Cours Techno Recson

11 BP 2398 Abidjan 11
Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90

Email : recsonprof@yahoo.fr
Service Formation Recherche
Laboratoire de Recherche en Électronique de Conception et GSM Site web: www.recsonprof.com
Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 0

Volume 1/3 : Technologies et théories (deuxième édition) Professeur RECSON
Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
PREFACE
Le troisième millénaire de notre monde est dominé par les nouvelles technologies ; et
l’électronique dans toute sa diversité est à la base de l’évolution fulgurante de celles ci.
L’informatique et la télécommunication en sont des exemples bien précis. Aujourd'hui,
l’évolution technologique la plus spectaculaire est l’avènement du téléphone cellulaire qui
dans sa conception, en plus des systèmes électroniques de transmissions, renferme aussi
des programmes informatiques ; ce qui fait de lui l’un des outils technologiques le plus
complet.
L’espace ivoirien dispose de plus d’un million d’abonnées cellulaires tous réseaux
confondus, et environ deux million de téléphones cellulaires en circulation sur le territoire
ivoirien. Ces nombreux appareils complexes pour certains, fragiles pour d’autres sont
amenés un jour ou l’autre à être mis à jour, maintenus et même réparés.
C’est donc dans cette optique que le LABOREC GSM (laboratoire de recherche en
électronique de conception et mobile GSM) notre structure, a proposé pour son module de
formation en maintenance cellulaire un fascicule édité en octobre 2003 dénommé FAS 05
GSM BTS ; document qui faisait partie de la collection Recson de 07 fascicules: "Mes
fascicules de l’électronique".
La deuxième édition de ce document est un livre intitulé " DECODAGE ET
REPARATION DE MOBILES GSM" disponible en trois volumes :
- VOLUME 1 : TECHNOLOGIES ET THEORIES
- VOLUME 2 : INTERVENTIONS LOGICIELLES
- VOLUME 3 : INTERVENTIONS MATERIELLES
Ce manuel ainsi rédigé est destiné aux étudiants des filières technologiques (BT &
BTS) en quête de savoir faire, et aussi aux techniciens (réparateurs et décodeurs) avertis
désireux de comprendre les fondements de la téléphonie cellulaire afin de mieux orienter
les recherches sur certaines pannes.
A moyen terme, cette deuxième édition permettra aussi de poser les jalons d’une
filière à venir: " RESEAUX ET MAINTENANCE CELLULAIRE"
Cette édition comme la première sera corrigée et mise à jour en fonction de l’évolution
technologique des réseaux de téléphonie mobile. Aussi, toutes les critiques, observations et
suggestions seront reçus et traitées avec attention.
Bonne exploitation
Professeur RECSON N’GUESSAN

Spécialité : électronique de conception et GSM

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
REMERCIEMENTS
J’adresse mes sincères remerciements

particulièrement à mon collègue et ami de tous
les jours, KONAN Gnansi Achille DE Bernard,
professeur à l’EMPT de Bingerville qui a fourni à
80% les documents que j’ai exploités pour la
réalisation de ce volume. Merci à toi
"partenaire" pour ta disponibilité et ton amitié
vraie.
Je n’oublie pas tous ceux qui de près ou de
loin ont participé par leurs critiques et leurs
conseils à la mise à jour du document ;
singulièrement YOBOUET Yves (à côte d’ivoire
télécom).


Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
INTRODUCTION
La rédaction de la deuxième édition du manuel de formation en maintenance GSM

intitulé : " DECODAGE ET REPARATION DE CELLULAIRES" a vu la scission de celui ci en
trois volumes pour des raisons pédagogiques.
Ce volume 1 :TECHNOLOGIES ET THEORIES, a pour objectif primaire de permettre
au futur technicien en maintenance cellulaire de :
- Connaître la technologie des différents composants et dispositifs
électroniques utilisés dans les GSM (résistors, condensateurs, bobines,
diodes, transistors, circuits intégrés et autres composants de
l’optoélectronique.) ; c'est-à-dire le comportement de ces composants en
courant continu ou alternatif, les caractéristiques électriques sans oublier
leurs différents rôles.
- Faire la différence entre les composants discrets et les composants montés en
surface.
- Connaître les fonctions de base de l’électronique.
- Connaître les caractéristiques électriques des composants particuliers ou
pièces de sortie (micro, haut parleur, sonnerie, vibreur et antenne).
- Connaître le schéma synoptique de base et le principe de fonctionnement des
téléphones cellulaires à partir des théories associées.
Dans l’élaboration des théories, l’accent a été porté sur les concepts généraux tels
que les théories sur la numérisation du signal (échantillonnage, quantification et codage), les
réseaux, la transmission, les modulations et la commutation, dépassant ainsi le simple cadre
de la Maintenance GSM, afin de permettre aux étudiants en BTS Electronique, 2IM, et
surtout Télécom et NTIC désireux de pousser leurs recherches, de cerner, tous les aspects
liés au fonctionnement du réseau et du mobile GSM en particulier mais aussi les techniques
de la télécommunication et des nouvelles technologies en générale. Quoique, pour faciliter
cette compréhension, les démonstrations mathématiques ont bien entendu été sciemment
occultées.


Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
1ère PARTIE :
TECHNOLOGIE DES COMPOSANTS

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
CHAP1 : COMPOSANTS ELECTRONIQUES DE BASE
Leçon 1 : LES RÉSISTORS
1-/ Définition
Le résistor ou conducteur ohmique est un composant électronique possédant une
valeur déterminée et présentant une résistance au passage du courant électrique. Son
unité est l’ohm (Ω). Il permet de fixer le courant dans un circuit.
2-/ Résistance et résistivité des matériaux

La résistance d’un corps dépend d’une part de la résistivité du matériau utilisé, et
d’autre part des dimensions. Les formules de la résistance d’un corps et de la résistivité
sous l’influence de la température sont données ci dessous.
Les valeurs des résistivités et des coefficients de température des principaux

conducteurs sont disponible dans les tableaux ci après.
3-/ Caractéristiques
Le résistor possède de nombreuses caractéristiques électriques, données par les
constructeurs dans les ‘data books’. Entre autres, nous avons :
3-1/ La résistance nominale (Rn)
C’est la valeur ohmique obtenue à 25°C par le constructeur et marquée sur le
composant. Elle respecte la formule : U = RI
3-2/ La tolérance (ΔR/Rn)
Ce sont les écarts en pourcentage que la valeur ohmique réelle ne doit pas
dépasser par rapport à la résistance nominale. La résistance mesurée Rme doit être dans
l’intervalle [Rn - ΔR/Rn ; Rn + ΔR/Rn]
Exemple : Tolérance = 10% et Rn = 120 Ω
Rme є [108 Ω ; 132 Ω] ou 108 Ω < Rme < 132 Ω
3-3/ La puissance nominale (Pn)

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
C’est la puissance que peut dissiper un conducteur ohmique à température
ambiante. Elle croît avec le volume du résistor.
P = RI2 ; P = U2/R.
Il existe des résistors ¼ de watt, ½ watt, 1watt, 2 watts. Au dela de 4,5 W, on utilise les
résistors bobinés, résistors pouvant dissiper jusqu’à 1000 W
3-4/ La tension nominale limite (Um)

C’est la tension maximale admissible aux bornes d’un résistor.
Um = √PR.
4-/ Types de résistors
De façon générale, il existe deux grands types de résistors :
4-1/ Les résistors à résistances fixes
Ce sont des résistors de forme généralement cylindrique se présentant sous la
forme de dipôles. Leur symbole est
4-2/ Les résistors à résistances variables

Ce sont des éléments résistifs possédant un curseur manuel et dont la valeur
ohmique dépend de la position de celui ci.
*Notions de potentiomètre et de résistance variable
Lorsque les extrémités de l’élément résistif et le curseur sont raccordés à des
bornes externes distinctes, il s’agit d’un potentiomètre.
Lorsque le curseur est relié à l’un des contacts latéraux et ne présentant que deux
bornes externes, on parle de résistance variable
NB : Les potentiomètres peuvent être linéaires ou logarithmiques.

