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colvelrurs I BOoKMAKERS tnt.

92 Ct:mâft

Phoiô de couvefture i 6 Asence sTtLLs/LEBEDINsKI

Irans.ription et grâv!re musiôa e : Ffâhcois sETTt, s22so Châtehay Mâtâbry

lmpresslon: ÈTABLISSEMENTS BUSSON, saint Denis ta plair€ t12l99)

o 1999 by ED|TIONS PAUL BEUSCHER, pARls


27, bottlevaÀ Beôumarchais, 75004 paris

OUVÂAGE PROTEGE PHOTOCOPIE INTERDITE,


mêmè paniell.llordu 1l mars 1957), consliluerait unê.onrrétaçôh
(Codô péna , ân. 428)
SOMMAIRE

Les eaux de Mars 4

ll est trop tard . . . 12

Joseph 18

Ma liberté 15

Ma solitude 22

Le métèque 26

Les orgues de Barbarie 30

Sarah 35

Le temps de vivre 42

Voyage 38
LES EAUX DE MARS
( AGUAS DE MARÇO )
Paroles originâles et Musique de
Georges MOUSTAKI ADtonio Carlos JOBIM

nTrt" |]m 4ft. {TIII /ïÈ'1 aiTEr r|Tïfi


IT'TII fTa{Tt [|.13ft
TFtall i-tfÎlt ffi F+ffi ffi Tr=tT-
m|1] ImnTrfHl+f tm ffi Im Trtm mtll
C7 D9 FIn6 C FM7 Bl,9 CM7 c705)

T'di Bossa nova J= oz

ù-qt at-tr + +ï ç-+ +


nJt-- --- - --- a

C'est un peu so - C'est un é - clat de ver' C'est la vie le

O 1913 by ÉdirioN EBRAû tuo de Jmciro 2C 06BÉsil


Ediions PAI-LE MUSrairT 20, ne Serpdrc 7500ri psis
C'est un pièg' eni/

chien qui a - boie oi - seau dans l'air

pro-fond
Fn16/Ab

c7ù5) FM7

C'est I'a - ver- se qul vers' Des lof- rents d'âl - lé - gress' ce sont les eaux de l\,lars

D9lA

C'est le pied qul a - vanc' A pas sûrs, à pas ents C'est lâ main qui se tend

Fm6/At

C'est la pier- re qu'on lanc' C'esi un trou dans la terr' Un che-min qui che- min'
qui se pos' Le jar - din qu'on af - ros' U - ne sour-ce d'eau cair'

Frn6/Ab CM7/G C1IG

C'est un peu rien du tout Un pois - son un gest'- C'est comm' du vif ar - gent
D9/F$

C'esi tout ce qu'on at tend C'esl tout ce qui nous rest' C'est du bois c'est un

bout du Un âl - cool tra - f qué Le che - min le plus court

C'est le ci d'un Un corps en - som-meil - lé La voi - tu - re roui - lée


Fm6/Ab

C'e.l J.l cl'è-la1d qu pars Cesr un bel ho - ri - zon C'est la

C/Bb D9/A

lJ - ne pierr' un bâ - ton C'est Jo seph ei c'est Jacques at - taqu

C /B'

Un' en - tail' au ia - Lon lJn che' rnin qui che - min' .-


Ce sont les eaux de Mars Lâ pro- mes - se de vie Le rnys - tè - re pro-fond
LES EAUX DE MARS

