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Fig.

1 (Schéma illustratif)
Fig.2 : Schéma optique simplifié d’un appareil photographique
Fig.3 : obturateur focal à rideau
Fig.4 : Influence du temps de pause sur la perception de l’image
Fig.5: Phase d’entrée, et arrivée sur l’oculaire
Fig.6: Impression sur le film
Fig.7 : Schéma optique équivalent d’un objectif d’ appareil photographique
Fig.8: Détermination du champ angulaire
Fig.9: Profondeur de champ
Fig 10: Abrration chromatique
Fig.11: Aberration monochromatique
Fig.12: Aberration sphérique
Fig.13: Influence de l’aberration sphérique

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LISTE DES FIGURES................................................................................................ 2
INTRODUCTION....................................................................................................... 3
I- DESCRIPTION ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT.............................. 4
1. Description.................................................................................................. 4
2. Principe de fonctionnement......................................................................... 6
II- ETUDE OPTIQUE DE L’OBJECTIF PHOTOGRAPHIOQUE ET
FORMATION DES IMAGES................................................................................... 7
1. Schéma optique équivalent .......................................................................... 7
2. Distance focale.............................................................................................. 8
3. Formule de conjugaison et formation de l’image.......................................... 8
4. Nombre d’ouvertures..................................................................................... 9
5. Champ angulaire.......................................................................................... 10
6. Profondeur de champ................................................................................... 10
III- LES ABERRATIONS D’UN OBJECTIF PHOTOGRAPHIQUE................. 11
1. Classification générale des aberrations....................................................... 12
2. Les aberrations sphériques.......................................................................... 13
CONCLUSION.......................................................................................................... 15
BIBLIOGRAPHIE/WEBOGRAPHIE.................................................................... 16

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L’oeil humain, dans son aspect général, présente des des défauts, tant dans le
phénomène accommodation que dans le filtrage des rayons lumineux. Cela cause
inéluctalement de multiples insuffisances de celui-ci dans son rôle optique de
perception des images, nettes. Ainsi, un instrument optique est un ensemble de
systèmes optiques permettant de palier à un problème spécifique de L’oeil humain.
Ainsi on distingue des lunettes astronomiques qui permettent à l’oeil de percevoir plus
nettement les objets à l’infini, des microscopes qui permettent de percevoir une image
des objets de taille microscopique... L’appareil photographique, objet de notre étude
ne permet pas spécialement de palier à un défaut particulier de l’oeil, mais
d’enregistrer une image. Dans la suite de ce travail, nous analyserons le
fonctionnement général ainsi que le processus de formation des images par un
appareil photographique.

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Dans cette partie, nous étudions de façon générale la description des appareils
photographiques.

Fig.1 (Schéma illustratif)

 L ’objectif:
L’objectif est la voie par laquelle entre la lumière, la quantité de lumière est
contrôlée par un diaphragme de rayon variable R. L’objectif est un système centré
convergent contenant en général plusieurs lentilles. Dans un souci de simplification,
on réduira ce système à une lentille convergente de distance focale f’ de façon à
obtenir le modèle simplifié suivant :

Fig.2 : Schéma optique simplifié d’un appareil photographique

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 Le diaphragme:
C’est un système mécanique qui permet de contrôler la quantité de lumière qui
pénètre dans l’appareil et qui arrive sur la pellicule (film)
 Miroir et penta-prisme:
Système de visée qui permet de voir la même image que celle impressionnée
sur le film.
 Obturateur:
Système qui permet de contrôler le temps d’exposition du film photosensible à
l’énergie lumineuse. Il est généralement placé contre le film et possède une
vitesse d’ouverture réglable

