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LP IAM 2023-2024

Chap 2
Architectures Réseaux Mobiles

Pr R.ALAOUI
Introduction
Le spectre radio est partagé entre plusieurs services de communications comme la radio
AM/FM (Amplitude Modulation/Fréquence Modulation), la télévision, le satellite et la
téléphonie mobile.

Les générations mobiles 2G, 3G, et 4G s’appuient sur des fréquences radio
allant de 700 MHz à 2,6 GHz (moyennes ou basses)

Les ondes millimétriques se trouvent sur la tranche des plus hautes fréquences des ondes
radioélectriques avec une longueur d’onde s’étalant de 1 à 10 mm, et une fréquence allant
de 24 à 300 GHz
La largeur de bande est la taille de la bande passante du signal, c’est la plage de fréquences
comme l'intervalle entre les fréquences basse et haute utilisées par la source de vibration
(sonore, radio ou optique).

La largeur de bande fixe la vitesse à laquelle les données circulent.

Plus une bande de fréquence est large, plus le volume d’information (débit) qu’elle peut
transporter, est important.
Par analogie, on peut comparer la bande passante à la largeur d’un tuyau : plus le tuyau est
large, plus le volume d’eau pouvant s’écouler est important.

f=1/T ou f est la fréquence en Hertz (Hz ou s-1) et


T la période en seconde (s).
Aujourd’hui, le spectre de fréquences utilisé par la 2G, 3G et 4G est
complétement saturé et ne permet pas d’avoir des largeurs de bande
suffisantes par opérateur (quelques dizaines de MHz tout au plus) pour espérer
atteindre des débits supérieurs à plusieurs Mb/s.

Les fréquences millimétriques autorisent de bien meilleurs débits que les


fréquences de téléphonie mobile historiques.

Solution: Il faut monter en fréquence sur des espaces moins utilisés, pour être
en mesure d’avoir des largeurs de bande plus grandes et donc atteindre de
meilleurs débits.
Parmi les bandes candidates, on y retrouve évidemment la bande millimétrique.
Les réseaux de mobiles font partie de la famille des réseaux cellulaires.
Une cellule est une zone géographique dont tous les points peuvent être atteints à partir
d’une même antenne.

Lorsqu’un utilisateur d’un réseau cellulaire se déplace et change de cellule, le


cheminement de l’information doit être modifié pour tenir compte de ce déplacement.
Cette modification s’appelle un changement intercellulaire, ou handover,

La gestion des handovers est souvent délicate puisqu’il faut trouver une nouvelle route sans
interrompre la communication.
Les générations de réseaux de mobiles
Les communications entre utilisateurs mobiles se développent rapidement et
représentent un énorme marché pour cette première décennie du XXIe siècle.
Les différents générations de réseaux de mobiles se distinguent par la nature
de la communication transportée :
• communication analogique ;
• communication numérique sous forme circuit, avec deux options : mobilité importante et
mobilité réduite ;
• applications multimédias sous forme paquet.
• l’augmentation du débit pour atteindre plus de 10 Mbit/s pour la quatrième génération,
avec la possibilité de se connecter à plusieurs réseaux simultanément,
• les très hauts débits, de l’ordre de 1 Gbit/s, pour la cinquième génération.
Le réseau 1G, basé sur une technologie analogique:
Apparue dans les années 70, la 1G, qui est la première génération de réseaux
mobiles est uniquement dédiée aux appels vocaux.

1G repose sur une technologie dite « analogique ».

Ceci à la différence des générations suivantes de téléphonie mobile (2G, 3G, 4G, 5G) qui,
elles, exploitent la technologie « numérique ».

Les appareils utilisés étaient particulièrement volumineux.

1G a été remplacée dès l'apparition d'une seconde génération plus


performante utilisant une technologie numérique.
2ème Génération
La 2G commercialisée sous le standard GSM (Global System for Mobile
Communications) en Finland en 1991 , et
en USA et Canada sous le standard IS-54 et IS-136 par AT&T et Rogers Wirelass
Networks en 1993.

2G a permis d’offrir 3 autres avantages par rapport à la 1G :


Sécurité : Elle a permis de rajouter une couche de sécurité aux appels , en
cryptant les conversations téléphoniques.

Optimisation fréquentielle: la 2G a permis de bien gérer le spectre fréquentiel


en offrant une optimisation des canaux Radio.

Service Data : la 2G a permis de lancer le service data pour mobile , en


introduisant le service de messagerie SMS ( Short Message Service ) ,
MMS ( Multimedia Message Service) , et envoie de photos par message.
Architecture du GSM
Le réseau GSM est composé essentiellement de :
La station mobile(MS), le sous système radio (BSS), le sous système réseau (NSS),
Le sous-système d’exploitation et de maintenance (OSS)

Architecture du réseau GSM


La station mobile(MS)
C’est la première entité dans l’architecture du GSM, elle est composée du:
mobile + carte SIM.
Le sous système radio BSS (Base Station Sub-system)
La BSS est la partie radio du réseau GSM qui connecte l’abonné à la station BTS.

