Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Centrale-TSI-2016
I-A-2-a) Un pompe à chaleur donne de l’énergie de transfert à la source chaude donc 𝑸𝒄 < 𝟎,
reçoit de l’énergie de transfert thermique de la source froide donc 𝑸𝒇 > 𝟎 et reçoit du travail
du milieu extérieur donc 𝑾 > 𝟎.
|𝑄𝑐 | |𝑄𝑓 |
d’après la question I-A-1) 0 = − + soit
𝑇𝑐 𝑇𝑓
𝑓 𝑇
𝜂𝑓𝑐 = 𝑇 −𝑇
𝑐 𝑓
I-A-3-c) Pour un réfrigérateur réel, l’efficacité est plutôt de 3 ou 4 donc une valeur bien
inférieure à la valeur trouvée.
|𝑄𝑐 |
I-A-4-a) L’efficacité d’une pompe à chaleur est 𝜂𝑐𝑐 = 𝑊
|𝑄𝑐 | 1
Mais on a vu que 𝑊 = +|𝑄𝑐 | − |𝑄𝑓 | soit 𝜂𝑐𝑐 = |𝑄 =
𝑐 |−|𝑄𝑓 | |𝑄𝑓 |
1− |𝑄 |
𝑐
2
𝑐 𝑇
Soit 𝜂𝑐𝑐 = 𝑇 −𝑇
𝑐 𝑓
I-A-4-b) 𝜂𝑐𝑐 = 11,5. L’efficacité d’une pompe à chaleur est supérieure à celle d’un
réfrigérateur.
I-B-2-a) Le transfert thermique 𝛿𝑄𝑓 reçu par le fluide de la part de la source froide est
l’opposé du transfert thermique échangé par la source froide soit :
𝛿𝑄𝑓 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑓
I-B-2-b) Le transfert thermique 𝛿𝑄𝑐 reçu par le fluide de la part de la source chaude est
l’opposé du transfert thermique échangé par la source chaude soit :
𝛿𝑄𝑐 = −𝑚𝑒 𝑐𝑒 𝑑𝑇𝑐
𝑐 𝛿𝑄 𝛿𝑄𝑓
I-B-2-c) En utilisant le résultat de la question I-B-1) on a : 0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇 ce qui donne la
𝑐 𝑓 (𝑡)
relation demandée :
𝑐𝑑𝑇 𝑑𝑇𝑓
0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇
𝑐 𝑓 (𝑡)
I-B-3-a) D’après les courbes expérimentales, on constate que 𝑇𝑐 (𝑡) est une fonction croissante
du temps, ce qui est logique puisque la pompe à chaleur donne un transfert thermique à la
source chaude.
𝑇𝑓 (𝑡) est une fonction décroissante de la température puisque la pompe à chaleur reçoit un
transfert thermique de la part de la source froide.
La grandeur √𝑇𝑓 (𝑡)𝑇𝑐 (𝑡) n’évolue pas au cours de la transformation. En effet dans la question
𝑐 𝑑𝑇 𝑑𝑇𝑓
précédente on a vu que 0 = 𝑇 (𝑡) +𝑇 ce qui donne en intégrant entre l’instant initial et un
𝑐 𝑓 (𝑡)
𝑇𝑐 (𝑡) 𝑇𝑓 (𝑡) 𝑇𝑐 (𝑡)𝑇𝑓 (𝑡)
instant 𝑡 : 0 = 𝐿𝑛 ( ) + 𝐿𝑛 ( ) soit 0 = 𝐿𝑛 ( ) donc
𝜃𝑜 𝜃𝑜 𝜃𝑜2
𝜃𝑜 = √𝑇𝑓 (𝑡)𝑇𝑐 (𝑡)
ce qui est vérifié sur la courbe expérimentale.
I-B-3-b) Pour 𝑡 > 1500 𝑠, la température 𝑇𝑓 n’évolue plus. A force de refroidir la source
froide, on a atteint la température du changement de phase liquide solide. De la glace se forme
dans le seau et la température est une constante.
