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Gestion informatisée des collections de paléontologie déposées au Musée de


l'Université d'Alger. Bases de données et site web.

Thesis · May 2009

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1 author:

Yamouna Makhlouf
University of Constantine 1
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N° D’ORDRE : 23/2009-M/S.T
République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene

Faculté des Sciences de la Terre, de la Géographie et de l’Aménagement du Territoire

Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de Magister en Sciences de la Terre


Spécialité : Géologie des Bassins Sédimentaires
Par : Yamouna MAKHLOUF

SUJET
Gestion informatisée des collections de paléontologie déposées au
Musée de l’Université d’Alger
Bases de données et site Web

Soutenu publiquement le : 18 Mai 2009 à 11H00


Devant le jury composé de :

Mr A. NEDJARI Président Professeur (USTHB)


me
M F. CHIKHI- AOUIMEUR Rapporteur Professeur (USTHB)
Mr M. MEGARTSI Examinateur Professeur (USTHB)
Mr M. MAHBOUBI Examinateur Professeur (Université d’Oran)
Mr M. BESSEDIK Examinateur Professeur (Université de Chlef)
Mme M. LEGRAND- BLAIN Examinateur Maître de conférences (Université de
Bordeaux 3)

2008/2009
A la mémoire de Mr TEFIANI Mohamed
A mes parents
A mes frères
A mes amis (es)
Remerciements

Au terme de cette étude, je tiens à exprimer mes plus profonds remerciements à tous
ceux qui par leur aide et leurs conseils ont contribué à la concrétisation de ce travail.

Je remercie profondément les membres de jury :


Monsieur le Professeur A. NEDJARI qui m’a fait l’immense honneur de présider le
jury ;

Madame F. CHIKHI- AOUIMEUR pour ses conseils avisés, pour l’aide apportée, son
soutien et sa patience lors de la réalisation de ce travail. Je n’oublie pas qu’avec elle, la
chance m’a été donnée de développer et d’affermir davantage mes connaissances ;

Il m'est également agréable d'exprimer mes meilleurs remerciements à Madame M.


LEGRAND- BLAIN qui a porté l’intérêt à mon travail, à Messieurs M. MEGARTSI, M.
BESSEDIK et M. MAHBOUBI qui on trouvé du temps à consacrer à la lecture de ce travail
et qui ont consenti à le juger.

Mes connaissances de la gestion des collections des musées, ont été complétées lors de
mon stage de formation à l’Université Claude Bernard Lyon I (Novembre 2007). A ce titre, je
tiens à remercier tout particulièrement Mr A. PRIEUR qui a consacré du temps à m’expliquer
les différentes étapes de gestion des collections de paléontologie, ainsi que les techniques de
photographie.

Tous mes remerciements à Mme et Mr LEGRAND respectivement spécialistes des


Brachiopodes et des Graptolites pour leur aide apportée à la correction de la liste des Types et
Figurés de leurs collections.

J’adresse mes remerciements aussi à Mme Y. SAOUDI spécialiste des Vertébrés qui m’a
signalé la présence de quelques Types de Vertébrés.
Il m’est très agréable de remercier Mr A. DENOUN de m’avoir aidée à photographier
une partie du matériel Type.

Mes progrès en informatique je les dois à un travail personnel et aux conseils de


Messieurs A. PRIEUR, BEN ZINA, M. YAGOUNI et N. BELANTEUR.

Je tiens à remercier Mr Z. BOUTEKDJIRET pour son aide consacrée à la conception du


site web.

Tous mes remerciements aussi à toute l’équipe de la Revue NAQD (Revue d’Etudes et
de Critiques Sociales), en particulier Mr D. DJERBAL.

Enfin, la réalisation de ce mémoire a été rendue possible grâce au travail d’inventaire


réalisé par plusieurs personnes que je voudrais remercier. En particulier, les chercheurs et les
étudiants de différentes promotions de la spécialité « Géologie des Ensembles
Sédimentaires ».
Sommaire

AVANT PROPOS……………………………………………………………………... 1

Chapitre I : Gestion informatisée des collections paléontologiques…………………. 2

I. Introduction …………………………………………………………………………… 3
II. Collections de musées………………………………………………………………… 3
II. 1. Types de collections…………………………………………………………... 3
II. 1. 1. Collections Types et Figurés……………………………………………. 4
II. 1. 2. Quelques rappels………………………………………………………... 5
II. 1. 3. Différentes catégories de Types………………………………………… 5
II. 1. 4. Typothèque……………………………………………………………… 6
II. 2. Rôle et intérêt des collections…………………………………………………. 6
III. Différentes étapes pour la gestion des collections…………………………………… 7
III. 1. Classement…………………………………………………………………… 8
III. 1. 1. Classement monocritère………………………………………………... 8
III. 1. 2. Classement multicritère………………………………………………… 8
III. 2. Rangement……………………………………………………………………. 8
III. 2. 1. Type classique………………………………………………………….. 9
III. 2. 2. Type moderne………………………………………………………….. 9
III. 3. Informatisation……………………………………………………………….. 10
IV. Gestion informatisée des collections paléontologiques……………………………… 11
IV. 1. Quelques exemples de banques de données…………………………………. 11
IV. 1. 1. American 2000…………………………………………………………. 11
IV. 1. 2. PALBOT……………………………………………………………….. 12
IV. 1. 3. PalBrain………………………………………………………………… 12
IV. 1. 4. Trans’Tyfipal…………………………………………………………... 12
IV. 1. 5. Anatomic……………………………………………………………….. 13
IV. 2. Système de gestion informatisée……………………………………………... 13
IV. 2. 1. Thèmes et descripteurs d’inventaire…………………………………… 13
IV. 2. 2. Choix du matériel informatique et du logiciel de bases de données…… 15
IV. 2. 3. Photographie numérique……………………………………………….. 15
IV. 2. 4. Couplage des fiches textuelles et des images………………………….. 15
IV. 2. 5. Mise en ligne…………………………………………………………… 17
Conclusion……………………………………………………………………………….. 17

Chapitre II : Musée de l’Université d’Alger…………………………………………... 18

I. Introduction……………………………………………………………………………. 19
II. Historique des collections……………………………………………………………... 20
III. Mise en valeur des collections……………………………………………………… 21
III. 1. Ancienne classification et numérotation……………………………………. 21
III. 2. Nouvelle classification et numérotation…………………………………….. 25
III. 3. Travaux réalisés sur les collections (Bases de données)……………………. 27
III. 3. 1. Paléozoïque…………………………………………………………… 27
III. 3. 2. Trias et Jurassique…………………………………………………….. 28
III. 3. 3. Plio- Quaternaire……………………………………………………… 29
III. 3. 4. Collections Types et Figurés………………………………………….. 29
Conclusion………………………………………………………………………………. 30

Chapitre III : Conception et réalisation de bases de données……………………….. 31

I. Introduction……………………………………………………………………………. 32
II. Bases de données : définitions et applications………………………………………... 32
II. 1. Microsoft Access……………………………………………………………... 32
II. 1. 1. Notion de table…………………………………………………………. 33
II. 1. 2. Notion de relation………………………………………………………. 33
II. 1. 3. Notion de requête………………………………………………………. 34
II. 1. 4. Notion de formulaire…………………………………………………… 34
II. 2. Map Info……………………………………………………………………… 34
II. 3. File Maker Pro………………………………………………………………... 35
II. 3. 1. Rubriques……………………………………………………………….. 35
II. 3. 2. Scripts…………………………………………………………………... 35
III. Réalisation de bases de données…………………………………………………….. 35
III. 1. Base de données descriptives « PALGERIE »………………………………. 35
III. 1. 1. Charger Access………………………………………………………… 36
III. 1. 2. Création de la base de données………………………………………... 37
III. 1. 3. Création des tables…………………………………………………….. 40
III. 1. 3. 1. Création de la table « Inventaire »……………………………….. 40
III. 1. 3. 2. Création des tables annexes……………………………………… 42
III. 1. 4. Création des relations entre les tables…………………………………. 43
III. 1. 5. Création des requêtes………………………………………………….. 47
III. 1. 5. 1. Etapes de création d’une requête…………………………………. 47
III. 1. 5. 2. Requêtes réalisées………………………………………………... 49
III. 1. 6. Création des formulaires……………………………………………….. 51
III. 1. 6. 1. Etapes de création d’un formulaire……………………………….. 51
III. 1. 6. 2. Formulaires réalisés……………………………………………….. 54
III. 2. Base de données géographique « GEOPALGERIE »………………………… 56
III. 2. 1. Présentation des fichiers………………………………………………… 56
III. 2. 1. 1. Fichier Wilayas……………………………………………………. 56
III. 2. 1. 2. Fichier Localités…………………………………………………... 57
III. 2. 1. 3. Fichier Fossiles…………………………………………………….. 57
III. 3. Base de données « COLTYFI »……………………………………………… 58
III. 3. 1. Création de COLTYFI………………………………………………… 58
III. 3. 2. Définition de COLTYFI………………………………………………. 59
Conclusion……………………………………………………………………………….. 64

Chapitre IV : Site Web ………………………………………………………………… 65

I. Introduction……………………………………………………………………………. 66
II. Exemples de sites web…………………………………………………………………. 66
II. 1. Musée de Paléontologie de Provence………………………………………….. 66
II. 2. Collections de Paléobotanique de l’Université Paris 6………………………… 67
II. 3. Les Types et Figurés de France………………………………………………... 68
III. Présentation du site web………………………………………………………………. 69
III. 1. Page d’accueil………………………………………………………………… 70
III. 2. Thèmes de recherche…………………………………………………………. 70
III. 2. 1. Musée de l’Université d’Alger………………………………………….. 70
III. 2. 2. Collections paléontologiques…………………………………………… 72
III. 2. 3. Travaux…………………………………………………………………. 72
III. 2. 4. Collections……………………………………………………………… 74
Conclusion………………………………………………………………………………… 74

Chapitre V : Exploitation des données………………………………………………… 75

I. Introduction……………………………………………………………………………. 76
II. Présentation des collections de paléontologie………………………………………… 76
II. 1. Groupes représentés…………………………………………………………… 76
II. 2. Matériel Types………………………………………………………………… 77
III. Diverses applications de bases de données………………………………………….. 78
III. 1. Protection des sites géologiques……………………………………………… 78
III. 2. Organisation d’expositions…………………………………………………… 80
III. 3. Etude et révision de groupes fossiles ………………………………………… 80
Conclusion………………………………………………………………………………… 82

Conclusion générale et perspectives…………………………………………………… 83

Références bibliographiques…………………………………………………………… 85
Listes des figures

Chapitre I : Gestion informatisée des collections paléontologiques…………………. 2

Fig. 1 : Meubles classiques……………………………………………………………….. 9


Fig. 2 : Compactus………………………………………………………………………... 10
Fig. 3 : Schéma général de gestion des collections……………………………………….. 11
Fig. 4 : Schéma d’inventaire et de numérisation de référentiels………………………….. 16

Chapitre II : Musée de l’Université d’Alger…………………………………………… 18

Fig. 1 : Salles du Musée de l’Université d’Alger………………………………………… 19


Fig. 2 : Salle de paléontologie……………………………………………………………. 20
Fig. 3 : Meubles rivés au sol et aux murs………………………………………………… 22
Fig. 4 : Numérotation des travées………………………………………………………… 23
Fig. 5 : Exemple d’une fiche……………………………………………………………… 24
Fig. 6 : Numérotation des travées et vitrines verticales…………………………………... 25