4-3/ résistors particuliers
4-3-1/ Les LDR ou photorésistances
Ce sont des résistors dont la résistance dépend de la lumière : elle augmente dans
l’obscurité et diminue lorsque la LDR est éclairée
4-3-2/ Les CTN/CTP Coefficient à température négative ou positive
Ce sont des résistors dont la résistance dépend de la température ;
CTN : la résistance augmente lorsque la température baisse.
CTP : la résistance augmente avec la température
5-/ Types de marquage et valeurs normalisées des résistors

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Tout résistor fixe ou variable possède une valeur nominale (résistance nominale)
marquée sur le composant. Ce marquage peut être sous forme d’anneaux de couleur,
sous forme de code alpha numérique ou même un marquage au clair. Cependant, ces
valeurs respectent certaines normes (regroupées en série et bien définies en fonction de
la tolérance)
5-1/ Valeurs normalisées (résistances nominales)
Il existe 7 séries de valeurs correspondant aux différentes tolérances :
E3 E6 E12 E24 E48 E96 E192
40% 20% 10% 5% 2,5% 1% 0,5%
Ex : la série E6 est composée uniquement de 6 valeurs et correspond à la

tolérance 20%. Ces valeurs sont, pour la gamme de 1 à 100Ω :
10Ω ; 15Ω ; 22Ω ; 33Ω ; 47Ω ; et 68Ω.
5-2/ Le code des couleurs (pour les résistors fixes uniquement)

C’est un code composé de ‘dix couleurs’ + deux couleurs pour la tolérance; code
dans lequel chaque couleur correspond à une valeur bien précise permettant de
déterminer la valeur nominale et la tolérance. Chaque résistor possède 4 anneaux (pour
les séries de E3 à E24) ou 5 anneaux (pour les séries de E48 à E192) indiquant sa
résistance et sa tolérance.
Couleur 1er Chiffre (A) 2ème Chiffre (B) Multiplicateur (C) Tolérance
Argent - - X 0,01Ω 10%
Or - - X 0,1Ω 5%
Noir 0 0 X1Ω 20%
Marron 1 1 X10Ω -
Rouge 2 2 X100Ω -
Orange 3 3 X1000Ω -
Jaune 4 4 X10 000Ω -
Vert 5 5 X100 000Ω -
Bleu 6 6 X1 000 000Ω -
Violet 7 7 X10 000 000Ω -
Gris 8 8 X100 000 000Ω -
Blanc 9 9 X1 000 000 000Ω -
La valeur de la résistance est donnée par la formule : R = A B X C.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Ex : Les couleurs Jaune, Violet, Rouge, Or correspondent à la valeur 47 X100Ω = 4700Ω
avec une tolérance de plus ou moins 5%.
NB : Le troisième anneau ou multiplicateur (quatrième pour les séries de E48 à E192)
peut être représenté par le nombre de zéros qu’il faut ajouter aux premiers chiffres.
Ex : rouge = 2 zéros ; noir = aucun zéros.
5-3/ Le marquage au clair
C’est un code qui indique directement sur le boîtier la valeur de la résistance
(résistances variables pour la plupart). Ex : 100Ω ; 4K7 = 4,7 KΩ
6-/ Quelques applications des résistors

Les résistors sont utilisés dans tous les circuits électroniques car ils permettent de fixer
des grandeurs physiques (volume, fréquence, tension etc. …) et peuvent servir aussi de
protection. Les résistors sont utilisés aussi pour dissiper la chaleur par effet joule.
6-1/ Pont diviseur de tension (prélèvement d’une tension)
Le pont diviseur de tension permet d’obtenir par prélèvement une partie de la tension
principale dans un circuit en série en fonction des valeurs de résistances.
R2
U = 12V
R1
U1 = U x R1 / (R1 + R2)
Si R1 et R2 ont la même valeur, U1 sera la moitié de U.

Pour R1 = 100 KΩ et R2 = 220 KΩ, on a U1 = 12 x 100 / (100 + 220) = 3,75V.
6-2/ Pont diviseur de courant (fixation d’un courant)
Le pont diviseur de courant permet d’obtenir par prélèvement une partie du courant de
court circuit (courant maximal que peut délivrer le montage) dans un circuit en parallèle en
fonction des valeurs des résistances.
I = 300mA
I1 I2
U = 12V R1 R2
I1 = I x R2 / (R1 + R2)

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Si R1 et R2 ont la même valeur, I1 sera la moitié de I.
Pour R1 = 100 KΩ et R2 = 220 KΩ, on a I1 = 0,3 x 220 / (100 + 220) = 200mA
6-3/ Protection de LED
Dans un montage à LED, chaque diode électroluminescente est montée en série avec
une résistance de protection :
R1.I Vd
U = R1.I + Vd (loi d’ohm)

