1

Dénombrement

A) Notion de dénombrement sur un ensemble fini.

On dira qu’un ensemble 𝐸 est fini lorsqu’il admet un nombre fini d’éléments. Le nombre d’éléments de 𝐸
est appelé le cardinal de l’ensemble et il est noté :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸)
Dénombrer, c’est compter le nombre d’éléments d’un ensemble fini, c’est à dire en déterminer le cardinal.
Par convention, l’ensemble vide ∅ est un ensemble fini de cardinal 0.

1. Principe additif.

Définition :
On dit que deux ensembles sont disjoints s’ils ont aucun élément en commun.

Propriété :
Soit 𝐸1 , 𝐸2 , …, 𝐸𝑛 𝑛 ensembles finis deux à deux disjoints, alors :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ∪ 𝐸2 ∪ … ∪ 𝐸𝑛 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸2 ) + ⋯ + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸𝑛 )

2. Principe multiplicatif.

Définitions :
Soit 𝑝 ensembles finis 𝐸1 , 𝐸2 , … , 𝐸𝑝 .
• Le produit cartésien 𝐸1 × 𝐸2 est l’ensemble des couples :
(𝑎1 , 𝑎2 ) où 𝑎1 ∈ 𝐸1 et 𝑎2 ∈ 𝐸2
• Le produit cartésien 𝐸1 × 𝐸2 × 𝐸3 est l’ensemble des triplets :
(𝑎1 , 𝑎2 , 𝑎3 ) où 𝑎1 ∈ 𝐸1 , 𝑎2 ∈ 𝐸2 et 𝑎3 ∈ 𝐸3
• Le produit cartésien 𝐸1 × 𝐸2 × … × 𝐸𝑘 est l’ensemble des 𝑘-uplets :
(𝑎1 , 𝑎2 , … , 𝑎𝑘 ) où 𝑎1 ∈ 𝐸1 , 𝑎2 ∈ 𝐸2 … 𝑎𝑘 ∈ 𝐸𝑘

Propriété :
Soit 𝑝 ensembles finis 𝐸1 , 𝐸2 , … , 𝐸𝑘 . Alors on a :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 × 𝐸2 × … × 𝐸𝑘 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸2 ) × … × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸𝑘 )

Propriétés :
Si on effectue un produit cartésien d’un ensemble sur lui-même, on note 𝐸 × 𝐸 = 𝐸 2 et dans le
cas général, 𝐸 𝑝 est le produit de 𝑝 ensembles 𝐸 et on a :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸 𝑝 ) = 𝑛𝑝

Exemples : principes additif, multiplicatif et produit cartésien d’un ensemble sur lui-même.
Soit 𝐸1 = {𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑} et 𝐸2 = {1 ; 2}
• 𝐸1 ∪ 𝐸2 = {𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑} ∪ {1 ; 2} = {𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑 ; 1 ; 2 }
On a donc bien : 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ∪ 𝐸2 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸2 ) = 4 + 2 = 6
• 𝐸1 × 𝐸2 = {(𝑎 ; 1) ; (𝑎 ; 2) ; (𝑏 ; 1) ; (𝑏 ; 2) ; (𝑐 ; 1) ; (𝑐 ; 2) ; (𝑑 ; 1) ; (𝑑 ; 2)}
On a donc bien 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 × 𝐸2 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 ) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸2 ) = 4 × 2 = 8
• 𝐸12 = {(1 ; 1) ; (1 ; 2) ; (2 ; 1) ; (2 ; 2)}
On a donc bien 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸12 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸1 )2 = 22 = 4
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Exemples :
1) Trois femmes (une rousse, une brune et une blonde) choisissent une robe (une rouge, une noire
et une blanche) et un renard (un roux, un noir et un blanc) de façon aléatoire.
Combien de triplet peut-on ainsi former ?
D’après l’énoncé considère les trois ensembles suivants :
• 𝐸1 = {𝑟𝑒𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑟𝑜𝑢𝑥 ; 𝑟𝑒𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑛𝑜𝑖𝑟 ; 𝑟𝑒𝑛𝑎𝑟𝑑 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐}
• 𝐸2 = {𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑠𝑠𝑒 ; 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑏𝑟𝑢𝑛𝑒 ; 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑏𝑙𝑜𝑛𝑑𝑒}
• 𝐸3 = {𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑟𝑜𝑢𝑔𝑒 ; 𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑛𝑜𝑖𝑟𝑒 ; 𝑟𝑜𝑏𝑒 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒}
On appelle produit cartésien 𝐸1 × 𝐸2 × 𝐸3 , l’ensemble de tous les triplets formés d’un élément
de 𝐸1 , d’un élément de 𝐸2 et d’un élément de 𝐸3 .
D’après le Principe multiplicatif, il y a 3 × 3 × 3 = 27 triplets différents.
2) On lance deux dés à six faces.
On note 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} l’ensemble des résultats possibles pour un dé.
Alors 𝐸 2 est l’ensemble des couples possibles pour deux dés. On a par exemple :
D’après le Principe multiplicatif 6 × 6 = 36 couples appartenant à 𝐸 2 .

Méthode : Appliquer le principe multiplicatif pour dénombrer

Un restaurant propose sur sa carte 3 entrées, 4 plats de résistance et 2 desserts.
1) Combien de menus (une entrée, un plat et un dessert) différents d’une peut-on constituer ?
Soit 𝐸 l’ensemble des entrées, 𝑃 celui des plats et 𝐷 celui des desserts.
Alors :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸 × 𝑃 × 𝐷) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑃) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐷) = 3 × 4 × 2 = 24
Il existe 24 menus différents.
2) Même question si le dessert est une tarte aux pommes imposée.
Alors :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸 × 𝑃) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐸) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑃) = 3 × 4 = 12
Il existe 12 menus différents dont le dessert est une tarte aux pommes.

Vidéo : appliquer le principe multiplicatif pour dénombrer

Méthode : Dénombrer le nombre de 𝑝-uplets d’un ensemble à 𝑛 éléments

Le refrain de la chanson « 𝐷𝑖𝑔𝑖𝑐𝑜𝑑𝑒 » de l’artiste 𝑂𝑙𝑑𝑒𝑙𝑎𝑓 comporte une erreur à corriger.