Chapitre III : Conception et réalisation de bases de données………………………… 31

Fig. 1 : La fenêtre d’accueil d’Access 2007……………………………………………… 36


Fig. 2 : Modèles installés…………………………………………………………………. 37
Fig. 3a : Nouvelle base de données vide…………………………………………………. 38
Fig. 3b : Nommer la base de données…………………………………………………….. 38
Fig. 4 : Fenêtre de la base de données PALGERIE …………………………………….. 39
Fig. 5 : Affichage d’une table en mode Création…………………………………………. 40
Fig. 6 : Le groupe Afficher/Masquer de l’onglet Outils de base de données du ruban….. 44
Fig. 7 : Créer des relations entre les tables……………………………………………….. 44
Fig. 8 : La fenêtre Relations …………………………………………………………….. 45
Fig. 9 : La boite de dialogue « Modifier des Relations »…………………………………. 46
Fig. 10 : Les relations de la base de données PALGERIE……………………………….. 47
Fig. 11 : La fenêtre de la requête…………………………………………………………. 48
Fig. 12 : Résultats de la requête………………………………………………………….. 49
Fig. 13 : Résultats de la requête Localités………………………………………………... 50
Fig. 14 : Résultats de la requête Taxon Systématique……………………………………. 50
Fig. 15 : Options associées au bouton Plus de Formulaire……………………………….. 51
Fig. 16 : Assistant Formulaire……………………………………………………………. 52
Fig. 17 : Choix d’une disposition………………………………………………………… 52
Fig. 18 : Choix d’un style………………………………………………………………… 53
Fig. 19 : Nommer le formulaire…………………………………………………………... 53
Fig. 20 : Le formulaire Taxons…………………………………………………………… 54
Fig. 21 : Formulaire « Localité »…………………………………………………………. 55
Fig. 22 : Formulaire « Taxon systématique »…………………………………………….. 55
Fig. 23 : Fichier Wilayas…………………………………………………………………. 56
Fig. 24 : Fichier Localités………………………………………………………………… 57
Fig. 25 : Fichier Fossiles………………………………………………………………….. 58
Fig. 26 : Nouvelle base de données………………………………………………………. 59
Fig. 27 : Définir la base de données pour COLTYFI……………………………………. 60
Fig. 28 : COLTYFI en mode Utilisation…………………………………………………. 61
Fig. 29 : COLTYFI en mode Modèle…………………………………………………….. 62
Fig. 30 : Illustration d’une fiche de COLTYFI…………………………………………… 63

Chapitre IV : Site Web………………………………………………………………….. 65

Fig. 1 : Fenêtre « Gaston- Casimir Vasseur »……………………………………………. 66


Fig. 2 : Fenêtre « Le Musée de Paléontologie de Provence »……………………………. 67
Fig. 3 : Page d’accueil du site web des collections de Paléobotanique…………………... 68
Fig. 4 : Fenêtre Trans’Tyfipal……………………………………………………………. 69
Fig. 5 : Page d’accueil du site……………………………………………………………. 70
Fig. 6 : Musée de l’Université d’Alger…………………………………………………… 71
Fig. 7 : Salles des collections……………………………………………………………... 71
Fig. 8 : Collections paléontologiques…………………………………………………….. 72
Fig. 9 : Historique des collections………………………………………………………... 72
Fig. 10 : Page Travaux……………………………………………………………………. 73
Fig. 11 : Partie de la fenêtre « banques de données »…………………………………….. 73
Chapitre V : Exploitation des données………………………………………………… 75

Fig. 1 : Abondance, dominance et diversité des groupes…………………………………. 77


Fig. 2 : Variétés des statuts des spécimens Types………………………………………... 78
Fig. 3 : Diversité des groupes dans la Wilaya de Béchar………………………………… 79
Fig. 4 : Distribution des Rhynchonelles durant le Jurassique…………………………….. 81
Liste des tableaux

Chapitre I : Gestion informatisée des collections paléontologiques………………. 2

Tab n° 1 : Thèmes et descripteurs d’inventaire des collections de paléontologie ……. 14

Chapitre III : Conception et réalisation de bases de données……………………... 31

Tab n° 1 : Définition des champs de la table « Inventaire »………………………….. 41


Tab n° 2 : Définition des champs de la table « Systématique »………………………. 42
Tab n° 3 : Définition des champs de la table « Localité »…………………………….. 43
Tab n° 4 : Définition des champs de COLTYFI……………………………………… 60

Chapitre V : Exploitation des données……………………………………………… 75

Tab n° 1 : Groupes les plus abondants………………………………………………... 76


Tab n° 2 : Statuts des spécimens Types………………………………………………. 77
Tab n° 3 : Diversité des groupes récoltés dans la wilaya de Béchar…………………. 79
Tab n° 4 : Matériel pliocène de la collection Busson G……………………………… 80
Tab n° 5 : Nombre de Rhynchonelles au Jurassique…………………………………. 81
Tab n° 6 : Les Rhynchonelles d’âge Kimméridgien………………………………….. 82
AVANT PROPOS

La gestion moderne des collections déposées dans les musées universitaires, montre que
celles-ci peuvent être l’objet d’intérêts importants et divers. Elles sont utilisées principalement
pour la recherche, mais il ne faut pas négliger leur intérêt dans le domaine éducatif et
culturel.

En Sciences de la Terre, les collections sont considérées comme un témoin pour la


datation, et pour les reconstitutions des paléoenvironnements et de la paléogéographie. Il
faut les conserver pour permettre à la communauté scientifique de comparer, vérifier,
compléter ou infirmer les résultats publiés.

Le Musée de l'Université d'Alger constitue un établissement très important grâce au


matériel paléontologique déposé. Ce matériel était à la base d'un grand nombre de travaux
stratigraphiques, où on peut citer, par exemple, la réalisation de la carte géologique 1/500 000
de l'Algérie pour le Congrès International d’Alger en 1952.

Comme toutes les collections de fossiles, ces collections sont considérées comme des
archives et un ensemble de documents qui ont permis la connaissance de la vie passée. Ceci
nous a amenés à travailler à leur sauvegarde et à leur mise en valeur. Il était impératif de
protéger ce patrimoine scientifique.

Pour cela, nous avons entrepris de réaliser un ensemble de bases de données pour gérer
les différentes informations en relation avec ces collections afin de permettre une recherche
aisée sur ces fossiles à tout moment et sans risque d'erreur. Un site web statique a été réalisé
pour le Musée de l’Université d’Alger, dans le but de présenter les collections et les différents
travaux, en attendant que les informations de ces bases de données soient introduites dans un
site web dynamique qui permettra par la suite une consultation virtuelle.

1
Chapitre I :

Gestion
informatisée des
collections
paléontologiques
Gestion informatisée des collections paléontologiques

I. Introduction

La gestion des collections universitaires constitue l’objet d’étude de nombreux


chercheurs dans le monde. On peut citer : Ferriot D. & Lourenço M. C. (2004),
Lourenço M. C. (2005), Philip J. (2005), Oviedo García A. (2005), etc. L’importance
de ces collections, amène les responsables des musées universitaires à faire le point
sur le matériel déposé et le rendre plus accessible. Pour cela, l’informatisation des
collections semble la meilleure technique à exploiter et l’étape la plus importante dans
le système de gestion.

II. Collections de musées

Conformément à la définition publiée par l’institution internationale qui s’occupe


des Musées (ICOM), nous appellerons Musée: " toute collection permanente
composée de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt public,
et organisée en vue de la connaissance, de l'éducation et du plaisir du public". Donc,
le musée n'est pas devenu seulement un lieu où est présentée une collection, mais il
affiche une triple vocation: scientifique, pédagogique et esthétique (Richert P., 2003).
Il constitue aussi un équipement culturel, où il peut proposer un dialogue entre le
passé et le présent. Ce qui permet de transmettre le patrimoine aux générations
futures (Vaillant E., 1998)

Qu'est ce qu'une collection?

C'est un groupement d'objets réunis autour d'un ou plusieurs thèmes plus ou


moins précis. Ces thèmes peuvent concerner des domaines très divers, on peut citer: la
peinture, la sculpture, l'architecture, les sciences, la préhistoire, etc. (Prieur A., 2004)

II. 1. Types de collections

On note l'existence de plusieurs types de collections qui sont toutes patrimoniales


et ont des relations entre elles (Prieur A., 2004):

3
Gestion informatisée des collections paléontologiques

 Collections pédagogiques: sont destinées à l'enseignement et formation des


étudiants.

 Collections de vulgarisation: regroupent les objets destinés aux expositions.

 Collections d'études: sont utilisées par les chercheurs pour la réalisation des
travaux et de publications scientifiques.

 Collections de référentiels: sont des objets soumis à des règles strictes de


conservation, et doivent être isolés du reste de la collections. On peut citer les
Types et Figurés.

 Collections historiques: qui traitent l'évolution d'une science (Histoire de la


Paléontologie).

 Collections nominales: sont des objets collectionnés par un auteur (Collection


d’Auguste Pomel).

 Collections régionales: sont des objets qui se rapportent à un thème plus ou


moins précis sur une région donnée (Les Ammonites du Domaine Saharien).

En sciences de la Terre, les collections sont considérées comme un témoin qu'il


faut conserver pour permettre à la communauté scientifique de vérifier, de compléter
ou infirmer les résultats obtenus, c’est pourquoi la notion de matériel Type est
fondamentale (De Wever P., 2005). Vu l'importance de ce matériel, nous allons
donner plus de précision sur ces collections pour mieux les faire connaître.

II. 1. 1. Collections Types et Figurés

En paléontologie, ces collections de référentiels sont composées de tous les


spécimens utilisés pour décrire de nouvelles espèces (Types), ou ceux qui ont fourni
des informations complémentaires aux espèces déjà connues (Figurés). Ils sont
décrits, photographiés et publiés dans des ouvrages scientifiques selon des normes

4
Gestion informatisée des collections paléontologiques

dictées par le Code International de Nomenclature. Chacun de ces spécimens doit être
étiqueté et stocké dans des mobiliers prévus pour ces collections. Il est nécessaire de
noter sur chaque étiquette les différentes informations complètes en relation du
spécimen (Hantzpergue P. & al, 2005). Les étiquettes successives qui accompagnent
un seul spécimen, doivent aussi être conservées. Chaque information peut aider au
développement des collections dans les banques de données. Ce qui rend ces
collections accessibles et mises à la disposition des chercheurs (Enay R., 2004).

II. 1. 2. Quelques rappels

Dans le but de stabiliser et universaliser les noms scientifiques des espèces, le


Code International de Nomenclature Zoologique a défini et réglementé les Types et
Figurés, de leur désignation à leur dépôt dans les musées et les institutions.

Donc, chaque taxon aura un nom unique et distinct en suivant quelques principes
fondamentaux: le Principe de la Nomenclature Binominale et le Principe de Priorité
ou d'Antériorité. De ce fait, une espèce est la combinaison de deux noms, le premier
étant le nom générique et le second correspondant au nom spécifique. Ce binôme écrit
en latin doit être suivi du nom de l'auteur et l'année de publication. La date de
publication fixe l'antériorité, et le nom valide d'un taxon est le plus ancien nom
disponible qui lui a été appliqué (Corliss J. O. & al, 1985).

II. 1. 3. Différentes catégories de Types

Le Code International de Nomenclature Zoologique a défini et règlementé trois


catégories de Types qui sont:

 Série- Type: Tous les spécimens sur lesquels l'auteur établit un taxon nominal
du groupe- espèce, et qui sont acceptables en tant que types porte- nom. Si
l'auteur, en établissant un taxon nominal du groupe- espèce, désigne un
holotype, les autres spécimens de la série- type deviennent alors des paratypes.

5
Gestion informatisée des collections paléontologiques

 Types porte- nom: Ces types sont des supports des noms scientifiques de tous
les taxa (sg. taxon), ils sont les étalons internationaux de la nomenclature
zoologique ou botanique. On regroupe dans cette classe les termes suivants:
holotype, lectotype, néotype et syntypes.

