Vous êtes sur la page 1sur 32

Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Chapitre 2 Architectures des Réseaux Cellulaires et


Régulation
I. Eléments visibles d’un réseau mobile ou cellulaire

Pour mieux appréhender les notions sur les réseaux mobiles, nous allons tout d’abord
commencer par identifier les éléments visibles qui sont perçus dans ces réseaux.
Dans un réseau mobile, les éléments visibles sont (voir figure 1) :
• Terminal ou Mobile ou User Equipement (UE) : pour fonctionner il doit être muni
d’une carte SIM (Subscriber Identity Module). La carte SIM contient les données
d’abonnement (e.g. identité d’abonnement unique au monde). Elle est fournie par
l’opérateur. Pour les mobiles 3G/4G, la carte s’appelle précisément USIM
(Universal Subscriber Identity Module)
• Antennes : transmettent et reçoivent des ondes électromagnétiques ;
• Station de base : ensemble d’émetteurs-récepteurs placé en un lieu. Chaque
station de base est munie d’antennes. Les terminaux autour de la station de base
peuvent communiquer avec la station de base par voie radio. En technologie 4G,
une station de base s’appelle un eNB ou eNodeB pour evolved Node B.

User Equipement (UE)

Figure 1 : Eléments visibles d’un réseau mobile


Page 1 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
II. Concepts Cellulaires

Les réseaux cellulaires veulent répondre à une question centrale qui est celle de savoir :
comment est-il possible qu’on puisse communiquer (appeler, surfer sur le web, etc)
partout avec un terminer tout en étant mobile ? Pour répondre à cette préoccupation, il
convient d’abord d’examiner les caractéristiques d’un terminal mobile.
Un terminal mobile UE (User Equipement) est caractérisé par :
 Une puissance typiquement de l’ordre de 0 , 2 W (200 mW )
 Pour une telle puissance, la portée est pratiquement de quelques kilomètres.

Autrement dit, si nous considérons la figure 2 qui décrit une station de base est un
terminal, on peut remarquer que, si l’UE est très loin de l’antenne de la station de base, on
ne pourra pas avoir accès à la communication. Ce que va faire l’opérateur, c’est de
déployer les stations de base le plus régulièrement possible de manière à couvrir un
territoire. Plus précisément, l’opérateur déploie des stations de base sur le territoire à
couvrir de sorte que le terminal soit toujours à moins de quelques kilomètres d’une
station de base comme l’indique la figure 3. C’est ce que nous appelons le maillage du
territoire.

Figure 2 : Terminal mobile et station de base

Figure 3 : Déploiement régulier de stations de base

Dans la pratique, le maillage du territoire n’est pas parfait. Il y a des zones non couvertes
ou des zones blanches. Il convient naturellement de s’interroger sur comment on sait
qu’on a accès au réseau. La réponse à cette question se trouve dans une notion
fondamentale en télécommunication connue sous le nom de voie balise.

Page 2 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Voie balise

Lorsqu’une station de base est en service, il diffuse régulièrement un signal qui indique
son existence (ou l’existence du réseau) et donne les caractéristiques du réseau
(identité de l’opérateur, référence de la cellule, etc). Ce signal est appelé Voie Balise ou
Beacon Channel. Ainsi, tout terminal va mesurer la puissance avec laquelle il reçoit ce
signal.

Figure 4 : Voie balise

Sur la figure 4, la voie balise est matérialiser par les arcs de cercles concentriques. On
peut remarque que, plus on est proche de la station de base, plus le signal reçu est fort.
Cela correspond au cas où plus de barrettes s’affichent sur le terminal. Plus on s’éloigne
de la station de base, plus le nombre de barrettes est faible. Lorsque le terminal ne
détecte aucun signal, il va affiche le message pas de réseau.

Maillage du Territoire

Le maillage du territoire est un concept utilisé dans les réseaux cellulaires pour diviser le
territoire en "cellules", desservies chacune par une station de base, l'ensemble de ces
cellules formant un seul réseau (sans que cette division soit perceptible ni par un
usager du réseau fixe, ni par un usager mobile). L’opération du maillage du territoire
requiert une analyse préalable de la densité des abonnées et du type de zone à couvrir.
C’est ainsi qu’on peut distinguer trois types de zone :

 Les zones rurales


 Les zones périurbaines
 Les zones urbaines.

Pour chaque type de zone, l’objectif de couverture est différent. Rappelons une fois de
plus que, le maille du territoire consiste à découper le territoire en cellules et que la
capacité d’une cellule en Mbit /s ne dépend pas de la taille de la cellule. Ainsi, dans :
 Les Zone rurales = faible densité d’utilisateurs : les stations de base sont
déployées pour assurer une couverture. Il faut déployer suffisamment de stations
de base pour qu’en tout point du territoire un terminal soit sous la portée d’une
station de base et puisse l’atteindre.