« Il y avait pour entrer juste un digicode

Deux lettres et dix chiffres incommodes
Un détail que t'avais surement oublié
4 milliards de possibilités »

Soit 𝐴 l’ensemble des lettres de l’alphabet et 𝑁 l’ensemble des chiffres.

On a alors :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 26 et 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑁) = 10
• Pour le choix des 2 lettres, on compte : 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴2 ) = 262 = 676 possibilités.
• Pour le choix des 10 chiffres, on compte : 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑁10 ) = 1010 possibilités.
Nombre de possibilités du digicode :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴2 × 𝑁10 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴2 ) × 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑁10 ) = 676 × 1010 = 6 760 000 000 000
Soit environ 7 000 milliards de possibilités et non pas 4 milliards comme dans la chanson.

Vidéo : calculer le nombre de p-uplets d'un ensemble

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Exercice n°1 :
1) Soit 𝐴 et 𝐵 deux ensembles tels que :
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 12 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐵) = 15 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵) = 7
Déterminer 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∪ 𝐵).
2) Le tableau ci-dessous donne le nombre d’éléments de deux sous-ensembles 𝑀 et 𝑉 d’un
ensemble 𝐸 ainsi que celui de leurs complémentaires dans 𝐸 :
𝑉 𝑉̅
𝑀 40 12
̅
𝑀 76 22
a) Que signifie le nombre 76 ?
b) Déterminer 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝑉 ∪ 𝑀).
3) Un centre périscolaire propose trois activités aux jeunes qui le fréquentent : aide aux devoirs,
arts visuels et musique chaque inscrit devant choisir au
moins une activité. On sait que :
• 45 inscrits demandent au moins de l’aide au devoir,
66 font au moins de la musique et 72 au moins des
arts visuels.
• 6 jeunes sont inscrits aux arts visuels et à l’aide aux
devoirs, 21 aux arts visuels et à la musique et 12 à
l’aide aux devoir et à la musique.
• 15 jeunes sont inscrits aux trois options.
Compléter le diagramme ci-dessous et donner le nombre total d’inscrits dans ce centre.
4) Pour aller de Paris à Marseille, Paul souhaite passer par Lyon. Entre Paris et Lyon, il a le choix
entre deux parcours qui utilisent l’autoroute et trois qui ne l’utilisent pas. Entre Lyon et
Marseille, il a deux parcours possibles uniquement avec des portions d’autoroute.
Combien de parcours différents allant de Paris à Marseille Paul peut-il alors emprunter ?

Exercice n°2 :
On s’intéresse aux familles composées de 6 enfants. On note, dans l’ordre des naissances, le sexe
des enfants avec le codage 𝐹 pour fille et 𝐺 pour garçon. Par exemple, on note (𝐹 ; 𝐹 ; 𝐹 ; 𝐺 ; 𝐺 ; 𝐹)
quand les trois premiers enfants sont des filles, les deux suivants sont des garçons et le dernier
enfant est une fille. On appelle cela une « fratrie ». Déterminer :
1) le nombre total de fratries ;
2) le nombre de fratries dont l’aîné est un garçon ;
3) le nombre de fratries dont 2ème, 4ème et le 5ème enfant sont des filles.

Exercice n°3 :
L’écriture braille, destinée aux personnes mal ou non voyantes, est constitué de symboles
composés d’un assemblage de 6 points :

On a deux possibilités pour chaque point : un petit ou un gros (en relief) comme indiqué ci-dessus.
1) Combien y a-t-il de symboles différents dans cette écriture ?
2) Une personne arrive à distinguer les 3 points de la première colonne mais pas les 3 autres.
Combien de possibilités lui reste-t-il pour déchiffrer le symbole ?
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B) Dénombrement des 𝒌-uplets d’éléments distincts et permutations.

1. La factorielle d’un nombre.

Définition :
On appelle factorielle 𝑛 le produit de tous les nombres entiers de 1 à 𝑛. Et on note :
𝑛! = 1 × 2 × 3 × … × 𝑛
𝑛! se lit « factorielle 𝑛 ».

Exemples :
• 5! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 = 120 • 1! = 1
• 100! = 1 × 2 × 3 × … × 99 × 100 • 0! = 1 par convention

2. Nombre de 𝒌-uplets d’éléments distincts.

Définition :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑘 un entier naturel tel que : 𝑘 ≤ 𝑛.
On appelle 𝑘-uplets d’éléments distincts de 𝐸 est un 𝑘-uplet de 𝐸 pour lequel tous les éléments
sont distincts

Exemple :
On considère l’ensemble : 𝐸1 = {𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑}.
• (𝑎 ; 𝑏 ; 𝑑) et (𝑑 ; 𝑏 ; 𝑐) sont des 3-uplets d’éléments distincts de 𝐸1 .
• (𝑎 ; 𝑐 ; 𝑐) n’est pas un 3-uplets d’éléments distincts de 𝐸1 car 𝑐 est répété.

Propriété :
Dans un 𝑘-uplets d’éléments distincts de 𝐸 l’ordre des éléments compte mais les éléments ne se
répètent pas.

Propriété :
Le nombre de 𝑘-uplets d’éléments distincts de 𝐸 est égal à :
𝑛!
𝑛 × (𝑛 − 1) × … × (𝑛 − 𝑘 + 1) =
(𝑛 − 𝑘)!

Exemple :
9 athlètes se présentent au départ d’un 100 mètres.
Combien y a-t-il de podiums différents ?
Première méthode : dénombrement « direct ».
• Il y a 9 possibilités pour la 1ère place.
• Il y a ensuite 8 possibilités la 2ème place.
• Il reste enfin 7 possibilités pour la 3ème place.
On en déduit que le nombre de podiums différents à l’issue de cette course est :
9 × 8 × 7 = 504

Deuxième méthode : en utilisant les 𝑘-uplets

On peut aussi considérer que nous sommes en présence 3 -uplets d’éléments distincts d’un
ensemble à 12 éléments.
On sait que 9! = 362 880 et (9 − 3)! = 6! = 720 d’où le nombre de podium :
9! 362 880
= = 504
(9 − 3)! 720
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Méthode : Dénombrer en utilisant les arrangements

Pour nettoyer un appareil électrique, Fred débranche les 3 prises qui se trouvent à l’arrière de
l’appareil. Mais au moment d’effectuer à nouveau les branchements, il se rend compte qu’il existe
12 positions différentes pour les 3 prises.

