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Université Abdelmalek Essaadi MASTER TC&TSE/2019-2020

Faculté des Sciences Tétouan Module : Réseaux Mobiles et sans fil


Prof. N. AKNIN &
F.Thami Alami

Introduction
Actuellement, le marché de télécommunications mobiles connaît un grand essor
partout dans le monde, et cela grâce à l’apparition de la 3 éme génération qui permet
d’introduire des nouveaux services particulièrement innovants, et d’améliorer les services
multimédia mobiles basés sur la norme GSM/GPRS, en augmentant de façon significative la
qualité de la voix et de l’image.

Le succès d’un opérateur est lié à la planification de son réseau. Plus la planification
est optimale, moins sont les interférences entre stations, plus sera élevée la capacité assurée.
Lors de sa planification, un opérateur GSM se base sur le concept cellulaire, qui
permet théoriquement de paver régulièrement le territoire d’étude, avec des hexagones. Le
recours à cette forme permet de faciliter les études.

En effet, la planification regroupe plusieurs tâches : détermination de trafic,


positionnement des antennes et affectation de fréquences. L’affectation de fréquence consiste
à répartir l'ensemble des fréquences disponibles sur les stations du réseau de façon à garantir
un écoulement maximal du trafic et à minimiser tous types d’interférences. Puisque la bande
de fréquence allouée au GSM est limitée, la notion de réutilisation de fréquence est mise en
place pour permettre d’augmenter le nombre de trafic dans le réseau en définissant un motif
de réutilisation, et en respectant une distance de réutilisation entre les stations utilisant les
mêmes fréquences porteuses. Cette distance est déduite de l’étude de rapport C/I .Ce rapport
désigne un seuil minimal à partir duquel la communication sera correcte.

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Cours
Planification dans le cas du système
GSM
I- Introduction

Les systèmes de télécommunications radio mobile ont connu une grande évolution,
surtout avec l’apparition des nouveaux services allant de simples SMS(Short Message
Services) au MMS(Multimédia Message Services) et à la vidéophonie ,l’accès à l’internet et
la visiophonie .Cette évolution est traduite par l’apparition de nouvelles générations de
téléphones mobiles pour prendre en charge les nouvelles exigences en termes de services et de
débits et pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs.

La première génération des réseaux radio mobiles a démarré à la fin des années 1970.
Il s’agit des systèmes analogiques reposant sur la modulation en fréquence et uniquement sur
la méthode d’accès multiple par répartition de fréquence FDMA. En termes de services, ces
systèmes proposaient de la voix qui était transmise sous forme analogique, avec une efficacité
spectrale assez médiocre. Parmi les systèmes de la 1ère génération on cite : L’AMPS
(Advanced Mobile Phone Service) au nord d’Amérique, le TACS (Total Access
Communication System), le NMT (Nordic Mobile Telephone System) en Europe…

La deuxième génération a fait ces débuts dans les années 1990. Elle est composée de
systèmes numériques qui consistent sur la modulation numérique et reposent sur les méthodes
d’accès multiples par répartition de temps et de fréquence TD/FDMA ou par répartition de
code CDMA. En plus de la voix, ces systèmes proposaient d’autres services comme l’envoi
des messages courts (SMS), le fax…Parmi les systèmes de 2 ème génération les plus connus on
cite le réseau GSM (Globale System For Mobile Communication) [1] et le système IS’95.

Le GSM est une norme numérique de seconde génération, il a été conçu spécialement
pour la téléphonie mobile .Il a connu un grand essor partout dans le monde et cela revient

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principalement aux services qu’il offre et dont la principale est la mobilité. Le GSM a été
mise au point par l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute) sur la gamme
de fréquence de 900 MHz. Le spectre de fréquence est une ressource rare, ce qui pousse à
l’utiliser d’une façon judicieuse en faisant appel à des méthodes d’accès multiples afin de
pouvoir servir un maximum d’usager.

II- Architecture de réseau GSM


L'architecture d'un réseau GSM peut être divisée en trois sous-systèmes :
o Le sous système radio BSS (Base Station Sub System) : gère les ressources
radio et assure les transmissions radioélectriques.
o Le sous système d'acheminement NSS (Network Sub System) : réalise les
fonctions d'établissements des appels et de la mobilité.
o Le sous système d'exploitation et de maintenance OSS (Operation Sub
System) : permet à l'exploitant d'administrer son réseau.
L’architecture du réseau GSM est montrée dans la figure suivante :

Figure 1 : Architecture de réseau GSM


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II-1 Le sous-système radio BSS (Base Station Sub-system)

Le sous-système est constitué de plusieurs entités dont : le terminale mobile, la station


de base BTS (Base Transeiver Station) et un contrôleur de station de base BSC (Base Station
Controller).

II-1-1 fonctions de terminale mobile (Mobile Station)


Le terminale mobile est constitué de deux terminaux : Le téléphone et la carte SIM
(Subscriber Identity Module).

II-I-2 Fonctions de la BTS (Base Transeiver Station)


A l'intérieur de chaque cellule se trouve une station de base, station d'émission
réception contenant l'équipement de commande et l'équipement radiofréquence qui gère les
canaux affectés à cette cellule.

La BTS s'occupe des aspects physiques de la transmission : modulation et


démodulation des signaux, chiffrement, codage correcteur d'erreurs, multiplexage TDMA
etc….Elle réalise en plus un ensemble de mesures caractérisant l’environnement radio
permettant le contrôle de la qualité d'une communication en cours. Ces informations sont
directement envoyées au contrôleur BSC.

II-1-3 Fonctions du BSC (Base Station Controller)

Le BSC est l'organe de commande du sous-système BSS. Il est raccordé aux stations
de base de ce système par des lignes terrestres spécialisées. Il contrôle une ou plusieurs BTS
et il est chargé de la gestion des ressources radio pour la zone couverte par les différentes
stations de base qui y sont connectées : allocation des canaux, procédure de handover. En
effet le contrôleur gère les transferts intercellulaires des utilisateurs dans sa zone de
couverture, c'est-à-dire quand une station mobile passe d'une cellule vers une autre. Il doit
alors communiquer avec la station de base qui va prendre en charge l'abonné en lui
communiquant les informations nécessaires tout en avertissant la base de données locale VLR
(Visitor Location Register) de la nouvelle localisation de l'abonné.