Page 3 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
 Zone urbaine = forte densité d’utilisateurs : les stations de base sont déployées
pour fournir une capacité suffisante. Il convient de déployer suffisamment de
stations de base pour que la capacité en Mbit /s parkm2 soit supérieure au trafic
engendré par les clients.

La figure 5 présente l’essentiel des objectifs de couverture dans les différentes zones.

Zone rurale

Zone périurbaine

Zone Urbaine

Figure 5 : Maillage du territoire

III. Architecture des réseaux cellulaires

A. GSM (Global System for Mobile communications), 2G


1. Concept général de développement d'un système GSM
Le développement de la technologie fondamentale du GSM a commencé dans les pays
nordiques dans les années 1980, sous la direction d'Ericsson, puis transféré à un groupe
de travail de l'organisme de normalisation "Groupe Special Mobile" (GSM) au sein des
comités de normalisation de la Conférence européenne des Postes et
Télécommunications (CEPT). Depuis la normalisation de base GSM900, le système GSM
a subi d'importantes modifications afin de répondre aux exigences croissantes des
Page 4 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
utilisateurs finaux. L'essentiel de la normalisation du système GSM a été réalisé au sein
de l'Institut européen de normalisation des télécommunications (European
Telecommunications Standards Institute (ETSI) ) jusqu'en 2000 et, depuis lors, par le
projet de partenariat de troisième génération (3rd Generation Partnership Project (3GPP)).

L'un des principaux objectifs de la norme GSM était de créer un système numérique
adapté à une production de masse à faible coût. Les critères stipulaient que le système
GSM devait offrir une qualité vocale au moins égale ou supérieure et une meilleure
efficacité spectrale par rapport aux systèmes mobiles analogiques existants (à ce jour).
Ce système, appelé GSM-Global System Mobile, devait fournir des services de réseau
numérique à intégration de services (RNIS ou ISDN en anglais) du côté fixe, en plus d'un
certain nombre de services spécifiques, appelés services spécifiques GSM, notamment :

 l'itinérance mondiale (roaming


 l'authentification (lutte contre la fraude)
 le chiffrement (voix, données, signalisation)
 la confidentialité de l'utilisateur (numéro d'abonné chiffré sur l'interface radio).

Le GSM a été accepté au niveau mondial à la fin des années 1990. Bien que la part du
GSM dans les réseaux mobiles modernes diminue au profit des nouvelles générations, le
GSM représente toujours une source considérable de revenus pour les opérateurs de
téléphonie mobile.

2. Architecture du système GSM


Les composants du réseau GSM sont illustrés à la figure 6. Le réseau GSM peut être
divisé en trois sous-réseaux :

 le réseau d'accès radio (RAN). Le RAN est formé par les BSC et les BTS au sein
du réseau mobile terrestre public (PLMN : Public Land Mobile Network).
 le réseau cœur et
 le réseau de gestion.

Ces sous-réseaux sont appelés sous-systèmes dans la norme GSM. Ces trois sous-
systèmes respectifs peuvent également être appelés :

 sous-système de station de base (BSS),


 sous-système de commutation de réseau (NSS) et
 sous-système d'aide à l'exploitation (OSS).

Comme indiqué précédemment, l’opérateur maille le territoire avec les stations de base.
Les stations de base dans le réseau GSM sont reliées aux communicateurs plus enrichis.
La figure 6 donne un aperçu du réseau GSM. Ce GSM repose sur les principales parties
qui suivent.

Page 5 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

(a)

(b)

Figure 6 : Architectures d’u réseau GSM

 MSC (Mobile-services Switching Center)

C’est le commutateur qui permet :


 Relier plusieurs stations de base.
 Gérer une région donnée
 L’établissement, le maintien et la fin des communications des terminaux dans une
zone géographique donnée.

Page 6 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
A l’origine, c’est un commutateur téléphonique enrichi de fonctions de gestion de la
mobilité.

 HLR (Home Location Register)

La spécificité du GSM et de tout système mobile est de générer ou de mémoriser la


localisation des abonnés. Le HLR est donc une base de données qui contient pour
chaque abonné :

 son profil (identité, services souscrits, restrictions,…) ;


 sa localisation (très imprécise)

Le MSC et le HLR vont communiquer en utilisation la signalisation sémaphore numéro 7


ou SS7 (voir figure 7). Dans la pratique, on un réseau GSM compte plusieurs MSCs qui
formant un réseau maillé.

Figure 7 : Communication entre MSC et HLR, MSC et MSC.

