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Généralité de la Fibre

Optique
A la fin de cette formation vous serrez capable de:
- preparer et maitriser le code de couleur d’un câble optique
- fusionner un cable optique
- Lover les brins optique et fixer le smoov dans la Cassette
- D’effectuer les tests de reflectometrie

Jean-Noel TOMA
PLAN DE LA FORMATION
 PARTIE 1: Généralité
 Chapitre 1: Notion d’Optique
 Chapitre 2: théorème de propagation dans la fibre
 Chapitre 3: TP d’assimilation et exercices
 Chapitre 4: Généralité de la fibre
 Chapitre 5: Normes de la fibre optique
 Chapitre 6: pertes où atténuation sur la fibre
 A- Perte ou atténuation de la fibre
 B- Utilisation du réflectomètre

 PARTIE 2: TP DE RACCORDEMENT, FUSION, LOVAGE DE LA FIBRE


 TP1: présentation de la constitution du câble optique et des différents code de couleur
 Présentation de différents câbles optiques
 Présentation de Jarretières Optique
 Présentation de connecteurs optique
 TP2: Clivage et Soudure
 Présentation des composants de la soudeuse/Cliveuse
 Calibrage de la soudeuse
 Clivage et Soudure

 PARTIE 3: EVALUATION FINALE

Jean-Noel TOMA
PARTIE 1: Généralité

Chapitre 1: Notion d’optique

Jean-Noel TOMA
Qu’est ce que la lumière?

La lumière est une onde électromagnétique, de longueur d’onde λ, qui se


propage dans un milieu transparent et isolant (diélectrique).

Avec : λ= c .T ou encore: λ= c / f
cest la célérité et vaut approximativement 3.108m/sdans le vide ou l’air;fest la
fréquence en Hz.

Jean-Noel TOMA
Spectre de la lumière
 La lumière visible n'est qu'une petite
partie de ce qu'on appelle le spectre
électromagnétique,
 Dans le domaine des radiations visibles,
le spectre s’étend du violet au rouge, ce
qui correspond dans l’air ou dans le vide
aux longueurs d’onde comprises entre
400 et 700 nm
 La communication par fibre optique
utilise les longueurs d’onde comprises
entre 800 et 1600 nm, dans le domaine
de l’infrarouge

Jean-Noel TOMA
Indice optique d’un milieu isolant et transparent: l’indice de réfraction

L’indice optique "n", ou indice de réfraction d’une substance, est donné par le
rapport de la célérité de la lumière dans le vide à la célérité de la lumière
dans le milieu considéré :
n= C/V
Avec C: Célérité de la lumière dans le vide et V: Vitesse

Indice de refraction de quelques milieux matériels

Air Eau Huile Verre crown Verre flint Carbone Oxyde de


titane
1,0002* 1,33 1,5 1,517 1,655 2,417 2,76

*nous prendrons comme seuil 1


NB: La propagation se fait le plus souvent dans le vide
Jean-Noel TOMA
Chapitre 2: théoreme de propagation dans la
fibre
I- Caractérisitque de la fibre
• L’âme ou le cœur est la région de la fibre dans laquelle se propage la lumière.
Dans ce milieu, l’indice de réfraction n1y est le plus élevé.
•La gaine optique est un milieu d’indice n2légèrement plus faible, qui se comporte
ainsi comme un «miroir réfléchissant» pour la lumière à l’interface cœur-gaine.
•Le revêtement est une couche de plastique qui entoure la fibre optique pour la
renforcer, elle aide à absorber les chocs et permet une protection
complémentaire contre des courbures excessives.
•L'armature en fibres permet de protéger le cœur contre les forces d'écrasement
et les tensions mécaniques excessives lors de l'installation.
•La gaine extérieure complète la protection mécanique du cœur, elle est
généralement de couleur orange, certains types présentent des couleurs noire ou
jaune.

Jean-Noel TOMA
Ouverture numerique d’une fibre

L’ouverture numérique caractérise l’angle maximum θ0 que peut faire le


faisceau pour assurer sa propagation dans la fibre optique.