Le courant limite maximal et la tension directe d’une LED étant respectivement de 20mA
0,6V, la valeur de la résistance est donnée par la formule :
R1 = (U – 0,6) / 0,02.
Pour U = 5V, on a R1 = 220Ω.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Leçon 2 : LES CONDENSATEURS
1-/ Définition
Le Condensateur est un composant électronique plans ou cylindriques, constitué
par deux conducteurs en regard dont les surfaces proches l’une de l’autre sont séparées
par un diélectrique (Substance isolante susceptible d'acquérir une polarisation en
présence d'un champ électrique). Dans un circuit à courant continu, il emmagasine la
tension et se comporte en générateur une fois chargé.
2-/ Caractéristiques
Le condensateur possède de nombreuses caractéristiques électriques, données
par les constructeurs dans les ‘data books’. Entre autres, nous avons :
2-1/ La capacité
C’est la valeur nominale qu’un condensateur présente entre ses bornes. Elle se
note C et s’exprime en Farad. En pratique, les valeurs utilisées sont de l’ordre du micro au
picoFarad.
Pour un circuit donné, on définit sa capacité C comme le rapport de la charge accumulée
sur la tension appliquée à ses bornes.
La capacité équivalente de deux condensateurs montés en parallèle est :

Ceq = C1 + C2 ; et celle de deux condos montés en série est
Ceq = (C1xC2) / (C1 + C2)
Il existe des valeurs normalisées comme pour les résistances.
2-2/ La tolérance
C’est un pourcentage en plus ou en moins de la valeur nominale. (voir leçon 1)
2-3/ Tension de service (en courant continu Vncc ou en courant
alternatif Vnac)
C’est la tension applicable au condensateur en régime permanent ou la tension
crête en alternatif sous la fréquence 50 à 60 Hz.
2-4/ Le coefficient de température
C’est la variation de la capacité en fonction de la variation de température. Il
s’exprime en partie par million par degré centigrade (ppm/°c).
2-5/ L’énergie emmagasinée
3-/ Différents types de condensateurs et leurs caractéristiques

Il existe des condensateurs fixes et des condensateurs variables. Parmi les
condensateurs fixes il y a ceux qui ne sont pas polarisés et ceux qui le sont.
Les différents symboles sont donnés ci-dessous :
3-1/ Les condensateurs fixes non polarisés

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
3-1-1/ Les condensateurs au papier et à l’aluminium

Ces condensateurs sont obtenus par le bobinage de deux feuilles d’aluminium pur
(armatures), séparées par plusieurs feuilles de papier imprégnées d’huile ou de paraffine,
feuilles entre lesquelles est intercalé l’isolant.
3-1-2 Les condensateurs à film plastique
Ils sont semblables à ceux au papier cependant, leur diélectrique est constitué par
un film plastique très fin.
3-1-3 Les condensateurs au mica
Ces condensateurs sont réalisés à partir d’un empilement alterné de feuilles de
mica et de cuivre, le tout comprimé et imprégné d’un matériau isolant.
3-1-4 Les condensateurs céramiques
C’est un mélange de silicate de magnésium et de certains oxydes, broyé, séché,
moulé avec de l’argile et cuit à plus de 1000 °c.
3-2/ Les condensateurs fixes polarisés.
3-2-1/ Les condensateurs électrolytiques à l’aluminium
Il existe les condensateurs électrolytiques pour haute tension et les condensateurs
miniatures pour basse tension. Ces derniers ont des capacités de 1µF à 10.000µF avec
des tensions de services de 3 à 500V et une tolérance qui peut aller jusqu'à 100%.
Un condensateur électrolytique sert au filtrage et découplage.
3-2-2/ Les condensateurs électrolytique au tantale
Les condensateurs au tantale sont plus petits.
3-3/ Condensateurs variables et ajustables
Les condensateurs variables sont des condensateurs utilisés pour la recherche de
station dans les récepteurs radio. Les armatures sont constituées par des lames fixes et
mobiles. Les lames fixes sont fixées sur des barrettes reliées aux cosses de sorties. Les
lames mobiles (de même métal) sont fixées sur un axe , lorsqu’on tourne l’axe , les lames
mobiles pénètrent ou se retirent d’entre les lames fixes ce qui fait varier la capacité.
Il existe aussi des condensateurs ajustables.
4-/ Identification et marquage des condensateurs
Chaque condensateur est caractérisé par un marquage qui regroupe les
caractéristiques électriques exprimes en clair ou sous forme de code alphanumérique ou
code de couleur selon les condensateurs.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
4-1. Condensateurs à films plastique

