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PARTIE 3

3 - Le flash avancé

Théorie : Comment l’utiliser pour faire un portrait. Les modes qu’offre mon flash, la synchro lente.

Pratique : Nous utilisons notre appareil photo et notre flash dans différentes situations plus spécifiques. Je demande
conseil.

A l’issue : Je peux en faire plus avec mon flash et je fais face à toute situation.

Doc. Didier Bayaert Page FB 28

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Les modes flash

Révision.

Comme nous l’avons vu, l’éclair d’un flash est produit par un transfert d’énergie du condensateur vers le tube éclair. La durée de
cet éclair varie entre 1/50 000 et 1/1 000 et cette vitesse n’a rien à voir avec la vitesse de votre appareil photo. En effet, que
vous soyez 1/250ème, au 1/15ème, ou en pose B, l’éclair calculé sera toujours le même.

Le flash intégré et le flash indépendant

De par sa taille, le flash intégré a une portée moindre et certaines fonctions qui nécessitent d’éclairer des scènes lointaines lui
sont interdites. La puissance de ce type de flash de 10 NG environ lui donne une portée maximale de +/- 4 mètres. Pour le flash
indépendant qui lui possède un nombre de guide d’environ 30, ce qui lui donne une portée de +/- 12 mètres. Et de plus, il est
souvent orientable et hors de l’axe de l’objectif. Le flash intégré est lui fixé à demeure dans un axe et un seul. Cet axe est bien
aligné sur l’objectif, ce qui permet d’avoir plus facilement l’effet désagréable des yeux rouges.

Le mode ‘’anti-yeux rouges’’

Pourquoi avons-nous parfois les yeux rouges sur les photos ? Et bien, quand l’éclair du flash traverse la pupille, les vaisseaux
sanguins qui tapissent le fond de notre œil apparaissent. On a alors les yeux rouges. Plus le flash est proche de l’objectif, plus le
risque est grand. Plus l’obscurité règne, plus les yeux sont rouges. En effet, plus il fait sombre, plus la pupille de l’œil s’ouvre,
donc plus l’accès aux vaisseaux sanguins est large, etc.

Les fabricants ont créé un mode d’atténuation des yeux rouges. Le principe est simple, il suffit d’envoyer un premier éclair avant
le vrai coup de flash pour permettre à la pupille de se fermer lors de l’envoi du flash de la prise de vue. Les inconvénients sont
multiples : on perd la discrétion, la spontanéité, et il y a le risque d’avoir les yeux fermés avec certaines personnes. Un mode
par dépit, il serait plus efficace de prendre les précautions évitant cet effet.

Le mode ‘’Fill-in’’

Fill-in ou remplissage, c’est se servir de l’éclair du flash pour compenser l’écart de contraste entre un premier
plan et un arrière-plan. Comme un flash ne peut pas porter très loin, cette compensation ne peut jouer que dans
un sens : en éclairant artificiellement le premier plan pour aligner cette exposition sur la lumière du décor.
L’archétype du Fill-in est le portrait en contre-jour. Sans ce petit coup de flash, vous auriez une ombre chinoise
ou un arrière-plan surexposé si vous avez compensé. Mais avec ce coup de flash, tout rentre dans l’ordre et pour
ce faire, il suffit de mettre la position ‘’flash-on’’ pour effectuer cet équilibre. Sur une courte distance (1-4m), le
flash intégré et le flash indépendant font jeu égal.

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Le mode ‘’Synchro-lente’’

Ce mode est un peu le petit frère du mode ‘’Fill-in’’ car il s’agit aussi d’équilibrer le contraste en
évitant cette fois que la partie éclairée par le flash soit visible sur la photo. Imaginez, de nuit, un
danseur dans un théâtre où l’on ne verrait pas le décor ! Pour éviter cela, on va utiliser son flash de
façon normale et on va jouer sur le temps de pose pour rendre le décor visible. Pour cela, nous
n’allons pas mettre la vitesse synchro flash mais une vitesse plus lente 1/15 ème à une ou deux
secondes ! A ces vitesses là, pas d’inquiétude, le flash déclenchera normalement mais le long temps
de pose nous donnera les détails de la nuit. Bien sûr, on aura souvent une impression de flou, mais
l’effet est très esthétique. De jour, on l’appelle aussi le flou net ou le mode ‘’slow’’ car cela donne
une impression de mouvement, mais le flash fige un fragment de seconde le sujet. Dès le 1/30ème on
obtient des effets de flou qui rappellent le filé et qui montrent bien à la fois l’ambiance et le mouvement.

Le mode ‘’Synchro sur le 2ème rideau’’

Ce mode dit ‘’rear’’ fait partir le flash à la fin de l’exposition. Utilisé en synchro lente, en temps normal l’éclair du flash part puis
l’exposition se poursuit. Mais avec ce mode ici, l’éclair du flash attendra le dernier moment, c-à-d, en premier lieu l’exposition et
puis le flash. Ainsi, dans le cas d’un véhicule en action, l’image figée sera l’image finale et non pas celle du départ. On évite ainsi
de voir la trainée des phares précéder le véhicule.

Le mode ‘’Bracketing’’

Tout comme le bracketing d’exposition sans flash, ce mode permet de faire 3 photos mais avec 3 intensités de l’éclair
différentes.

L’effet ‘’Day for night’’ ou nuit américaine

Ceci est un effet et non un mode, vous ne le trouverez donc pas sur
votre flash. Cet effet vient du cinéma, il est utilisé pour filmer de jour
tout en faisant croire que c’est la nuit. Pour réaliser cet effet en
photographie, il suffit de sous exposer votre scène afin d’avoir un fond
ou décor sombre, ou très sombre ou encore complètement noir et de
flasher le premier plan, l’action. Attention, votre flash devra être
orienté pour éclairer l’action seule ! Pas le fond !

Doc. Didier Bayaert Page FB 30

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Le portrait
Introduction du portrait au flash cobra, la leçon d’éclairage.

Les positions du flash.

La distance entre la personne photographiée et le flash va déterminer la qualité de lumière et le temps de rechargement entre
deux éclairs. Ces petits schémas indiquent quelques pistes que vous pouvez tester. Prenez note systématiquement de la vitesse
et de l’ouverture pour vous y retrouver par la suite.

La physionomie d’une personne à une autre peut ne pas donner le même effet ; la couleur de peau n’aura
pas toujours le même rendu.

Doc. Didier Bayaert Page FB 31