Au delà de cette limite, les rayons sont déviés dans la gaine etfinissent par
disparaître.
Une grande O.N permet d’injecter une grande quantité de lumière issue
d’une source assez divergente (diode DEL).

Une petite O.N n’autorise que l’injection d’un faisceau lumineux issue d’une
source très directive (LASER)

Jean-Noel TOMA
Vitesse de groupe de l’onde

C’est la rapidité avec laquelle l’énergie lumineuse se propage d’une


extrémité à l’autre du guide d’onde

Différence relative des indices de réfraction Δ (donnée fabricant)

Remarque: Δs'exprime en %, soit : en général: Δ% < 1%


Paramètre de dispersion intermodale

Un mode de propagation correspond à un rayon lumineux possédant une


inclinaison donnée. Δt représente l’écart de temps entre le mode le plus
rapide et le plus lent.
Théoreme de propagation

Le phénomene de propagation dan la fibre est basé sur des lois


mathématiques: La lois de SNELL DESCARTES,

 1ere loi: Les rayons réfléchi et réfracté sont dans le plan d'incidence.
 2eme loi, La reflexion: le rayon réfléchi est symétrique du rayon incident par
rapport à la normale au dioptre donc
3eme loi, La refraction: à la traversée du dioptre, la lumière est réfractée
avec un angle i2 tel que

• Si l'incidence est normale, la lumière n'est pas déviée. Démontrez-le.


• Le rayon traverse toujours la normale au dioptre.Démontrez-le.
• Si n2 > n1, le rayon se rapproche de la normale en traversant le dioptre.
• Si n2 < n1 le rayon s'éloigne de la normale en traversant le dioptre.Démontrez-le.
Chapitre 3: TP d’assimilation et Exercices d’application
Pour guider la lumière dans une direction donnée, on
réalisedesfibresoptiques,longsfilscylindriquesdontl’indice diminue quand on s’éloigne de
l’axe. La lumière suit la direction moyenne de l’axe grâce au phénomène de réflexion
totale, à condition que le faisceau incident ait une ouverture angulaire convenable.
Dans le modèle qui suit, on considère que la fibre est constituée d’un coeur cylindrique
de rayon a, d’indice n1 =1,510 et d’une gaine de rayon extérieur b, d’indice n2 =1,495.

1. Un rayon incident se propage dans l’air dans un plan axial de la fibre et arrive en I, à une distance OI
< a de l’axe, sur une extrémité de la fibre, sous un angle d’incidencei0.Onnotei1
l’anglequefaitlerayonavec la normale séparant la gaine du coeur. Déterminer la condition sur i1 tel
qu’il y a guidage dans la fibre.
2. Exprimer la relation entre i0 et i1.
3. En déduire la condition sur i0, de la forme i0 < im, permettant le confinement du rayon dans la fibre
4. On appelle ouverture numérique O.N. la quantité sin(im). Exprimer O.N. en fonction de n1 et n2.
5. Supposons que l’on envoie dans la fibre une impulsion lumineuse sous la forme d’un faisceau
conique convergent, de demi-angle au sommet is < im. Calculer le temps t0 mis pour parcourir une
distance L pour unrayond’anglei0 =0,puisletempst1 pourunrayon d’angle is. Que constate-t’on?
6. Evaluez
Chapitre 4: Généralité de la fibre optique

I. Définition:
Une fibre optique est un fil dont l’âme, très fine, en verre ou en plastique a la propriété de
conduire la lumière et sert pour la fibroscopie, l'éclairage ou la transmission de données
numérique.

