Téléphonie 2011 (Nouveau)

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Laboratoire de Recherche en Électronique de Conception et GSM site web : www.recsonprof.com
TELEPHONIE
(POUR BREVET DE TECHNICIEN EN ELECTRONIQUE)
ET
(BREVET DE TECHNICIEN SUPERIEUR EN TELECOMMUNICATION)
COURS ET EXERCICES CORRIGÉS DE TELEPHONIE 3ème édition Août 2010 PROFESSEUR RECSON 1
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PROGRAMME DE COURS
CHAPITRE 1 : GENESE ET CROISSANCE DES TELECOMUNICATIONS
1. Introduction
2. Evolution des télécommunications et de la téléphonie
3. Télécommunications en Côte d’Ivoire
CHAPITRE 2 : SIGNAUX UTILISÉS EN TÉLÉPHONIE
1. Définitions
1-1. Onde, onde sonore, acoustique.
1-2. Signal
2. Types de signaux et caractéristiques
2-1. Signal continu
2-2. Signal alternatif
2-3. Signal sinusoïdal
2-4. Caractéristiques du signal, du son
3. Superposition de signaux
3-1. superposition de signaux constants
3-2. superposition de signaux (constant et sinusoïdal)
4. Signal quelconque et série de Fourrier (représentation spectrale)
CHAPITRE 3 : RESEAUX ET EQUIPEMENTS TELEPHONIQUES
1. Introduction aux réseaux télecoms
1-1. Définition et constitution des réseaux
1-2. Différentes catégories de réseaux
2. Réseaux téléphoniques commutés (RTC)
2-1. Types de réseaux
2-2. Importance des réseaux commutés
3. Equipements téléphoniques
3-1. Satellite
3-2. Centraux de commutation
3-3. Répartiteurs et sous répartiteurs
3-4. point de concentration
3-5. Dispositif d’entrée de poste
3-6. Poste téléphonique et différents organes
3-7. Moyen de transmission et supports de ligne
4. Boucle locale
5. Génie civil
6. Le réseau téléphonique ivoirien
CHAPITRE 4 : SYSTEMES DE NUMEROTATION TELEPHONIQUE ET TAXATION
1. Présentation du plan de numérotation mondial
2. Plan de numérotation ivoirien
3. Systèmes de numérotation
3-1. Numérotation décimale
3-2. Numérotation à fréquences vocales
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4. Taxation
CHAPITRE 5 : ETUDE DU POSTE TELEPHONIQUE

1. Histoire de son invention
2. Evolution du poste téléphonique
3. Constitution du récepteur téléphonique
3-1. Organes de conversation
3-2. Organes d’émission
3-3. Organes de signalisation
4. Schéma et fonctionnement du poste téléphonique (cas du S63)
CHAPITRE 6 : INSTALLATION DES POSTES TELEPHONIQUES
1. Equipements et normalisation
2. Branchement du conjoncteur mural
3. Montage en parallèle
4. Montage avec secret
5. TP installation de postes téléphoniques en parallèle
6. TP installation de postes téléphoniques en secret
(Notion de protection des installations et mesures)
CHAPITRE 7 : CARACTERISTIQUES ET PROTECTION DE LA LIGNE TELEPHONIQUE
1. Au repos
2. Au décrochage
3. La tonalité
4. Pendant la sonnerie
5. Pendant la conversation
6. Temps du signal d’acheminement
7. Temps du signal d’occupation
8. Protection de ligne et mesures
CHAPITRE 8 : PABX ET COMMUTATION
1. Principe de téléphonie moderne
2. Techniques de modulations numériques
3. Fonctionnement d’un autocommutateur
4. TP installation d’un autocommutateur
CHAPITRE 9 : NOTION DE TRANSMISSION EN TELEPHONIE
1. Définition de la transmission
2. Types de transmission
3. Défauts de transmission
CHAPITRE 10 : RESEAUX SANS FILS ET COMMUNICATION GSM
1. Généralités sur les réseaux sans fils
2. Réseaux cellulaires et Architecture GSM, GPRS et UMTS
3. Etude de la communication GSM
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CHAP 2 : LE SIGNAL ELECTRIQUE EN TELEPHONIE

I. DEFINITIONS
1-1. Onde
L’onde est un mouvement mécanique ou électromagnétique se
produisant dans le vide ou dans un milieu naturel à la suite d’une action
locale.
Exemple : Onde aquatique, Onde sonore, Onde électromagnétique.
1-2. Signal électrique
Le signal électrique est la représentation graphique de la variation d’une
grandeur physique (onde, électricité, secousses sismiques, radars, audio ou
vidéo etc. …) sous forme de tension par rapport à un paramètre temporel.
II. TYPES DE SIGNAUX ET CARACTERISTIQUES

2-1. Signaux continus
Un signal continu est un signal qui est soit positif, soit négatif. Il peut
être variable ou constant. En téléphonie, les signaux continus utilisés sont les
signaux constants appelés encore signaux fixes.
Quelques signaux continus
fig. 2-1a. Signal constant positif fig. 2-1b. Signal constant négatif
fig. 2-1c. Signal variable positif fig. 2-1d. Signal variable négatif
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2-2. Signaux alternatifs

Un signal alternatif est un signal qui est tantôt positif tantôt négatif. Il est
délivré par une source de tension alternative (Ex : CIE).
Exemple :
fig. 2-2. Signal alternatif
2-3. Signaux sinusoïdaux

Un signal sinusoïdal est un signal qui respecte la fonction mathématique
sinus. Son expression est donnée par la formule
X(t) = Asin(ωt +  ).
Le signal sinusoïdal fait partie des signaux dits périodiques.
Exemples de signaux sinusoïdaux
fig. 2-3. Signal sinusoïdal
2-4. Caractéristiques des signaux périodiques

Un signal périodique est un signal possédant une période (fixe). Les signaux
périodiques les plus connus sont les signaux carrés, triangulaires et sinusoïdaux.
Par la suite, nous allons nous intéresser aux caractéristiques des signaux
sinusoïdaux caractérisé par la formule : x(t) = A sin(t + ) avec  = 2f
(pulsation en rad/s) et  la phase à l’origine (en radian).
- Amplitude (A) ou Valeur maximal (Vmax)
L’amplitude représente la grandeur du signal (en ordonnée) son unité
est le volt. Soit A, l’amplitude crête représentée par la grandeur entre l’origine
et l’une des extrémités du signal. L’amplitude crête à crête (2A) désigne la
totalité de la grandeur.
Vcàc = Vmax – Vmin
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- Pulsation (ω)
La pulsation représente l’angle décrit par le vecteur de la tension
sinusoïdale par rapport au temps. C’est un paramètre temporel. Elle s’exprime
en rad/s
ω = 2f
- Fréquence (f)
La fréquence représente le nombre de fois que le signal se reproduit
identiquement à lui même en une seconde. C’est l’inverse de la période. Se
calcule en Hertz.
f = 1/T.
- Période (T)
La période est un intervalle de temps constant séparant deux passages
successifs du signal par la même valeur et dans le même sens de variation.
T = 1/f.
- Phase ()
La phase représente le décalage entre la référence et l’angle de la
tension sinusoïdale. Elle s’exprime en radian (rad). La phase initiale ou la
phase à l’origine est la phase au temps t = 0
- Valeur efficace (Veff)
Elle représente l’équivalent d’une tension continue de même valeur.
Veff = Vmax / √2
- Valeur moyenne (Vmoy ou V)
La valeur moyenne d’un signal périodique représente la moitié de la
somme des valeurs extrêmes.
Vmoy = (Vmax + Vmin) / 2
III. SUPERPOSITION DE SIGNAUX

