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1 author:
Yamouna Makhlouf
University of Constantine 1
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All content following this page was uploaded by Yamouna Makhlouf on 06 March 2022.
SUJET
Gestion informatisée des collections de paléontologie déposées au
Musée de l’Université d’Alger
Bases de données et site Web
2008/2009
A la mémoire de Mr TEFIANI Mohamed
A mes parents
A mes frères
A mes amis (es)
Remerciements
Au terme de cette étude, je tiens à exprimer mes plus profonds remerciements à tous
ceux qui par leur aide et leurs conseils ont contribué à la concrétisation de ce travail.
Madame F. CHIKHI- AOUIMEUR pour ses conseils avisés, pour l’aide apportée, son
soutien et sa patience lors de la réalisation de ce travail. Je n’oublie pas qu’avec elle, la
chance m’a été donnée de développer et d’affermir davantage mes connaissances ;
Mes connaissances de la gestion des collections des musées, ont été complétées lors de
mon stage de formation à l’Université Claude Bernard Lyon I (Novembre 2007). A ce titre, je
tiens à remercier tout particulièrement Mr A. PRIEUR qui a consacré du temps à m’expliquer
les différentes étapes de gestion des collections de paléontologie, ainsi que les techniques de
photographie.
J’adresse mes remerciements aussi à Mme Y. SAOUDI spécialiste des Vertébrés qui m’a
signalé la présence de quelques Types de Vertébrés.
Il m’est très agréable de remercier Mr A. DENOUN de m’avoir aidée à photographier
une partie du matériel Type.
Tous mes remerciements aussi à toute l’équipe de la Revue NAQD (Revue d’Etudes et
de Critiques Sociales), en particulier Mr D. DJERBAL.
AVANT PROPOS……………………………………………………………………... 1
I. Introduction …………………………………………………………………………… 3
II. Collections de musées………………………………………………………………… 3
II. 1. Types de collections…………………………………………………………... 3
II. 1. 1. Collections Types et Figurés……………………………………………. 4
II. 1. 2. Quelques rappels………………………………………………………... 5
II. 1. 3. Différentes catégories de Types………………………………………… 5
II. 1. 4. Typothèque……………………………………………………………… 6
II. 2. Rôle et intérêt des collections…………………………………………………. 6
III. Différentes étapes pour la gestion des collections…………………………………… 7
III. 1. Classement…………………………………………………………………… 8
III. 1. 1. Classement monocritère………………………………………………... 8
III. 1. 2. Classement multicritère………………………………………………… 8
III. 2. Rangement……………………………………………………………………. 8
III. 2. 1. Type classique………………………………………………………….. 9
III. 2. 2. Type moderne………………………………………………………….. 9
III. 3. Informatisation……………………………………………………………….. 10
IV. Gestion informatisée des collections paléontologiques……………………………… 11
IV. 1. Quelques exemples de banques de données…………………………………. 11
IV. 1. 1. American 2000…………………………………………………………. 11
IV. 1. 2. PALBOT……………………………………………………………….. 12
IV. 1. 3. PalBrain………………………………………………………………… 12
IV. 1. 4. Trans’Tyfipal…………………………………………………………... 12
IV. 1. 5. Anatomic……………………………………………………………….. 13
IV. 2. Système de gestion informatisée……………………………………………... 13
IV. 2. 1. Thèmes et descripteurs d’inventaire…………………………………… 13
IV. 2. 2. Choix du matériel informatique et du logiciel de bases de données…… 15
IV. 2. 3. Photographie numérique……………………………………………….. 15
IV. 2. 4. Couplage des fiches textuelles et des images………………………….. 15
IV. 2. 5. Mise en ligne…………………………………………………………… 17
Conclusion……………………………………………………………………………….. 17
I. Introduction……………………………………………………………………………. 19
II. Historique des collections……………………………………………………………... 20
III. Mise en valeur des collections……………………………………………………… 21
III. 1. Ancienne classification et numérotation……………………………………. 21
III. 2. Nouvelle classification et numérotation…………………………………….. 25
III. 3. Travaux réalisés sur les collections (Bases de données)……………………. 27
III. 3. 1. Paléozoïque…………………………………………………………… 27
III. 3. 2. Trias et Jurassique…………………………………………………….. 28
III. 3. 3. Plio- Quaternaire……………………………………………………… 29
III. 3. 4. Collections Types et Figurés………………………………………….. 29
Conclusion………………………………………………………………………………. 30
I. Introduction……………………………………………………………………………. 32
II. Bases de données : définitions et applications………………………………………... 32
II. 1. Microsoft Access……………………………………………………………... 32
II. 1. 1. Notion de table…………………………………………………………. 33
II. 1. 2. Notion de relation………………………………………………………. 33
II. 1. 3. Notion de requête………………………………………………………. 34
II. 1. 4. Notion de formulaire…………………………………………………… 34
II. 2. Map Info……………………………………………………………………… 34
II. 3. File Maker Pro………………………………………………………………... 35
II. 3. 1. Rubriques……………………………………………………………….. 35
II. 3. 2. Scripts…………………………………………………………………... 35
III. Réalisation de bases de données…………………………………………………….. 35
III. 1. Base de données descriptives « PALGERIE »………………………………. 35
III. 1. 1. Charger Access………………………………………………………… 36
III. 1. 2. Création de la base de données………………………………………... 37
III. 1. 3. Création des tables…………………………………………………….. 40
III. 1. 3. 1. Création de la table « Inventaire »……………………………….. 40
III. 1. 3. 2. Création des tables annexes……………………………………… 42
III. 1. 4. Création des relations entre les tables…………………………………. 43
III. 1. 5. Création des requêtes………………………………………………….. 47
III. 1. 5. 1. Etapes de création d’une requête…………………………………. 47
III. 1. 5. 2. Requêtes réalisées………………………………………………... 49
III. 1. 6. Création des formulaires……………………………………………….. 51
III. 1. 6. 1. Etapes de création d’un formulaire……………………………….. 51
III. 1. 6. 2. Formulaires réalisés……………………………………………….. 54
III. 2. Base de données géographique « GEOPALGERIE »………………………… 56
III. 2. 1. Présentation des fichiers………………………………………………… 56
III. 2. 1. 1. Fichier Wilayas……………………………………………………. 56
III. 2. 1. 2. Fichier Localités…………………………………………………... 57
III. 2. 1. 3. Fichier Fossiles…………………………………………………….. 57
III. 3. Base de données « COLTYFI »……………………………………………… 58
III. 3. 1. Création de COLTYFI………………………………………………… 58
III. 3. 2. Définition de COLTYFI………………………………………………. 59
Conclusion……………………………………………………………………………….. 64
I. Introduction……………………………………………………………………………. 66
II. Exemples de sites web…………………………………………………………………. 66
II. 1. Musée de Paléontologie de Provence………………………………………….. 66
II. 2. Collections de Paléobotanique de l’Université Paris 6………………………… 67
II. 3. Les Types et Figurés de France………………………………………………... 68
III. Présentation du site web………………………………………………………………. 69
III. 1. Page d’accueil………………………………………………………………… 70
III. 2. Thèmes de recherche…………………………………………………………. 70
III. 2. 1. Musée de l’Université d’Alger………………………………………….. 70
III. 2. 2. Collections paléontologiques…………………………………………… 72
III. 2. 3. Travaux…………………………………………………………………. 72
III. 2. 4. Collections……………………………………………………………… 74
Conclusion………………………………………………………………………………… 74
I. Introduction……………………………………………………………………………. 76
II. Présentation des collections de paléontologie………………………………………… 76
II. 1. Groupes représentés…………………………………………………………… 76
II. 2. Matériel Types………………………………………………………………… 77
III. Diverses applications de bases de données………………………………………….. 78
III. 1. Protection des sites géologiques……………………………………………… 78
III. 2. Organisation d’expositions…………………………………………………… 80
III. 3. Etude et révision de groupes fossiles ………………………………………… 80
Conclusion………………………………………………………………………………… 82
Références bibliographiques…………………………………………………………… 85
Listes des figures
La gestion moderne des collections déposées dans les musées universitaires, montre que
celles-ci peuvent être l’objet d’intérêts importants et divers. Elles sont utilisées principalement
pour la recherche, mais il ne faut pas négliger leur intérêt dans le domaine éducatif et
culturel.