Comme il n’a pas pris soin de noter les positions respectives des 3 prises et qu’il n’y connait rien
en électronique, il décide d’effectuer les branchements au hasard.
Quelle est la probabilité qu’il retrouve le bon branchement.

Fred doit choisir 3 positions parmi 12 sachant que l’ordre a une importance, on voit que les prises
sont de différentes couleurs. Il existe 12 positions possibles pour la 1ère prise.
Celle-ci étant fixée, il existe alors 11 positions pour la 2ème et ainsi 10 positions pour la 3ème prise.
En appliquant le principe multiplicatif, le nombre de postions possibles est égal à :
12 × 11 × 10 = 1 320
On peut également considérer que le nombre de positions possibles est 3-uplets d’éléments
distincts d’un ensemble à 12 éléments soit :
12! 12! 1 × 2 × … × 12 1 × 2 × … 9 × 10 × 11 × 12
= = = = 10 × 11 × 12 = 1 320
(12 − 3)! 9! 1× 2 ×…× 9 1 × 2× …×9
Parmi les 1 320 positions, une seule est la bonne.
La probabilité que Fred retrouve le bon branchement est égale à :
1
1 320

Vidéo : utiliser les arrangements pour dénombrer

3. Permutations.

Définition :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments.
Une permutation de 𝐸 est un 𝑛-uplets d’éléments distincts de 𝐸.

Exemple :
On considère l’ensemble 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}.
Les 5-tuplets (1, 3, 2, 5, 4) et (5, 1, 2, 3, 4) sont des permutations de 𝐸 car ce sont des 5-uplets
d’éléments distincts de 𝐸 qui contient précisément 5 éléments.

Propriété :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments.
Le nombre de permutations de 𝐸 est égal à :
𝑛 × (𝑛 − 1) × … × (𝑛 − 𝑛 + 1) = 𝑛!

Exemple :
8 équipes disputent un championnat de football amateur.
Le nombre de classement différents correspond à une permutation de l’ensemble des 8 équipes.
Il y a donc 8! = 40 320 classements possibles à la fin du championnat.
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Méthode : Dénombrer en utilisant les permutations

Pour une conférence, on a invité 12 scientifiques, renommés, qui seront placés au premier rang de
la salle qui comprend 12 places.
Ce groupe de scientifiques est constitué de la façon suivante :
• 6 hommes et 6 femmes
• 5 mathématiciens, 3 physiciens et 4 biologistes.

C’est le moment de prendre place, l’organisateur demande aux scientifiques de s’installer.

1) Les mathématiciens proposent que chacun choisisse une place au hasard.
2) Les physiciens préfèrent rester ensemble et qu’ainsi tous les physiciens soient assis côte à côte.
3) Les biologistes disent que dans ce cas, il serait mieux que les hommes soient assis côte à côte
et que les femmes en fassent de même.
Calculer le nombre de façons différentes de s’assoir pour chaque proposition.

1) Proposition des mathématiciens.

Le nombre de façons de placer ces 12 scientifiques est égal au nombre de permutations dans
un ensemble à 12 éléments, soit :
12! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 6 × 7 × 8 × 9 × 10 × 11 × 12 = 479 001 600.

2) Proposition des physiciens.

Le groupe des physiciens est composé de 3 personnes. Vu qu’ils souhaitent s’assoir côte à
côte, le groupe dispose de 10 positions possibles :
Les places 1 − 2 − 3 ou 2 − 3 − 4 ou 3 − 4 − 5 ou … ou 10 − 11 − 12.
Au sein du groupe des physiciens, le nombre de façons de s’assoir est égal au nombre de
permutations d’un ensemble à 3 éléments, soit :
3! = 6
Au sein du groupe formé par les autres scientifiques, le nombre de façons de s’assoir est égal
au nombre de permutations d’un ensemble à 12 – 3 = 9 éléments, soit :
9! = 362 880
Donc, d’après le principe multiplicatif, le nombre total de façons de s’assoir selon les
physiciens est égal à :
10 × 6 × 362 880 = 21 772 800

3) Proposition des biologistes.

Le nombre d’ordres possibles pour placer le groupe des femmes et des hommes est égal à 2 :
hommes-femmes ou femmes-hommes.
Au sein du groupe des femmes, le nombre de façons de s’assoir est égal au nombre de
permutations d’un ensemble à 6 éléments, soit :
6! = 720
De même pour le groupe des hommes :
6! = 720
Donc, d’après le principe multiplicatif, le nombre total de façons de s’assoir selon les
biologistes est égal à :
2 × 720 × 720 = 1 036 800

Vidéo : utiliser les permutations pour dénombrer

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Exercice n°4 :
1) Soit 𝐸 un ensemble à 9 éléments.
Combien y a-t-il de 4-uplets d’éléments distincts de 𝐸 ?
2) Swen doit créer un code de sécurité composé de 6 chiffres sur son smartphone. Il décide de ne
jamais utiliser deux fois le même chiffre et de ne jamais utiliser le chiffre 0.
a) Combien de codes peut-il alors créer ?
b) Jérémy a vu son ami taper 5 comme dernier chiffre.
Combien de codes différents sont alors possibles s’il veut utiliser son code ?

Exercice n°5 :
Lors d’un tournoi de danse opposant 10 couples, les 5 premiers couples remportent un prix
différent selon le rang.
1) Déterminer le nombre de façons d’attribuer les 5 prix différents.
2) Marie et son partenaire Maxime ont terminé 1er de ce tournoi.
a) En déduire le nombre de façon différentes d’attribuer les prix.
b) On sait de plus que Denitsa et son partenaire Christophe ont fini 4ème.
Dénombre alors les distributions de prix possibles.

