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Département : Génie informatique

Année d’étude : 5èmeAnnée OPTION : Logiciel

THEME: Les MEMOIRES

Membres du Groupe : Sous la supervision de :


RACHID Aymane MR.LABSIR Abdellah

Année d’étude 2023-2024

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PLAN
Introduction
I. DEFINITION DES MEMOIRES
II. ORGANISATION D’UNE MEMOIRE
III. CARACTERISTIQUES D’UNE MEMOIRE
IV. DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE
1. LES MEMOIRES VIVES (RAM)
1.1) Les RAM statiques
1.2) Les RAM dynamiques
1.3) Comparaison entre SRAM et DRAM
1.4) Autres types de RAM
1.5) Conclusions
2. LES MEMOIRES MORTES
(ROM) 2-1) LA ROM
2-2) La PROM
2-3) L’EPROM ou UV-EPROM
2-4) L’EEPROM
2-5) La FLASH EPROM

V. CRITERES DE CHOIX D’UNE MEMOIRE


VI. NOTION DE HIERARCHIE MEMOIRE
CONCLUSION

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INTRODUCTION
Le but de l’informatique étant de traiter des informations. Il faut pour cela pouvoir ranger ces
informations et les programmes qui les manipulent dans une mémoire ou plus exactement
dans des mémoires car la mémorisation des données et des instructions est réalisée à l’aide
d’une variété de composants mémoire qui se caractérisent par leur vitesse, leur capacité, leur
volatilité, leur prix, leurs dimensions physiques.La mémoire est un composant de base de
l'ordinateur, sans lequel tout fonctionnement devient impossible.Plusieurs mémoires sont
utilisées dans un système informatique (mémoire vive : RAM ; mémoire morte ROM).

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I. DEFINITION DES MEMOIRES
A- Définition
On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker temporairement
ou à long terme des données. Une mémoire est aussi un circuit à semi-conducteur
permettant d’enregistrer, de conserver et de restituer des informations (instructions et
variables). C’est cette capacité de mémorisation qui explique la polyvalence des systèmes
numériques et leur adaptabilité à de nombreuses situations. Les informations peuvent être
écrites ou lues. Il y a écriture lorsqu'on enregistre des informations en mémoire, lecture
lorsqu'on récupère des informations précédemment enregistrées.
On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires :
- la mémoire centrale (appelée également mémoire interne) permettant de mémoriser
temporairement les données lors de l'exécution des programmes. Elle est réalisée à l'aide
de micro-conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés rapides. La mémoire
centrale correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.
- la mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou mémoire externe)
permettant de stocker des informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur.
La mémoire de masse correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque
dur, aux dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux DVD-
ROM, ainsi qu'aux mémoires mortes.

II. ORGANISATION D’UNE MEMOIRE


Un programme en cours d’exécution en mémoire centrale est composé de 4 parties ou «
segments » :
 CODE : contient les instructions du programme
 DONNEES : contient les informations (variables) manipulées par le programme
 PILES : permettent l’évaluation du programme à l’exécution. Elles sont
représentées par les données crées dynamiquement à l’appel d’une
procédure
 TAS: utilisé pour représenter les autres données dynamiques dont la durée
de vie n’est pas liée à l’exécution des procédures

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III. CARACTERISTIQUES D’UNE MEMOIRE
Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :
- La capacité : c’est le nombre total de bits que contient la mémoire. Elle s’exprime aussi
souvent en octet.
- Le format des données : c’est le nombre de bits que l’on peut mémoriser par case
mémoire. On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.
- Le temps d’accès : c’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a été lancée une opération de
lecture/écriture en mémoire et l'instant où la première information est disponible sur le bus
de données.
- Le temps de cycle : il représente l'intervalle minimum qui doit séparer deux demandes
successives de lecture ou d'écriture.
- Le débit : c’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites par seconde.
- la Volatilité : elle caractérise la permanence des informations dans la mémoire. L'information
stockée est volatile si elle risque d'être altérée par un défaut d'alimentation électrique et non
volatile dans le cas contraire.
Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps d'accès et temps de cycle
très restreints, un débit élevé et est non volatile. Néanmoins les mémoires rapides sont
également les plus onéreuses. C'est la raison pour laquelle des mémoires utilisant différentes
technologiques sont utilisées dans un ordinateur, interfacées les unes avec les autres et
organisées de façon hiérarchique.

Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité du processeur et les
mémoires de masse, moins rapides, servent à stocker les informations de manière permanente.

IV. DIFFERENTS TYPES DE MEMOIRE

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1. LES MEMOIRES VIVES (RAM)
Une mémoire vive sert au stockage temporaire de données. Elle doit avoir un temps de lecture
et écriture très court pour ne pas ralentir le microprocesseur. Les mémoires vives sont en
général volatiles : elles perdent leurs informations en cas de coupure d'alimentation. Certaines
d'entre elles, ayant une faible consommation, peuvent être rendues non volatiles par
l'adjonction d'une batterie. Il existe deux grandes familles de mémoires RAM (Random Access
Memory : mémoire à accès aléatoire) :
 Les RAM statiques
 Les RAM dynamiques
1.1) Les RAM statiques
Le bit mémoire d'une RAM statique (SRAM : Static Random Access Memory) est composé
d'une bascule. Chaque bascule contient entre 4 et 6 transistors. Les SRAM permettent
des temps d’accès court à l’information.

1.2) Les RAM dynamiques


Dans les RAM dynamiques (DRAM : Dynamic Random Access Memory), chaque bit est
réalisé à partir d’un transistor relié à un petit condensateur. L’état chargé ou déchargé du
condensateur permet de distinguer deux états (bit 0 ou bit 1).

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1.3) Comparaison entre SRAM et DRAM
- Avantages du DRAM : La technique DRAM permet une plus grande densité
d'intégration, car un bit nécessite environ quatre fois moins de transistors que dans une
mémoire statique.
- Inconvénients du DRAM : La présence de courants de fuite dans le condensateur
contribue à sa décharge. Ainsi, l’information est perdue si on ne la régénère pas
périodiquement (charge du condensateur). Les RAM dynamiques doivent donc être
rafraîchies régulièrement pour entretenir la mémorisation : il s'agit de lire
l'information et de la recharger. Ce rafraîchissement indispensable a plusieurs
conséquences :
 il complique la gestion des mémoires dynamiques car il faut tenir compte
des actions de rafraîchissement qui sont prioritaires.
 la durée de ces actions augmente le temps d'accès aux informations.
D’autre part, la lecture de l’information est destructive. En effet, elle se fait par décharge de la
capacité du point mémoire lorsque celle-ci est chargée. Donc toute lecture doit être suivie d’une
réécriture.

1.4) Autres types de RAM

 DRAM PM
La DRAM (Dynamic RAM, RAM dynamique) est le type de mémoire le plus répandu au début
du millénaire. Ce sont des mémoires dont le temps d'accès est de 60 ns et dont les accès
mémoire se font généralement sur des données rangées consécutivement en mémoire. Ainsi le
mode d'accès en rafale (burst mode) permet d'accéder aux trois données consécutives à la
première sans temps de latence supplémentaire.

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 DRAM EDO
La DRAM EDO parfois également appelé "hyper-page" est apparue en 1995. La technique
utilisée avec ce type de mémoire consiste à adresser la colonne suivante pendant la lecture des
données d'une colonne. Cela crée un chevauchement des accès permettant de gagner du temps
sur chaque cycle. Le temps d'accès à la mémoire EDO est donc d'environ 50 à 60 nanosecondes
pour une fréquence de fonctionnement allant de 33 à 66 Mhz. Dans la mesure où la mémoire
EDO n'acceptait pas des fréquences supérieures à 66 Mhz, elle a disparu au bénéfice de la
SDRAM.

