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3-1/ Intérêt d’un examen ophtalmoscopique (examen de fond d’œil) : cet examen permet de visualiser
la rétine avec toutes ses structures : à savoir les vaisseaux rétiniens, la macula et la papille (cette dernière
représente le point de départ du nerf optique)
Cet examen est fréquemment utilisé pour rechercher une anomalie rétinienne propre ou en relation avec
d’autres maladies, telles qu’un diabète, HTA, HTI (intracrânienne)
Le fond d’œil représente ainsi une fenêtre qui donne un aperçu sur la circulation sanguine générale ou
cérébrale
3-3/ Principe
Le principe de l’ophtalmoscopie peut être présenter comme suit :
Principe de l’ophtalmoscope
Eclairage Observation
L’œil est un système optique fortement convergent ( 60), l’ensemble (cornée, humeur aqueuse, cristallin
et corps vitré) est équivalent à une loupe observant un objet (la rétine)
Cette loupe a une vergence variable, donc l’image de la rétine va se trouver dans un vaste domaine à
l’extérieur de l’œil. L’observation sans compensation s’avère donc particulièrement aléatoire. Deux solutions
peuvent se présentées :
Ophtalmoscope directe
I) Conserver le vaste domaine où se trouve l’image de la rétine, et concevoir un dispositif placé
entre le séparateur de faisceau et l’œil de l’observateur (le disque de Rekoss), permettant une
large possibilité de compensation, ce choix est l’ophtalmoscopie directe (fig. 4)
Recos Cris Obs
Cris P
Le faisceau lumineux issu de la source lumineuse, est repris par le condenseur (lentille 2).
La séparation entre le sujet et l’observateur est assurée par un miroir ou un prisme à réflexion totale,
disposé de manière à éviter le reflet de la cornée vers l’observateur
Le disque de Rekoss est un disque contenant des lentilles convergentes ou divergentes, dont la
fonction est de conjuguais les rétines du sujet et de l’observateur
Le choix du diaphragme utilisé permet un diagnostic plus précis et de cibler plus particulièrement des
anomalies oculaires. Il en existe une grande variété, on cite les principales ci-dessous :
Les filtres sont plus particulièrement utilisés pour isoler des couleurs et jouer avec les lumières. Ce qui aide à
faciliter l’analyse dans certains cas (améliorer le contraste).
Voici les différents types qu’on peut retrouver :
Ophtalmoscope indirecte
II) Réduire ce domaine en disposant une lentille convergente (lentille ophtalmoscopique). Dans son
plan focale image, le domaine de l’image se trouvera ainsi comprimé : L’observateur pourra alors
soit accommoder directement sur cette image aérienne, soit l’observer à l’aide d’un viseur
(teleloupe(TL) ou un biomicroscope(MLF)..) ce choix est celui de l’ophtalmoscopie indirecte
Fig. 3 Principe de l’ophtalmoscopie indirecte
L’ophtalmoscopie indirecte est présentée par l’association d’un microscope lampe a fente binoculaire et une
lentille ophtalmoscopique placée juste devant l’observateur :
La lentille ophtalmoscopique de nature convergente assure la formation d’image du fond d’œil au niveau du
plan image. Le MLF focalisé sur ce plan reprend cette image pour la transmettre à l’observateur à travers le
binoculaire.
Les lentilles ophtalmoscopiques
Il existe deux types de lentilles ophtalmoscopiques : celles qui sont en contact avec la cornée et celles qui ne
le sont pas.
Les solutions vont de la lentille la plus simple aux associations de (02) ou (03) lentilles. La complexité
du système croit avec la dimension du champ observé.
Ces lentilles ont pour objectif de :
- Conjuguer la source avec la pupille du sujet
- Conjuguer les pupilles du sujet et de l’observateur
- De donner du fond d’œil une image de qualité.
La qualité d’image est un paramètre un peu difficile à satisfaire surtout pour les grands champs ou le
phénomène d’aberration altère la périphérie de l’image, pour cette raison, on utilise souvent des surfaces
asphériques au lieu de surfaces sphériques.
Les lentilles peuvent être : biconvexe, convexe et asphérique, ou asphérique des deux côtés (tel que
Le verre Volk présentant un champ de vision qui atteint les 90 et une distance de travail de 7mm).
On en trouve aussi des lentilles qui sont divergentes dont l’avantage est de donner une image droite,
elles sont utilisées en contact avec la cornée à titre d’exemple : le verre de Goldman qui est un système de
contacte Plan concave dont la face concave est mise en contact avec la cornée par l’intermédiaire d’un gel
anesthésiant. Sa vergence est proche de -64. Il comprend trois miroirs différemment inclinés par rapport à
l’axe optique exp (73, 66,59)
NB
Une seconde manière, devenue très recommandée, est l’utilisation du rétinographe (appareil
permettant de prendre plusieurs photographies en couleurs du fond d’œil) car l’observation est plus facile et
précise mais aussi car l’examen est sans contact et donc indolore. De plus, les images peuvent être archivées
ce qui est un élément important pour le bon suivi du patient et la surveillance de sa maladie. L’analyse et le
suivi sont alors plus complets. C’est un des examens essentiels de dépistage de la DMLA. Le patient est
amené à s’asseoir devant l’appareil et à poser son menton sur le support de l’appareil en collant son front
sur un autre support. L’examen se réalise avec ou sans dilatation de la pupille mais on obtient un meilleur
résultat avec dilatation puisque la vision de la rétine est plus étendue et l'on obtient des photos de meilleure
qualité. Une fois les photographies réalisées, elles sont analysées par un ophtalmologiste.
Utilisation d’un rétinographe
Que peut-on voir à travers l’ophtalmoscope