Fig. 3 : obturateur focal à rideau

On a deux rideaux séparés: un premier qui se rétracte au déclenchement et un


deuxième qui se referme en suivant le premier avec un délai déterminé par le temps
d’exposition. La largeur de la fente ou l’espace entre les deux rideaux se raccourci en
fonction de la durée d’exposition considérée. Le temps de pause régit l’ouverture de
l’obturateur et sa vitesse de déplacement, il permet donc de contrôler la quantité de
lumière qui va arriver sur le film. Les durées d’exposition s’étendent généralement
1seconde à 1 /1000 seconde (un millième de seconde). On obtient une échelle de
valeurs (en secondes ou fractions de seconde)
Temps de pause Application
1/1000 s Arrêt des mouvements rapide
1/500 s
1/250 s
1/125 s
1/60 s Vitesse minimale à utiliser sans trépied
(pour éviter un bougé), vitesse de
synchronisation d’un flash
1/30 s
1/15 s
1/8 s
1/4 s
1/2 s
1s Rendu très flou des mouvements

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Tableau 1: Applications de différents temps de pause

Le temps de pause influence considérablement la perception des mouvements

Fig. .4 : Influence du temps de pause sur la perception de l’image

 Chambre noire:
C’est une boite étanche à la lumière enfermant la pellicule (film photosensible).
 Pellicule:
C’est le film photosensible qui permet d’enregistrer l’image, on peut l’assimiler à un
écran.

La prise d’une photographie, du point de vue optique se fait en quatre phases


principales:
 L’entrée et la diffusion: Lorsqu’un rayon lumineux traverse le diaphragme, il est
réfléchi par le sujet (objet) dans toutes les directions de l’espace dont une partie
dans l’objectif.

Fig.5: Phase d’entrée, et arrivée sur l’oculaire


 La mise au point : Il s’agit du déplacement de l’objectif par rapport au plan du
film pour avoir une image nette dans le viseur et sur le film.

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 Le déclenchement : Il s’agit du basculement du miroir de visée suivi d’une
ouverture de l’obturateur. Puis action inverse de l’obturateur et du miroir.

Fig.6: Impression sur le film


 La capture de l’image: Les rayons lumineux arrivent finalement sur le film (on
parle de sensibilisation du film) et l’image est enregistrée. La sensibilisation
dépend de l’ouverture du diaphragme et du temps d’exposition.

L’appareil photographique, comme instrument optique possède ses propres


caractéristiques intrinsèques que nous proposons d’étudier dans cette partie.

On peut assimiler l’objectif à une lentille mince de focale fobjectif.

Fig.7 : Schéma optique équivalent d’un objectif d’ appareil photographique

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La distance focale, ou plus généralement la focale, est l’une des principales
caractéristiques de l’appareil photographique. Elle représente la distance focale du
système optique équivalent à l’association des lentilles qui constituent l’objectif. Elle
se détermine dont en fonction de la constitution intrinsèque de l’appareil
photographique. En principe, elle est choisie en fonction de l’utilité de l’appareil
photographique. Ainsi on aura diverses catégories de focales:
 Ultra grand-angle : 14 mm et inférieur
 Grand-angle : de 14 à 35 mm
 Standard : 35 à 70 mm
 Portrait : 85 à 135 mm
 Téléobjectif : 135 mm et au-delà

Soit l’objet AC de la figure 7 ci-dessus dont A’C’ est l’image à travers


l’objectif de l’objet AC.
D’après la relation de conjugaison pour une lentille on a :
1 1 1
��'
− �� = �' (II-1)

Avec �' = ���������

On ajuste OA’ (à l’aide de la bague de mise au point) pour satisfaire la relation de


conjugaison, c’est la lentille (objectif) que l’on déplace pour avoir une image nette de
l’objet visualisé (mise au point).
La formule de conjugaison donne plusieurs renseignements sur l’appareil:
 La distance minimale objet-objectif
��.�'
On obtient de cette relation ��' = ��+�', (II-2) avec �� < 0

Lorsque � = |��| < |�'| , l’image formée est virtuelle, donc non visible sur le film
photographique et donc sur l’écran.
��'
Lorsque � = |��| > |�'|, on obtient une image réelle, et renversée (�� = ��
< 0) qui

sera redressée par le pentaprisme. La netteté de l’image dépend, comme souligné plus