 Paratype et paralectotype: sont les spécimens restant de la série- type après


la désignation de l'holotype et du lectotype.

Certain chercheurs utilisent des termes spécifiques pour indiquer les statuts des
spécimens, mais ils ne sont pas règlementés par le Code International de
Nomenclature Zoologique. On peut citer:

 Allotype: désigne un spécimen de sexe opposé à l'holotype.


 Cotype: terme utilisé auparavant dans le sens de syntype ou de paratype.
 Génotype: terme utilisé auparavant dans le sens d'espèce- type.
 Topotype: terme désignant un spécimen originaire de la localité- type de
l'espèce ou de la sous- espèce à laquelle il est considéré appartenir.

II. 1. 4. Typothèque

La conservation des spécimens Types et Figurés, est exigée par le Code


International de Nomenclature Zoologique. Ils doivent être conservés en sécurité pour
les besoins de la recherche et être soumis à une protection spéciale dans une salle à
part, et non exposés au regard. Cette salle est appelée "Typothèque".

II. 2. Rôle et intérêt des collections

Les collections universitaires constituent un outil pédagogique pour les


enseignants et les élèves, et pour qu’elles jouent un rôle dans l’éducation, plusieurs
actions sont entreprises (Barale G., 2005) :

Mettre en place des actions de découvertes : Le but est, essentiellement,


l’ouverture des collections à un autre public que celui des chercheurs. On peut

6
Gestion informatisée des collections paléontologiques

noter, par exemple, les élèves des écoles primaires et lycées. La réussite d’une
visite est liée à deux ingrédients. Le premier dépend de la collection et de la
présentation. Le deuxième dépend du conférencier.

Réaliser une exposition : L’ouverture du patrimoine universitaire au public,


nécessite une volonté de synergie, où il faut trouver un budget, des
collaborateurs et des bénévoles. Il est important de programmer, durant
l’exposition, des conférences et des visites guidées.

Créer des espaces d’accueil : Il est nécessaire d’avoir des salles aménagées
pour pouvoir accueillir du public et des scolaires.
Assurer une large offre de formation : C’est une action très importante qui
consiste à maintenir une culture scientifique élémentaire dans l’enseignement.

En enseignement, les collections de sciences de la Terre, ont toujours présenté


plusieurs intérêts. Elles peuvent être utilisées comme supports des travaux pratiques,
de médiation auprès des élèves et pour la préparation et l’exploitation des stages de
terrain (Vianey- Liaud M., 2005).

III. Différentes étapes pour la gestion des collections

La valorisation d'un patrimoine scientifique nécessite une gestion moderne. Cette


gestion comprend un classement raisonné des collections, leur rangement dans des
mobiliers et des conditionnements adaptés, et enfin l'informatisation pour la
constitution des bases de données simples et efficaces (Prieur A., 2006). Dans le cadre
d’un projet de recherche Algéro- Français (CMEP- 05 MDU), j’ai eu l’occasion de
faire un stage de formation à l’Université Claude Bernard Lyon 1, et de compléter ma
formation auprès du conservateur, A. Prieur, aux différentes étapes pour la gestion
des collections. Ces étapes sont les suivantes:

7
Gestion informatisée des collections paléontologiques

III. 1. Classement

Le classement des échantillons constitue la première étape de la mise en place


d'une gestion efficace. Mais, avant de commencer le classement, on doit rédiger à
l'encre de chine des étiquettes sur lesquelles seront notées les différentes données
spécifiques à chaque objet. Pour classer les différents objets, il faut suivre une
thématique prédéfinie pour aboutir un classement précis et fin. Cette thématique doit
être suivie pour une collection de grande importance (supérieure à 1000 objets). Pour
cela, on note la présence de deux types de classement (Prieur A., 2004):

III. 1. 1. Classement monocritère

Dans ce type de classement, on regroupe les objets en suivant un seul critère.


Pour une collection de paléontologie, on peut choisir un classement par collecteur, par
age ou par localité, etc.

III. 1. 2. Classement multicritère

En associant plusieurs critères entre eux, on peut avoir un classement très fin et
très élaboré. Ce type de classement est une aide précieuse, et permet d'accéder à la
collection sans passer obligatoirement par une exploitation de base de données.

III. 2. Rangement

Cette étape consiste à placer les objets dans les salles et des mobiliers, en tenant
compte de l'accessibilité totale prévue pour le passage du personnel, du matériel et des
engins (petits chariots et engins élévateurs). Donc, les salles doivent être adaptées
avec des espaces de circulation adéquats et des meubles conformes à la gestion, sans
oublier que les objets doivent être conservés dans des boites en carton pour permettre
leur manipulation sans détérioration. Les mobiliers destinés au rangement pour une
collection de paléontologie, sont de deux types:

8
Gestion informatisée des collections paléontologiques

III. 2. 1. Type Classique

Il est constitué de séries de meubles à tiroirs. Chaque tiroir comporte une


étiquette sur sa face externe, précisant l'age ou la localité selon le type de classement.
Souvent le mobilier combine le rangement et l’exposition (Fig. 1).

Fig. 1 : Meubles classiques

III. 2. 2. Type moderne

Il sépare le fonds de recherche/ stockage de l’exposition. Le mobilier de


rangement est constitué de compactus (Fig. 2) qui sont des meubles compacts se
déplaçant sur des rails. Ce type comporte une série d'armoires, chacune de ces
armoires comporte deux faces constituées de plusieurs colonnes. A l’Université
Claude Bernard, chaque colonne peut avoir de 1 à 22 portoirs ou tiroirs en fonction de
la taille des objets.

Avec toutes ces conditions, il faut prendre en considération les facteurs du milieu
tels que la température, la luminosité, l'hygrométrie, etc. Et tout cela pour assurer une
bonne préservation des échantillons (Prieur A., 2004).

9
Gestion informatisée des collections paléontologiques

Fig. 2. Compactus

III. 3. Informatisation

La présence des anciens catalogues relatifs aux collections, peut aider à vérifier
les différentes données des échantillons. Ces catalogues ont évolué, par la suite, en
répertoires à feuillets mobiles puis en cartes perforées. Certains musées gardent ce
genre de documents, et il ne reste qu'à réaliser l'inventaire qui va permettre d'utiliser
l'outil informatique. La réalisation de l'inventaire nécessite le choix de descripteurs
nécessaires pour une bonne gestion des collections. Une bonne gestion se fait avec un
bordereau de 40 descripteurs. Au-delà de ce nombre, c’est une recherche scientifique.
L'étape suivante sera le choix du matériel informatique, et le logiciel qui permet la
constitution des bases de données (Prieur A., 2004).

10
Gestion informatisée des collections paléontologiques

Les différentes étapes sont résumées comme ceci :

Classement

Rangement Objet avec étiquette

Bordereau informatique Saisie des données

Exploitation
(Corrections, substitutions, lecture, éditions, tabulations, interrogations)

Fig. 3 : Schéma général de gestion des collections (Prieur A., 2004)

IV. Gestion informatisée des collections paléontologiques

L'informatisation des collections a débuté dans les secteurs de la vie culturelle


tels que les archives ou les bibliothèques. Dans les années 90, l'outil informatique a
commencé à être utilisé pour la réalisation des inventaires, la gestion et la
documentation des collections muséographiques. On peut noter, par exemple, la
création de l'association Vidéomuséum en 1991, et qui a pour but de recenser près de
50 collections nationales en France. Elle a essayé de donner une méthode de
catalogage adaptée et un logiciel de documentation et de gestion des collections. Le
but essentiel de cette association était la réalisation d'une banque de données
commune, en regroupant toutes les informations descriptives et documentaires des
banques de données locales (Richert P., 2003).

IV. 1. Quelques exemples de banques de données

IV. 1. 1. American 2000

Les rudistes américains étaient le but du travail d'Oviedo García A. (2004,2005)


qui a réalisé à l’Université de Barcelone une base de données et un catalogue pour
l'ensemble de ces fossiles. La base de données est appelée American 2000, et elle a

11
Gestion informatisée des collections paléontologiques

été réalisée sur le support informatique Microsoft Access. Elle est organisée en deux
parties: taxonomie et bibliographie, et chaque partie est constituée d'un ensemble de
tables liées et complémentaires. Cette base de données contient actuellement 244
espèces de rudistes regroupées en 9 familles et 68 genres, et qui sont du Barrémien au
Maastrichtien.

IV. 1. 2. PALBOT

C'est une base de données réalisée pour la collection de paléobotanique de


l'Université Pierre et Marie Curie (Paris), plus précisément pour les échantillons
Types et Figurés. Cette collection est constituée de 15000 échantillons avec 200
Types. La base de données PALBOT sera intégrée, par la suite, dans le projet
européen BioCASE: Biological Collection Access for Europe (Broutin J. & Vignes-
Lebbe R., 2005).

IV. 1. 3. PalBrain

C'est une base de données réalisée pour l'ensemble des Types et Figurés des
collections de mammifères fossiles de l'Université Claude Bernard Lyon 1. Le logiciel
utilisé pour la gestion de ces collections, est le File Maker Pro qui est facile
d'utilisation et remarquable pour les petites applications. Les différentes données de
PalBrain sont disponibles en ligne grâce au site web (Thomas J., 2004).

IV. 1. 4. Trans'Tyfipal

Trans'Tyfipal est une base de données réalisée pour les Types et Figurés. Elle a
été initiée en 1996 à la suite du projet national Tyfipal (1986), dans le but de
répertorier les Types et Figurés de Paléontologie déposés dans les différents
établissements français (Thierry J., 1996). Cette banque de données a été développée
sur le logiciel 4D (4e dimension), elle est composée de plusieurs fiches renseignant
sur la systématique, la géographie, la stratigraphie et la gestion du rangement et des
prêts. Elle est mise à la disposition des différentes personnes via internet sur le site du
laboratoire de Dijon (Montuire S. & al, 2005).

12
Gestion informatisée des collections paléontologiques

IV. 1. 5. Anatomic

Anatomic est une base de données réalisée pour des collections de vertébrés
actuels déposées au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Ces collections
sont constituées, essentiellement, de préparations ostéologiques et de spécimens
formolés. La base de données Anatomic, est développée sur le logiciel Microsoft
Access. Elle fonctionne aussi de manière partagée sous Oracle, et elle est constituée
de 9 tables liées. L’application Transanatomic intègre une série de modules
(Formulaires de saisie) pour l’alimentation, et l’exploitation des informations
introduites dans la base de données. Elle est réalisée en Visual Basic sous Access
(Martin A., 2005).

IV. 2. Système de gestion informatisée

IV. 2. 1. Thèmes et descripteurs d’inventaire

Les descripteurs d’inventaire des collections de paléontologie, sont regroupés


selon 9 thèmes : Systématique, provenance, âge, bibliographie, anatomie,
conditionnement, acquisition et divers (Prieur A., 2004)

13
Gestion informatisée des collections paléontologiques

Thèmes Descripteurs
Systématique Genre
Sous genre
Espèce
Sous espèce
Auteur
Année
Embranchement
Classe
Famille /Sous famille
Provenance
Age
Bibliographie Auteur
Année
Bibliographie
Statut
Historique Collecteur- Année
Déterminateur- Année
Anatomie Partie conservée
Conditionnement Etat
Nombre de spécimens
Acquisition Mode d’entrée
Date d’entrée
Divers Dossier
Commentaire
Rangement
Ancien numéro
Inventaire

Tab n° 1 : Thèmes et descripteurs d’inventaire des collections de paléontologie

14
Gestion informatisée des collections paléontologiques

IV. 2. 2. Choix du matériel informatique et du logiciel de bases de


données

Pour aboutir à une gestion efficace, il est important d’avoir un matériel


informatique assez rapide de 20 à 30 Go de mémoire vive. Ensuite, choisir un logiciel
simple qui permettra la création de bases de données. On note l’existence de plusieurs
logiciels : Access, Mobydoc, Dbase, File Maker Pro, etc (Prieur A., 2004). Le
personnel qui va travailler sur la base de données, est constitué de (Thomas J., 2004) :
Développeur : Chargé de la création de la base de données
Opérateur de saisie : Chargé de saisir les données
Consulteur : Celui qui cherche les données

IV. 2. 3. Photographie numérique

Les fossiles à statut de référentiels constituent l’objet de la création de la base


d’image. Donc, l’échantillon sera photographié avec un appareil numérique de haute
résolution, où l’image sera stockée en haute définition : format. TIF, puis
compressée : format. JPG (Prieur A. & al, 2003).