Un pas une pierre C'est un oiseau dans l'air


Un chemin qui chemine I ln | ô',i eô n^eô
^ieôr,
Un reste de racine Lv Jd, u,r vu v[ d,, vùs
C'est un peu solitaire Une source d'eau claire
C'est un éclat de verre Une écharde un clou
C'est la vie le soleil C'est la fièvre qui monte
C'est Ia mort le sommeil C'est un compte à bon compte
C'est un piège entr'ouvert C'est un peu rien du tout
Un arbre millénaire I ln n^iee^n |,n daetô
Un nceud dans le bois C'est comme du vif argent
C'est un chien qui aboie C'est tout ce qu'on attend
C'est un oiseau dans I'air C'est tout ce qui nous reste
C'est un tronc qui pourrit C'est du bois c'est un jour
C'est la neige qui fond Le bout du quai
Le mystère profond Un alcool trafiqué
La promesse de vie Le chemin le plus court
C'est le cri d'un hibou
C'est le souffle du vent Un corps ensommeillé
Au sommet des collines La voiture rouillée
C'est une vieille ruine C'est la boue c'est la boue
Le vide et le néant
C'est la pie qui jacasse Un pas un pont
C'est I'averse qui verse Un crapaud qui coasse
Des torrents d'allégresse C'est un chaland qui passe
Ce sont les eaux de lvlars C'est un bel horizon
C'est le pied qui avance C'est la saison des pluies
A pas sûrs, à pas lents C'est la fonte des glaces
C'est la main qui se tend Ce sont les eaux de lvlars
C'est la pierre qu'on lance La promesse de vie
C'est un trou dans la terre I lha niêrra ,,n hat^n
Un chemin qui chemine C'est Joseph et c'est Jacques
Un reste de racine Un serpent qui attaque
C'est un peu solitaire Une entaille au talon
Un pas une pierre
Un chemin qui chemine
Un reste de racine
v vùt u, I Peu ùvltd,rv

C'est I'hiver qui s'efface


La fin d'une saison
C'est la neige qui fond
Ce sont les eaux de l\y'ars
La promesse de vie
lê mvetàra nr f^n.l
Ce sont les eaux de l\,4ars
Dans ton cceur tout au lond (ad lib.)
12

IL EST TROP TARD


Paroles et Musique de
Georgcs MOUSTAKI

mn-n rfiîd r]-lÎN N-N-N rrtr|a 4


tTiF |1-1n iTaTft JTTTII
tftaTt tarm TffaTt
artïrl Hffi
mtn ffi r]Îm trtm rm Tf]T| ffi
G7 c C'7 F Eln Dm Dm7

Allegro J= 12,

al{ arar
"-f

c7 s" ltx at coda $

Les ai- guill's ont ll esi ifop tard,

@ 1969 by Édirions PAI-LE MUSIQI'E


20, ruè Sè.penÈ 75006 Pdis
temps

plus pour Pen-dant que je t'ai -

é-tail temps.

0
CODÀ
IL EST TROP TARD

1. Pendant que je dormais


Pendant que je rêvais
Les ajguilles ont tourné
ll est trop tard
Mon enfance est si loin
ll est déjà demain

REFRAIN
Passe, passe le temps
ll n'y en a plus pour très longtemps

2. Pendant que je t'aimais


Pendant que je t'avais
Uamour s'en est allé
Il est trop tard
Tu étais si jolie
Je suis seul dans mon lit

REFRAIN
Passe, passe le temps
ll n'y en a plus pour très longtemps

3. Pendant que je chantais


Ma chère liberté
D'autres l'ont enchaînée
ll est trop tard
Certains se sont battus
Moije n'aijamais su
REFRAIN
Passe, passe le temps
ll n'y en a plus pour très longtemps

4. Pourtant je vis toujours


Pourtant je fais I'amour
M'arrive même de chanter
Sur ma guitare
Pour I'enfant que j'étais
Pour I'enfant que j'ai fait

REFRAIN
Passe, passe Ie temps
ll n'y en a plus pour très longtemps

5. Pendant que je dormais


Pendant que je t'aimais
Pendant que je rêvais

CODA
ll était encore temps.
MA LIBERTE
Paroles e1Mùsique de
Georgcs MOUSTAKi

tu dm n--rî H+l htri1 r.n-n ffii 'rmî drfil


+ltt l |1'TT]
Talm FFTFN rfFT] nïTr
mn trml mfll [IÏ ffiffiffi
Dm G C E7sus4 E'7 Bm7(b5) Enr D

long - temps je t'ai

G E7sus4 E7 BlnTO 5)