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haut, de la mise au point.
Ainsi, une image n’est formée que pour un objet situé avant l’objectif.
 Une seconde formule permettant de calculer le grandissement

Connaissant la focale, et en multipliant la relation par ��', on obtient


��' ��' −��'
�� = = (II-3)
�� ��'

Le champ angulaire ∆θ correspond au champ de vision de l’objectif. On en


définitdeux: un champ angulaire horizontal et un vertical.
Supposons que l’appareil est réglé à l’infini de sorte que le capteur (film) soit placé
dans le plan focal image de l’objectif (voir figure 8)

Fig.8: Détermination du champ angulaire


Appelons l la dimension de du capteur en diagonale, c’est cette quantité qui
limite l’angle de vue de l’appareil photo. En effet, on a d’après la fig. 8:
∆� � �
tan
2
= 2�' ⟹ ∆� = 2tan−1 2�' (II-4)

Lorsque le film est au format (lv * lh) (lv la dimension sur la verticale (hauteur) ,

et lh celle sur l’horizontale (longueur) ) avec lh ≥ lv , ainsi donc, on a :

� �
∆�ℎ = 2 tan−1 2�'

(II-5.a) et ∆�� = 2 tan−1 2�'

(II-5.b)

Exemple d’application :
 Exemple 1

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On considère un appareil Argentique (dont le film, est constitué de plastique recouvert de

sels d’argent) avec un film 24*36 mm et un objectif de focale 35mm

On a :

lv= 24mm et lh = 36mm


A.N :
36
∆�ℎ = 2 tan−1 ⇒ ∆�ℎ ≈ 54°
2 ∗ 35
24
∆�� = 2 tan−1 ⟹ ∆�� ≈ 38°
2 ∗ 35
 Exemple 2

Compact numérique équipé d’un capteur 7.18*5.32 mm et doté d’une focale de 7.4mm

On a :

lv= 5.32mm et lh = 7.18mm


A.N :
7.18
∆�ℎ = 2 tan−1 ⟹ ∆�ℎ ≈ 52°
2 ∗ 7.4
5.32
∆�� = 2 tan−1 ⟹ ∆�� ≈ 33°
2 ∗ 7.4

On appelle ouverture d’un appareil photographique le diamètre D de l’entrée


par laquelle entre la lumière. Ce diamètre D permet de contrôler la quantité de lumière
qui pénètre dans la chambre noire. D est défini à partir de la focale de l’objectif et du
nombre d’ouverture N tel que: D=f /N.

La mise au point s’effectue en déplaçant l’objectif par rapport au film, jusqu’à


obtenir une image nette. Cependant, la netteté de la photographie va dépendre de la
dimension ε du grain de la pellicule. En effet, même si un point objet donne
plusieurs points images dans le plan de la pellicule, on peut avoir une image nette
dans le cas ou tous les points images impriment le même grain sur le film. On
peut donc avoir une image nette pour plusieurs distances objet-objectif. Cette plage
de distance définit la profondeur de champ.

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Fig9: Profondeur de champ
D ε

Par construction, on a les relations: tan(α) = 2


et tan(α') = 2
. Or α ≈− α' et
�'1 � �'1 �'0


��' ≈ ��' = �'. Il vient que �'1 �'0 = � �' = ��. (i)


De même, on montre clairement que l’on a �'2 �'0 =− � �' =− �� (ii)

En posant �� = ��� et �� ' = ��� ', et en applicant la relationde conjugaison (II-1)


1 1 �'0−�'1
pour i=0 et i=1; on a: � = � + , et d’après (i), on a �'0 − �'1 = �'1 �'0 =��
1 0 �'0�'1

1 1 �� ��'2
Posons p0=d. On a alors � = � + �'2 soit �1 = �'2+��� (*)
1

��'2
D’une manière analogue, et pour i=0, puis i=2, on montre que �2 = �'2−��� (**)

Ainsi, les relations (*) et (**) nous permettent d’écrire:


��� �'� ��
��� = �� − �� = �'�−(���)� (II-6)
Cette relation permet d’affirmer qu la profondeur de champ est d’autant plus grande
que le sujet est éloigné de l’objectif.