On note l’existence de différents formats d’images numériques. Quelques uns


sont devenus des normes internationales (Thomas J., 2004) :
TIFF : Format de fichier sans perte d’informations, extension PC : tif
GIF : Format de fichier très utilisé sur le web, extension PC : gif
JPEG : Format de fichier numérique compressé avec perte d’informations,
extension PC : jpg

IV. 2. 4. Couplage des fiches textuelles et des images

La dernière phase sera le couplage de chaque fiche textuelle avec l’image


correspondante. Ainsi, on distingue deux bases de données créées, l’une avec toutes
les données descriptives, l’autre avec les images des fossiles de références (Prieur A.
& al, 2003).

15
Gestion informatisée des collections paléontologiques

Les différentes étapes sont résumées dans le schéma suivant :

Fig. 4 : Schéma d’inventaire et de numérisation de référentiels (A. Prieur & al, 2003,
modifié)

16
Gestion informatisée des collections paléontologiques

IV. 2. 5. Mise en ligne

Si on veut partager les différentes informations, internet constitue, actuellement,


le meilleur support. Ce système nécessite selon Thomas J. (2004) :
Une base de données
Un serveur hébergeant les données et intégrant le Système de Gestion de la
Base de Données
Des connaissances en langage de programmation et de gestion d’informations
(PHP, XML, …)

Conclusion

La gestion des collections impliquent obligatoirement trois phases successives :


le classement d’objet, le rangement dans des meubles et l’informatisation qui va
permettre d’aboutir à l’inventaire des collections et à la constitution de bases de
données. Chaque phase de travail a son importance pour aboutir à une gestion
efficace.

17
Chapitre II :

Musée de
l’Université d’Alger
Musée de l’Université d’Alger

I. Introduction

Le Musée de l'Université d'Alger est constitué de plusieurs salles (Fig. 1). La plus grande
qui est aussi la plus importante, renferme des collections paléontologiques et quelques roches
de l'Algérie. Les trois autres salles sont plus petites dédiées l’une à la collection de
minéralogie, la seconde à la pétrographie et la troisième à la paléontologie étrangère
essentiellement européenne (française).

Salle de paléontologie
Salles annexes

Salle de minéralogie 0 7m

Fig. 1 : Salles du Musée de l’Université d’Alger (Dekoumi A., 2006, modifié)

Les collections de fossiles de la salle principale (Fig. 2), sont classées selon un ordre
stratigraphique, puis selon les localités et les collecteurs. Au sein de ce matériel, on note la
présence de fossiles de références ayant le statut de Types et Figurés. Ils sont définis et
nommés dans le cadre de la règlementation du Code International de Nomenclature
Zoologique, et à ce titre, ils sont considérés comme patrimoine scientifique international, et
doivent être à la disposition de tous les chercheurs du monde.

19
Musée de l’Université d’Alger

Salle de paléontologie

Fig. 2 : Salle de paléontologie (Dekoumi A., 2006)

II. Historique des collections

Depuis 1842, des milliers de fossiles ont été récoltés par de nombreux géologues en
Algérie, on peut citer, par exemple, Ville, Renou et Fournel. Ces fossiles ont été déposés
d'abord dans les locaux du Service des Mines d'Alger, puis dans ceux de l'Ecole Supérieure
des Sciences, enfin dans les salles de l'Université d'Alger (Chikhi- Aouimeur F., 2001).

En 1978, une partie de ce matériel a été transférée à l'Université des Sciences et de la


Technologie Houari Boumediene (USTHB) créée en 1974. Ce transfert a eu lieu après la
dissolution de la Faculté des Sciences de l'Université d'Alger, il a entrainé la disparition de
nombreux spécimens. Seules les salles du Musée n’ont pas été touchées, et renferment à ce
jour des collections relativement bien conservées.

Depuis ce transfert partiel, les collections restantes se trouvent sous une double tutelle
puisque les locaux appartiennent à l'Université d'Alger qui parfois les revendique. Cette
situation a conduit à placer les échantillons rangés dans les meubles dans des sacs en plastique
en prévision d'un déménagement intempestif.
20
Musée de l’Université d’Alger

Si les collections d’Alger constituent indéniablement un fonds pour la recherche, la


formation…, leur ouverture au public est plus difficile par manque de personnel, de budget…
La consultation se fait généralement à la demande des chercheurs ainsi on peut citer quelques
passages :
• COATES A. (1980), spécialiste des Coraux
• PONS J. M. (2000), spécialiste des Rudistes, de l’université de Barcelone

• KHELIFA A. (2001) directeur du patrimoine au Ministère de la Culture


• TAQUET P. (2007) spécialiste des Reptiles au Muséum National d’Histoire
Naturelle, Paris

• SATOUR L. (2008) spécialiste des Bivalves à l’Université d’Oran


• FAURE M. (2009) spécialiste du Quaternaire de l’Université Lumière Lyon II

SAOUDI Y. (2006- 2009) spécialiste du Quaternaire de l’Institut de Préhistoire

III. Mise en valeur des collections

III. 1. Ancienne classification et numérotation

Les collections paléontologiques sont rangées dans des meubles rivés au sol ou aux murs
(Fig. 3).

Les meubles rivés au sol, se présentent en trois doubles rangées : chaque rangée comporte
16 horizons (H) numérotés de H1 à H16 (Fig. 4), et chaque horizon comporte 10 tiroirs (t)
numérotés de t1 à t10.
Le numéro de l’échantillon sera comme ceci : Hn tn où 1 ≤ n ≤ 16 pour les horizons et 1≤
n ≤ 10 pour les tiroirs.

21
Musée de l’Université d’Alger

Meubles rivés au mur

Meubles rivés au sol

Fig. 3 : Meubles rivés au sol et aux murs


Exemple :

H11 t5

Horizon 11

Tiroir 5

Les meubles rivés aux murs sont appelés Vitrines (V). On compte 32 vitrines numérotées
de V1 à V32 qui renferment des objets variés : fossiles, roches, objets préhistoriques et livres,
parfois ces vitrines sont complètement ou partiellement vides.

22
Musée de l’Université d’Alger

0 7m

Fig. 4 : Numérotation des travées (Dekoumi A., 2006, modifié)

Pour permettre la consultation de quelques collections importantes comme celles de J.


Emberger, G. B. M. Flamand et R. Laffite, des fiches (Fig. 5) ont été réalisées. Sur celles- ci
sont portées des données issues des étiquettes avec la systématique quand la détermination est
précise.

Le numéro donné pour chaque échantillon, était composé de l’initiale du collecteur, le


numéro du gisement (déterminé selon la thèse du collecteur) et une lettre en minuscule qui
désigne le spécimen.

23
Musée de l’Université d’Alger

Exemple :

RL 25 a1

Lettre du spécimen
Numéro du gisement

R. Laffitte

Ceci dit, ce mode d’inventaire nous renseigne de manière précise sur un spécimen, et est
une contribution importante laissée par M. Legrand- Blain qui était responsable des
collections jusqu’en 1978.
Avec la généralisation de l’informatique, une nouvelle méthode de classification et de
numérotation a été proposée par F. Chikhi. Cette numérotation considérait les collections
comme un ensemble « clos » vu l’importance du matériel et l’impossibilité d’une extension
locale.

Fig. 5 : Exemple d’une fiche

24
Musée de l’Université d’Alger

III. 2. Nouvelle classification et numérotation

Dans le but de constituer une base de données, plusieurs travaux d’inventaire ont été
réalisés, en utilisant la nouvelle classification et numérotation (Mofredj A., 2002 ; Halli L.,
2004 ; Makhlouf Y., 2005 ; Dekoumi A., 2006).

Le nouveau système de numérotation consiste à donner un numéro unique pour chaque


échantillon. Alors la numérotation adoptée est comme ceci:

 On compte trois doubles travées (les meubles rivés au sol) numérotés de 1 à 6 (Fig. 6).
Chaque travée est constituée de 32 colonnes numérotées de 01 à 32, et chaque colonne
comporte une vitrine horizontale désignée par le chiffre (0), et cinq tiroirs numérotés
de 1 à 5.

 Les vitrines verticales (indiquées par le chiffre 7) sont les meubles rivés aux murs. On
note la présence de 32 vitrines verticales numérotées de 01 à 32, et chaque vitrine
contient sept étagères numérotées de 1 à 7.

Fig. 6 : Numérotation des travées et vitrines verticales (Dekoumi A., 2006)

25
Musée de l’Université d’Alger

De ce fait, chaque échantillon aura un numéro unique constitué de sept chiffres.


L'ensemble des 4 chiffres premiers constitue ce qu'on appelle la côte, ce qui permet de situer
l'échantillon dans l'espace. Les trois chiffres qui restent, correspondent au numéro de
l'échantillon, ce qui permet d’envisager le rangement de 999 échantillons par tiroir ou par
étagère.
Nous précisons : Nous appelons échantillon une récolte effectuée par le collecteur dans
un gisement. Un échantillon peut comprendre un ou plusieurs spécimens placés ensemble
dans une boite ou dans un sac.
Une classification rigoureuse exigerait un numéro pour chaque spécimen. Lors des
révisions, les chercheurs ajoutent un symbole pour les différents spécimens d’un même
échantillon.

Exemple:
Côte

4 10 1 081

Echantillon "081"

Tiroir 1

Colonne 1
Travée 4

Durant la réalisation de l’inventaire, on note la présence de plusieurs inconvénients :



Répétition de noms de localités dans plusieurs endroits en Algérie, ce qui rend difficile
la précision du lieu exact du prélèvement, s’il n’est pas précisé par l’auteur (Exemple :
Djebel Azreg aux Aurès et aux Ksour).

Changement de toponymie des localités (Exemple : Orléansville / El Asnam / Chlef).

Changement des limites administratives (Exemple : Département de Constantine
comprend plusieurs wilayas actuelles).

Données incomplètes des étiquettes.

26
Musée de l’Université d’Alger

III. 3. Travaux réalisés sur les collections (Bases de données)

Plusieurs travaux d’inventaire ont été réalisés par de chercheurs et de nombreux


étudiants de différentes promotions, sous la direction de Chikhi- Aouimeur F. et Redjimi-
Bourouiba W. Ces inventaires ont été enregistrés sur le logiciel « Microsoft Excel », et non
importés sur bases de données. Les principaux inventaires sont comme ceci :
 Inventaire des Echinides par Khellas A. (2002)
 Inventaire des Rudistes par Chikhi- Aouimeur F. (1982- 2007)
 Inventaire des Inocérames par El Manai H. (en cours de réalisation)
 Inventaire du matériel de l’Albien et du Cénomanien par Boumaza L. (2003)
 Inventaire du matériel du Cénomanien, du Turonien et du Sénonien par Redjimi-
Bourouiba W. (2002)
 Inventaire des Vertébrés du Quaternaire par Afroun S. (2007)

L’ensemble de bases de données réalisées, était dans le cadre de mémoires de projet de


fin d’études pour l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en Géologie.

