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Date de publication : NOVEMBRE 2020

Édition : L'HARMATTAN

2020 NOUVELLES ÉDITIONS NUMÉRIQUES DES GÉNIE

D’AFRIQUE

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 << Si vous voulez changer le monde, prenez votre
stylo et écrivez>> _MARTIN LUTHER KING JR.

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 REMERCIEMENTS

Avant toute chose, je remercie mes ancêtres et je rend grâce

à DIEU, qui m’ont fait triompher pour la première fois, en me
donnant de mener à bien ce travail.

Je veux remercier ma mère et mon père, qui m’ont

toujours été present,et qui ont toujours cru en moi. Je suis
reconnaissant pour cet équilibre qu’ils m’ont donné et qui me
permet de surmonter toutes les épreuves. Je veux remercier
mon Directeur de l’école primaire , Théodore W. TRAORE qui
m’a guidé et orienté dans l’encadrement de mes intérêts de
recherche théorique et pratique, pour ses encouragements et
sa disponibilité. Merci à Abdoul Maguid Hassan MOUNKAÏLA
depuis le Niger pour son intérêt thématique, ses conseils et
encouragements judicieux et prévenance. Merci à mes
professeurs de français,M.KONE et M.KI ,et François De Salle
YAMEOGO, professeur d’histoire-géographie leurs
engagements et conseils m’ont guidé dans la recherche de
mon Baccalauréat. Aussi un remerciement particulier à mon

5
très cher ami Bakari SANGARE qui m’a soutenu durant cette
production en m’apportant son aide. Je pense
particulièrement à Boulay OULA, Issa TIORO, Soumaila SINDÉ,
Sata SÉRÉ, Tahirou OUATTARA, Amidou SIBIRI et de façon
générale à tous mes camarades et amies.

Également un merci spécial à la communauté du Lycée

Départemental de SAFANÉ pour son bel accueil depuis
l’automne 2016.Cet espace de recherche de savoir m’a
beaucoup aidé durant mes études secondaires et c’est là que
tout à commencer.

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 AUTORISATION

J’accorde à l’adjudicataire de ce livre numérique une

autorisation d’utilisation sur ses propres ordinateurs et
équipements mobiles jusqu’à un maximum de 2 à 3 appareil.

Toute transfert à un tiers d’une copie de ce fichier, à

titre dispendieux ou gratis, toute reproduction intégrale de ce
recueil ou toute copie partielle sauf pour usage personnel,
par quelque procédé que ce soit, sont interdites et
constituent une falsification, passible des sanctions prévues
par les lois de la propriété intellectuelle de l’écrivain.

L’utilisation d’une copie non autorisée altère la qualité

de lecture de l’œuvre.

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 SOMMAIRE
PROLOGUE.…………………………………………………………………10

À PROPOS……………………………………………………………………14

POÈME 01……………………………………………………………………...16

POÈME 02……………………………………………………………………..18

POÈME 03……………………………….………………………………………21

POÈME 04…………………………………………………………………….…23

POÈME 05………………………………………………………….…………...25

POÈME 06………………………………………………………..….…………27

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POÈME 07…………………………………………………………………..……31

POÈME 08……………………………………………………….……….………33

POÈME 09…………………………………………………………………………35

POÈME 10…………………………………………………………………………37

POÈME 11………………………………………………………………………..40

POÈME 12……………………………………………………………………….. 42

POÈME 13……………………………………………………………………….. 44

POÈME 14………………………………………………………………..……...46

POÈME 15………………………………………………………………….….….48

RÉSUMÉ…………………………………………………………………………50

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RÉFÉRENCE….………………………………………………………………51

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 PROLOGUE

EXERGUE

<<Le serpent qui ne peut changer de peau, meurt. Il en va de

même des esprits que l’on empêche de changer d’opinion : ils
cessent d’être esprit.>>

_Friedrich NIETZSCHE

<<On ne change jamais les choses en combattant la réalité

existante. Pour changer quelque chose, construisez un
nouveau modèle qui rend le modèle existant obsolète.>>

