Eco-conception – Lasse9

Chapitre 1 : Introduction à l’éco-conception

De la conception à l’éco-conception :

Faisabilité technique

Maîtrise des
Attentes
coûts
clients

Environnement

 L’éco-conception permet de choisir, pour chaque produit, les pistes

d’amélioration les plus profitables pour l’environnement : Améliorations visées.
 L’éco-conception est un pilier de l’économie circulaire lié au domaine : Offre des
ACTEURS ECONOMIQUES.
 L'éco-conception n'est pas une nouvelle méthode de conception mais l'intégration
du paramètre environnement dans les méthodes de conception déjà existantes.

Développement durable :

Environnement

Vivable Viable

Durable
Société
Economie
Equitable

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Approches d’éco-conception :
➢ Approche cycle de vie : Conception de produits satisfaisant les besoins de la clientèle,
tout en réduisant les impacts environnementaux sur l’ensemble de leur cycle de vie.

➢ Approche produit : Conception des produits plus respectueux de l’environnement :

moins énergivores, moins dangereux, plus écologiques. Se concentre sur des objectifs de
performances environnementales quantifiées spécifiquement rapportés au produit.
→ Amélioration d'un produit existant
→ La conception d'un nouveau produit (démarche de rupture).
➢ Approche site : Concerne le site de production : Pollution de l'eau, de l'air et des déchets
; Mise en place de procédés et de technologies plus propres limitant les rejets des sites, ainsi
que leurs consommations d'énergie et de matières, etc.

Normes environnementales :
Approche Site
ISO 14001 SME-Spécifications et lignes
directrices pour son
utilisation. – Mise en place
d’un SME
ISO 14004 SME-Lignes directrices
concernant les principes, les
systèmes et les techniques de
mise en œuvre. (Aide à la
lecture)
ISO 14010 Lignes directrices pour l’audit
environnemental -Principes
généraux.
ISO 14011 Lignes directrices pour l’audit
environnemental -Procédures
d’audit –Audit des SME.
ISO 14012 Lignes directrices pour l’audit
environnemental -Critères de
qualifications des auditeurs.
Approche Produit
ISO14062 Expose les concepts et
propose des principes de
base pour prendre en compte
l’environnement dans les
activités de conception et de
développement de produit.
ISO14040,41,42,43 Encadrer la pratique de
l’Analyse du Cycle de Vie
(ACV)-Technique qui permet
d’évaluer et de comparer
l’impact environnemental de
différents produits, tout au
long de leur vie. Objectif :
minimiser l’impact des
produits sur l’environnement.
ISO14020 Etiquetage environnemental.
ISO14024 Norme des écolabels : signes
de reconnaissance
Officiels destinés à
promouvoir les produits
respectueux de
l’environnement.

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Démarches d’éco-conception :
➢ Démarche multi-étape : Elle prend en compte toutes les étapes du cycle de vie du
produit et considère toute la chaîne des acteurs concernés par le produit.
➢ Démarche multicritère : Impact sur l’air Pollution de l’air (Réchauffement
climatique, Acidification de l’air…), Impact sur l’eau (Pollution de l’eau, Eutrophisation des
eaux, Acidification, Epuisement des ressources en eau (consommation d’eau), Impact sur les
Ressources des sols et la santé humaine (Epuisement des ressources non renouvelables
(matière, énergie), Toxicité humaine ; Pollution des sols (déchets), Déchets), …
➢ Démarche collaborative : Nombreux acteurs impliqués tout au long du cycle de vie
(internes et externes, clients et fournisseurs) intervenir plusieurs disciplines : marketing,
achats, Chaîne clients-fournisseurs, R&D, qualité, production…

Avantages d’éco-conception :
➢ Pour le fabricant :
▪ Connaître et optimiser les flux de matières et d’énergie ;
▪ Anticiper et respecter au moindre coût les réglementations environnementales ;
▪ Diminuer les risques, les situations de crise ;
▪ Répondre aux attentes naissantes du marché ;
▪ Accroître la confiance du consommateur ;
➢ Pour le consommateur :
▪ Bénéficier de produits éco-conçus : adaptation au besoin et durabilité des produits ;
▪ Préserver ou améliorer son cadre de vie ;
▪ Réaliser des économies lors de l’utilisation des produits ;
➢ Pour la collectivité :
▪ Réaliser des économies d’énergie
▪ Diminuer les coûts de traitement des déchets
▪ Diminuer les coûts induits par les pollutions et les risques
▪ Gérer à long terme les ressources naturelles

Valorisation d’éco-conception : Communiquer les produits éco-conçus

➢ Les écolabels : Initiés par les pouvoirs publics, garantissent la qualité d’usage du produit,
ses caractéristiques écologiques. Ils font l’objet d’une certification par une tierce partie.
➢ Les auto-déclarassions environnementales : Ces arguments écologiques sont
avancés sous la seule responsabilité de l’entreprise. Ils ne font pas l’objet d’un contrôle par un
organisme extérieur.
➢ Les éco-profils : Ils visent à traduire (partiellement) des résultats d’ACV, sous forme de
chiffres ou de diagramme. Ce sont des données quantitatives sur l’impact d’un produit sur
l’environnement, présentées sous forme de diagramme.