III. 3. 1. Paléozoïque

La base de données concernant le matériel paléozoïque, est le premier travail réalisé pour
les collections paléontologiques.

Ce matériel a été classé et inventorié par Mofredj A. en 2002. Cet inventaire réalisé en
suivant la nouvelle classification et numérotation, a été enregistré d’abord sur un support
informatique qui est le logiciel « Microsoft Excel », sous forme de deux tables : Inventaire et
Bibliographie. Ces données ont été importées par le logiciel de bases de données « Microsoft
Access ».

Cette base de données est d’une taille de 17.793 M.o., et comporte deux tables, huit
requêtes et deux formulaires.

Grace à cette base de données, plusieurs études statistiques ont été réalisées dans le but
d’indiquer l’abondance, la dominance et la diversité de l’ensemble du matériel. On peut noter,

27
Musée de l’Université d’Alger

par exemple, la présence de 8952 échantillons du Paléozoïque où les brachiopodes sont


dominants par rapport aux autres groupes.

III. 3. 2. Trias et Jurassique

Ce matériel a servi à la réalisation de deux bases de données par Halli L. en 2004, une
descriptive et l’autre géographique.

La base de données descriptive a été réalisée sur le logiciel de bases de données


Microsoft Access. Les données de cette base de données ont été stockées dans trois tableaux :
Inventaire, Systématique et Bibliographie en utilisant le logiciel Microsoft Excel. Ces données
ont été transportées par la suite vers Microsoft Access.

On note que les tables Inventaire et Systématique ont été regroupées en une seule table
appelée « Inventaire des fossiles du Trias et Jurassique ». Donc, les données descriptives de ce
matériel ont été introduites sous forme de deux documents liés : « Inventaire des fossiles du
Trias et Jurassique » et « Bibliographie ». En plus de ces deux tables, la base de données est
constituée de six requêtes et deux formulaires.

La base de données géographique a été réalisée sur le logiciel Map Info 6.0. Ce logiciel
est géré par un SIG, c'est-à-dire un Système d’Information Géographique. Pour cette base de
données, Microsoft Excel a servi aussi de transporter les données vers Map Info.

Trois fichiers ont été réalisés : Wilayas, Localités et Fossiles. Chaque fichier comporte
deux fenêtres : carte et donnée. La superposition de ces fichiers indique les wilayas des
gisements géoréférencés de fossiles, et la distribution des spécimens marqueurs à travers le
pays.

L’exploitation des données, grâce aux deux bases de données réalisées, indique la
présence de 29907 échantillons du Trias et Jurassique. Ce matériel est très divers et il est
constitué de 15 groupes dont les mollusques sont les plus abondants avec 61%.

28
Musée de l’Université d’Alger

Sur la base de données géographique, le Map Info permet une bonne illustration
graphique des données, la wilaya de chaque gisement et les coordonnées géographiques.

III. 3. 3. Plio- quaternaire

L’inventaire réalisé pour le matériel plio- quaternaire, était à la base de la construction


d’une base de données par Dekoumi A. en 2006.

Cette base de données a été faite en utilisant un logiciel privé d’inventaire et de gestion de
données appelé Géonemesis. De plus, ce logiciel permet de créer une base de données au
format de Microsoft Access, donc la combinaison des deux logiciels.

La taille de cette base de données est de 4 M.o., et elle est constituée de :

 Trois tables liées : Inventaire, Localité et Systématique ;


 Cinq requêtes ;
 Trois formulaires et quatre états.

L’analyse statistique des données, grâce à la base de données réalisée, montre que le
matériel plio- quaternaire est constitué de 22569 échantillons de nature variée : fossile, faciès
et objets préhistoriques.

III. 3. 4. Collections Types et Figurés

Parmi les collections du Musée de l’Université d’Alger, on a des fossiles étudiés en


détail, décrits et figurés dans des ouvrages et publications scientifiques. Ces sont les Types et
Figurés.

La base de données réalisée pour ces collections (Makhlouf Y., 2005), est appelée
COLTYFI (COLlections TYpes et FIgurés) et le support informatique utilisé était Microsoft
Access 2003. Elle est formée de cinq tables liées, six requêtes et cinq formulaires.

29
Musée de l’Université d’Alger

L’accès facile à ces collections grâce à COLTYFI, nous a permis de faire le point sur ce
matériel, où on note une grande diversité avec la dominance de foraminifères, mollusques et
brachiopodes. Les spécimens types sont réduits par rapport aux Figurés et constituent 17% de
l’ensemble des collections Types et Figurés. Cette base de données nous a permis aussi de
réaliser un catalogue pour ces spécimens de référence, en utilisant la notion des requêtes. Les
données en relation des spécimens, ont été présentées avec le plus de précision possible.

Conclusion

Les collections du Musée de l’Université d’Alger sont rangées dans des mobiliers de
type classique. Elles sont classées en suivant plusieurs critères : selon un ordre chronologique,
puis selon les localités et les collecteurs. Avec l’adoption d’une nouvelle numérotation, un
inventaire a été réalisé par plusieurs chercheurs et des étudiants de la spécialité « Ensembles
Sédimentaires ». Cet inventaire a conduit à la réalisation de bases de données, en utilisant de
divers logiciels. Selon la définition des musées, le Musée de l’Université d’Alger présente les
différentes caractéristiques, sauf l’accès au public qui est réduit, mais il a connu plusieurs
visites de lycéens et de chercheurs.

30
Chapitre III :

Conception et
réalisation de
bases de données
Conception et réalisation de bases de données

I. Introduction

Pour gérer et analyser les informations liées aux collections paléontologiques déposées
au Musée de l’Université d’Alger, nous avons entrepris de réaliser trois bases de données sur
différents logiciels : PALGERIE sur Microsoft Access 2007, GEOPALGERIE sur Map Info et
COLTYFI sur File Maker Pro. Chacune a son intérêt sur le plan de la recherche et de la
visualisation des données. Les différentes étapes de réalisation de ces bases de données sont
expliquées dans ce chapitre.

II. Bases de données : définitions et applications

Une base de données représente un ensemble structuré d’informations, mémorisé par un


ordinateur. Ce dernier étant destiné à être utilisé par plusieurs personnes. L’organisation est
régie par un modèle de données. La base de données permet l’accès facile et rapide à
l’information recherchée.

Le Système de Gestion de Base de données (SGBD) est un logiciel qui permet d’écrire,
de mémoriser, de manipuler et d’interroger les ensembles de données constituant la base de
données. Ce système assure la sécurité et la confidentialité des données dans le cas d’une
utilisation par un grand nombre de personnes qui peuvent interagir simultanément sur ces
données.

II. 1. Microsoft Access

Microsoft Access est un SGBDR, c'est-à-dire un Système de Gestion de Bases de


Données Relationnelles, donc on peut mémoriser les informations et les liens existants entre
ces informations. Cela représente une des caractéristiques essentielles des bases de données,
et qui est la séparation entre les données effectives et les programmes qui les exploitent.

La disposition logique des données et des relations est expliquée par le moyen de
données. Plusieurs modèles de données ont été imaginés, et le modèle le plus utilisé
actuellement est le modèle relationnel. Ce modèle a été industrialisé depuis les années 80, et à

32
Conception et réalisation de bases de données

partir des années 90, ce sont les SGBDR qui dominent le marché, on peut citer : Oracle, DB2,
Sybase, etc.

Pour pouvoir créer et manipuler une base de données réalisée sur Microsoft Access, il est
important de connaître la signification de quelques concepts relatifs à ce logiciel. En voici
quelques notions (Khichane, 2004) :

II. 1. 1. Notion de table

C’est un ensemble d’informations stockées sous forme de colonnes et de lignes, où une


colonne représente un champ et une ligne représente un enregistrement.

II. 1. 2. Notion de relation

Microsoft Access est un système de gestion de bases de données relationnelles qui


permet de définir des liens entre les tables. Access utilise ces relations pour retrouver les
données connexes stockées dans notre base de données.

Il faut noter l’existence de trois types de relations :

Relations Un- à- Un

Dans ce type de relation, un enregistrement de la table source est relié à un seul


enregistrement de la table liée, et inversement.

Relations Un- à- Plusieurs

Dans ce type de relation, un enregistrement de la table source est relié à plusieurs


enregistrements de la table liée, mais l’inverse n’est pas juste, car un enregistrement de la
table liée ne peut être lié qu’à un seul enregistrement de la table source.

33
Conception et réalisation de bases de données

Relations Plusieurs- à- Plusieurs

Avec une relation de ce type, un enregistrement de la table source peut être lié à
plusieurs enregistrements de la table liée, et inversement.

II. 1. 3. Notion de requête

Les requêtes sont des critères de recherches qui nous permettent de sélectionner une
partie des informations stockées dans les tables qui répondent aux critères spécifiés dans la
définition de la requête.

II. 1. 4. Notion de formulaire

Un formulaire est une fiche permettant de saisir, modifier et supprimer les


enregistrements. De plus, on peut définir des contrôles qui affichent des valeurs calculées ou
des objets tels que les images.

II. 2. Map Info

Map Info est un logiciel de type Système d’Information Géographique (SIG). Il sert à
créer de l’information géographique, à la traiter et à la cartographier. Il structure les
informations en tables, et chaque table est constituée de fichiers qui sont manipulés ensemble
par le logiciel. Ce logiciel est conçu pour fonctionner dans un environnement Windows, c'est-
à-dire, les utilisateurs de logiciels Microsoft, se trouvent à l’aise dans les fonctionnalités de
base (Barbier, 2002).

Map Info permet aussi de travailler facilement avec les images raster, et les formats lus
par ce logiciel sont de différents types : JPEG, GIF, TIFF, etc. Le calage d’une image raster
signifie l’introduction des coordonnées géographiques dans une projection définie, et
l’indication des points de l’image correspondant à ces coordonnées (Habert, 2000).

34
Conception et réalisation de bases de données

II. 3. File Maker Pro

Le File Maker Pro est un logiciel connu par sa facilité d’utilisation, où une base de
données élaborée sur ce logiciel peut facilement être publiée sur un site internet. Il est
fréquemment utilisé, par exemple, au Musée de Zoologie de Lausanne dans le but de recenser
les différents spécimens vertébrés possédés par ce musée. La manipulation d’une base de
données réalisée sur File Maker Pro, nécessite de connaître quelques éléments de base qui
sont les rubriques et les scripts (Matthey, 2000) :

II. 3. 1. Rubriques

On peut distinguer une rubrique par un certain nombre de caractéristiques qui forment ce
qu’on appelle la définition de la rubrique. Ce logiciel propose des modes de travail et
d’affichage :

Utilisation : permet de travailler sur le contenu du fichier


Modèle : permet de déterminer la visualisation des données
Recherche : permet de remplir des requêtes
Prévisualisation : permet de voir l’aperçu des fiches et formulaires avant l’impression

II. 3. 2. Scripts

Les scripts sont des commandes qui demandent l’exécution d’une action ou d’une série
d’action successives, et ils sont déclenchés par des boutons.

III. Réalisation de bases de données

III. 1. Base de données descriptives "PALGERIE"

Pour gérer et analyser les données descriptives des collections paléontologiques, nous
avons choisi le logiciel Microsoft Access 2007. Ce logiciel est un programme de bases de
données permettant le stockage et la gestion de grandes quantités d’informations. C’est un

35
Conception et réalisation de bases de données

logiciel de la compagnie américaine Microsoft et il constitue aujourd’hui l’un des outils les
plus populaires et les plus reconnus sur le marché.

III. 1. 1. Charger Access

Pour charger le logiciel Access, nous avons exécuté les instructions suivantes :
 Cliquer sur Démarrer de la barre des taches de Windows ;
 Pointer sur Programmes, puis sur Microsoft Office ;
 Cliquer sur Microsoft Office Access 2007.