Comme toutes les collections de fossiles, ces collections sont considérées comme des
archives et un ensemble de documents qui ont permis la connaissance de la vie passée. Ceci
nous a amenés à travailler à leur sauvegarde et à leur mise en valeur. Il était impératif de
protéger ce patrimoine scientifique.
Pour cela, nous avons entrepris de réaliser un ensemble de bases de données pour gérer
les différentes informations en relation avec ces collections afin de permettre une recherche
aisée sur ces fossiles à tout moment et sans risque d'erreur. Un site web statique a été réalisé
pour le Musée de l’Université d’Alger, dans le but de présenter les collections et les différents
travaux, en attendant que les informations de ces bases de données soient introduites dans un
site web dynamique qui permettra par la suite une consultation virtuelle.
1
Chapitre I :
Gestion
informatisée des
collections
paléontologiques
Gestion informatisée des collections paléontologiques
I. Introduction
3
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Collections d'études: sont utilisées par les chercheurs pour la réalisation des
travaux et de publications scientifiques.
4
Gestion informatisée des collections paléontologiques
dictées par le Code International de Nomenclature. Chacun de ces spécimens doit être
étiqueté et stocké dans des mobiliers prévus pour ces collections. Il est nécessaire de
noter sur chaque étiquette les différentes informations complètes en relation du
spécimen (Hantzpergue P. & al, 2005). Les étiquettes successives qui accompagnent
un seul spécimen, doivent aussi être conservées. Chaque information peut aider au
développement des collections dans les banques de données. Ce qui rend ces
collections accessibles et mises à la disposition des chercheurs (Enay R., 2004).
Donc, chaque taxon aura un nom unique et distinct en suivant quelques principes
fondamentaux: le Principe de la Nomenclature Binominale et le Principe de Priorité
ou d'Antériorité. De ce fait, une espèce est la combinaison de deux noms, le premier
étant le nom générique et le second correspondant au nom spécifique. Ce binôme écrit
en latin doit être suivi du nom de l'auteur et l'année de publication. La date de
publication fixe l'antériorité, et le nom valide d'un taxon est le plus ancien nom
disponible qui lui a été appliqué (Corliss J. O. & al, 1985).
Série- Type: Tous les spécimens sur lesquels l'auteur établit un taxon nominal
du groupe- espèce, et qui sont acceptables en tant que types porte- nom. Si
l'auteur, en établissant un taxon nominal du groupe- espèce, désigne un
holotype, les autres spécimens de la série- type deviennent alors des paratypes.
5
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Types porte- nom: Ces types sont des supports des noms scientifiques de tous
les taxa (sg. taxon), ils sont les étalons internationaux de la nomenclature
zoologique ou botanique. On regroupe dans cette classe les termes suivants:
holotype, lectotype, néotype et syntypes.
Certain chercheurs utilisent des termes spécifiques pour indiquer les statuts des
spécimens, mais ils ne sont pas règlementés par le Code International de
Nomenclature Zoologique. On peut citer:
II. 1. 4. Typothèque
6
Gestion informatisée des collections paléontologiques
noter, par exemple, les élèves des écoles primaires et lycées. La réussite d’une
visite est liée à deux ingrédients. Le premier dépend de la collection et de la
présentation. Le deuxième dépend du conférencier.
Créer des espaces d’accueil : Il est nécessaire d’avoir des salles aménagées
pour pouvoir accueillir du public et des scolaires.
Assurer une large offre de formation : C’est une action très importante qui
consiste à maintenir une culture scientifique élémentaire dans l’enseignement.
7
Gestion informatisée des collections paléontologiques
III. 1. Classement
En associant plusieurs critères entre eux, on peut avoir un classement très fin et
très élaboré. Ce type de classement est une aide précieuse, et permet d'accéder à la
collection sans passer obligatoirement par une exploitation de base de données.
III. 2. Rangement
Cette étape consiste à placer les objets dans les salles et des mobiliers, en tenant
compte de l'accessibilité totale prévue pour le passage du personnel, du matériel et des
engins (petits chariots et engins élévateurs). Donc, les salles doivent être adaptées
avec des espaces de circulation adéquats et des meubles conformes à la gestion, sans
oublier que les objets doivent être conservés dans des boites en carton pour permettre
leur manipulation sans détérioration. Les mobiliers destinés au rangement pour une
collection de paléontologie, sont de deux types:
8
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Avec toutes ces conditions, il faut prendre en considération les facteurs du milieu
tels que la température, la luminosité, l'hygrométrie, etc. Et tout cela pour assurer une
bonne préservation des échantillons (Prieur A., 2004).
9
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Fig. 2. Compactus
III. 3. Informatisation
La présence des anciens catalogues relatifs aux collections, peut aider à vérifier
les différentes données des échantillons. Ces catalogues ont évolué, par la suite, en
répertoires à feuillets mobiles puis en cartes perforées. Certains musées gardent ce
genre de documents, et il ne reste qu'à réaliser l'inventaire qui va permettre d'utiliser
l'outil informatique. La réalisation de l'inventaire nécessite le choix de descripteurs
nécessaires pour une bonne gestion des collections. Une bonne gestion se fait avec un
bordereau de 40 descripteurs. Au-delà de ce nombre, c’est une recherche scientifique.