 MKT : Polyester (Polyéthylène ou mylar)
 MKC : Poly carbonate Marquage Capacité * Tolérances
 MKP : Polypropylène 3p3 3,3pF * F +/- 1%
 MKS : Polystyrène (styroflex) 33p 33pF * G +/- 2%
330p 330pF * H +/- 2,5%
n33 330pF * J +/- 5%
33n 33nF * K +/- 10%
330n 330nF * M +/- 20%
µ33 330nF *
3µ3 3,3µF *
33µ 33µF *
Pour la tension d' utilisation maximal elle est indiqué dessus en volt avec le symbole - pour
continu et ~ pour alternatif : 100- = 100 Volts maxi en continu .
4-2. Les condensateurs céramiques

Pour les condensateurs plus petit du nano Farad ( nF ) au pico Farad ( pF ) ont utilise les
condensateurs céramiques.
codage américain
Marquage Capacité 221 220pF

100 10pF 102 1nF
220 22pF 103 10nF
470 47pF 104 100nF
101 100pF 224 0,22µF

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Diamètre Couleur Capacité pF
jaune 6,8 - 45
marron 9,8 - 60
rouge 4,2 - 20
6 mm vert 5,2 - 30
bleu 2,7 - 10
orange 6 - 50
jaune 1,4 - 10
bleu 1,6 - 15
7,5 mm vert 2 - 22
rouge 2 - 30
violet 3 - 40
gris 5,5 - 40
jaune 5,5 - 65
10 mm rouge 6 - 80
violet 7 - 100
5-/ Charge et décharge du condensateur à travers une résistance par un

générateur de tension constante
.
* Le contact est en position 1 : Le condensateur se charge de façon

exponentielle par la tension U à travers la résistance R1 selon la constante de temps
RC. Pendant ce temps, le courant Ic = Ig décroît. La courbe de charge du
condensateur est donné ci après
Le condensateur met un temps t = pour se charger entièrement. En fin de charge, le

condensateur s’oppose au générateur.
* Le contact est en position 2 : Le condensateur se décharge de façon inverse à la

charge.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Cette propriété du condensateur est à l’origine de plusieurs applications telles que les systèmes
à base de temps.
6-/ Applications des condensateurs
6-1/ réponse fréquentielle et fonctionnement en régime variable du
condensateur
L’impédance du condensateur est fonction de la fréquence ; Zc = 1 / (c
Ceci permettra de mettre en place des circuits à sélection de fréquences (en régime
variable) :
les quadripôles sélectifs passe bas , passe haut, passe bande et coupe bande ; beaucoup
utilisés en télécommunication. Les circuits passe bande sont utilisés pour la sélection de
station radio.
C R
Ve R Vs Ve C Vs

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Passe Haut Passe bas
Les signaux variables de hautes fréquences Le circuit laisse passer les basses
se présentant à l’entrée du circuit vont se fréquences et bloque les fréquences
retrouver à la sortie tandis que les signaux élevées.
de basse fréquences seront bloqués.
Passe bande Rejecteur ou coupe bande

Dans ce cas, seule une bande de Ici, c’est plutôt une bande de fréquence bien
fréquences bien précise se retrouve à la précise qui est bloquée à l’entrée du
sortie du circuit. sélecteur.
6-2/ filtrage de tensions à ondulations

Exemple de la tension redressée
Redressement
Ici, la tension continue non constante sera lissée grâce au condensateur électrolytique.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Leçon 3 : LES BOBINES
1-/ Définition
Une bobine est un enroulement de fil conducteur se présentant sous forme de
spires. Elle possède une résistance propre due à la résistivité du matériau utilisé et
retarde le passage du courant électrique.
2-/ Symboles et modèles équivalents
sans noyau avec noyau de fer
car la résistance du matériau utilisé (très souvent en cuivre) existe
3-/ Caractéristiques électrique d’une bobine
3-1/ l’induction magnétique

L’induction est le phénomène observé lorsqu’une bobine est traversée par
un courant électrique. Ce phénomène s’observe par la présence de forces
électromagnétiques. (une bobine avec ou sans noyau traversée par un courant se
comporte comme un aimant).