Après cette procédure, la page Prise en main de Microsoft Office Access apparaît à
l’écran (Fig. 1).

Fig. 1 : La fenêtre d’accueil d’Access 2007

36
Conception et réalisation de bases de données

III. 1. 2. Création de la base de données

Avec Access 2007, on doit sauvegarder la base de données avant même sa création. Il
s’agit de créer l’enveloppe qui contiendra tous les objets de l’application, c'est-à-dire : tables,
requêtes, formulaires,…etc.

Ce logiciel nous offre la possibilité de créer une base de données à partir d’un modèle
(Fig. 2). Ce modèle est une base de données prête à l’emploi, contenant déjà des tables, des
requêtes, des formulaires et des états définis. Ce qui reste est de compléter, d’ajouter et de
saisir les informations qu’il faut.

Fig. 2 : Modèles installés

Si aucun des modèles proposés ne correspond pas à nos données, on peut créer une base
de données vide.
Dans notre cas, une base de données vide a été créée. Pour cela, nous avons suivi les
instructions suivantes :
 Charger Access 2007 ;
 Dans la rubrique Nouvelle base de données vide, cliquer sur l’icône Base de données
vide (Fig. 3a) ;

37
Conception et réalisation de bases de données

 Dans la zone Nom de fichier du volet Base de données vide qui apparaît à droite de
l’écran, nous avons tapé le nom de notre base de données qui est : PALGERIE (Fig.
3b).

Fig. 3a : Nouvelle base de données vide

Fig. 3b : Nommer la base de données

 Cliquer sur le bouton Créer. La fenêtre de la base de données PALGERIE apparaît


dans la fenêtre Access (Fig. 4).

38
Conception et réalisation de bases de données

2 1

3
4

6
Fig. 4 : Fenêtre de la base de données PALGERIE

Cette fenêtre comporte les éléments suivants :


1) Barre de titre : indique le nom de la base de données : PALGERIE.
2) Barre d’outils Accès rapide : regroupe les commandes les plus fréquemment
utilisées qui sont accessibles par de simples clics sur les boutons.
3) Bouton Office : un clic sur ce bouton permet d’afficher le menu Office (Fig. 4a).
4) Ruban : offre un affichage complet de boutons. Il est constitué d’un ensemble
d’onglets : Accueil, Créer, Données externes, …etc.
5) Volet de navigation : constitue le poste de pilotage de l’application. On peut ajouter
et visualiser les différents objets (tables, requêtes, formulaires,…etc.) nécessaires à la
gestion des données.

39
Conception et réalisation de bases de données

6) Barre d’état : affiche des messages concernant l’état des objets (Mode Création,
Mode Feuilles de données, …), des indicateurs tels que le contenu de la description
d’un champ en mode Feuilles de données, et bien d’autres informations.

III. 1. 3. Création des tables

Après la création de l’enveloppe de la base de données, la création des tables sera la


seconde étape où les différentes informations correspondant aux collections paléontologiques
seront stockées. La base de données PALGERIE est constituée de trois tables liées : la table
Inventaire, la table Systématique et la table Localité.

III. 1. 3. 1. Création de la table « Inventaire »

C’est la table principale de notre base de données, et pour la créer, nous avons exécuté les
instructions suivantes :
 Charger Access 2007 ;
 Ouvrir la base de données PALGERIE ;
 Cliquer sur l’onglet Créer du ruban ;
 Dans le groupe Tables, cliquer sur Création de table.

On note l’apparition d’une fenêtre présentant une grille (Fig. 5).

Fig. 5 :
Affichage
d’une table en
mode Création

40
Conception et réalisation de bases de données

L’étape suivante sera la définition de chaque champ de la table « Inventaire » (Tab. n° 1).

Taille
Nom du Type de
du
champ données Caractéristiques
champ
Ce champ est composé de 4 chiffres : tapée dans la
colonne « Description ». Dans la zone de la
Cote Texte 4
propriété Masque de saisie, nous avons tapé 0000 (4
chiffres obligatoires).
C’est la clé de la table, elle nous permet d’identifier
d’une façon unique les échantillons. Le numéro est
Numéro Texte 7 composé de 7 chiffres. Pour la valeur de la propriété
Masque de saisie, nous avons mis 0000000 (7
chiffres obligatoires).
Ancien
Texte 20
numéro
Genre Texte 30
Taxon Texte 100
Statut Texte 30
Nombre Numérique Entier
Collection Texte 20
Age Texte 30
Localité Texte 30
Info-
Texte 40
Localité
Observations Texte 150

Tab n° 1 : Définition des champs de la table « Inventaire »

Remarque
Il faut noter que le type « Texte » permet d’entrer des chaines de caractères
alphanumériques, et il peut accepter jusqu’à 255 caractères (y compris les espaces).

41
Conception et réalisation de bases de données

Une table créée doit être sauvegardée. Pour cela, nous avons cliqué dans la barre d’outils
Accès rapide sur le bouton (Enregistrer).
Nous notons l’apparition de la boite de dialogue « Enregistrer sous », nous tapons Inventaire
dans la zone Nom de la table, puis validé par OK.

III. 1. 3. 2. Création des tables annexes

Les tables annexes ont été réalisées pour compléter les données introduites dans la table
principale qui est la table « Inventaire ». Pour créer chacune de ces tables, nous avons procédé
de la même façon que pour la table « Inventaire ».

 Table « Systématique »

Cette table nous fournit des informations sur la systématique des taxons. Cette
systématique a été établie d’après « Treatise on Invertebrate Paleontology », Moore R. C.,
1956- 1971. La définition des champs de cette table est comme ceci :

Nom du champ Type de données Taille du champ Caractéristiques


Genre Texte 30 C’est la clé primaire de la table
Sous famille Texte 30
Famille Texte 30
Super famille Texte 30
Sous ordre Texte 30
Ordre Texte 30
Classe Texte 30
Embranchement Texte 30

Tab n°2 : Définition des champs de la table « Systématique »

 Table « Localité »

La table « Localité » nous indique toutes les informations possibles qu’on peut tirer de la
localité d’où provient le taxon. Les champs de cette table sont définis dans le tableau suivant :

42
Conception et réalisation de bases de données

Nom du champ Type de Taille du Caractéristiques


données champ
Localité Texte 30 C’est la clé primaire de la
table
Nouvelle nomenclature Texte 30
Wilaya Texte 20
Commune Texte 30
Région Texte 20
Coordonnées Texte 20
géographiques

Tab n°3 : Définition des champs de la table « Localité »

Certaines localités ne portent pas actuellement les noms définis par les chercheurs de
l’époque coloniale. Pour cela, les nouveaux noms de localités, ont été cherchés en utilisant
« La nouvelle toponymie des localités du nord de l’Algérie indépendante » publié en 1966. La
wilaya et la commune ont été déterminées grâce au code postal publié en 1985. Microsoft
Encarta 2009 a été le logiciel utilisé pour chercher les coordonnées géographiques des
localités.

III. 1. 4. Création des relations entre les tables

Pour créer les liaisons entre les tables de la base de données PALGERIE, il faut afficher
la fenêtre Relations et y intégrer les tables à mettre en relation et s’assurer que toutes les
tables sont fermées :

 Cliquer sur l’onglet Outils de base de données du ruban.


 Dans le groupe Afficher/Masquer, nous avons cliqué sur le bouton Relations (Fig. 6).
La boite de dialogue Afficher la table s’ouvre (Fig. 7).

43
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 6 : Le groupe Afficher/Masquer de


l’onglet Outils de base de données du
ruban

Fig. 7 : Créer des relations entre les tables

 Sélectionner toutes les tables, cliquer sur le bouton Ajouter puis Fermer. Les tables
sélectionnées apparaissent alors dans la fenêtre Relations (Fig. 8).

44
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 8 : La fenêtre Relations

 Maintenant, nous devons créer les relations entre les tables. Ces relations sont :

1°/ Relation qui lie la table « Inventaire » à la table « Systématique ».

2°/ Relation qui lie la table « Inventaire » à la table « Localité ».

 Les deux relations sont de type : Un- à- Plusieurs, chacune des tables
« Systématique » et « Localité » est considérée comme la table source de la relation
(Coté : Un). La table cible (Coté : Plusieurs) sera par la suite la table « Inventaire ».

Pour créer la première relation entre la table « Inventaire » et la table « Systématique », nous
avons suivi les procédures suivantes :

 Afficher le champ de liaison Genre dans les fenêtres des tables « Inventaire » et
« Systématique ».

45
Conception et réalisation de bases de données

 Cliquer et faire glisser le champ Genre (Champ clé primaire de la table source) de la
table « Systématique » sur le champ Genre (Champ de liaison de la table cible) de la
table « Inventaire ».

La boite de dialogue « Modifier des Relations » s’ouvre (Fig. 9).

Fig. 9 : La boite de dialogue « Modifier des Relations »

Après avoir choisi le type de jointure et coché les cases Appliquer l’intégrité référentielle et
Mettre à jour en cascade les champs correspondants, nous avons cliqué sur le bouton
créer.

Les mêmes instructions que les précédentes sont suivies pour créer l’autre relation qui lie la
table « Inventaire » à la table « Localité », et le champ de liaison entre les deux tables est le
champ « Localité ».

Nous avons cliqué par la suite sur le bouton Enregistrer pour enregistrer les relations que nous
avons créées.

La fenêtre « Relations » de la base de données PALGERIE, ressemble à la suivante :

46
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 10 : Les relations de la base de données PALGERIE

III. 1. 5. Création des requêtes

Les requêtes vont nous permettre de regrouper les données répondant à des critères
définis. Nous avons choisi de les créer en mode création sans faire appel à l’assistant.

III. 1. 5. 1. Etapes de création d’une requête

Pour créer une requête, nous avons exécuté les instructions suivantes :

Ouvrir la base de données PALGERIE.

Cliquer sur le bouton Création de requête du groupe Autre de l’onglet Créer.

Dans la boite de dialogue Afficher la table, cliquer sur la table à interroger pour la
sélectionner.

Après avoir choisi la table ou les tables, cliquer sur le bouton Ajouter, puis sur
Fermer pour terminer. La fenêtre de la requête apparaît en mode création (Fig. 11).

47
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 11 : La fenêtre de la requête


(1) : Grille d’interrogation


Dans la table concernée, double- cliquer sur les champs à inclure dans la requête.
Chaque champ précisé, apparaîtra par la suite dans la grille d’interrogation.

Après avoir choisi les critères de filtrage, cliquer sur l’outil Enregistrer de la barre
d’outils Accès rapide.

Accepter le nom proposé par défaut, ou saisir un autre nom, puis cliquer sur OK pour
valider.

Pour afficher les résultats de la requête (Fig. 12), cliquer sur le bouton Exécuter.

48
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 12 : Résultats de la requête

III. 1. 5. 2. Requêtes réalisées

On peut réaliser un nombre infini de requêtes pour faire le point sur le matériel déposé.
Dans le but de tester les liens entre les tables, nous avons choisi deux exemples de requêtes :

 Requête Localités : Cette requête a été réalisée à partir des tables : Inventaire et
Localité. Elle donne plus de précision sur les wilayas et les coordonnées
géographiques (Fig. 13).
 Requête Taxon Systématique : Les tables utilisées pour cette requête sont :
Inventaire et Systématique, dans le but de donner la classification de chaque taxon
(Fig. 14).

49
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 13 : Résultats de la requête Localités

Fig. 14 : Résultats de la requête Taxon Systématique

50
Conception et réalisation de bases de données

III. 1. 6. Création des formulaires

Les données stockées dans les tables, peuvent être consultées à partir d’une feuille de
données. Pour cela, on dispose d’une interface prévue à cet effet : les formulaires. Donc, le
formulaire permet de visualiser toutes les valeurs d’un enregistrement, ce qui facilite leur
lecture.