Traitement d’un appel

Lorsqu’un mobile émet un appel, l’opérateur doit vérifier si la personne qui émet l’appel a
bien le droit d’émettre un appel. L’appel peut concerner des services tels que le message
SMS, l’appel, etc. Il faut dont que le MSC consulte le HLR pour demander si le profil à
droit à ce service. Le HLR peut répondre par un message OK ou Non. Pour chaque appel
ou envoie de SMS, il y a consultation de HLR. On voit très bien que cela génère une forte
charge au niveau du HLR pour un réseau qui compte de milliers et de millions d’abonnés.

Le constat est que, le MSC gère plusieurs stations de base, dessert et contrôle une
région. On sait que, la probabilité qu’un terminal (abonné) change souvent de MSC est
faible. Autrement dit, quand un abonné se présente à un endroit, il peut y rester une
journée ou demi-journée. Il ne va pas changer d’endroit toutes les minutes.

Partant de cette observation et en utilisant le principe de la mémoire cache, le HLR peut


donc transférer le profil de l’abonné au niveau du MSC. Par la suite la suite, la
consultation se fait localement. C’est delà que découle la notion de VLR.
Page 7 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
 VLR (visitor location register)

Le VLR = image d'une partie du HLR qui contient


 Le profil des abonnés présents dans la zone qu’il gère (identité, services souscrits,
restrictions,)
 L’information de localisation de l’abonné en générale plus précise que le HLR.

Cette organisation permet de réduire le message de signalisation dans le réseau. ISUP


(ISDN User Part) est le protocole qui est utilisé pour établir appel téléphonique. Entre
MSC, VLR et HLR, on va définir un protocole spécifique de gestion de la mobilité qu’est le
protocole MAP (Mobile Application Part) (voir figure 7). Dans la pratique les VLRs et les
MSCs sont intégrés dans un même équipement. Ainsi, dans un réseau GSM les
équipements essentiels du réseau cœur sont les MSC-VLR et HLR (voir figure 6 (a) et
(b)).

 BTS (base transceiver stations) et BSC (Base station controllers)

Initialement, les stations de base et les MSC/VLR étaient reliés par des liaisons points-à-
points. Il en résultait que le Coût d’une liaison était proportionnel à la distance mais
faiblement dépendante du débit (coût d’infrastructure). Il est donc venu l’idée d’intégrer
un équipement intermédiaire dans GSM : BSC (Base Station Controller) qui permet de
concentrer les trafics et de contrôler les stations de base.
La cellule ou la station de base logique est définie par la présence d'un canal de
contrôle de diffusion (BCCH : Broadcast Control Channel). Ainsi, les BTS permettent de
 Couvrir un territoire restreint (i.e. une cellule), de quelques centaines de mètres à
quelques dizaines de kilomètres (à l’avenir, quelques dizaines de mètres)
 Gérer la transmission et la réception du signal avec les terminaux

Les BSC quant à eux contiennent les algorithmes d’allocation de la ressource radio et
gère les messages associés (exemple, allocation d’une fréquence et d’un intervalle de
temps).

Le résumé de l’architecture GSM est présenté à la figure 8. En plus des composants


présents précédemment nous avons l’ AuC – Centre d’authentification, l’EIR - Registre
d'identité des équipements, lRTCP(PSTN) - Réseau téléphonique public de commutation
et la GMSC – passerelle MSC.

Page 8 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 8 : Architecture GSM résumé.

3. Zone de localisation
Le concept de zone de localisation est un concept important dans les réseaux cellulaire et
qui est utilisé dans diverses architectures telles que le GSM, le GPRS, l’UTMS ou la LTE.
La zone de localisation traite de la problématique de joindre un abonné partout où il se
trouve dans le réseau.

Technique de paging

On sait que le réseau cellulaire est constitué d’un grand nombre de stations de base,
chaque station de base couvrant une cellule. Un système simple pour joindre un terminal
dans une telle architecture est de diffuser son identité sur la voie balise. Cette méthode
s’appelle le paging (voir figure 9 (a)).

En y réfléchissant bien, un réseau national camerounais à 10 000, 15 000 voire plusieurs


dizaines de milliers de cellules. Si à chaque fois qu’il y a un appel dans un réseau qui
compte plusieurs millions d’abonnés, on diffusait l’identité dans les milliers de cellules, on
aurait une explosion de la charge du réseau en termes de message de paging. Cette
méthode n’est donc pas praticable.

Technique de mise à jour de localisation

Elle consiste à Suivre le terminal à la cellule près c-a-d connaître à tout moment la
localisation du mobile grâce à une procédure de mise à jour de localisation (location
updating procedure) à travers la voie balise.

