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et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation
Manuel de cours
M104 : Dessin
technique
1ère Année
Filière :
Génie civil
(Tronc commun)
Technicien spécialisé
Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation
Digital I Infrastructure digitale
Version : 01/12/2021
Concevoir un réseau informatique
9
Remerciements
La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent
document :
Équipe de conception :
Equipe JESA
Équipe de rédaction :
Erregui Equipe JESA
Équipe de lecture :
CDC BTP
Équipe de validation :
CDC BTP
Ce guide a pour vocation de vous soutenir dans vos apprentissages. Il est votre principal outil de travail
tout au long de chaque module.
Il est structuré par compétence à acquérir. Les éléments de compétence associés permettent d’aborder
chaque compétence de façon détaillée.
Ce guide est également structuré par activités d’apprentissage ou Repères. Chaque repère est illustré par
un pictogramme.
Pourquoi
En quoi les compétences abordées vont vous servir pendant vos études et pour votre
futur métier
Objectifs
Se situer
Evaluer vos savoirs existants pour mieux identifier les compétences nécessitant un
effort d’apprentissage plus important.
Découverte
Ils vous apportent les savoirs et savoirs faire fondamentaux que vous devez
maitriser à l’issue du module.
Consolidation
Les exercices de consolidation, vous permettent de vérifier que vous avez en effet bien
retenu les informations clés et que vous savez aisément les mettre en pratique de
manière autonome.
A retenir
Ce sont les éléments de compétence sur lesquels vous serez évaluer pour
l’obtention de votre diplôme.
La construction d’un bâtiment ou d’un ouvrage est une opération complexe qui nécessite la
collaboration de nombreux intervenants (maître d’ouvrage, maître d’œuvre, bureau de contrôle
technique, bureaux d’études techniques, entreprises), et qui s’appuie sur un ensemble de dossiers
comprenant des pièces écrites et des pièces dessinées.
Le dessin technique est donc un moyen d’expression universel de tous les techniciens.
C’est un langage conventionnel qui doit être soumis à de nombreuses normes afin d’éviter toutes
erreurs d’interprétation.
La réalisation des dessins techniques, ainsi que leur exploitation s’avèrent très importantes pour le
technicien afin de bien mener l’étude de n’importe quel projet.
Objectifs du module :
a. Plan :
Il s’agit d’une représentation en vue de dessus. Pour les plans de niveaux (étages), il s’agira de représenter
la construction vue de dessus comme si elle était coupée horizontalement à 1 mètre de hauteur.
Toutes les parties sectionnées seront alors représentées en trait fort avec une âme hachurée.
Les parties non-sectionnées et visibles seront représentées par des traits continus fins.
Quant aux parties non-visibles (cachée ou au-dessus de 1 mètre), elles seront représentées en trait
discontinu fin.
b. Coupe :
Elle consiste en une représentation de la construction tel qu’elle serait si on la coupait verticalement. Le
but étant de montrer les différentes couches de planchers et de plafond en précisant leurs hauteurs et
altimétries, ainsi que divers détails tels les hauteurs de baies.
On peut utiliser deux conventions pour placer les vues en correspondance, toutes deux ayant la vue de
face comme référence :
La convention européenne ou projection européenne : la vue de dessus est placée sous la vue de
face, la vue de droite, à gauche de la vue de face... Ce qui revient, entre deux vues, à faire « rouler»
la pièce au-dessus du plan sur lequel elle est censée être posée.
La convention états-unienne ou projection américaine : on place la vue de dessus au-dessus de la
vue de face, la vue de gauche à sa gauche… Ce qui revient à faire rouler la pièce en dessous du
plan.
Remarque : La convention utilisée est représentée par un cône tronqué ainsi que sa projection placé dans
le cartouche.
Chaque vue ne peut représenter l'objet que suivant deux dimensions. Deux vues adjacentes en
correspondance ont donc une direction principale en commun. Dans cette direction, un même détail est
représenté en vis-à-vis : par exemple le bas de la pièce doit être à la même hauteur sur les vues de face
et de droite. La hauteur de la pièce peut indifféremment être relevée dans les deux vues.
