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1 100

(1+3) *2=8 100/2=50


22 25
50 12,5

BOUTIMAH HISHAM 1re 11

Exercice 1 :
1.
Alpha=(-b) /2a= (-4) /2*1=-2
Beta=(-b) ^2-4ac/4a= [(-4) ^2-4*1*(-21)] /4*1=25

La forme canonique est à(x-alpha) ^2+beta=1(x+2) ^2+25

2.
Delta=b^2-4*a*c=4^2-4*1*(-21) =100
Delta>0, donc x_1=[-b-sqrt(delta)] /2a= [-4-sqr (100)] /2*1=-7 et x_2=[-b+sqr(delta)] /2a=
[-4+sqr (100)] /2*1=3.

S= {-7; 3}

3.
f(x)=(x-x_1) (x+x_2) =(x+7) (x+3)

4.
C_f= (-21; 0)

5.
C_f= (0 ; -7) ;(0 ;3)

Exercice 2 :
X^2-Sx+P=0
X^2-2x-1/2=0

Delta=b^2-4*a*c= (-2) ^2-4*1*(-1) /2=6


Delta<0, donc x_1=[-b-sqr(delta)] /2a= [2-sqr (6)] /2 et x_2=[-b+sqr(delta)] /2a= [2+sqr
(6)] /2

Donc les résultats sont ([2-sqr (6)] /2 ; [2+sqr (6)] /2) et ([2+sqr (6)] /2 ; [2-sqr (6)] /2)

Exercice 4 :
Pour avoir une racine double, il faut que m=6.

X_0=(-b) /2a= (-6) /2*1=-13

Exercice 5 :
X^4+4x^2-21=0
X(x^3+(2*2x) -21) =0
X[x(x^2+(2*2) -21)] =0
X[x(x^2-17)] =0
X[x(x^2+0x-17)] =0
X^2+0x-17=0
Delta=b^2-4*a*c=0^2-4*1*(-17) =68

Delta>0 donc x_1=[-b-sqr(delta)] /2a=- [0-sqr (68)] /2a=-sqr (17) x_2=[-b+sqr(delta)] /2a=
[0+sqr (68)] /2a=sqr (17)

S= {-sqr (17) ; sqr (17)}

1. Étudier des listes de nombres


On considère les trois listes infinies de nombres suivants.
Liste 1 : -8 ; -5 ; -2 ; 1 ; 4 ; 7 (+3)
Liste 2 : 0,125 ; 0,25 ; 0,5 ; 1 ; 2 ; 4 (*2)
Liste 3 : 0 ; 1 ; 4 ; 9 ; 16 ; 22 (+nombre impaire qui s’agrandit à chaque répétition)

1. Poursuivre chaque liste, de manière logique, en donnant les deux nombres qui suivent.
2. Chaque liste constitue une suite de nombres qu’on appellera suite numérique. On notera
respectivement ces suites u, v et m. Après avoir lu le point Info ci-contre, répondre aux questions
suivantes.

Info
Chaque nombre d’une liste s’appelle un terme de la suite. On le numérote en général à l’aide
d’un indice n entier naturel. Par exemple, le terme initial ou premier terme de la suite u, noté u
(0) est -8.

a. Donner le deuxième terme de la suite u. Comment peut-on le noter ?


U (1) =-5
b. Donner le deuxième terme de la suite v et le troisième terme de la suite w.
V (1) =0,25 ; w (2) =4
c. Déterminer les valeurs d’u (2) ; u (4) ; v (2) et w (3).
U (2) =-2 ; u (4) =4 ; v (2) =0,5 ; w (3) =9.
3.
a. Parmi les formules proposées, laquelle permet d’obtenir u(n) en fonction de son rang n ? Cette
formule est la formule explicite de la suite u.
U(n)=-8+3n
b. Conjecturer la formule explicite de la suite v, puis de la suite w.
V(n)=0,125*2^n ; w(n)=n^2
c. Déterminer u (20), v (10) et w (6).
U (20) =-8+3*20=52 ; v (10) =0,125*2^10=128 ; w (6) =6^2=36
4. L’algorithme ci-contre, rédigé en langage Python, donne la liste des premiers termes d’une
suite z définie sur ℕ.
a. Déterminer le terme initial z (0) de la suite.
Z (0) =0
b. Quel est le troisième terme de la suite ? Quelle est la valeur de z (3) ?
La troisième valeur est 8. Z (3) =27.
c. Compléter la phrase : la ligne 2 permet d’affirmer que z (4) =64.
Z(n)=n^3

2. Les lapins de Fibonacci


Dans son ouvrage Liber Abaci, Léonard de Pise (v. 1175 - v. 1250), plus connu sous le nom de
Fibonacci, a cherché à répondre à un problème sur la reproduction de lapins. Il suppose que
tout couple de lapins se reproduit au bout de deux mois de vie (il est alors adulte) et, tous les
mois suivants, donne naissance à un couple de bébés. Un mois donné, on isole un couple de
nouveau-nés dans un lieu clos.
1.
a. Combien de couples de lapins a-t-on au bout d’un mois ? De deux mois ? Et de trois mois ?
Au bout d’un mois on a deux couples. Au bout de de deux mois on a trois couples. Au bout de
trois mois on a cinq couples
Alpha=(-b) /2a
Beta=(-b) ^2-4ac/4a

3
1.
a. 619,5 et 623
D_n’=d_(n’-1) +n

2.
a. d_2=d_0+n*2
b. d_3=d_0+n*3
c. d_n’=d_0+n*n’

Chapitre 2 : Suites numériques


I. Définition
Une suite numérique est une fonction dont l’ensemble des définitions est N ou parfois N.
Exemple : u : N->R
N->n^2
U est la suite des carrées des entiers naturels.
On utilise les lettres u, v et w pour les suites. Au lieu de parler d’image d’un nombre on parle de
terme de la suite. Au lieu d’écrire u(n) on écrit u_n. u_(n+1) ≠u_n+1. U_(n+1) =(n+1) ^2 ;
u_n+1=n^2+1. Le premier terme est u_0=0^2=0, le deuxième u_1=1^2=1 et le troisième.
U_2=2^2=4 Les modes de génération sont les suivants :
• Suite définie de manière explicite
Une suite u est définie de manière explicite s’il existe une fonction f telle que pour tout n€D_u ;
u_n=f(n). C’est le cas du premier exemple, or f était la fonction carrée. Exemple : u_n=sqr(n). La
représentation graphique d’une suite s’appelle un nuage de points. C’est l’ensemble des points
de coordonnées (n ; u_n).
• Suite définie par récurrence
Une suite u est définie par récurrence s’il existe une fonction f telle que pour tout n€D_u ;
u_(n+1) =f(n). Remarque : pour qu’une suite soit définie par récurrence, il est nécessaire de
connaître son premier terme.

43.
1.
U_0=2 ; u_1=9 ; u_2=37 ; u_3=149
La suite u est définie à partir du rang 0.
2.
La suite v est définie à partir du rang 1.
V_0=-2 ; v_1=7 ; v_2=52 ; v_3=2707
3.
La suite t est définie à partir du rang 2.

4.
La suite w est définie à partir du rang 0.
W_0=2
W_1=3
W_2=-1
W_3=4
44.
1.
La suite u est définie à partir du rang 1.
U_0=-1
U_1=1
U_2=7
U_3=17
2.
La suite v est définie à partir du rang.
3.
La suite t est définie à partir du rang.

T_n-1^2+3n=t_(n+1) +3n=t_(n+1) =t_n^2+3(n+1)

F:->R
X|->1/(2x) +2

U_n
U_0=8
U_n+1=f(U_n) =1/2U_n+2

U_1=6
U_2=5
U_3=4,5

V_n
V_0=0
V_n+1=f(V_n) =1/2*v_n+2
V_1=2
V_2=3
V_3=3,5

W_(n)
w_ (0) =4
w_(n+1) =f[w_(n)] =(1)/(2)w_(n)+2
w_ (1) =w_ (2) =w_ (3) =4

II. Sens de variation des suites


Définition : Une suite u_(n) est strictement croissante (respectivement croissante, strictement
décroissante, décroissante, constante) si et seulement si pour tout n€N, U_(n+1)>U_n
(respectivement, U_(n+1) ≥U_n ; U_(n+1) ≤U_(n) ; U_(n+1) =U_n

Exemple : [U_(n)] définie sur N par U_(n)=(n-1) ^2. Pour comparer U_(n+1) et U_(n), on
cherche le signe de leur différence : U_(n+1) -U_(n)=(n+1-1) ^2-(n-1) ^2=n^2-n^2+2n-1=2n-
1. Le signe de U_(n+1) -U_(n) est celui de 2n-1. 2n-1>0 ; 2n>1 ; n> (1) / (2) ; n€N, donc
U_(n+1) -U(n)>0 ; n≥1. [U_(n)] est strictement croissante sur N*.

Méthode 2 : [V_(n+1)] /[V_(n)] = {[(2) / (3)] ^[n+1]} / {[(2) / (3)] ^[n]} = (2) / (3)

Soit [U_(n)] une suite à termes strictement positifs, [U_(n)] est strictement croissante
(respectivement croissante, strictement décroissante, décroisante, constante) si et seulement si
pour tout n€N, {[U_(n+1)] /{[U_(n)]}>1 (respectivement : ≥1 ; <1 ; ≤1 ; =1).
48
1
U_(n)=3^(n)
U_(n+1) -u_(n)
3^(n+1) -3^(n)
3^(n)*3-3^(n)*1
3^(n) (3-1)
3^(n)*2
La suite est strictement croissante.

Mettre tout au même dénominateur.


2
U(n)=-(4) / [n^ (2)] (n≥1)
U_(n+1) -u_(n)=-(4) /{[(n+1)] ^ (2)]} +(4) / [n^ (2)] = [-4n^ (2) +4(n+1) ^ (2)] / [n^ (2)
(n+1) ^ (2)] = [-4n^ (2) +4n^ (2) +8n+4] / [n^ (2) (n+1) ^ (2)] =(8n+4) / [n^ (2) (n+1) ^
(2)]>0
La suite est strictement croissante.

3
U_(n+1) =U_(n)+(1) /(n+1)
U_(n+1) -U_(n)=U_(n)=U_(n)+(1) /(n+1) -U_(n)= (1) /(n+1)
La suite est strictement croissante.

