝑣𝑎𝑣𝑎𝑙


Ce qui donne : 𝑑𝑚(∆𝑢 + ∆𝑒𝑐 + ∆(𝑔𝑧)) = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 + 𝑑𝑚𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 − 𝑑𝑚𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝑣𝑎𝑣𝑎𝑙
soit : 𝑑𝑚(𝑢𝑎𝑣𝑎𝑙 +𝑃𝑎𝑣𝑎𝑙 𝑣𝑎𝑣𝑎𝑙 − 𝑢𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 − 𝑃𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 𝑣𝑎𝑚𝑜𝑛𝑡 + ∆𝑒𝑐 + ∆(𝑔𝑧)) = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊

Soit en introduisant l’enthalpie massique ℎ = 𝑢 + 𝑃𝑣 :


𝑑𝑚(∆ℎ + ∆𝑒𝑐 + ∆(𝑔𝑧)) = 𝛿𝑄 + 𝛿𝑊 d’où l’expression demandée :
𝛿𝑄 𝛿𝑊
(∆ℎ + ∆𝑒𝑐 + ∆(𝑔𝑧)) = + 𝑑𝑚 = 𝑞𝑒 + 𝑤𝑖
𝑑𝑚

II-A-4-a) La transformation dans le détendeur est supposée adiabatique car elle est rapide.

II-A-4-b) Le détendeur est un organe sans pièce mobile. Il ‘y a donc pas d’échange de travail
de forces pressantes. En appliquant le premier principe pour un fluide en écoulement, on en
déduit que dans le détendeur :
∆ℎ4,5 = 0
II-A-5-a) Dans le compresseur, la transformation est supposée adiabatique et réversible. Le
caractère adiabatique de la transformation peut être justifié par sa rapidité. La réversibilité me
semble une hypothèse simplificatrice.

II-A-5-b) E appliquant le premier principe pour un fluide en écoulement, on en déduit :


∆ℎ1,2 = 𝑤𝑖1,2 = 430 − 408 = 22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
Le travail est positif car le fluide reçoit du travail.

II-B- Diagramme enthalpique


II-B-1) Dans la phase liquide, les isothermes sont des droites verticales puisqu’on considère
l’enthalpie proportionnelle à la température pour phase condensée.
Pour un état diphasé, les isothermes sont des droites horizontales puisque les isothermes sont
également des isobares.
Pour la vapeur sèche les isothermes sont des courbes mais à basse pression, elles tendent vers
des droites verticales. A basse pression, le gaz tend vers un gaz parfait et d’après la deuxième
loi de Joule, l’enthalpie ne dépend que de la température pour un gaz parfait.

II-B-2) On obtient le cycle suivant :


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II-B-3-a) Le changement d’état d’un corps pur est une transformation isobare, isotherme et
réversible. On a : ∆ℎ𝐴𝐵 (𝑇) = 𝑞𝐴𝐵 car TF isobare et ∆𝑠𝐴𝐵 (𝑇) = 𝑠𝐴𝐵é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 car TF réversible.
𝑞𝐴𝐵
De plus comme la TF est isotherme on a 𝑠𝐴𝐵é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 = ce qui donne :
𝑇
∆ℎ𝐴𝐵 (𝑇)
∆𝑠𝐴𝐵 (𝑇) = .
𝑇

II-B-3-b) Pour 𝑇 = 299 𝐾, d’après le tableau 2 : ∆ℎ3′3 = 412 − 233 = 179 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
ce qui donne
179.103
∆𝑠3′3 = = 0,599 𝑘𝐽. 𝐾 −1 . 𝑘𝑔−1
299
D’après le tableau 2 : ∆𝑠3′3 = 1,72 − 1,13 = 0,59 𝑘𝐽. 𝐾 −1 . 𝑘𝑔−1
L’expression est bien vérifiée numériquement avec une erreur de 1,6%

II-B-3-c) Pour 𝑇 = 273 𝐾, on lit


∆ℎ𝑣𝑎𝑝 (273𝐾) = ℎ𝑣𝑎𝑝 − ℎ𝑙𝑖𝑞 = 398 − 200 = 198 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
C’est une valeur qui est faible. L’ordre de grandeur de ∆ℎ𝑣𝑎𝑝 pour l’eau est de
3. 103 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . C’est pour cette faible valeur que le fluide réfrigérant a été choisi.