La station de base BTS (Base Transceiver Station)


LaBTS s’occupe de la transmission radio: la modulation, la démodulation, le
codage et la correction d’erreurs.
Contrôleur de la station de base (BSC)
BSC (Base Station Controller) est l’organe intelligent du BSS, responsable de la
partie radio du réseau GSM, qui contrôle une ou plusieurs BTS communiquant entre
elles par le biais de l’interface A-bis.
Elle fonctionne comme un relais pour gérer les différents signaux d’alarme.
Le sous-système réseau NSS (Network Station Sub-System)
NSS assure la commutation et le routage, et gère aussi l’acheminement des appels et la
mobilité des abonnés.

Le centre de commutation mobile MSC (Mobile Switching Center)


Le MSC est un commutateur du service mobile qui assure les rôles :
- la gestion des communications mobiles sous sa couverture,
- la transmission des messages courts,
- la fonction de passerelle lors d’appel d’abonné fixe vers un mobile GMSC (Gateway MSC).
Le registre de localisation nominale HLR (Home Location Register)
Le HLR est la base de données qui contient toutes les informations de localisation de
l’abonné, et mémorise les données concernant le terminal de l’usager : allumé,
éteint, ou en communication.
Le HLR contient:
- le numéro d’identification internationale de l’abonné(IMSI),
- le profil de l’abonnement (toute informations abonnés: type d’abonnement, les services
souscrits, autorisation d’appel international,….)
- le numéro d’annuaire de l’abonné (MSISDN : Mobile Station Integrated service digital Number).
Le registre de localisation des visiteurs VLR
Le VLR est une base de données attachée aux MSC,
contenant des données dynamiques qui sont transmise par le HLR.
Lors du passage de l’abonné d’une zone à une autre, ces données sont transmises à un autre
VLR(les données suivent l’abonné en quelque sorte).
Centre d’authentification AUC (Authentification Unit Center)
L’AUC est un centre de maintenance qui assure la sécurité et la confidentialité des
communications des abonnés.
L’opérateur s’assure que la communication ne s’agit pas d’une usurpation.
On distingue trois niveaux de sécurité :
- le codage des communications pour isoler la possibilité d’écoute,
- la confidentialité de l’identité de l’abonné.
- la carte SIM qui empêche l’intrusion de chaque abonné non enregistré dans le
réseau,
Enregistreur des identités des équipements (EIR)
L’EIR est une base de données: contient les identités des terminaux (IMEI : International
Mobile Equipment Identity).
En cas de vol, l’EIR élimine toutes possibilités de réutilisation du terminal détecté comme
étant un perturbateur du réseau.
Différentes interfaces du GSM
Les interfaces assurent le dialogue entre les équipements et permettent leur communication.
Le réseau GSM comporte essentiellement trois interfaces :

a) L’interface radio « Um »
Interface entre la station mobile et la station de base (MS – BTS).
b) L’interface «A-bis »
Interface entre la BTS et le BSC.
A-bis supporte la transmission de communication des usagers et de la signalisation.

Les messages de signalisation sont échangés entre le BSC, le MSC et la station


mobile(MS):La BTS a alors une fonction de relais.
c) L’interface « A »
Elle définit l’interfonctionnement entre le MSC et le BSC.
Etablissement et libération de la communication Allocation des ressources
et gestion du Handover.
On trouve d’autres interfaces qui sont présentées dans le tableau suivant :

Les interfaces du GSM


ETUDE CELLULAIRE :
Une cellule, c'est la surface sur laquelle le téléphone mobile peut établir une
liaison avec une station de base déterminée.

Démarche: diviser une région en un certain nombre de cellules contiguës sur


la surface couverte.
Les services seront disponibles dans toutes les situations dans lesquelles pourra se
trouver l’utilisateur, à l’intérieur ou à l’extérieur des zones urbaines denses, même dans
les bureaux,
dans le cas d’une utilisation intensive,
dans les zones suburbaines et rurales.

La figure illustre les différents


environnements définis
pour les réseaux IMT 2000.
La première zone, de quelques mètres, correspond à un environnement de grande densité
(le centre d’une ville) dans lesquelles le trafic est très important.
le débit maximal peut atteindre 2 à 10 Mbit/s, (dépassant celui des offres ADSL).
Dans les deux zones deux zones suivantes, de quelques dizaines à quelques centaines de
mètres , la mobilité augmente tandis que le débit diminue.
Dans la dernière zone, de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres,
caractérisée par le composant satellite, la mobilité est globale, avec un débit
pouvant atteindre 2 Mbit/s.
Les situations terrestre, maritime et aéronautique sont incluses dans les objectifs de ces
cellules parapluie.
l’utilisateur se trouvant dans un véhicule, sur un bateau ou dans un avion bénéficie d’une
disponibilité continue des services
Techniques d’accès
Si deux mobiles émettent en même temps, l’antenne ne peut capter qu’un des deux
messages.