III. 1. 6. 1. Etapes de création d’un formulaire

La façon la plus simple et la plus rapide pour créer des formulaires, est l’utilisation de
l’assistant. Ce dernier nous permet de choisir les différents champs à faire figurer sur le
formulaire.
Pour cela, nous avons exécuté les instructions suivantes :

Ouvrir COLTYFI

Cliquer sur l’onglet Créer du ruban

Dans le groupe Formulaire, cliquer sur la flèche à droite du bouton Plus de
formulaires pour faire apparaître la liste des options associées (Fig. 15).

Fig. 15 : Options associées au bouton Plus de formulaires


Cliquer Assistant Formulaire. La boîte de dialogue Assistant Formulaire s’ouvre
(Fig. 16)

Dans la liste déroulante de la zone Tables/Requêtes, sélectionner la table à laquelle
associer le formulaire.

Dans la zone Champs disponibles, sélectionner les champs souhaités pour les intégrer
dans le formulaire.

51
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 16 : Assistant Formulaire


Une fois les champs sélectionnés, cliquer sur le bouton Suivant

Sélectionner le mode de présentation souhaité, par exemple Colonne simple (Fig. 17).
Dans ce mode, le formulaire affiche les champs les uns à la suite des autres.

Fig. 17 : Choix d’une disposition

52
Conception et réalisation de bases de données

Cliquer sur le bouton Suivant

Sélectionner le style de formulaire, par exemple Promenade (Fig. 18). Dès qu’on
clique sur un style, un aperçu apparaît à gauche.

Fig. 18 : Choix d’un style


Après le choix du style, cliquer sur Suivant

Donner un nom au formulaire, par exemple Taxons (Fig. 19)

Fig. 19 : Nommer le formulaire

53
Conception et réalisation de bases de données

On laisse l’option Ouvrir le formulaire pour afficher ou entrer des infos cochée,
puis on clique sur Terminer. Le formulaire est alors crée et s’ouvre en mode
Formulaire (Fig. 20).

Fig. 20 : Le formulaire Taxons

III. 1. 6. 2. Formulaires réalisés

Les formulaires réalisés (Fig. 21 & 22) étaient établis à partir des requêtes : Localités et
Taxon systématique. Ainsi, les données seront ajoutées automatiquement.

54
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 21 : Formulaire « Localités »

Fig. 22 : Formulaire « Taxon systématique »

55
Conception et réalisation de bases de données

III. 2. Base de données géographique « GEOPALGERIE »

La base de données « GEOPALGERIE » avait été réalisée par Halli L. (2004) sur le
logiciel Map Info 6. 0. Elle contenait les informations portant sur les fossiles du Trias et du
Jurassique nous y avons introduit les données complémentaires c’est à dire celles du
Paléozoïque, du Crétacé et du Cénozoïque.

III. 2. 1. Présentation des fichiers

On note la réalisation de trois fichiers, chaque fichier comporte deux fenêtres : carte et
données, et représente une couche thématique. Leur superposition indique les wilayas des
gisements géoréférencés de fossiles, ainsi que la distribution des spécimens marqueurs.

III. 2. 1. 1. Fichier Wilayas

Ce fichier représente toutes les wilayas de l’Algérie avec leurs codes et leurs limites
administratives. Il possède deux fenêtres : fenêtre Carte représentée par des polygones, et une
fenêtre Données sous forme de tableau.

Fig. 23 : Fichier Wilaya

56
Conception et réalisation de bases de données

III. 2. 1. 2. Fichier Localités

Ce fichier représente les différents gisements situés sur la carte géologiques 1/500 000.
On note la présence de deux fenêtres :
Fenêtre Carte : Les localités sont représentées par des points rouges sur la carte.
Fenêtre Données : Elle est sous forme de tableau et indique les coordonnées géographiques
de chaque localité.

Fig. 24 : Fichier Localités

III. 2. 1. 3. Fichier Fossiles

Ce fichier représente la distribution des plus importants fossiles. Il possède deux


fenêtres :
Fenêtre Carte : Elle correspond à la distribution géographique des fossiles, représentée par
des étoiles bleues.
Fenêtre Données : Elle est représentée sous forme de tableau. Elle est constituée de cinq
champs (Numéro, Taxon, Age, Localité & Observation).

57
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 25 : Fichier Fossiles

III. 3. Base de données « COLTYFI »

La base de données COLTYFI est réalisée pour les collections de référence ayant le
statut de Types et Figurés. File Maker Pro 8 est le logiciel choisi pour sa réalisation. Il permet
de cadrer les descripteurs dans un modèle unique sous forme de fiche de saisie.

III. 3. 1. Création de COLTYFI


Après le chargement du logiciel File Maker Pro, on note l’apparition de la boite de
dialogue « Nouvelle base de données » (Fig. 26).

Choisir Créer un fichier vide, puis cliquer sur OK.
L’étape suivante est l’enregistrement de la base de données. Nous avons tapé COLTYFI
(COLlections TYpes et FIgurés) qui est le nom choisi pour désigner cette base de données.

58
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 26: Nouvelle base de données

III. 3. 2. Définition de COLTYFI

 On note l’apparition de la boite de dialogue « Définir la base de données pour


COLTYFI » (Fig. 27).
 Maintenant nous devons définir les différents champs de COLTYFI. Pour cela, nous
avons exécuté les instructions suivantes :

- Nous avons tapé Numéro dans la case Nom.


- Nous avons choisi Texte comme type de données, puis validé en cliquant sur Créer.

59
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 27: Définir la base de données pour COLTYFI

En suivant les mêmes procédures pour le premier champ, nous avons défini les autres
champs.

Le tableau ci- dessous nous illustre la définition de chaque champ :

Nom Type de données


Numéro Texte
Ancien numéro Texte
Spécimen Texte
Classification Texte
Statut Texte
Collection Texte
Age Texte
Localité Texte
Photo Multimédia
Auteur Texte
Titre Texte
Référence bibliographique Texte

Tab n° 4 : Définition des champs de COLTYFI

60
Conception et réalisation de bases de données

 Après définition de chaque champ, nous avons cliqué sur OK.


 On note l’apparition de la fenêtre COLTYFI en mode Utilisation (Fig. 28). Ce mode
nous permet de travailler sur le contenu, et introduire les informations.

Fig. 28: COLTYFI en mode Utilisation

Si on veut changer la disposition des champs, on se met au mode Modèle (Fig. 29), et
donc on détermine la visualisation des données.

61
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 29 : Mode Modèle

Pour faciliter la saisie des données, nous avons ajouté les boutons suivants : NOUVEAU
(Nouveau enregistrement), DUPLIQUER (Dupliquer enregistrement) et FERMER (Fermer
fenêtre).

Les différents enregistrements vont apparaître sous forme de fiches (Fig. 30). Chaque
fiche est constituée de 12 descripteurs dont la photographie numérique est bien utile pour la
visualisation des spécimens. Les images ont été intégrées par notification du lien dans le cadre
de rubrique image, cette rubrique étant de type multimédia. Le traitement des images a été fait
avec le logiciel Adobe Photoshop CS2.

62
Conception et réalisation de bases de données

Fig. 30 : Illustration d’une fiche de COLTYFI

63
Conception et réalisation de bases de données

Conclusion

Pour une meilleure gestion des collections déposées au Musée de l’Université d’Alger,
plusieurs bases de données ont été réalisées :
PALGERIE sur Microsoft Access 2007 : Elle permet d’avoir tous les renseignements
(Systématique et précision sur les localités) sur les objets faisant partie des collections du
Musée, y compris les Types et Figurés.
GEOPALGERIE sur Map Info 6. 0 : Elle permet la visualisation graphique des données,
donc la situation et la distribution des gisements fossilifères.
COLTYFI sur File Maker Pro: Elle permet la visualisation des différentes informations des
Types et Figurés, ainsi que leurs images.
Ces outils permettent d’accéder facilement aux objets recherchés et de bénéficier du
maximum d’informations les concernant.

64
Chapitre IV :

Site Web
Site Web

I. Introduction

Pour présenter les collections du Musée de l’Université d’Alger, nous avons entrepris de
réaliser un site web statique. Ce site permet d’avoir une idée globale sur les salles des
collections, ainsi que les différents travaux réalisés sur les collections paléontologiques. Nous
avons recherché quelques exemples de sites sur Internet afin de voir les différentes
orientations qu’on peut donner à ce type d’outil. Nous en présentons quelques uns.

II. Exemples de sites web

II. 1. Musée de Paléontologie de Provence

Le site web réalisé pour les collections du Musée de Paléontologie de Provence, a utilisé
le PHP comme langage de programmation et de gestion d’informations. Il comporte plusieurs
thèmes de recherche (Fig. 1). On peut citer : Présentation du Musée, Collections et
collectionneurs, Publications, etc.

Fig. 1 : Fenêtre « Gaston- Casimir Vasseur »


(1) : Thèmes de recherche

66
Site Web

Si on clique sur Présentation du Musée, On aura d’autres thèmes de recherche : Le


Musée de Paléontologie de Provence (Fig. 2), Histoire de la Géologie à Marseille et Accès au
site et contacts.

Fig. 2 : Fenêtre « Le Musée de Paléontologie de Provence »

II. 2. Collections de Paléobotanique de l’Université Paris 6

Le site web réalisé pour les collections de Paléobotanique de l’Université Paris 6 (Fig.
3), est de type dynamique. On note l’implantation de la base de données PALBOT, ce qui
facilite la consultation des végétaux « Types et Figurés ». Les thèmes de recherche diversifiés
et traitent plusieurs sujets : Objectif, Collection, Consultation, Colloque, etc.

67
Site Web

Fig. 3 : Page d’accueil du site web des collections de Paléobotanique

II. 2. Les Types et Figurés de France

La base de données Trans’Tyfipal réalisée pour l’ensemble des Types et Figurés de


France, a été implantée dans un site web (Fig. 4). La consultation de Trans’Tyfipal est réduite
aux chercheurs avec un identifiant et un mot de passe. La connexion « non chercheur » ne
permet pas la visualisation des données géographiques de chaque spécimen, en raison de
protection du site.

68
Site Web

Fig. 4 : Fenêtre Trans’Tyfipal

III. Présentation du site

Le site web réalisé pour les collections de paléontologie déposées au Musée de


l’Université d’Alger, est de type statique, en attendant l’introduction d’une des bases de
données pour le rendre dynamique.

L’accès à ce site se fait en français et on distingue deux niveaux de consultation


envisagés :

 Accès tout public avec la présentation du Musée, l’historique des collections et les
différents travaux réalisés.
 Accès étudiants et chercheurs qui permet la consultation partielle ou complète de la
base de données avec un mot de passe.

69
Site Web

III. 1. Page d’accueil

La page d’accueil du site internet (Fig. 5) contient plusieurs thèmes : Musée de


l’Université d’Alger, Historique des collections, Travaux et Collections.

Fig. 5 : Page d’accueil du site

III. 2. Thèmes de recherche

III. 2. 1. Musée de l’Université de d’Alger

Nos avons donné ici une petite présentation du Musée avec ses différentes salles. Nous
avons ajouté deux thèmes de recherche. Si on clique sur Musée de l’Université d’Alger, on
voit l’image des salles de collections (Fig. 7). Si on clique sur Collections paléontologiques,
on trouve une présentation des collections ainsi que le matériel « Types et Figuré » (Fig. 8).

70
Site Web

Fig. 6 : Musée de l’Université d’Alger

Fig. 7 : Salles des collections

71
Site Web

Fig. 8 : Collections paléontologiques

III. 2. 2. Historique des collections

Quand on clique sur Historique des collections de la page d’accueil, on note l’ouverture
d’une autre fenêtre (Fig. 9) qui donne un historique des collections avant leur dépôt au Musée
de l’Université d’Alger.