L'étape suivante sera le choix du matériel informatique, et le logiciel qui permet la
constitution des bases de données (Prieur A., 2004).
10
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Classement
Exploitation
(Corrections, substitutions, lecture, éditions, tabulations, interrogations)
11
Gestion informatisée des collections paléontologiques
été réalisée sur le support informatique Microsoft Access. Elle est organisée en deux
parties: taxonomie et bibliographie, et chaque partie est constituée d'un ensemble de
tables liées et complémentaires. Cette base de données contient actuellement 244
espèces de rudistes regroupées en 9 familles et 68 genres, et qui sont du Barrémien au
Maastrichtien.
IV. 1. 2. PALBOT
IV. 1. 3. PalBrain
C'est une base de données réalisée pour l'ensemble des Types et Figurés des
collections de mammifères fossiles de l'Université Claude Bernard Lyon 1. Le logiciel
utilisé pour la gestion de ces collections, est le File Maker Pro qui est facile
d'utilisation et remarquable pour les petites applications. Les différentes données de
PalBrain sont disponibles en ligne grâce au site web (Thomas J., 2004).
IV. 1. 4. Trans'Tyfipal
Trans'Tyfipal est une base de données réalisée pour les Types et Figurés. Elle a
été initiée en 1996 à la suite du projet national Tyfipal (1986), dans le but de
répertorier les Types et Figurés de Paléontologie déposés dans les différents
établissements français (Thierry J., 1996). Cette banque de données a été développée
sur le logiciel 4D (4e dimension), elle est composée de plusieurs fiches renseignant
sur la systématique, la géographie, la stratigraphie et la gestion du rangement et des
prêts. Elle est mise à la disposition des différentes personnes via internet sur le site du
laboratoire de Dijon (Montuire S. & al, 2005).
12
Gestion informatisée des collections paléontologiques
IV. 1. 5. Anatomic
Anatomic est une base de données réalisée pour des collections de vertébrés
actuels déposées au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ces collections
sont constituées, essentiellement, de préparations ostéologiques et de spécimens
formolés. La base de données Anatomic, est développée sur le logiciel Microsoft
Access. Elle fonctionne aussi de manière partagée sous Oracle, et elle est constituée
de 9 tables liées. L’application Transanatomic intègre une série de modules
(Formulaires de saisie) pour l’alimentation, et l’exploitation des informations
introduites dans la base de données. Elle est réalisée en Visual Basic sous Access
(Martin A., 2005).
13
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Thèmes Descripteurs
Systématique Genre
Sous genre
Espèce
Sous espèce
Auteur
Année
Embranchement
Classe
Famille /Sous famille
Provenance
Age
Bibliographie Auteur
Année
Bibliographie
Statut
Historique Collecteur- Année
Déterminateur- Année
Anatomie Partie conservée
Conditionnement Etat
Nombre de spécimens
Acquisition Mode d’entrée
Date d’entrée
Divers Dossier
Commentaire
Rangement
Ancien numéro
Inventaire
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Gestion informatisée des collections paléontologiques
15
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Fig. 4 : Schéma d’inventaire et de numérisation de référentiels (A. Prieur & al, 2003,
modifié)
16
Gestion informatisée des collections paléontologiques
Conclusion
17
Chapitre II :
Musée de
l’Université d’Alger
Musée de l’Université d’Alger
I. Introduction
Le Musée de l'Université d'Alger est constitué de plusieurs salles (Fig. 1). La plus grande
qui est aussi la plus importante, renferme des collections paléontologiques et quelques roches
de l'Algérie. Les trois autres salles sont plus petites dédiées l’une à la collection de
minéralogie, la seconde à la pétrographie et la troisième à la paléontologie étrangère
essentiellement européenne (française).
Salle de paléontologie
Salles annexes
Salle de minéralogie 0 7m
Les collections de fossiles de la salle principale (Fig. 2), sont classées selon un ordre
stratigraphique, puis selon les localités et les collecteurs. Au sein de ce matériel, on note la
présence de fossiles de références ayant le statut de Types et Figurés. Ils sont définis et
nommés dans le cadre de la règlementation du Code International de Nomenclature
Zoologique, et à ce titre, ils sont considérés comme patrimoine scientifique international, et
doivent être à la disposition de tous les chercheurs du monde.
19
Musée de l’Université d’Alger
Salle de paléontologie
Depuis 1842, des milliers de fossiles ont été récoltés par de nombreux géologues en
Algérie, on peut citer, par exemple, Ville, Renou et Fournel. Ces fossiles ont été déposés
d'abord dans les locaux du Service des Mines d'Alger, puis dans ceux de l'Ecole Supérieure
des Sciences, enfin dans les salles de l'Université d'Alger (Chikhi- Aouimeur F., 2001).
Depuis ce transfert partiel, les collections restantes se trouvent sous une double tutelle
puisque les locaux appartiennent à l'Université d'Alger qui parfois les revendique. Cette
situation a conduit à placer les échantillons rangés dans les meubles dans des sacs en plastique
en prévision d'un déménagement intempestif.
20
Musée de l’Université d’Alger
Les collections paléontologiques sont rangées dans des meubles rivés au sol ou aux murs
(Fig. 3).
Les meubles rivés au sol, se présentent en trois doubles rangées : chaque rangée comporte
16 horizons (H) numérotés de H1 à H16 (Fig. 4), et chaque horizon comporte 10 tiroirs (t)
numérotés de t1 à t10.
Le numéro de l’échantillon sera comme ceci : Hn tn où 1 ≤ n ≤ 16 pour les horizons et 1≤
n ≤ 10 pour les tiroirs.
21
Musée de l’Université d’Alger
H11 t5
Horizon 11
Tiroir 5
Les meubles rivés aux murs sont appelés Vitrines (V). On compte 32 vitrines numérotées
de V1 à V32 qui renferment des objets variés : fossiles, roches, objets préhistoriques et livres,
parfois ces vitrines sont complètement ou partiellement vides.
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Musée de l’Université d’Alger
0 7m
23
Musée de l’Université d’Alger
Exemple :
RL 25 a1
Lettre du spécimen
Numéro du gisement
R. Laffitte
Ceci dit, ce mode d’inventaire nous renseigne de manière précise sur un spécimen, et est
une contribution importante laissée par M. Legrand- Blain qui était responsable des
collections jusqu’en 1978.