3-1. Superposition de signaux constants
Les valeurs (maximale, efficace et moyenne) d’un signal continu sont
les mêmes.
La représentation de la somme de deux signaux constants est un signal
constant.
La valeur moyenne totale est donnée par :
VmoyT = (V1 + V2) / 2
Exemple de représentation graphique
V2
V
V1
V1 = 5V et V2 = 15V
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V = Vmoy = (5 + 15) / 2 = 10V
3-2. Superposition de signaux (constant et sinusoïdal)

V1 = B et V2(t) = A sin(t + ).
L’expression de la somme des deux signaux est :
V(t) = B + A sin(t + ).
Caractéristiques du signal
Valeur moyenne
La valeur moyenne est celle du signal constant ;
Vmoy = B
Valeurs crêtes
Vmax = (B + A)
Vmin = (B – A)
Valeur crête à crête

Vcàc = Vmax – Vmin
Vcàc = B + A – (B – A) = 2A
La valeur crête à crête est celle du signal sinusoïdal
Valeur efficace
La valeur efficace Veff = Vmax /√2 ou Veff = (B + A) /√2
La représentation de la somme de deux signaux (constant et sinusoïdal)

est un signal sinusoïdal.
Exemple de représentation graphique
V1 = 10V et V2(t) = 5 sin(314t). soit V(t) = V1 + V2(t)
 V(t) = 10 + 5 sin (314t).
Avec : Vmax = (B + A) soit 15V et Vmin = (B – A) soit 5V
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EVALUATION
EXERCICE N°1 (Questions de cours)

1. Quelle est la différence entre un signal alternatif et un signal continu ?
2. Un signal variable est il continu ou alternatif ?
3. Quelle est la différence entre l’onde et le signal ?
4. Donnez la définition de l’amplitude ?
EXERCICE N°2 (Répondre par Vrai ou Faux, justifiez votre réponse )

1. Le signal électrique est une onde
2. un signal continu est forcément constant
3. un signal variable est toujours alternatif
4. un signal sinusoïdal est périodique
5. un signal sinusoïdal est alternatif
PROBLEME
Soit un signal sinusoïdal U 1(t) symétrique par rapport à l’axe des abscisses de
valeur efficace 10V sous une fréquence de 50Hz et une tension constante
positive U2 de valeur 10V.
1. Calculez la valeur maximale A de U1(t) ainsi que sa valeur crête à crête ?
2. Calculez la période T et sa pulsation  de U1(t) ?
3. Calculez la valeur moyenne de U1(t) ?
4. Donnez l’expression de la tension U(t) sachant que la phase à l’origine est /2 ?
5. Calculez les valeurs maximales de U(t)
6. Représentez les signaux U1(t), U2 et U(t) = U1(t) + U2 dans le même repère ?
7. Donnez la nature de U(t) ?
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REPONSES AUX QUESTIONS
EXERCICE N°1 (Questions de cours)

1. Un signal alternatif est tantôt positif, tantôt négatif tandis qu’un signal continu est
soit positif soit négatif.
2. Un signal variable peut être continu ou alternatif : il est continu s’il se trouve soit
uniquement dans la partie positive soit uniquement dans la partie négative.
3. L’onde est une grandeur physique tandis que le signal est la représentation
mathématique d’une grandeur physique.
4. L’amplitude représente la grandeur du signal (en ordonnée).
EXERCICE N°2 (Répondre par Vrai ou Faux, justifiez votre réponse )

1. FAUX : plutôt sa représentation graphique
2. FAUX : un signal continu peut être variable
3. FAUX : un signal variable peut être continu
4. VRAI : un signal sinusoïdal est périodique
5. FAUX : un signal sinusoïdal peut être continu
PROBLEME
1. A = 10√2 = 14,14V 2A = 28,28V
2. T = 1/f = 1/50 = 20 ms  = 2f = 314 rad/s
3. U1moy= 0V car le signal est symétrique par rapport à l’axe des abscisses
4. u(t) = 10√2 sin(314t + /2)
5. Umax = 10 + 14,14 = 24,14V Umin = 10-14,14 = - 4,14V
6. Représentations graphiques de U1(t), U2 et U(t)
U(t)
U2
U1(t)
7. U(t) est un signal alternatif

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parce qu’il oscille entre 24,14V (valeur positive) et – 4,14V (valeur négative)
CHAP1 : RESEAUX TELEPHONIQUES ET EQUIPEMENTS

I. Généralité sur la téléphonie
La téléphonie se définit comme étant un système de communication établi, permettant la
transmission du son ou de la parole (télé = distance, phonie = son). Elle doit son origine à
l’américain Alexander Graham BELL qui inventa le téléphone en 1876. La plage de fréquences
utilisée en téléphonie fixe s’étend de 300Hz à 3400Hz. Il existe trois grands domaines en
télécommunication de façon générale et en téléphonie en particulier: ce sont ;
Les réseaux d’accès qui désignent l’ensemble des équipements mis en œuvre en vue
d’établir une communication.
La commutation ; technique (manuelle ou automatique) de mise en relation d’abonnés.
La transmission elle s’assure du transport et de la réception en qualité de l’information.
II. RÉSEAUX TÉLÉPHONIQUES

Il existe essentiellement deux grands types de réseaux téléphoniques :
2-1. Les réseaux permanents ou non commutés
Utilisées au début de l’histoire de la téléphonie, ces réseaux filaires appelés aussi réseaux
poste à poste permettaient des liaisons directes par câbles entre les postes d’abonnés et le centre
des opératrices. Le principe de communication est le suivant :
Dès qu’un abonné décroche son téléphone, un voyant correspondant à son numéro
s’allume. Une opératrice répond à l'abonné, note le numéro du correspondant à appeler : si le
correspondant dépend du même central, la connexion avec l'abonné se fera en « local » sinon,
l'opératrice appelle une autre opératrice chargée du central de rattachement de la personne
appelée. Lorsque l'appelé est joint, les opératrices mettent en relation les deux abonnés.
Ce type de réseau possède un inconvénient majeur qui est l’utilisation de plusieurs

opératrices pour un nombre croissant de postes, ce qui rend le travail encombrant, stressant et
moins efficace ; d’autant plus que la connexion entre les postes d’abonnés nécessite un nombre
immense de liaisons. La formule donnant le nombre de liaisons L en fonction du nombre de
postes N à connecter est la suivante : L = N.(N-1) / 2. Exemple : pour 10 postes, il faudra 10 x
9 / 2 soit 45 lignes.
2-2. Les réseaux téléphoniques commutés (RTC)