4
U_(n+1) -U_(n)=U_(n)-n^ (2) -U_(n)=-n^ (2) ≤0
La suite est strictement décroissante.

2
A
U_(n)=5^(n)
U_(n)_(n+1)
U_(n+1) =5^(n+1)
U_(n)>0
[U_(n+1)] /[U_(n)] =[5^(n+1)] /[5^(n)] =5^(n-1-n)
[U_(n+1)] /[U_(n)]>1
La suite est strictement croissante.

Cas des suites définies de manière explicite


Propriété : Soit [U_(n)] une suite définie de manière explicite par : U_(n)=f(n). Alors si f est
strictement croissante (respectivement croissante, croissante, strictement décroissante,
décroissante, constante) sur R^ (+), alors [U_(n)] l’est aussi.
Preuve : Rappel : f est strictement croissante sur un intervalle I si et seulement si pour tous a et
b de I tels qu’a<b, on a f(a)<f(b). Soit n€N. On a n<n+1. Si f est strictement croissante sur R^
(+), on en déduit f(n)<f(n+1), c’est-à-dire U_(n)<U_(n+1), donc [U_(n)] est strictement
croissante (même démarche dans les autres cas).
Remarques : La réciproque est fausse. Il n’y a pas de lien direct entre les sens de variations d’f et
[U_(n)] si [U_(n)] est définie par récurrence par U_(n+1) =f[U_(n)].

III. Suites arithmétiques


Définition : Une suite [U_(n)] est arithmétique s’il existe un réel r tel que : U_(n+1) =U_(n)+r. r
s’appelle alors la raison de [U_(n)].
Exemples : Les résultats de la table de 7 (0 ;7 ;14 ; 21,) sont les termes d’une suite arithmétique
(de raison 7). La suite des entiers impairs (1 ;3 ;5 ; 7;) est arithmétique de raison 2. Si
U_(n)=3n-2, alors U_(n+1) =3(n+1) -2=3n+3-2=3n-2+3=U_(n)+3.
Propriété : Les suites arithmétiques sont les suites dont la différence de deux termes consécutifs
est constante (cette constante est la raison).
Preuve : U_(n+1) =U_(n)+3
U_(n+1) -U_(n)=r

57. Pour chaque suite, indiquer si elle est arithmétique (en précisant sa raison) ou non.
1. u_(n)=4n+3
R=u_(n+1) -u_(n)=4(n+1) +3-4n+1=4n+4+3-4n+1=8€R
Donc [u_(n)] est arithmétique de raison 8.

2. v_(n)=n^ (2) -3
R=v_(n+1) -v_(n)=(n+1) ^ (2) -3-n^ (2) =n^ (2) +1^ (2) -3-n^ (2) -3=-5
Donc [v_(n)] est arithmétique de raison -5.

3. w_(n)=5-3n
R=w_(n+1) -w_(n)=5-3(n+1) -5-3n=5-3n-1-5-3n=-1
Donc [w_(n)] est arithmétique de raison -1.

4. t_ (0) =2
t_(n+1) =t_(n)+7

5. z_ (0) =-2
z_(n+1) =z_(n)+n

6. k_(n)=(2n+3) ^ (2) -4n^ (2)


[2(n+1) +3] ^ (2) -4(n+1) ^2(2) -[(2n+3) ^ (2) -4n^ (2)] =

Propriété : Pour tout réel a et b, la suite [U_(n)] définie par U_(n)=an+b est arithmétique de
raison a et du premier terme u_ (0) =b.
Preuve : U_(n+1) -U_(n)=a(n+1) +b-an-b=a
[U_(n)] est donc arithmétique de raison a. U_ (0) =a*0+b.
Propriété : Soit [U_(n)] une suite arithmétique de raison. Alors pour tout n€N et p€N,
U_(n)=U_(p)+(n-p) *r. Pour tout n€N, U_(n)=U_ (0) +n*r.

59.
1. u_ (0) =-1, r=4
U_ (5) =u_ (0) +n*r=-1+5*4=19
U_ (10) =-1+10*4=39

2. u_ (12) =9, r= (1) / (3)


U_ (12) =U_ (0) +n*12
U_ (0) =12*(1) / (3) -U_(n)=4-9=5

U_ (6) =u_ (0) +n*r=5+6*(1) / (3) =7

3. u_ (0) =1, u_ (10) =31


U_ (10) =u_ (0) +n*r
31=1+10r
30=10r
R=3

60 pages 158
1. u_(n)=u_(p)+(1-p) *r
U_ (23) =u_ (12) +(23-12) *r
107=52+11*r
55=11r
R=5

2.
U_(n)=u_ (0) +nr
U_ (12) =u_ (0) +12*5
U_ (12) =u_ (0) +60
U_ (0) =u_ (12) -60=52-60=-8
U_(n)=-8+5n

3. u_(n)=-8+5n
Donc u_ (55) =-8+5(55) =267

4. r=5 dans r>0, donc la suite est strictement croissante (de plus u_ (0) <u_ (12) <u_ (23)

5. r=5
La raison est positive donc la limite +∞.

Sens de variation
Propriété : Soit [u_(n)] suite arithmétique de raison r. Si r>0, alors [u_(n)] est strictement
croissante ; si r<0, alors [U_(n)] est strictement décroissante ; si r=0, alors [u_(n)] est
constante.
Remarque : Le signe de [u_(n+1)] -u_(n) est celui de r car u_(n+1) -u_(n)=r

Limites
Définition : On dit qu’une suite a pour limite +∞ si ses termes finissent par dépasser tout
nombre réel, pourvu que l’indice soit assez grand. On note alors u_(n)=+∞

(K peut être très grand)


Si n≥n_ (0), alors u_(n)>K
Définition : On dit qu’une suite [u_(n)] a pour limite -∞ si la suite [-u_(n)] a pour limite +∞.

Propriété : Soit [u_(n)] une suite arithmétique de raison r. Si r>0, alors la limite de u_(n)=+∞ ;
si r<0, alors la limite de u_(n)=-∞

115 p. 164 : Exercice guidé - Une suite auxiliaire


On considère la suite [u_(n)] définie, pour tout entier naturel n, par : u_ (0) =1 et u_(n+1)
=[5u_(n)] /[2u_(n)+5]. On admet que pour tout entier n≥0. U_(n)>0.
1.
a. Déterminer u_ (1) ; u_ (2) et u_ (3).
U_ (1) =0,7142
U_ (2) =0,5555
U_ (3) =0,4545

b. La suite [u_(n)] est-elle arithmétique ?


U_ (1) -u_ (0) =0,7142-1=-0,2858
U_ (2) -u_ (1) =0,5555-0,7142=-0,1587

U_ (2) -u_ (1) ≠u_ (1) -u_ (0)

c. Calculer (1) / [u_ (0)] ; (1) / [u_ (1)] ; (1) / [u_ (2)] et (1) / [u_ (3)]. Que constate-t-on ?
(1) / [u_ (0)] = (1) / (1) =1
(1) / [u_ (1)] = (1) / (0,7142) =1,4
(1) / [u_ (2)] = (1) / (0,5555) =1,8
(1) / [u_ (3)] = (1) / (0,4545) =2,2

À chaque calcul il est possible de remarquer que le résultat augmente à chaque fois de (2) / (5).

2. Soit
a.
V_(n)= (1) /[u_(n)]
V_(n+1) = (1) /[u_(n+1)] = (1) /{[5u_(n)] /[2u_(n)+5]} =[2u_(n)+5] /[5u_(n)] =[2u_(n)]
/[5u_(n)] +(5) /[5u_(n)] = (2) / (5) +(1) /[u_(n)]
C’est-à-dire V_(n+1) = (2) / (5) +v_(n). [V_(n)] est donc arithmétique de raison (2) / (5) (et du
premier terme v_ (0) =1).

b.
Pour tout n€N, on a donc : v_(n)=v_ (0) +nr=1+(2) / (5) *n ; et u_(n)= (1) /[v_(n)] = (1) /
[1+(2) / (5)n]

Somme des termes


Somme des premiers entiers naturels : Soit n€N* et s_(n)=1+2+3+…+n. On a alors
2s_(n)=1+2+3+…………+n-2+n-1+n+
N+n-1+n-2+…+3+2+1

=n+1+n+1+n+1+…+n+1+n+1+n+1

=n*(n+1)
D’où s_(n)=[n(n+1)] / (2)

Propriété : Soit n€N*. On a 1+2+…+n=[n(n+1)] / (2).

Exemple : La somme des entiers d’1 à 100 vaut s_ (100) = [100*(100+1)] / (2)
=50*101=5050.
Somme des termes d’une suite arithmétique
u_(0)+u_(1)+u_(2)+…+u_(n)=u_(0)+u_(0)+r+u_(0)+2r+…
+u_(0)+nr=(n+1)*u_(0)+r+2r+…+nr=(n+1)u_(0)+r(1+2+…
+n)=(n+1)u_(0)+r*[n(n+1)]/(2)=(n+1)[u_(0)+(rn)/(2)]=(n+1)[2u_(0)+rn]/(2)=(n+1)
[u_(0)+u_(0)+rn]/(2)=(n+1)[u_(0)+u_(n)]/(2)

Propriété : Soit [u_(n)] une suite arithmétique. Pour tout n€N*, on a u_ (0) +u_ (1) +…
+u_(n)=(n+1) *[u_ (0) +u_(n)] / (2).
(N+1) =nombre des termes. [U_ (0) +u_(n)] / (2) =moyenne du premier et du dernier.

Exemple : 35 amis se cotisent pour un cadeau. Le premier donne 5 € : u_ (0) =5. Le deuxième
donne 5,1 € : u_ (1) =5,1. Le troisième donne 5,2 € u_ (2) =5,2 ; etc. Quel est le montant s
récolté ?
[U_(n)] est une suite arithmétique de raison 0,1. u_ (34) =u_ (0) +34*0,1=8,4.
S=u_ (0) +u_ (1) +u_ (2) +…+u_ (34) =35*[u_ (0) +u_ (34)] / (2) =35*(5+8,4) / (2)
=35*6,7=234,5

Bilan 3 page 175

Bilan 3 : Une pêche réglementée


Un groupement de communes littorales a vu le stock de cabillauds diminuer considérablement
aux abords de ses côtes. En 2017, le stock était estimé à 5 000 tonnes. Les autorités locales ont
donc souhaité réglementer la pêche du cabillaud pour éviter sa disparition totale. Elles ont fixé
un quota de pêche de 600 tonnes à ne pas dépasser pour l’année 2018. Elles ont également
décidé que ce quota de pêche diminuerait de 30 tonnes chaque année. Pour tout entier naturel
n, on note u_(n) le quota de pêche de cabillauds autorisé en 2018+n.