O 1969 by Editions PAILLE MUSIQUE


20. rue selrenrc 75006 Ptuis
fl,, E7sus4/B E7

bout Des che-mins de for - tu Pour cueil- lir en rê - vant U- ne ro - se des

f3&ts) D'n

vents Sur un ra-yon de lu le Et je l'âi lra-hie Pouf u - nê pri-son d'a-


MA LIBERTE

'1. N/la liberté, longtemps je


t'ai gardée
Comme une perle rare
Ma liberté, c'est toi qui m'as aidé
A larguer les amarres
Pour aller n'importe oir,
Pour aller jusqu'au bout
Des chemins de fortune
Pour cueillir en rêvant
Une rose des vents
Sur un rayon de lune

2. Ma liberté, devant tes volontés


lvlon âme était soumise
lvla Iibené, je t'avâis tout donné
lvla dernière chemise
Et combien j'ai souffert
Pour pouvoir satisfaire
Tes moindres exigences
J'ai changé de pays
J'ai perdu mes amis
Pour gagner ta confiance

3. Ma liberté, tu as su désarmer
Toutes mes habitudes
Ma liberté, toi qui m'as fait aimer
Même la solitude,
Toi qui m'as fait sourire
Quand je voyâis finir
Une belle aventure
Toi qui m'as protégé
Quand j'allais me cacher
Pour soigner mes blessures

4. Ma liberté, pourtant je t'ai quittée


Une nuit de décembre
J'ai déserté les chemins écartés
Que nous suivions ensemble
Lorsque sans me méfier,
Les pieds et poings Iiés,
Je me suis laissé faire
Et je t'ai trahi
Pour une prison d'amour
Et sa belle geolière

Et je t'ai trahie
Pour une prison d'amour
Et sa belle geolière.
18

JOSEPH
Paroles et Mùsique de
Georges MOUSTAKI

ffitÎ ftJrf n-Trfl ffi .lJI t. r Llll4! lrll LLLI.!t


taaTfl Tr au |Taln fttaTl Lrtl-LU
r..fn M EIIN fEM
ffi m lll ffi ffi |m
Em F D1 G7 G7sus4

Moalerato r=/o5

C EIn C

Voi-là c'que c'est mon vieux Jo - seph Que d,a-voir pris La ptus jo - lie

d o a

ap-pe-lait

oi969 bt Les Editions CoNTINENTAL doir! træst&és à


wmer Chlppell Music Frdc€ 20. rue de la Ville tÉveluê ?5008 Pùis
C D1 G'I/B C1

rah Et rien ne se-Éit âr-r - vé lvlais t! as pré - fé - fé I/a -

clë - "' tJr '+t+


fla
t- r'

Em c'7 FlC C

Tail - ler ton bo s Plu - tôt que d'al - ler t'e - xi -

"'I jf r-
lr
t"^
I
I

Et te ca - cher

-f'.---f_--, _?-
f,-i -.- l __--,

0 I (en àehors)
CODA
JOSEPH

Voilà c'que c'est mon vieux Joseph


Que d'avoir pris
La plus jolie
Parmi les filles de calilée
Celle qu'on appelait l\,4arie

Tu aurais pu mon vieux Joseph


Prendre Sarah
Ou Deborah
Et rien ne serait arrivé
l\y'ais tu as préféré Marie

Tu aurais pu mon vieux Joseph


Rester chez toi
Tâiller ton bois
Plutôt que d'aller t'exiler
Et te cacher
Avec Marie

Tu aurais pu mon vieux Joseph


Faire des petits
Avec Marie
Et leur apprendre ton métier
Comme ton père te l'avait appris

Pourquoi a-t-il fallu, Joseph


Que ton enfant
Cet innocent
Ait eu ces étranges idéês
Qui ont tant fait
Pleurer l\4arie