Les réseaux téléphoniques commutés (RTC ou en anglais Public Switched Telephone
Network) sont réalisés à l’aide de dispositifs appelés commutateurs qui établissent des liaisons
temporaires entre les abonnés désirant communiquer, évitant ainsi l’utilisation d’opératrices et
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aussi la multiplicité de liaisons. Les commutateurs publics du RTC sont généralement associés
aux centraux téléphoniques
Choix de commutateurs (rapport qualité prix)

Un commutateur possède une capacité qui se détermine en nombre de liaisons
temporaires. Le choix des commutateurs dépend de plusieurs paramètres (nombre d’abonnés,
moyenne d’abonnés en communication, prix des commutateurs, etc. …). On choisit généralement
des commutateurs dont la capacité de commutation est inférieure à la moitié des abonnés parce
que tous les abonnés ne peuvent vouloir se connecter au même moment. La capacité de
commutation est sensiblement égale à la moyenne de communication pour éviter les
encombrements. Ces derniers ne peuvent pas toujours être évités (cas de grands évènements par
exemple). Si le commutateur doit couvrir toutes les liaisons possibles, il sera trop cher et le coût
de la communication sera excessif.
Les différents types de RTC sont Les réseaux en étoile, les réseaux en arbre et les réseaux
maillés.
* Les réseaux en étoile

Ce sont des réseaux commutés au centre desquels se trouve un central principal. Dans ce
type de réseau, le risque d’isolement est grand en cas de rupture du central.
* Les réseaux en arbre
Ce sont des réseaux commutés dans lesquels les centraux de commutation sont placés par
ordre d’importance.
* Les réseaux maillés
Dans cette structure de réseau, il existe plusieurs possibilités de communiquer.
Il est possible de regrouper deux structures de RTC cités plus haut pour donner des
réseaux mixtes. Ex (réseau maillé + réseau étoile)
Réseau en
ème
arbre
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III. EQUIPEMENTS TELEPHONIQUES

3-1. Le satellite
C’est un équipement sur orbite. On dit qu’il est géostationnaire. Il sert de trait d’union entre
les réseaux terrestres des différents continents ou issus d’un même opérateur. Le premier satellite
de télécommunication (TELSTAR) a été lancé de Cap Canaveral le 10 juillet 1962.
3-2. Les centraux de commutation
Il existe quatre (04) différents types de centraux de commutation qui sont classés par ordre
d’importance. Ce sont, du poste téléphonique au central le plus important : le centre de
commutation locale (CL) ou Centre à Autonomie d’Acheminement (CAA), le centre de transit
régional (CTR) ou centre de transit secondaire, le centre de transit primaire ou centre de transit
national (CTN). Et enfin le centre de transit international (CTI) utilisé pour la communication
internationale ;
a. Le Centre à autonomie d’acheminement (CAA) ou Centre Local (CL)
Il permet de mettre en relation les postes téléphoniques (ou lignes) d’une même zone
géographique et traite aussi les numéros d’urgences. Le commutateur à autonomie
d’acheminement reconnaît le numéro composé par l’abonné et se charge de son acheminement
soit vers les centres de transit régionaux du RTC (CTR), soit vers les passerelles commutatrices
des réseaux cellulaires (GMSC).
b. Le Centre de transit régional (CTR) ou centre de transit secondaire
Il permet de relier les CAA d’une même région au CTN.
c. Le Centre de transit national (CTN) ou centre de transit primaire
Il permet de relier tous les centres ou centraux d’un pays entre eux. C’est le centre de
niveau 1 par ordre d’importance du réseau d’un pays.
d. Le Centre de transit international (CTI)
Ce centre permet de relier un pays à l’étranger. Il sert donc à la communication
internationale et est orienté vers un satellite.
3-3. Les Répartiteurs et sous répartiteurs

Les répartiteurs sont des dispositifs constitués de paires de dominos rattachées d’une part
aux abonnés via le sous répartiteur, et d’autre part au central.
Un sous répartiteur permet la liaison entre le répartiteur et les points de concentrations qui
lui sont rattachés.
3-4. Le point de concentration (PC)
C’est l’endroit (boîtier) ou les lignes des abonnés d’une même parcelle sont raccordées
avant d’être acheminées vers le sous répartiteur le plus proche.
3-5. Le dispositif d’entrée de poste
Installé à l’entrée du domicile, il relie le poste téléphonique au point de concentration.
3-6. Le poste téléphonique
C’est le récepteur installé chez l’abonné.
3-7. Les moyens de transmission et supports de lignes
Les moyens de transmission.
Ce sont des équipements qui servent de chemin pour les informations (dans notre cas le
son) ; ce sont : les câbles, les faisceaux hertziens, la fibre optique etc. …
Il existe six différents types de câbles selon l’utilisation qu’on en fait. Ce sont :
Les câbles de jonction ; relient les centraux entre eux
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Les câbles de transport qui acheminent les communications entre les répartiteurs d’entrée
(RE) et les sous répartiteurs (SR).
Les câbles de liaison ; (rocades) situés entre deux SR, ils servent à acheminer les
informations sous forme de signaux électriques.
Les câbles de distribution ; rattachent les points de concentration (PC) au sous répartiteurs
(SR)
Les câbles de branchement ; relient les abonnés au PC.
Les câbles d’installation ; permettent l’installation domestique.
Les supports de lignes.
Ce sont des poteaux téléphoniques en bois ou en acier permettant de soutenir en aérien
les câbles.
IV. PRESENTATION DE LA BOUCLE LOCALE

La boucle locale est la partie comprise entre le client et le centre local de rattachement
(Centre à Autonomie d’Acheminement)
SR
RE PC RP1
PT
Schéma synoptique point de vue connexions

RE = répartiteur d’entrée
SR = sous répartiteur
PC = point de concentration
PC
RP1 = dispositif d’entrée de poste
SR SR PT = poste téléphonique
CAA = Centre à Autonomie d’Acheminement
CR = Commutateur Régional (centre de transit régional)

RE
CN = Commutateur National (centre de transit national)
CAA
CR
CAA
CR
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Schéma hiérarchisé
Schéma général de la boucle locale
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V. LE RESEAU TELEPHONIQUE IVOIRIEN
Le type de réseau utilisé en côte d’ivoire est le réseau en arbre. Le territoire ivoirien est
divisé en douze (12) zones (5 zones à Abidjan et périphériques pour quatre (04) commutateurs et
7 zones à l’intérieur du pays pour cinq (05) commutateurs. L’emplacement des commutateurs
ainsi que des centres de transit est donnée ci après :
Niveau Emplacement
commutateur caractéristiques AB ZAA ou ZR
Type géographique
20 Abidjan Centre Postel 2000 (Plateau)
21 Abidjan Sud et banlieues KM4 (Treichville)
22 Abidjan Est et banlieues Cocody
23
Abidjan Nord Abobo
24
30 Yamoussoukro
31 Bouaké
32 Daloa
33 Man
34 San pédro
35 Abengourou
36 Korhogo
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EVALUATION (RESEAUX TELEPHONIQUES)
EXERCICE (Questions de cours)
1. Qu’est ce qu’un réseau téléphonique ?