Comme dans les réseaux locaux, il faut une technique


d’accès pour sérialiser les arrivées des messages sur
l’antenne:

Les méthodes le plus utilisées dans les réseaux


de mobiles sont le FDMA, TDMA et CDMA.
Les méthodes le plus utilisées dans les réseaux de mobiles 2G :
FDMA, TDMA et CDMA.
FDMA – Frequency division multiple access
FDMA, est une technique d’accès multiple par répartition en fréquence.
La bande passante totale disponible pour le système est divisée en fréquences.
Cette division est faite entre des fréquences non superposées qui assignent à chaque paire
communicante (2 téléphones)

FDMA est principalement utilisé pour la transmission analogique.

En FDMA, tous les utilisateurs partagent le satellite simultanément mais chaque utilisateur
transmet à une fréquence unique.
Pour mieux comprendre cette technologie, imaginez simplement comment fonctionne la
radio FM. Toutes les radios ont leurs propres bandes de fréquences et envoient leurs signaux
aux fréquences uniques soigneusement assignées dans les bandes disponibles.
CDMA – Code division multiple access
CDMA, est une technique d’accès multiple par répartition de code.
CDMA sépare les appels par code. Chaque bit d’une conversation est marqué avec un
code spécifique et unique.

Principe: Le système reçoit un appel, il alloue un code unique à cette conversation


particulière, les données sont divisées en petites parties et sont marquées avec le code
unique donné à la conversation dont ils font partie.

Les données en petits morceaux sont envoyées sur un certain nombre de fréquences
discrètes disponibles pour une utilisation à tout moment dans la plage spécifiée.

Le système à la fin, réassemble la conversation à partir des bits codés et la renvoie.


TDMA – Time division multiple access
TDMA, c’une technique d’accès multiple par répartition dans le temps.
TDMA divise les appels se produit sur la base du temps.
Le système numérise d’abord les appels, puis combine ces conversations en un flux
numérique unifié sur un seul canal radio.
Ensuite, il divise chaque canal cellulaire en trois tranches de temps, ce qui signifie que
trois appels sont mis sur une seule fréquence, puis un intervalle de temps est attribué à
chaque appel pendant la conversation.

Les utilisateurs émettent successivement l’un après l’autre, chacun utilisant son propre
intervalle de temps. Ceci permet à plusieurs stations de partager le même support de
transmission (par exemple un canal de fréquence radio) tout en n’utilisant qu’une partie
de sa capacité de canal.
2.5G
Les spécifications de l’environnement GSM permettent le passage de données à un débit
supérieur à celui de la première génération.

Une transmission simple de données de 2G peut s’effectuer sur le canal radio, le débit reste
très faible, avec moins de 10 Kbit/s, et rend insupportable l’arrivée de services multimédias.

Deux voies sont suivies pour augmenter le débit de 2G :


• HSCSD (High Speed Circuit Switched Data)
• GPRS (General Packet Radio Service)
Le HSCSD autorise la transmission et la réception de données commutées jusqu’à
76,8 Kbit/s.
HSCSD est adapté aux transferts de fichiers de grande taille et
aux applications multimédias, comme la vidéo mobile.

Le GPRS, contrairement au HSCSD, utilise une commutation de paquets,


permettant aux ressources radio de n’être utilisées que pendant la transmission des
paquets. Ainsi, des débits théoriques supérieurs à 120 Kbit/s peuvent être atteints.

Le GPRS est idéal pour les données sous la forme:


- Des messages électroniques
- L’accès aux services en ligne.
Gestion de la mobilité
La mobilité dans les réseaux de deuxième génération
La mobilité permet se déplacer dans la zone de couverture sans que la communication
soit coupée: changer de cellule.

La gestion de la mobilité se base sur deux aspects :


• La gestion de la localisation, qui permet au réseau de connaître à tout instant
l’emplacement du terminal, des utilisateurs et du point d’accès au réseau avec
suffisamment de précision pour acheminer les appels aux utilisateurs appelés là où ils
se trouvent.
• Le transfert intercellulaire, ou handover, qui permet d’assurer une continuité des
appels lors d’un changement de cellule.
Les réseaux de mobiles utilisent ces réseaux hertziens cellulaires en permettant le
passage d’une cellule à une autre sans couper la communication.