Padois je pense à toijoseph


lvlon pauvre ami
Lorsque l'on rit
De toi qui n'avais demandé

CODA
Qu'à vivre heureux avec Marie.
22

MA SOLITUDE
Paroles et Musique de
Georges MOUSTAKI

IT'TN
nfnr
tftaTl
rffi
Tatrn
rffi LdîÎ
{TJT I TTIT-]
ffi ffi |m ffi tm ffi
C D7 G Bm Em

Allegretto

Je men suis fait-pres-qu'un' a -

O 1969 br Éditions PATLLE MUSIeLTE


2rl, rue serpente 75006 Pùis
Fi ,dè El - le m'a sui - v: ça et

Aux qua - tre coins du

Ouând ell' est au creux de mon


NOn,
26

LE METEQUE
Paroles et Musique de
Georges MOUSTAKI

TrT'TI
nTm LtfR 3fr
t]It Ta|fn
ffi
trITTI
tftaï ffisa.
TIÏN
fttfu Lt-L|l]
trIm talm
|m trm ffi mm tftfft |m
Bb F7 Eb Dnl F9

Moderato J=roa

aJ r -\-:rtit+
nf :-A-

grec Et mes che-veux aux qua-ke A - vec mes yeux tout dé - la

O 1969 by Les Édnions CONTINENTAL droirs ûùsfâés à


WARNER CHAPTELL MUSTC FRANCE
20, rue de la Vilte-L Évêque ?5008 Pdis
vés Qui me don-nent I'air de [/oi qui ne rè - ve plus sou - vent
Et nous fe - rons de cha-que

Toui' un' é ter - ni - té


LE METEQUE

1. Avec ma gueule de métèque,


De Juif errant, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Avec mes yeux tout délavés
Qui me donnent l'air de rêver,
l\y'oi qui ne rêve plus souvent
Avec mes mains de maraudeur
De musicien et de rôdeur
Qui ont pillé tant de jardins
Avec ma bouche qui a bu,
Qui a embrassé et mordu
Sans jamais assouvir sa faim

2- Avec ma gueule de métèque,


De JuiI errant, de pâtre grec
De voleur et de vagabond
Avec ma peau qui s'est frottée
Au soleil de tous les étés
Et tout ce qui podait jupon
Avec mon cceur qui a su faire
Souffrir autant qu'il a souffert
Sans pour cela faire d'histoires
Avec mon âme qui n'a plus
La moindre chance de salut
Pour éviter le purgatoire

3. Avec ma gueule de métèque,


De Juif errânt, de pâtre grec
Et mes cheveux aux quatre vents
Je viendrai ma douce captive
Mon âme sæur, ma source vive
Je viendrai boire mes vingt ans
Et je serai prince du sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme ilte plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir

Et nous ferons de chaque jour


Toute une éternité d'amour
Que nous vivrons à en mourir.
LES ORGUES DE BARBARIE
Paroles et Musique de
Georges MOUSTAKI

rïft'r' Eid riià


lrm 3fr. frTfu rrfiî
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Llut l Tafai-a -_ TrfTfl |IIm lm
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F D9 G7sus4 DI, DbMT Db6 Ddim
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mm T|TIN TFta|l
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Etm Ebnli Bbm Gb Eb9