4. Algorithmique : génération aléatoire d’une permutation (mentionné dans le programme).

On considère la liste 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; … ; 𝑛}. On souhaite rédiger un algorithme en Python qui, pour 𝑛

donné, va générer cette liste 𝐸 puis afficher une permutation aléatoire de cette liste.
On a lancé l’algorithme ci-dessous avec 𝑛 = 15 :

Il nous alors affiché :

𝑼𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑬 𝒆𝒔𝒕 ∶ [𝟏𝟎, 𝟖, 𝟗, 𝟐, 𝟏𝟏, 𝟓, 𝟏𝟐, 𝟏𝟑, 𝟔, 𝟏𝟒, 𝟒, 𝟑, 𝟏𝟓, 𝟕, 𝟏]

Indications :
• « 𝑓𝑜𝑟 𝑖 𝑖𝑛 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒(1, 𝑛 + 1) » signifie « pour 𝑖 allant de 1 à 𝑛 avec un pas de 1 ».
• « E. append(i)) » signifie « ajouter l’élément 𝑖 en dernière position de la liste E ».
• « len(E) » signifie « nombre d’éléments dans la liste 𝐸 ».
• « randint(0, r − 1) » signifie « un nombre entier aléatoire entre 0 et 𝑟 − 1 inclus ».
• « E[j] » signifie « donne la valeur du 𝑗ème élément de la liste E ».
• « E. pop(j) » signifie « enlever l’élément 𝑗ème élément de la liste E ».
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C) Combinaisons.
1. Nombre de combinaisons.

Définition :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑘 un entier naturel tel que : 𝑘 ≤ 𝑛.
Une combinaison de 𝑘 éléments de 𝐸 est une partie de 𝐸 à 𝑘 éléments.
𝑛
On note ( ) le nombre de combinaisons de 𝑘 éléments de 𝐸.
𝑘

Propriété :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑘 un entier naturel tel que : 𝑘 ≤ 𝑛.
Le nombre de combinaisons de 𝑘 éléments de 𝐸 est égal à :
𝑛 𝑛 × (𝑛 − 1) × (𝑛 − 2) × … × (𝑛 − 𝑘 + 1) 𝑛!
( )= =
𝑘 𝑘! 𝑘! (𝑛 − 𝑘)!

Cas particuliers :
𝑛 𝑛 𝑛
Pour tout entier naturel 𝑛 on a : ( )=1 ( )=1 ( )=𝑛
0 𝑛 1
Exemple :
On considère l’ensemble 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}.
Le sous-ensemble {1 ; 2 ; 3} est appelée une combinaison de 𝐸 à 3 éléments.
Le sous-ensemble {2 ; 5} est appelée une combinaison de 𝐸 à 2 éléments.
Pour une combinaison, l’ordre n’a pas d’importance.
Ainsi {1 ; 2} et {2 ; 1} correspondent à la même combinaison de 𝐸.

Méthode : Dénombrer en utilisant les combinaisons

Une classe composée de 18 filles et 16 garçons va élire les 4 délégués. Dans cet exercice, on ne
distingue pas les délégués et les délégués-adjoints.
1) Combien existe-t-il de possibilités pour cette élection ?
2) Emma dit qu’elle ne souhaite pas être élue si Bastien est élu.
Dans ces conditions, combien existe-t-il de possibilités ?

1) On compte le nombre de combinaison de 4 élèves parmi 18 + 16 = 34 élèves, soit :

34 34! 34! 31 × 32 × 33 × 34
( )= = = = 46 376
4 4! (34 − 4)! 4! 30! 1×2×3×4
2) On commence par compter le nombre de possibilités tel que Emma et Bastien sont élus.
Si Emma et Bastien sont élus, il reste à choisir 2 élèves parmi 32 , soit le nombre de
combinaisons de 2 élèves parmi 32 élèves, soit encore :
32 32! 32! 31 × 32
( )= = = = 496
2 2! (32 − 2)! 2! 30! 1×2
Ainsi dans ce cas, le nombre de possibilités est égal à 46 376 − 496 = 45 880.

Vidéo : utiliser les combinaisons pour dénombrer

2. Priorités des combinaisons.

Propriété : symétrie
Pour tout entier naturel 𝑝 tel que 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 − 1 :
𝑛 𝑛
( )=( )
𝑘 𝑛−𝑘
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Propriété :
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments. Le nombre de sous-ensemble de 𝐸 est égal à :
𝑛
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
∑ (𝑝) = ( ) + ( ) + ( ) + ⋯ + ( ) = 2𝑛
0 1 2 𝑛
𝑝=0

Démonstration : (mentionnée dans le programme)

• Le nombre de sous-ensemble de 𝐸 est égal à la somme des sous-ensembles à 0 éléments, à 1
éléments, à 2 éléments, …, à 𝑛 éléments, soit :
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
( ) + ( ) + ( ) + ⋯+ ( )
0 1 2 𝑛
• Par ailleurs, pour construire un sous-ensemble de 𝐸, on considère 𝑛 étapes où à chaque élément
de 𝐸, on décide de le choisir ou de ne pas le choisir pour l’inclure dans le sous-ensemble.
Il y a donc deux possibilités par étape et il y a 𝑛 étapes.
Il y a donc 2 × 2 × … × 2 = 2𝑛 possibilités de construire un sous-ensemble de 𝐸.

Vidéo : nombre de parties d'un ensemble

Exemple :
Soit : 𝐸 = {1, 2, 3}. Alors toutes les parties de 𝐸 sont :
∅ ; {1} ; {2} ; {3} ; {1,2} ; {1,3} ; {2,3} ; {1,2,3}.
Elles sont au nombre de 8 et en effet : 23 = 8.