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Chapitre 2 : Processus de conception

 Il est admis que les impacts environnementaux peuvent être une conséquence directe des
choix faits lors de la conception.
 Une bonne maîtrise des impacts dès la conception peut réduire sensiblement les coûts
sans augmenter le "coût global du produit".

80% des impacts maîtrisés 20% des impacts imprévisibles

Conception Production Distribution Utilisation Fin de vie

Engagement de 90% des

coûts du cycle de vie
10% des dépenses

Processus de conception :
Analyser, connaître et comprendre les besoins des clients cibles (Etude de marché).
Identifier les opportunités : collecte, évaluation et choix parmi une large gamme d’opportunités de
Plannification
produits.
Réaliser un benchmarking du marché.

Identification des fonctions du produit et les solutions de conception correspondantes,

Développement pour satisfaire ce besoin.
du concept Elaborer le Concept : Description de la forme, de la fonction et des caractéristiques
Idées de conception d'un produit.

Architecture du produit, décomposition du produit en sous-

Conception systèmes et composants.
préliminaire Définition des plans initiaux du système de production et de
l’assemblage final.
Concept
Spécification des pièces à fabriquer en interne.
Conception Problèmes traités : Choix des matériaux,
détaillée optimisation du coût de production, robustesse des
performances du produit.
Solution de conception
Matérialiser le produit.
Tester, analyser et valider
Prototypage la solution retenue.
Prototype ou des simulations
Solution de conception
détaillée
Montée en Produit
cadence présérie
Prototype

Produit fabriqué en utilisant le

système de production prévu
(Présérie).
But : former la main-d’œuvre,
résoudre les problèmes
éventuels du processus de
production 4
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Chapitre 3 : Démarche d’éco-conception

Activités du processus d’éco-conception

- Formuler les exigences environnementales
Planification
1.Etablissement du - Identifier les facteurs qui poussent l’entreprise à
programme d'éco-conception Ecoconcevoir son produit

2.Identification des impacts

environnementaux
potentiels - Identifier les impacts environnementaux potentiels
Développement de concept - Sélectionner les directives ou recommandations pour
l’éco-conception.

3.Sélection des Directives

pour l'éco-conception

4.Application des direectives - Appliquer ces directives et recommandations

Conception préliminaire éco-conception à la - Intégrer les exigences environnementales au niveau
conception initiale des spécifications du produit

5.Evaluation des impacts

Conception détaillée
environnementaux

6.Affiner la conception
Comparer aux
Test et Affinement objectifs éco-
conception - Evaluer les impacts environnementaux : faire une
ACV (Analyse de Cycle de Vie).
- Affiner la conception en réduisant ou en éliminant les
impacts environnementaux
7.Réflexion sur le processus
Montée en cadence et les résultats d'éco-
conception

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1. Établir le programme d’Ecoconception : facteurs, objectifs et équipe :

 Comprend trois activités :
▪ Identification des facteurs internes et externes de l’Ecoconception,
▪ Définition des objectifs environnementaux du produit
▪ Mise en place d’une équipe Ecoconception.
2. Identifier les impacts environnementaux potentiels :
 Au niveau de la phase de développement du concept
 Permet à l'équipe de développement de produits de prendre en compte les impacts
environnementaux au stade du concept, même si peu ou pas de données spécifiques
(concernant la consommation de matériaux et d'énergie, les émissions et la
production de déchets) sont encore disponibles pour le produit réel et qu'une
évaluation détaillée de l'impact environnemental n'est pas encore possible.
 Dans le cas de la re-conception du produit, cependant, des données pertinentes
peuvent être fournies par l'analyse d'impact de certains produits existants.