L’hypothèse de ce mécanisme repose sur le principe selon lequel, un terminal peut


détecter quand il change e cellule grâce à la voie balise. Suppose que le terminal de la
figure 9 (b) passe de la couverture par la station de base X à une couverture par la station
de base Y. Il mesure que le signal reçu par la voie balise de la station X diminue. Il va
donc chercher une voie balise sur une fréquence différente et il va mesurer le signal sur
cette voie balise. Si la puissance du signal est élevée cela traduit dans notre cas que le
mobile se rapproche de la cellule Y. A ce moment cela veut dire que le terminal change
de cellule. Ce que le terminal va faire est tout simplement de signaler ce changement de
cellule au réseau. C’est ce qu’on appelle la procédure de mise à jour de localisation.
Page 9 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Maintenant si à chaque changement de cellule, le terminal faisait une procédure de mise
à jour de localisation, dans les zones très denses comme les centres urbains où les
cellules font 200 m ,300 m de rayon, cette procédure engendrerait également une surcharge
du réseau et une grande consomme des ressources du réseau. Un exemple tout trouvé
peut-être celui d’un terminal pour quelqu’un qui se déplace en voiture qui traverse dans
une zone dense plusieurs cellules à la minute. En effet ces ressources ne sont pas
valorisées puisque le message de mise à jour de la localisation n’est pas un service
facturé.

En résumé, le fait qu’on puisse avoir de petites cellules dans certaines zones empêche de
faire la mise à jour de la localisation à la cellule près.

Figure 9 : Techniques de localisation d’un terminal

Mélange du paging et de la procédure de mise à jour de localisation

Comme souvent dans le réseau, nous allons mélanger les deux techniques et regrouper
plusieurs cellules autour d’une zone qu’on appelle zone de localisation. A l’intérieur de la
zone de localisation, le mobile peut se déplacer sans indiquer quoique ce soit au réseau.

Une Zone de localisation (location area) est donc un ensemble de cellules à l'intérieur
duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au réseau (voir figure 10). Par
ailleurs, lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il se signale.

Page 10 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

(b) Trois (03) zones de localisation


(a) Deux (02) zones de localisation
Figure 10 : Zone de localisation
Nous verrons que la mise à jour de localisation fait intervenir plusieurs autres messages
tels que les messages d’authentification. De ce fait, il y a un coût élevé lié à la mise à jour
de localisation. Il est moins couteux de faire un message paging que d’envoyer le
message de mise à jour de localisation. La tendance est donc d’avoir les zones de
localisation avec un grand nombre de cellules de l’ordre d’un département, une
ville ou une grande ville avec ses abords.

Questions
Enoncé 1 : Lorsqu’un terminal change de cellule, il transmet systématiquement un
message au réseau
Vrai ou Faux
Enoncé 2 : On considère un réseau cellulaire en service avec une certaine densité de
stations de base et par conséquent une taille de cellule donnée. Les zones de
localisation comportent 10 cellules.
L’opérateur passe à des zones de localisation de 100 cellules
Q1: Le nombre de messages de paging par station de base et par seconde
A) est diminué , B) ne change pas, C) est augmenté
Q2: Le nombre de mises à jour de localisation dans le réseau
A) est diminué, B) ne change pas, C) est augmenté

4. Architecture en couches du réseau GSM


Nous allons dans cette partie du cours explorer l’ensemble de protocoles entre un
terminal GSM et le réseau GSM c’est-à-dire le BTS, le BSC et le MSC/VLR comme
indiqué à la figure 12. Nous ne nous intéressons pas à l’intérieur du réseau.

Pour comprendre comment le fonctionnement de la pile protocolaire du GSM, il est


important de faire un retour en arrière sur le réseau numérique. Le figure 11 montre la pile
de protocole définie pour l’accès d’un téléphone numérique au réseau téléphonique.

Page 11 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Pour transmettre des informations, il faut être capable de convertir des éléments binaires
en un signal électrique ou optique. Dans le cas d’espèce il s’agit d’un signal électrique. La
couche responsable de ce transfert est la couche physique. Même si la transmission est
numérique, il se peut que des erreurs arrivent. C’est-à-dire qu’un message soit mal
compris du récepteur suite aux bit bits qui ont été mal codés. Il faut donc fiabiliser la
transmission. Autrement dit, lorsqu’un message n’est pas correctement reçu par le
récepteur, l’émetteur doit le retransmettre. C’est ce qu’on appelle protocoles de liaison de
données. Une fois que la liaison est fiabilisée, on peut définir le protocole qui permet de
d’établir véritablement un appel téléphonique. C’est le protocole de Connection
management. On va trouver dans ce protocole tous les dialogues qui permettent à un
abonné d’établir un appel avec le correspondant qu’il désir, les échanges qui permettent
de maintenir la communication et enfin les échanges qui permettent de terminer un appel
téléphonique.