II. Différents types de fibre otpique


Suivant les dimensions du cœur et les valeurs des indices n1et n2, on peut classer les fibres en
deux catégories :
Soit : où λreprésente la longueur d'onde de la lumière
utilisée.
 Pour α< 2,4 →La fibre ne comporte qu'un mode de propagation, elle est
appelée fibre monomode.
 Pour α>> 2,4 →La fibre est appeléemultimodeet se divise en deux
souscatégories :
 Fibre multimode à saut d’indice
 Fibre mutimode à gradien d’indice
II.1- Fibre moultimode à saut d’indice
C'est un guide d'onde dont le diamètre du cœur (quelques centaines de μm) est grand
devant la longueur d'onde.
L'indice de réfraction constant varie brusquement (saut) quand on passe du cœur à la
gaine.
Le guidage de la lumière se fait suivant des lignes brisées
II.2- Fibre moultimode à gradient d’indice
Le cœur possède un indice de réfraction qui décroît progressivement du centre à la
périphérie suivant un profil parabolique.
Le faisceau lumineux suit une trajectoire d’allure curviligne. Le faisceau lumineux change
de direction moins brusquement lors du rebond ce qui diminue les pertes

De plus, les différents modes ont des temps de propagation très proches. Le phénomène
de dispersion modale est de ce fait considérablement réduit.
II.3- Fibre monomode
Le diamètre du cœur est inférieur à 10 μm de telle sorte que le parcours de la lumière
devient presque longitudinal. Le diamètre de la gaine est compris entre 50 μm et 125
μm. Ce type de fibre nécessite une source de lumière quasiment monochromatique.
(diode Laser)

Ne laissant passer que le mode longitudinal, la dispersion modale est nulle.


III. Dispersion Chromatique
Si on injecte en entrée d'une fibre optique une impulsion lumineuse de couleur blanche,
son spectre contient toutes les lumières allant de l'infrarouge à l'ultraviolet.
Hypothèse :
On suppose que le milieu n'est pas linéaire et que son indice optique n1 varie en
fonction de la longueur d'onde (n1 augmente quand λ diminue). →Rouge (650nm) =
grande longueur d'onde devant bleu (470nm), soit : n1= petit

En sortie, on constate que


l'impulsion s'étale, c'est le
phénomène de dispersion
chromatique

La dispersion chromatique correspondant aux variations de temps de propagation des


diverses longueurs d'onde, est l'un des facteurs limitant de la bande passante.
Questions?
Chapitre 5: les normes de la fibre Optique
 G652 Normalisation des fibres optiques monomodes standards (à dispersion non décalée).
 G652a Version de base de la fibre G652, définie à 1310 nm et à 1550 nm
 G652b Version de la fibre G652, définie à 1625nm avec des affaiblissements améliorés à
1310nm et à 1550nm par rapport à la version a, et avec une meilleure PMD.
 G652c Version de la fibre G652, définie à 1383nm (faible pic OH) avec un affaiblissement
amélioré à 1550nm par rapport à la version b.
 G652d Version de la fibre G652 la plus performante (meilleures caractéristiques des
versions b et c).
 G653 Normalisation des fibres optiques monomodes à dispersion décalée (peu utilisée
aujourd’hui).
 G655 Normalisation des fibres optiques monomodes à dispersion décalée non nulle (NZDF
: Non Zéro Dispersion Fiber). Utilisation à 1550nm pour les infrastructures longues distances
en DWDM.
 G657 Fibre à faible rayon de courbure.
 G657a Fibre G657 compatible avec la fibre optique G652d.
 G657b Fibre G657 non compatible avec la fibre optique G652 mais avec des
meilleures caractéristiques d’insensibilité aux courbes que la version a.
 G657a2 Fibre G657 compatible à la fibre G652d et offrant une meilleure
caractéristique d’insensibilité aux courbes que la version a1.
 OM1 Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande passante
minimum de 200MHz.km à 850nm. Peut transmettre 100Mbits sur 2km et 1 Gbits sur
275m à 850nm.
 OM2 Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande passante
minimum de 500MHz.km à 850nm. Peut transmettre 100Mbits sur 5km, 1 Gbits sur 550m
et 10Gbits sur 82m à 850m
 OM3 Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande de passante
minimum de 1500MHz.km.. Peut transmettre 10 Gbits sur 330m à 850nm.
 OM4 Caractéristique d’une fibre optique multimode. Peut transmettre 10 Gbits sur
550m à 850nm.
Chapitre 6: pertes où atténuation sur la fibre
optique
Trois phénomènes, explicités ci dessous et dont les effets se cumulent, participent à
l'atténuation de la lumière dans une fibre optique :
 L’absorption
 Les pertes (Diffusion, imperfections de la fibre)
 Les pertes d’insertion ou injection