3. Sélection des Directives pour l’écoconception :

 Les directives, recommandations ou lignes directrices, aident les équipes de
conception de produits à prendre des décisions précoces d’Ecoconception.
 Ces décisions sont prises sans analyse d'impact environnemental détaillée, qui n'est
possible que si la conception est plus avancée.
 Les Directives pertinentes peuvent être sélectionnées en partie sur la base de
l'évaluation qualitative des impacts du cycle de vie au cours de la phase de
développement du concept.
4. Appliquer les directives d’écoconception à la conception initiale :
 À ce stade, beaucoup plus de décisions sont prises et les facteurs environnementaux
peuvent être considérés avec plus de précision. En spécifiant des matériaux à faible
impact et en réduisant la consommation d'énergie, les équipes de développement de
produits créent des produits plus respectueux de l'environnement.

5. Évaluer les impacts environnementaux :

 Pour réussir cette étape, il faut connaitre en détail comment le produit doit être
fabriqué, distribué, utilisé pendant sa durée de vie et recyclé ou éliminé à la fin de sa
vie utile. Cette évaluation est généralement effectuée sur la base de la nomenclature
détaillée, y compris les sources d'énergie, les spécifications des matériaux des
composants, les fournisseurs, les modes de transport, les flux de déchets, les méthodes
de recyclage et les moyens d'élimination.
 Plusieurs itérations évaluation re-conception sont nécessaires avant que l'équipe soit
convaincue que le produit est aussi bon qu'il devrait l'être du point de vue
environnementale.

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6. Affiner la conception en réduisant ou en éliminant les impacts

environnementaux :
 L'objectif de cette étape et des itérations ultérieures est de réduire ou d'éliminer tout
impact environnemental significatif grâce à une re-conception. Le processus se répète
jusqu'à ce que les impacts environnementaux soient réduits à un niveau acceptable et
que la performance environnementale corresponde aux objectifs d’Ecoconception. La
re-conception pour une amélioration environnementale continue peut se poursuivre
après le début de la production.

7. Réflexion sur le processus et les résultats de l’écoconception :

 Consiste à se demander :
▪ Dans quelle mesure avons-nous bien exécuté le processus d’écoconception ?
▪ Comment le processus d’écoconception peut-il être amélioré ?
▪ Quelles améliorations environnementales peut-on apporter aux futurs produits ?

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Outils d’évaluation en écoconception

1. Analyse de Cycle de Vie (ACV) :

 Réalise un bilan détaillé et quantitatif des entrées et des sorties mesurées aux frontières
d'un système, produit ou service remplissant une fonction donnée.
 Un outil normalisé (ISO14040, ISO14044), qui permet une analyse des impacts
environnementaux d'un produit.
 Les impacts environnementaux sont quantifiés sur l’ensemble du cycle de vie.

Applications de l’ACV :
➢ L'identification des enjeux environnementaux :
▪ Identifier les processus les plus impactant sur le cycle de vie
➢ Le développement de produits éco-conçus :
▪ Analyse amont et/ou aval
▪ Choix de conception et aide à la prise de décisions (matériaux, technologie, emballages,
scénario d’usage et de fin de vie, etc.) grâce à des Screening LCA (= ACV rapide de la solution
uniquement)
▪ Hiérarchisation des objectifs d’éco-conception.
➢ La comparaison entre produits (benchmarking) :
▪ Étudier la performance d’un système par rapport aux concurrents (analyse du marché)
▪ Comparer un nouveau processus de production avec les standards (choix d’une technologie)
➢ Communication, en crédibilisant la performance environnementale :
▪ Déclaration environnementale de tout type
▪ Système d’étiquetage écologique
▪ Eco-profil
▪ Accès à des nouveaux marchés (BtoB, marché public, appel d’offre)
➢ Renforcer l’état des connaissances :
▪ Élaboration de politiques publiques (interdiction des sac caisses, bonus/malus, …)
▪ Pression environnementale (lobbying).
▪ Choix industriel stratégique (fort investissement, engagement dans une nouvelle technologie)
▪ Constitution de règlementation
▪ Aide à la création d’un Ecolabel
▪ Projet de recherche

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Etapes de l’ACV :
Définition des On cherche à cadrer l’étude d’analyse du cycle de vie du système étudié. Il faut donc
objectifes et du déterminer les objectifs, périmètres de l’analyse, une description du cycle de vie, les
domaine d'application limites de l’étude, la qualité des données requises et le public visé par l’étude.

Bilan quantitatif des flux entrants et sortants du système délimité par des frontières
Inventaire (ICV) (produit). Ces flux sont classés selon 5 facteurs d’impact : consommations de matières
premières et d’énergie, rejets atmosphériques et aqueux, déchets solides ;

Quantification des impacts environnementaux (appauvrissement de la couche d’ozone, effet

Evaluation des
de serre, acidification de l’atmosphère, consommation d’énergie, épuisement des ressources
impacts
naturelles, production de déchets, eutrophisation de l’eau) ;

Interprétation des résultats obtenus en fonction des objectifs retenus. Il est parfois
Interprétation nécessaire de réaliser une à plusieurs études de sensibilité pour affiner son interprétation.