Avec la généralisation de l’informatique, une nouvelle méthode de classification et de
numérotation a été proposée par F. Chikhi. Cette numérotation considérait les collections
comme un ensemble « clos » vu l’importance du matériel et l’impossibilité d’une extension
locale.
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Musée de l’Université d’Alger
Dans le but de constituer une base de données, plusieurs travaux d’inventaire ont été
réalisés, en utilisant la nouvelle classification et numérotation (Mofredj A., 2002 ; Halli L.,
2004 ; Makhlouf Y., 2005 ; Dekoumi A., 2006).
On compte trois doubles travées (les meubles rivés au sol) numérotés de 1 à 6 (Fig. 6).
Chaque travée est constituée de 32 colonnes numérotées de 01 à 32, et chaque colonne
comporte une vitrine horizontale désignée par le chiffre (0), et cinq tiroirs numérotés
de 1 à 5.
Les vitrines verticales (indiquées par le chiffre 7) sont les meubles rivés aux murs. On
note la présence de 32 vitrines verticales numérotées de 01 à 32, et chaque vitrine
contient sept étagères numérotées de 1 à 7.
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Musée de l’Université d’Alger
Exemple:
Côte
4 10 1 081
Echantillon "081"
Tiroir 1
Colonne 1
Travée 4
26
Musée de l’Université d’Alger
III. 3. 1. Paléozoïque
La base de données concernant le matériel paléozoïque, est le premier travail réalisé pour
les collections paléontologiques.
Ce matériel a été classé et inventorié par Mofredj A. en 2002. Cet inventaire réalisé en
suivant la nouvelle classification et numérotation, a été enregistré d’abord sur un support
informatique qui est le logiciel « Microsoft Excel », sous forme de deux tables : Inventaire et
Bibliographie. Ces données ont été importées par le logiciel de bases de données « Microsoft
Access ».
Cette base de données est d’une taille de 17.793 M.o., et comporte deux tables, huit
requêtes et deux formulaires.
Grace à cette base de données, plusieurs études statistiques ont été réalisées dans le but
d’indiquer l’abondance, la dominance et la diversité de l’ensemble du matériel. On peut noter,
27
Musée de l’Université d’Alger
Ce matériel a servi à la réalisation de deux bases de données par Halli L. en 2004, une
descriptive et l’autre géographique.
On note que les tables Inventaire et Systématique ont été regroupées en une seule table
appelée « Inventaire des fossiles du Trias et Jurassique ». Donc, les données descriptives de ce
matériel ont été introduites sous forme de deux documents liés : « Inventaire des fossiles du
Trias et Jurassique » et « Bibliographie ». En plus de ces deux tables, la base de données est
constituée de six requêtes et deux formulaires.
La base de données géographique a été réalisée sur le logiciel Map Info 6.0. Ce logiciel
est géré par un SIG, c'est-à-dire un Système d’Information Géographique. Pour cette base de
données, Microsoft Excel a servi aussi de transporter les données vers Map Info.
Trois fichiers ont été réalisés : Wilayas, Localités et Fossiles. Chaque fichier comporte
deux fenêtres : carte et donnée. La superposition de ces fichiers indique les wilayas des
gisements géoréférencés de fossiles, et la distribution des spécimens marqueurs à travers le
pays.
L’exploitation des données, grâce aux deux bases de données réalisées, indique la
présence de 29907 échantillons du Trias et Jurassique. Ce matériel est très divers et il est
constitué de 15 groupes dont les mollusques sont les plus abondants avec 61%.
28
Musée de l’Université d’Alger
Sur la base de données géographique, le Map Info permet une bonne illustration
graphique des données, la wilaya de chaque gisement et les coordonnées géographiques.
Cette base de données a été faite en utilisant un logiciel privé d’inventaire et de gestion de
données appelé Géonemesis. De plus, ce logiciel permet de créer une base de données au
format de Microsoft Access, donc la combinaison des deux logiciels.
L’analyse statistique des données, grâce à la base de données réalisée, montre que le
matériel plio- quaternaire est constitué de 22569 échantillons de nature variée : fossile, faciès
et objets préhistoriques.
La base de données réalisée pour ces collections (Makhlouf Y., 2005), est appelée
COLTYFI (COLlections TYpes et FIgurés) et le support informatique utilisé était Microsoft
Access 2003. Elle est formée de cinq tables liées, six requêtes et cinq formulaires.
29
Musée de l’Université d’Alger
L’accès facile à ces collections grâce à COLTYFI, nous a permis de faire le point sur ce
matériel, où on note une grande diversité avec la dominance de foraminifères, mollusques et
brachiopodes. Les spécimens types sont réduits par rapport aux Figurés et constituent 17% de
l’ensemble des collections Types et Figurés. Cette base de données nous a permis aussi de
réaliser un catalogue pour ces spécimens de référence, en utilisant la notion des requêtes. Les
données en relation des spécimens, ont été présentées avec le plus de précision possible.
Conclusion
Les collections du Musée de l’Université d’Alger sont rangées dans des mobiliers de
type classique. Elles sont classées en suivant plusieurs critères : selon un ordre chronologique,
puis selon les localités et les collecteurs. Avec l’adoption d’une nouvelle numérotation, un
inventaire a été réalisé par plusieurs chercheurs et des étudiants de la spécialité « Ensembles
Sédimentaires ». Cet inventaire a conduit à la réalisation de bases de données, en utilisant de
divers logiciels. Selon la définition des musées, le Musée de l’Université d’Alger présente les
différentes caractéristiques, sauf l’accès au public qui est réduit, mais il a connu plusieurs
visites de lycéens et de chercheurs.
30
Chapitre III :
Conception et
réalisation de
bases de données
Conception et réalisation de bases de données
I. Introduction
Pour gérer et analyser les informations liées aux collections paléontologiques déposées
au Musée de l’Université d’Alger, nous avons entrepris de réaliser trois bases de données sur
différents logiciels : PALGERIE sur Microsoft Access 2007, GEOPALGERIE sur Map Info et
COLTYFI sur File Maker Pro. Chacune a son intérêt sur le plan de la recherche et de la
visualisation des données. Les différentes étapes de réalisation de ces bases de données sont
expliquées dans ce chapitre.
Le Système de Gestion de Base de données (SGBD) est un logiciel qui permet d’écrire,
de mémoriser, de manipuler et d’interroger les ensembles de données constituant la base de
données. Ce système assure la sécurité et la confidentialité des données dans le cas d’une
utilisation par un grand nombre de personnes qui peuvent interagir simultanément sur ces
données.