3. Formule de Pascal.

Propriété : formule de Pascal

Pour tout entier naturel 𝑝 tel que 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 − 1 :
𝑛 𝑛 𝑛+1
( )+( )=( )
𝑘 𝑘+1 𝑘+1

Démonstration : (mentionnée dans le programme)

𝑛 𝑛 𝑛! 𝑛!
( )+( )= +
𝑘 𝑘+1 𝑘! (𝑛 − 𝑘)! (𝑘 + 1)! (𝑛 − 𝑘 − 1)!
𝑛! 𝑛!
= +
𝑘! (𝑛 − 𝑘 − 1)! (𝑛 − 𝑘) 𝑘! (𝑘 + 1)(𝑛 − 𝑘 − 1)!
𝑛! 1 1
= ( + )
𝑘! (𝑛 − 𝑘 − 1)! 𝑛 − 𝑘 𝑘 + 1
𝑛! 𝑘+1+𝑛−𝑘
= ( )
𝑘! (𝑛 − 𝑘 − 1)! (𝑛 − 𝑘)(𝑘 + 1)
𝑛! 𝑛+1
= ( )
𝑘! (𝑛 − 𝑘 − 1)! (𝑛 − 𝑘)(𝑘 + 1)
𝑛! (𝑛 + 1)
=
𝑘! (𝑘 + 1)(𝑛 − 𝑘 − 1)! (𝑛 − 𝑘)
(𝑛 + 1)! 𝑛+1
= =( )
(𝑘 + 1)! (𝑛 − 𝑘)! 𝑘+1

Vidéo : formule du triangle de Pascal

Vidéo : utiliser la formule de Pascal pour calculer un coefficient binomial

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4. Algorithmique : génération des parties d’un ensemble (mentionné dans le programme).

On considère la liste 𝐸 = {1 ; 2 ; 3 ; … ; 𝑛}.

On souhaite rédiger un algorithme en Python qui, pour 𝑛 donné, va générer cette liste 𝐸 puis afficher la
liste des parties à 2 éléments de 𝐸.
On a lancé l’algorithme ci-dessous avec 𝑛 = 4 :

Il nous alors affiché :

𝑳𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒔𝒕𝒆𝒔 à 𝒅𝒆𝒖𝒙 é𝒍é𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝑬 𝒔𝒐𝒏𝒕 ∶ [[𝟏, 𝟐], [𝟏, 𝟑], [𝟏, 𝟒], [𝟐, 𝟑], [𝟐, 𝟒], [𝟑, 𝟒]]

5. Algorithmique : triangle de Pascal (mentionné dans le programme).

𝑛
La relation de Pascal permet de calculer de manière algorithmique les coefficients ( ).
𝑘

Pour cela, on peut s’aider d’un tableau : 𝑛 varie en ligne à partir de 0 et 𝑘 varie en colonne à partir de 0.
𝑛 𝑛
• On sait que ( ) = ( ) = 1 donc la première colonne et la diagonale ne contiennent que des 1.
0 𝑛
• On connaît maintenant les deux premières lignes qui ne sont constituées que de 1, on peut donc utiliser
la relation de Pascal pour remplir les autres lignes et obtenir le nombre cherché par somme des
éléments sur le ligne supérieur comme indiqué ci-dessous :

On a lancé l’algorithme ci-dessus avec 𝑛 = 7 et on a obtenu l’affichage ci-dessous :

[𝟏, 𝟕, 𝟐𝟏, 𝟑𝟓, 𝟑𝟓, 𝟐𝟏, 𝟕, 𝟏]

Vidéo : utiliser le triangle de Pascal pour calculer un coefficient binomial

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Exercice n°6 :
1) Marylène possède 5 jeans et 7 T-shirts.
Elle part en vacances et décide d’emmener 2 jeans et 3 T-shirts.
a) Justifier que le nombre de possibilités qu’elle a pour choisir ses jeans est T-shirts est :
5 7
( )×( )
2 3
b) Calculer ce nombre.
2) Pour participer à un tirage de loto, Johan doit cocher 5 numéros parmi 50 propositions puis 2
étoiles parmi 12.
a) Combien de possibilités a Johan pour cocher les 5 numéros ?
b) Combien de possibilités a-t-il pour choisir les 2 étoiles ?
c) En déduire le nombre de grilles différentes possibles.
d) Si Johan ne joue qu’une grille, vérifier que la probabilité de cocher les bons numéros et les
bonnes étoiles est environ égale à :
7 × 10−9
3) Le Proviseur doit constituer un groupe de cinq élèves pour aller présenter leur lycée dans les
collèges voisins. Dix élèves sont candidats dont quatre sont en seconde et six en terminale.
Le groupe de représentants doit être composé de deux élèves de seconde et de trois élèves de
terminale.
a) Parmi les candidats combien peut-on former de couples d’élèves de seconde ?
b) Parmi les candidats combien peut-on former de triplets d’élèves de terminale ?
c) Combien de groupes différents le Proviseur peut-il constituer avec ces dix volontaires ?

Exercice n°7 : Asie Sujet 1 Session 2021

Un sac contient les huit lettres suivantes : 𝐴 𝐵 𝐶 𝐷 𝐸 𝐹 𝐺 𝐻 (2 voyelles et 6 consonnes).
Un jeu consiste à tirer simultanément au hasard deux lettres dans ce sac.
On gagne si le tirage est constitué d’une voyelle et d’une consonne.
1) Un joueur extrait simultanément deux lettres du sac.
a) Déterminer le nombre de tirages possibles.
b) Déterminer la probabilité que le joueur gagne à ce jeu.
Pour la suite de l’exercice, on admet que la probabilité que le joueur gagne est égale à :
3
7
2) Pour jouer, le joueur doit payer 𝑘 euros, 𝑘 désignant un entier naturel non nul.
Si le joueur gagne, il remporte la somme de 10 euros, sinon il ne remporte rien.
On note 𝐺 la variable aléatoire égale au gain algébrique d’un joueur (c’est-à-dire la somme
remportée à laquelle on soustrait la somme payée).
a) Déterminer la loi de probabilité de 𝐺.
b) Quelle doit être la valeur maximale de la somme payée au départ pour que le jeu reste
favorable au joueur ?
3) Dix joueurs font chacun une partie. Les lettres tirées sont remises dans le sac après chaque
partie. On note 𝑋 la variable aléatoire égale au nombre de joueurs gagnants.
a) Justifier que 𝑋 suit une loi binomiale et donner ses paramètres.
b) Calculer la probabilité, arrondie à 10−3 , qu’il y ait exactement quatre joueurs gagnants.
c) Calculer 𝑃(𝑋 ≥ 5) en arrondissant à 10−3. Donner une interprétation du résultat obtenu.
d) Déterminer le plus petit entier naturel 𝑛 tel que 𝑃(𝑋 ≤ 𝑛) ≥ 0,9.