_R . Buckminster FULLER

<< Faire un nouveau pas, prononcer un nouveau mot, c’est ce

que les gens craignent le plus.>>

_Fiodor DOSTOÏEVSKI

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<< Si vous voulez être un véritable chercheur de vérité, il est
nécessaire qu’au moins une fois dans votre vie vous doutiez,
autant que vous le pouvez, de tout.>>

_René DESCARTES

<<Je me suis efforcé de ne pas rire des actions humaines, de

ne pas les pleurer, ni les haïr, mais de les comprendre.>>

_Baruch SPINOZA

<<Un chat aime manger du poisson frais, mais il n’ira pas

dans l’eau.>>

_PROVEEBE MONGOLE

<<La grâce trompe. La beauté ne dure pas. La

femme qui craint le seigneur, voilà celle qu’on doit
louer>>

_PROVERBE

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<<Je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de
femme.>>

_SAINT PAUL

<<La femme est la source de tous les maux…

Le Sage devrait éviter le mariage comme si c’était une fosse

pleine de charbons ardents.>>

_BOUDDHA

<<Le cœur a ses raisons que la raison ne connait point.>>

_Blaise PASCAL

<<J’ai arrêté de chercher la fille de mes rêves. Je voulais juste

une fille qui ne soit pas un cauchemar.>>

_Charles BUSKOWSKI

L’AUTEUR

Je me nomme TIORO Siaka née en 1998 à Bossien,

commune rurale de SAFANÉ , écrivain poète burkinabè,
étudiant en Sciences Juridiques et Politiques à l’université

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Thomas SANKARA ex Ouaga 2.Je suis titulaire d’un
Baccalauréat littéraire et fière de l’être, obtenu au LYCÉE
Département de SAFANÉ en 2020 dans la région de la Boucle
du Mouhoun , province Mouhoun. J’ai obtenu mon Certificat
d’Etude Primaire à l'École Primaire Publique de Bossien en
2012.Et poursuivre mes études du premier cycle au CEG de
DATOMO où j'obtiens mon Brevet d’Étude du premier cycle
en 2016.

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 À PROPOS

Je suis à la première production littéraire. Et je tiens à

souligner que les faits relatés dans mon ouvrage ne sont que
purement imaginaire. Ce roman est un recueil de poème à
forme libre, écrit dans une langue simple, allant à l’essentiel
et accessible à tous. Il raconte, avec beaucoup de vivacité et
d’humour, l’homme et la femme aux prises avec le quotidien,
un quotidien à vivre et à gérer et qui s’appelle l’amour, le
sexe, l’argent, l’ambition, la fatalité, le pouvoir,etc.

Intéresser le maximum de lecteur possible afin d’exprimer

leurs préoccupations ,de les aider à vivre pleinement en
dépassant certains mythes et préjugés. Voilà un des objectifs
que vise mon choix. Ici , dans les folies de l’amour, le style que
vous trouverez ailleurs, dans d’autres écrits reste le même :
simple, direct , sans encombrement. C’est par des propos
chaleureux , plein d’humour, par des situations
mélodramatiques que j’invite dévoilement de l’amour, ô
combien sinueux. Alors seulement , au-delà de ces récits,
produit d’un imaginaire fécond .L’écriture ici ne saurait être le

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fait d’un inconscient ou d’un subconscient marqué par les
déceptions ou des actes refoulés dont l’amour serait
négativement à l’origine. Les enseignements à tirer se
rapprochent au contraire de la pensée d’un sage Africain,
Ahmadou H. Bâ, quand il écrit dans le petit Bodiel : << Pour
l’homme, la femme est un puits sans fond. Pour la femme
l’homme est un fût qui se perd dans la nue >>. Ils ne peuvent
jamais arriver à la limite l’un de l’autre. Ils sont deux énigmes
qui se regardent, se parlent, se complètent, sans cesser de se
contester. Ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre mais ne
peuvent rester ensemble sans heurts et éclats. Je dirais :
<<Avec la femme rien ne marche, sans la femme tout serait
foutu.>>.Voici l’homme et la femme.