II-B-3-d) L’énoncé nous donne ℎ4 or ℎ4 = ℎ5 donc ℎ5 = 226 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1


On a :
ℎ5 = 𝑥𝑙 ℎ𝑙𝑖𝑞 + 𝑥𝑔 ℎ𝑣𝑎𝑝 = (1 − 𝑥𝑔 )ℎ𝑙𝑖𝑞 + 𝑥𝑔 ℎ𝑣𝑎𝑝 = ℎ𝑙𝑖𝑞 + 𝑥𝑔 (ℎ𝑣𝑎𝑝 − ℎ𝑙𝑖𝑞 ) ce qui donne :
ℎ5 −ℎ𝑙𝑖𝑞 226−200
𝑥𝑔 = ℎ = = 0,13
𝑣𝑎𝑝 −ℎ𝑙𝑖𝑞 198

II-C- Estimation du débit massique


II-C) D’après le document « description d’un compresseur », le piston est actionné par une
bielle reliée à un moteur électrique. Le moteur électrique tourne à la vitesse de 28 𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1 .
Il y a donc 2800 aller-retour du piston par minute. Pendant un aller-retour, le piston
comprime un volume équivalent à la cylindrée 𝑉𝑐 . On en déduit que le débit massique vaut :
2800
𝐷𝑚 = 𝜌𝑉𝑐 avec 𝜌 = 1/𝑣
60
6

D’après le tableau 2, le volume massique du fluide à l’entrée du compresseur est 𝑣 =


1
0,073 𝑚3 . 𝑘𝑔−1 ce qui donne 𝜌 = 𝑣 = 13,7 𝑘𝑔. 𝑚−3
D’après la figure A « Données techniques du compresseur », la cylindrée est 𝑉𝑐 = 3,13 𝑐𝑚3
On en déduit le volume massique :
𝐷𝑚 = 2. 10−3 𝑘𝑔. 𝑠 −1

II-D- Efficacité de la pompe à chaleur


II-D-1) a la question II-A-5-b) on a calculé le travail massique du compresseur : 𝑤𝑖1,2 =
𝑑𝑚
22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 . On en déduit la puissance du compresseur pour un débit massique 𝐷𝑚 = :
𝑑𝑡
𝑃𝑖1,2 = 𝑤𝑖1,2 𝐷𝑚
Le rendement du compresseur est donc :
𝑃𝑖1,2 𝑤𝑖1,2 𝐷𝑚
𝑟= = = 0,42
P P
C’est une valeur de rendement normal pour un moteur.

II-D-2-a) Si la pompe à chaleur est employée comme chauffage on a :


Le fluide reçoit un travail positif
Le fluide reçoit du transfert thermique de la part de la source froide
Le fluide cède du transfert thermique à la source chaude (la pièce à chauffer)
Source Source
froide chaude

𝑄𝑓 > 0 𝑄𝑐 < 0
fluide

II-D-2-b) L’efficacité de la pompe à chaleur est


|𝑞2,4 |
𝜂𝑐 = 𝑤𝑖1,2

II-D-2-c) 𝑞2,4 = ℎ4 − ℎ2 = 226 − 430 = −204 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 et 𝑤𝑖1,2 = 22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 soit
𝜂𝑐 = 9,27
𝑐 𝑇
L’efficacité du cycle de Carnot est 𝜂𝑐𝑐 = 𝑇 −𝑇 d’après la question I-A-4). En prenant
𝑐 𝑓

𝑇𝑐 = 299 𝐾 et 𝑇𝑓 = 273 𝐾 on trouve 𝜂𝑐𝑐 = 11,5 > 𝜂𝑐

II-D-2-d) La désurchauffe permet de ramener le fluide de l’état vapeur sèche à l’état vapeur
saturante.
Le sous-refroidissement permet de faire passer le fluide de l’état liquide saturant à l’état
liquide.
Ces deux étapes permettent d’augmenter 𝒒𝒄 donc l’efficacité du dispositif.