Figure 11: Pile protocolaire d’accès d’un téléphone numérique au réseau téléphonique
C’est à partir de l’architecture en couches de la figure 11, qu’est venu la préoccupation de
comment faire pour la réutiliser au maximum sachant qu’on a un terminal mobile différent
d’un téléphone fixe, un MSC/VLR et les équipements d’interconnexion intermédiaires tels
que le BTS et le BSC. Cela est impossible car le terminal GSM a une transmission et une
réception radio et dont peut bouger. Il va falloir ajouter d’autres protocole qui prennent en
compte la mobilité et les spécificités du réseau GSM.

L’établissement d’un appel qu’on soit en mobile ou avec un téléphone fixe est la même.
Ainsi, on va garder la couche Connection management. En revanche, on n’a pas une
liaison directe entre le mobile et le MSC. On plutôt une liaison entre le mobile et la station
de base et c’est une liaison radio. Ainsi, la couche physique ne peut pas être utilisée. La
couche liaison de données va être utilisée mais on ne peut pas la mettre entra le terminal
mobile et le MSC puisque c’est sur l’interface radio qu’il y a plus d’erreurs. Que trouve-t-
on finalement sur l’architecture en couches du GSM.

On va ajouter en dessous de la couche Connection management, une couche de


gestion de la mobilité (Mobility Management). Cette couche contient les messages liés

Page 12 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
à par exemple à la mise à jour de localisation. Ces messages sont passés dans le
terminal et le MSC. A ce stade on n’a pas pris compte toutes les spécificités comme celle
de ressource radio. En effet pour communiquer, on doit dire au mobile que tu dois utiliser
telle fréquence radio. Pour ce faire, on va ajouter une couche protocolaire qui s’appelle
Radio Ressource qui sera placée sur le BSC et le terminal mobile. Etant donné qu’on a
une transmission radio, il est nécessaire de fiabiliser la transmission entre le terminal
mobile et le BTS. Pour cela, on va donc ajouter une couche liaison de données entre le
BTS et le terminal mobile. Et bien sûr par la suite une couche physique radio en
dessous. Il nous faut compléter la pile protocolaire puisque le BTS doit dialoguer avec le
BSC. On va ajouter une couche physique (différente de celle entre le BTS et le mobile)
entre le BTS et le BSC et puis réaliser la fiabilisation de données à travers la couche
liaison.

Pour tout message de gestion de ressources radio, de gestion de la mobilité, la BTS va


relayer les messages. Autrement dit tout ce qu’il reçoit, il va transmettre au BSC. Si le
message est un message de gestion de ressource radio, il va être interprété par le BSC.
En revanche, s’il s’agit d’un message d’une couche supérieur, il va être retransmis par le
BSC vers MSC. Pour la communication entre BSC et MSC on va juste dire sans entrer
dans les détails qu’on utilise la signalisation sémaphore SS7 avec les couches
MTP(Message transfer part), SCCP (Signalling connection control part) et BSSAP (Base
station system application).

Finalement on a trois (03) couches. Le principe est donc de séparer tous les messages
liés à la gestion de la couche radio (strate d’accès ou Access Stratum) de ceux qui sont
relayés par le BSC et le BTS (Non Access Stratum).

Figure 12 : Architecture en couches GSM


B. GPRS (General Packet Radio Services)

Page 13 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Le service de radiocommunication par paquets GSM, abrégé en GPRS, introduit le
concept de partage du pool de canaux disponibles dans la cellule entre différents
utilisateurs. Le concept de partage est le suivant :
 Plusieurs intervalles de temps dans le PTCH (Packet Tra ffic Channel) sur une
fréquence porteuse peuvent être attribués à un utilisateur - c'est ce qu'on appelle le
"regroupement" des intervalles de temps. Les lots de temps peuvent être
regroupés sur la liaison montante (UL) et sur la liaison descendante (DL).
L'attribution des timeslots peut également être asymétrique entre UL et DL.
 Contrairement au trafic de commutation de circuits, tel que la voix, un intervalle de
temps n'est pas réservé exclusivement à un utilisateur ; en d'autres termes, un
intervalle de temps peut être partagé par plusieurs utilisateurs en fonction de leur
priorité ou sur la base d'un round-robin.