Selon la convention européenne, on aura donc, en règle générale, sur une feuille A4 placée verticalement,
la vue de face dans la partie supérieure gauche de la feuille, la vue de dessus sous la vue de face, et la vue
de gauche dans la partie supérieure droite de la feuille, laissant la partie inférieure droite pour le
cartouche et les textes. Les vues de gauche et de dessus sont alignées sur la vue de face, mais on ne laisse
pas subsister les lignes de rappel.
b. Traits :
On utilise globalement deux épaisseurs de trait : fort (ou épais, ou gras) et fin.
Le trait peut être plein (ou continu), interrompu (ou discontinu : petit traits de même longueur) ou mixte
(en alternance, trait long, trait court).
La feuille possède une marge de 1 cm pour les formats les plus petits A4, A3 et A2, et une marge de 2 cm,
pour les formats A1 et A0.
d. Cartouche :
On appelle cartouche l’emplacement réservé dans un angle du dessin et dans lequel figurent tous les
renseignements relatifs au projet :
e. Texte :
Pour qu'un dessin papier soit lisible assez aisément, des hauteurs de caractères ont été définies comme
suit :
Titre H = 7 mm
Sous-Titre H = 5 mm
Texte gros H = 3,5 mm
Texte normal H = 2,5 mm
Remarque : H est la hauteur nominale, qui correspond à la hauteur des capitales (entre autres).
f. Représentations codifiées :
Les vues peuvent s’avérer insuffisantes pour donner une idée précise et fidèle de l’objet à représenter. En
effet, dans le cas où l’objet à dessiner comporte des détails intérieurs, faire figurer ces derniers dans les
vues en tant que lignes cachées donnerait des vues chargées et très difficiles à lire. Or une des conditions
d’un bon dessin, c’est qu’il doit être clair et de lecture facile. A cet effet, les coupes et sections permettent
de remplacer les lignes cachées par des lignes vues.
Les représentations codifiées englobent donc les différentes vues, coupes, sections et perspectives…
relatives à un projet de construction à titre d’exemple.
Veuillez répondre au quiz « Utiliser les conventions de base du dessin technique » sur LMS
b. Outils de dessin :
• Crayon :
Les crayons à dessin s'identifient au moyen de chiffres et de lettres. La mine la plus tendre est désignée
sous l'appellation 6B, puis viennent les 5B, 4B, 3B, 2B, B et HB (moyennement tendres), F et H
(moyennement dures), enfin les 2H, 3H, 4H, 5H, 6H, 7H, 8H et 9H (extrêmement dures). Les dessinateurs
préfèrent d'habitude les 4H et 6H pour tracer des lignes, tandis que les F, H et 2H servent plutôt pour les
croquis et le lettrage.
Le dessinateur utilise soit un crayon soit un porte-mine (de préférence). Il existe des porte-mines très fins
allant de 0.2mm à 0.9mm.
• Encre
• Les gommes :
Les gommes à effacer que nous appelons de façon plus concise effaces (f), doivent être d'un caoutchouc
souple et tendre pour le crayon, tandis que, pour effacer l'encre, on préfère un caoutchouc assez ferme.
Le nettoyage du dessin fini s'effectue à l'aide d'une gomme tendre.
• Feuille de papier
Il existe des formats normalisés pour la présentation des dessins. Leurs dimensions se calculent à partir
du format A0.
Les dimensions en millimètres (mm) sont :
A0 = 1188 x 840
A1 = 840 x 594
A2 = 594 x 420
A3 = 420 x 297
A4 = 297 x 210
Il est important d'adopter dès le début une bonne tenue du crayon dans la main, à savoir un peu plus haut
que si vous écriviez. Cela facilite l'aisance des tracés et la portée du crayon sur la feuille. Votre main doit
être détendue et bien reposer sur le support.
Au début, travaillez de préférence sur des lignes courtes, puis rallongez votre trait au fur et à mesure.
Gardez en mémoire qu'il faut toujours regardez plus loin que ce que vous êtes en train de dessiner. Le
tracé de votre main suivra votre regard.