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Exercice n°8 :
Soit 𝑛 et 𝑝 deux entiers naturels tels que : 1 ≤ 𝑝 ≤ 𝑛.
Démontrer que :
𝑛−1 𝑛
𝑛 (𝑝 − 1) = 𝑝 (𝑝)

Exercice n°9 :
Une urne contient huit boules indiscernables au toucher :
• cinq noires numérotées de 1 à 5 ;
• trois rouges numérotées de 7 à 9.
1) On extrait quatre boules successivement et avec remise. Déterminer :
a) le nombre total de tirages.
b) le nombre de tirages tels que la première boule tirée est noire et la deuxième rouge.
c) le nombre de tirages tels que la première boule rouge tirée est en troisième position.
2) On extrait quatre boules successivement sans remise. Déterminer :
a) le nombre total de tirages.
b) le nombre de tirages tels que la première boule tirée est rouge et la deuxième noire.
c) le nombre de tirages tels que la première boule rouge tirée est en deuxième position.
3) On extrait simultanément quatre boules de l’urne. Déterminer :
a) le nombre total de tirages.
b) le nombre de tirages ne contenant que des boules noires.
c) le nombre de tirages contenant exactement 2 boules rouges.

Exercice n°10 :
Un sac contient 10 jetons indiscernables au toucher :
• 7 blancs numérotés de 1 à 7 ;
• 3 noirs numérotés de 1 à 3.
1) On tire simultanément 3 jetons dans ce sac.
Combien de tirages différents y a-t-il :
a) au total ?
b) avec trois jetons blancs ?
c) avec exactement 2 jetons blancs ?
d) avec uniquement des numéros impairs ?
2) Asma sait qu’il y a 35 manières de choisir simultanément 4 jetons blancs et 21 manières de
choisir simultanément 5 jetons blanc.
Elle en déduit que si elle avait 8 jetons blancs, elle aurait 35 + 21 = 56 manières de choisir
simultanément 5 jetons blancs. A-t-elle raison ?

Exercice n°11 :
Chaque véhicule circulant en France est identifié par une plaque d’immatriculation. Depuis 2009,
elle est constituée de trois parties : deux lettres, trois chiffres et deux lettres séparées par des tirets :

Les lettres 𝐼, 𝑂 et 𝑈 sont exclues à cause de leur ressemblance avec le 1, le 0 et le 𝑉.

Les couples de lettres 𝑆𝑆 et 𝑊𝑊 sont interdits à gauche et le couple 𝑆𝑆 est interdit à droite.
1) Calculer le nombre total de plaques d’immatriculations différentes qu’on peut attribuer.
2) Combien de plaques contiennent chacune des lettres 𝑀, 𝐴, 𝑇 et 𝐻 exactement une fois ?
3) Un palindrome est un texte qui se lit de la même façon de gauche à droite et de droite à gauche.
Par exemple la plaque : 𝐴𝐵 − 212 − 𝐵𝐴 est un palindrome.
Combien d’immatriculations sont des palindromes ?
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Exercice n°12 : différentes représentations

1) Dans un 𝑒𝑠𝑐𝑎𝑝𝑒 𝑔𝑎𝑚𝑒 (jeu en immersion dans lequel les participants résolvent des énigmes
pour sortir de la pièce), il faut trouver un code à 4 chiffres contenant une fois le nombre 3,
deux fois le nombre 5 et une fois le nombre 6.
Déterminer le nombre de codes différents possibles.
2) Dans un lycée de 500 élèves, 300 d’entre eux ont un compte 𝑆𝑛𝑎𝑝𝑐ℎ𝑎𝑡 et 380 ont un compte
𝐹𝑎𝑐𝑒𝑏𝑜𝑜𝑘. Il y a 50 élèves qui n’ont de compte dans aucun des deux réseaux sociaux.
Combien d’élèves ont un compte sur les deux réseaux sociaux ?
3) Dans un autre lycée de 495 élèves, 395 ont un compte 𝑆𝑛𝑎𝑝𝑐ℎ𝑎𝑡 , 163 ont un compte
𝐼𝑛𝑠𝑡𝑎𝑔𝑟𝑎𝑚 et 19 ont un compte 𝐹𝑎𝑐𝑒𝑏𝑜𝑜𝑘 . Parmi tous ces élèves, 5 ont seulement un
compte 𝐹𝑎𝑐𝑒𝑏𝑜𝑜𝑘, 8 ont un compte 𝐹𝑎𝑐𝑒𝑏𝑜𝑜𝑘 et 𝑆𝑛𝑎𝑝𝑐ℎ𝑎𝑡 mais pas sur 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑎𝑔𝑟𝑎𝑚, 82
ont seulement un compte 𝐼𝑛𝑠𝑡𝑎𝑔𝑟𝑎𝑚 et 2 ont un compte sur les trois réseaux sociaux.
Déterminer le nombre d’élèves qui n’ont de compte que sur 𝑆𝑛𝑎𝑝𝑐ℎ𝑎𝑡.

Exercice n°13 :
L’arbre incomplet ci-dessous représente les mots de longueurs 6 formés avec les lettres de
l’alphabet 𝐴 = {𝑎 ; 𝑏} :

1) Combien de mots peut-on former ?

2) Dénombrer le nombre de mots ne contenant pas de « 𝑎 ».
3) Dénombrer le nombre de mots contenant trois « 𝑎 ».
4) Dénombrer le nombre de mots contenant autant de « 𝑎 » que de « 𝑏 ».
5) Combien y a-t-il de mots commençant et finissant par la même lettre ?