La disposition logique des données et des relations est expliquée par le moyen de
données. Plusieurs modèles de données ont été imaginés, et le modèle le plus utilisé
actuellement est le modèle relationnel. Ce modèle a été industrialisé depuis les années 80, et à
32
Conception et réalisation de bases de données
partir des années 90, ce sont les SGBDR qui dominent le marché, on peut citer : Oracle, DB2,
Sybase, etc.
Pour pouvoir créer et manipuler une base de données réalisée sur Microsoft Access, il est
important de connaître la signification de quelques concepts relatifs à ce logiciel. En voici
quelques notions (Khichane, 2004) :
Relations Un- à- Un
33
Conception et réalisation de bases de données
Avec une relation de ce type, un enregistrement de la table source peut être lié à
plusieurs enregistrements de la table liée, et inversement.
Les requêtes sont des critères de recherches qui nous permettent de sélectionner une
partie des informations stockées dans les tables qui répondent aux critères spécifiés dans la
définition de la requête.
Map Info est un logiciel de type Système d’Information Géographique (SIG). Il sert à
créer de l’information géographique, à la traiter et à la cartographier. Il structure les
informations en tables, et chaque table est constituée de fichiers qui sont manipulés ensemble
par le logiciel. Ce logiciel est conçu pour fonctionner dans un environnement Windows, c'est-
à-dire, les utilisateurs de logiciels Microsoft, se trouvent à l’aise dans les fonctionnalités de
base (Barbier, 2002).
Map Info permet aussi de travailler facilement avec les images raster, et les formats lus
par ce logiciel sont de différents types : JPEG, GIF, TIFF, etc. Le calage d’une image raster
signifie l’introduction des coordonnées géographiques dans une projection définie, et
l’indication des points de l’image correspondant à ces coordonnées (Habert, 2000).
34
Conception et réalisation de bases de données
Le File Maker Pro est un logiciel connu par sa facilité d’utilisation, où une base de
données élaborée sur ce logiciel peut facilement être publiée sur un site internet. Il est
fréquemment utilisé, par exemple, au Musée de Zoologie de Lausanne dans le but de recenser
les différents spécimens vertébrés possédés par ce musée. La manipulation d’une base de
données réalisée sur File Maker Pro, nécessite de connaître quelques éléments de base qui
sont les rubriques et les scripts (Matthey, 2000) :
II. 3. 1. Rubriques
On peut distinguer une rubrique par un certain nombre de caractéristiques qui forment ce
qu’on appelle la définition de la rubrique. Ce logiciel propose des modes de travail et
d’affichage :
II. 3. 2. Scripts
Les scripts sont des commandes qui demandent l’exécution d’une action ou d’une série
d’action successives, et ils sont déclenchés par des boutons.
Pour gérer et analyser les données descriptives des collections paléontologiques, nous
avons choisi le logiciel Microsoft Access 2007. Ce logiciel est un programme de bases de
données permettant le stockage et la gestion de grandes quantités d’informations. C’est un
35
Conception et réalisation de bases de données
logiciel de la compagnie américaine Microsoft et il constitue aujourd’hui l’un des outils les
plus populaires et les plus reconnus sur le marché.
Pour charger le logiciel Access, nous avons exécuté les instructions suivantes :
Cliquer sur Démarrer de la barre des taches de Windows ;
Pointer sur Programmes, puis sur Microsoft Office ;
Cliquer sur Microsoft Office Access 2007.
Après cette procédure, la page Prise en main de Microsoft Office Access apparaît à
l’écran (Fig. 1).
36
Conception et réalisation de bases de données
Avec Access 2007, on doit sauvegarder la base de données avant même sa création. Il
s’agit de créer l’enveloppe qui contiendra tous les objets de l’application, c'est-à-dire : tables,
requêtes, formulaires,…etc.
Ce logiciel nous offre la possibilité de créer une base de données à partir d’un modèle
(Fig. 2). Ce modèle est une base de données prête à l’emploi, contenant déjà des tables, des
requêtes, des formulaires et des états définis. Ce qui reste est de compléter, d’ajouter et de
saisir les informations qu’il faut.
Si aucun des modèles proposés ne correspond pas à nos données, on peut créer une base
de données vide.
Dans notre cas, une base de données vide a été créée. Pour cela, nous avons suivi les
instructions suivantes :
Charger Access 2007 ;
Dans la rubrique Nouvelle base de données vide, cliquer sur l’icône Base de données
vide (Fig. 3a) ;
37
Conception et réalisation de bases de données
Dans la zone Nom de fichier du volet Base de données vide qui apparaît à droite de
l’écran, nous avons tapé le nom de notre base de données qui est : PALGERIE (Fig.
3b).
38
Conception et réalisation de bases de données
2 1
3
4
6
Fig. 4 : Fenêtre de la base de données PALGERIE
39
Conception et réalisation de bases de données
6) Barre d’état : affiche des messages concernant l’état des objets (Mode Création,
Mode Feuilles de données, …), des indicateurs tels que le contenu de la description
d’un champ en mode Feuilles de données, et bien d’autres informations.
C’est la table principale de notre base de données, et pour la créer, nous avons exécuté les
instructions suivantes :
Charger Access 2007 ;
Ouvrir la base de données PALGERIE ;
Cliquer sur l’onglet Créer du ruban ;
Dans le groupe Tables, cliquer sur Création de table.
Fig. 5 :
Affichage
d’une table en
mode Création
40
Conception et réalisation de bases de données
L’étape suivante sera la définition de chaque champ de la table « Inventaire » (Tab. n° 1).
Taille
Nom du Type de
du
champ données Caractéristiques
champ
Ce champ est composé de 4 chiffres : tapée dans la
colonne « Description ». Dans la zone de la
Cote Texte 4
propriété Masque de saisie, nous avons tapé 0000 (4
chiffres obligatoires).
C’est la clé de la table, elle nous permet d’identifier
d’une façon unique les échantillons. Le numéro est
Numéro Texte 7 composé de 7 chiffres. Pour la valeur de la propriété
Masque de saisie, nous avons mis 0000000 (7
chiffres obligatoires).
Ancien
Texte 20
numéro
Genre Texte 30
Taxon Texte 100
Statut Texte 30
Nombre Numérique Entier
Collection Texte 20
Age Texte 30
Localité Texte 30
Info-
Texte 40
Localité
Observations Texte 150
Remarque
Il faut noter que le type « Texte » permet d’entrer des chaines de caractères
alphanumériques, et il peut accepter jusqu’à 255 caractères (y compris les espaces).
41
Conception et réalisation de bases de données
Une table créée doit être sauvegardée. Pour cela, nous avons cliqué dans la barre d’outils
Accès rapide sur le bouton (Enregistrer).