Afin de prendre en charge le nouveau concept de service par paquets, le système GPRS
a été déployé comme une superposition du GSM avec deux nouveaux nœuds de réseau,
SGSN et GGSN, de nouvelles interfaces et de nouvelles fonctionnalités dans le contrôleur
de station de base, BSC (figure 13).
EDGE signifie Enhanced Data rate for GSM Evolution (débit de données amélioré pour
l'évolution du GSM). Il s'agit d'une nouvelle évolution du GPRS, qui permet d'augmenter le
débit de données du système en utilisant des schémas de modulation étendus au niveau
de l'interface radio, sans impact sur les autres parties et nœuds du système. La
combinaison du GRS et de EDGE est généralement appelée EGPRS.
1. Nœuds GPRS
GGSN signifie Gateway GPRS Support Node (nœud de support GPRS de la passerelle).
Le GGSN achemine les paquets entrants vers la localisation actuelle du mobile. Il doit
donc disposer d'une interface avec l'enregistreur HLR afin d'obtenir les informations de
localisation requises pour les transferts de paquets de terminaison du mobile. Le
deuxième nœud est appelé nœud de support GPRS de desserte (SGSN : Serving GPRS
Support Node). Le SGSN définit un contexte de gestion de la mobilité pour une MS
attachée. Le SGSN assure également le chiffrement du trafic de service par paquets. Ceci
est différent du trafic de commutation de circuits qui est chiffré entre la MS et le BSC.
Le SGSN et le GGSN sont également connus sous le nom de nœuds GSN et constituent
le réseau central de paquets. Les deux nœuds de support GPRS (GGSN, SGSN)
collectent également des données de facturation. Les détails concernant le volume de
données transférées par l'utilisateur sont collectés par le SGSN.

Page 14 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 13 : Architecture du réseau GPRS/EDGE


2. Interfaces GPRS
Sur l'interface aérienne ou radio, les données par paquets partagent la même interface
Abis que les données des commutateurs de circuits (voix). D'autre part, dans le BSC, les
données par paquets sont traitées dans une unité de contrôle des paquets (PCU)
séparée, qui sont les nouveaux composants du BSC GSM, puis transférées vers le
réseau central de paquets via l'interface Gb.
L'interface Gn relie le SGSN et le GGSN, et Gi est une interface entre le GGSN et le
réseau de données par paquets via un nœud de point d'accès qui contient normalement
un firewall et d'autres éléments de l'infrastructure ISP, tels que DNS et DHSP ; voir la
Figure 14.
Toutes les interfaces G sont basées sur le protocole IP. Physiquement, tous les nœuds du
Packet Core sont connectés via un réseau dorsal IP de qualité opérateur. Le protocole de
tunnellisation GPRS (GTP) est utilisé pour tunnelliser les données et la signalisation entre
les GSN. Il convient de noter que les plans de signalisation et d'utilisation du GPRS ne
sont pas séparés. Ils sont tous deux encapsulés dans le tunnel GTP sur une seule
interface (Gn, Gp).

Page 15 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 14 : Interfaces GPRS


3. Procédures GPRS dans les configurations d'appel par paquets
Le GPRS introduit de nouvelles procédures et de nouveaux états dans la gestion de la
mobilité. Deux procédures, GPRS Attach et GPRS Detach, sont des fonctions de gestion
de la mobilité permettant d'établir et de terminer une connexion avec le réseau GPRS.
 Pour accéder aux services par paquets, la station mobile doit être "attachée" au
réseau GPRS à l'aide d'une procédure logique entre la station mobile et le nœud
SGSN, comme le montre la figure 15. Avec l'attachement GPRS, le mobile passe à
l'état prêt et le contexte de gestion de la mobilité est établi, la station mobile est
authentifiée, la clé de chiffrement est générée, une liaison chiffrée est établie et
une identité de liaison logique temporaire (TLLI) est attribuée à la station mobile. Le
SGSN obtient les informations relatives à l'abonné auprès de l'enregistreur HLR.

 Après un rattachement GPRS, le SGSN suit la localisation de la station mobile. La


station mobile peut envoyer et recevoir des SMS, mais pas d'autres données. Pour
transférer d'autres données, elle doit d'abord activer un contexte PDP(Packet Data
Protocol).

La procédure GPRS Detach fait passer la station mobile à l'état IDLE et le contexte de
gestion de la mobilité est supprimé. La station mobile peut être détachée du GPRS à
l'expiration du temporisateur de mobilité. La procédure GPRS Detach est normalement
générée par la station mobile, mais elle peut également être générée par le réseau.