II-D-2-e) Si on tient compte du rendement du compresseur :


𝜂 = 𝑟𝜂𝑐 = 3,9
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II-D-3) Si la pompe à chaleur est employée comme réfrigérateur on a :


Le fluide reçoit un travail positif
Le fluide reçoit du transfert thermique de la part de la source froide (la pièce à refroidir)
Le fluide cède du transfert thermique à la source chaude
Source Source
froide chaude

𝑄𝑓 > 0 𝑄𝑐 < 0
fluide

L’efficacité en fonction réfrigérateur est


𝑞
𝜂𝑓 = 𝑤 5,1
𝑖1,2

𝑞5,1 = ℎ1 − ℎ5 = ℎ1 − ℎ4 = 408 − 226 = 182 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 et 𝑤𝑖1,2 = 22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 soit
𝜂𝑐 = 8,27
Valeur toujours inférieur à celle donnée par le cycle de Carnot : l’efficacité du cycle de
𝑇
𝑓
Carnot est 𝜂𝑓𝑐 = 𝑇 −𝑇 d’après la question I-A-4). En prenant 𝑇𝑐 = 299 𝐾 et 𝑇𝑓 = 273 𝐾 on
𝑐 𝑓

trouve 𝜂𝑓𝑐 = 10,5 > 𝜂𝑓


En tenant compte du rendement du moteur on trouve :
𝜂 = 𝑟𝜂𝑓 = 3,5

II-D-4) La surchauffe permet de garantir le bon fonctionnement du compresseur en s’assurant


que le fluide pénètre dans le compresseur uniquement sous forme de vapeur.

II-D-5) La puissance thermique reçue par le fluide lors de la surchauffe est 𝑃6,1 = 𝐷𝑚 𝑞6,1
Or 𝑞6,1 = ℎ1 − ℎ6 = 408 − 396 = 12 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 ce qui donne :
𝑃6,1 = 25,4 𝑊 .

III-Fonctionnement du compresseur
III-A) on peut faire l’approximation de l’ARQS si la dimension du circuit est petite devant la
longueur d’onde du champ électromagnétique, ce qui revient à dire que la période des
oscillations des champs est grande devant le temps de propagation de l’onde sur le circuit.

III-B) on considère le solénoïde d’axe 𝑂𝑥 : on a une invariance de la distribution par


translation par rapport à 𝑂𝑥 et par rotation par rapport à l’axe des 𝑥. De plus le plan
(𝑀, 𝑢 ⃗ 𝑟, 𝑢
⃗ 𝜃 ) est un plan de symétrie de la distribution de courant. 𝐵 ⃗ (𝑀) est donc orthogonal à
ce champ.
On en déduit : 𝐵 ⃗ (𝑀) = 𝐵(𝑟)𝑢⃗𝑥
On applique le théorème d’Ampère à un rectangle de côtés de longueur ℎ et ℎ’ parallèles à 𝑢 ⃗𝑟
et 𝑢
⃗ 𝑥 , orienté avec une normal 𝑢 ⃗ 𝜃 à cheval entre l’intérieur et l’extérieur.
∮𝐵 ⃗ . 𝑑𝑙 = (𝐵𝑖𝑛𝑡 (𝑀) − 𝐵𝑒𝑥𝑡 )ℎ
8

On applique le théorème d’Ampère : ∮ 𝐵 ⃗ . 𝑑𝑙 = 𝜇𝑜 𝐼𝑒𝑛𝑙𝑎𝑐é = 𝜇𝑜 𝑛ℎ𝑖(𝑡). On en déduit


l’expression du champ magnétique à l’intérieur du solénoïde :
⃗ = 𝜇𝑜 𝑛𝑖(𝑡)𝑢
𝐵 ⃗𝑥

III-C) Le champ créé par le dispositif des deux solénoïdes est en 𝑂 :