Quand vous estimez maîtriser votre tracé, réalisez ce nouvel exercice : Tracez deux points A et B sur votre
feuille et essayez de les rejoindre en ligne droite sans vous arrêter et sans lever le crayon. Eloignez de plus
en plus les deux points pour augmenter la difficulté de l'exercice.
Si vous y arrivez, passez aux lignes parallèles : Tracez deux lignes que vous estimez parallèles, puis
munissez-vous d'une règle graduée et contrôler que la distance entre les lignes reste à peu près constante.
Toujours avec le même maintien du crayon que précédemment, nous passons à présent aux courbes, très
présentes également dans la plupart des dessins.
Les exercices suivants consisteront à effectuer des séries de courbes simples, puis plus complexes, et enfin
limités par des formes géométriques :
Série n°1 :
Tracer à la règle deux lignes horizontales, puis en veillant à ne pas dépasser, tracer à main levée les
différentes formes en faisant au mieux pour que chaque forme ressemble à la précédente.
Série n°2 :
Tracer à la règle des formes géométriques simples telles que le rectangle ou le triangle. Puis essayer d'y
placer les différentes courbes en veillant à conserver un certain nombre de points de contact.
On distingue :
• Perspective isométrique
La perspective isométrique est une méthode de représentation en perspective dans laquelle les trois
directions de l'espace sont représentées avec la même importance, d'où le terme.
Les mesures : On parle de perspective isométrique car les distances sont reportées de la même manière
sur les trois axes. On applique à toutes les longueurs qui sont colinéraires à un axe un coefficient réducteur
de 0,82.
Dans le cas de la représentation d'un objet, on définit d'abord une face de l'objet que l'on considère
comme la face avant, et l'on y place un repère ; dans ce plan, on n'a donc que deux axes visibles, le
troisième est perpendiculaire au dessin. L'origine du repère est en général placée dans un coin.
On réalise ensuite deux vues (au moins) qui sont les projections orthogonales de l'objet sur la face avant
et sur une face perpendiculaire (face de gauche, de droite, du dessus ou du dessous). Ensuite, il suffit de
mesurer les coordonnées des points dans ce repère à partir des deux figures, et de reporter ces
coordonnées sur les axes de la perspective isométrique en appliquant ce coefficient de 0,82.
Les angles : Les angles entre les axes (x, y et z) sont tous égaux (120°).
La perspective conique d’un objet est la projection conique de cet objet sur un plan de projection.
Avec une projection conique, l’ensemble des projetantes convergent vers un même point O appelé centre
de projection. Les projetantes forment un cône, d’où l’appellation « projection conique ».
a. Table à dessin :
Les dimensions courantes sont : 55*80 – 80*110 – 110*160 – 50*100 – 110*170.
b. Le té :
Le té permet de tracer des parallèles. Le choisir à crosse simple, pivotante et à bord mince ou biseauté
pour faciliter l’utilisation du stylo.
c. Règles à parallèles :
C’est une règle qui se déplace parallèlement à elle-même grâce à un jeu de câbles. Elle fait partie de la
planche à dessin.
Ce dispositif est pratique mais plus encombrant et moins mobile qu’un té.
d. Planche à lever :
Certains dessinateurs sont parfois amenés à faire des levés sur chantier, les dessins sont faits au crayon
sur les planches à lever.
e. Equerres :
Elles sont à 45° ou à 30° et 60°, celles à 45° sont les plus utilisées en dessin de bâtiment.
Remarque : Le compas normal doit être équipé d’une rallonge et les branches doivent pouvoir se couder.
g. Rotring :
C’est un stylo à encre dont la pointe tubulaire permet de tracer des traits calibrés, utilisé pour le dessin
technique et l'illustration.
h. Rapporteur :
Il sert à tracer les angles.
i. Pistolets et normographes :
Ils sont réalisés en matière plastique transparente rigide. Ils présentent quatre supports sur leur face
inférieure ou une nervure de renforcement le long de leurs grands côtés. Ils servent à tracer les courbes.