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En outre, le BSC exploite les mesures fournies par les BTS afin de régler les
puissances d'émission des BTS et des mobiles. Il constitue de plus le lien entre le sous
système radio BSS et le sous système réseau NSS.
II-2 Le sous-système réseau NSS (Network Sub System)

Alors que le BSS gère l'accès radio, les éléments du NSS prennent en charge toutes les
fonctions de routage de contrôle et d'analyse d'informations contenues dans des bases de
données nécessaires à l'établissement des connexions entre les stations.
Le NSS comporte :
o Mobile Switching Center (MSC)
o Home Location Register (HLR) / Authentication Center (AuC)
o Visitor Location Register (VLR)
o Equipment Identity Register (EIR)

II-2-1 Fonctions du MSC (Mobile Switching Center)

Le centre de commutation mobile MSC est relié au sous-système radio BSS via
l'interface A. Son rôle principal est d'assurer la commutation entre les abonnés du réseau
mobile situés dans sa zone et ceux du réseau commuté public (RTC).

En plus il fournit différents services aux abonnés tels que la téléphonie et les services
de messagerie etc…. Il gère aussi les informations liées à la mobilité des clients, le transfert
intercellulaire(handover) , en mettant à jour les bases de données (HLR et VLR) qui donnent
toutes les informations concernant les abonnés et leur localisation dans le réseau.
II-2-2 Fonctions du HLR (Home Location Register)

La base de données HLR contient des informations concernant le profil de l’abonné:


le type d'abonnement, la clé de chiffrement Ki (cette clé est connue d'un seul HLR et d'une
seule carte SIM), les services souscrits, le numéro de l'abonné (IMSI), le numéro d'abonné
mobile MSISDN, l'état de son terminal (allumé, éteint, en communication, libre, . . .) etc.

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II-2-3 Fonctions du VLR (Visitor Location Register)


Cette base de données est liée à un MSC et contient des données dynamiques
transmises par la base de données HLR avec laquelle elle communique lorsqu'un abonné entre
dans la zone de couverture du centre de commutation mobile auquel elle est rattachée.
Lorsque l'abonné quitte cette zone de couverture, ses données sont transmises à un autre VLR.
II-2-4 Fonctions de l’EIR (Equipement Identity Register)
Base de donnée annexe qui contient les identités des terminaux mobiles. Elle peut être
consulté lors des demandes de service d’un abonné pour vérifier que le terminal utilisé est
autorisé à communiquer avec le réseau.

II-2-5 Fonctions de l’AUC (Authentification Center)


Base de données qui contient des informations confidentielles. Il contrôle les droits de
chaque abonné sur l’utilisation des services du réseau. Elle est toujours liée avec la base de
donnée HLR.
II-3 Le sous-système opérationnel OSS (Operating Sub-System)

Il assure la gestion et la supervision du réseau. La supervision du réseau intervient à de


nombreux niveaux :

o Détection de pannes.
o Modification de paramétrage.
o Réalisation de statistiques.
o etc…

II-3-1 Fonctions d’OMC (Centre d’exploitation et de maintenance)


C’est l’unité fonctionnelle à travers laquelle l’opérateur contrôle le système. L’OMC
offre au personnel de maintenance un seul point pour gérer le système entier.
III- L'interface radio
L'interface radio permet de relier la station mobile MS au réseau. Pour assurer cette
liaison, un système radio a besoin d'une bande de fréquences. La norme GSM occupe deux
bandes de 25 MHz (voir figure 2) : l’une est utilisé pour la voie montante (890-915) MHz et

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l’autre pour la voie descendante (935-960) MHz .Ces deux bandes sont séparées par un
intervalle fréquentiel de 20 MHz qui n'est pas attribué au système afin de faciliter la
séparation de deux voies [2].

Liaison Montante Liaison Descendante

915 958.2 960


890 890.2 935

Bande de séparation

Figure 2: Bande de fréquences


GSM900
La méthode d'accès multiple utilisée dans le GSM est une combinaison des deux techniques
d’accès multiples par répartition de temps et de fréquences (TDMA/FDMA).
III-1 Les techniques d’accès

III-1-1 FDMA (Accès Multiple par répartition de fréquences)

La technique FDMA est conçu spécialement pour les systèmes analogiques [1, 11,5]
.Elle est ensuite utilisée dans le système GSM. Le spectre disponible est divisé en deux
bandes de fréquences de 25 MHz, (correspondant au sens montant et descendant de la
liaison), de 124 fréquences porteuses chacune. La largeur des canaux étant de 200 kHz (voir
figure 3).Les bandes des deux liaisons ont été séparées par 20 MHz, ce qui porte à 45 MHz
l'écart duplex. Sur une bande, on émet des signaux modulés autour d'une fréquence porteuse
qui siège au centre de la bande.

Chaque porteuse est identifiée de manière unique par un numéro n, désigné par ARFCN
(Absolute Radio Frequency Channel Number).La fréquence de la voie descendante est
exprimée en MHz par :

Pour 1 n  124 f = 935 + (0.2xn)


La fréquence de la voie montante est déduite en utilisant l’écart duplex constant pour
chaque système. Un canal libre est attribué à chaque utilisateur pour véhiculer un appel
unique dans un seul sens à la fois (sens montant ou descendant).Le nombre de

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communications que peut écouler une cellule est donc égale au nombre de fréquences alloués
à cette cellule.

Figure 3 : Multiplexage fréquentiel

II-1-2 TDMA (Accès Multiple Par répartition de temps)

La technique TDMA consiste à diviser chaque fréquence (porteuse) obtenue par la


technique FDMA en N intervalles de temps appelés time slot de durée fixée à Ttimeslot=
0.5769 ms [1, 11, 5]. Un slot accueille un élément de signal radioélectrique appelé burst.
(Voir figure 4).

L’accès TDMA (Time Division Multiple Access) permet de partager une bande de
fréquence donnée entre différents utilisateurs, et sur une même porteuse, les slots sont
regroupés par paquet de 8 appelé trame TDMA : Ttdma = 8.Tslot = 4,6152 ms. Chaque
utilisateur utilise alors un slot de la trame TDMA.