1. Calculer le quota de pêche de cabillauds autorisé en 2019, puis en 2020.


U_ (0) =600
U_ (1) =u_ (0) -(30n) =600-(30*1) =600-30=570
U_ (2) =600-(30*2) =600-60=540
Le quota de pêche de cabillauds autorisé en 2019 sera de 570 tonnes, tandis qu’en 2020 la
valeur sera 540 tonnes.

2.
a. Exprimer pour tout n€N, u_(n+1) en fonction d’u_(n).
U_(n+1) =u_ (0) -[30(n+1)] =u_ (0) +(-30n-30)
Pour tout n€N, u_(n+1) en fonction d’u_(n) s’exprime u_(n+1) =u_ (0) +(-30n-30).

b. En déduire la nature de la suite [u_(n)].


La suite [u_(n)] est arithmétique de raison -30.

c. Exprimer u_(n) en fonction d’n.


La suite [u_(n)] s’exprime u_(n)=u_ (0) -(30n)

d. Calculer u_ (10) et interpréter ce résultat.


U_ (10) =u_ (0) -(30n) =600-300=300
U_ (10) = [u_ (0)] / (2)

e. En
U_(n)<200
600-30n<200
-30n<-400
N> (400) / (30)

3.
a. S représente la somme des quotas de 2018 à 2028.
b. S=u_ (0) +u_ (0) -30*1+u_ (0) -30*2+…+u_ (0) *30*10=11u_ (0)

IV. Suites géométriques


Définition : Une suite [u_(n)] est géométrique s’il existe un réel q tel que pour tout n€N, u_(n+1)
=u_(n)*q. q s’appelle alors la raison de la suite.
Exemple : Si [u_(n)] est la suite géométrique de premier terme u_ (0) =24 et de raison q=0,5,
alors u_ (1) =u_ (0) *q=24*0,5=12 ; u_ (2) =u_ (1) *q=12*0,5=6 ; u_ (3) =6*0,5=3 et u_ (4)
=3*0,5=1,5
Remarque : u_(n+1) =u_(n)*q <-> [u_(n+1)] /[u_(n)] =q. Les suites géométriques sont les
suites telles que le quotient de deux termes consécutifs est constant.
Exemple : La suite 2 ; 3 ; 5 ; 8 ; … : [3] / [2] =1,5 et [5] / [3] ≠1,5. Cette suite n’est pas
géométrique (ni arithmétique).
Propriété : Soit [u_(n)] une suite géométrique de raison q. On a : pour tout n€N, u_(n)=u_ (0)
*q^(n) ; pour tous n€N et p€N, u_(n)=u_(p)*q^(n-p).
Exemple : Soit [u_(n)] géométrique avec q=2 et u_ (0) =3. Sachant que 2^ (10) =1024,
déterminer u_ (10) =u_ (0) *q^ (10) =3*2^ (10) =3072 et u_ (12) =u_ (10) *q^ (12-10)
=3072*2^ (2) =12 228
64 pages 158
1. u_(n)=u_ (0) *q^(n)≠5*n^ (2), donc ce n’est pas géométrique, car [20] / [5] ≠ [80] / [45]
2. v_(n)=3*4^(n)= v_ (0) *q^(n), donc c’est géométrique de raison q=4.
3. w_(n)=[4^(n)] /[3^(n+1)] =[4^(n)] /[3^(n)*3] = (1) / (3) *[4^(n)] /[3^(n)] = (1) / (3)
*[(4) / (3)] ^(n)=u_ (0) *q^(n) avec u_ (0) = (1) / (3) et q= (4) / (3)
4. t_ (0) =-2 ; t_(n+1) =t_ (0) +2^ (0) =-2+1=-1 ; t_ (2) =t_ (2) =t_ (1) +2^ (1) =-1+2=1 ; [t_
(1)] / [t_ (0)] = (-1) / (-2) = (1) / (2) ; t_ (2) /t_ (1) = (1) / (-1) =-1. [T_ (2)] / [t_ (1)] ≠ [t_
(1)] / [t_ (0)], donc [t_(n)] n’est pas géométrique.
5. k_(m)= [4*(-5) ^(n)]

Propriété : Pour q>0, q^(n)=a <-> q=a^ [(1) /(n)], car [q^(n)] ^ [(1) /(n)] =q^[n*(1) /(n)]
=q^ (1) =q. Il s’agit de la racine énième.

66 pages 158

1.
2.
3.
4.

Différents nuages de points


U_ (0)>0 et q>1

U_ (0)>0 et 0<q<1

U_ (0) <0 et q>1

U_ (0) <0 et 0<q<1

-1<q<0

Q=1

Q<-1

Limites
Définition : Soit l un réel, et [u_(n)] une suite on dit que [u_(n)] converge vers la si les termes de
[u_(n)] peuvent être rendus aussi proches que l’on veut du pourvu que l’indice soit assez grand.
À partir d’un certain rang, les u_(n) sont dans le tube centré en l (même s’il est très étroit).
Remarque : Une suite qui ne converge pas dans un réel diverge (elle peut avoir pour limite +∞
et -∞, ou ne pas avoir de limite).
Propriété : Soit [u_(n)] une suite géométrique de raison q, avec u_ (0) ≠0. Alors si q≤-1, [u_(n)]
n’a pas de limite ; si q€] -1 ; 1[, [u_(n)] converge vers 0 ; si q=1, [u_(n)] converge vers u_ (0)
(constante) ; si q>1 si u_ (0)>0, [u_(n)] diverge vers +∞ ; si u_ (0) <0, [u_(n)] diverge vers -∞.

Somme de termes
Somme des puissances d’un réel q : Soit q€R, et pour n€N*, S_(n)=1+q+q^ (2) +…+q^(n). Si
q=1, alors S_(n)=1+1+1^ (2) +…+1^(n)=1+1+1+…+1=n+1. Si q≠1, on calcule (1-q)
*S_(n) : (1-q) *S_(n)=(1-q) [1+q+q^ (2) …+q^(n-2) +q^(n-1) +q^(n)] =1+q+q^ (2) +…
+q^(n-2) +q^(n-1) -q-q^ (2) -q^ (3) -…-q^(n-1) -^(n)-q^(n+1) -q*q^(n-2) =-q^(n-1). (1-q)
*S_(n)=1-q^(n+1) <->S_(n)=[1-q^(n+1)] /(1-q).
Propriété : Soit q€R et n€N

[1,8*10^ (19)] /18=10^ (18) g=10^ (15) kg=10^ (12) t

Propriété : Soit [u_(n)] une suite géométrique de raison q. Pour tout n€N*, on a :
• Si q=1, u_ (0) +u_ (1) +…+u_(n)=u_ (0) (n+1) ;
• Si q≠1, u_ (0) +u_ (1) +…+u_(n)=u_ (0) *[1-q^(n+1)] /(1-q).
Preuve : u_ (0) +u_ (1) +u_ (2) +…+u_(n)=u_ (0) +u_ (0) *q+u_ (0) *q^ (2) +…+u_ (0)
*q^(n)=u_ (0) [1+q+q^ (2) +…+q^(n)]
• Si q=1, alors 1+q+q^ (2) +…+q^(n)=n+1
• Si q≠1, alors 1+q+q^ (2) +…+q^(n)=[1-q^(n+1)] /(1-q)

Exemple : À partir de 2022, une mairie loue une salle. En 2022, le loyer annuel est de 5 000 €. Ce
loyer augmente tous les ans de 2%. Quel sera le loyer total entre 2022 et 2030 ?
+2 % correspond à une multiplication par 1+(2) / (100) =1,02. Le loyer en (2022+n) est
décrit par la suite géométrique [u_(n)] de raison 1,02 et 1er terme u_ (0) =5000 (dernière
année : 2030=2022+8, le loyer est u_ (8)). On cherche donc : l_ (8) =u_ (0) +u_ (1) +…+u_ (8)
=u_ (0) [1-q^ (9)] /(1-q) =5000[1-1,02^ (9)] /1-1,02= (5000) / (-0,02) [1-1,02^ (9) -1]
≈48773,14.

121. On partage un carré de côté 1 en quatre carrés identiques et on colorie le carré inférieur
gauche. On répète ce procédé au carré en haut à droite et ainsi de suite. Quelle sera l’aire de la
partie verte si on poursuit indéfiniment cette construction ?

Q=(n)/ (4) =*(1) / (4)


A_(n)= (1) / (4) + [(1) / (4)] ^ (2) +…+ [(1) / (4)] ^(n)= (1) / (4) *{1- [(1) / (4)] ^(n)} / [1-
(1) / (4)] = (1) / (4) *{1- [(1) /(n)]} / [(3) / (4)] = (1) / (4) *(4) / (3) {1- [(1) / (4)] ^(n)} =
(1) / (3) {1- [(1) / (4)] ^(n)}.
-1< (1) / (4) <1 donc lim [(1) / (4)] ^(n)=0. On a alors lim {1- [(1) / (4)] ^(n)} =1-0=1 et lim
{(1) / (3) [1-({1} / {5}) ^(n)]} = (1) / (3) *1= (1) / (3) c’est-à-dire lim a_(n)= (1) / (3). L’aire
totale colorée est (1) / (3).

Flocon de von Koch N

Bilan 5 Comparaison de ventes


Un magasin multimédia vend des ordinateurs et des tablettes numériques à des entreprises. En
2017, il a vendu 250 000 ordinateurs et 54 000 tablettes. Il estime que les ventes d’ordinateurs
diminuent de 6 % chaque année, alors que les ventes de tablettes progressent en moyenne de 8
% d’une année sur l’autre Pour tout entier naturel, on note respectivement d’a_(n) et b_(n), les
ventes d’ordinateurs et de tablettes en 2017+n.
1. Calculer le nombre d'ordinateurs et de tablettes vendus en 2018, puis en 2019.
Ordinateurs : 250000*[1-(6) / (100)] =235000, 235000≈2224999.
Tablettes : 54000*1,08=57240, 57240*1,08≈60674
2. Exprimer, pour tout entier naturel n, a_(n+1), en fonction d’a_(n’), puis b_(n+1) en fonction
de b_(n’).
3. En déduire la nature des deux suites.
Ce sont deux suites arithmétiques de raison q=0,94 et q=1,08.
4. Calculer le nombre d'ordinateurs et de tablettes vendus aux entreprises en 2025.
2025-2017=8
0,94^ (8) ≈0,61
Ordinateurs : 250000*0,61=152500
1,08^ (8) ≈1,85
Tablettes : 54000*1,85=99900
5.
a. Écrire et programmer un algorithme qui permet de savoir en quelle année les ventes de
tablettes dépasseront celles des ordinateurs.
An=2017
Tablette=54000
Ordinateur=250000
While ordinateur>=tablette :
Ordinateur*=0.94
Tablette*=1.08
An+=1
Print(an)
b. Exécuter l'algorithme et donner l'année obtenue.
2029

B. Faire le point sur la fonction carré


On note c la fonction carré, définie sur R par c(x)=x^ (2), et P sa courbe représentative dans un
repère orthogonal. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse
en justifiant la réponse.