1. Définition des objectifs et du domaine d'application

Fonction du système Unité fonctionnelle Frontière du système

On n’étudie pas un produit mais
la fonction qui lui est associé c-
à-d Service rendu par le
produit.
Les fonctions du produit/service
analysées doivent être
clairement spécifiées, et
caractérisées en termes de
performance, lors de la
définition du champ d’étude de
l’ACV. Un système peut avoir
plusieurs fonctions possibles,
une fonction principale et des
fonctions secondaires.
On associe à la fonction du
produit une unité
fonctionnelle : Grandeur
quantifiant la fonction du
système.
Rôle : Offrir une référence à
laquelle tous les flux de
l’inventaire seront rapportés.
Permet la comparaison de
plusieurs produits.
Un (des) verbe(s) d’action
+ performance(s)
+ conditions d’utilisation
(Fonction(s) secondaire(s),
durée, confort, etc... )
Définit les processus à inclure
dans le système à modéliser.
Cela permettra dans le
processus d’ACV, de réaliser un
inventaire des entrants et
sortants du système, soit en
d’autres termes, ce que l’on
comptabilisera ou pas dans
l’étude d’ACV.
L’entreprise doit déterminer un
périmètre réaliste permettant
d’effectuer l’inventaire des flux
du produit/service en
respectant ses contraintes.

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2. Inventaire ICV :
 Consiste à dresser l’inventaire (Recenser et quantifier) des flux de matières et
d’énergies entrants et sortants, associés aux étapes du cycle de vie.
 Collecte des données : Données primaires ou spécifiques : Données collectées sur le
terrain, spécifiques à un fabricant. Ils sont mesurés ou calculés par l’entreprise réalisant
l’étude ou fournie par un sous-traitant, généralement de rang 1. Données secondaires :
Données issues des bases de données génériques, elles représentent une moyenne.
Données semi-spécifiques : Données proposées par défaut que l’entreprise peut remplacer
par des données primaires. Ce sont des données qui viennent des bases de données
génériques internes à l’entreprise.
 Résultat final : Tableau d’inventaire : Liste de toutes les matières consommées et
les émissions liés au cycle de vie du produit ayant un impact sur l’environnement
(Données Quantitatives).

3. Evaluation des impacts :

 On traduit l’inventaire des flux en impacts environnementaux
 Etapes d’évaluation d’impacts :

Normalisation Pondération
Classification Caractérisation
(optionnelle) (optionnelle)

Affecter les flux Evaluer la force relative Obtenir une valeur normée Obtenir un profil
entrants et sortants des émissions afin de la rendre environnemental normalisé
du cycle de vie aux indésirables et quantifier comparable à d'autres composé d’indicateurs, un
catégories d'impact. leurs contributions valeurs du même domaine. pour chaque catégorie.

4. Interprétation :
 Etape itérative avec les trois précédentes, de manière à toujours valider que les
résultats obtenus répondent aux objectifs de l’étude.

Indicateurs environnementaux (correspondant aux principaux impacts)

➢ Changement climatique (Kg éq CO2) :
▪ Comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre.
➢ Eutrophisation (Kg éq N) :
▪ Pollution de l’eau associée aux composants azotés.
➢ Ecotoxicité des eaux douces (CTUe) :
▪ Pollution de l’eau associée aux composés toxiques (phytos, métaux lourds…).
➢ Consommation d’eau (m3) :
▪ Consommation de l’eau tout au long du cycle de vie.
➢ Consommation d’énergie non-renouvelable (MJ) :
▪ Calcul de la consommation d’énergie tout au long du cycle de vie.

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2. Roue de l’écoconception : Roue de Brezet

 Outil simple d’utilisation et donne des pistes d’amélioration d’un produit selon
différents axes qui constituent les phases du cycle de vie de ce produit.