Les lignes de construction : permettent de tracer l’esquisse du dessin. Elles doivent être
représentées par un trait fin et continu. Elles sont parfois effacées dans le dessin final.
Les lignes de contour visible : indiquent les contours ainsi que les détails visibles d’un objet. Elles
doivent être représentées par un trait moyen et continu.
Les lignes de contour caché : indiquent les contours ou les détails cachés d’un objet. Elles doivent
être représentées par un trait moyen et pointillé.
Les lignes de cote : indiquent les limites d’un segment. Il s’agit de deux flèches de sens opposés
entre lesquelles on retrouve la cote, soit la dimension du segment. Chacune des flèches pointe
une ligne d’attache. Les lignes de cote sont représentées par un trait fin et continu.
Les lignes d’attache : délimitent les extrémités des lignes de cote. Elles doivent être
représentées par un trait court, fin et continu.
Les lignes d’axe de coupe : indiquent l’emplacement d’une coupe ou d’une section. Ses flèches
pointent la direction vers laquelle un observateur doit regarder pour voir le dessin de la coupe
ou de la section. Les lignes d’axe doivent être représentées par un trait gras, continu ou
discontinu.
Parmi les tracés les plus courants, on trouve les lignes parallèles, les lignes perpendiculaires, les angles,
les cercles, les arcs...
2. Tracez les médiatrices des segments AB et BC. Le point où elles se coupent est le centre O de la
circonférence.
b. Echelles :
L'échelle est un nombre sans dimension, rapport entre la dimension dessinée et la dimension réelle
exprimée dans la même unité.
dimension dessinée
échelle =
dimension réelle
Dans une égalité composée de 3 valeurs, une valeur est déterminée à partir du moment où les 2 autres
sont définies. Cela permet le calcul, soit de l'échelle, soit de la dimension à dessiner, soit de la dimension
réelle.
Exemple :
Exemple :
Exemple :
Une imprécision de 1 mm sur le dessin, ou sur la mesure, entraîne une erreur de 200 mm sur le terrain.
Pratiquement, nous n'exécutons que les projections nécessaires, qui sont en général :
• Les droites Aa’ Aa’ Aa’’ s’appellent les projetantes, les droites aa’ aa’’ a’a’’ s’appellent lignes de
rappel
Remarque : Les projections d’un même point sont sur une même ligne de rappel.
Si l’on suppose que la droite supportant AB est définie par le point c sur le plan horizontal et le point d’
sur le plan frontal, on peut trouver rapidement :
- Le point μ sur la ligne de terre, en abaissant une perpendiculaire de c sur LT. La projection
de la droite AB sur le plan frontal est alors le segment μd’ ;
- Le point β, en abaissant une perpendiculaire de d’ sur LT. La projection de AB sur le plan
horizontal est alors c β.
Si l’on connait les cotes des points A et B, on les mesure sur μd’, ce qui donne les projections a’ et b’. On
en déduit les projections a et b, en abaissant des lignes de rappel qui coupent la projection horizontale de
la droite AB aux points recherchés.
La droite CD est perpendiculaire, elle aussi, au plan V, donc sa projection sera le point C P = DP.
La droite autour de laquelle la figure tourne est appelée charnière. Si la figure est rabattue sur un plan
horizontal, la charnière est nécessairement une droite horizontale et elle est nécessairement une droite
frontale dans le cas d’un rabattement sur un plan frontal. La charnière est invariante dans le rabattement.
Le rabattement peut se comparer à une rotation autour d’un axe défini par la charnière. En fait les
rabattements sont similaires à des rotations autour d’axes frontaux ou horizontaux.
Une coupe représente ainsi les parties d’objet situées dans et en arrière du plan sécant. Pour se faire, il
faut :
On utilise :
Repérage :
Repérer le plan de coupe par un trait mixte fin renforcé aux deux extrémités.
Indiquer le sens d’observation par deux flèches s’appuyant au milieu des traits forts.
Désigner le plan de coupe par la même lettre majuscule inscrite à côté des flèches.
Nommer la coupe sur le dessin.