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 POÈME 01 : MA COMPASSION

Je ne suis pas si doué pour mettre des mots

J’essaye d’effacer l’espace entre nous

L’histoire parfaite devra attendre

Pendant que nous chargeons la ligne en bois

Avec toutes les réalités qui brûlent

J’en écris un basé sur ce que j’aurais à dire

Il est tout simplement trop complexe pour mon esprit de

penser

Voyez-vous, mes mains essaient de tenir

Ce que je ne pouvais pas imaginer avant

Et ce que je n’arrive pas à dire, les gens

Mon impact est-il dans ta tête ?

Et je ne sais même pas pourquoi je voudrais

Sauf que je vous entends

Et peut-être même pas ça

C’est plus gros que les mots que je peux prononcer

C’est mon tous les jours, tant que j’ai perdu mon imagination

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Et je ne m’excuse pas

Pour ne pas savoir comment le décrire

Comme c’est en entier

Comme il est en chair

Tel quel…

Une chose est sûre

Je chéris mon stylo et ma douleur

Pour le plaisir de cela

Je n’abandonnerai pas les pensées pour honorer cela

Non,

Je n’abandonnerai pas d’essayer

Pour chasser le diables.

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POÈME 02 : INTERLUDE I

Les gens veulent une explication à notre création

Mes émotions conduisent à la complication

Mes larmes n’ont pas encore changé la situation

Mon calme ne permet pas de résoudre l’équation

Chaque baiser défend la crème de ma dévotion

L’humanité a perdu le fondement d’une aspiration unique

C’est fou que tout ce que nous faisons a déjà été fait

Le rêve audacieux d’hier s’en est juste allé

Notre monde est accroché à un échantillon d’os.

Des millions d’âmes font rage pour le discours du trône

Même notre désir commun vient dans un autre ton !

L’esprit plonge dans le passé pour se sentir comme un

nouveau-né

De magnifiques anges se sentent comme exemptés

Devraient briser leurs ailes et se repentir

Les larmes coulent sur mon visage sec comme un serpent

La colère devrait être bannie dans la pleine mesure

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Il est triste que peu importe ce que la vie pense l’amour va
croître

Le temps persuade toujours le cupidon de quitter le spectacle

La joie véritable est couverte d’un souffle sceptique

Quand l’esprit sensible essaie de faire rester le corps

L’âme spontanée s’éloigne

C’est effrayant comment le jour du jugement sera brutal

L’innocent avis sera vital

Regardez vers le joli ciel sera fatal

Comme plonger dans le livre de grand feu

Les attentes roulent tel un pneu crevé

Pourquoi Lucifer devrait-il être embauché ?

Tenter de convaincre un cœur si gros

Évitant le mal pour se brancher dans un rat

La bonne fortune pourrait vous faire pleurer

L’amour parfait pourrait passer à côté de vous

Mais rien ne vous empêche d’essayer

Briser la chaîne et s’envoler

Allez-vous vous arrêter ? Et juste pour murmurer « Salut »

Puis, soudain, au revoir ?

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Ce poème est dédié à tous les << génie d’Afrique >> pour
leur motivation à la création d’un monde Africain heureux.

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POÈME 03 : DINGUE DE TOI !

Ta nudité m’importe peu,

Juste une partie de ton corps

Suffit pour m’emporter aux cieux,

Tu es hyper excitante, je t’adore.

Quand une fois chez-moi, je te vois,

Au fond de mes pensées je me noie.

T’as le sourire parfait pour m’envoûter,

Juste tes clins d’œil me rendent excité.

Et si par mégarde de ta propre volonté,

Tu te déshabilles et te mets à ma porte,

J’ai comme impression de bondir sur toi,

De tout faire pour que tu ne quittes mon toit.

Quand tu commences par tes petits câlins,

Je me livre totalement à toi tel un bambin,

J’essaie de me retenir de l’odeur de ton parfum,

22
Qui m’enorgueillit et aveugle mes mains.

✓ L'amour est très complexe.

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POÈME 04 : N’Y PENSE PLUS !

Quand je dis je t’aime,

Ne me crois-tu pas ?

Je sens bien qu’on s’aime,

Ou ne l’approuves-tu pas ?

Tu es le cœur qui bat dans ma poitrine,

Le cerveau qui m’aide à voir plus claire,

Tu remplaces mes pieds qui patinent,

Tu es mon esprit qui se ballade dans le sphère.