Plus le terminal mobile se rapprochera du bord de la cellule, plus la qualité de réception


se dégradera. En dehors de la cellule A, le terminal mobile ne peut plus communiquer
avec le point d’attachement A, et le terminal perd sa connectivité.
Le déplacement du terminal mobile entraîne la déconnexion du terminal mobile avec le
point d’attachement A, et la connexion avec le point B.
La gestion de mobilité s’effectue généralement à l’aide de deux bases de données :
le HLR, qui tient à jour les données de l’abonné, et
le VLR, qui gère le client dans la cellule où il se trouve.

Le figure illustre le handover et la création d’un nouvel enregistrement


dans la nouvelle base de données VLR

Les flèches indiquent l’ordre dans lequel les commandes sont envoyées lors de la procédure
de changement de cellule.

Fig Handover et création d’un enregistrement


dans un nouveau VLR
Les différents types du Handover
- Le Handover intracellulaire : intervient pour améliorer la qualité quand le signal est
suffisant, il intervient pour corriger les interférences existants sur les canaux radio,
donc il suffit de changer de canal sans changer de cellule.

- Le Handover intercellulaire : intervient quand le signal devient insuffisant, la


communication donc est basculée sur la BTS d’une cellule voisine.
La troisième génération (3G)
L’objectif de 3G est de mettre les systèmes mobiles 2G en phase avec le marché en vue de
faire face à l’émergence de l’internet à haute vitesse et du multimédia, en passant par
l’amélioration des méthodes d’accès radio.

Les réseaux 3G est capables d’offrir des services (données haute vitesse et multimédia) et
opéreront dans la bande de fréquence de 2 GHz.

L’organisme de standardisation IMT2000 est destiné à former la base des systèmes


mobiles de 3G qui consolide les environnements mobiles incompatibles en une
infrastructure et radio continue.

IMT2000 =
UMTS version européenne

IMT2000 =
CDMA-2000 version
Etats-Unis

IMT2000 =
TD-SCDMA chinois, demi-
frère asiatique de l'UMTS
Le réseau UMTS :
L'UMTS repose sur la technique d'accès multiple W-CDMA, appelée une technique de
spectre.

L'accès multiple pour le GSM se fait par une combinaison de division temporelle TDMA et
de division fréquentielle FDMA.

Les bandes suivantes été désignent pour le système IMT-2000


(exploité sous le nom UMTS en France) :
• Duplex temporel TDD : 1885,00 à 1920,00 MHz (bande de 35 MHz) et
2010,00 à 2025,00 MHz (bande de 15 MHz) ;

• Duplex fréquentiel FDD : 1920,00 à 1980,00 MHz (uplink de 60 MHz)


et 2110,00 à 2170,00 MHz (downlink de 60 MHz) ;

• Bandes satellites : 1980,00 à 2010,00 MHz (uplink de 30 MHz) et


2170,00 à 2200,00 MHz(downlink de 30 MHz).
Débits 3G:
L'UMTS permet théoriquement des débits de transfert de 1,920 Mbits/s,
mais fin 2004 les débits offerts par les opérateurs dépassent rarement 384 Kbits/s.

Le débit est différent selon le lieu d'utilisation et la vitesse de déplacement de l'utilisateur :


 en zone rurale : 144 Kbits/s pour une utilisation mobile (voiture, train, etc.) ;
 en zone urbaine : 384 Kbits/s pour une utilisation piétonne ;
 dans un bâtiment : 2000 Kbits/s depuis un point fixe.
Application et services :
Grâce à sa vitesse accrue de transmission de données, l'UMTS ouvre la porte à des
applications et services nouveaux.

L'UMTS permet de transférer dans des temps relativement courts des contenus
multimédia tels que les images, les sons et la vidéo.

Les nouveaux services concernent surtout l'aspect vidéo :


Visiophonie, MMS Vidéo, Vidéo à la demande, Télévision.
L’UMTS connaît deux évolutions majeures :
o Le HSPA (High Speed Packet Access) ;
o Le HSPA+ (High Speed Packet Access+).
HSPA :
Les évolutions HSPA (connues le nom de 3G+ ou 3,5G ), introduisent :
1- HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) pour la voie descendante:
Protocole qui offre des performances dix fois supérieures à la 3G (UMTS R'99)
permet de télécharger (débit descendant) théoriquement à des débits de 1,8 Mbit/s,
3,6 Mbit/s, 7,2 Mbit/s et 14,4 Mbit/s.

2- HSUPA (High Speed Uplink Packet Access) pour la voie montante:


Technologie qui permet de transmettre des contenus multimédias volumineux.
Les évolutions HSPA + :
L’HSPA+ regroupe plusieurs évolutions techniques visant à améliorer :
 les débits fournis aux utilisateurs et la capacité du système ;
 la gestion des utilisateurs always-on.
Une cellule peut transmettre des données à un utilisateur sur deux porteuses
simultanément en voie descendante, à l’aide de la fonctionnalité DCHSDPA
(Dual Carrier – HSDPA).