La répétition périodique d'un slot dans les trames sur une fréquence particulière
constitue un canal physique. La figure 4 récapitule la technique utilisée TDMA (Time
Division Multiple Access).
canal physique plein-débit canal physique demi-débit

f3

f2

200KH

f0

0 1 2 3 4 5 6
7
Trame8TDMA
Figure 4 : Multiplexage Temporel
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Remarque : Il est possible de n'allouer à un utilisateur qu'un slot toutes les 2 trames TDMA :
demi débit (Half Rate).
IV- Les canaux logiques

On distingue deux types de canaux logiques [11, 1, 15] : les canaux dédiés, réservés à
une seule station mobile MS : Il s’agit d’une paire de slot (un en émission et un en réception)
dans laquelle il est seul à transmettre et à recevoir .Et les canaux non dédiés, partagés entre
plusieurs MSs et qui sont de deux types : Canaux de diffusion et Canaux de Contrôle
Communs.

IV -1 Les canaux dédiés

Sur un canal physique on peut placer soit un TCH avec son SACCH associé, soit 8
canaux SDCCH avec leurs SACCH associés :

Figure 5 : Canal physique du GSM

o Canal de trafic TCH : Il permet de transmettre soit la parole (à 13 kbit/s) en plein


débit soit 5.6 kbit/s en demi débit soit des données allant jusqu'à 12 kbit/s.
o SDCCH : Caractérisé par un débit plus faible 800 bit/s .Il est alloué aux phases
d'établissement de communications et qà la transmission des SMS.
o SACCH : Canal de contrôle à faible débit (380 bit/s). Il est associé aux canaux TCH
et SDCCH afin de les contrôler puisque la liaison radio est fluctuante.
Du fait de son faible débit, un canal SACCH ne convient pas aux actions rapides comme le
handover.
o FACCH : Canal de contrôle à haut débit. Lorsque le canal alloué est un TCH, on
suspend en cas d'urgence la transmission des informations usagers et on récupère la

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capacité libérée afin d'écouler la signalisation. On obtient ainsi un nouveau canal de


signalisation.

 Remarque : Lorsque le canal alloué est un SDCCH, et comme ce dernier peut écouler
tous les types de signalisation, on n'introduit pas le FACCH.
IV-2 Les canaux non dédiés

IV-2 -1 Les canaux de diffusion


o FCCH : Canal de correction de fréquence qui permet de transmettre des informations
au MS afin de s’ajuster sur la fréquence de la station de base. Il est présent uniquement
sur le slot 0 d'une trame TDMA et est émis 20 fois/s.
o SCH : Canal de synchronisation qui permet au mobile d'identifier la BTS, et de se
synchroniser sur elle. Il est présent uniquement sur le slot 0 d'une trame TDMA. Il est
toujours situé après le burst FCCH.
o BCCH: Canal de contrôle de diffusion, il permet la diffusion de données
caractéristiques de la cellule .Il comprend la diffusion régulière d’informations
systèmes de plusieurs types .Cette diffusion est plus ou moins rapide suivant la
nécessité du mobile.

IV-2-2 Les canaux de contrôle communs CCCH


Ils sont réservés pour les opérations de gestion des communications (établissement,
allocation de canaux de trafic). La norme GSM spécifie 3 canaux communs :

o RACH : C’est un canal d'accès aléatoire, il permet au mobile de signaler au BTS qu'il
désire effectuer une opération sur le réseau en envoyant des requêtes.
o PCH : Il permet de diffuser l'identité d'un mobile. En effet, lorsque l'infrastructure
veut communiquer avec un MS (appel, message court alphanumérique,
authentification….), elle diffuse l'identité du mobile sur un ensemble de cellules afin
de déterminer la cellule avec laquelle il est attaché.

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o AGCH : Canal d'allocation de ressource, il est utilisé pour l'allocation d'un canal
dédié à un mobile. Le message d'allocation contient la description complète du canal
de signalisation utilisé : Numéro de porteuse et numéro de slot utilisé…
o CBCH : diffuse aux usagers présents dans la cellule des informations spécifiques
(Informations routières, météo).
V- Caractéristiques de la liaison radio

En parcourant le trajet entre un émetteur et un récepteur, les ondes radio sont sujettes à
des phénomènes d’affaiblissements causés par la distance, les conditions climatiques (pluie,
neige…) ou géographiques (maisons, montagnes, arbres…).Ces phénomènes ont un effet de
dégradation sur la qualité de signal. Cette dégradation est traduite par des erreurs dans les
messages reçus qui entraînent des pertes d’informations pour l’usager ou le réseau. Par
ailleurs, il est souvent impossible d'assurer la visibilité directe d'un abonné depuis la station de
base et spécialement dans les environnements urbains. Par conséquent, le signal subit
plusieurs transformations qui peuvent être classées en différentes catégories :
V-1 Atténuation de parcours

Les pertes de propagation dues à la distance de parcours par l’onde radio entre
l’émetteur et le récepteur [5,1].On parle alors de l’affaiblissement (pathloss).
L’affaiblissement d’un signal est égale à :
AF=32.4+20*log10 (f) +20*log10 (d) (1)

Où f désigne la fréquence du signal émis et d la distance séparant l'émetteur du récepteur.

V-2 Atténuation due aux arbres

Les arbres ont un effet de dégradation sur le signal radio [1] .Cette dégradation varie
en fonction de leur hauteur, leur forme et leur densité, aussi de la saison, et de l’humidité.
Les pertes dues à la végétation ont été modélisés par de nombreux auteurs .Parmi les modèles
réalisés on trouve le modèle de Weissberger. Il s’applique aux fréquences comprises entre 230
MHz et 95 GHz. Ce modèle s’exprime par les deux formules suivantes :

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L = 1.33 f 0.284 d f
0.588
Pour 0  d f  400 m
(2)

L = 10.45 f 0.284 d f
0.588 Pour 0  d f  14 m (3)

Avec :
o L est la perte en dB.
o f est la fréquence en GHz.
o df est la distance parcourue par l’onde à travers les arbres, en mètres.
La différence de pertes de propagation entre les arbres ayant des feuilles ou non peut varier de
plusieurs dB. Ainsi, les planificateurs radio prévoient une marge de 10 dB quand la zone de
service comprend des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver.

V-3 Effet de masque

Les atténuations de signal sont dus aux obstacles séparant l’émetteur et le récepteur
(bâtiments, maisons…) [4,5].On parle alors de l’effet de masque (shadowing).Ce phénomène
peut être dû aux obstacles proches ou lointains (voir figure 6). En effet une onde radio subit à
différents phénomènes de réflexion, de diffraction et de diffusion avant d'atteindre la station
mobile.