2. Quels sont les différents types de réseaux téléphoniques ?
3. Quels sont les avantages et inconvénients de chaque réseau téléphonique ?
4. Quels sont les différents types de RTC ?
5. Quels sont les différents équipements utilisés en téléphonie ?
6. Qu’appelle t’on moyens de transmission en téléphonie ?
7. Citez les trois moyens de transmission utilisés en téléphonie ?
8. Citez les types de câbles utilisés dans une boucle locale?
9. Donnez l’usage et la contenance de chaque type de câble téléphoniques ?
10. De combien de fils à t’on besoin pour établir la ligne d’un abonné ?
11. Qu’appelle t’on support de ligne ?
12. Quelle est la différence entre un câble de branchement et un câble d’installation ?
13. Qu’est ce qu’un réseau en étoile, quel est son inconvénient majeur ?
14. Quelle est la plage de fréquences utilisée en téléphonie ?
15. Combien de liaisons L peut on avoir dans un réseau permanant possédant 20
postes ?
16. Qu’est ce qu’un satellite ?
17. Qu’est ce qui caractérise le Centre à Autonomie d’Acheminement ?
18. Qu’appelle boucle locale en téléphonie ?
19. De combien de CAA dispose le RTC ivoirien ?
20. Donnez le type (ordre d’importance), l’emplacement ainsi que la zone
géographique de chaque commutateur se trouvant sur le territoire ivoirien ?
PROBLEME (non corrigé)

M. ABOLI un abonné de côte d’ivoire télécom résidant au PLATEAU appel M.
BOSCO un autre abonné du RTC, lui résidant à Koumassi remblais.
1. Quel est le type de réseau utilisé par le RTC ivoirien ?
2. Quels sont les ZAA concernées par cette communication ?
3. Donnez les emplacements réels des deux commutateurs utilisés?
4. Tracez (sur le schéma annexe) un itinéraire de cet appel mettant en
liaison les équipements des boucles locales de l’appelant et de l’appelé ainsi
que tous les centraux (CAA et CTR) concernés par cette communication.
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REPONSES AUX QUESTIONS (RESEAUX TELEPHONIQUES)
EXERCICE
1. Un réseau téléphonique est un ensemble d’équipements téléphoniques reliés entre eux et mis
en œuvre en vue d’établir une communication entre deux abonnés.
2. Les différents types de réseaux téléphoniques sont :
- Le réseau téléphonique non commuté ou permanant ou filaire
- Le réseau téléphonique commuté (RTC)
3. Les réseaux permanents ont l’avantage de ne pas avoir d’encombrements de ligne tandis que
les réseaux commutés en ont en cas de grands événements
Les réseaux commutés ont l’avantage d’utiliser des commutateurs qui réduisent le nombre de
lignes alors que les réseaux filaires utilisent de nombreux fils pour un nombre croissant de postes.
4. Les différents types de RTC sont :
Les réseaux en étoile, Les réseaux en arbre, Les réseaux maillés.
5. Les sept (07) principaux équipements utilisés en téléphonie sont :
Les satellites, Les centraux de communication, Les répartiteurs d’entrée (RE)
Les sous répartiteurs (SR), Les points de concentration (PC)
Les dispositifs d’entrée de poste (RP1) et les postes téléphoniques
6. Les moyens de transmission téléphoniques sont des équipements qui servent de chemin au
signal téléphonique.
7. Les trois types de moyens de transmission utilisés en téléphonie sont :
Les câbles, les faisceaux hertziens et la fibre optique
8. Les types de câbles utilisés dans une boucle locale sont les câbles de branchement, les câbles
de distribution et les câbles de transport
9. les câbles utilisés en téléphonie, leurs usages et leur contenance sont :
Les câbles de transport acheminent les communications entre les répartiteurs d’entrée et les
sous répartiteurs. Contenance : 112 à 1790 paires
Les câbles de liaison ; (rocades) situés entre deux SR, ils servent à acheminer les informations
sous forme de signaux électriques. Contenance :
les câbles de distribution ; rattachent les points de concentration (PC) au sous répartiteurs (SR)
contenance : 112 à 224 paires
les câbles de branchement ; (méplat) relient les abonnés au PC. Contenance : une ou deux paires
les câbles d’installation ; permettent l’installation domestique. Contenance : une ou deux paires
10. Une ligne téléphonique est composée de 2 fils.
11. Un support de ligne désigne un poteau en bois ou en acier permettant de soutenir en aérien les
câbles.
12. Voir réponse 9
13. Un réseau en étoile est un réseau commuté dans lequel le central principal se trouve au centre.
Son inconvénient majeur est qu’en cas de rupture du central, tous les abonnés sont isolés.
14. La plage de fréquences utilisée en téléphonie est de 300 à 3400 Hz
15. L = N.(N-1) / 2 => L = (20 x 19) / 2 = 190
16. Un satellite est un équipement géostationnaire qui sert de trait d’union entre les différents
réseaux terrestres issus d’un même opérateur.
17. Le CAA est capable de reconnaître le numéro composé par l’abonné et se charge de
son acheminement vers les centres de transit
18. La boucle locale est la partie du RTC comprise entre l’abonné et le centre local de rattachement
(Centre à Autonomie d’Acheminement).
19. Le RTC ivoirien possède 9 CAA.
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20.
CHAP 2 : SYSTEMES DE NUMEROTATION TELEPHONIQUE

I. PRESENTATION DU PLAN DE NUMEROTATION MONDIAL
Le plan de numérotation consiste à donner une identification à chaque abonné d’un réseau
téléphonique appelée numéro d’appel, permettant la communication inter et intra réseaux. Selon
le plan de numérotation mondial, la surface terrestre est divisée en 09 zones, zones elles mêmes
divisées en territoire. Chaque pays possède un indicatif ou préfixe international (combinaison de
trois chiffres). Le plan de numérotation facilite donc la détermination de l’acheminement et la
taxation. Le nombre de chiffres utilisés est fonction du nombre d’abonnés. Le nombre de numéros
(N) ou de ligne disponibles dans un réseau est donné par la relation N < (10C – K) avec c
désignant le nombre de chiffres utilisés dans la numérotation et K représentant l’ensemble des
numéros vert, numéros d’urgence et lignes privées. Exemple : un pays utilisant les 06 possède un
peu moins de 10 6 abonnés ; c’est à dire pas plus d’un million d’abonnés. Si le nombre d’abonnés
dépasse le million, alors le plan de numérotation passera à 7 ou 8 chiffres, en fonction des
prévisions démographiques, du nombre d’abonnés et surtout dans le respect des parcelles
définies à l’intérieur de ce pays.
II. PLAN DE NUMEROTATION IVOIRIEN

En côte d’ivoire, depuis le 15 janvier 2000, le plan de numérotation est passé de 06 chiffres
à 08 chiffres. Il est nommé AB PQ MCDU. Le préfixe international est 225.
Explication des groupes de chiffres.