1. La courbe P est une hyperbole.


Faux. C’est une parabole.

2. La fonction c est croissante sur [0 ; +∞].


Vrai. Soit à et b 2 réels positifs avec a<b. On multiplie membre à membre les inégalités a<b et
a<b (nombres positifs) pour obtenir a^ (2) <b^ (2). N : a^ (2) -b^ (2) =(a-b) (a+b)

3. La fonction c est impaire.


Faux. F(-x) =(-x) ^ (2) =x^ (2). F(x)=f(-x), donc la fonction est paire.

4. P admet l’axe des ordonnées pour axe de symétrie.


Vrai car c’est pair.

5. Si a et b sont des réels tels que a≤b≤0, alors a^ (2) ≤b^ (2).
Faux. A^ (2) -b^ (2) =(a-b) (a+b). À≤b : a-b≤0. À≤0 et b≤0 : a+b≤0. Règle des signes : a^ (2) -
b^ (2) ≥0, c’est-à-dire a^ (2) ≥b^ (2).

C. Exploiter un graphique
On considère la fonction f définie sur [-2 ;4], dont on donne la courbe représentative ci-contre
(voir page 39). Avec la précision permise par le graphique, répondre aux questions suivantes.

1. Dresser le tableau de variations de f.


-2 1 4
-5 ↗ 4 ↘ -5

2. Résoudre l’équation f(x)=0.


Les solutions de l’équation f(x)=0 sont les abscisses des points d’ordonnée O ; ce sont -1 et 3

3. Résoudre l’inéquation f(x)≥3.


Les solutions de l’inéquation f(x)≥3 sont les abscisses des points d’ordonnée supérieure ou
égale à 3. [0 ;2]

4. Pour quelle valeur de x le nombre f(x) est-il strictement positif ?

5. Compléter le tableau suivant en indiquant le signe de f(x).


X 2 -1 3 4
F(x) - 0 + 0 -

D. Reconnaître le signe d’une fonction affine


On considère les fonctions f, g et h définies sur R par : f(x)=-4+6, g(x)=2x-3 et h(x)=-3x+2.
Associer à chaque fonction son tableau de signes et sa représentation graphique.

Tableau 1
X -∞ (3) / (2) +∞
… - 0 +

Tableau 2
X -∞ (2) / (3) +∞
… + 0 -

Tableau 3
X - (3) / (2) +∞
… + 0 -

F(x)=-4x+6 : Graphique b, car coordonnée à l’origine

Chapitre 3 Second degré : suite


I. Signe du trinôme
Soit f :x—>ax^ (2) +bx+c où a, b et c sont trois réels avec a≠0. On pose delta=b^ (2) -4ac.
• Si delta>0, alors f(x)=a [x-x_ (1)] [x-x_ (2)] avec x_ (1) = [-b-sqr(delta)] /(2a) et x_ (2) =[-
b+sqr(delta)] /(2a).
• Si delta=0, alors f(x)=a [x-x_ (0)] avec x_ (0) =(-b) /(2a).
• Si delta<0, f(x) ne se factorise pas en produit de facteurs du premier degré, mais a pour forme
canonique f(x)=a{[x+(b) /(2a)] ^ (2) -(delta) / [4a^ (2)]}

1. Delta>0. On suppose x_ (1) <x_ (2). On étudie le signe de f(x)=a [x-x_ (1)] [x-x_ (2)] à l’aide
d’un tableau de signes :

X -∞ X_ (1) X_ (2) +∞
X-x_ (1) - 0 + +
X-x_ (2) - - 0 +
A Signe d’a. Signe d’a. Signe d’a. Signe d’a. Signe d’a.
F(x) Signe d’a. 0 Signe de -a. 0 Signe d’a.

2. Delta=0. F(x)=a [x-x_ (0)] ^ (2) (positif, nul en x_ (0)). F(x) est du signe d’a, sauf en x_ (0) où
f s’annule.

3. Delta<0. On a alors (-delta) / [4a^ (2)]>0 (-delta>0 et 4a^ (2)>0). On a [x+(b) /(2a)] ^ (2)
≥0, donc [x+(b) /(2a)] ^ (2) -(delta) / [4a^ (2)]>0. F(x) est donc toujours du signe d’a.

Propriété : Soit f(x)=ax^ (2) +bx+c avec a≠0 ; et delta=b^ (2) -4ac.

• Si delta>0, alors f(x) est du signe d’a à l’extérieur des racines ; et du signe de -a entre les
raisons.
• Si delta=0, alors f(x) est du signe d’a sauf en x_ (0) où f s’annule.
• Si delta<0, alors f(x) est toujours du signe d’a.

Remarque : “À l’extérieur des racines” signifient “avant la plus petite et après la plus grande”.
Exemple : Résoudre dans R :
1. x^ (2) -3x+4≤0
Delta=b^ (2) -4ac=-3^ (2) -4*1*4=9-16=-7. Delta<0, donc x^ (2) -3x+4 est toujours du signe
d’a=1 (positif), donc S=Ø.

2. 3x^ (2)-(7)/ (2)x+(49)/ (48)>0


Delta=b^ (2)-4ac= [-(7)/ (2)] ^ (2)-4*3*(49)/ (48) = (49)/ (4)-(49)/ (4) =0. Delta=0, donc
3x^ (2)-(7)/ (2)x+(49)/ (48) est du signe d’a=3 (positif), sauf en x_ (0) = {- [-(7)/ (2)]}/ (2*3)
= (7)/ (12) où il s’annule. S=R\ {(7) / (12)} =] -∞;(7) /(12)[U](7) / (12) ; +∞ [

3. -3x^ (2) +x+5<0


Delta=b^ (2) -4ac=1^ (2) -4*(-3) *5=61. Delta>0, donc il y a deux racines : x_ (1) = [1+sqr
(61)] / [2*(-3)] = [1-sqr (61)] / (6) et x_ (2) = [1+sqr (61)] / (6)

X -∞ X_ (1) X_ (2) +∞
-3x^ (2)
- 0 + 0 -
+x+5

Exercice 69 de page 56
Soit f la fonction définie sur R par : f ( x )=2 x 2−12 x−7 et P sa courbe représentative.
1. Déterminer la forme canonique de f .

[( ) ] [( ) ] [ ]
2 2
b Δ −12 200 2 25
a x+ − 2 =2 x + − 2
=2 ( x−3 ) −
2a 4a 2× 2 4 ×2 2
2
Δ=(−12 ) −4 × 2× (−7 )=144 +52=200

2. En déduire :
a. L’axe de symétrie et le sommet de P ;
−b 12
= =3
2 a 2× 2
2
f ( 3 )=2 ×3 −12 ×3−7
f ( 3 )=18−36−7
f ( 3 )=−25
Le sommet de la parabole a pour coordonnées ( 3 ;−25 )
b. Le tableau de variations f .
x −∞ 3 +∞
f (x) ↘ −25 ↗

3. Déterminer les coordonnées des points d’intersection de P avec les axes du repère.
Si x=0 , alors f ( x )=f ( 0 )=−7. Le point d’intersection de P et ( 0 y ) est C ( 0 ;−7 )

70
Soit f la fonction définie sur R par :
f ( x )=3 ( x−4 )( x +2 )=3 ( x +2 x−4 x−2 )=3 ( x −2 x−2 ) =3 x −6 x −2
2 2 2
et P sa courbe
représentative.
1. Déterminer les coordonnées des points d’intersection de P avec l’axe des abscisses.
2. En déduire l’axe de symétrie et le sommet de P .
3. Dresser le tableau de variations de la fonction f .
4. Sans effectuer de calculs, justifier que l’équation f ( x )=−30 n’admet pas de solution
dans R .

82
1.
a. 0 ≤ x ≤ 7
b. L+2 x=14 ⟺ L=14−2 x
c. V =longueur ×largeur × hauteur=600 x ( 14−2 x )
2. V x =600 x ( 14−2 x )

On en déduit :
−b
Propriété : La fonction f : x ↦a x 2 +bx +c ( a ≠0 ) possède un extremum sur R , atteint en et
2a
qui vaut f ( −b
2a ) =
−Δ
4a
. Si a est positif, c’est un minimum ; si a est négatif, c’est un maximum.

a> 0
x −∞ −b +∞
2a
f (x) ↘ −Δ ↗
4a

a< 0
x −∞ −b +∞
2a
f (x) ↗ −Δ ↘
4a

−b
Remarque : En passant α = et β=f ( α ) on obtient f ( x )=a ( x−α )2+ β
2a

[( ) ] ( )
f ( x )=a x +
b Δ
− 2 =a x +
2a 4a
b 2 Δ
2a
− =a ( x−α )2 + β .
4a

Propriété : La parabole d’équation y=a x2 +bx +c ( a ≠ 0 ) possède un axe de symétrie, la droite


−b
d'équation x= .
2a
Preuve : On va montrer que pour tout réel h, f ( −b
2a
+h )=f (
−b
2a
−h ):

( ) ( )
2
−b −b b Δ 2 Δ 2 Δ
f −h =a −h+ − =a (−h ) − =a h − .
2a 2a 2a 4a 4a 4a
f
−b
2a(+h =a ) (
−b
2a
+ h+
b Δ
− =a h2− . f
2a 4 a 4a
Δ
) −b
2a
−h =f
−b
2a ( ) (
+h . Des points dont les)
−b
abscisses sont symétriques par rapport à ont la même ordonnée. C’est vrai pour tout h ,
2a
donc la parabole entière est symétrique par rapport à la droite d’équation.