Figure 6: Effet des obstacles proches et lointains sur le masque

V-4 Trajets multiples (multipath)

Le signal émis empreinte des trajets de longueurs différentes dus aux phénomènes de
multitrajet [5]. Le récepteur se trouve alors face à plusieurs signaux portés par une même
fréquence présentant des déphasages constructifs ou destructifs du signal original.

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L'évanouissement (fading) d'un signal se produit quand les ondes issues des trajets multiples
s'annulent donnant lieu à un signal de très faible puissance.
Le schéma suivant illustre un phénomène de multitrajet :

Figure 7: Phénomène de multi-trajet


V-5 Interférences co-canal et canal adjacent

Les brouillages dus aux interférences (co-canal ou canal adjacent) [4,1] :


1- Les interférences co-canaux dus aux émissions d’autres équipements sur la
même bande de fréquence.
2- Les interférences sur canal adjacent dues aux émissions d’autres équipements
sur des fréquences adjacentes.
La lutte contre ces interférences est très importante dans la planification des systèmes
cellulaires à réutilisation de fréquences.

VI- Bilan de liaison

L’équilibre des pertes de propagation sur le lien montant et sur le lien descendant,
également appelé bilan de liaison, est important pour les communications bidirectionnelles
des mobiles proches de la frontière de la cellule. Les émissions doivent en effet avoir la même
qualité dans les deux sens [1]. L’équilibre n’est cependant atteint que pour certain mobiles à
cause des conditions de propagation très fluctuante, des sensibilités des récepteur, des gains
des antennes…, qui différent d’un équipement à l’autre .
La formule d’équilibre de la liaison s’établit en suivant les étapes suivantes :

Le niveau de signal reçu au niveau du mobile et provenant de la BTS est donné par la
formule suivante (voir figure 8) :
PrMS = PeBTS- LcBTS- LfBTS+ GaBTS- Lp+GMS-LfMS (4)

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Où :
o PrMS : Puissance reçue à la MS (en dB).
o PeBTS : Puissance émise à la BTS (en dBm).
o LcBTS : Perte du combineur de la BTS (en dBm).
o LfBTS : Perte de câble d’alimentation à la BTS (en dB).
o GaBTS : Gain de l’antenne de la BTS en (dBi)
o Lp : Perte de propagation entre la MS et la BTS (en dB).
o GMS : Gain de l’antenne de la MS (en dBi).
o LfMS : Perte de câble de l’alimentation à la MS (en dB).
Et de la même façon pour la BTS :
PrBTS = PeMS-LcMS-LfMS+GMS-Lp+GdBTS+GaBTS -LfBTS (5)
o PrBTS : Puissance reçu à la BTS (en dBm).
o PeMS : Puissance émise à la MS (en dBm)
o GdBTS : Gain de la diversité de l’antenne de la BTS (en dB).
En exprimant Lp en fonction des autres paramètres dans les équations (4) et (5) on obtient :
Lp= PeBTS - PrMS - LcBTS- LfBTS+ GaBTS+ GMS –LfMS
Et Lp= PeMS - PrBTS - LcBTS- LfMS+ GaBTS+GdBTS +GMS –LfMS

D’où : PeBTS –LcBTS - PrMS= PeMS+GdBTS- PrBTS (6)

La formule de bilan de liaison est donc donnée par l’équation suivante :


PeBTS = LcBTS +PrMS-PeMS+GdBTS- PrBTS
La puissance d’émission de la BTS (PrBTS) doit donc être supérieure à celle du mobile
(PrMS) d’une valeur correspondante à la somme de gain de diversité (Gd BTS), de la perte de
combineur de la BS (LcBTS) et de la différence de sensibilités (PrMS-PrBTS).

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Tx Combineur Alimentation
LcBTS LfBTS GaBTS Lp
PeBTS
PrBTS Lp

GMS
Alimentation
Rx Alimentation LfMS
GdBTS
Alimentation
LfBTS GaBTS Tx Rx

PeMS PrMS
Figure 8: Diagramme de bilan de liaison

VII- Planification des réseaux cellulaires

VII-1 Introduction

La planification d’un réseau cellulaire est l’une des tâches les plus complexes que doit
prendre en charge un opérateur mobile au début de sa vie [1,5]. Elle constitue un processus
très délicat dont le résultat conditionne le succès de l’opérateur .En effet un réseau mal
planifié se traduira par une qualité d’appel médiocre, un taux de perte d’appels élevé, etc…
Ce qui entraîne donc à des coûts supplémentaires et des manques à gagner pour l’opérateur.
Le processus de planification se déroulera en plusieurs phases : le dimensionnement
des différents éléments du réseau, la définition de la structure cellulaire(motif de réutilisation,
taille de cellules…)et la planification radio qui consiste à attribuer à chaque site un ensemble
de fréquences porteuses de façon que, d’une part le niveau d’interférences entre cellules soit
minimal et d’autre part, le niveau de puissance en tout point de la couverture soit suffisant
afin de garantir une qualité de service acceptable.
VII-2 Objectif de la planification

L’objectif de la planification d’un réseau cellulaire peut être résumé de la façon


suivante :

En tenant compte des caractéristiques de l’environnement à couvrir (données géographiques)


des caractéristiques des abonnées à desservir (densité, comportement d’usagers) et de la bande
de fréquence disponible, on désire minimiser le coût de l’infrastructure radio à utiliser

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(couverture, taille de cellule, plan de fréquence topologie de réseau etc…) tout en respectant
certaines contraintes de qualité de services.
Le processus de planification doit aboutir donc à :

1-un plan de station de base (emplacements, capacités et puissances).

2-un plan de fréquence (fréquences allouées à chaque station de base du réseau).

Pour cela un réseau radio-mobile doit passer par plusieurs étapes au cours de sa durée de vie.

a- Phase de dimensionnement

Dans cette phase, l’opérateur fixe un certain nombre d’objectifs commerciaux :

o Nombre d’abonnées.
o Zone à, couvrir.
o Services proposés.
o etc…
En plus, le dimensionnement permet une estimation a priori :

o Des coûts (matériels et humains).


o Des délais de fonctionnement de réseau.