Pour l’eau du seau, 𝛿𝑄𝑓𝑠𝑒𝑎𝑢 = −𝑑𝑚∆ℎ𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 , 𝑑𝑚 étant la masse d’eau passant de liquide à
solide d’où :
3
𝛿𝑄𝑓 = 𝑑𝑚∆ℎ𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛
𝑇2
I-B-4-c) On multiplie l’expression trouvée par 𝑇𝑐 : 𝜂𝑡 = 𝑇 2 −𝑇𝑐 𝑇 . Or on a vu que 𝑇𝑐 𝑇𝑓 = 𝑇𝑜2 ce
𝑐 𝑐 𝑓
II-A-4-a) La transformation dans le détendeur est supposée adiabatique car elle est rapide.
II-A-4-b) Le détendeur est un organe sans pièce mobile. Il ‘y a donc pas d’échange de travail
de forces pressantes. En appliquant le premier principe pour un fluide en écoulement, on en
déduit que dans le détendeur :
∆ℎ4,5 = 0
II-A-5-a) Dans le compresseur, la transformation est supposée adiabatique et réversible. Le
caractère adiabatique de la transformation peut être justifié par sa rapidité. La réversibilité me
semble une hypothèse simplificatrice.
II-B-3-a) Le changement d’état d’un corps pur est une transformation isobare, isotherme et
réversible. On a : ∆ℎ𝐴𝐵 (𝑇) = 𝑞𝐴𝐵 car TF isobare et ∆𝑠𝐴𝐵 (𝑇) = 𝑠𝐴𝐵é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 car TF réversible.
𝑞𝐴𝐵
De plus comme la TF est isotherme on a 𝑠𝐴𝐵é𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒 = ce qui donne :
𝑇
∆ℎ𝐴𝐵 (𝑇)
∆𝑠𝐴𝐵 (𝑇) = .
𝑇
II-B-3-b) Pour 𝑇 = 299 𝐾, d’après le tableau 2 : ∆ℎ3′3 = 412 − 233 = 179 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1
ce qui donne
179.103
∆𝑠3′3 = = 0,599 𝑘𝐽. 𝐾 −1 . 𝑘𝑔−1
299
D’après le tableau 2 : ∆𝑠3′3 = 1,72 − 1,13 = 0,59 𝑘𝐽. 𝐾 −1 . 𝑘𝑔−1
L’expression est bien vérifiée numériquement avec une erreur de 1,6%
𝑄𝑓 > 0 𝑄𝑐 < 0
fluide
II-D-2-c) 𝑞2,4 = ℎ4 − ℎ2 = 226 − 430 = −204 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 et 𝑤𝑖1,2 = 22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 soit
𝜂𝑐 = 9,27
𝑐 𝑇
L’efficacité du cycle de Carnot est 𝜂𝑐𝑐 = 𝑇 −𝑇 d’après la question I-A-4). En prenant
𝑐 𝑓
II-D-2-d) La désurchauffe permet de ramener le fluide de l’état vapeur sèche à l’état vapeur
saturante.
Le sous-refroidissement permet de faire passer le fluide de l’état liquide saturant à l’état
liquide.
Ces deux étapes permettent d’augmenter 𝒒𝒄 donc l’efficacité du dispositif.
𝑄𝑓 > 0 𝑄𝑐 < 0
fluide
𝑞5,1 = ℎ1 − ℎ5 = ℎ1 − ℎ4 = 408 − 226 = 182 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 et 𝑤𝑖1,2 = 22 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 soit
𝜂𝑐 = 8,27
Valeur toujours inférieur à celle donnée par le cycle de Carnot : l’efficacité du cycle de
𝑇
𝑓
Carnot est 𝜂𝑓𝑐 = 𝑇 −𝑇 d’après la question I-A-4). En prenant 𝑇𝑐 = 299 𝐾 et 𝑇𝑓 = 273 𝐾 on
𝑐 𝑓
II-D-5) La puissance thermique reçue par le fluide lors de la surchauffe est 𝑃6,1 = 𝐷𝑚 𝑞6,1
Or 𝑞6,1 = ℎ1 − ℎ6 = 408 − 396 = 12 𝑘𝐽. 𝑘𝑔−1 ce qui donne :
𝑃6,1 = 25,4 𝑊 .
III-Fonctionnement du compresseur
III-A) on peut faire l’approximation de l’ARQS si la dimension du circuit est petite devant la
longueur d’onde du champ électromagnétique, ce qui revient à dire que la période des
oscillations des champs est grande devant le temps de propagation de l’onde sur le circuit.