AB : désigne le réseau téléphonique fixe ou mobile, le centre régional ou zone
urbaine à forte densité.
PQ : désigne pour le réseau fixe la zone à autonomie d’acheminement (ZAA). Pour

les mobiles, le PQ désigne le début du numéro d’ordre.
MCDU : désigne le numéro d’ordre de l’abonné. Pour les mobiles, le numéro d’ordre
est donné par PQMCDU.
Exemple : un abonné téléphonique résident à Marcory à pour AB 21. son numéro d’appel
peut être 21 26 99 72
Cel. : 225-01.12.56.90
Tableau d’attribution des numéros par opérateur.

Opérateurs AB PQ MCDU
20 : 20 ;21 ;22 ;29 ;31 ;32 ;33 Plateau, Attécoubé
Abidjan Centre 34 37 ;38 Adjamé, Williamsville
21 : 23 ;24 ;25 Treichville Marcory
Abidjan Sud et 26 ;27 ;28 ; Koumassi Port bouet
banlieues 30 ;35 ;36 ;56 ;58 ;75 Bassam …
22 : 40 ;41 ;42 ;43 ;44 ;47 ;48 Cocody, Bingerville …
CI TELECOM
Abidjan Est et ;52
2X (Abidjan)
périphérique
23 : 45 ;46 ;50 ;51 ;53 ;54 ;55 Yopougon, Dabou ...
Abidjan Nord et ;57.
banlieues
24 : 39; 49; 59 Abobo, Anyama ...
Abidjan Ouest et
banlieues
30 : 62 ; 64 ; 68 Yamoussoukro …
31 : 63 ; 65 ; 66 ; 97 Bouaké …
32 : 76 ; 77 ; 78 ; 84 Daloa, Divo, Gagnoa …
CI TELECOM
33 : 70 ; 79 Man, Duokoué …
3x (Intérieur)
34 : 71 ; 72 San pédro …
35 : 91 Abengourou …
36 : 86 Korhogo …
Numéros 180 ; 190 ; 111 ; 170 ; 120 ; 179 etc. ...
gratuits 80 01 xx xx
Serveurs 90 xx xx xx
vocaux
07 ; 08 ; 09 AB de numéros d’appel
47 ; 48 ; 49
ORANGE
90 AB de serveurs vocaux suivi de 07
04 ; 05 ; 06 ; AB de numéros d’appel
44 ; 45 ; 46 ;
MTN
01 ; 02 ; 03 AB de numéros d’appel
MOOV
KOZ 66 ; 67
(comium)
GREENN 60
(Oricel CI)
Cel. : 225-01.12.56.90
III. SYSTEMES DE NUMEROTATION

Il existe deux systèmes de numérotation :
3-1. la numérotation décimale
Elle s’effectue avec les postes à cadran ou les postes à clavier décimaux. Ces postes
permettent une émission d’impulsions en série les unes à la suite des autres sur les deux fils de la
ligne. A chaque chiffre du cadran ou du clavier décimal correspond l’envoi d’un même nombre
d’impulsions sauf le chiffre 0 qui correspond à 10 impulsions. Ex : le chiffre 5 correspond à 5
impulsions.
Une impulsion consiste en la succession de deux états de la ligne d’abonné ; une ouverture
de la ligne (raccrochage ou coupure de courant), suivie d’une fermeture de la ligne (décrochage
ou rétablissement du courant). La fréquence d’émission du cadran est de 10 Hz. La durée d’une
impulsion est de 100 ms et celle du temps perdu (temps entre deux trains d’impulsions) est de 200
ms.
Un train d’impulsion est une succession d’impulsion correspondant à un chiffre.
La représentation graphique d’un train d’impulsions est un chronogramme.
Application :
Soit à composer le numéro 01-12-56-90 à partir d’un poste téléphonique à cadran.

1. Calculer le nombre d’impulsions correspondant à ce numéro ?
2. Calculer le temps minimal mis pour composer ce numéro ?
3. Réaliser le chronogramme issu du PQ de ce numéro sachant que le temps minimal
d’armement du premier chiffre après décrochage est de 67 ms ?
Résultat :
1. Le nombre d’impulsions est : 10+1+1+2+5+6+9+10 = 44 impulsions

2. Le temps mis :44x100 + 7x200 = 5800 ms = 5,8 secondes
3. Chronogramme de train d’impulsions
Chronogramme de train d’impulsions de PQ (12) :

Fermeture de ligne
33 ms
I (mA) Ouverture de ligne
67 ms
TArm 1e Imps Temps perdu

66 ms 100 ms 200 ms 3ème édition Août 2010
COURS ET EXERCICES CORRIGÉS DE TELEPHONIE PROFESSEUR RECSON 20
Cel. : 225-01.12.56.90
3-2. la numérotation à fréquences vocales
Ce système de numérotation est réalisé à l’aide des postes à clavier à fréquences vocales.
L’enfoncement d’une touche correspond à la génération d’un son, dû à l’émission simultanée de
deux fréquences comprises dans la bande des fréquences vocales. (Voir figure)
La représentation graphique du signal issu de la numérotation à fréquences vocales est un
oscillogramme.
La plupart des postes téléphoniques sont munis des deux systèmes (pulse = numérotation
décimale ; tone ou DTMF : Dual Tone Multi Frequency. = fréquences vocales).
Le temps de numérotation du poste à fréquences vocales est beaucoup plus court que celui
du poste décimal. En effet l’enfoncement d’une touche dure 10 ms en DTMF tandis qu’une seule
impulsion dure environ 100 ms.
Oscillogrammes de la numérotation à fréquences vocales (ex du chiffre 1)
L’enfoncement de la touche "1" génère deux fréquences : f1 = 697 Hz et F1 = 1209 Hz
f1
F1
Cel. : 225-01.12.56.90
CHAP 3 : ETUDE DU POSTE TELEPHONIQUE