121 p. 61 Convexité et tangente


On considère la parabole P d’équation y=x 2 et le point A ( a ; a2 ) appartenant à P , où a est un
nombre réel. Soit D une droite passant par A de coefficient directeur m .
1. Montrer que l’équation réduite de la droite D est : y=mx−ma+ a2
2
a =ma+c
2
c=−ma+ a
2
y=mx−ma+ a
2. Montrer que les
2
P : y=x
2
D : y=mx +a −ma

Pour qu’un point m ( x ; y ) soit P et D son abscisse doit vérifier « l’équation aux abscisses » :
2 2 2 2
x =mx+ a −ma⇔ x −mx−a −ma=0.

3.
Il y a un unique point d’intersection si et seulement si l’équation x 2−mx−a 2+ ma a une unique
solution, donc si et seulement son discriminant est nul.
Δ=0 ⇔ (−m ) −4 ×1 × ( ma−a2 )=0⇔ m2−4 ma+ 4 a2=0 ⇔ m2−2× m× 2 a+ ( 2 a ) =0⇔ ( m−2 a ) =0 ⇔ ( m−2−
2 2 2

4.
L’équation des tangentes
s’obtient donc en remplaçant m par 2 a:
2 2 2
Da : y=2 ax +a −2 a ⇔ y =2 ax−a . Montrons que pour tout réel a , P est au-dessus de la
tangente D a , il suffit de montrer que ∀ x ∈ R , x 2 ≥ 2 ax−a2. On étudie le signe de la différence
x 2−( 2 ax−a2 )=x 2−2 ax +a 2=( x−a ) . ∀ ∈ R , ( x−a ) ≥ 0 ⇔ x ≥2 ax−a Donc P est au-dessus
2 2 2 2

de D a .

Bilan 2 page 67 Résolution d’inéquations


Résoudre les inéquations suivantes.
1. ( 3−x ) ( x 2−5 x +6 ) > 0
Chercher racines pour résoudre
x −∞ 2 3 +∞
3−x +¿ +¿ 0 −¿
2
x −5 x+ 6 +¿ 0 −¿ 0 +¿
( 3−x ) ( x 2−5 x +6 ) +¿ 0 −¿ 0 −¿

S=¿−∞ ; 2 ¿
2. (−x 2 + x−1 ) ( 2 x2 +3 x +1 ) >0
2 3
3. − ≥−1
x−3 x +2
2 3 2 3 2 ( x +2 )−3 ( x−3 )+ 1 ( x−3 )( x +2 ) 2
2 x+ 4−3 x+ 9+ x + 2 x−3 x−
− ≥−1 ⇔ − +1 ≥ 0⇔ ≥0⇔
x−3 x +2 x−3 x+2 ( x−3 )( x +2 ) ( x−3 ) ( x +2 )
2
. Signe du numérateur : Δ=(−2 ) −4 × 7=−26 , donc le numérateur est toujours positif.

S=¿−∞ ;−2[∪]3 ;+∞ ¿.

Bilan 7

1.
2.
2
x −x+ 1 x +1
2
x −x+ 1−x−1
2
x −2 x x ( x−2 )
f ( x ) ≤1 ⇔ f ( x )−≤ 0 ⇔ − ≤0⇔ ≤0⇔ ≤ 0⇔ ≤0
x +1 x +1 x +1 x +1 x +1
x −∞ −1 0 2 +∞
x −¿ −¿ 0 +¿ +¿
x−2 −¿ −¿ −¿ 0 +¿
x +1 −¿ 0 +¿ +¿ +¿
x ( x−2 ) −¿ ¿∨¿ +¿ 0 −¿ 0 +¿
x +1

On regarde sur Df =¿−1; +∞ ¿. S= [ 0 ; 2 ]

1. A
2. B
3. C
4. B
5. C
6. A

C. A ( 2 ; 3 ) ∈ d ⇔ y A =−6 x A +¿

2. Approche graphique du nombre dérivé


On considère la fonction f définie sur R par : f ( x )=−x2 +3 x +1. On note C sa courbe
représentative dans un repère ( O ; I ; J ) . Soient A le point de la courbe C d’abscisse 1 et h un
nombre réel non nul.

f ( b )−f ( a )
τ ( a ; b )=
b−a
f ( 1+h )−f ( 1 ) f ( 1+h )−f ( 1 ) −( 1+h ) +3 ( 1+h ) +2−(−12+ 3× 1+2 ) −1−2 h−h2+ 3+3 h+2+1−
2
τ ( 1 ; 1+ h )= = = =
1+h−1 h h h
. Quand h tend vers 0 , τ ( 1 ; 1+ h ) tend vers 1 ; autrement dit, quand M se rapproche d’ A , le
coefficient directeur de ( AM ) tend vers 1.

Chapitre 4 : Nombres dérivés


I. Définition
Soit f une fonction, a et b deux réels distincts de Df . On appelle taux de variation de f entre a et
f ( 2 )−f ( 1 ) 22 −12
b . Exemple : Si f est la fonction carrée, τ ( 1 ; 2 )= = =4−1=3. Remarque :
2−1 1
 τ ( a ; b )=τ ( b ; a )
 τ ( a ; b ) Est le coefficient directeur de ( AB ) avec A ( a ; f ( a ) ) et B ( b ; f ( b ) ).
y B− y A f ( b ) −f ( a )
= =τ ( a ; b ) .
x B− x A b−a
 On dit taux de variation ou taux d’accroissement.

f ( 1+h )−f ( 1 ) y M − y A
τ ( 1 ; 1+ h )= = C’est le coefficient directeur d’ ( AM ) . Quand h tend vers O ,
1+h−1 x M −x A
M se rapproche d’ A , ( AM ) se rapproche d’une droite limite qui n’a qu’un point d’intersection
avec C f , que l’on appelle tangente à C f en A (ici, son équation est y=2 x−1 ). Son coefficient
yM− y A τ ( 1; 1+h ), c’est-
directeur est la limite de quand M se rapproche d’ A , c’est-à-dire, lim
x M −x A h→ 0

à-dire f ' ( 1 ).

Propriété : Si f est une fonction dérivable en a , alors sa courbe admet au point A ( a ; f ( a ) ) une
tangente d’équation y=f ' ( a ) ( x−a ) + f ( a ) .

Soit f une fonction, et a ∈ Df . On dit que f est dérivable en a . Si le taux de variation de f entre a
et a+ h, a une limite finie quand h tend vers 0 . Cette limite s’appelle alors nombre dérivé de f en
a , et se note f ' ( a ). Exemple : f est la fonction carrée ; a=1. Pour h ≠,
2 2
f ( 1+h )−f ( 1 ) ( 1+h ) −1 1+2 h+h2−1 2 h+h2 h ( 2+ h )
τ ( 1 ; 1+ h )= = = = = =2+h . Quand h tend
1+h−1 h h h h
vers 0 , τ ( 1 ; 1+ h )=2+ h tend vers 2. La fonction carrée est donc dérivable en 1, et le nombre
dérivé de la fonction carré en 1 est f ' ( 1 )=2 .

28. On considère la fonction f définie sur R par : f ( x )=3 x 2−2 x +1. On considère h un réel non
nul.

1. Vérifier que f (−3+ h )=3 h 2−20 h+34


2 2 2 2
f (−3+ h )=3 x −2 x+ 1⇔ 3 (−3+h ) −2 (−3+ h ) +1⇔−9+3 h +6−2 h+1 ⇔3 h −2h−2
2. En déduire que le taux de variation de f entre −3 et 3+h est égal à :
f (−3+h )−f ( 3 ) f (−3+h )
τ ( 3 ; 20 )= =
h h

34
1. f (−2 ) Est l’ordonnée du point de C f d’abscisse −2, donc f (−2 )=2.
S : A ∈C f : f ( x A )= y A . f ' (−2 ) Est le coefficient directeur de la tangente à C f en son point
' 3
d’abscisse −2, donc f (−2 )= .
2
2. f ( 1 ) Est l’ordonnée du point de C f d’abscisse 5, donc f ( 1 ) =5.

41
f (−2 )=3
f ( 0 )=0
'
f ( a )( x−a ) +f ( a )=¿

Le point A a pour coordonnées a; ( 1a ), N est sur (O ), donc x =0. y = −1a × O+ 2a = 2a .


y N N 2

( 2a ).
N O; M ∈ ( O x), donc y M =0. xM Est solution de

2
2
−1 2 1 2 a 2 a
O= 2 x M + ⇔ x M × 2 = ⇔ x M = = × =2 a. M ( 2a ; 0 ). Le milieu de [ MN ] a pour
a a a a 1 a 1
a2
2
x +x 2 +0 0+
abscisse M N = a =a=x A ; et pour ordonnée y M + y N a 1 . A Est donc le milieu de
2 2 = =
2 2 a
[ MN ].
Opérations sur les fonctions dérivables (début)
Propriété : Soient f et g deux fonctions dérivables en a ∈ R , et λ ∈ R . Alors :
' ' '
 f +g Est dérivable en a , de nombre dérivé ( f +g ) ( a )=f ( a )+ g ( a );
' '
 λf Est dérivable en a , de nombre dérivé ( λf ) ( a )= λ × f ( a )
Preuve :
 Pour f +g :
( f +g ) ( a+h ) −( f + g )( a ) f ( a+h )+ g ( a+h )− ( f ( a )+ g ( a ) ) f ( a+ h )−f ( a ) g ( a+ h )−g ( a )
τ f +g= = = + =τ f ( h )+ τ g ( h ) → f
h h h h
 Pour λ × f
λf ( a+h ) −λf ( a )
τ λf ( h )= =λ × τ f ( h ) → λ × f ' ( a )
h

Exemple : Soit f : x ↦ 3 x 2+5 x−3


2
x↦ x

Bilan 1

f ( 2+h )−f ( 2 )
1. τ ( h )=
h
2.
3 ( 2+ h ) −( 2+h ) +1−( 3 ×22−2+1 ) 3 ( 4 + 4 h+h2 ) −2−h+ 1−11 12+12 h+3 h2−12−h 3 h 2+11 h
2
τ ( h )= = = =
h h h h
lim τ ( h )
3. =3 × 0+11=11. f Est donc dérivable en 2, et f ' ( 2 )=11
h →0

Bilan 2
f (−2 ) Est l’ordonnée du point de C f d’abscisse −2.
f (−2 ) Est le coefficient directeur de la tangente à C f en son point d’abscisse −2.
'

E : Rappels de trigonométrie
(O ; i ; j ) Est un repère orthonormé direct et C le cercle trigonométrique. Dans chacun des cas
→ →

suivants, indiquer la (ou les) bonne(s) réponse(s).