Fig. 9 : Historique des collections

III. 2. 3. Travaux

Ce thème de recherche (Fig. 10) traite les travaux d’inventaire réalisés par les différents
chercheurs et étudiants.

72
Site Web

Fig. 10 : Page Travaux

Quand on clique sur banques de données, on trouve les différents travaux d’inventaire
qui ont servi à la réalisation divers bases de données (Fig. 11).

Fig. 11 : Partie de la fenêtre « banques de données »

73
Site Web

III. 2. 4. Collections

Ce thème de recherche est réservé pour l’implantation de la base de données


PALGERIE. Le transfert de la base de données sur le réseau nécessite de faire appel à un
langage spécifique, et une base de données particulière. Ces données seront alors transférées
dans une base de Type SQL permettant des requêtes rapides affichées en langage HTML.

Cette partie sera à la disposition des étudiants et chercheurs avec un identifiant et un mot
de passe, et la consultation sera partielle ou complète.

Conclusion

Un site web a été proposé pour les collections du Musée de l’Université d’Alger,
comportant plusieurs thèmes de recherche. En attendant de le mettre sur un réseau via un
hébergeur dont un espace sera réservé. Les utilisateurs du site web ne peuvent modifier
aucune fiche consultée. Seul l’administrateur de la base de données peut intervenir pour
modifier, ajouter ou supprimer une fiche. De ce fait, la mise à jour se fait par le personnel du
Musée de l’Université d’Alger, indépendamment du concepteur de la base de données ou du
site internet.

74
Chapitre V :

Exploitation des
données
Exploitation des données

I. Introduction

Au moment de sa création, ce musée avait un statut d’institution nationale, aussi des


collections de l’ensemble du territoire algérien (Sahara compris) y étaient déposées. A ce titre,
interroger les bases de données permet d’avoir une vision peut- être incomplète, néanmoins
globale du contexte géologique algérien. L’accès facile aux collections paléontologiques
déposées au Musée de l’Université d’Alger grâce à la réalisation de bases de données, nous
permet d’exploiter les différentes informations enregistrées. Ceci permet d’utiliser ces
collections dans différents domaines. Dans ce chapitre, nous présentons les résultats obtenus à
l’aide des logiciels de bases de données, ainsi que les diverses applications pour la gestion et
la consultation du matériel.

II. Présentation des collections de paléontologie

II. 1. Groupes représentés

La capacité d’extraire les données grâce à la notion des requêtes, nous a permis de faire
le point sur le matériel paléontologique. L’état actuel de nos enregistrements, permet de noter
la présence de plus de 65000 fossiles dont 900 espèces de références ayant le statut de Types
et Figurés. L’ensemble du matériel est caractérisé par une grande diversité. Les résultats des
taxons les plus fréquemment recensés sont résumés dans le tableau suivant :

Taxon Nombre de fossiles


Brachiopoda 9987
Bryozoa 206
Cnidaria 2705
Tab n° 1 : Groupes les plus abondants
Echinodermata 3073
Hemichordata 253
Mollusca 36842
Plantae 32
Spongia 121
Vertebrata 898

76
Exploitation des données

0% 2% 18%
0% Brachiopoda
0% Bryozoa
5% Cnidaria
Echinodermata
6%
Hemichordata
Mollusca
Plantae
1%
68% Spongia
Vertebrata

Fig. 1 : Abondance, dominance et diversité des groupes

D’après les statistiques, nous déduisons qu’il existe une diversité importante de fossiles.
Nous avons recensé 9 groupes abondants. La dominance était de la part des mollusques avec
36842 échantillons, l’équivalent de 68 % de l’ensemble du matériel.

II. 2. Matériel Types

Les collections paléontologiques déposées au Musée de l’Université d’Alger renferment


900 Types et Figurés. Les spécimens Types sont réduits par rapport aux Figurés, et ils
constituent 17 % de l’ensemble des collections de références. Pour mieux connaitre les
différents statuts de ces spécimens, nous avons recensé le nombre de spécimens dans chaque
statut. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci- dessous :

Statut Nombre
Holotype 20
Paratype 2 Tab n° 2 : Statuts de spécimens Types

Néotype 3
Cotype 1
Génotype 1
Type 140

77
Exploitation des données

1%
12%
2%
0%
Holotype
Paratype
1%
Néotype
Cotype
Génotype
84%
Type

Fig. 2 : Variété des statuts des spécimens Types

III. Diverses applications de bases de données

Pour rendre les collections du Musée de l’Université d’Alger plus avantageuses,


plusieurs aspects peuvent être envisagés. On peut citer parmi de nombreux exemples, les
suivants :

III. 1. Protection des sites géologiques

A travers quelques requêtes nous pouvons montrer certaines caractéristiques comme la


richesse, la diversité, la fréquence ou la rareté des gisements et en proposer la protection. En
exemple, nous avons extrait ces paramètres pour la wilaya de Béchar qui renferme plusieurs
sites géologiques.

Les différentes requêtes réalisées sur cette région, montrent la présence de plus de 1663
échantillons déposés au Musée de l’Université d’Alger. Ces échantillons sont d’âge
Paléozoïque, Mésozoïque et Plio- Quaternaire, et sont récoltés, essentiellement, à Beni Abbès,
Igli, Taghit, Ougarta et Erg Djemel.

Les groupes récoltés sont très diversifiés. D’après les requêtes réalisées, les résultats
obtenus sont illustrés dans le tableau suivant :

78
Exploitation des données

Groupes Nombre
Anthozoa 158
Articulata 402
Tab n° 3 : Diversité des groupes récoltés dans la wilaya de Béchar
Bivalvia 21
Cephalopoda 853
Crinoidea 52
Gastropoda 150
Graptolithina 11
Plantae 6
Trilobita 10

0%
9% 1% 10%
1%
24% Anthozoa
3%
Articulata
Bivalvia
Cephalopoda
Crinoidea
Gastropoda
Graptolithina
1% Plantae
51%
Trilobita

Fig. 3 : Diversité des groupes dans la Wilaya de Béchar

Vu que le matériel est vraiment diversifié et qu’il a servi à fonder de nouvelles espèces,
la protection et la conservation de ce patrimoine sont aujourd’hui envisagées de façon
dynamique, de même la protection des localité types (Exemple : Burmeisteria kseibi nov. sp.,
Holotype d’El Kseib- Béchar). Cela, ne peut se faire qu’en empêchant sa disparition, en
maintenant son accessibilité, et en encourageant sa mise en valeur.

79
Exploitation des données

III. 2. Organisation d’expositions

Nous avons pris comme exemple le matériel plio- quaternaire. Ce matériel est très riche
et diversifié. On note la présence de plus de 22569 échantillons dont 17 % d’âge pliocène.

Les groupes représentés dans cette collection sont, essentiellement, les Gastéropodes,
Bivalves, Scaphopodes et Mammaliens. En recherchant les espèces les plus représentatives,
on peut montrer les paléoenvironnements d’une région donnée ou de toute la marge
algérienne. On peut aussi choisir une présentation par collection, ce qui nous montre plus de
variété.

Exemple :

Numéro Spécimen Age Localité


5192016 Venus amiantis Brocchi Pliocène Tadjena
5192018 Turritella vermicularis Brocchi Pliocène Tadjena
5192019 Corbula sp. Pliocène Tadjena
5192020 Exogyra sp. Pliocène Tadjena
5194001 Cardium sp. Pliocène Mascara

Tab n° 4 : Matériel pliocène de la collection Busson G.

III. 3. Etude et révision de groupes fossiles

Pour étudier l’évolution d’un groupe, on peut réaliser une requête qui fera émerger ce
groupe au sein des collections du Musée de l’Université d’Alger. On prend comme exemple
l’étude des Rhynchonelles durant le Jurassique. Les résultats sont résumés dans le tableau
suivant :

80
Exploitation des données

Age Nombre
Lias inférieur 33
Lias moyen 575
Lias supérieur 112
Kimméridgien 10
Tithonique 2

Tab n° 5 : Nombre des Rhynchonelles au Jurassique

575

600
500
400
300 112
33 10 2
200
100
0

Fig. 4 : Distribution des Rhynchonelles durant le Jurassique

D’après le graphe, on remarque la présence d’un grand nombre de Rhynchonelles au


Lias moyen. Cette abondance peut être liée à plusieurs données. Elle peut être une réalité en
conformité avec le paléoenvironnement, elle peut indiquer une période de diversité. Si on veut
vérifier si cette abondance correspond à une importante diversité ou à une récolte abondante
d’une seule espèce on peut adresser une requête précisant les espèces. De même au
Kimméridgien, même si le nombre est réduit, la requête peut révéler une diversité importante
(Tab n° 6).

81
Exploitation des données

Le même genre peut être étudié dans un travail de révision, où l’on peut confier les
différentes espèces aux spécialistes pour pouvoir actualiser leurs noms. Si un spécialiste veut
réviser les Rhynchonelles du Kimméridgien, il suffit de réaliser une requête qui nous permet
de faire sortir ces échantillons des tiroirs. Les résultats sont comme ceci :

Numéro Taxon Age Nombre


2020018 Rhynchonella inconstans d'Orbigny Kimméridgien 3
2020021 Rhynchonella trilobata Kimméridgien 1
2020033 Rhynchonella inconstans d'Orbigny Kimméridgien 1
2020046 Rhynchonella sublentiformis Etallon Kimméridgien 3
2020048 Rhynchonella pinguis Roemer Kimméridgien 2

Tab n° 6 : Les Rhynchonelles d’âge Kimméridgien

Conclusion

Avec la réalisation de bases de données, l’exploitation des données est devenue plus
facile, et l’utilisation des collections peut être appliquée à différents domaines (exemples :
expositions et révisions) de façon plus efficace. Nous avons pu, surtout faire le point sur le
matériel déposé, connaître sa composition et voir l’abondance et la dominance des différents
groupes fossiles.

82
Conclusion
générale et
perspectives
Conclusion générale et perspectives

Le matériel déposé au Musée de l’Université d’Alger est très important, il est caractérisé
par sa richesse et sa diversité. La mise en valeur de ce matériel a évolué au cours du temps
jusqu’à la réalisation de plusieurs bases de données, ce qui permet la recherche sur les
collections d’une façon rapide et efficace.

Ainsi, l’outil informatique a permis de dresser l’état des lieux, d’avoir une meilleure
connaissance des collections déposées, du nombre total de fossiles, du nombre de spécimens
Types et Figurés, du nombre de spécimens disparus, etc. Il a permis aussi de mettre en
évidence les échantillons sans valeur « muséale » par exemple ceux qui n’ont pas d’étiquettes
ou sont en très mauvais état.

Trois bases de données ont été réalisées : PALGERIE sur Microsoft Access 2007,
GEOPALGERIE sur Map Info 6. 0 et COLTYFI sur File Maker Pro. Chacune a son intérêt
sur le plan de la recherche, et surtout la mise en valeur des collections de paléontologie. Ainsi
que l’exploitation des données.

Le site web réalisé a permis de présenter les collections du Musée de l’Université


d’Alger, ainsi que les différents travaux d’inventaire et de bases de données. En attendant le
transfert d’une des bases de données dans un site dynamique. Ce transfert sur le réseau, offre
un volume d’informations à la disposition de la communauté scientifique. Il permet de
communiquer rapidement celles-ci, facilitant ainsi la recherche en paléontologie.

Il est souhaitable que ce travail soit suivi par la mise en place d’une « Typothèque » destinée à
conserver séparément les collections de référence, avec un soin très particulier, pour
permettre à tout chercheur de les consulter.

Il serait judicieux de créer une dynamique de recherche et de vulgarisation scientifique


à travers ce site.

84
Références
bibliographiques
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