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
3-2. champ magnétique

L’espace dans lequel se produit l’induction est appelé champ magnétique. Il
se note B te s’exprime en tesla.
NI
B = µ0 avec µ0 (perméabilité du vide)= 4 10-7 [V.s/A.m] ;
L (inductance de la bobine)
N = nombre de spires ; I = courant
NB : Le champ magnétique peut être aussi crée par un aimant.
3-3 l’inductance
L’inductance d’une bobine est la valeur nominale de celle-ci . Elle se note L et
s’exprime en Henry.
N2 S
L= µ [avec S = section du conducteur (R2) et l = longueur
du conducteur]
l
3-4 / Impédance d’une bobine (en régime variable)
L’impédance d’une bobine est donnée par la formule Z = L
Elle s’exprime en ohm et augmente avec la fréquence et la pulsation 
 = 2f (rad/ s).
3-5/ puissance et énergie d’une bobine
U²
p = L² = W = LI ²/2
L
4-/ Différents types de bobines
4-1 bobines plates
Ce sont des bobines dont la longueur est négligeable devant le rayon .
(l<< R)
4-2 solénoïdes
Ce sont des bobines dont le rayon est négligeable devant la longueur .
(R<< l)
4-3 bobines à inductance variables
Ce sont des bobines plates ou solénoïdes dont la valeur peut être modifiée
grâce à un curseur manuel.
5-/ Quelques applications
5-1/ Transformateurs

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Un transformateur est constitué en général de deux bobines en regard mais
sans contact électrique ; ce qui a pour conséquence d’adapter l’impédance entre ces
bobines (Z1 = Z2). Le rapport de transformation est donné par
m = U2/U1 = N2/N1 = I1/I2
En pratique, les transformateurs sont des composants préfabriqués et
vendus sur le marché. Ils sont généralement utilisés pour abaisser la tension alternative
du secteur (220V) en une tension plus petite mais toujours alternative.
5-2/ Oscillateur LC parallèle

Un montage composé d’une bobine et d’un condensateur montés en
parallèle entre en oscillation sous certaines conditions et génère une fréquence
f = 1/ √LC. Ce montage est utilisé en télécommunication dans la transmission du signal
modulé (haute fréquence + parole). Si la longueur de la bobine change, son inductance
aussi change et la fréquence se voit modifiée ; en GSM, on parlera de perte de réseau.
Les contactes entre les spires d’une bobine non vernie entraîne un dysfonctionnement
du système.
Leçon 4 : LES DIODES
1-/ Définition
La diode est un composant électronique actif à deux bornes ; l’anode (borne
positive) et la cathode (borne négative)
2-/ Symbole
A K
3-/ Polarisation
La diode conduit le courant électrique dans le sens anode vers cathode et le
bloque dans le sens contraire.
Diode passante Diode bloquée
4-/ Fonctionnement en alternatif

Lorsque la diode présente sa borne positive au signal, les alternances positives
sont transmises à la sortie tandis que les alternances négatives sont bloquées.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
~
5-/ Diode zener
C’est une diode qui montée en inverse aux bornes de l’alimentation, permet de
fixer la tension en aval à la tension zener. Son symbole est :
La tension zener est marquée au clair sur la diode. Ex : l’inscription 6V2 signifie
que Vz = 6,2 Volt.
6-/ Quelques applications

6-1/ Protection de circuit contre le courant de self
Une bobine alimentée crée un courant inverse lorsqu’elle ne l’est plus. Ce courant
de self est destructif pour certains composants. Pour l’éviter, il faut monter une diode en série
avec la bobine dans le sens directe.
6-2/ Redressement
Transfo
Utilisé dans les alimentations ; ex : les chargeurs de cellulaire.
6-3/ Démodulation
Permet de séparer la basse fréquence (parole) de la haute fréquence ; ce procédé est utilisé en
télécommunication.
6-4/ Stabilisation
Vz

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
Leçon 5 : LES TRANSISTORS BIPOLAIRES
1-/ Généralités
Un transistor est un composant électronique actif à trois bornes et capable
d’amplifier un signal. On distingue trois familles de transistors : les transistors bipolaires,
les transistors à effet de champ et les transistors unijonction. Dans notre document, nous
ne traiteront que des transistors bipolaires.
2-/ Présentation du transistor bipolaire
Les trois bornes du transistor bipolaire sont : l’Emetteur, le Collecteur et la Base.
Il existe deux types de transistors bipolaires : les NPN et les PNP
3-/ symboles
C C
B B
E E
NPN PNP
4-/ Polarisation
Pour qu’un transistor fonctionne correctement, il faut qu’il soit polarisé :
- La jonction base émetteur en directe
- La jonction base collecteur en inverse
Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
5-/ Quelques formules