 SDRAM
La SDRAM (Synchronous DRAM, traduisez RAM synchrone), apparue en 1997, permet une
lecture des données synchronisée avec le bus de la carte-mère, contrairement aux mémoires
EDO et FPM (qualifiées d'asynchrones) possédant leur propre horloge. La SDRAM permet donc
de s'affranchir des temps d'attente dus à la synchronisation avec la carte-mère. . De cette façon
la SDRAM est capable de fonctionner avec une cadence allant jusqu'à 150 Mhz, lui permettant
d'obtenir des temps d'accès d'environ 10 ns.
 DDR-SDRAM
La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée sur la technologie SDRAM,
permettant de doubler le taux de transfert de la SDRAM à fréquence égale.
 DDR2-SDRAM
La mémoire DDR2 (ou DDR-II) permet d'atteindre des débits deux fois plus élevés que la DDR
à fréquence externe égale. La mémoire DDR2 utilise en effet deux canaux séparés pour la
lecture et pour l'écriture, si bien qu'elle est capable d'envoyer ou de recevoir deux fois plus de
données que la DDR.
 DDR3-SDRAM
Le DDR3 SDRAM améliore les performances par rapport au DDR2, mais surtout diminue la
consommation électrique. En effet, celle-ci est de 40 % inférieure, en particulier grâce à une
baisse du voltage utilisé, une finesse de gravure accrue. Si le débit théorique de ces barrettes
peut dépasser les 10 Go/s, les temps de latence sont restés dans les mêmes ordres de grandeur
que ceux des DDR2.
1.5) Conclusions
En général les mémoires dynamiques, qui offrent une plus grande densité d'information et un
coût par bit plus faible, sont utilisées pour la mémoire centrale, alors que les mémoires
statiques, plus rapides, sont utilisées lorsque le facteur vitesse est critique, notamment pour
des mémoires de petite taille comme les caches et les registres.

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2. LES MEMOIRES MORTES (ROM)
Pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir conserver des informations de façon
permanente même lorsque l'alimentation électrique est interrompue. On utilise alors des
mémoires mortes ou mémoires à lecture seule (ROM : Read Only Memory). Ces mémoires sont
non volatiles. Ces mémoires, contrairement aux RAM, ne peuvent être que lue. L’inscription en
mémoire des données reste possible mais est appelée programmation. Suivant le type de ROM,
la méthode de programmation changera. Il existe donc plusieurs types de ROM :
 ROM
 PROM
 EPROM
 EEPROM
 FLASH EPROM.
2.1) ROM
ROM est un circuit intégré dont le contenu est déterminé une fois pour toute au moment de la
fabrication. Le coût relativement élevé de leur fabrication impose une fabrication en grandes
séries, ce qui complique la mise à jour de leur contenu. Au départ, ces mémoires étaient
utilisées pour stocker les parties bas-niveau du système d’exploitation de l’ordinateur (BIOS du
PC par exemple). Cette mémoire est composée d'une matrice dont la programmation s’effectue
en reliant les lignes aux colonnes par des diodes. L'adresse N permet de sélectionner une ligne
de la matrice et les données sont alors reçues sur les colonnes (le nombre de colonnes fixant la
taille des mots mémoire).

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2.2) PROM (Programmable ROM)
Alors que la mémoire ROM est enregistrée de manière irréversible lors de sa fabrication, la
mémoire PROM est configurée par l’utilisateur en utilisant un programmateur de PROM, utilisé
pour enregistrer son contenu. Le circuit PROM ne peut plus être modifié par la suite. Cette
mémoire est composée d'une matrice dont la programmation s’effectue en reliant les lignes aux
colonnes par des diodes. L'adresse permet de sélectionner une ligne de la matrice et les
données sont alors reçues sur les colonnes (le nombre de colonnes fixant la taille des mots
mémoire).

2.3) EPROM (Erasable PROM)


On efface les mémoires en les laissant 10 à 20 minutes sous des rayons ultraviolets. Les
composants possèdent une petite fenêtre qui permet le passage des UV. Une fois effacée,
l’EPROM peut être reprogrammée.

2.4) EEPROM (Electrically Erasable PROM)


C’est une EPROM qui s’efface par des impulsions électriques. Elle peut être effacée sans être
retirée de son support.

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2.5) FLASH EPROM (Flash disque et carte mémoire)
Les mémoires FLASH sont similaires aux mémoires EEPROM, mais l’effacement peut se faire par
sélectivement par blocs et ne nécessite pas le démontage du circuit. La Flash EPROM a connu un
essor très important ces dernières années avec le boom de la téléphonie portable et des
appareils multimédia (Appareil photo numérique, lecteur MP3, etc..).