Nous notons l’apparition de la boite de dialogue « Enregistrer sous », nous tapons Inventaire
dans la zone Nom de la table, puis validé par OK.
Les tables annexes ont été réalisées pour compléter les données introduites dans la table
principale qui est la table « Inventaire ». Pour créer chacune de ces tables, nous avons procédé
de la même façon que pour la table « Inventaire ».
Table « Systématique »
Cette table nous fournit des informations sur la systématique des taxons. Cette
systématique a été établie d’après « Treatise on Invertebrate Paleontology », Moore R. C.,
1956- 1971. La définition des champs de cette table est comme ceci :
Table « Localité »
La table « Localité » nous indique toutes les informations possibles qu’on peut tirer de la
localité d’où provient le taxon. Les champs de cette table sont définis dans le tableau suivant :
42
Conception et réalisation de bases de données
Certaines localités ne portent pas actuellement les noms définis par les chercheurs de
l’époque coloniale. Pour cela, les nouveaux noms de localités, ont été cherchés en utilisant
« La nouvelle toponymie des localités du nord de l’Algérie indépendante » publié en 1966. La
wilaya et la commune ont été déterminées grâce au code postal publié en 1985. Microsoft
Encarta 2009 a été le logiciel utilisé pour chercher les coordonnées géographiques des
localités.
Pour créer les liaisons entre les tables de la base de données PALGERIE, il faut afficher
la fenêtre Relations et y intégrer les tables à mettre en relation et s’assurer que toutes les
tables sont fermées :
43
Conception et réalisation de bases de données
Sélectionner toutes les tables, cliquer sur le bouton Ajouter puis Fermer. Les tables
sélectionnées apparaissent alors dans la fenêtre Relations (Fig. 8).
44
Conception et réalisation de bases de données
Maintenant, nous devons créer les relations entre les tables. Ces relations sont :
Les deux relations sont de type : Un- à- Plusieurs, chacune des tables
« Systématique » et « Localité » est considérée comme la table source de la relation
(Coté : Un). La table cible (Coté : Plusieurs) sera par la suite la table « Inventaire ».
Pour créer la première relation entre la table « Inventaire » et la table « Systématique », nous
avons suivi les procédures suivantes :
Afficher le champ de liaison Genre dans les fenêtres des tables « Inventaire » et
« Systématique ».
45
Conception et réalisation de bases de données
Cliquer et faire glisser le champ Genre (Champ clé primaire de la table source) de la
table « Systématique » sur le champ Genre (Champ de liaison de la table cible) de la
table « Inventaire ».
Après avoir choisi le type de jointure et coché les cases Appliquer l’intégrité référentielle et
Mettre à jour en cascade les champs correspondants, nous avons cliqué sur le bouton
créer.
Les mêmes instructions que les précédentes sont suivies pour créer l’autre relation qui lie la
table « Inventaire » à la table « Localité », et le champ de liaison entre les deux tables est le
champ « Localité ».
Nous avons cliqué par la suite sur le bouton Enregistrer pour enregistrer les relations que nous
avons créées.
46
Conception et réalisation de bases de données
Les requêtes vont nous permettre de regrouper les données répondant à des critères
définis. Nous avons choisi de les créer en mode création sans faire appel à l’assistant.
Pour créer une requête, nous avons exécuté les instructions suivantes :
Ouvrir la base de données PALGERIE.
Cliquer sur le bouton Création de requête du groupe Autre de l’onglet Créer.
Dans la boite de dialogue Afficher la table, cliquer sur la table à interroger pour la
sélectionner.
Après avoir choisi la table ou les tables, cliquer sur le bouton Ajouter, puis sur
Fermer pour terminer. La fenêtre de la requête apparaît en mode création (Fig. 11).
47
Conception et réalisation de bases de données
Dans la table concernée, double- cliquer sur les champs à inclure dans la requête.
Chaque champ précisé, apparaîtra par la suite dans la grille d’interrogation.
Après avoir choisi les critères de filtrage, cliquer sur l’outil Enregistrer de la barre
d’outils Accès rapide.
Accepter le nom proposé par défaut, ou saisir un autre nom, puis cliquer sur OK pour
valider.
Pour afficher les résultats de la requête (Fig. 12), cliquer sur le bouton Exécuter.
48
Conception et réalisation de bases de données
On peut réaliser un nombre infini de requêtes pour faire le point sur le matériel déposé.
Dans le but de tester les liens entre les tables, nous avons choisi deux exemples de requêtes :
Requête Localités : Cette requête a été réalisée à partir des tables : Inventaire et
Localité. Elle donne plus de précision sur les wilayas et les coordonnées
géographiques (Fig. 13).
Requête Taxon Systématique : Les tables utilisées pour cette requête sont :
Inventaire et Systématique, dans le but de donner la classification de chaque taxon
(Fig. 14).
49
Conception et réalisation de bases de données
50
Conception et réalisation de bases de données
Les données stockées dans les tables, peuvent être consultées à partir d’une feuille de
données. Pour cela, on dispose d’une interface prévue à cet effet : les formulaires. Donc, le
formulaire permet de visualiser toutes les valeurs d’un enregistrement, ce qui facilite leur
lecture.
La façon la plus simple et la plus rapide pour créer des formulaires, est l’utilisation de
l’assistant. Ce dernier nous permet de choisir les différents champs à faire figurer sur le
formulaire.
Pour cela, nous avons exécuté les instructions suivantes :
Ouvrir COLTYFI
Cliquer sur l’onglet Créer du ruban
Dans le groupe Formulaire, cliquer sur la flèche à droite du bouton Plus de
formulaires pour faire apparaître la liste des options associées (Fig. 15).
Cliquer Assistant Formulaire. La boîte de dialogue Assistant Formulaire s’ouvre
(Fig. 16)
Dans la liste déroulante de la zone Tables/Requêtes, sélectionner la table à laquelle
associer le formulaire.
Dans la zone Champs disponibles, sélectionner les champs souhaités pour les intégrer
dans le formulaire.
51
Conception et réalisation de bases de données
Une fois les champs sélectionnés, cliquer sur le bouton Suivant
Sélectionner le mode de présentation souhaité, par exemple Colonne simple (Fig. 17).
Dans ce mode, le formulaire affiche les champs les uns à la suite des autres.
52
Conception et réalisation de bases de données
Cliquer sur le bouton Suivant
Sélectionner le style de formulaire, par exemple Promenade (Fig. 18). Dès qu’on
clique sur un style, un aperçu apparaît à gauche.