5-1/ Loi des nœuds appliquée au transistor IE = IB + IC
5-2/ Facteur d’amplification du transistor IC = IB
5-2/ Puissance dissipée PD = VCE x IC
6-/ Modes de fonctionnement

Le transistor bipolaire possède deux modes de fonctionnement :
6-1/ Régime linéaire
Dans ce régime, le transistor respecte le facteur d’amplification IC = IB de façon
linéaire. Plus le courant de base augmente, plus celui du collecteur augmente en fonction
du facteur d’amplification. On parle aussi de zone d’amplification.
6-2/ Régime de commutation
Dans ce régime, le transistor a deux états : bloqué et saturé.
- si VCE 0, alors IC est max. et le transistor est saturé ; il fonctionne.
- si VCE VCE, alors IC = 0. et le transistor est bloqué, il ne fonctionne
pas.
Ce régime est beaucoup utilisé en logique.
En pratique, il existe trois types de transistors du point de vue du fonctionnement :
- Les transistors de puissance
- Les transistors petits signaux
- Les transistors de commutation
7-/ Application (Amplification)
Le courant de sortie IC amplifié permet d’allumer la

lampe.

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90
8-/ Boîtiers et quelques caractéristiques

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90


Cours Techno Recson

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours Techno Recson

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

11 BP 2398 Abidjan 11

Tel. : 21.26.99.72/ 01.12.56.90

Service Formation Recherche

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 0

Professeur RECSON N’GUESSAN

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 1

J’adresse mes sincères remerciements

Professeur RECSON N’GUESSAN

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 2

La rédaction de la deuxième édition du manuel de formation en maintenance GSM

Professeur RECSON N’GUESSAN

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 3

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 4

CHAP1 : COMPOSANTS ELECTRONIQUES DE BASE

Leçon 1 : LES RÉSISTORS

2-/ Résistance et résistivité des matériaux

Les valeurs des résistivités et des coefficients de température des principaux

3-3/ La puissance nominale (Pn)

3-4/ La tension nominale limite (Um)

4-2/ Les résistors à résistances variables

NB : Les potentiomètres peuvent être linéaires ou logarithmiques.

5-/ Types de marquage et valeurs normalisées des résistors

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 6

Ex : la série E6 est composée uniquement de 6 valeurs et correspond à la

5-2/ Le code des couleurs (pour les résistors fixes uniquement)

La valeur de la résistance est donnée par la formule : R = A B X C.

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 7

6-/ Quelques applications des résistors

Si R1 et R2 ont la même valeur, U1 sera la moitié de U.

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 8

U = R1.I + Vd (loi d’ohm)

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 9

La capacité équivalente de deux condensateurs montés en parallèle est :

3-/ Différents types de condensateurs et leurs caractéristiques

3-1/ Les condensateurs fixes non polarisés

3-1-1/ Les condensateurs au papier et à l’aluminium

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 11

4-1. Condensateurs à films plastique

4-2. Les condensateurs céramiques

Marquage Capacité 221 220pF

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 12

5-/ Charge et décharge du condensateur à travers une résistance par un

* Le contact est en position 1 : Le condensateur se charge de façon

Le condensateur met un temps t = pour se charger entièrement. En fin de charge, le

* Le contact est en position 2 : Le condensateur se décharge de façon inverse à la

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 13

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 14

Passe Haut Passe bas

Passe bande Rejecteur ou coupe bande

6-2/ filtrage de tensions à ondulations

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 0

Leçon 3 : LES BOBINES

2-/ Symboles et modèles équivalents

sans noyau avec noyau de fer

car la résistance du matériau utilisé (très souvent en cuivre) existe

3-/ Caractéristiques électrique d’une bobine

3-1/ l’induction magnétique

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 1

3-2. champ magnétique

Manuel de formation en maintenance de mobile GSM janvier 2006 2

5-2/ Oscillateur LC parallèle

Leçon 4 : LES DIODES

Diode passante Diode bloquée