Page 16 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 15 : Procédure GPRS


4. Gestion de la mobilité GPRS
Le GPRS est un service supplémentaire fourni par le réseau mobile. L'utilisateur mobile
peut être enregistré dans le réseau, sa localisation étant connue du VLR et du HLR, mais
toujours inconnue du noyau de paquets. Afin de fournir des services par paquets, le
réseau GPRS introduit trois états spécifiques de gestion de la mobilité, à savoir IDLE,
STANDBY et READY, comme le montre la Figure 16.
Etat IDLE
L'état IDLE est utilisé lorsque l'abonné (MS) est passif (non connecté au GPRS). L'abonné
n'est pas joignable par le réseau GPRS. Les éléments du réseau central en mode paquet
ne détiennent pas de contexte valide pour l'abonné et l'abonné n'est pas attaché à la
gestion de la mobilité. Pour changer d'état, la station mobile doit exécuter une procédure
de rattachement au GPRS.
Etat STANDBY
L'abonné est rattaché à la gestion de la mobilité et la localisation d'une station mobile est
connue au niveau de la cellule. La station mobile peut recevoir des données PTM (point à
multipoint) et PTP (point à point). Le SGSN peut à tout moment envoyer des données à la
station mobile sans recourir à la radiomessagerie et la station mobile peut à tout moment
envoyer des données au SGSN. Le réseau détient un contexte de gestion de la mobilité
valide pour l'abonné. Si le délai de préparation expire, la station mobile passe à l'état de
veille. Si la station mobile exécute une procédure de détachement GPRS, elle passe à
l'état IDLE et le contexte de gestion de la mobilité est supprimé. Une station mobile à l'état
PRET n'a pas nécessairement de ressources radio réservées.
Etat READY
L'abonné est rattaché à la gestion de la mobilité et la localisation d'une station mobile est
connue au niveau de la zone de routage. La station mobile peut être bipée (sollicitée) à
partir du réseau. Le réseau détient un contexte de gestion de la mobilité valide pour
l'abonné. Si la station mobile envoie des données, elle passe à l'état prêt. La station
mobile ou le réseau peut lancer la procédure GPRS Detach pour passer à l'état IDLE.
Après expiration du délai d'accessibilité de la station mobile, le réseau peut détacher la
station mobile.

Page 17 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 16 : Gestion de la mobilité dans le réseau GPRS


C. Réseau de troisième génération (3G), UMTS
1. Concept
Après le GSM/EDGE, la troisième génération (3G) de systèmes de réseaux mobiles est
apparue en 1999 sous le nom de Universal Mobile Telecommunication System (UMTS)
selon l'approche européenne de la normalisation 3G. La spécification 3GPP rend l'UMTS
rétrocompatible avec le GSM. En outre, les réseaux GSM et UMTS sont capables
d'interopérer entre eux. Le système UMTS a une structure de réseau globale similaire à
celle du GSM, comme le montre la figure 17.
Le terminal mobile du système 3G est appelé équipement de l'utilisateur (User Equipment,
UE). Physiquement, la plupart des terminaux sont des terminaux multibandes bimodes
capables de communiquer à la fois en 2G et en 3G. Le terme général pour la partie accès
radio du réseau est RAN (Radio Access Network) qui se réfère à la fois à la 2G et à la 3G.
L'accès radio pour le WCDMA UMTS est appelé Universal Terrestrial Radio Access
(UTRA) ou UTRAN. Le contrôleur de la station de base dans l'UMTS est appelé RNC
(Radio Network Controller).
Le système de commutation peut être commun au GSM et à l'UMTS. Néanmoins, dans
les couches inférieures de l'UTRAN et du réseau cœur (CN), l'UMTS introduit un
ensemble de nouveaux protocoles qui nécessitent des matériels, des logiciels et des
interfaces GSM différents.
La différence importante entre l'UMTS et le GSM est que l'UMTS sépare le plan utilisateur
du plan de contrôle, le réseau radio du réseau de transport et le réseau d'accès du réseau
cœur. Cette séparation entre le sous-système radio et le sous-système réseau permet
d'utiliser le sous-système réseau avec d'autres technologies d'accès radio (RAT). La
structure du réseau cœur (CN) est adoptée à partir du GSM et consiste en deux domaines
dépendant du trafic d'utilisateur :
 le trafic à commutation de circuits dans le domaine CS ;
 le trafic à commutation de paquets dans le domaine PS.

Les deux domaines dépendants du trafic utilisent les fonctions des entités de réseau
restantes : le registre des localisations à domicile (HLR) et le centre d'authentification
(AuC) ou le registre des identités d'équipement (EIR) pour la gestion des abonnés,

Page 18 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
l'itinérance et l'identification des stations mobiles et le traitement de différents services. Le
HLR contient donc des informations sur les abonnés GSM, GPRS et UMTS.
Deux domaines traitent leurs types de trafic respectifs en même temps pour les réseaux
d'accès GSM et UMTS. Le domaine CS gère tout le trafic à commutation de circuits pour
le GSM et le réseau d'accès UMTS ; de même, le domaine PS s'occupe de tout le trafic à
commutation de paquets pour les deux réseaux d'accès.