1. Si M est le point associé au réel x , alors : OM =1.
π
2. Pour tout réel x tel que ≤ x ≤ π : cos ( x ) ≤ 0 et sin ( x ) ≥ 0 .
2
3. cos ( π3 ) Est égal à : 12 .
B : Dans un triangle rectangle
On considère la figure suivante. Indiquer pour chaque affirmation si elle est vraie ou fausse.
Justifier.
1. A C 2=A B 2+ B C2 Vrai.
2. A F 2=A B 2+ B F2 Faux.
3. F E 2=F C 2−E C2 Vrai.
AF
4. cos ( ^
BAC ) = Vrai.
AB
FC
5. cos ( ^
ACB )= Faux.
AC
AB
6. sin ( ^
ACB )= Vrai.
AC
^ BE
7. sin ( B FE )= Vrai.
BF

C : Repère, cercle et triangle.


Soit un repère orthonormé ( O ; I ; J ) . On considère le cercle C de centre O et de rayon 1 et le
point A
1.
a. OHA Est rectangle en H .

b.A H =O A −O H =1− = . AH = 3 = √ 3 .
2 2 2 1 3
4 4 4 2 √
c. A ; (
1 √3
2 2 )
2. OI =OA=1 Car I et A sont sur C ( O ; 1 ). A Est sur la perpendiculaire à [ OI ] et qui passe par
le milieu de [ OI ] (de la médiatrice de [ OI ] . On a donc OA= AI , d’où OI =OA= AI , donc AOI
est équilatéral.

3. B Est le signe de A par rapport à l’origine, donc B (−x A ;− y A ), c’est-à-dire B ( −12 ; −2√3 )
.

D
1.
a. 3 π
13 π
b.
6
−21 π
c.
4
π
d.
6

e.
12

Fonction paire : ∀ x ∈ Df (courbe symétrique à ( O y ) ). B()


 −x ∈ Df
 f (−x ) =f ( x )
Exemples : Fonction carrée, fonction constante.

Fonction impaire : ∀ x ∈ Df
 −x ∈ Df
 f (−x ) =f ( x )

Exemple : Fonction inverse, fonction cube, fonction linéaire (courbe symétrique à l’origine du
repère). B (−1;−2 )

Trigonométrie, produit scalaire


I. Cosinus et sinus
a. Cercle trigonométrique
Définition : On appelle cercle trigonométrique un cercle de rayon 1, orienté dans le sens inverse
des aiguilles d’une montre. Remarque : Le sens inverse des aiguilles d’une montre s’appelle sens
trigonométrique, sens anti-horaire, sens giratoire ou sens positif. L’autre sens s’appelle sens
horaire, sens des aiguilles d’une montre ou sens négatif. Avec un cercle trigonométrique C , on
peut associer à tout réel un point de C :

On considère que l’axe des réels peut s’enrouler autour du cercle trigonométrique.

2. Cosinus et sinus d’un réel


Définition : Si M est le point associé à un réel x sur le cercle trigonométrique centré en l’origine,
alors on appelle cos ( x ) l’abscisse de M et sin ( x ) son ordonnée. Propriété : Pour tout réel en a :
 −1 ≤cos ( x ) ≤ 1
 −1 ≤sin ( x ) ≤1

Preuve : cos ( x ) et sin ( x ) sont l’abscisse et l’ordonnée d’un point du cercle de rayon 1 centré à
l’origine. Remarque : On peut avoir cos ( x ) <0 et/ou sin ( x ) <0. Exemples : cos ( 0 )=1 et sin ( 0 )=0

; cos ( π2 )=0 et sin ( π2 )=1 ; cos ( π ) =−1 et sin ( π )=0; cos ( −π2 )=0 et sin ( π2 )=−1 ; cos (2 π )=1
et sin ( 2 π )=0 . Propriété : Pour tout réel x , on a : cos 2 ( x ) +sin2 ( x )=1. Preuve : Dans OCM
rectangle en C , on a O C2 +C M 2=O M 2 (TdP). OC =|cos ( x )|; CM =|sin ( x )| ; OM =1.
2
O C +C M =O M S’écrit donc cos ( x ) +sin ( x )=1. Remarque : ( cos ( x ) ) =cos ( x ) (pour ne pas
2 2 2 2 2 2

3
confondre avec cos ( x 2 ). Exemple : x est un réel de [ −π ; 0 ] tel que cos ( x )= . Déterminer sin ( x ).
5

II. Le radian
Définition : On appelle radians de l’angle orienté ^
IOM toute mesure de l’arc ℑ̆ mesuré dans le
IOM se note aussi ^ ( )
→ →
sens direct. Remarques : L’angle orienté ^ OI , OM . Un angle orienté a une
infinité de mesures, qui diffèrent toutes d’un multiple entier de 2 π . Une mesure d’angle orienté
(^ ) (^ )
→ → → →
π −π
peut donc être négative. Par exemple si OI , OM = , alors OM , OI = . Propriété : la
3 3
mesure en radians et la mesure en degrés d’un angle sont proportionnelles.
Remarque : Bien penser à mettre sa calculatrice en mode radian.

Exercice 39−40 page 222

Pour tout réel x on a : cos ( x +2 π )=cos ( x ) et sin( x+2 π ¿)=sin ( x ) ¿ .


Preuve : x +2 π et x sont associés au même point du cercle trigonométrique. M ( x +2 π ) Et N ( x )
ont donc la même abscisse et la même ordonnée x M =x N ⇔ cos ( x+ 2 π ) =cos ( x ) et
y M = y N ⇔ sin ( x +2 π ).
Définition : Soit T > 0. Une fonction est périodique de période T si pour tout x de Df :
 x−T ∈ Df Et x +T ∈ Df ;
 f ( x +T )=f ( x )

Remarque : On dut aussi : T −¿périodique. Les fonctions cos ( x ) et sin ( x ) sont donc 2 π −¿
périodiques.

Conséquence graphique : Pour tout x ∈ Df , les points de C f d’abscisses x et x +T ont la même


ordonnée. C f Est donc globalement invariante par translation de vecteur T .

Exercice 42−43 page 223


2π π π 2π
1. π− = , donc les points associés à et sont symétriques à l’origine du repère.
3 3 3 3
a. Des cosinus opposés car des abscisses opposées.
b. Le même sinus car la même ordonnée.
6π π 5π π
2. − = =π , donc sont symétriques par rapport à l’origine.
5 5 5 5
a. Des cosinus opposés.
b. Des sinus opposés.
3. Les signes sont opposés donc symétriques à l’axe des abscisses (cosinus).
a. Le même cosinus.
b. Des cosinus opposés.

Bilan 1: Le cercle trigonométrique


Sur le cercle trigonométrique associé au repère orthonormé ( O ; I ; J ) le point A est l’image du
point I par la rotation de centre O et d’angle 30 ° dans le sens direct. De même, B est l’image de
A par cette rotation, J est l’image de B, … ainsi de suite jusqu’au point L.

1. Déterminer un nombre réel associé à chacun des points I , A , B, J , C , D , E , F , G , H , K


et L.
2. À quels points sont associés les réels suivants ?
17 x
a. 17
6

Degrés 0 360 180 90 60 45 30


Radians 0 2π π π π π π
2 3 4 6
Cos 1 −1 0 1 √2 √3
2 2 2
Sin 0 0 1 √3 √2 1
2 2 2

−1 ≤sin x ≤1
−1 ≤cos x ≤ 1
2 2
cos x +sin x=1
sin (−x )=−sin x
cos (−x ) =cos x
cos x=cos ( x+ 2 kπ )
sin x=sin ( x +2 kπ )
θ+ k × 2 π
cos ( π + x )=−cos x
cos ( π −x )=−cos x

( )π
cos + x =−sin x
2

( )π
cos −x =−sin x
2
sin ( π + x )=sin x
sin ( π−x )=−sin x

( )
π
sin + x =cos x
2

( )
π
sin −x =cos x
2

1. Produit scalaire dans le plan.


a. Norme d’un vecteur.
→ → →
Définition : On donne un vecteur u du plan et deux points A et B tels que u = AB. La norme du
→ →
vecteur u , notée ∥ u ∥, est la distance AB.

( x
) ()
→ → →
Dans un repère orthonormé O ; i ; j , si u et si le point M a pour coordonnées ( x ; y ), alors
y
→ → →
u =OM et ∥ u ∥=OM =√ x 2.
→ →
Exemple : u ( 3 ; 2 ) a pour norme ∥ u ∥=√ 32+ 22=√ 13.

b. Définition du produit scalaire


→ → → →
Définition : Pour deux vecteurs u et v , le produit scalaire des vecteurs u et v est le nombre réel,
→ →
noté u ∙ v défini de la manière suivante :
→ → → →
 Si u ou v est nul, le produit scalaire u ∙ v est égal à 0 .
→ → → → → →
 Si u et v ne sont pas nuls, on pose u = AB et v = AC et on note θ une mesure de l’angle
→ →
géométrique ^
BAC . Le produit scalaire de u et v est le nombre réel défini par :
→ → → → → →
u ∙ v =∥ u ∥ ×∥ v ∥ × cos ( θ ) . Ainsi : AB ∙ AC = AB × AC ×cos ( ^
BAC ) .
→ →
Cas particulier des vecteurs colinéaires : Si u et v sont deux vecteurs colinéaires non nuls, alors :

{
‖u‖×‖v ‖si u et v sont de même sens.
→ → → →
→ →
u∙ v=
−‖u‖×‖v ‖ si u et v sont de sens contraire .
→ → → →

→ →
Propriété : Le produit scalaire est symétrique : pour tous vecteurs u et v du plan, on a
→ → → →
u ∙ v =v ∙ u .
Exemple : Soit ABC un triangle équilatéral de côté a . Soit H le milieu de [ AB ] et K le point tel

−1 →
que AK = AB .
2

()
→ → 2
^ π a
 AB ∙ AC = AB × AC ×cos ( BAC )=a ×a × cos = ;
3 2
→ → 2
−a
 AK ∙ AB =− AK × AB= .
2
→ →
Puisque AK et AB sont colinéaires de sens contraires.

c. Orthogonalité et produit scalaire.


Propriété : Pour tous points A, B et C distincts du plan, on a:

{
→ →
→ → → →
AB ∙ AC = AB ∙ AC = AB × AH si AB et AH sont de même sens
→ → Où H est le projeté
− AB × AH si AB et AH sont de sens contraire
orthogonal de C sur la droite ( AB ).