1. Définition
Le téléphone est un appareil électronique permettant la transmission à distance de la voix
humaine établissant ainsi une conversation entre deux abonnés.
2. Généralités sur les postes téléphoniques

2-1. Histoire de son invention et évolution du téléphone
De nombreux inventeurs (Philipp Reis [1863], Antonio Meucci [1849-70]. Elisha Gray [1876],
Graham Bell [1876] …) ont participé à la conception de base du téléphone cependant sa paternité
a toujours été l'objet de nombreuses controverses : si le brevet descriptif (patent caveat) d’Antonio
MEUCCI déposé le 28 décembre 1870 n’a pu être définitif par défaut de frais de maintient de
promesse de brevet après 1874 (10 dollars), ses prototypes confiés à Edward B. Grant vice-
président de l'American District Telegraph Company of New York et ayant été perdus par la suite
dans le laboratoire ou travaillait Graham BELL), on retiendra en définitif qu’Alexander Graham
BELL s’est vu attribué l’invention du téléphone pour un brevet déposé en 1876, et pourtant deux
heures après celui d’Elisha Gray mais examiné avant.
L'ancêtre des téléphones est le téléphone manuel. Il était utilisé à l’époque

des réseaux téléphonique non commutés (voir chapitre 1). Il n’avait ni cadran, ni
clavier, juste un bouton d’appel, une sonnerie et un circuit de conversation.
Le téléphone automatique inventé par Almon Strowger,

en 1889 annonce l’ère du commutateur automatique du RTC. L'intérêt du
téléphone automatique est d'appeler directement un correspondant sans passer
par une opératrice.
Par la suite, le "Strowger électrique" puis d’autres modèles

comme le S63 à cadran et celui à clavier ont vu successivement
le jour.
Actuellement, les téléphones modernes du RTC sont purement électroniques ; certains,

munis de la technologie sans fil.
2-2. Principes d’une liaison téléphonique

2-2-1. notion de transmission
Dans le principe de transmission, un émetteur envoie une information (provenant d’une
source) à travers un canal qui la transporte vers un utilisateur via un récepteur. Pendant le
transport de l’information, des parasites perturbent le signal en se superposant à celui-ci.
Cel. : 225-01.12.56.90
La transmission peut être unidirectionnelle (simplex), cas de la radio ; bidirectionnelle alternée

(duplex), cas des talkies walkies ou bidirectionnelle (full duplex), cas de la téléphonie.
- la source d’information : parole, musique, signal basse fréquence.
- L’émetteur : se charge d’envoyer la source d’information.
- Le canal : désigne le support ; ligne électrique, ondes électromagnétiques, fibre
optique. Le canal transporte le signal modulé. Le canal de transmission désigne
aussi la bande de fréquences allouée à chaque émetteur
- Le récepteur : se charge de transférer l’information à l’utilisateur.
2-2-2. liaison téléphonique

Dans le cas de la téléphonie, l’émetteur et le récepteur jouent le même rôle et sont appelés
terminaux émetteur / récepteur et la transmission se fait par câble.
Ligne téléphonique
Poste Poste
téléphonique téléphonique
A B
2-2-3. Caractéristiques de la ligne téléphonique
Les caractéristiques électriques de la ligne téléphonique varient selon les évènements :
1. Ligne au repos
Au repos (raccroché), le téléphone est soumis à une tension continue fixe de 48V avec un
courant nul et une impédance infinie. (Voir illustration poste B)
2. Au décrochage
Au décrochage, le contact est établit, l’impédance baisse considérablement (Z = 600) ; et
le courant est d’environ 40 mA. Il se produit alors une chute de tension au niveau de la
ligne (entre 10 et 22V). Voir illustration poste A.
Cel. : 225-01.12.56.90
3. Tonalité
Après la fermeture du commutateur du combiné téléphonique, le central établit la
connexion en superposant à la tension continue constante de 48 V, un signal sinusoïdal de
440 Hz (fréquence de la note musicale LA). C’est la tonalité (dial tone) qui invite l’abonné à
numéroter.
4. La sonnerie
Après la numérotation, le RTC achemine l’appel via les commutateurs, et actionne la
sonnerie à travers le commutateur local. Pour activer la sonnerie, le CL envoie une tension
alternative de 80V efficace et de fréquence 50 Hz par période de 4 secondes pendant 2 secondes
qu’il superpose sur les 48V fixe. L’impédance est d’environ 12 K pendant chaque sonnerie et
infinie pendant le temps de silence.
5. La conversation
Pendant la conversation, se superpose aux 48 V continus, quelques mV de tension
variable en fonction du timbre et de l’intensité de la voix.
6. Temps du signal d’acheminement
La période du signal d’acheminement est de 0,2s (0,1s tonalité et 0,1s silence)
7. Temps du signal d’occupation
La période du signal d’occupation est de 1s (0,5s tonalité et 0,5s silence)
2-3. Caractères généraux des sons et fréquences
Les caractères généraux des sons et fréquences sont : l’intensité, la hauteur et le timbre.
2-3-1 l’intensité :
Elle est déterminée par la puissance du son qui est plus ou moins importante en fonction de
celui qui parle.
2-3-2. la hauteur :
Elle est déterminée par les fréquences du signal. Le signal téléphonique est un signal
Basse fréquences (signal audible) dont la bande passante est fixée de 300 à 3400 Hz.
NB : la bande passante de la voix est fixée entre 20 Hz et 20 KHz.
2-3-3. le timbre :
Le signal téléphonique est un signal complexe constitué de plusieurs fréquences. On a :
- Le son principal qui correspond à la fréquence fondamentale. C’est la fréquence la
plus basse.
Cel. : 225-01.12.56.90
- Les sons annexes qui correspondent aux harmoniques ; ce sont des vibrations de
fréquences plus élevées, multiples de la fréquence fondamentale et qui se
superposent à elles mêmes.
2-4. Etudes des éléments constitutifs d’un poste téléphonique

Les organes constitutifs d’un récepteur téléphonique sont regroupés en trois catégories :
2-4-1. les organes de conversation
Les principaux organes de conversation d’un poste téléphonique sont le microphone,
le récepteur (écouteur) et la bobine d’induction.
 le microphone
Les micros sont des composants électromécaniques ou électroniques permettant de capter le son
(signal acoustique et de le transformer en un signal électrique : les ondes sonores entraînent la
vibration d’une membrane sensible qui provoque la création d’un signal électrique variant au
même rythme que la voix.
Les microphones sont classés selon les différents principes de transformation de l’énergie
acoustique en énergie électrique. Il existe plusieurs types de micros :
Microphones à variation de résistance (microphones à charbon), microphones piézoélectriques,
microphones électrostatiques, microphones électrodynamiques, microphones électromagnétiques
 l’écouteur
Les écouteurs et les hauts parleurs sont des récepteurs. Ils sont constitués d’une
membrane et d’un enroulement de fil conducteur. Ils ont pour rôle de restituer sous forme
acoustique l’énergie électrique qu’ils reçoivent. Cette transformation se fait en deux phases.
Transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique.
Transformation de l’énergie mécanique en énergie acoustique.
 la bobine d’induction
La bobine d’induction possède trois fonctions principales :
- Elle isole le micro de l’écouteur empêchant ainsi que l’abonné ne
s’entende lui-même ; on parle d’anti-local.
- Elle adapte l’impédance du microphone à celui de la ligne à
l’émission et celle de la ligne à celle du récepteur à la réception
d’un appel.
- Empêche le courant continu de circuler dans l’écouteur ; on parle
de fonction de séparateur.
 les autres composants électroniques