Après le choix du style, cliquer sur Suivant
Donner un nom au formulaire, par exemple Taxons (Fig. 19)
53
Conception et réalisation de bases de données
On laisse l’option Ouvrir le formulaire pour afficher ou entrer des infos cochée,
puis on clique sur Terminer. Le formulaire est alors crée et s’ouvre en mode
Formulaire (Fig. 20).
Les formulaires réalisés (Fig. 21 & 22) étaient établis à partir des requêtes : Localités et
Taxon systématique. Ainsi, les données seront ajoutées automatiquement.
54
Conception et réalisation de bases de données
55
Conception et réalisation de bases de données
La base de données « GEOPALGERIE » avait été réalisée par Halli L. (2004) sur le
logiciel Map Info 6. 0. Elle contenait les informations portant sur les fossiles du Trias et du
Jurassique nous y avons introduit les données complémentaires c’est à dire celles du
Paléozoïque, du Crétacé et du Cénozoïque.
On note la réalisation de trois fichiers, chaque fichier comporte deux fenêtres : carte et
données, et représente une couche thématique. Leur superposition indique les wilayas des
gisements géoréférencés de fossiles, ainsi que la distribution des spécimens marqueurs.
Ce fichier représente toutes les wilayas de l’Algérie avec leurs codes et leurs limites
administratives. Il possède deux fenêtres : fenêtre Carte représentée par des polygones, et une
fenêtre Données sous forme de tableau.
56
Conception et réalisation de bases de données
Ce fichier représente les différents gisements situés sur la carte géologiques 1/500 000.
On note la présence de deux fenêtres :
Fenêtre Carte : Les localités sont représentées par des points rouges sur la carte.
Fenêtre Données : Elle est sous forme de tableau et indique les coordonnées géographiques
de chaque localité.
57
Conception et réalisation de bases de données
La base de données COLTYFI est réalisée pour les collections de référence ayant le
statut de Types et Figurés. File Maker Pro 8 est le logiciel choisi pour sa réalisation. Il permet
de cadrer les descripteurs dans un modèle unique sous forme de fiche de saisie.
Après le chargement du logiciel File Maker Pro, on note l’apparition de la boite de
dialogue « Nouvelle base de données » (Fig. 26).
Choisir Créer un fichier vide, puis cliquer sur OK.
L’étape suivante est l’enregistrement de la base de données. Nous avons tapé COLTYFI
(COLlections TYpes et FIgurés) qui est le nom choisi pour désigner cette base de données.
58
Conception et réalisation de bases de données
59
Conception et réalisation de bases de données
En suivant les mêmes procédures pour le premier champ, nous avons défini les autres
champs.
60
Conception et réalisation de bases de données
Si on veut changer la disposition des champs, on se met au mode Modèle (Fig. 29), et
donc on détermine la visualisation des données.
61
Conception et réalisation de bases de données
Pour faciliter la saisie des données, nous avons ajouté les boutons suivants : NOUVEAU
(Nouveau enregistrement), DUPLIQUER (Dupliquer enregistrement) et FERMER (Fermer
fenêtre).
Les différents enregistrements vont apparaître sous forme de fiches (Fig. 30). Chaque
fiche est constituée de 12 descripteurs dont la photographie numérique est bien utile pour la
visualisation des spécimens. Les images ont été intégrées par notification du lien dans le cadre
de rubrique image, cette rubrique étant de type multimédia. Le traitement des images a été fait
avec le logiciel Adobe Photoshop CS2.
62
Conception et réalisation de bases de données
63
Conception et réalisation de bases de données
Conclusion
Pour une meilleure gestion des collections déposées au Musée de l’Université d’Alger,
plusieurs bases de données ont été réalisées :
PALGERIE sur Microsoft Access 2007 : Elle permet d’avoir tous les renseignements
(Systématique et précision sur les localités) sur les objets faisant partie des collections du
Musée, y compris les Types et Figurés.
GEOPALGERIE sur Map Info 6. 0 : Elle permet la visualisation graphique des données,
donc la situation et la distribution des gisements fossilifères.
COLTYFI sur File Maker Pro: Elle permet la visualisation des différentes informations des
Types et Figurés, ainsi que leurs images.
Ces outils permettent d’accéder facilement aux objets recherchés et de bénéficier du
maximum d’informations les concernant.
64
Chapitre IV :
Site Web
Site Web
I. Introduction
Pour présenter les collections du Musée de l’Université d’Alger, nous avons entrepris de
réaliser un site web statique. Ce site permet d’avoir une idée globale sur les salles des
collections, ainsi que les différents travaux réalisés sur les collections paléontologiques. Nous
avons recherché quelques exemples de sites sur Internet afin de voir les différentes
orientations qu’on peut donner à ce type d’outil. Nous en présentons quelques uns.
Le site web réalisé pour les collections du Musée de Paléontologie de Provence, a utilisé
le PHP comme langage de programmation et de gestion d’informations. Il comporte plusieurs
thèmes de recherche (Fig. 1). On peut citer : Présentation du Musée, Collections et
collectionneurs, Publications, etc.
66
Site Web
Le site web réalisé pour les collections de Paléobotanique de l’Université Paris 6 (Fig.
3), est de type dynamique. On note l’implantation de la base de données PALBOT, ce qui
facilite la consultation des végétaux « Types et Figurés ». Les thèmes de recherche diversifiés
et traitent plusieurs sujets : Objectif, Collection, Consultation, Colloque, etc.
67
Site Web
68
Site Web
Accès tout public avec la présentation du Musée, l’historique des collections et les
différents travaux réalisés.
Accès étudiants et chercheurs qui permet la consultation partielle ou complète de la
base de données avec un mot de passe.
69
Site Web
Nos avons donné ici une petite présentation du Musée avec ses différentes salles. Nous
avons ajouté deux thèmes de recherche. Si on clique sur Musée de l’Université d’Alger, on
voit l’image des salles de collections (Fig. 7). Si on clique sur Collections paléontologiques,
on trouve une présentation des collections ainsi que le matériel « Types et Figuré » (Fig. 8).
70
Site Web
71
Site Web
Quand on clique sur Historique des collections de la page d’accueil, on note l’ouverture
d’une autre fenêtre (Fig. 9) qui donne un historique des collections avant leur dépôt au Musée
de l’Université d’Alger.
III. 2. 3. Travaux
Ce thème de recherche (Fig. 10) traite les travaux d’inventaire réalisés par les différents
chercheurs et étudiants.
72
Site Web
Quand on clique sur banques de données, on trouve les différents travaux d’inventaire
qui ont servi à la réalisation divers bases de données (Fig. 11).
