Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
En partant des projections sur un seul plan, il est difficile et même impossible de
préciser la forme et les dimensions des objets éventuellement projetés (sphère ou cylindre,
parallélépipède ou cylindre). Afin d’éviter cette perte d’information, la géométrie descriptive
a recours à deux projections orthogonales distinctes mais coïncidentes.
Un plan étant par définition une surface illimitée, les deux plans et découpent
l'espace en quatre régions, ou dièdres, numérotés comme ci-dessous :
Remarque : Dans la pratique et pour la majorité des cas, on place le solide à projeter dans le
premier dièdre.
6. L’EPURE
Les projections horizontale et frontale se trouvant donc sur un même plan (toujours la
feuille de papier), nous avons ainsi réalisé une épure de l’objet tridimensionnel à représenter.
Pour faciliter la lecture d’une épure et reconstituer mentalement la forme de l’objet et
sa position dans l’espace, on utilise des conventions de représentation :
Les lignes vues sont dessinées en trait plein.
Les lignes cachées en points ronds ou ponctués.
Les lignes de rappel et les lignes de constructions en trait rouge (ou noir) fin.
7. LA MISE EN ŒUVRE
Considérons l’objet quelconque suivant situé dans l’espace de projection isométrique :
De même, le plan de profil doit faire une rotation autour de la charnière ( ), droite
d’intersection des plans vertical et de profil.
Représentation 2D sur une épure
On obtient ici un dièdre de projection (02 projections de l’objet) ou un trièdre de
projection (03 projections de l’objet).
Remarquons que si les projections des sommets se font perpendiculairement aux plans
de projections, elles se font donc aussi perpendiculairement à la ligne de terre dans la
représentation en épure.
8. EXEMPLE D’APPLICATION
Les plans et , ainsi que les projections de l'objet géométrique de la figure 7, sont
rabattus autour des axes et respectivement, jusqu'à leur position verticale (l'axe se
dédouble en deux copies : et ) ; nous obtenons une représentation en deux dimensions
comme dans la figure 8 :
La figure plane (figure 8) résultant de cette opération s'appelle une épure (représentant les
trois projections de Monge), et utilise les conventions suivantes :
L'axe est l'axe des abscisses, et forme la ligne de base (ou ligne de terre) de l'épure
(abscisses positives vers la gauche).
L'axe est l'axe des éloignements (éloignements positifs vers la droite).
L'axe est l'axe des cotes (cotes positives vers le haut).
un point de l'espace est projeté sur les trois plans de projections : dans ,
dans , et dans .
Dans cet exemple d’application, il est fait recours au troisième de plan de projection , qui
est le plan _________________ noté ____. Le premier plan de projection étant le plan ,
qui est le plan ________________ noté ____ ; et le second plan de projection est le plan ,
qui est le plan ________________ noté ____.
Remarques:
(1) Dans la pratique, la troisième projection est souvent fournie afin de diminuer les
risques d'erreur de lecture et faciliter la visualisation 3D.
(2) Pour faciliter la lecture de l'épure, les projections d'un même point peuvent être
reliées par une ligne de rappel (souvent en trait fin rouge), verticale pour et ,
horizontale pour et .
(3) Les flèches en bout des axes de coordonnées sont fréquemment omises.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1. H.-L. Lehmann, Géométrie Descriptive, éditions LEP.
2. A. Ricordeau, Géométrie Descriptive Appliquée au Dessin, éditions Casteilla.
3. Géométrie Descriptive - Cours de première année - École d’Architecture de Nancy.
EXERCICE D’APPLICATION
Réaliser l’épure des objets 3D suivants :
1.)
2.)
3.)
4.)