Remarque :
Il faut dessiner les coupes en correspondance avec les vues où elles sont représentées.
c. Coupes particulières :
Les coupes verticales ou les coupes représentent la disposition intérieure sur un plan vertical de chaque
niveau d’un bâtiment.
Elles précisent :
Le choix de l’emplacement de la coupe verticale sera déterminé par la volonté de montrer le plus de
détails possible, notamment au niveau des cages d’escalier, au niveau des ouvertures.
Principe :
Le bâtiment est coupé par un plan vertical fictif V sur la perspective, dans ce scénario, l’observateur se
trouve à droite.
La partie située en avant du plan de coupe, soit la partie droite située entre l’observateur et le plan
vertical est supprimée.
Dans le cas d’ouvrages complexes, comportant plusieurs niveaux différents, il peut y avoir plusieurs
coupes verticales.
Chaque coupe sera nommée par des lettres en majuscule, exemple (A-A) ou (B-B).
La position des plans de coupe verticale est indiquée sur une vue en plan :
Par un trait mixte fin (1), renforcé par des traits forts (2) aux extrémités ainsi qu’à chaque
changement (3) de plan pour une coupe brisée (changement de direction),
Par deux flèches (4) en trait fort indiquant le sens d’observation,
Par un repérage de la coupe donné au moyen de deux lettres majuscules (5) en trait fort.
Sur la coupe verticale, les fondations sont représentées par des hachures dans le type de matériau qui les
compose.
Le mur de fondation est séparé de l’ensemble par une ligne de coupe en zigzag ; cela veut dire que les
fondations doivent être posées sur le sol non remanié et au moins à une profondeur hors gel.
• Murs :
L’illustration ci-dessous montre comment ces deux murs seront représentés sur le plan : deux traits
latéraux forts remplis avec les hachures correspondant au matériau du mur.
- Un parement extérieur qui sert à la fois d’écran contre l’humidité et d’élément esthétique ;
- Une coulisse, pour éviter le contact direct avec l’extérieur ;
- Un isolant, pour garder la chaleur à l’intérieur ou à l’extérieur ;
- Un mur portant, qui a une fonction structurelle.
- Maçonnerie portante :
Dans un bâtiment en maçonnerie portante, c’est la maçonnerie qui constitue la structure porteuse du
bâtiment.
• Escaliers :
Les escaliers sont l'un des éléments les plus difficiles à représenter car il peut facilement être déroutant
pour les personnes qui regardent le plan de plancher pour comprendre leur direction.
Dans un plan de plancher, les parties de l'escalier et les dimensions que nous pouvons voir sont la
largeur de l'escalier, le palier et la marche.
Les contremarches sont représentées en lignes pointillées, tandis que les marches sont en lignes
ordinaires.
- Step = Marche
- Handrail = Main courante
- Thread = Marche
- Riser = Contremarche
- Banister = Garde-corps
Les éléments apparents sont dessinés en trait plein sous la section. Les éléments situés au-dessus de la
ligne de section ne sont pas dessinés ou le sont par un trait moyen mixte à deux tirets.
On dessine aussi une flèche qui indique le sens de la marche en montée, et les marches sont parfois
numérotées.
Le dessin ci-dessous représente une porte extérieure droite en coupe horizontale et en vue de face :
• Fenêtres :
La représentation graphique générale est la représentation d'une fenêtre simple et double au niveau de
détail moyen. Elle est couramment utilisée car elle montre les meneaux et le cadre.
• Cotation de repérage :
Lorsque les types de cotation précédents ne suffisent pas, ils sont complétés par du texte et des
schémas selon les éléments à définir.
a. Plan de coffrage :
C’est un document de référence qui permet l’exécution de l’ossature de l’ouvrage. Le plan de coffrage
précise les formes et les dimensions des différents ouvrages à réaliser en béton armé (dalles, poutres,
poteaux, voiles…). Ceux-ci sont représentés bruts, c’est-à-dire sans enduit ni revêtement de sol.