III-F-1) Le champ magnétique a une direction qui varie avec le temps. Le flux du champ
magnétique à travers la bobine va donc varier avec le temps et sa variation va créer une
force électro motrice qui va faire circuler un courant 𝑖(𝑡) dans la bobine.
III-F-2) La bobine est alors un circuit parcouru par un courant 𝑖(𝑡) dans un champ
magnétique. Elle subit les actions de Laplace et se met en mouvement.
III-G-1) On note 𝑖(𝑡) = 𝑖𝑚 sin(Ω𝑡 − 𝜓). Pour résoudre il existe plusieurs méthodes; par
exemple on passe à une notation complexe en posant : 𝑖(𝑡) = 𝐼𝑚(𝑖(𝑡)) avec 𝑖(𝑡) =
𝐼𝑚 exp(𝑗Ω𝑡) et 𝐼𝑚 = 𝑖𝑚 exp(−𝑗𝜓).
9
𝑑𝑖(𝑡)
L’équation différentielle complexe est : 𝐿 + 𝑅𝑖(𝑡) = Φ𝑜 Ω𝑒𝑥𝑝(jΩ𝑡) ce qui donne :
𝑑𝑡
𝑜 Φ Ω
jΩ𝐿𝐼𝑚 + 𝑅𝐼𝑚 = Φ𝑜 Ω soit : 𝐼𝑚 = jΩ𝐿+𝑅
On en déduit :
Φ Ω ΩL R 𝑅
𝑖𝑚 = √Ω2 𝑜2 ; 𝑠𝑖𝑛(𝜓) = √Ω2 ; 𝑐𝑜𝑠(𝜓) = √Ω2 ; 𝑡𝑎𝑛(𝜓) = ΩL .
𝐿 +𝑅 2 𝐿2 +𝑅 2 𝐿2 +𝑅2
III-G-3) L’action de Laplace sur un dipôle magnétique dans un champ magnétique uniforme
⃗⃗ ∧ 𝐵
est : Γ𝐿 = 𝑀 ⃗ ce qui donne en projetant les vecteurs sur la base 𝑢
⃗ 𝑥, 𝑢
⃗𝑦:
Γ𝐿 = 𝑁𝑆𝑖(𝑡)(cos(𝜔𝑡) 𝑢
⃗ 𝑥 + sin(𝜔𝑡) 𝑢
⃗ 𝑦 ) ∧ 𝐵𝑜 (cos(𝜔𝑜 𝑡) 𝑢
⃗ 𝑥 + sin(𝜔𝑜 𝑡) 𝑢
⃗ 𝑦 ce qui donne :
Γ𝐿 = 𝑁𝑆𝑖(𝑡)𝐵𝑜 (cos(𝜔𝑡) sin(𝜔𝑜 𝑡) − sin(𝜔𝑡) cos(𝜔𝑜 𝑡))𝑢
⃗𝑧 soit en remplaçant par les
expressions trouvées :
Γ𝐿 = 𝑖𝑚 Φ𝑜 sin(Ω𝑡 − 𝜓)(sin(Ω)𝑡) 𝑢
⃗𝑧
III-H-2) L’étude de cette courbe montre que < Γ >= 0 quand 𝑋 = 1, d’où son nom de
moteur asynchrone : le champ magnétique et la bobine ne peuvent pas tourner avec la même
pulsation. Pour 𝑋 < 1, le couple passe par un maximum pour 𝜔 voisin de 𝜔𝑜 .
En revanche il ne faut pas avoir 𝑋 > 1 car dans ce cas, le couple est résistif. Les actions de
Laplace freine le dispositif.
10
III-H-3) si on considère 𝑋 < 1. On impose une valeur de < Γ > ce qui impose deux valeurs
de 𝑋.
III-H-5) On nous donne < P >= 50 𝑊 ce qui correspond à deux valeurs de 𝑋 : 𝑋 = 0,25 et
𝑋 = 0,95. D’après la question III-H-3) la valeur stable est 𝑋 = 0,95 soit 𝜔 = 0,95𝜔𝑜 .
Comme le système est alimenté par EDF, 𝑓 = 50 𝐻𝑧 soit 𝜔𝑜 = 2. 𝜋𝑓 = 314 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 . La
vitesse angulaire du moteur est donc :
𝜔 = 298,3 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 = 2850 𝑡𝑟. 𝑚𝑖𝑛−1
ce qui correspond à la valeur de rotation du moteur de la notice.
11