Le combiné est le support ergonomique sur lequel sont montés le Microphone et le
récepteur.
Deux diodes : montées en antiparallèle sur le récepteur, elles absorbent les surtensions et
Réduisent le choc acoustique à un niveau supportable par l’oreille.
Un redresseur rend l'appareil indépendant de la polarité de la ligne
Les crochets commutateurs : ils constituent la commutation entre le circuit de
conversation et celui de signalisation : le combiné raccroché, les crochets ouvrent le circuit de
conversation et ferment celui de la sonnerie sur la ligne.
2-4-2. les organes d’émission d’appel
Cel. : 225-01.12.56.90
Dans un récepteur téléphonique, l’organe permettant d’émettre les appels (composer les
numéros) est soit le cadran rotatif (pour les postes à cadran comme le S63 à cadran), soit le
clavier numérique (pour les postes à clavier décimal ou à fréquences vocales)
 Cadran rotatif
Lors de la composition d’un appel, Le cadran rotatif est actionné dans le sens des aiguilles d’une
montre (armement du cadran). Relâché, le cadran (disque) revient au repos sous l’action d’un
ressort. C’est pendant ce retour que le téléphone émet un train d’impulsions correspondant au
chiffre composé. On dit qu’Il utilise la numérotation décimale (voir chapitre 2).
Sens du retour
Cadran ou disque
rotatif
Sens d’armement
Butée d’arrêt
 Le clavier décimal
Il fonctionne comme le cadran rotatif (envoi d’impulsions en fonction du chiffre composé) à la
seule différence que l’élément de composition des chiffres est un clavier.
 Le clavier à fréquences vocales

Le clavier à fréquences vocales utilise la numérotation à fréquences vocales
(voir chapitre 2). Dans la pratique, les touches du clavier à fréquences vocales
sont reliées à deux oscillateurs à quartz associés à des diviseurs de fréquences
ce qui permet d’avoir 7 ou 8 fréquences en fonction du clavier.
2-4-3 les organes de signalisation ou de réception d’appel

L’essentiel de la signalisation se résume en la sonnerie.
Les anciens postes étaient dotés de sonnerie magnétique obtenue à partir d’un circuit
magnétique possédant un ou deux marteaux polarisé par un aimant. Aujourd’hui, la plupart des
postes téléphoniques sont plutôt munis de sonneries électroniques alimentées par des courants à
fréquences vocales.
3. Etude du poste S63

3-1. Présentation
Le S63 est un poste téléphonique inventé par la société SOCOTEL en 1963 d’où son
appellation de S63. D’abord disponible sous sa forme à cadran, ensuite sous sa forme à clavier
(Voir photos).
3-2. Différents organes constitutifs du S63

3-2-1. les organes de réception
 La sonnerie magnétique
Principe
Cel. : 225-01.12.56.90
Sonnerie à un marteau : deux enroulements connectés en série et traversés
par un courant alternatif sont bobinés sur un circuit magnétique fermé par une armature de fer
doux. Un aimant NS polarise le circuit magnétique. L’armature mobile autour d’un axe et
maintenue en position d’équilibre par un ressort d’appel est soumise à l’influence de l’aimant
résultant du montage. Lors d’une alternance, il apparait aux extrémités de la culasse, deux pôles
de sens contraire. L’un des pôles attire l’armature, l’autre la repousse. Elle bascule d’un coté.
S N
N S
N S
N N N
S S S
Si le courant circule dans l’autre sens (alternance contraire à la première) l’armature bascule de
l’autre coté. Les basculements successifs de l’armature mobile ont pour but de faire retentir les
deux timbres représentant la sonnerie. (Voir schéma)
Timbres
Tige terminée par un marteau
Armature N S Aimant
N
Enroulement
Sonnerie à deux marteaux : Cette fois le bobinage se trouve disposé sur un

noyau qui ferme un circuit magnétique en forme de M. Dans la partie concave de ce circuit
magnétique est placée un aimant permanent, qui polarise le circuit en M et une armature
métallique mobile autour d’un axe.
Cel. : 225-01.12.56.90
N S
Lorsqu’un continu parcours l’enroulement, cela polarise le noyau. L’armature mobile bascule d’un
coté. Si le courant circule dans l’autre sens, l’armature basculera de l’autre coté. D’où le
basculement continuel avec un courant alternatif. L’armature étant terminée à ses deux extrémités
par un marteau, celui-ci vient frapper l’un des deux timbres ce qui produit la sonnerie
3-2-2. les organes de conversation
 Le microphone
Le type de microphone le plus utilisé pour les S63 est le microphone à charbon.
Principe
De la poudre de charbon ou grenaille est placée dans une enceinte étanche fermée par
deux parties conductrices : l’électrode avant et l’électrode arrière séparées par des parties
isolantes.
Diaphragme métallique
Boitier métallique
Fermeture isolante
Poudre de charbon (grenaille) élastique
Boite isolante Electrode avant
Electrode arrière
Borne de sortie
Fonctionnement
Sous l’effet des ondes sonores, la partie centrale du diaphragme se déplace avec des
amplitudes variables autour de sa position de repos et entraine l’électrode avant dans son
déplacement. La grenaille étant ainsi comprimée et décomprimée alternativement, il en résulte
des variations de la résistance du microphone prise entre les deux électrodes (grenaille
comprimée => R diminue ; grenaille décomprimée => R augmente). Ces variations de résistance
sont utilisées pour moduler un courant continu de polarisation appelé courant d’alimentation qui
alimente le microphone pendant toute la durée de la conversation. Ce courant modulé est
constitué de deux termes :
- Le courant continu d’alimentation d’intensité constante
- Un courant alternatif superposé au précédent dont la fréquence est égale à celle du
son recueilli par le microphone et l’amplitude proportionnelle a l’intensité du son.
Ce courant modulé alternatif constitue le courant de conversation. (Voir caractéristiques de
la ligne téléphonique).
 L’écouteur
Les écouteurs utilisés pour les S63 respectent le principe suivant.
Principe
Une palette de fer doux se trouve placée dans l’entrefer d’un bobinage de telle façon qu’elle
puisse osciller librement autour d’une position d’équilibre. L’ensemble est disposé entre les
Cel. : 225-01.12.56.90
branches d’un aimant en forme de fer à cheval. Parcouru par le courant téléphonique, le
bobinage donne naissance à un champ magnétique variable qui polarise la palette selon la même
loi de variation : l’extrémité libre de la palette se trouve donc polarisée tantôt positivement, tantôt
négativement, et est donc soumise à des forces d’attraction et de répulsion de la part des pôles N
et S .Son mouvement est transmis par l’intermédiaire d’une tige au sommet d’un diagramme
acoustique de forme conique qui en est solidaire .Les vibrations du diaphragme sont transmises
à l’air environnant et produisent ainsi les sons.
Aimant permanent Palette de fer doux
N
B A
Diaphragme acoustique S
(en forme de cône)
C
3-3. Exploitation technique du S63