Le spectre supportant la transmission n’est donc plus limité à 5 MHz mais à 10 MHz.

Les débits fournis à l’utilisateur sont potentiellement doublés.

la largeur de bande plus élevée permet au système une gestion plus efficace des
ressources spectrales.
Les réseaux IMT 2000 utilisent simultanément les techniques cellulaires et sans fil
Ainsi que le composant satellite, complément des réseaux fixes et mobiles, qui fournit une
couverture globale, à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments,
ce que ne permet pas un déploiement terrestre conventionnel
La mobilité dans les réseaux de 3eme génération
Offrir une mobilité globale, rassemblant mobilité du terminal, mobilité personnelle et
mobilité des services, représente l’atout décisif des réseaux de troisième génération.

La mobilité du terminal correspond à la capacité du terminal à accéder aux services de


télécommunications, quels que soient l’endroit où il se trouve et sa vitesse de
déplacement.

le réseau est capable d’identifier, de localiser et de


suivre les utilisateurs, indépendamment de leurs
mouvements, puis de router les appels vers eux.

- L’enregistrement précis de la localisation de l’utilisateur et de son terminal associé doit être


maintenu.

- L’itinérance est liée à la mobilité du terminal, puisqu’elle permet à un utilisateur de se


déplacer d’un réseau à un autre
La mobilité personnelle correspond à la capacité d’un utilisateur à accéder aux services
de télécommunications entrants et sortants sur tout terminal, à n’importe quel endroit.
Sur la base d’un numéro personnel unique,

L’utilisateur peut initier et recevoir des appels à partir de n’importe quel terminal.
La mobilité personnelle implique la capacité du réseau à identifier les utilisateurs lorsqu’ils
se déplacent afin de leur fournir des services en fonction de leur profil de services et de
localiser le terminal associé à l’utilisateur pour adresser, acheminer et facturer les appels
de l’utilisateur
La mobilité des services (appelée portabilité des services), se réfère à la capacité du
réseau à fournir les services souscrits à l’endroit où se trouvent le terminal et ses
utilisateurs.

Les services exacts que l’utilisateur peut demander sur son terminal dépendent de la
capacité du terminal à cette localisation et du réseau qui dessert ce terminal.

La portabilité des services est assurée par des mises à jour régulières du profil de services
de l’utilisateur et l’interrogation de ce profil si nécessaire.

Les services doivent suivre les utilisateurs lorsque ceux-ci se déplacent.


Lié à la mobilité des services, le VHE (Virtual Home Environment) prend en charge les
utilisateurs itinérants en leur permettant d’accéder aux services fournis par leurs
fournisseurs de services toujours de la même façon, même s’ils se déplacent.

Grâce au VHE, l’utilisateur peut utiliser ses services dans n’importe quel réseau qu’il visite,
de la mêmemanière et avec les mêmes caractéristiques que lorsqu’il se trouve dans son
propre réseaud’abonnement.
4G (LTE)
LTE (Long Term Evolution) est le nom projet qui vise à produire les spécifications
techniques de la norme de réseau mobile 4G

4G

La 4G est liée au mixage de plusieurs technologies simultanément, une station


pouvant être connectée en même temps sur plusieurs réseaux.
Les applications se déroulant sur l’équipement terminal peuvent ainsi choisir le meilleur
réseau par rapport à leurs contraintes de qualité de service, de sécurité, de disponibilité et
de gestion de la mobilité.
Les réseaux mobiles 3G Avec la technologie HSDPA, évolution de l'UMTS,
le débit théorique atteint 14 Mbit/s.

Avec la 4G, les industriels et les opérateurs cherchent à faire passer les débits aux
alentours de 40 Mbits/s à l'horizon 2015-2016, 80 Mbits/s et
peut être plus à plus long terme.

Objectif 4G:
- Atteindre des débits proches de ceux disponibles dans le fixe avec la fibre
optique,
- la bande passante sera mutualisée entre tous les utilisateurs présents
simultanément dans la zone considérée.
LTE-Advanced :
LTE-Advanced est une norme de réseau mobile 4G définie par l’organisme de
normalisation 3GPP.