Le système de fonctionnement de l’appareil photographique est très similaire à celui


d’un œil humain. Ainsi, le tableau ci-dessous présente les similitudes les plus
importantes:

Cristallin Objectif
Iris Diaphragme
Pupille Ouverture
Rétine Film photographique
Accomodation Mise au point

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Tableau 2: Similitudes œil - appareil photographique

Ainsi, au même titre que l’oeil humain, l’appareil photographique est sujet de
plusieurs aberrations que l’on classe en général dans les deux groupes suivants::
 Les aberrations chromatiques: (incapacité des lentilles à concentrer plusieurs
longueurs d’onde de couleurs différentes en un seul point).

Fig 10: Abrration chromatique

Elles sont quasi-inexistantes pour les appareils photographiques du fait de la présence


du diaphragme qui limite l’angle d’ouverture.
 les aberrations monochromatiques (incapacité des lentilles à focaliser une seule
couleur de lumière en un seul point).

Fig.11: Aberration monochromatiques

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On peut aussi catégoriser les imperfections optiques d’une autre façon :celles qui
provoquent une diminution de la netteté (dû à la convergence imparfaite de la
lumière en un point),et celles qui provoquent des distorsions ou des
déformations (dû à la projection géométrique défectueuse de la scène).

Les aberrations sphériques sont un cas particulier des aberrations


monochromatiques, et se caractérisent par une perte de la netteté globale, notamment
sur les bords. C’est le cas le plus fréquent. Elles sont dues principalement au fait que
les lentilles utilisées pour les objectifs photographiques sont des lentilles sphériques
Si les lentilles insérées dans un objectif ne présentaient aucun défaut, il n’y aurait
qu’un seul point focal où les rayons se concentrent (voir schéma ci-dessous). C’est le
point focal optimal et là où devrait se trouver le capteur (en rouge sur le schéma). La
convergence en un point de l’axe optique permet d’obtenir une photo nette jusqu’à ses
bords.
Mais en réalité :
 les rayons lumineux qui traversent la lentille sphériques près de l’axe horizontal
(son centre) se réfractent moins, autrement dit ils sont moins courbés et
convergent à une distance plus longue de l’axe optique (en pointillés blancs sur le
schéma ci-dessous)
 alors que les rayons lumineux qui traversent plus près du bord se réfractent
plus, autrement dit ils sont plus courbés et convergent à une distance plus courte
de l’axe optique (en pointillés blancs sur le schéma ci-dessous).
Ce phénomène est dû à la forme bombée la lentille. La conséquence, c’est que les
rayons lumineux se concentrent en différents points sur l’axe optique

Fig.12: Aberrations sphériques

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Fig.13: Influence de l’aberration sphérique

Il va sans dire qu’ue telle abération affecte la netteté de l’image.(voir fig)


Cela dit, les efets sont réduits lorsque l’on utilise un matériel adéquat (lentilles à
gradient d’indices dont l’indice est le plus élevé au centre de la lentille...), réduire
l’ouverture du diaphragme....

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En somme, l’étude que nous avons menée présentait divers aspects du fonctionnement
de l’appareil photographique, du point de vue optique. Nous avons tout d’abord fourni
une description générale de l’appareil, puis nous avons analysé le procédé de
formation des images avant d’analyser les différentes aberrations rencontrées lors de
l’utilisation de cet appareil. Il résulte de cette étude qu’un mécanisme assez simple est
à la base du fonctionnement de l’appareil photographique, qui peut être assimilé à
celui de l’oeil humain.

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 Documents
- Cours d’optique géométrique/Application à la photographie, O. Jacquin

- Cours de physique optique géométrique, JIMMY ROUSSEL

 Sites web
-L’aberration sphérique, le fléau des photographes : comment s’en
débarrasser (photomaniac.fr)
- www.wikipedia.org

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