3-3-1. Schéma de principe (S63 à cadran)
3-3-2. Fonctionnement
 Au repos (combiné raccroché, pas d’appel)
Présence de tension fixe de 48V sur les fils de la ligne (13-blanc ; 11-bleu) mais absence de
courant dans le circuit de conversation car isolé par l’ouverture des crochets commutateurs. La
sonnerie n’est pas active car le condensateur de 2 µF se comporte en circuit ouvert en présence
de la tension continue.
Cel. : 225-01.12.56.90
 Lors d’un appel entrant (réception d’un appel)

Lors d’un appel entrant, une tension alternative de 80V se superpose au 48V fixe. Les crochets
étant toujours ouverts, le circuit de conversation reste isolé cependant, le condensateur de 2 µF
laisse passer le courant alternatif qui vient faire retentir la sonnerie.
 A l’émission d’un appel

Au décrochage du combiné, les crochets commutateurs se ferment sur le circuit de conversation
et le cadran ; alimentant ainsi ces organes en tension continu (48V). A l’émission d’un appel, les
impulsions issues du cadran sont envoyées au central téléphonique via les fils de ligne.
Les signaux d’impulsions provenant du cadran ainsi que ceux de tonalités (appel sortant, occupé
ou même acheminement) provenant du central sont perçus par l’écouteur.
Cel. : 225-01.12.56.90
 Pendant la communication
Les crochets commutateurs étant fermés, la connexion est établie entre le central et le circuit de
conversation du téléphone comme suit. (Voir circulation du courant)
4. Etude des nouveaux postes d’abonnés

4-1. Présentation
Le S63 est un poste téléphonique inventé par la société SOCOTEL en 1963 d’où son
appellation de S63. D’abord disponible sous sa forme à cadran, ensuite sous sa forme à clavier
(Voir photos).
Cel. : 225-01.12.56.90
CHAP 5 : INSTALLATION DES POSTES TELEPHONIQUES

1. Equipements et normalisation
Les différents équipements utilisés pour l’installation des postes téléphoniques sont :
Cel. : 225-01.12.56.90

Téléphonie 2011 (Nouveau)

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CHAPITRE 5 : ETUDE DU POSTE TELEPHONIQUE

CHAP 2 : LE SIGNAL ELECTRIQUE EN TELEPHONIE

II. TYPES DE SIGNAUX ET CARACTERISTIQUES

2-2. Signaux alternatifs

fig. 2-2. Signal alternatif

2-3. Signaux sinusoïdaux

fig. 2-3. Signal sinusoïdal

2-4. Caractéristiques des signaux périodiques

III. SUPERPOSITION DE SIGNAUX

Exemple de représentation graphique

3-2. Superposition de signaux (constant et sinusoïdal)

Valeur crête à crête

La représentation de la somme de deux signaux (constant et sinusoïdal)

EXERCICE N°1 (Questions de cours)

EXERCICE N°2 (Répondre par Vrai ou Faux, justifiez votre réponse )

1. Calculez la valeur maximale A de U1(t) ainsi que sa valeur crête à crête ?

2. Calculez la période T et sa pulsation  de U1(t) ?

3. Calculez la valeur moyenne de U1(t) ?

5. Calculez les valeurs maximales de U(t)

6. Représentez les signaux U1(t), U2 et U(t) = U1(t) + U2 dans le même repère ?

7. Donnez la nature de U(t) ?

REPONSES AUX QUESTIONS

EXERCICE N°1 (Questions de cours)

EXERCICE N°2 (Répondre par Vrai ou Faux, justifiez votre réponse )

1. A = 10√2 = 14,14V 2A = 28,28V

2. T = 1/f = 1/50 = 20 ms  = 2f = 314 rad/s

4. u(t) = 10√2 sin(314t + /2)

5. Umax = 10 + 14,14 = 24,14V Umin = 10-14,14 = - 4,14V

6. Représentations graphiques de U1(t), U2 et U(t)

7. U(t) est un signal alternatif

CHAP1 : RESEAUX TELEPHONIQUES ET EQUIPEMENTS

II. RÉSEAUX TÉLÉPHONIQUES

Ce type de réseau possède un inconvénient majeur qui est l’utilisation de plusieurs

2-2. Les réseaux téléphoniques commutés (RTC)

Choix de commutateurs (rapport qualité prix)

* Les réseaux en étoile

III. EQUIPEMENTS TELEPHONIQUES

3-3. Les Répartiteurs et sous répartiteurs

IV. PRESENTATION DE LA BOUCLE LOCALE

Schéma synoptique point de vue connexions

CAA = Centre à Autonomie d’Acheminement

CR = Commutateur Régional (centre de transit régional)

COURS ET EXERCICES CORRIGÉS DE TELEPHONIE 3ème édition Août 2010

Schéma général de la boucle locale

V. LE RESEAU TELEPHONIQUE IVOIRIEN

EVALUATION (RESEAUX TELEPHONIQUES)

EXERCICE (Questions de cours)

1. Qu’est ce qu’un réseau téléphonique ?

PROBLEME (non corrigé)

REPONSES AUX QUESTIONS (RESEAUX TELEPHONIQUES)

CHAP 2 : SYSTEMES DE NUMEROTATION TELEPHONIQUE

II. PLAN DE NUMEROTATION IVOIRIEN

Explication des groupes de chiffres.

PQ : désigne pour le réseau fixe la zone à autonomie d’acheminement (ZAA). Pour

Tableau d’attribution des numéros par opérateur.

III. SYSTEMES DE NUMEROTATION

Soit à composer le numéro 01-12-56-90 à partir d’un poste téléphonique à cadran.

1. Le nombre d’impulsions est : 10+1+1+2+5+6+9+10 = 44 impulsions

Chronogramme de train d’impulsions de PQ (12) :

TArm 1e Imps Temps perdu

3-2. la numérotation à fréquences vocales

Oscillogrammes de la numérotation à fréquences vocales (ex du chiffre 1)