⃗ (𝑂, 𝑡) = 𝜇𝑜 𝑛𝑖1 (𝑡)𝑢
𝐵 ⃗ 𝑥 − 𝜇𝑜 𝑛𝑖2 (𝑡)𝑢
⃗ 𝑦 = 𝜇𝑜 𝑛𝐼𝑀 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑜 𝑡)𝑢
⃗ 𝑥 − 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑜 𝑡 + 𝛼)𝑢
⃗ 𝑦)
⃗ (𝑂, 𝑡) = 𝜇𝑜 𝑛𝐼𝑀 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑜 𝑡)𝑢
Dans le cas où 𝛼 = 𝜋/2 on obtient : 𝐵 ⃗ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑜 𝑡)𝑢⃗ 𝑦)
Dans le cas où 𝛼 = −𝜋/2 on obtient : 𝐵⃗ (𝑂, 𝑡) = 𝜇𝑜 𝑛𝐼𝑀 (𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑜 𝑡)𝑢⃗ 𝑥 − 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑜 𝑡)𝑢
⃗ 𝑦)
On réalise un champ tournant. Le vecteur 𝐵 ⃗ a une norme fixe en fonction du temps et une
direction qui tourne dans le plan 𝑥𝑂𝑦 à la vitesse angulaire 𝜔𝑜 . Ce champ tourne dans le sens
trigonométrique si 𝛼 = 𝜋/2 et dans le sens anti-trigonométrique si Dans le cas où 𝛼 = 𝜋/2 on
obtient : 𝛼 = −𝜋/2.

III-D) On réalise un déphasage de 𝝅/𝟐 à l’aide d’un condensateur.


1
III-E) Si les spires sont jointives et que le rayon du fil est 𝑎, on a 𝑛 = 2𝑎. Comme on a 4
enroulements, on aura :
4𝜇𝑜 𝐼𝑀
𝐵= = 10−3 𝑇
2𝑎

III-F-1) Le champ magnétique a une direction qui varie avec le temps. Le flux du champ
magnétique à travers la bobine va donc varier avec le temps et sa variation va créer une
force électro motrice qui va faire circuler un courant 𝑖(𝑡) dans la bobine.

III-F-2) La bobine est alors un circuit parcouru par un courant 𝑖(𝑡) dans un champ
magnétique. Elle subit les actions de Laplace et se met en mouvement.

III-F-3) La bobine est orienté par l’énoncé. Il subit deux flux :


Un flux extérieur : 𝜑𝑒𝑥𝑡 = ∬ 𝐵 ⃗ (𝑂, 𝑡)𝑑𝑆 = 𝑁𝑏 2 𝐵𝑜 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑜 𝑡 − 𝜔𝑡)
Un flux propre : 𝜑𝑝 = 𝐿𝑖(𝑡)
Le flux total à travers la bobine est donc : 𝜑 = 𝑁𝑏 2 𝐵𝑜 cos((𝜔𝑜 − 𝜔)𝑡) + 𝐿𝑖(𝑡)
𝑑𝜑
On applique la loi de Faraday : 𝑒 = − 𝑑𝑡 ce qui donne :
𝑑𝑖(𝑡)
𝑒 = 𝑁𝑏 2 𝐵𝑜 (𝜔𝑜 − 𝜔)𝑠𝑖𝑛((𝜔𝑜 − 𝜔)𝑡) − 𝐿 𝑑𝑡
Pour alléger les notations on note : Ω = (𝜔𝑜 − 𝜔) et Φ𝑜 = 𝑁𝑏 2 𝐵𝑜 ce qui donne :
𝑑𝑖(𝑡)
𝑒 = Φ𝑜 Ω𝑠𝑖𝑛(Ω𝑡) − 𝐿 La bobine ayant une résistance R on a l’équation électrique :
𝑑𝑡
𝑑𝑖(𝑡)
𝑒 = Φ𝑜 Ω𝑠𝑖 𝑛(Ω𝑡) − 𝐿 = 𝑅𝑖(𝑡) soit :
𝑑𝑡
𝑑𝑖(𝑡)
𝐿 + 𝑅𝑖(𝑡) = Φ𝑜 Ω𝑠𝑖𝑛(Ω𝑡)
𝑑𝑡