− Poutres : Elles sont repérées par une lettre suivie d’un numéro et de la section indiquée entre
parenthèses. La référence des poutres doit préciser dans
l’ordre suivant : largeur et hauteur.
Par exemple : A1(22x30) pour désigner que la poutre A1
fait 22 cm de largeur et 30 cm de hauteur
− Consoles : Elles sont repérées par la lettre majuscule C, suivie d’un numéro et la section entre
parenthèses.
Cotation :
Les cotes sont très utiles pour l'exécution des coffrages. Le constructeur ne doit pas avoir à faire de
calcul et il faut éviter les répétitions. Les lignes de cotes sont représentées en trait fin.
Cotation extérieure :
• Cotes des axes principaux sur lesquels sont disposés les poteaux, poutres et voiles.
• Cotes des décrochements de façades s’ils existent
• Cote totale qui vous indique la longueur totale d'une coté du plan du coffrage.
Cotation intérieure :
Coupes verticales :
Afin de détailler les différents planchers du bâtiment dans le plan de coffrage, vous pouvez effectuer des
coupes verticales partiellement ou sur toute la hauteur de la structure.
b. Plan de ferraillage :
Les dessins d’armatures sont la transcription fidèle des résultats des calculs qui figurent sur la note de
calcul. Ils définissent complètement les armatures des ouvrages en béton armé.
Ils fournissent :
- Les indications nécessaires à la mise en place dans les coffrages des aciers façonnés : nombre
d’armatures identiques, espacement des armatures, cotes d’enrobage et recouvrements éventuels des
barres d’acier.
Les dessins d’armatures sont essentiellement des dessins de détails (échelle 1/10 ou 1/20) où chaque
élément (poteau, poutre, linteau, escalier, …) fait l’objet d’un dessin comportant une élévation et une
ou plusieurs coupes.
• Le contour du béton est représenté en trait fin sur les élévations et les coupes
• Toutes les armatures sont représentées, sur un fond de dessin de coffrage, en traits continus
fort et renforcé. Celles-ci sont observées après leur mise en place dans le coffrage et avant le
coulage du béton.
• En coupe transversale, une barre est représentée par un cercle noirci.
• Les aciers vus longitudinalement sont représentés par un trait fort renforcé suivant leurs
diamètres.
• Les armatures transversales (cadres, étriers et épingles)
sont représentées en trait fort sur les vues. En élévation, on
représente seulement le premier élément pour chaque
espacement différent.
Pour définir complètement chaque armature, vous devez indiquer les renseignements suivants :
Veuillez répondre au quiz « Exploiter des plans de gros œuvre » sur LMS
La plomberie comprend donc le chauffage et les sanitaires. Ce sont des circuits différents qui sont traités
plus ou moins de la même manière mais sur des calques différents.
Chauffage :
Le circuit de chauffage ne doit se dessiner que dans un plan spécifique et schématique.
Voici le symbole principal d’un radiateur. Il existe d’autres appareils de chauffage, bien sûr :
Les circuits de chauffages doivent se dessiner en couleur, en trait épais (0,5 / 0,7) :
Sanitaire :
Le circuit d’eau sanitaire ne doit se dessiner que dans un plan ou une coupe spécifique et schématique.
Les symboles sanitaires sont dessinés en fonction du modèle choisi (Évier à un ou deux bacs, avec un
égouttoir ou pas, WC suspendu ou pas, douche carrée, rectangulaire ou à coin arrondis…).
Comme pour le chauffage, les circuits doivent être dessinés en traits épais, de couleur :
Remarque :
Les descentes d’eau doivent avoir un angle minimum (≠ horizontal) pour que l’eau s’évacue. Cet angle
est à représenter dans les vues en coupes.
2. Electricité :
Pour dessiner l’électricité d’un projet, on utilise des symboles (repris ci-dessous) uniquement dans le
plan.
Au niveau des élévations et des coupes, on peut dessiner l’appareil électrique sur des représentations à
5% minimum.
Remarque : Les lampes sont reliées aux interrupteurs par un fin trait pointillé courbé.
Veuillez répondre au quiz « Exploiter des plans généraux de second œuvre technique » sur LMS