Le LTE Advanced est une évolution de la norme LTE en gardant une compatibilité
ascendante complète avec le LTE:
- au niveau des terminaux (smartphones, tablettes, clés 4G)
- au niveau du réseau, grâce aux fréquences identiques et aux codages radio (OFDMA et
SC-FDMA) déjà utilisés dans LTE.
LTE-Advanced fournit des débits pics descendants (téléchargement)
supérieurs à 1 Gb/s à l’arrêt et
à plus de 100 Mb/s pour un terminal en mouvement,
grâce aux technologies réseaux intelligentes qui permettent de maintenir des débits
plus élevés en tout point de la cellule radio.
Architecture de 4G /LTE
L’architecture du réseau de 4G comporte :
- L’équipement de l’usager : UE
- Le réseau d’accès : l’e-UTRAN
- Le réseau cœur : EPC (réseau tout-IP)
Catégories d’UE
La mise en œuvre du réseau LTE nécessite de nouveaux équipements, comme
de nouveaux terminaux compatibles avec cette nouvelle technologie.
Le réseau d’accès : L’e-UTRAN
contient les e-NodeB pour assurer l’échange radio avec l’E-UTRAN.

L’interface X2 : c’est une interface logique, permettant aux e-NodeBs d’échanger des
informations de signalisation durant le Handover sans faire intervenir le réseau cœur.
L’e-NodeB est relié au cœur du réseau à travers l’interface S1.
Le réseau cœur : EPC (Evolved Packet Core)
C’est le réseau cœur évolué (paquet tout IP).
L’EPC peut communiquer avec les réseaux 2G/3G.
Le EPC est décomposé en :
- MME «Mobility Manager Entity» : responsable de la localisation de l’utilisateur,
connaitre son état, gérer les procéduresd’authentification et mobilité des UE.
- SGW «Serving GateWay» : Responsable du transfert d’un relai à un autre,
il gère tout l’aspect Handover inter-eNodeB et effectuer ce transfert vers un
réseau 2G ou 3G.
HSS «Home Subscriber Server» : contient le profil de l’abonné pour les réseaux : 2G,
3G et LTE.

- PGW «Packet data network Gateway» : c’est la passerelle vers les réseaux
externes, responsable du routage en assignant une adresse IP au mobile au moment de
l’attachement au réseau.
PCRF «Policy Charging Rules Function»: fournit au PGW les
règles de taxations nécessaires pour différencier les flux de données et de
les taxer d’une façon convenable.
Planification des réseaux mobiles avec outil Atoll
Avec la complexité des systèmes cellulaires, La planification d’un réseau cellulaire
consiste à définir sa couverture et sa capacité.
l’outil Atoll effectuer des Simulations de dimensionnement et de planification très
efficaces avant de déployer réellement le réseau a un problème.

Un réseau mal planifié se traduit par une faible qualité d’appels, un taux de perte d’appels
important et un taux de blocage élevé.
La planification radio permet de répondre aux objectifs stratégiques des
opérateurs, selon les e zones et population à couvrir.

Le design radio commence par la définition des objectifs :


 Hypothèses générales sur le design de tout le réseau.

 Stratégie de déploiement (zones et populations).

 Prévisions en termes d’abonnées.

 Modèle du trafic et Distribution du trafic.

 Modèles de propagation.

 Qualité de service et Services à fournir (Voix, GPRS, HSDPA, LTE…).

 Hauteur et configuration d’un site standard.

 Technologie (OFDMA, MIMO..) et bande de fréquence

 Réseau existant.
LE PROCESSUS DE PLANIFICATION:
Le processus de planification LTE outre technologie est basé sur l’utilisation l’outil ATOLL.
Il permet de réaliser de multiples prédictions.
La figure suivante présente les étapes à suivre lors de la phase de planification:
Pré-planification :
C’est la phase de préparation avant de commencer la planification réelle du réseau.
C’est collecter des informations sur la région : mode de vie, les heures d’occupation.

Les critères de planification de réseau introduit à l’outil comme entrée:


o Cartes morphologique et topographique

o la zone géographique à planifier

o Les informations de l'abonné, le nombre d'utilisateurs …

o Trafic des utilisateurs, les heures de chargement du trafic.

o Les services attendus.


Planification :
L'objectif de la phase de planification est de trouver les meilleurs emplacements pour
eNodeB pour construire une couverture continue selon les exigences.

La sortie de la phase de planification est :


 la couverture finale et détaillée
 les plans de capacité.

La phase de planification doit aussi étudier les fréquences, le problème des


voisins et interférences.
Vérification :
La vérification est la phase qui suit l’installation du site, mais pas encore disponible pour
les utilisateurs.

Le but de cette phase est d'assurer un fonctionnement optimal du réseau.


 Faire du réglage des paramètres pour corriger les erreurs survenue lors de l'installation.

 Test Drive (méthode d'essai) pour vérifier la fonctionnalité du réseau soit en


couverture, capacité et exigences de qualité.

 Vérifier les indicateurs de performance KPI.


Optimisation:
L’Optimisation du réseau est la phase finale qui permet de vérifier la satisfaction des
clients et résoudre leurs plaintes.

C’est faire des mesures au niveau du réseau et du contrôle de terrain.