En fin le dimensionnement spécifie :

o La localisation.
o La nature et la qualité de service à fournir.

b- Phase du design

Le design est une phase de réponse aux objectifs posés par le dimensionnement. Dans cette
phase l’opérateur essaye de :
o Collecter tous les informations nécessaires utiles à la préparation du réseau
(données géographiques, données de trafic …).
o Effectuer des mesures afin de valider la bande de fréquence allouée à l’opérateur.
La phase de design s’occupe des différents problèmes de conception de réseau tels que :

o Le positionnement et le paramétrage des antennes.


o L’affectation de fréquences.
o Spécification des zones de localisation.
o Branchement BTS/BSC.
o etc…

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L'objectif du design revient donc à fournir des schémas de réseaux capables d'évoluer dans le
temps à moindre coût.
c- Phase de déploiement

C’est une phase purement opérationnelle, elle consiste à déployer des antennes sur les
sites localisés par la phase de design.
VII-3 Concept cellulaire

Le concept cellulaire consiste à diviser le territoire en cellules dont chacune est


couverte par une station de base de réseau .Il constitue le fondement de base des réseaux radio
mobiles [14, 4 ,5] .Il permet comme premier intérêt d’ajuster les ressources radio à la
demande en trafic. Cet ajustement est réalisé en densifiant les zones à forte demande en
communication.
Comme deuxième intérêt de concept cellulaire, on trouve le principe de réutilisation de
fréquence. Pourtant il présente certains inconvénients .La réutilisation des ressources radio sur
des cellules différentes génère de l’interférence sur le signal utile reçu par la terminale mobile
ou la station de base. Pour assurer une qualité de communication acceptable, le rapport entre
le signal utile et interférant appelé C/I doit être maintenu au-dessus d’un seuil donné. Ce seuil
est une caractéristique essentielle de l’interface radio. Comme conséquence de la réutilisation
de fréquence, le réseau est capable d’écouler un nombre de communication beaucoup plus
grande que le nombre de fréquences disponibles.

VII-3-1 Modèle hexagonal


Plusieurs représentations ont été faites pour schématiser la couverture d’un réseau
radio. La représentation initiale était sous forme de cercles représentant chacune une cellule.
Cette représentation a finalement évolué vers une représentation en hexagones qui offre des
facilités d’étude lors de la phase de la planification théorique.

Cercles Hexagones

Figure 9 : Transformation de la représentation

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En effet l’hexagone désigne la forme géométrique théorique la plus proche de cercle


(couverture idéal) qui permet un pavage régulier du territoire .De plus il permet une
uniformité de distances entre les utilisateurs, la régularité de la propagation des ondes radio en
espace libre etc…

Toutefois, la réalité s’écarte de cette vue théorique notamment en zone urbaine où de


nombreux obstacles empêchent la propagation des ondes radio de s’effectuer de la même
façon dans toutes les directions. Par conséquent, des discontinuités importantes apparaissent
dans la couverture des cellules.

VII-3-2 Modèle réel


Le modèle réel d’un réseau cellulaire [6] est présenté dans le schéma suivant :

Couverture réelle
d’un réseau cellulaire

Couverture réelle
d’une cellule

Figure 10 : Modèle réel dans un réseau cellulaire


VII-3-3 Motif cellulaire de réutilisation

Pour optimiser l’utilisation de spectre radio, un réseau cellulaire est souvent basé sur la
réutilisation de fréquences sous forme d’un groupe bien définis qu’on appelle motif. Un motif
cellulaire désigne le plus petit groupe de cellule contenant l’ensemble de fréquences
disponible une et une seule fois.

Pour éviter qu'un niveau d'interférence trop élevé perturbe les communications, deux
utilisateurs utilisant la même fréquence porteuse doivent être séparés d’au moins d’une
distance de réutilisation qu’on note D (c’est la distance minimum qui doit séparer deux
cellules utilisant la même fréquence pour qu'aucun phénomène perturbateur n'intervienne)
[14,4].En GSM on utilise habituellement des motifs réguliers de taille vérifiant :

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K=i2+ij+j2 (7)

Où i et j sont des entiers .Les valeurs de k possibles sont : 1,3, 4, 7, 9, 12, 13, 16, 19, 21,25 et
27 .La taille du motif est liée directement à la capacité du réseau : plus la taille est petite, plus
le motif est reproduit dans la zone à couvrir, ainsi le taux de réutilisation augmentera et de
même pour la capacité mais aussi des interférences. Cependant, lorsque la taille est grande, la
capacité diminue, alors que la distance entre les cellules utilisant la même fréquence porteuse
augmente réduisant ainsi l’interférence.

VII-3-4 Distance de réutilisation


Soit une cellule donnée de rayon R dans un réseau planifié avec un motif régulier. Les
stations de base utilisant la ou les mêmes fréquences porteuses sont situées sur différents
cercles concentriques. Les cellules correspondantes sont fréquemment appelées cellules co-
canal (voir figure 11).

Le schéma suivant montre un exemple de motif en antennes omnidirectionnelles de


taille k= 4, ou R est le rayon de l’hexagone et D est la distance de réutilisation [4] :

4 1 2 1 2

2 3 4 3 4 3

1 ère couronne
1 2 1 2 1
R
4 3 3 4
4D
1 2 1 2

Figure 11: Distance de réutilisation

La relation entre la distance de réutilisation D, la taille de motif et le rayon de l’hexagone est


donné par la formule suivante :
D = 3k R (8)
Pour déterminer le motif minimal à utiliser pour un système cellulaire donné, on étudie
le rapport entre le signal utile C et l’ensemble de perturbations : interférences et bruits (I+N).

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Les interférences sont de deux types : interférences co-canal qui sont dus à l’émission
sur les mêmes fréquences, et interférences canal-adjacent qui sont dus à l’émission des
stations sur des fréquences adjacentes. On désigne par I la puissance totale des interférences,
et par N la puissance de bruit qui correspond principalement au bruit de fond de récepteur. On
considère N<<<I et on parle généralement de rapport C/I.
Le rapport C/I permet d’apprécier la qualité de signal reçu. C’est le seuil au-delà
duquel la réception est correcte. Plus le rapport C/I est bas plus la distance de réutilisation
peut être faible.
La figure suivante montre un exemple d’une station mobile MS1 qui reçoit en plus du
signal utile C des signaux interférents co-canaux I plus du bruit N :

Figure 12 : Interférences co-canal

20
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VII-3-5 Comment localiser les cellules co-canal

y v 60
u

u
v

Figure 13 : localisation des cellules co-canal

Nous tendons à calculer la distance de réutilisation en terme de rayon de la cellule:


-le repaire (u,v) est non orthonormé : u et v sont séparés de 60°.
-la distance entre les centres de deux cellules est une unité. P

-d’après des calculs trigonométriques nous avons:


y

2cos v
6 (9) u
R=
3 1
R
R x

21 R
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Par conséquent
1
R= (10)
3
Considérons un point P(u,v), la distance r par rapport aux axes x et y est:
r 2 = x2 + y 2
Avec :

 
x = u cos (11) Et y = u sin +v (12)
6 6

Par conséquent :
(13)
r = (u 2 + uv + v 2 )1/2

En utilisant les équations précédentes, pour localiser les cellules co-canal, nous commençons
par une cellule de référence et on se déplace sur l’axe u d’un nombre de cellules égales à i et
puis sur l’axe v d’un nombre de cellule égale à j :

Donc la distance entre deux cellules co-canal appartenant à deux motifs adjacents est:
1
D = (i + ij + j )
2 2 2
(14)
Nous avons :
1
R= (15)
3

Donc D (16)
= (i 2 + ij + j 2 )1/2 3
R
Donc le nombre de cellules dans un motif est donné par:

K = i 2 + ij + j 2 (17)
Avec i et j sont des entiers.
Par conséquent, les valeurs possible de K sont: 1,3,4,7,12,…

22
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Trouvons le centre d’un motif adjacent en utilisant les entiers i et j. la direction de i et j peut
être interchangée.

i
1 2 3 …
. Figure 14 : Direction de i et j

D
Figure 15 : Formation d’un motif de taille K=7 avec i=2 et j=1.

Figure 16 : Motif pour K=12 avec i=2 et j=2

23
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VII-3-5 Calcul de C/I


Pour étudier le rapport C/I on considère un réseau hexagonal régulier dont chaque
cellule est desservie par une antenne omnidirectionnelle [4,14].On néglige les interférences
canal-adjacents, et on considère que les interférences co-canal de la première couronne.

VII-3-5-1 Etude de la voie descendante (downlink)

1-Détermination du signal utile

En downlink, la réception d’une station mobile MS0 est interférée par les BTS utilisant
les mêmes ressources radio (interférences co-canal).Le signale utile reçu par la station MS0
est :

C = Pe, 0, 0  a 0, 0  l / r 0, 0 (18)

Avec :

o Pe,0,0 : désigne la puissance émis par la station de base de référence BS 0 à la station


MS0.

o a0,0 : est un facteur modélisant l’effet de masque.

o l est un facteur de proportionnalité dépendant des conditions de propagation.

o r0,0 est la distance séparant la BS0 et la MS0 .

o  désigne un exposant dépendant de l’environnement et typiquement compris entre 2


et 4.

2- Détermination des interférences


Considérons maintenant k BTS co-canal, la MS0 reçoit des interférences de chacune de
k BTS nommé (BSk) .Donc l’expression des interférences reçu est :

I =  Pk , 0  ak , 0  l / dk , 0 (19)
k
Avec Pk, 0 est la puissance émis par la BSk vers la MS0, ak,0 est le facteur modélisant

l’effet de masque entre la BSk et la MS0 et dk,0 est la distance séparant la BSk et la MS0.

24
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On considère que toutes les stations de base transmettent à la même puissance


nominale .En utilisant les équations (18) et (19) on obtient :

−1
 ak , 0  r 0, 0  
C / I =    
 kK a 0, 0  dk , 0   (20)

Avec K est le nombre des BTS co-canal de la première couronne.

On néglige l’effet de masque et les interférences au-delà de la première couronne, et on


considère que le mobile est à la distance de réutilisation de 6 stations de base de la première
couronne :

Donc d k,0=D ce qui donne :

C / I = 1/ 6( D / r 0, 0) (21)

Le rapport C/I minimale est obtenu lorsque la station mobile MS0 se trouve sur les bordures
de la cellule.

( C / I ) min = 1/ 6 ( D / R )

(22)

La figure suivante montre cette situation :

Figure 17 : Cas ou la station mobile se trouve à la bordure de la cellule

Cette partie a été simulée par un code que nous avons développé en langage C (Voir annexe)

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3-Relation entre C/I et le facteur de réduction d’interférence co-canal q

La distance de réutilisation D est exprimée en fonction d’un facteur q appelé facteur


réduction de l’interférence co-canal CIFR : D = q.R où D = (3K)1/2R avec K est le motif de
réutilisation.
Le rapport C/I pour une seule cellule interférente est alors donné par :

C / I = PeR − / PeD − (23)


Le rapport C/I relatif aux signaux interférents parvenant des six cellules de la première

couronne co-canal est :

C / I = q / 6 (24)

D’où : q = 6 ( C / I ) (25)

q = (6 (C / I ))
1/ 
Ou encore : (26)

Ce qui permet de calculer le facteur CIRF si on connaît le seuil C/I désiré .Pour un milieu de
propagation où le paramètre de propagation  vaut 4 et pour un seuil C/I = 18 dB, on a

q = 4.41.Si le rapport C/I calculé est inférieur à celui estimé le facteur CIRF doit être
augmenté.

4- Détermination de la taille motif de réutilisation

Le paramètre q peut être directement lié au motif de réutilisation, en effet, la distance


de réutilisation D = (3K)1/2R ce qui donne : q = (3K)1/2 .
Pour les valeurs précédentes (C/I = 18 dB,  = 4, q = 4.41) on a K = 7. Donc pour avoir un
C/I > 18dB, il faut au moins un motif à 7. La détermination de la distance D de réutilisation
peut être directement déduite en choisissant un rayon donné des cellules.

26
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VII-3-5-2 Etude de la voie montante (uplink)

Dans le sens montant, une BTS reçoit un signal utile d’un mobile de la cellule et des
signaux interférents venant des mobiles connectés sur des BTS qui utilisent la ou les mêmes
fréquences porteuses.