73
Site Web
III. 2. 4. Collections
Cette partie sera à la disposition des étudiants et chercheurs avec un identifiant et un mot
de passe, et la consultation sera partielle ou complète.
Conclusion
Un site web a été proposé pour les collections du Musée de l’Université d’Alger,
comportant plusieurs thèmes de recherche. En attendant de le mettre sur un réseau via un
hébergeur dont un espace sera réservé. Les utilisateurs du site web ne peuvent modifier
aucune fiche consultée. Seul l’administrateur de la base de données peut intervenir pour
modifier, ajouter ou supprimer une fiche. De ce fait, la mise à jour se fait par le personnel du
Musée de l’Université d’Alger, indépendamment du concepteur de la base de données ou du
site internet.
74
Chapitre V :
Exploitation des
données
Exploitation des données
I. Introduction
La capacité d’extraire les données grâce à la notion des requêtes, nous a permis de faire
le point sur le matériel paléontologique. L’état actuel de nos enregistrements, permet de noter
la présence de plus de 65000 fossiles dont 900 espèces de références ayant le statut de Types
et Figurés. L’ensemble du matériel est caractérisé par une grande diversité. Les résultats des
taxons les plus fréquemment recensés sont résumés dans le tableau suivant :
76
Exploitation des données
0% 2% 18%
0% Brachiopoda
0% Bryozoa
5% Cnidaria
Echinodermata
6%
Hemichordata
Mollusca
Plantae
1%
68% Spongia
Vertebrata
D’après les statistiques, nous déduisons qu’il existe une diversité importante de fossiles.
Nous avons recensé 9 groupes abondants. La dominance était de la part des mollusques avec
36842 échantillons, l’équivalent de 68 % de l’ensemble du matériel.
Statut Nombre
Holotype 20
Paratype 2 Tab n° 2 : Statuts de spécimens Types
Néotype 3
Cotype 1
Génotype 1
Type 140
77
Exploitation des données
1%
12%
2%
0%
Holotype
Paratype
1%
Néotype
Cotype
Génotype
84%
Type
Les différentes requêtes réalisées sur cette région, montrent la présence de plus de 1663
échantillons déposés au Musée de l’Université d’Alger. Ces échantillons sont d’âge
Paléozoïque, Mésozoïque et Plio- Quaternaire, et sont récoltés, essentiellement, à Beni Abbès,
Igli, Taghit, Ougarta et Erg Djemel.
Les groupes récoltés sont très diversifiés. D’après les requêtes réalisées, les résultats
obtenus sont illustrés dans le tableau suivant :
78
Exploitation des données
Groupes Nombre
Anthozoa 158
Articulata 402
Tab n° 3 : Diversité des groupes récoltés dans la wilaya de Béchar
Bivalvia 21
Cephalopoda 853
Crinoidea 52
Gastropoda 150
Graptolithina 11
Plantae 6
Trilobita 10
0%
9% 1% 10%
1%
24% Anthozoa
3%
Articulata
Bivalvia
Cephalopoda
Crinoidea
Gastropoda
Graptolithina
1% Plantae
51%
Trilobita
Vu que le matériel est vraiment diversifié et qu’il a servi à fonder de nouvelles espèces,
la protection et la conservation de ce patrimoine sont aujourd’hui envisagées de façon
dynamique, de même la protection des localité types (Exemple : Burmeisteria kseibi nov. sp.,
Holotype d’El Kseib- Béchar). Cela, ne peut se faire qu’en empêchant sa disparition, en
maintenant son accessibilité, et en encourageant sa mise en valeur.
79
Exploitation des données
Nous avons pris comme exemple le matériel plio- quaternaire. Ce matériel est très riche
et diversifié. On note la présence de plus de 22569 échantillons dont 17 % d’âge pliocène.
Les groupes représentés dans cette collection sont, essentiellement, les Gastéropodes,
Bivalves, Scaphopodes et Mammaliens. En recherchant les espèces les plus représentatives,
on peut montrer les paléoenvironnements d’une région donnée ou de toute la marge
algérienne. On peut aussi choisir une présentation par collection, ce qui nous montre plus de
variété.
Exemple :
Pour étudier l’évolution d’un groupe, on peut réaliser une requête qui fera émerger ce
groupe au sein des collections du Musée de l’Université d’Alger. On prend comme exemple
l’étude des Rhynchonelles durant le Jurassique. Les résultats sont résumés dans le tableau
suivant :
80
Exploitation des données
Age Nombre
Lias inférieur 33
Lias moyen 575
Lias supérieur 112
Kimméridgien 10
Tithonique 2
575
600
500
400
300 112
33 10 2
200
100
0
81
Exploitation des données
Le même genre peut être étudié dans un travail de révision, où l’on peut confier les
différentes espèces aux spécialistes pour pouvoir actualiser leurs noms. Si un spécialiste veut
réviser les Rhynchonelles du Kimméridgien, il suffit de réaliser une requête qui nous permet
de faire sortir ces échantillons des tiroirs. Les résultats sont comme ceci :
Conclusion
Avec la réalisation de bases de données, l’exploitation des données est devenue plus
facile, et l’utilisation des collections peut être appliquée à différents domaines (exemples :
expositions et révisions) de façon plus efficace. Nous avons pu, surtout faire le point sur le
matériel déposé, connaître sa composition et voir l’abondance et la dominance des différents
groupes fossiles.
82
Conclusion
générale et
perspectives
Conclusion générale et perspectives
Le matériel déposé au Musée de l’Université d’Alger est très important, il est caractérisé
par sa richesse et sa diversité. La mise en valeur de ce matériel a évolué au cours du temps
jusqu’à la réalisation de plusieurs bases de données, ce qui permet la recherche sur les
collections d’une façon rapide et efficace.
Ainsi, l’outil informatique a permis de dresser l’état des lieux, d’avoir une meilleure
connaissance des collections déposées, du nombre total de fossiles, du nombre de spécimens
Types et Figurés, du nombre de spécimens disparus, etc. Il a permis aussi de mettre en
évidence les échantillons sans valeur « muséale » par exemple ceux qui n’ont pas d’étiquettes
ou sont en très mauvais état.
Trois bases de données ont été réalisées : PALGERIE sur Microsoft Access 2007,
GEOPALGERIE sur Map Info 6. 0 et COLTYFI sur File Maker Pro. Chacune a son intérêt
sur le plan de la recherche, et surtout la mise en valeur des collections de paléontologie. Ainsi
que l’exploitation des données.
Il est souhaitable que ce travail soit suivi par la mise en place d’une « Typothèque » destinée à
conserver séparément les collections de référence, avec un soin très particulier, pour
permettre à tout chercheur de les consulter.
84
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bibliographiques
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