A- PERTES OU ATTENUATIONS SUR LA FIBRE OPTIQUE


I. L’absortion
Sous l'influence d'un photon d'énergie suffisante, un électron peut être porté à un niveau
d'énergie supérieur à celui où il se trouvait. Une partie de l'énergie du rayonnement incident
est ainsi absorbée par le matériau.
Cette interaction rayonnement-matière s'applique au matériau constituant la fibre
(absorption intrinsèque), mais aussi aux impuretés qu'elle contient et qui sont la conséquence
du mode de fabrication (ion Fe3+, OH-, etc.) (absorption extrinsèque). A titre d'exemple, un
taux d'impuretés de quelques ppm d'ions Fe3+ entraîne, à 850 nm, une atténuation de 130
dB/km ; on comprend donc la nécessité d’utiliser des matériaux qui soient les plus purs
possible pour la fabrication de fibre optique.
II. Les Pertes
Pertes liées au défauts de positionnement Lorsqu'on raccorde deux fibres, ces pertes sont
liées à :
 Ecart Radial entre les deux fibre
 Ecart axiale entre les deux fibres
 Ecart angulaire entre les deux fibre
A- Perte de Fresnel
Elles sont liées à la différence d'indice optique du milieu qui baigne la face
d'entrée de la fibre optique et le cœur de la fibre optique.

Soit n0 l'indice optique du milieu où est plongée la face d'entrée de la fibre et n1 l'indice
du cœur, Les pertes sont données par la relation suivant:
B- Perte par Réflexion
Elles sont liées aux pertes de Fresnel. Supposons une onde lumineuse qui se
propage dans un milieu où seproduit une discontinuité d'indice optique.
(coupure locale de la fibre, défaut de raccordement entre deux fibres...
C- Perte par insertion/Injection-Coefficient de couplage
1. La fibre optique accepte les rayons compris dans le cône d'entrée limité par son
ouverture numérique et par conséquent les rayons,émis par la source lumineuse, non
inclus dans ce cône, seront perdus.
2. Le rapport entre la puissance lumineuse reçue par la fibrePret la
3. puissance lumineusePeémise par la source de lumière (diode DEL, diode Laser)
s'appelle coefficient de couplage et se note

4. En pratique ce coefficient est donné en %, soit:

5. Les pertes par injection sont définies par :


B- UTILISATION D’UN REFLECTOMETRE
Dans cette partie, nous allons d'abord présenter l'objectif de la mesure de
réflectométrie, puis étudier la structure interne de l'appareil appelé réflectomètre ou
OTDR pour comprendre les axes du tracé, et enfin, nous allons étudier une liaison
optique afin de comprendre la forme du tracé de réflectométrie appelé également
courbe de rétrodiffusion.

1. Structure interne de réflectomètre

Pour pouvoir observer, localiser, caractériser une liaison optique, on utilise un


réflectomètre. Cet appareil se place d'un côté de la liaison:

Il permet d'obtenir une représentation visuelle de la puissance en dBm ou de


l'atténuation en dB, le long de la liaison, afin de localiser les pertes, c'est-à-dire de
repérer et mesurer les sections de fibres, les connecteurs, les épissures et les courbures
Il permet d'obtenir une représentation visuelle de la puissance en dBm ou de
l'atténuation en dB, le long de la liaison, afin de localiser les pertes, c'est-à-dire de
repérer et mesurer les sections de fibres, les connecteurs, les épissures et les courbures
Le réflectomètre ou OTDR contient : une diode laserqui envoie des impulsions dans la
liaison à étudier (nous parlerons de la puissance émise en dBm); un récepteur
composé d'une photodiode et d'un amplificateur qui observe la lumière parcourant la
liaison dans le sens inverse de la propagation de l'impulsion (nousparlerons de
puissance rétrodiffusée en dBm); un coupleur qui permet de séparer la puissance
émise et la puissance rétrodiffusée; une base de temps qui permet de piloter
l'affichage de la puissance rétrodiffusée en fonction du temps.
La méthode de localisation des pertes est une méthode temporelle. Le signal reçu
à l'instant t1 provient de l'obstacle situé à la distance d1. t1 est égal à deux fois d1
divisé par v. v est la vitesse de propagation dans la fibre optique. v estle rapport entre
la célérité et n, (n ou IR, indice de réfraction de la fibre optique). Le réflectomètre
convertit l'axe temps en axe distance, en multipliant l'axe temporel par c divisé par n,
divisé par 2.