Je ne t’aimerai assez, vas le savoir,

Je ne me fatiguerai jamais de toi.

Toi et moi ; c’est pour toute la vie,

On vivra l’amour jusqu’à grandir.

Qu’un jour je te laisserai,

Ou que je te maltraiterai,

Qu’un jour je changerai,

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Et plus je ne te regarderai,

N’y penses pas un instant,

Ne gaspilles pas ton temps

À penser à cet impossible,

Qui ne peut devenir possible.

Quand je dis je t’aime !

C’est que, c’est sûr !

Quand tu dis tu m’aimes !

Cela me rassure !

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POÈME 05 : JE DIS NON À L’ANIMOSITÉ AU LIT !

Femmes, dites-moi, je vous en prie,

Dans cela, prenez-vous du plaisir ?

Es-ce avec ça, vous ressentez un goût ?

Suis sérieux, suis éperdument perdu,

Es-ce faire l’amour cela ou la baise ?

De la baise ou de la sodomie crue ?

J’arrive pas à comprendre, femmes !

Pourquoi aimez-vous être traitées

Tout comme un objet sexuel infâme ?

Non, répondez-moi, s’il vous plaît !

Prenez-vous du goût ou du dégoût ?

Si non, en quoi l’animosité vous plaît ?

Moi Janko*,je dis non, non à cet acte,

Car, les femmes ne sont pas des objets sexuels,

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Et faire l’amour est tout comme un pacte.

Ce n’est point juste pour bien se sentir,

Moins encore pour relâcher la pression.

C’est l’acte qui permet à l’amour de grandir.

*Janko (un mot en langue Dioula) :

Ça veut juste dire : Particulièrement.

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POÈME 06 : MON PÈRE AUSSI EST UN POLYGAME.

Moi qui t’écris ces mots,

J’ai lu attentivement ta lettre,

Et j’ai le plaisir de te répondre.

Je m’appelle kotéban*

Mon père est aussi polygame,

Lui, il a trois femmes..

Et il ne se sent pas encore sous charme.

Il se prépare pour avoir la quatrième,

Pour lui, « la polygamie » est un très bon thème.

Permets moi de te dire,

Et de t’expliquer aussi,

Un tout petit peu ma situation,

Je vais te conter mon histoire en fraction.

Suis issu d’une famille de trois femmes,

Dont ma mère est la première dame.

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Suis le premier fruit de son entrailles,

Et pour mon père, suis l’aîné malgré ma taille.

Chez-moi, les coups de bec ne cessent,

Si elles ne se grondent point pour le sexe,

Donc c’est pour l’argent de sauce,

Ou des situations vraiment fausses.

Et même si la tête fait l’effort de ne pas bouger,

Les pieds n’arrêtent point de marcher.

Or, on ne marche sans que ne bouge la tête,

C’est parfois les nouvelles qui ont torts après enquêtes.

Au lieu qu’elles se réunissent pour penser à nous,

Elles se dispersent et ne pensent qu’à elles.

Notre éducation et formation dépendent de nous,

Rare fois après des jours, nous pensent-t-elles.

Chacune se moque de chacune.

Entre nous les marmots, ce n’est que de discorde.

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Parfois j’ai envie de me suicider à l’aide d’une corde.

Chez-moi, c’est pire,

Et donc je prie

Allah pour l’amour

Chaque jour, partout.

Je ne peux plus faire marche arrière,

Suis né là dedans, il n’y a plus, si je savais.

Même si je rêve toute fois d’une famille de paix,

Ça ne peut qu’être possible par le bien gérance de mon père.

Une fois encore, moi c’est Kotéban,

L’un des enfants grandit sous ce genre de toit,

Je te veux donc pour témoin ma chère,

Toi, la venue du semblable toit.

De ma Plume j’ai pu évoqué ceci :

« Une famille d’un homme marié à deux ou plusieurs femmes,

est l’image d’une société quotidienne. Rien n’est jamais

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stable, l’amour et la haine font la paix et laissent place à la
différence. »

Mon père est polygame,

Il a trois femmes,

Et n’est pas encore sous charme

Kotéban :est une expression Dafing qui signifie en français

l’affaire de celui qui ne fini jamais.