Exemple : Soit ABCD un carré de centre O et de côté 2. Le point I est le milieu du segment [ AB ]
. Calculer les produits scalaires suivants.
→ →
1. AI ∙ AC
→ →
2. AO ∙ OI
→ →
3. AB ∙ BC
→ →
4. IB ∙ CD
Solution :
→ →
1. AI ∙ AC
Méthode 1: calcul utilisant la définition avec le cosinus. ⃗
AI ∙ ⃗
AC = AI × AC ×cos ( ^
IAC ) . La
diagonale d’un carré de côté a mesure a √ 2, donc AC=2 √ 2. Ainsi,

AI ∙ ⃗
AC =1 ×2 √ 2 × cos
π
4 2
2
()
=2 √ 2 × √ =2 . Méthode 2: en utilisant le projeté orthogonal (la
plus efficace ici). B Est le projeté orthogonal de C sur la droite ( AI ) et les vecteurs ⃗
AI et ⃗
AB
⃗ ⃗
sont de même sens donc AI ∙ AC = AI × AB=1 ×2=2.
Point méthode : Pour calculer le produit scalaire de deux vecteurs, on peut utiliser deux
méthodes au choix. Méthode 1: la définition du produit scalaire à l’aide des normes et du
cosinus d’un angle. ⃗ AB ∙ ⃗
AC =AB × AC × cos ( ^BAC ). Méthode 2: une projection orthogonale. Si
H est le projeté orthogonal de C sur ( AB ), alors : ⃗AB ∙ ⃗
AC =⃗ AH . Les vecteurs ⃗
AB ∙ ⃗ AB et ⃗AH
étant colinéaires, on se ramène ainsi à un calcul de produit scalaire plus simple.
→ →
2. AO ∙ OI
Méthode 1: on se ramène à deux vecteurs de même origine, ⃗ AO=⃗ OC on a
⃗ ⃗I =⃗
AO ∙ O OC ∙ O⃗I =OC ×OI × cos ( C ^OI ) soit : ⃗ ⃗I = 2 √ 2 ×1 × cos 3 π = √ 2 × − √ 2 =−1
AO ∙ O
2 4 2 ( ) ( )
. Méthode 2: on se ramène à deux vecteurs de même origine,
⃗ ⃗I =−OC ×OH = −2 √2 × 2 √ 2 =−1.
AO ∙ O
2 4
⃗ ⃗
3. AB ∙ BC
Les droites ( AB ) et ( BC ) sont perpendiculaires, donc les vecteurs ⃗ AB

‖u + v‖ =∥ u ∥ 2 ∥ u ∥ ×∥ v ∥+∥ v ∥
→ 2
→ → → → → → →
Attention : 2 2 n’est vrai que si u et v sont colinéaires et de
même sens.
( ) ( )
→ →
1 → → 2 → 2 → 2 1 → 2 → 2 → → 2
u∙ v= ∥ u + v ∥ −∥ u ∥ −∥ v ∥ = ∥ u ∥ ∥ v ∥ −∥ u −v ∥
2 2

Rappel u ( xy); ∥ u ∥=√ x + y ; AB=√ ( x −x ) +( y − y )

2 2
B A
2
B A
2

Théorème de médiane.
Propriété : Soient A et B deux points, et I le milieu de [ AB ]. Pour tout point M du plan, on a
2 2 2 1 2
MA + MB =2 M I + A B .
2
Preuve :
( ) ( ) ( )
→ → 2 → → 2 → → → → → → →
MA 2 + M B2= MI + IA + MI + IB =M I 2 +2 MI ∙ IA + I A 2+ M I 2+2 MI ∙ IB + I B2=2 M I 2+ 2 MI ∙ IA + IB

2
Centre de gravité est situé à du sommet.
3
117
1

Dans ( O , I , J ), on a A cos
( ( ) ( ))π
6
; sin
π
6
, donc A
2 2 (
√ 3 ; 1 et B √2 ; √2 .
2 2 ) ( )
2

OA ∙ ⃗ ^
OB=OA ×OB ×cos (⃗
π π
OB )=1 ×1 ×cos − =cos
OA , ⃗
4 6
π
12
. ( ) ( )
Bilan 5
^ )=8 2+6 2−2 ×6 × 8× cos ( 60 )=¿ .
A C 2=a2=b2 +c 2−2 bc cos ( B

f ( x )= ( 2 x−3 )( 5 x +1 )
f (x) −∞ −1 3 +∞
5 2
2 x−3 −¿ −¿ 0 +¿
5 x+ 1 +¿ 0 −¿ −¿
( 2 x−3 ) ( 5 x +1 ) −¿ 0 +¿ 0 −¿

Chapitre VI : Dérivée, applications.


I. Compléments.
Propriété : Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I :
' ' '
 u × v Est dérivable en I , et ( u × v ) =u × v +u × v .
Si v ne s’annule pas sur I :

( )
' '
1 1 −v
 Est dérivable sur I , et = 2 .
v V v

()
' ' '
u u u × v−u × v
 Est dérivable sur I , et = .
v v v
2

Preuve : Soit a∈I et g ∈ R, h≠0 tant que a+ h ∈ I :


(u × v ) ( a+h )−( u × v )( a ) u ( a+h ) × v ( a+h )−u ( a ) × v ( a ) u ( a+ h ) × v ( a+ h )−u ( a ) × v ( a+h )+u ( a ) × v ( a+ h
τ ( h )= = =
h h h
. lim
h→ 0
( h )
u ( a+h )−u ( a )
=u' ( a ). lim
h→ 0 ( h→ 0 h )
( v ( a+ h ) )=v ( a ). lim v ( a+ h )−v ( a ) =v ' ( a ). On a donc

lim ( τ ( h ) ) =u ( a ) × v ( a )+u ( a ) × v '(a).


'
h→ 0

Cas particulier : Propriété : Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I , u2 est dérivable sur
'
I , et ( u2 ) =2×u ' ×u .

Preuve : D’après la propriété précédente, ( U ×u )' =u ' ×u+ u× u' =2 u' u (en passant v=u).

Propriété : Pour tout n ∈ Z , la fonction x ↦ x n:


 Est dérivable sur R si n ≥ 0, de dérivée x ↦ n × x n−1;
¿
 Est dérivable sur R si n< 0, de dérivée x ↦ n × x n−1.

33
1
1. f ( t )=2 t− Avec I =¿−∞ ; 0 ¿.
t
Digitare l' equazione qui.
2. f ( x )=5 √ x−3 x +2 Avec I =¿ 0 ;+ ∞ ¿.
1 4 1
3. f ( x )= x + 4 Avec I =¿ 0 ;+ ∞ ¿.
2 8x
3
2 t −4 t−3
4. f ( t )= 2 Avec I =¿−∞ ; 0 ¿.
2t

Propriété (admise) : Soit u une fonction dérivable sur un intervalle I , a et b deux réels et J
l’intervalle tel que : ∀ x ∈ J ,ax +b ∈ I . Alors la fonction x ↦ u ( ax+ b ) est dérivable sur J , de
dérivée la fonction x ↦ a ×u' ( ax +b ) .
Exemple : f : x ↦ √ 2 x −6. u Est la fonction racine carrée. a=2; b=−6 ; I =¿ 0 ;+ ∞ ¿ .
' 1
x ∈ J ⇔2 x−6 ∈ I ⇔2 x−6> 0 ⇔2 x> 6 ⇔ x >3. J=¿3 ;+ ∞ ¿ . u ( x ) = . ∀ x ∈ ¿ 3; +∞ ¿.
2√x
Tableau récapitulatif.
Fonction. Dérivé. Domaine.
x↦ k ,k ∈R 0
x ↦ ax +b a
x↦ x 1 R
x↦ x
2
2x
3 2
x↦ x 3x
¿
1 −1 R
x↦
x x
2

n
x↦ x ,n∈N nx
n−1
R
n n−1 ¿
x↦ x ,n∈Z nx R
+¿
x↦ √x 1 R
2 √x
u+ v '
u +v
'
u;v
k ×u ,k ∈ R k ×u
'
u
u×v '
u ×v +u × v
'
u;v
1 −v
'
v≠0
v v
2

u
v
3 5 −2 6
1 , 2 ×1 , 2 × 1 ,2 =1 ,2

2. Étude de la fonction exponentielle.


a. Signe.
Propriété : Pour tout réel x , exp ( x ) >0.

( )
x x 2
Preuve : Soit x ∈ R . On a e x =e 2 2 = e 2 . Un carré est toujours positif, donc e x ≥ 0. De plus ; exp
ne s’annule pas sur R , donc e x >0 . Conséquence graphique : la courbe c exp est entièrement au-
dessus de ( O x ) , sans aucun point de contact.

b. Variations.
Propriété : La fonction exp est strictement croissante sur R . Preuve : ∀ x ∈ R ,exp ' ( x )=exp ( x )
(par définition) et exp ( x ) >0 (propriété précédente) donc exp ' ( x )> 0, donc exp est strictement
croissante sur R .

c. Résolution d’équations et inéquations.


Propriété : Pour tous réels a et b , on a e a=eb ⇔ a=b. e a <e b ⇔a <b.

3. Dérivée de x ↦ exp ( ax +b ).
Propriété : La fonction x ↦ exp ( ax +b ) est dérivable sur R , de dérivée x ↦ a ×exp ( ax+ b ).

d. Lien avec les suites géométriques.


Propriété : Pour tour réel a , la suite ( e na )n ∈ N est une suite géométrique.

n
1000 ×1 , 1
76.
Soit f la fonction définie sur R par : f ( x )=( x2 +1 ) e x
1. On a obtenu ci-dessous l’expression de la dérivée f ( x ) par un logiciel de calcul formel :
f ( x ) ∶=( x 2 +1 ) ×exp ( x )=x ↦ ( x 2+ 1 ) × exp ( x ).
deriver ( f ( x ) ) =2× x × exp ( x )+ ( x2 +1 ) × exp ( x ) . factoriser ( deriver ( f ( x ) ) ) =( x+ 1 ) × exp ( x ) .
2

Justifier l’expression obtenue.


2. En déduire le sens de variations de f sur R .

78.
Soit f la fonction définie sur R par : f ( x )=e2 x + 4 e x −6 x .
1. Calculer f ' ( x ), puis vérifier que : f ' ( x )=2 ( e x −1 )( e x +3 ).
2. Étudier le signe de f ' ( x ) sur R .
3. Dresser le tableau de variations de f sur R .