Attention à bien paramétrer n dans l'OTDR. Si cette valeur est fausse, les distances sont
fausses.
L'axe vertical affiche la mesure de la puissance rétrodiffusée en dBm. La puissance
rétrodiffusée est proportionnelle à la puissance émise par l'OTDR. En log, la puissance
rétrodiffusée est de l'ordre de -50 dB inférieur à la puissance émise. Cet écart dépend
du coefficient de rétrodiffusion de la fibre et de la largeur de l'impulsion émise.
L'appareil recalibre l'axe en tenant compte de cet écart et affiche la puissance émise
ou niveau d'injection à d = 0 m.
L'axe vertical peut également s'appeler atténuation. Dans ce cas, l'unité sera le dB. Le
point de départ à d = 0 m correspondra à l'atténuation 0 dB. L'atténuation
augmentera tout le long de la liaison optique.
2. Comment obtenir un tracé de réflectométrie ?

Une liaison optique comprend des sections de fibresoptiques, mais également des
connecteurs, des coupleurs, des épissures, des connecteurs d'extrémité qui sont
appelés événements.

Nous allons étudier le comportement de la liaison optique comprenant des sections de


fibres optiques, une épissure par fusion et un connecteur.

Si nous zoomons sur le cœur pour observer la propagation de la puissance émise, nous
allons pouvoir obtenir le tracé de la puissance rétrodiffusée en fonction de la distance.
L'atténuation dans la fibre est principalement liéeà la diffusion de Rayleigh. Comme vu au
chapitre 1, ce phénomène est dû à la structure hétérogène dans le cœur de la fibre et se
traduit par la propagation d'une petite partie de la puissance incidente dans toutes les
directions, dont une partie est rétrodiffusée,
Cette puissance rétrodiffusée est proportionnelle à la puissance émise. Ce phénomène est
observé tout le long de la fibre optique. Sur le tracé de réflectométrie, la diffusion de
Rayleigh s'affiche sous forme d'une pente dont l'ordre de grandeur est de 0,37 dB/km à
1310 nm et de 0,19 dB/km à 1550 nm. La pente sera la même sur tout le tracé.
Lors du passage au niveau d'une épissure par fusion, s'ajoute une atténuation liée au
désalignement des cœurs, même faible. La puissance transmise après l'épissure étant plus
faible, la puissance rétrodiffusée sera plus faible après l'épissure.
Sur le tracé, on peut observer un décrochage correspondant à l'événement épissure.

Lors du passage au niveau d'un connecteur, plus précisément d'un raccord avec
deux connecteurs ou au passage d'une épissure mécanique,il apparaît une
discontinuité devariations d'indice de réfraction appelé n ou IR, qui provoque une
réflexion.
Nous avons donc une puissance émise, une puissance réfléchie et une puissance
transmise.

La puissance réfléchie va entraîner une atténuationplus importante que pour un événement


non réfléchissant, va s'ajouter à la puissance rétrodiffusée sous forme de la hauteur d'un pic
appelé pic de Fresnel ou réflexion de Fresnel ou événement réfléchissant, va saturer la
photodiode et l'amplificateur de l'OTDR pendant un certain temps, ce qui se traduit par une
certaine distance et donc largeur sur le tracé. La hauteur et la largeur de l'événement
réfléchissant seront caractérisées par la mesure deréflectance. Cette zone réfléchissante
s'appelle dead zone ou zone morte ou zone aveugle, dans lequel l'appareil ne pourra pas
distinguer deux événements proches. Cette zone est d'autant plus large que la puissance émise
par l'OTDR est importante.