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POÈME 07: AMOUREUX D’UNE POÉTESSE !

Débutons par la beauté de cette Déesse,

Son regard envoûte telle une prêtresse,

Elle est belle de partout, à voir ses fesses,

Elle ne peut jamais être une maîtresse.

Son devant est joli, ça donne de liesse,

Sa voix chante la chorale des messes,

Ses jambes peuvent conduire en ivresse,

Elle adopte des caractères de la sagesse.

Amoureux fou suis-je de cette poétesse

À plume, âme et charme enchanteresses,

Pour elle je veux bâtir une forteresse,

Chaque nuit, avec elle, faire des caresses.

Parlons un peu plus de mes promesses,

Seul avec elle je vais partager mon sexe,

Pour elle ma plume bégaiera sans cesse,

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Pour peindre ce qui marque sa noblesse.

Avec elle, il n’y aura point de bassesse,

Jamais elle ne vivra dans la tristesse,

Et si jamais elle porte ma grossesse,

Elle respirera dans l’éternité richesse.

Notre mariage fera la une des presses,

Si elle est patiente, car rien ne presse.

Et si elle ne se change pas à une traitresse,

Je resterai le fanatique 1er de sa joliesse.

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 [ Je l’ai écrit tout étant dans un corps féminin, alors
que ça soit clair, ma plume pénètre des boîtes pour trouver
son encre. Elle ne s’accouple point et ne s’accouplera jamais
avec un semblable.]

POÈME 08 : SOIS MON HOMME !

Bel homme au charme de la lune de minuit,

Au teint noir brillant et différentiel de la nuit.

Tu es celui avec qui je veux passer mes nuits,

Celui pour qui mon soleil cède place à ses nuits.

Ô gentil homme ! Un, tel que toi, il n’y en a pas,

Tu es le seul qui avec son sourire me rend ravie,

Tu es homme, ange et démon, tu es tout à part,

Tu es ce que je veux aimer le plus dans ma vie.

Deviens mon homme et tu ne regretteras guère,

Fais de moi ta femme sera un très bon choix,

Fais de moi ta chose, mets moi ta bague au doigt,

Je serai la paix que tu gagneras après ta guerre.

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Dis juste je t’aime ne pèse point mes émotions,

C’est avec, maintenant, tes yeux que je vois.

C’est à travers ton cœur je ressens le mien qui bat,

Je ne peux plus rien sans toi, deviens ma REINE.

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POÈME 09 : FATSIA

Oh, tu me donnes trop de souci,

Mes rêves se font sur tes sosies,

Tu m’éblouis avec ton corps sexy,

Je ne peux plus, je veux te saisir.

Tu réveilles mes sens dormants,

En éveil ou même en dormant,

Tu mets tout mon corps au chaud,

Viens me refroidir, avec tes salives d’eau.

Je rêve de toi que tu m’embrasses,

Je te vois avec moi et on s’enlace,

Mes rêves ne sont plus concrets,

Aide moi à écrire mon nouveau décret.

Je veux que tu sois, celle qui sera,

Je veux que tu sois, celle qui deviendra,

Je veux que tu sois, pour moi,

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Ma madame, au fait, tout pour moi.

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POÈME 10: AMITIÉ D’AMOUR

Une beauté luit le soleil à minuit,

M’est-elle l’amour ou une amie… ?

Deux âmes qui s’ aiment ne sont que deux amis,

Sans l’amour impossible d’être amis.

L’amour et l’amitié sont un comme la main et ses doigts,

Sans toi, je me vois brûlé le cœur au départ,

Un cœur sans amitié ressemble à un trône sans roi,

Deux amis déconnectés célèbrent la haine sans choix.

L’amour est l’ami, l’ami est l’amour du jour.

Sans avoir été l’ami, comment te serais-je l’amour ?

Pas d’amour sans ami, pas d’ami sans amour

Si l’un serait sans l’autre, le ténèbres demeure pour toujours.

Étant un seul, l’amitié reste la première phase du bonheur,

C’est un jeu cruel, l’amour est la base de toute amitié vraie,

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Pourtant, classer l’amour devant l’amitié n’est qu’un
cauchemar,

D’autre part, placer l’amitié devant l’amour c’est un faux pas.