Exercice n°14 :
Dans le plan, on considère cinq points non alignés comme indiqué sur la figure ci-dessous :

1) Combien de vecteurs non nuls ayant pour extrémités ces points peut-on tracer ?
2) Combien de droites passant par deux de ces points peut-on tracer ?

Exercice n°15 :
Le bit (ou élément binaire) est une unité qui ne peut prendre que deux valeurs : 0 ou 1.
Un octet est un ensemble de 8 bits ordonnés autrement dit un octet est un 8-uplets de l’ensemble
{0 ; 1}.
1) Combien d’octets différents y a-t-il ?
2) Combien d’octets commencent par un 1 et finissent par 0 ?
3) Combien d’octets contiennent exactement trois 1 ?
4) Combien d’octets contiennent plus de 1 que de 0 ?
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Exercice n°16 : paradoxe des anniversaires

On considère qu’il y a 365 jours dans une année.
1) On considère un groupe de 23 personnes.
a) Combien de 23-uplets différents peut-on obtenir au total avec les dates d’anniversaires des
personnes de ce groupe de 23 ?
b) Combien de 23-uplets d’éléments deux à deux distincts peut-on obtenir au total avec les
dates d’anniversaires des personnes de ce groupe de 23 ?
c) En déduire la probabilité qu’il y ait au moins deux personnes dans un groupe de 23 qui
aient la même date d’anniversaire (on arrondira le résultat à 0,01).
2) Soit 𝑘 un entier naturel supérieur ou égal à 2 et 𝑝𝑘 la probabilité que, pour un groupe composé
de 𝑘 personnes, au moins 2 personnes aient la même date d’anniversaire.
a) Justifier que :
365!
𝑝𝑘 = 1 −
(365 − 𝑘)! × 365𝑘
b) En déduire que :
365 × 364 × … × (366 − 𝑘)
𝑝𝑘 = 1 −
365𝑘
3) Recopier et compléter l’algorithme ci-dessous afin qu’il retourne la probabilité 𝑝𝑘 pour une
valeur 𝑘 donnée :

4) On considère l’algorithme ci-dessous :

Lorsqu’on a lancé l’algorithme 𝒂𝒏𝒏𝒊𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒊𝒓𝒆 avec la valeur 𝒑 = 𝟎. 𝟖 on a obtenu

l’affichage ci-dessous :
𝟑𝟓
Interpréter ce résultat dans le contexte de l’exercice.

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Exercice n°17 :
Le Tournoi des Six Nations est un tournoi de rugby. Chaque équipe affronte les cinq autres une
seule fois.
1) Lors d’un match, le stade contenait 80 000 spectateurs (exclusivement français et anglais)
dont 52 000 français. Il y avait 11 180 anglaises et 38 700 hommes français.
Combien d’hommes étaient présents au stade ?
2) Combien de matchs sont disputés lors de ce tournoi ?
3) Combien y a-t-il de classements différents ?
4) Combien y a-t-il de classements différents avec l’Angleterre en 4ème place sachant qu’il n’y a
pas d’ex-aequo ?
5) On demande au sélectionneur de l’équipe de France d’assister à une réunion avec les arbitres
et 5 de ses joueurs. Il décide d’amener 5 joueurs parmi les 15 qui ont débuté le dernier match.
a) Combien de groupes de 5 joueurs peut alors composer l’entraineur ?
b) Il décide que le capitaine assistera à la réunion.
Combien de groupes de 5 joueurs peut alors composer l’entraineur ?
6) On donne ci-dessous la 15ème ligne du triangle de Pascal issue d’une feuille de calcul :
𝐴 𝐵 𝐶 𝐷 𝐸 𝐹 𝐺 𝐻 𝐼 𝐽 𝐾 𝐿 𝑀 𝑁 𝑂
15 1 14 91 364 1001 2020 3003 3432 3003 2002 1001 364 91 14 1

On saisit 1 dans la cellule 𝐴16.

Quelle formule destinée à être étirée vers la droite doit-on saisir dans la cellule 𝐵16 afin
d’obtenir la plage de cellules 𝐵16 − 𝑃16 ?

Exercice n°18 :
Soit 𝑛 un entier non nul.
On dispose de 𝑛 boules indiscernables au toucher numérotées de 1 à 𝑛.
On les place dans au hasard dans un casier contenant 𝑛 emplacements.
Chaque emplacement peut contenir de 0 à 𝑛 boules.
1) Déterminer le nombre de rangements possibles de ces 𝑛 boules.
2) On note 𝑃𝑛 la probabilité que chaque emplacement contienne une seule boule.
a) Justifier que : 𝑃1 = 1 et 𝑃2 = 0,5.
b) Justifier que :
𝑛!
𝑃𝑛 = 𝑛
𝑛
3) On considère l’algorithme Python ci-dessous :

Expliquer quel est le rôle de la fonction 𝐟𝐚𝐜 ?

4) On admet que pour tout entier naturel 𝑛 non nul on a :
𝑃𝑛
𝑃𝑛+1 ≤
2
Démontrer que pour tout entier naturel 𝑛 non nul on a :
1
𝑃𝑛 ≤ 𝑛−1
2

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Exercice n°19 : Asie Sujet 2 Session 2021

Une société de jeu en ligne propose une nouvelle application pour smartphone nommée
« Tickets cœurs ! ».
Chaque participant génère sur son smartphone un ticket comportant une grille de taille 3 × 3 sur
laquelle sont placés trois cœurs répartis au hasard, comme par exemple ci-dessous.

Le ticket est gagnant si les trois cœurs sont positionnés côte à côte sur une même ligne, sur une
même colonne ou sur une même diagonale.
1) Justifier qu’il y a exactement 84 façons différentes de positionner les trois cœurs sur une grille.
2) Montrer que la probabilité qu’un ticket soit gagnant est égale à :
2
21
3) Lorsqu’un joueur génère un ticket, la société prélève 1€ sur son compte en banque. Si le ticket
est gagnant, la société verse alors au joueur 5€. Le jeu est-il favorable au joueur ?
4) Un joueur décide de générer 20 tickets sur cette application. On suppose que les générations
des tickets sont indépendantes entre elles.
a) Donner la loi de probabilité de la variable aléatoire 𝑋 qui compte le nombre de tickets
gagnants parmi les 20 tickets générés.
b) Calculer la probabilité, arrondie à 10−3 , de l’évènement (𝑋 = 5).
c) Calculer la probabilité, arrondie à 10−3 , de l’évènement (𝑋 ≥ 1) et interpréter le résultat
dans le contexte de l’exercice.