La fin de fibre est un événement avec un fort pic de Fresnel, puisque l'indice
n passera de l'ordre de 1,46 pour le cœur d'une fibre optique ensilice à
environ 1 pour l'air. Après la fin de la fibre apparaît le bruit de l'appareil.
3. Etude d’un tracé de réflectométrie

nous allons analyser un tracé de réflectométrie appelé également courbe de rétrodiffusion.


Pour cela, nous allons détailler chaque information du tracé pour retrouver les sections de fibres, les
connecteurs, les épissures et les coupleurs; et pouvoir mesurer les distances, les atténuations et les
réflectances.
Nous reprenons la liaison présentée dans le cours précédent avec les sections de fibres et les
différents événements comme les connecteurs, les coupleurs, les épissures. Nous plaçons l’OTDR d'un
côté de la liaison, une fois l'OTDR paramétré, nous lançons l'acquisition à 1310 nm et 1550 nm. Nous
obtenons deux tracés de réflectométrie à 1310 nm en gris et 1550 nm en rouge
Nous allons d'abord nous intéresser au tracé à 1310nm. Nous retrouvons l'atténuation des sections de
fibres optiques sous forme d'une pente due à la diffusion de Rayleigh dont l'ordre de grandeur est de
0,37 dB/km à 1310 nm, la pente sera la même sur tout le tracé

Nous avons les événements non réfléchissants, sans pic,


comme les épissures par fusion, ces événements non
réfléchissants n’ont qu'une atténuation; l'atténuation est égale
10 log de la puissance avant l'événement sur la puissance
après l’événement. Pour cela, l'appareil fait une mesure à 5
points : 2 points pour mesurer la pente avant l’événement, 2
points pour mesurer la pente après l'événement et 1 point
pour mesurer l'écart juste au début de l'événement, l'écart
entre les deux pentes. Exemple d'ordre de grandeur typique
d'une atténuation d’épissures : 0,07 dB.
Nous avons les pic de Fresnel ou réflexions de Fresnel, qui sont des événements réfléchissants liés à une
discontinuité d'indice de réfraction; c'est le cas pour un connecteur, une épissure mécanique, une fin
de fibre. La puissance réfléchie, provoquée par cette discontinuité, s'ajoute à la puissance
rétrodiffusée sous forme de la hauteur d'un pic. Elle sature la photodiode et l’amplificateur de l’OTDR
pendant un certain temps, ce qui se traduit par une certaine distance sur le tracé. Cette zone
s'appelle dead zone ou zone morte ou zone aveugle.

Ces événements réfléchissants ont donc une atténuation, une réflectance et une zone aveugle.
Comme précédemment, l'atténuation s'affiche avec un décrochage sur la pente, elle se mesure de
la même manière que pour une épissure, elle est toutefois plus importante car elle est liée à la
puissance réfléchie en retour. L'atténuation est égale 10 log de la puissance incidente sur puissance
incidente moins puissance réfléchie.
Nous avons les pics de début et les pics de fin de fibre. Nous ne pouvons pas mesurer correctement les
atténuations pour ces pics.