Si tu m’aimes c’est que tu m’as un profond Amour,

Si tu m’es amie, c’est ton Amour qui m’entoure,

Si nous nous aimons, c’est que nous sommes vrais amis,

Je suis très confus, je ne connais pas le plus profond des deux.

Étant confus, je t’apporte un cœur sans prix,

Je ne sais quoi choisir entre ces deux,

J’abolis l’amitié, l’amour me l’apportera,

J’abolis l’amour, j’oublie ils sont maracas.

Dis-moi, que veux – tu que je te devienne ?

Peut-être l’amour, tu m’es la seule reine,

L’amour peut m’apporter l’amitié et son règne,

De même une amitié peut m’envahir l’amour.

J’y arrête, que je te sois Ami ou Amour Je t’aime,

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Ce m’est une dette, te prouver mon être me suffit,

Sans ton être, l’existence est un diable qui s’enfuit

Je te dois être l’amitié d’amour, l’amour de ma vie.

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 Poème 11 : L’AMOUR EN FLAMME

Oh toi l’amour !

Penses-tu que tu vas t’en aller comme ça ?

Penses-tu que c’est ça ton sens réel ?

Penses-tu que le mensonge est plus fort que toi ?

Non, l’amour ce n’est pas le moment de t’envoler,

Ce n’est vraiment pas ton sens, la trahison,

Le mensonge n’est que destructeur

Alors toi, tu n’es que constructeur

Soit aussi modérateur que déstabilisateur.

Oh toi l’amour !

Tu es modérateur que déstabilisateur

Tu es communion que dissension

Alors reprend ton sens textuel.

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Tu es plein de sens

Qui est mon essence

Qui ne se manifeste pas par effervescence

Mais de façon impassible.

Aimer sans raison

Aimer sans croire aux calomnies

Des calomnies qui te font perdre ton sens

Et cela n’est pas ton ESSENCE.

<<En amour il faut tout supporter.>>

_Mr Léo

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 POÈME 12: L'AMOUR À LA DÉCEPTION

L’amour est magnifique et sucré

Car il est rassuré de son pouvoir magique

Un pouvoir magique inexplicable

Que l’on aime sans vraiment le connaître.

On est grand quand on est dans l’amour

On est jolie quand on est amoureux

On oublie les problèmes de l’autre quand on est amouracher

Et quand l’amour tend vers la déception.

On ne voit que le plus pauvre du monde

Et la vilaine personne qu’on a jamais connue

Amenant l’amoureux dans une déception incomparable

Car l’autre n’est pas prêt à abandonner.

On s’ennuie malgré le monde qui nous entoure

On s’énerve partout croyant être seule

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On ne fait que rougir, crier et pleurer

On ne cherche pas une raison pour l’amour comme la

déception.

À la recherche de la raison on tombe encore amoureux

Pensant être un réconfort pour une deuxième fois

Et qui cherche à dominer la déception

Alors que la déception est le verso de l’amour.

44
POÈME 13 : LE SECRET

Il y a une histoire qu’on ne peut jamais raconter

Il y a un miroir qu’on ne peut regarder

Alors il peut avoir l’amour sans haine

On peut être amoureux sans vraiment connaître l’amour

On peut vivre dans le temps sans voire le jours

Tout comme on peut connaître le mot haïr sans connaître la

haine.

C’est Kuna shida

Car on a tous une histoire qu’on ne peut raconter

On a tous un miroir qu’on ne peut regarder

On peut connaître l’amour sans jamais faire l’amour

On peut toujours être vivant sans jamais voire le jours.

Hakuna Matata

Car on est jamais seule

On n’a pas la même histoire et le même miroir

45
L’amour n’est jamais compréhensible

Mais toujours agréable.

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Histoire d’une femme stérile que j’ai connu tout récemment.
Cela m’inspire trop et c’est un appel pour les hommes en
situation égale. C’est aussi un conseil, rien n’est fait par
hasard et nous devons rester patient. L’homme se nomme
Sona et la femme Téné.

POÈME 14 : L’AMOUR D’UN HOMME À SA FEMME

Sona ,Je n’ai rien pour toi

Aucun enfant pour toi

Tous les mois, à ma grande surprise, Je subis la chose !