T'di Valse r= 165

'^f

Les orgu's Bar- ba - rie Qui

C{dirrrÆb

rues Ont chan - té leurs a mours Et onl d|s pa

ô rlsi À, fi .
^". ÀDDE-E
O I99? br Ednions PAUL BEIISCHËR
Dm(naj7)/c#

cu/ Va glis - sant dans le noir Re - lrou -

c Dm7 D9 G7sus4 G'7

er Fait re - vivr' un ins - tant Tous ceux - là qui s'ai - mèr'nt Un, deux,

or f: tlf' " {
I
(r t r{
CM7/B

Aois pe - tits tours Les orgu's de Bar- ba - e Con-natss'nt gie Des vieili's

J
Bâr - ba

DbMT/C DÈ6/Bb

re Oni per
DbMT/C

Db6lBb
l*
LES ORGUES DE BARBARIE

1. Les orgues de Barbarie


Qui tournaient dans les rues
Ont chanté leurs amours
Et puis ont disparu
Seule entre ses deux murs
Une ruelle obscure
Va glissant dans le noir
Retrouver son boulevard
Une tendre chanson
Qui n'est pas née d'hier
Fait revivre un instant
Tous ceux-là qui s'aimèrent
Un, deux, trois petits tours
Les orgues de Barbarie
Connaissent bien la magie
Des vieilles rues de Paris

2. Les orgues de Barbarie


Ce n'est pas les grandes orgues
l\4ais leurs refrains rouillés
Savent si bien chanter
Tourne la manivelle
Des morceaux de chansons
À l'qmbre des ruelles
Jouent les belles partitions
Tandis qu'elles s'égosillent
Au milieu du boulevard
Des garçons et des filles
Dânsent sur les trottoirs
Un, deux, trois petits tours
Les orgues de Barbarie
C'est une symphonie
Pour les rues de Paris

3. Les orgues de Barbarie


Ont perdu leur musique
A torce de tourner
Dans les rues de Paris
Les années ont passé
Les refrains ont vieilli
Mais les orgues du passé
Hantent souvent la nuit
Parfois deux amoureux
Quand ils s'aiment très tort
Peuvent les entendre encore
Jouer rien que pour eux
Un, deux, trois petits tours
Orgues de Barbarie
Je vous entends toujours
Dans les rues de Paris
35

SA RA II Pùoies et Musigùe de
Georges MOUSTAKI

rïiri è1+' : lr1rÈ


ffi fTalrl il uJt ll lllJ Lffi
TTTT- Hlfll tH+H EI]! trTtn
tftf| mlll r-rrm |m Im
Dm Em
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EÏ1] ffi ffi ffi
Bb E

T' tli Slow J.= zg

o --2 )-2- a_u J_2-


^f

La fem - me qui esi dans mon lit Plus vingt ans de - puis long -

DIn Dm

-ê'
temps Lês yeux cer - nés par les an - nées Par les a-

" i', r' f,' r'" f: f: t: l:


I

O 1969 bt Édiiiô.s PAILLE IfûSIQûE


20. rùe Sêrpente ?5006 Pùis
Trop sou - vent don Le teint blâ -

A7Ôal Eibg)

mal - gre fârd Plus pâl' qu'u iâ - che de


t

SARAH

1. La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Les yeux cernés par les années par les amours au jour le jour
La bouche usée par les baisers trop souvent mais trop mal donnés
Le teint blafard malgré le fard plus pâle qu,une tâche de lune

2. La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Les seins si lourds de trop d'amour ne portent pas le nom d'appâts
Le corps lassé trop caressé trop souvent mais trop mal aimé
Le dos voûté semble porter les souvenirs qu'elle a dû fuir

3, La ïemme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Ne riez pas n'y touchez pas gardez vos tarmes et vos sarcasmes
Lorsque la nuit nous réunit son corps. ses mains s otfrent aux miens
Et c'est son cceur couvert de pleurs et de blessures qui me rassure.
38

VOYAGE
Pâroles et Musique de
Georges MOUSTAKI

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Tftm Em ri'-lj E tu
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o 1969 by Éditions PAILLE MUSIQUE


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20. rue Se.pcrte ?5006
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Comm' un' a-rai - gnée

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Qui me fe - râ trou - ver-

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comm' un' a-rai - gnée dans- toile.-

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LE TEMPS DE VIVRE
Pârolcs et Mùsique de
GeoBes MOUSTAKI

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@ 1969 by Les Edilions MANEGES droirs ûânsréés ù


wamer Chappell Music Frùce 20, ruè de l! vlle I Évêque 75008 ldh
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