PRE-PLANIFICATION :
Bandes de fréquences :
Lors du dimensionnement d'un réseau, l'opérateur doit choisir une bande de fréquence
disponible selon les critères suivants:
• Les spécifications géographiques de la zone.
• La densité des utilisateurs.
• Disponibilité du spectre.
• La faible interférence avec les autres réseaux.
Ce tableau représente les bandes de fréquences pour la norme LTE

Les bandes de fréquence FDD


Ce tableau représente les bandes de fréquences pour la norme LTE

Les bandes de fréquences TDD


Exemple: choisir la bande numéro 3, DL 1805-1880 MHz et UL 1710-1785 MHz.
Nombre d’eNodeB requis:
Déterminer le nombre théorique des eNodeB requis pour établir la couverture
demandée et satisfaire la demande en termes de capacité.

Le nombre de sites demandés est donné selon la contrainte de couverture et de


capacité

Le nombre de sites demandés est donné statiquement par la méthode suivante :


• Estimer le nombre total des habitants de la région à couvrir

• Estimer le nombre de personnes moyenne par famille

• Calculer le nombre de familles de la région à couvrir

• Le nombre d’abonnés est estimé à 100% de nombre de familles

• Calculer le nombre de sites (eNodeB) théorique en fonction de la capacité moyenne


des sites qui dépend de débit de la cellule (ou site) et le débit requis des abonnés.
Exemple
Si la population de toute une ville est de :
1 018 978 habitants.

Nombre moyenne des familles est de 1018978 / 5 = 20380 familles.


Nous n’avons estimé que le nombre de personnes par famille égal à 5
personnes/famille.

Donc le nombre de sites est : 20380/600 = 240 sites.


Selon l’opérateur Télécom ou orange par exempele, un site peut supporter 600
abonnées pour une bonne couverture
et ça selon le débit de chaque secteur.
Les protocoles des réseaux de mobiles
Les protocoles utilisés dans les réseaux de mobiles s’appliquent à quatre types d’interfaces,
1- Interface UIM-MT (User Identity Module-Mobile Terminal).
Située entre la carte à puce, qui détermine l’identité de l’utilisateur, et le terminal mobile,
cette interface authentifie l’utilisateur et permet de facturer correctement le client qui
effectue une communication.
L’interface UIM-MT a pour rôle principal est de sécuriser la communication qui s’établit à
partir du mobile. Une carte à puce est insérée dans le terminal à cet effet.

Il existe des cartes à puce sans contact, que l’on porte sur soi et qui communiquent
directement avec le terminal, les contrôles d’accès et les vérifications s’effectuant par le
biais de cette interface.
2- Interface MT-RAN (Mobile Terminal-Radio Access Network).
Située entre le terminal mobile et l’antenne,
cette interface est aussi appelée interface radio ou interface air.
Lorsqu’on parle de réseaux de mobiles, on pense immédiatement à cette interface, car
c’est là que réside la spécificité de ces réseaux.

Interfaces de l’architecture IMT 2000


L’interface MT-RAN relie le terminal mobile (de type GSM, UMTS,… ), à l’antenne
ou éventuellement à un autre terminal.

Dans le cas des systèmes satellitaires, cette interface permet la connexion directe du
terminal au satellite.
MT-RAN concerne la traversée de la partie air du réseau et définit comment un terminal
accède à l’antenne et réciproquement.
Dans le cas où plusieurs terminaux émettent en même temps pour rester
compréhensibles par l’antenne, des algorithmes permettent de déterminer quel terminal
est en train de transmettre ou comment le signal est transmis:

Dans le GSM, les stations mobiles parlent à tour de rôle.


Dans l’UMTS les mobiles peuvent parler en parallèle.

L’interface radio est le point le plus sensible du réseau, car les ressources y sont faibles et
doivent être optimisées.
De nombreux défauts toucher la qualité de service délivrée par cette interface.
Les puissantes rivalités politiques et économiques suscitées par la mise en place de
l’interface radio n’ont pas permis aux différents continents de se mettre d’accord sur les
grandes directions à emprunter. C’est la raison pour laquelle, par exemple, le GSM n’est
pas compatible avec les systèmes américains.
Si deux mobiles émettent en même temps, l’antenne ne peut capter qu’un des deux
messages.
Comme dans les réseaux locaux, il faut une technique d’accès pour sérialiser les arrivées des
messages sur l’antenne:

Les méthodes le plus utilisées dans les réseaux


de mobiles sont le FDMA, TDMA et CDMA.
FDMA – Frequency division multiple access
FDMA, est une technique d’accès multiple par répartition en fréquence.
La bande passante totale disponible pour le système est divisée en fréquences.
Cette division est faite entre des fréquences non superposées qui assignent à chaque paire
communicante (2 téléphones)

FDMA est principalement utilisé pour la transmission analogique.