Ô Sona, beaucoup dis que tu es un homme malheureux

Ta femme est stérile

Ah ! Sona, s’ils savaient

Ce que tu me dis !

Sona dit chaque jour :

Téné, Téné, Téné

Tu es un bijou, de l’or,

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Ta seule personne représente

Des milliers d’enfants.

Mais Dieu te donnera des enfants !

Sona et Téné, personne ne les séparera.

Ah, Sona, je t’aime, je t’aime

Comme tu m’aimes.

Dieu nous récompensera un jour !

Et nous resterons toujours ensemble pour attendre ce jour

éternel.

Un mois, deux mois, trois mois passèrent

Téné n’a toujours pas eu d’enfant.

Mais Sona ne se plaint jamais de la situation.

Ah ! Voilà le grand jour

Téné, mère de jumeaux, garçon et fille.

Sona dit ceci :il ne faut jamais blâmer sa femme car elle
stérile.

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 POÈME 15 : INTERLUDE II

Il semble que chaque fois que je reviendrai à tes côtés

Quelque chose de fou se passera en moi

Craignant la mère de toutes les détonations

La gloire n’est qu’un outil d’auto-humiliation

Des perles brillantes de mars

Une vision de plongée dans des étoiles splendides

Des amoureux s’enfonçant dans des voitures laides

Attrapant cet immense feu intrigant en vol

Rougir, mais se sentir comme une pierre tombale

Cœur protégé d’une belle invasion

Les rats s’élevant sur la pierre tombale

Des colombes jetant des pierres précieuses et de l’or

Les serpents ayant l’air joyeusement perdus dans le froid

Les singes se balançant sur toute racine qui peut soutenir

Ont saisi ce mélancolique feu intense dans la vie

Les colombes ne peuvent plus s’envoler

Tandis que la magie s’en va

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Dans l’espoir de repousser des ailes un jour

Il ne volera plus sur votre baie

Débordé d’arrogance royale

Ambiance sacrée xénophobe

Tragédie dans l’attente de la dernière danse

Des pensées vilaines empoisonnent la cadence

Capturé ce feu tragique brillant dans la ligne

Si vous n’avez pas compris maintenant

Eteignez vos lumières maintenant

Trouvez l’appel spécifique maintenant

Révélez ce que vous éprouvez maintenant

Capturé ce misérable incendie grave dans mon esprit.

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 RÉSUMÉ

Après la lecture de ce présent recueil de poème, vous avez

accompli un acte peut-être automatique , mais sachez que cet
acte vous à plonger au cœur de la vie, dans la connaissance
de l’homme, c’est-à-dire l’homme en rapport avec la femme.
L’amour amène les acteurs ou actrices dans un monde
chimérique souvent même dans la folie, conduisant les
amoureux dans la perte d'une poste intéressant dans leur
vie. Ce à quoi vous avez dû vous attendre est essentiellement
le plaisir de la découverte et de redécouverte de l’amour.
Avez-vous pu véritablement la cerner ? Elle est si complexe, à
la fois proche et lointaine, gérable et ingérable, attrayante et
révoltante, elle se situe au carrefour des contraires. Oui, vous
avez parcouru ce recueil : Siaka TIORO, l’auteur , vous en a
appris beaucoup sur cette réalité quotidienne, cette << école
de l’amour >> qui n’adjuge ni diplômes ni lauriers ,si ce n’est
l’expression de joie et de plaisir très passagères, et de regrets
très profonds.

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 RÉFÉRENCE

https://www.persee.fr/doc/litt_0047-
4800_1974_num_14_2_1083

tiorosiak38@gmail.com/tskbookshop ,boutique mise en place

pour la demande et création d' Œuvres.

AH ! LES FEMMES de Isaïe Biton KOULIBALI

L’ENFER C’EST LUI de Jo M. SEKIMONYO ont été exploités

en terme d’Epigraphe.

Le Robert pour le maniement des mots et du langage.

Avec la participation de Bakari SANGARÉ étudiant en Histoire

et archéologie à l’université Norbert ZONGO.

Et Abdoul Maguid Hassan MOUNKAÏLA étudiant au Niger.

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@Copyright ©

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