3. La méthode – MIPS :
 Un outil d’évaluation des flux de matières induits par un produit.
 C'est une valeur qui fait le lien entre les ressources naturelles consommées par un
produit tout au long de son cycle de vie et le bénéfice global qui en découle.
 Il fournit une approximation qui est néanmoins indicative de l’empreinte écologique
potentielle du produit. Plus la valeur MIPS d'un produit est faible, plus son
empreinte est faible, car il consommera moins de ressources naturelles par rapport à
la quantité de service qu'il produit.
 MIPS est exprimé sous forme de l'équation : MIPS = équivalent matière/unité de service
L'intrant matière, numérateur MIPS fait référence à la quantité totale de ressources naturelles
nécessaires à la création et à l'utilisation du produit en question et à la gestion des déchets qu’il génère. Il
comprend non seulement les matériaux extraits de la nature nécessaires à sa production, mais aussi tous
les matériaux impliqués dans son transport et son emballage tout au long de son cycle de vie. Le calcul des
intrants matière utilise les facteurs MI (également appelés intensités matière) déjà calculés pour de
nombreux matériaux largement utilisés, tels que l'acier, le ciment et le verre, et pour différents moyens de
production et de transport d'électricité. Le facteur MI exprime en kilogrammes, la quantité de ressources
naturelles nécessaires pour créer un kilogramme de matière ou un kilowattheure ou une tonne-kilomètre.
En pratique, l'apport de matière est calculé en multipliant la consommation de matière et d'énergie et les
transports du produit par les facteurs MI correspondants.

L'unité de service formant le dénominateur MIPS fait référence au service rendu par le produit. Il est
défini en se basant sur l’unité fonctionnelle. On peut par exemple utiliser le nombre total de fois où on
utilise le produit au cours de son cycle de vie.

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Définitions :
❖ Développement durable : Utilisation des ressources pour répondre aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
❖ Management environnemental : désigne les méthodes de gestion d’une entité
(entreprise, institution…) visant à prendre en compte l’impact environnemental de ses
activités, à évaluer cet impact et à le réduire.
❖ Aspect environnemental : Elément des activités, produits ou services d’un organisme
susceptible d’interactions avec l’environnement. Elément pouvant avoir un effet positif ou
négatif sur l'environnement. Les aspects environnementaux génèrent des impacts sur
l’environnement.
❖ Impact environnemental : Toute modification de l’environnement, négative ou
bénéfique, résultant totalement ou partiellement des activités, produits ou service d’un
organisme. C’est l’effet généré sur l’environnement par une activité, produit ou service
de l’entreprise.
✓ Principal Impact : Contribution à l’effet de serre (Réchauffement climatique)
❖ L’effet de serre : correspond à l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère
induite par l’accroissement de la concentration de gaz à effet de serre d’origine anthropique
dans l’atmosphère.
✓ Les principaux gaz à effet de serre : le gaz carbonique (CO2), la vapeur d’eau, le
méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et les hydrofluorocarbures.
❖ Economie circulaire : un nouveau modèle économique qui fonctionne en boucle, se
passant ainsi de la notion de « déchet ». Objectif : produire des biens et services tout en
limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières, et des sources
d’énergies non renouvelables.

Economie linéaire Economie circulaire

Extraction des
ressources
Utilisation des
ressources

Transformation

Production de Transformatio
déchets n
Consommation

Production des Consommation

déchets

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❖ L'analyse de risque : permet de considérer les risques avant, pendant et après.

❖ L’analyse des flux de matière : permet de suivre les matériaux réutilisés, recyclés ou
éliminés.
❖ Le bilan carbone : s’intéresse uniquement aux émissions de gaz à effets de serre.
❖ L'étude d'impact environnemental : permet d’estimer les impacts localisés d’une
activité et de contrôler qu'ils ne dépassent pas un niveau limite.
❖ Les déchets biodégradables : des déchets (notamment des déchets verts, biodéchets ou
déchets organiques) constitués, pour l'essentiel, de matière organique naturelle pouvant être
décomposés, plus ou moins rapidement, par des bactéries et/ou des microchampignons avant
d’être réintégrés par les écosystèmes.
❖ Un écosystème (En écologie) : un ensemble formé par une communauté d'êtres vivants
en interaction (biocénose) avec son environnement (biotope). Les composants de l'écosystème
développent un dense réseau de dépendances, d'échanges d'énergie, d'information et de
matière permettant le maintien et le développement de la vie.
❖ L'empreinte écologique ou empreinte environnementale : un indicateur et un
mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les hommes
envers les ressources naturelles et les « services écologiques » fournis par la nature.
L'empreinte écologique mesure les surfaces alimentaires productives de terres et d'eau
nécessaires pour produire les ressources qu'un individu, une population ou une activité
consomme et pour absorber les déchets générés.
❖ Conférence des Parties COP : Est géré par un cadre d’action de lutte contre le
réchauffement climatique : la CCNUCC (Convention-Cadre des Nations Unies sur les
Changements Climatiques).
❖ Directives pour l’écoconception : aident les équipes de conception de produits à
prendre des décisions précoces d’Ecoconception. Ces décisions sont prises sans analyse
d'impact environnemental détaillée, qui n'est possible que si la conception est plus avancée.

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