En FDMA, tous les utilisateurs partagent le satellite simultanément mais chaque utilisateur
transmet à une fréquence unique.
Pour mieux comprendre cette technologie, imaginez simplement comment fonctionne la
radio FM. Toutes les radios ont leurs propres bandes de fréquences et envoient leurs signaux
aux fréquences uniques soigneusement assignées dans les bandes disponibles.
CDMA – Code division multiple access
CDMA, est une technique d’accès multiple par répartition de code.
CDMA sépare les appels par code. Chaque bit d’une conversation est marqué avec un
code spécifique et unique.

Principe: Le système reçoit un appel, il alloue un code unique à cette conversation


particulière, les données sont divisées en petites parties et sont marquées avec le code
unique donné à la conversation dont ils font partie.

Les données en petits morceaux sont envoyées sur un certain nombre de fréquences
discrètes disponibles pour une utilisation à tout moment dans la plage spécifiée.

Le système à la fin, réassemble la conversation à partir des bits codés et la renvoie.


TDMA – Time division multiple access
TDMA, c’une technique d’accès multiple par répartition dans le temps.
TDMA divise les appels se produit sur la base du temps.
Le système numérise d’abord les appels, puis combine ces conversations en un flux
numérique unifié sur un seul canal radio.
Ensuite, il divise chaque canal cellulaire en trois tranches de temps, ce qui signifie que
trois appels sont mis sur une seule fréquence, puis un intervalle de temps est attribué à
chaque appel pendant la conversation.

Les utilisateurs émettent successivement l’un après l’autre, chacun utilisant son propre
intervalle de temps. Ceci permet à plusieurs stations de partager le même support de
transmission (par exemple un canal de fréquence radio) tout en n’utilisant qu’une partie
de sa capacité de canal.
3- Interface RAN-CN (Radio Access Network-Core Network).
Située entre l’antenne et le réseau cœur du réseau de mobiles, cette interface permet,
une fois l’antenne atteinte, de transporter les signaux vers l’utilisateur distant par
l’intermédiaire d’un réseau terrestre, que l’on appelle le réseau cœur.

Interfaces de l’architecture IMT 2000


L’interface RAN-CN regroupe plusieurs antennes pour permettre de gérer ces
dernières collectivement.
Dans le cas de l’antenne satellite, l’interface est interne au satellite puisque l’antenne
et le commutateur sont tous deux situés dans le satellite.

RAN-CN assure la gestion des appels, en acheminant correctement chaque appel


arrivant sur le commutateur du réseau cœur de liaison vers l’antenne adéquate, laquelle
diffuse l’information de façon qu’elle soit captée par le client destinataire.

RAN-CN gère la mobilité, puisque le client se déplace et peut se trouver connecté


à une autre antenne, soit à l’intérieur du même sous-système, soit au sein d’un sous-
système indépendant.
4- Interface CN-CN (Core Network-Core Network).
Située entre deux nœuds de transfert du réseau cœur, cette interface est aussi appelée
interface NNI (Network Node Interface)

Interfaces de l’architecture IMT 2000


L’interface CN-CN décrit les protocoles utilisés entre deux nœuds de la partie fixe d’un
réseau de mobiles ou d’un réseau satellite.
Les nœuds du réseau sont constitués par les commutateurs du réseau cœur.

Dans le réseau du GSM cette technologie est la commutation de circuits,


Dans le réseau GPRS superpose commutation de circuits et commutation de paquets.
L’UMTS met en œuvre la commutation de paquets, d’abord ATM, pour la première
génération attendue, puis IP.
Dans les environnements satellitaires l’interface est de type ATM.

L’interface CN-CN pour le réseau satellites est important, les interconnexions des satellites
forment par elles-mêmes le réseau fixe.
La limitation de CN-CN provient de l’impossibilité d’offrir une qualité de service garantie.
Un réseau de mobiles d’opérateur doit posséder toutes ces interfaces.

Un réseau privé de mobiles peut ne pas disposer d’interfaces UIT-MT et CN-CN.


L’interface radio
L’antenne d’émission-réception, généralement unique pour chaque cellule, est un
élément critique des réseaux de mobiles. Si deux mobiles émettent en même temps,
l’antenne ne peut généralement capter qu’un des deux messages. Comme dans les
réseaux locaux, il faut une technique d’accès pour sérialiser les arrivées des messages sur
l’antenne. Les techniques d’accès sont semblables à celles que l’on trouve dans les
réseaux locaux.
Les réseaux satellite présentent la même problématique, avec pour différence essentielle
une distance très grande entre les stations.
Les méthodes le plus souvent utilisées dans les réseaux de mobiles sont le FDMA, le
TDMA et le CDMA.

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