MS0

Figure 18: interférences sur la voie montante


1- Calcul de signal utile

Soit un mobile de référence désigné par MS0 le signale reçu par son station de base
meilleur servante est de façon similaire à la voie descendante :

C = Pm, 0, 0  a 0, 0  l / r 0, 0 (27)

Avec :
o Pm, 0,0 désigne la puissance émise par la MS0 à la BS0 .
o r 0,0 est la distance qui sépare la station MS0 et la station servante BS0.
2- Calcul des interférences

Soit une station mobile j connecté à une autre station de base BSk qui utilise la même
fréquence porteuse que la station BS0.L’intérférence Ik,j généré par la station mobile j
s’exprime comme :

I = Pm,k , j  l  a 0, j / d 0, j  (28)

L’expression des interférences totales est donc :

27
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I =  Pm,k , j  l  a0, j / d0, j  (29)


k j

Considérons que tous les mobiles transmettent à la même puissance, le rapport C/I est
finalement exprimé :
−1
  
C / I =   a0, j / ak , j ( rk , j / d 0, j )  (30)
 k j 
Remarque : Au cas d’un réseau tri-sectorisé, le calcul de C/I s’étend facilement en intégrant
le gain de la station de base dans la direction considérée.

VII-3-6 Type de motifs


On désigne plusieurs types de motifs [1]: motifs de Stockholm, motifs combinés etc…
VII-3-6-1 Motifs de Stockholm
Le motif de Stockholm est un motif irrégulier (voir figure).Ce type de couverture est
réalisé à l’aide des antennes directives qui permettent aux cellules d’avoir cette forme
atypique

f2

f4

f3
f1 f3
f6 f5
f5 f1

f4 f2
f2 f3
f6 f6
f4
f1

f5
Figure 19 : Motif de Stockholm

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VII-3-6-2 Motifs combinés (Reuse Partitioning RP)

La combinaison de motifs permet de réaliser des couvertures comprenant des motifs


de tailles différentes. Elle est utilisée dans les zones à haute densité. Dans cette méthode,
chaque cellule est devisée en 2 ou plusieurs sous-cellules concentriques. La figure suivante
montre un exemple d’un motif combiné.

1
2
3 4

Figure 20 : Sous cellules concentriques

Les cellules intérieures sont plus proches de la station de base .Le niveau de signal C/I requis
dans les zones proches de BTS est plus faible que celui requis par les zones les plus loin. Par
conséquent la distance de réutilisation des cellules inférieures est plus faible que les cellules
extérieures. Ce qui permet d’obtenir une plus grande efficacité spectrale.

Les opérateurs du système radio mobile combinent le plus couramment deux motifs de
tailles différentes. Un motif à faible nombre de cellules est obtenu en utilisant de faibles
rayons de cellules .Ceci est réalisé en n’autorisant l’accès aux stations de base
correspondantes que pour les mobiles recevant un signal élevé.
Le schéma suivant représente un exemple d’une combinaison de deux motifs, l’un de taille
4(1, 2, 3,4) et l’autre de taille 7(a, b, c, d, e, f, g) :

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2 2
1 1
g e
c f

3 4 3 4 3
a d c f
b

1 2 1 2 1
e a b d
g

4 3 4 3
c f g e

Figure 21 : Couverture à deux motifs combinés

Les cellules centrale desservent les mobiles de puissances élevées (c'est-à-dire proche de la
BTS par exemple).Elles peuvent être utilisées pour desservir l’intérieur des bâtiments .les
cellules de grande taille par contre sont utilisées pour desservir l’extérieur des bâtiments.

VII-3-7 Densification d’un réseau cellulaire


Au fur et à mesure de l’augmentation de trafic, le réseau est densifié dans les zones qui
le nécessitent, pour cela plusieurs techniques [1,5] peuvent être mises en œuvre :

VII-3-7-1 Adjonction de nouveaux canaux

La méthode la plus immédiate consiste à ajouter des nouveaux canaux aux cellules
dans le cas où toute la bande de fréquence n’a pas encore été utilisée. Cela revient à ajouter
des émetteurs /récepteurs (TRX) au niveau des stations de base (voir figure 22).
L’avantage principal du recours à cette technique est qu’elle ne nécessite pas la modification
du motif cellulaire .Ses inconvénients sont la consommation plus importante de fréquence et
d’autres part la nécessité d’ajouter d’équipements (TRX pour les canaux radio)
supplémentaires.

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f3 f5
f3, f4 f5, f6

f13 f1 f7
f13, f14 f1, f2 f7, f8

f11 f9
f11, f12 f9, f10

Figure 22: Méthode d’ajout de nouveaux canaux


VII-3-7-2 Emprunt de canaux

Les canaux sont alloués aux cellules en fonction de leur demande en trafic. Quand la
demande en trafic excède, dans certaines régions, la capacité du réseau alors que dans les
régions voisines, le trafic est inférieur à la capacité offerte, un rééquilibre entre les différentes
zones (voir figure 23) peut avoir lieu par transfert temporaire ou permanant de fréquences
d’une cellule peu chargée vers une cellule surchargée :

f3,f4 f5,f6
f3,f4 f5,f6

f13, f14 f1, f2, f10, f12 f7,f8


f13, f14 f1,f2 f7,f8

f11,f12 f9,f10 f11 f9

Figure 23 : Méthode d’emprunt de canaux

VII-3-7-3 Modification de motif cellulaire

Un motif de petite taille permet d’écouler un nombre important de trafic. Il est donc
envisageable, lorsque la densité de trafic augmente de façon importante, de réduire le nombre
de cellules par cluster (voir figure 24).

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f4 f3 f1,f2,f3 f4,f5

f6 f6 f7 f4,f5 f6,f7
f1,f2,f3
5

f5 f1 f1,f2,f3 f4,f5 f6,f7


f2

f4 f3 f1,f2,f3
f6,f7

Figure 24 : Méthode de la diminution de la taille de cluster

L’avantage de cette technique est qu’elle ne nécessite pas le recours à de nouvelles


fréquences. Ces inconvénients principaux sont qu’elle entraîne à l’augmentation de niveau de
C/I exigé et qu’elle nécessite l’ajout d’équipement TRX.
VII-3-7-4 Division cellulaire

Lorsque le trafic augmente, la méthode de réutilisation des fréquences ne suffit plus et


on a recours à la division cellulaire qui consiste à diminuer la taille des cellules (voir figure
25) et par conséquent augmenter la capacité de réseau. Cependant, la diminution de la taille
des cellules signifie plus de sites et augmentation du coût de l’infrastructure.

Situation initiale Situation après division

Figure 25 : Division des cellules

Théoriquement, la division de cellules peut être réalisée indéfiniment. Mais en pratique,


certaines contraintes limitent le recours à cette technique :

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o Lorsque la distance entre cellules diminue, l’interférence co-canal


augmente.
o Trouver de nouveaux sites et y installer des équipements pour les nouvelles
stations de base est un processus long et compliqué.
o Le coût total du système augmente avec l’augmentation du nombre de
BTS.
o Le taux de handovers augmente avec la diminution de la taille des cellules,
ce qui entraîne une charge supplémentaire en signalisation et traitement.