III-G-1) On note 𝑖(𝑡) = 𝑖𝑚 sin(Ω𝑡 − 𝜓). Pour résoudre il existe plusieurs méthodes; par
exemple on passe à une notation complexe en posant : 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚(𝑖(𝑡)) avec 𝑖(𝑡) =
𝐼𝑚 exp(𝑗Ω𝑡) et 𝐼𝑚 = 𝑖𝑚 exp(−𝑗𝜓).
9

𝑑𝑖(𝑡)
L’équation différentielle complexe est : 𝐿 + 𝑅𝑖(𝑡) = Φ𝑜 Ω𝑒𝑥𝑝(jΩ𝑡) ce qui donne :
𝑑𝑡
𝑜 Φ Ω
jΩ𝐿𝐼𝑚 + 𝑅𝐼𝑚 = Φ𝑜 Ω soit : 𝐼𝑚 = jΩ𝐿+𝑅
On en déduit :
Φ Ω ΩL R 𝑅
𝑖𝑚 = √Ω2 𝑜2 ; 𝑠𝑖𝑛(𝜓) = √Ω2 ; 𝑐𝑜𝑠(𝜓) = √Ω2 ; 𝑡𝑎𝑛(𝜓) = ΩL .
𝐿 +𝑅 2 𝐿2 +𝑅 2 𝐿2 +𝑅2

III-G-2) On définit le moment magnétique de la bobine par :


⃗⃗ = 𝑁𝑖(𝑡)𝑆
𝑀

III-G-3) L’action de Laplace sur un dipôle magnétique dans un champ magnétique uniforme
⃗⃗ ∧ 𝐵
est : Γ𝐿 = 𝑀 ⃗ ce qui donne en projetant les vecteurs sur la base 𝑢
⃗ 𝑥, 𝑢
⃗𝑦:
Γ𝐿 = 𝑁𝑆𝑖(𝑡)(cos(𝜔𝑡) 𝑢
⃗ 𝑥 + sin(𝜔𝑡) 𝑢
⃗ 𝑦 ) ∧ 𝐵𝑜 (cos(𝜔𝑜 𝑡) 𝑢
⃗ 𝑥 + sin(𝜔𝑜 𝑡) 𝑢
⃗ 𝑦 ce qui donne :
Γ𝐿 = 𝑁𝑆𝑖(𝑡)𝐵𝑜 (cos(𝜔𝑡) sin(𝜔𝑜 𝑡) − sin(𝜔𝑡) cos(𝜔𝑜 𝑡))𝑢
⃗𝑧 soit en remplaçant par les
expressions trouvées :
Γ𝐿 = 𝑖𝑚 Φ𝑜 sin(Ω𝑡 − 𝜓)(sin(Ω)𝑡) 𝑢
⃗𝑧

III-G-4) On applique le théorème du moment cinétique à la bobine, projeté sur l’axe 𝑧 :


𝐽𝜃̈ = Γ𝐿 − Γ
il faut faire attention aux signes. Le couple Γ est donné comme l’action de la bobine sur le
dispositif. La bobine échange donc un couple −Γ

III-G-5) On est en régime permanent et 𝜃(𝑡) = 𝜔𝑡. On a donc : Γ𝐿 = Γ soit :


Γ = 𝑖𝑚 Φ𝑜 sin(Ω𝑡 − 𝜓)(sin(Ω)𝑡) 𝑢
⃗ 𝑧 ce qui donne :
Φ2 Ω
Γ = √Ω2 𝑜2 sin(Ω𝑡 − 𝜓)(sin(Ω)𝑡)
𝐿 +𝑅2

III-H-1) Il faut calculer la valeur moyenne de ce couple :