79.
x +2
Soit f la fonction définie par f ( x )= x .
e
1. Justifier que f est définie sur R .
2.
' −x−1
a. Calculer f ' ( x ), puis vérifier que : f ( x )= x .
e
b. Étudier le signe de f ' ( x ) sur R .
c. Dresser le tableau de variations de f sur R .
3. On note C la courbe représentative de la fonction f .
a. Justifier que la tangente à la courbe C au point d’abscisse −1 est horizontale.
b. Déterminer l’équation de la tangente à la courbe C au point d’abscisse0 .

Montrez que C exp est au-dessus de toutes tangentes, c’est-à-dire que exp est convexe.
1. Soit a ∈ R , trouver l’équation de la tangente C a en A ( a ; ea ) .
' a a
y=exp ( a ) ( x −a ) +exp ( a )=e ( x−a )+ e
x
2. Étudier la position relative entre C exp et C a en étudiant les variations de x ↦ e −ga ( x ) où ga
est représentée par T a.
Variation de x ↦ e x −[ e a ( x−a )+ ea ]=ha
' x a ' n a
∀ x ∈ R ,h a ( x )=e −e . h a ( x ) >0 ⇔ e −e > 0 ⇔ x >a .

x −∞ a +∞
'
h (x)
a
−¿ 0 +¿
↘ 0 ↗

h a ( a )=e −[ e ×0+ e ] =0. ∀ x ∈ R ,h a ( x ) ≥ 0. Donc e x ≥ ea ( x−a )+ e a, donc C exp est au-dessus de


a a a

T a.

95 .
Dans le domaine de la radioactivité, la demi-vie est le temps au bout duquel la moitié des
noyaux radioactifs d’une source se sont désintégrés. On estime la demi-vie du « polonium 210 »
à 140 jours. Un échantillon contient initialement 1 g de « polonium 210 ».
1. Combien de « polonium 210 » restera-t-il au bout de 700 jours ?
2. Au bout de combien de périodes restera-t-il moins de 0 , 01 g de « polonium 210 ».
3. On admet que e−0,6931 ≈ 0 , 5 et on considère la fonction f définie sur ¿ par f ( x )=e−0,6931 x.
1
a. Construire le tableau de valeurs de f sur [ 6 ; 7 ] avec un pas de .
140
b. Au bout de combien de jours restera-t-il moins de 0 , 01 g de « polonium 210 » ?

96 Charge d’un condensateur.

B.
1.

2.
a.
b.
* A ∩ B: « Le circuit commence par le musée du Louvre et se termine par le musée d’Orsay ».
LPO
* A ∪ B: « Le circuit commence par le musée du Louvre ou se termine par le musée d’Orsay ».
LPO , LOP , PLO
* A : « Le circuit ne commence pas par le musée du Louvre ». OLP , OPL, POL, PLO.

Probabilités conditionnelles
I. Définition.
Soient A et B deux évènements avec p ( B ) ≠ 0 . On appelle probabilité de A sachant B le nombre
p ( A ∩ B)
pB ( A ) = .
p (B )
Remarque : Si on restreint l’Univers à B, pB ( A )= p ( A ). Une probabilité conditionnelle est une
probabilité. En particulier 0 ≤ PB ( A )= p ( A ) ≤ 1.
Propriété : Soient A et B deux événements de probabilités non nulles. On a :
p ( A ∩B )= p ( B ) × p B ( A )= p ( A ) × p A ( B ) .
Remarque : Sur un arbre de probabilités, les probabilités indiquées sur les branches qui ne sont
pas au 1er niveau sont des propriétés conditionnelles.

II. Probabilités totales.


Définition : A1, A2 , …, An est une partition de l’univers si :
 Les parties A1, A2 , …, An sont toutes non vides ;
 Les parties A1, A2 , …, An sont deux à deux disjointes ;
 La réunion des parties A1, A2, …, An est l’univers.
Propriété (Loi des probabilités totales) : On admet que ( A1 , A 2 , … , A n ) soit une partition de Ω .
Pour tout événement B de Ω , on a : p ( B )= p ( B ∩ A )+ p ( B ∩ A1 ) + p ( B∩ A 2 ) +…+ p ( B ∩ A n ).
Remarque : Si A ≠ Ω et A ≠ ∅ , alors ( A ; A ) forme une partition de Ω .

B. Factoriser avec la forme canonique.


Écrire les expressions suivantes sous la forme ( x−α )2 + β .
1. f ( x )=x 2 + 4 x+ 8
2. g ( x )=x 2−5 x−12
7
2 8
3. h ( x )=x + x+
3 3
4. k ( x )=x 2 +6 √ 5 x +10

C. Résoudre un système d’équations.


Résoudre les systèmes de deux équations à deux inconnues ci-dessous.
1. {6x+3
x+ 9 y−7=0
y + 4=0

2. {−52 xx+3+2 y+y +17=0


4=0
3. {−5 x + 4 y +2=0
10 x−8 y + 4=0

D. Vecteur directeur et lecture graphique.


Avec la précision permise par le graphique, donner un vecteur directeur de chacune des droites.
Δ 1=⃗u1 1
0 ()
Δ 2=⃗u2 1
−1 ( )
()
1
Δ 3=⃗u3 1
3
Δ 4 =⃗u4 1
2 ()
E. Vecteur directeur.
Donner un vecteur de chacune des droites suivantes, dont on donne une équation cartésienne.
1. d 1 : y=4 x+ 8
2. d 2 :4 x−3 y +7=0
3. d 3 :−9 x =2
4. d 4 :5 x +2 y=9

F. Vecteurs colinéaires.
Déterminer une valeur possible pour la ou les coordonnées manquantes afin que les vecteurs u⃗
et ⃗v soient colinéaires.

1. u⃗
8
( 3) ( α )
Et ⃗v
−16

2. u⃗ ( 2 ) Et ⃗v (7 )
−5 β
3. u⃗ ( γ ) Et ⃗v (9 )
4 γ

73

{ {
x− y +3=0 ⇔ 2 x +6=0 ⇔
x+ y+ 3=0 y=−x−3
x=−3
{
y− (−3 )−3=0
H (−3 ; 0 )
2 2
x + y −8 x−2 y +8=0
M= A
M =B
AMB Rectangle.
C=( 2 ; 0 ) ; B=( 7 ; 3 )

Bilan 7 : Rayon du cercle inscrit.


Soient les points A (−3 ; 2 ), B ( 3; 5 ) et C ( 7 ;−3 ) . Le point I ( 2 ; 2 ) est le centre du cercle inscrit du
triangle ABC .
1. Calculer les coordonnées du vecteur ⃗ AB , en déduire une équation de la droite ( AB ).

(
x −x
AB B A =⃗
y B− y A ) (
AB 3−(−3 ) =⃗
5−2 3 ) ( ) ()
AB 3+ 3 =⃗
AB 6 . ( AB ) : x−2 y +7=0
3

2. Donner une équation de la droite d perpendiculaire à ( AB ) passant par I .


6 x +3 y +c=0 ⇔ 6 ×2+3 ×2+ c=0 ⇔ c=−18. d :6 x+ 3 y−18=0⇔ 2 x+ y−6=0.

3. En déduire le rayon du cercle inscrit.

{2x−2 y+ 7=0 {
x + y−6=0 ⇔ 5 x−5=0 ⇔
y =−2 x +6 { x=1
y =−2+6=4

Chapitre 11: Variables aléatoires.


B. Calculer des probabilités avec un tableau.
Un professeur de mathématiques demande aux 35 élèves de sa classe de Première s’ils
connaissent les mathématiciens Jacques Bernoulli ou Christian Huygens. 7 Élèves connaissent
Jacques Bernoulli ; 3 élèves connaissent Christian Huygens ; 2 élèves connaissent les deux
mathématiciens.

1. Présenter sous forme d’un tableau à double entrée la répartition des élèves.
Connaissent Jacques Ne connaissent pas
Total.
Bernoulli. Jacques Bernoulli.
Connaissent
2. 1. 3.
Christian Huygens.
Ne connaissent pas
5. 27 . 32.
Christian Huygens.
Total. 7. 28. 35.

2. Nous choisissons un élève au hasard. Calculer la probabilité des évènements suivants :

C. Calculer des probabilités avec un arbre.


1. P ( A )=1−P ( A )=0 , 6
2. P A ( B )=1−P A ( B )=0 , 2
3. P ( A ∩B )=0 , 08=P ( A ) × P A ( B ).
4. P ( B )=P ( A ∩ B )+ P ( A ∩ B )
P ( A ∩B )
5. PB ( A )=0 , 16=
P ( B)
6. P ( A ∪ B )=0 , 82=P ( A ) + P ( B )−P ( A ∩B )=1−P ( A ∩ B )
344
D. Caractéristiques d’une série statistique.
1.
a.
Âge. 10. 12. 15. 17. 18. 20. 30.
Effectif. 2. 17 . 23. 7. 25. 5. 1.
Fréquence. E10 2 E
1 12 17 E15
23 E 17 7 E 18 E
25 5 20 5 E
1 30 1
10= = 12=
= =0,025
= 15=
=0,2125
= 17==0,2875 = 18=
=0,0875 = 20=
= =0,3125
= 30=
= =0,0625
= =0,0125
T 80 40T 80 T 80 T 80 T 80 16 T 80 16T 80
. . . . . . .

b.
2 17 23 7 25 5 1 1 17 23 7 5 1 1
+17 + 23 +7 + 25 +5 +
2 2 +17 +23 +7 +25 + 5 +
80 80 80 80 80 80 80 40 80 80 80 16 16 80 0,025 ×2+
m= = =
7 7
.

5316 2
5316 2
=26 58
2
2658 3
=1329
2
1329
=443
3
2
5316=2 × 3× 443

40 % 45 % 15 %
30c 40 c 50 c
8 2
= Cartes valent 4 points
108 27

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 20 50
1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2
27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27 27

0 , 2 5 Donc limite 4

xi x1 x2 x3
pi p1 p2 p3

E ( x ) = ∑ x 1 p1 + x 2 p 2 + x 3 p 3
i

V ( x )=∑ p ( x i−E ( x ) ) = p1 ( x 1−E ( x ) ) + p 2 ( x 2−E ( x ) ) + p3 ( x 3−E ( x ) ) = p1 ( x 1−2 x 1 E ( x ) + ( E ( x ) ) )+ p2 ( x 2−2 x 2


2 2 2 2 2 2 2

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