VII-3-7-5 Couverture multicouche

L'idée de la couverture multicouche est d'insérer de petites cellules (microcellules)


dans la cellule initiale afin d'alléger sa charge. Les appels ne pouvant pas être gérés par la
microcellule sont redirigés vers la macro cellule.

VII-3-7-6 Sectorisation

Le coût d’un opérateur est essentiellement lié au nombre de sites installés. Pour
minimiser le nombre des sites pour un nombre de cellules données, les opérateurs Utilisent la
sectorisation. Cette techniques consiste à diviser une cellule en plusieurs secteurs .chaque
secteur est desservi par une antenne sectorielle ou directionnelle et est considéré comme une
nouvelle cellule.

La sectorisation (voir figure 26) permet de concentrer l’énergie émise sur une zone
bien définie [4], ce qui permet de maîtriser la couverture radio et de limiter les émissions hors
zone de service.

Comparé au cas omnidirectionnel, une antenne directionnelle peut délivrer le même niveau de
signal dans la zone desservie tout en induisant moins d’interférences avec les cellules co-
canal.

Figure 26: Système Directionnel


33 à antennes sectorielles
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Les configurations les plus utilisées sont des sites tri-sectorielles pour les zones urbaines, les
sites omnidirectionnelles pour les zones rurales et les sites bi-sectorielles pour les couvertures
de routes.
Pour la planification cellulaire d’un réseau tri-sectorisé on peut utiliser un motif de 12 comme
il est montré dans le schéma suivant :

11 3 10

4 7 1 8 5 12

10 2 9 6 11 3 10

8 5 12 4 7 1 8

6 11 3 10 2 9 6

4 7 1 8 5
12
2 9 6 11 3

Figure 27 : Exemple d’un motif tri-sectorisé de taille (4*3)

VII-3-5 Notion de trafic


La charge d’un système est définie comme le nombre d’unités d’information (Messages,
durée d’occupation ou bits) à écouler par unité de temps. L’unité couramment utilisée en
théorie de trafic est l’Erlang, qui représente le taux d’occupation d’un canal.

- Le trafic par abonné est calculé grâce à la formule suivante:

n.T
A= Erlang
3600 (31)
Avec :

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- T: durée moyenne d’un appel


- A: traffic offert par un usager
- n: nombre d’appels par heure

Par exemple si n=1 et T=90 secondes, le trafic sera de 25 Erlang.

Approximation de la loi d’Erlang B:


N = A+k A (32)

Avec :
Ou:
N: Nombre de canaux nécessaires
A: Traffic offert en Erlang.
k: k=-log10(B).
B: Taux de blocage.

Exemple
Soit une zone à desservir caractérisé par les paramètres suivants :

-  = 1000 abonnées/Km2
- S=0,5 Km2
- Durée moyenne de communications =t=90 secondes.
- Taux d’appels entrants =0,5 appels/abonné à l’heure de pointe,
- Taux d’appels sortants =0,6 appels/abonné à l’heure de pointe,
- Taux d’appels entrants avec succès = 0.80
- Taux d’appels sortant avec succès = 0.65
-Taux de blocage admissible sur les canaux de trafic =1%

1- quel est le trafic total de la zone à l’heure de pointe ?


2- Quel est le nombre de canaux de trafic nécessaires pour desservir cette zone ?

Réponse :

1- Calcul de trafic total de la zone à l’heure de pointe:

Tout d’abord, calculons le nombre d’abonnés dans la zone:

N_ab=1000*0.5=500

Le trafic totale est donc;


A(Tot)=N_ab*(N*T)/3600

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Avec, N:nombre moyen de demande d’appel


T:durée de communications

Donc:
A(Tot)=500*((0.8*0.5)+(0.65*0.6))*90/3600
A(Tot)=9.87 Erlg

2- Le nombre de canaux de trafic nécessaire pour desservir cette zone, pour un taux de
blocage de 1% est:

N = A+ K A

N 17

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Conclusion

L’histoire radio-mobile s’est bâtie sur différentes générations du système radio. Après les
systèmes analogiques, des systèmes numériques dits de 2ème génération ont vu le jour, dont les
réseaux de norme GSM.

Ce cours a porté, dans un premier temps, sur le problème de la planification dans le


système GSM. De ce fait, une étude détaillée de ce réseau ainsi que le problème de la
propagation radio s’est imposée. Ensuite nous avons abordé le problème de l’affectation de
fréquence qui est étroitement lié à la détermination du rapport C/I.

Pour conclure, nous pouvons dire que afin de satisfaire les besoins en communications
de leurs clients en situation de mobilité, les opérateurs doivent porter attention à la
planification de leurs réseaux lors de ses différentes phases : dimensionnement, design et
affectation de fréquence afin d’aboutir à des plans de stations de base et des fréquences,
optimales répondant aux objectifs techniques et économiques fixés par les engagements de
licence.

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Références

[1]- Sami Tabbane, « réseaux mobiles»1997.

[2]- Sami Tabbane, Mohamed Tahar Missaoui « Pratique de l’ingénierie des réseaux
cellulaires du GSM/GPRS à l’UMTS », Réseaux et télécoms, collection dirigée par Guy
Pujolle, Hermes, Lavoisier.

[3]- Fadoua Thami Alami «Optimisation de la Capacité et Dimensionnement du Réseau


d’Accès Radio UMTS/WCDMA», Mémoire de thèse, systèmes de télécommunications et
informatique, Décembre 2013.

[4]- Xavier Lagrange, « Distribution de C/I dans un réseau cellulaire régulier».

[5]- Hakim Mabed, « Modèles et techniques d’optimisation dynamique pour les réseaux
radiomobiles »Décembre 2003.

[6]- Emmanuelle Vivier, « allocation des ressources radio dans les réseaux cellulaires paquets
de 2.5 et 3 éme générations », Décembre 2004.

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l’environnement de propagation pour l’allocation des ressources dans les réseaux mobiles
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Université Abdelmalek Essaadi MASTER TC&TSE/2019-2020
Faculté des Sciences Tétouan Module : Réseaux Mobiles et sans fil
Prof. N. AKNIN &
F.Thami Alami

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