Donc, pour pouvoir caractériser les connecteurs d'extrémité, c'est-à-dire les connecteurs de début et
de fin de liaison, il faut ajouter une bobine amorce entre l'OTDR et la liaison à étudier, et une bobine
de fin à placer en fin de liaison. Ces bobines, appelées ("fiber rings"), doivent être de mêmes
caractéristiques, mêmes types de fibres et mêmes connecteurs que la liaison à étudier. Cela permet
de déplacer les pics de début et pics de fin en dehors de la liaison à étudier. La présence de ces
bobines amorces peut être paramétrée dans l'OTDR avant la mesure. Nous pouvons ainsi repérer sur le
tracé la liaison optique à étudier avec ces connecteurs d'extrémité.
Nous pouvons ainsi repérer sur le tracé la liaison optique à étudier avec ces
connecteurs d'extrémité.
Nous avons les événements de type coupleur optique, que nous pouvons repérer sur le
tracé, car ces événements ont une forte atténuation. Il s'agit de coupleurs optiques de
puissance, un coupleur 1 : 2 divise la puissance par 2 et a donc une atténuation de
l'ordre de grandeur de 3,5 dB. Un coupleur 1/8 a une atténuation de 9,9 dB. Ce sont
ces événements fortement atténuants qui vont limiter la longueur d'une liaison PON.
Nous avons les événements de type courbure, appelés également contraintes, que
nous pouvons repérer uniquement si nous superposons deux tracés à deux longueurs
d'onde différentes, exemple 1310 nm, en gris; et 1550 nm, en rouge. En effet, une
atténuation de courbure augmente fortement quand la longueur d'onde augmente.
Pour un même événement, si l'écart d'atténuation entre les tracés est supérieur à 0,5 dB
pour une fibre G652D ou 0,1 dB pour une fibre G657A2, cela montre la présence d'une
contrainte : macro-courbure, non-respect du rayon de courbure; ou micro-courbure,
pincement de la liaison optique.

Parfois, il apparaît des sauts positifs, c'est-à-dire des gains et non des atténuations.
C'est le cas d'une épissure ou du raccord de connecteur de deux sections de fibres
de coefficient de rétrodiffusion, cas différents. Dans un sens, c'est un saut positif. Mais
en faisant la mesure de réflectométrie dans l'autre sens, l'OTDR va obtenir une
atténuation plus élevée que la normale. Pour obtenir la véritable atténuation de cet
événement, il faut moyenner les valeurs d'atténuation des deux sens.

Parfois, il apparaît des pics fantômes. Ce sont de fausses réflexions (de Fresnel), liées à
des réflexions multiples entre événements. Elles apparaissent à des distances qui sont
des combinaisons de distance des événements et lors de la présence d'un
événement fortement réfléchissant. Il n'y a pas d'atténuation, car pas de variation de
puissance rétrodiffusée. Pour éliminer cette fausse information, il faut faire la mesure
dans les deux sens.
Nous pouvons faire un bilan de ce cours sous forme d'un tableau. L'OTDR va reconnaître que c'est une
épissure s'il mesure uniquement une valeur d'atténuation. Il reconnaît un connecteur s'il mesure une
atténuation et une réflectance ou s'il s'agit de connecteurs d'extrémité, si on a paramétré bobine amorce
et bobine de fin, il sait où sont placés les connecteurs d'extrémité. Il peut reconnaître une courbure dans
le cas de l'écart d'atténuation entre les tracés rouge et gris, qui sont les tracés à deux longueurs d'onde
différentes. Il repère un coupleur optique avec une atténuation importante de 3,5 dB à 20 dB, selon le
coupleur optique. Il repère une fin de fibre avec une réflectance élevée et aucune mesure
d'atténuation.

Enfin, comme on l'a déjà vu, la mesure de réflectométrie dans les deux sens est préférable, car la
propagation n'est pas tout à fait la même dans les deux sens. La mesure d'atténuation de chaque
événement sera alors la moyenne des atténuations de l'événement dans les deux sens.
Image d’une mesure OTDR
PARTIE 2: TP DE RACCORDEMENT, FUSION,
LOVAGE DE LA FIBRE

TP1: presentation de la constitutin du câble


optique et des differents code de couleur
(pratique)

TP2: Clivage et soudure (Pratique)

Partie Pratique
CODE DE COULEURS ET EQUIPEMENTS DE FIBRE
Les connecteurs
Quelques images de travaux FO

Tirage de fibre

Manchon 3M Taille 1
Aussi appelé BPEO T1
Pose de Câble effectué Tiroir optique connecté Préparation de
par une trancheuse manchon
Nettoyage Optique et correction de pertes.
(Voir document de process de nettoyage)
PARTIE 3: EVALUATION FINALE
Fin

Question?

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