Φ2 Ω
< Γ >= √Ω2 𝑜2 < sin(Ω𝑡 − 𝜓)(sin(Ω)𝑡) >ce qui donne :
𝐿 +𝑅 2
Φ2𝑜 Ω
< Γ >= < cos(𝜓) − cos(2Ω𝑡 − 𝜓) > soit :
2√Ω2 𝐿2 +𝑅 2
Φ2𝑜 Ω
< Γ >= cos(𝜓) soit en remplaçant 𝑐𝑜𝑠(𝜓) par son expression :
2√Ω2 𝐿2 +𝑅 2
Φ2𝑜 ΩR Φ2 R(𝜔 −𝜔)
< Γ >= 2(Ω2 𝐿2+𝑅2 ) = 2((𝜔𝑜−𝜔)𝑜2 𝐿2+𝑅2)
𝑜
𝜔 𝑜 Φ2 R(1−𝑋)
On pose 𝑋 = 𝜔 . On obtient : < Γ >= 2((1−𝑋)2 𝐿2 𝜔2 +𝑅 2 ) soit :
𝑜 𝑜
(1−𝑋) Γ𝑜 (1−𝑋) Φ2𝑜 𝐿2 𝜔𝑜
2
< Γ >= 𝐿2 𝜔2
= 1+𝜆2 (1−𝑋)2 avec Γ𝑜 = et 𝜆2 =
1+(1−𝑋)2 2𝑜 2𝑅 𝑅2
2𝑅

III-H-2) L’étude de cette courbe montre que < Γ >= 0 quand 𝑋 = 1, d’où son nom de
moteur asynchrone : le champ magnétique et la bobine ne peuvent pas tourner avec la même
pulsation. Pour 𝑋 < 1, le couple passe par un maximum pour 𝜔 voisin de 𝜔𝑜 .
En revanche il ne faut pas avoir 𝑋 > 1 car dans ce cas, le couple est résistif. Les actions de
Laplace freine le dispositif.
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III-H-3) si on considère 𝑋 < 1. On impose une valeur de < Γ > ce qui impose deux valeurs
de 𝑋.

On part du TMC : 𝐽𝜃̈ = Γ𝐿 − Γ . Ici Γ est fixé alors que Γ𝐿 dépend de 𝜔.


A l’équilibre on a Γ𝐿 (𝜔1 ) = Γ
Si on augment 𝜔 d’une petite quantité positive à partir de 𝜔1, on constate que Γ𝐿 (𝜔) > Γ ce
qui donne Γ𝐿 (𝜔) − Γ > 0 donc 𝜃̇ est une fonction croissante. La bobine ne revient pas vers la
position 𝜔1. 𝜔1 est une position d’équilibre instable.
En revanche si on fait le même raisonnement avec 𝜔2 , à l’équilibre on a Γ𝐿 (𝜔2 ) = Γ
Si on augment 𝜔 d’une petite quantité positive à partir de 𝜔2 , on constate que Γ𝐿 (𝜔) < Γ ce
qui donne Γ𝐿 (𝜔) − Γ < 0 donc 𝜃̇ est une fonction décroissante. La bobine revient vers la
position 𝜔2 . 𝜔2 est une position d’équilibre stable.
𝜔Γ (1−𝑋)
III-H-4) on a < P >= 𝜔 < Γ > ce qui donne l’expression : < P >= 1+𝜆2𝑜(1−𝑋)2 soit
𝜔𝑜 Γ𝑜 𝑋(1−𝑋)
< P >= 1+𝜆2 (1−𝑋)2
On trouve que la puissance est nulle si le moteur ne tourne pas ce qui est gênant. Ce moteur
ne se lance pas tout seul. Il faut lui donner par un dispositif extérieur une vitesse angulaire
pour qu’il fonctionne.
On remarque que la puissance passe par un maximum pour 𝑋 = 0,7 ce qui se vérifie
analytiquement.

III-H-5) On nous donne < P >= 50 𝑊 ce qui correspond à deux valeurs de 𝑋 : 𝑋 = 0,25 et
𝑋 = 0,95. D’après la question III-H-3) la valeur stable est 𝑋 = 0,95 soit 𝜔 = 0,95𝜔𝑜 .
Comme le système est alimenté par EDF, 𝑓 = 50 𝐻𝑧 soit 𝜔𝑜 = 2. 𝜋𝑓 = 314 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 . La
vitesse angulaire du moteur est donc :
𝜔 = 298,3 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 = 2850 𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1
ce qui correspond à la valeur de rotation du moteur de la notice.
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