V. CRITERES DE CHOIX D’UNE MEMOIRE


 Capacité : Elle représente l’information qu’une mémoire peut stocker. En général
cette capacité peut s’exprimer en bits, en octets, plus rarement en mo. Le tableau
suivant résume les principales expressions de la capacité mémoire :

 Temps d’accès : C’est la durée nécessaire à une opération de lecture ou d’écriture c’est-
à-dire le temps qui s’écoule entre l’instant où l’opération est demandée et l’instant où
l’opération est terminée. Pour une mémoire électronique qui est une mémoire très
rapide (RAM, ROM, registre...) ce temps se mesure en nanosecondes (milliardième de
seconde : 10 – 9 s). Cette vitesse peut également s’exprimer comme une fréquence
d’horloge caractéristique de la mémoire, égale à l’inverse du temps d’accès et mesurée
en hertz (Hz). Ainsi un temps d’accès égal à 10 nanosecondes correspond à une
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fréquence de 100 Mhz (1 Mhz = 10 Hz). Pour des mémoires magnétiques ou optiques −3
(mémoire de masse) ce temps se mesure en millisecondes (millième de seconde : 10
s). Cet écart de temps est fondamental à noter pour comprendre le rôle respectif de ces
différentes mémoires dans un ordinateur, la bande passante de la mémoire. Ce critère
s’exprime sous la forme du produit de la largeur du bus de données et de la fréquence
de la mémoire. Par exemple pour une mémoire de 64 bits de largeur sur un bus à 100
MHz la bande passante est de 800 Mo/s. Ce critère est très utilisé et tend à remplacer
le critère de temps d’accès, il permet, en effet, de mieux évaluer les différents débits à
synchroniser entre les modules de l’ordinateur.
 Le format des données: C’est le nombre de bits que l’on peut mémoriser par
case mémoire. On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.

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 Le temps de cycle : Il représente l'intervalle minimum qui doit séparer deux
demandes successives de lecture ou d'écriture.
 Le débit : C’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites par seconde.
 Volatilité : Elle caractérise la permanence des informations dans la
mémoire. L'information stockée est volatile si elle risque d'être altérée par
un défaut d'alimentation électrique et non volatile dans le cas contraire.

VI. Notion de hiérarchie mémoire


Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable de stocker un maximum
d’informations et possédant un temps d’accès très faible afin de pouvoir travailler rapidement
sur ces informations. Mais il se trouve que les mémoires de grande capacité sont souvent très
lentes et que les mémoires rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès à la
mémoire conditionne dans une large mesure les performances d’un système. En effet, c’est là
que se trouve le goulot d’étranglement entre un microprocesseur capable de traiter des
informations très rapidement et une mémoire beaucoup plus lente (ex : processeur à 3Ghz et
mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin de toutes les informations au même moment.
Afin d’obtenir le meilleur compromis coût-performance, on définit donc une hiérarchie
mémoire. On utilise des mémoires de faible capacité mais très rapide pour stocker les
informations dont le microprocesseur se sert le plus et on utilise des mémoires de capacité
importante mais beaucoup plus lente pour stocker les informations dont le microprocesseur se
sert le moins.
Ainsi, plus on s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le temps d’accès des mémoires
vont augmenter.

 Les registres sont les éléments de mémoire les plus rapides. Ils sont situés au niveau
du processeur et servent au stockage des opérandes et des résultats intermédiaires.
 La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité destinée à accélérer
l’accès à la mémoire centrale en stockant les données les plus utilisées.

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 La mémoire centrale est l’organe principal de rangement des informations. Elle
contient les programmes (instructions et données) et est plus lente que les deux
mémoires précédentes.
 La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la mémoire centrale et
les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la mémoire cache.
 La mémoire de masse est une mémoire périphérique de grande capacité utilisée pour
le stockage permanent ou la sauvegarde des informations. Elle utilise pour cela des
supports magnétiques (disque dur) ou optiques (CDROM, DVDROM).

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CONCLUSION
Une mémoire est un dispositif capable d'enregistrer des informations, de conserver ces
informations aussi longtemps que nécessaire ou que possible, et de les restituer à la demande. Il
existe deux types de mémoire dans le système informatique qui sont classées en deux groupes:
la mémoire centrale qui est très rapide, physiquement peu encombrante mais coûteuse, c'est la
mémoire de travail de l'ordinateur ; la mémoire de masse ou mémoire auxiliaire, qui est plus
lente, assez encombrante physiquement, mais meilleur marché, c'est la mémoire de «
sauvegarde » des informations.

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