Exercice n°20 : QCM noté sur le chapitre à faire sur Pronote.

Partie A :
Un sac contient 4 jetons jaunes, numérotés de 1 à 4, 2 jetons rouges numérotés de 1 et 2 et 3
jetons bleus numérotés de 1 à 3.
L’expérience consiste à tirer au hasard et simultanément 3 jetons du sac.
1) Le nombre de possibilité de tirer 3 jetons de la même couleur est :
a) 2 b) 3
c) 5 d) 30
2) Le nombre de possibilités de tirer 3 jetons de couleurs différentes est :

a)
4! 4 4
2!×3! b) ( ) + ( )
2 3
c) 9 d) 24
Partie B :
On a un jeu de 32 cartes, composé entre autres de 8 cartes « pique » et 4 as dont l’as de pique.
3) On tire au hasard successivement et sans remise deux cartes de ce jeu. Le nombre de tirages
différents est :
a) 63 b) 496
c) 992 d) 1 024

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4) On tire au hasard et simultanément deux cartes de ce jeu. Le nombre de tirages sans « as » ni

« pique » est :
a) 190 b) 210
c) 420 d) 441
Partie C :
5) On considère tous les entiers naturels de 5 chiffres que l’on peut écrire au moyen de 5 jetons
numérotés de 1 à 5. Le nombre de nombres qu’on peut former est :
a) 5! b) 55
5
c) ( ) d) 10 000
5
6) Le nombre de parties composées de 4 éléments issus d’un ensemble qui en comporte 7 est
égale à :
a) 105 7!
b) 4!
6 6 7
c) ( ) + ( ) d) ( )
4 5 3
7) Le nombre de numéros de téléphone portable à 10 chiffres commençants 06 99 est égal à :
a) 60 b) 60 466 176
c) 106 d) (
10
)
6
8) Lors d’une course opposant 7 concurrents, le nombre de podiums différents est :
a) 73 b) 7 × 6 × 5
7 6 d) 7!
c) ( )
3
9) Un code de carte bancaire est composé de 4 chiffres ordonnés. Florence ne se souvient plus
exactement de son code. Elle sait qu’il y a un 5, un trois et deux 1 qui ne sont pas consécutifs.
Si elle tape au hasard son code avec ses informations, la probabilité qu’elle trouve le bon est :
1 1
a) b)
4! 34

1 1
c) d) 4
6 ( )
3

10) Un élève de première générale choisit trois spécialités parmi les douze proposées.
Le nombre de combinaisons possibles est :
a) 1 728 b) 1 320
c) 220 d) 33
11) Un code inconnu est constitué de 8 signes. Chaque signe peut être une lettre ou un chiffre. Il y
a donc 36 signes utilisables pour chacune des positions. Un logiciel de cassage de code teste
environ cent millions de codes par seconde. En combien de temps au maximum le logiciel
peut-il découvrir le code ?
a) environ 0,3 seconde b) environ 8 heures
c) environ 3 heures d) environ 470 heures

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D) Approfondissement : cet exercice ne sera pas traité en classe.

Exercice n°1 : Combinaison avec répétitions
Soit 𝐸 un ensemble à 𝑛 éléments et 𝑘 un entier naturel.
On appelle combinaison de 𝑘 éléments de 𝐸 avec répétition un ensemble composé de 𝑘 éléments
de 𝐸 qui peuvent se répéter.
On note Γ𝑛𝑘 le nombre de combinaison de 𝑘 éléments de 𝐸.

Partie A : un exemple avec 𝒏 = 𝟒

Soit 𝐸 = {𝑎 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑} un ensemble à 4 éléments.
1) Lister les combinaisons de 2 éléments de 𝐸 avec répétitions et vérifier que Γ42 = 10.
2) Vérifier que Γ43 = 20.
3) On souhaite montrer que pour tout entier naturel 𝑘, on a :
3+𝑘
Γ4𝑘 = ( )
𝑘
Vérifier que cette formule est valable pour 𝑘 = 2 et 𝑘 = 3.
4) Démonstration.
Soit 𝑘 un entier naturel. On écrit les combinaisons de 𝑘 éléments avec répétitions dans l’ordre
alphabétique. Par exemple la combinaison {𝑏 ; 𝑏 ; 𝑎 ; 𝑑 ; 𝑎} s’écrit {𝑎 ; 𝑎 ; 𝑏 ; 𝑏 ; 𝑑}.
Pour chaque combinaison, on remplace une lettre par un point et on sépare les lettres
différentes par une barre verticale. Si une lettre n’apparaît pas dans la combinaison, on n’écrit
pas de point donc il pourra y avoir deux barres consécutives.
Par exemple la combinaison {𝑎 ; 𝑎 ; 𝑏 ; 𝑏 ; 𝑑} est notée par : « . . |. . ||. ».
On admet que chaque combinaison avec répétitions est codée de manière unique.
a) Donner le code associé à la combinaison : {𝑎 ; 𝑐 ; 𝑏 ; 𝑐 ; 𝑑 ; 𝑎 ; 𝑑 ; 𝑏}.
b) Quelle combinaison avec répétitions est codée par : « |. . |. | » ?
c) Lorsqu’on code une combinaison de 𝑘 éléments, il y a donc 𝑘 points et 3 barres verticales.
En considérant un ensemble bien choisi, justifier alors que :
3+𝑘
Γ4𝑘 = ( )
𝑘

Partie B : cas général

Démontrer que pour tout entier naturel non nul 𝑛 et tout entier naturel 𝑘, on a :
𝑛−1+𝑘
Γ𝑛𝑘 = ( )
𝑘

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