Figure 17 : Architecture UMTS


L'UMTS se compose également d'une structure modulaire qui sépare la pile de protocoles
et les nœuds de réseau concernés en termes de prise en charge du flux d'informations et
des fonctions de connectivité et de mobilité. Ces modules définissent l'UMTS dans une
autre structure de domaine qui comprend la strate d'accès (UE et UTRAN) et la strate de
non-accès contenant l'USIM (Universal Subscriber Identity Module), desservant le réseau
central et la strate d'accès, comme le montre la figure 18.

Figure 18 : Fonctionnalité modulaire dans l'UMTS


Avec cette définition, la strate de non-accès (NAS : Non-Access Stratum) peut être décrite
comme une couche fonctionnelle dans les piles de protocole UMTS entre le réseau coeur
et l'équipement utilisateur au niveau de la couche application, tandis que la strate d'accès
Page 19 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
est une fonctionnalité prenant en charge la pile de protocole entre le réseau mobile et le
réseau d'accès radio. Le NAS prend en charge le dialogue entre le mobile et les nœuds
du réseau coeur (par exemple, MSC, SGSN) qui est transmis de manière transparente
par le réseau radio. Les fonctionnalités prises en charge par le NAS sont les suivantes
 Gestion de l'identité
 Établissement, maintien et clôture de sessions de communication.
 Contrôle des appels
 Gestion de la mobilité

La pile de protocoles NAS est spécifiée dans la norme 3GPP TS 24.301. L'équipement
utilisateur (UE) de l'UMTS remplace la station mobile (MS) de la 2G. L'UE a une
conception modulaire composée de plusieurs éléments (voir figure 19) :
 Le module de terminaison mobile (MT) termine l'interface radio dans l'UE.
 Module d'adaptateur de terminal qui termine les protocoles spécifiques à
l'application.
 L'USIM est un module d'abonnement utilisateur qui contient toutes les données
utilisateur et réseau nécessaires pour permettre l'accès au réseau souscrit.
Contrairement à une carte SIM GSM, la carte USIM est téléchargeable, accessible
via l'interface radio et peut être modifiée par le réseau. L'USIM est une carte à
circuit intégré universelle (UICC), qui a une capacité beaucoup plus grande qu'une
carte SIM GSM. Elle peut stocker des profiles contenant la gestion des utilisateurs
et leurs droits, ainsi que des applications Java.

Figure 19 : Architecture modulaire de l'UE


2. Concept WCDMA
La principale technologie radio déployée dans l'UMTS est le WCDMA (Wideband Code
Division Multiple-Access) dont les variantes FDD (Frequency Division Duplex) et TDD
(Time-Division Duplex) ont été sélectionnées par l'Institut européen des
télécommunications (ETSI) en 1998. Comme pour l'AMRC 2G (IS-95), l'étalement du
spectre constitue la technique sous-jacente de l'AMRC large bande. Par rapport à la
norme IS-95, la mise en œuvre des techniques d'étalement du spectre est différente dans
le 3G WCDMA, avec des canaux de contrôle et une signalisation différente, un contrôle
des appels amélioré et une gestion des performances de la liaison.
Les concepts fondamentaux utilisés dans le système WCDMA sont les suivants :

Page 20 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
 Canalisation et brouillage (Channelization and scrambling),
 Codage du canal,
 Contrôle de la puissance et
 Handover.

La canalisation utilisée dans le système WCDMA est une technique d'étalement du


spectre qui implique la transmission d'un signal radio sur une plage de fréquences
beaucoup plus large que la largeur de bande du message. L'étalement du spectre du
signal dans le WCDMA est réalisé en remplissant chaque symbole d'information avec un
pseudo-bruit tel qu'une séquence d'étalement de "0" et de "1" (chips) à un taux beaucoup
plus élevé que le taux de symbole. Bien que le débit des symboles varie, le débit des
puces est toujours constant, 3,84 Mbit/s, ce qui se traduit par un nombre variable de
puces par symbole. Les informations sont transmises dans des intervalles de temps
correspondant à des trames radio.
Résumé
Le GSM (Global System for Mobile Communications), le GPRS (General Packet Radio
Service) et l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) sont tous des
technologies de communication cellulaire, mais ils se distinguent par plusieurs aspects
essentiels :
La génération :
 GSM : Le GSM est une technologie cellulaire de deuxième génération (2G). Il
s'agit de l'un des premiers systèmes cellulaires numériques, principalement
conçu pour la communication vocale.
 GPRS : le GPRS est une amélioration du GSM et est souvent considéré comme
une technologie de 2,5G. Il a introduit des capacités de commutation de paquets,
permettant des services de données en plus de la voix.
 UMTS : L'UMTS est une technologie cellulaire de troisième génération qui
fournit des données à haut débit et des capacités multimédias en plus des
services vocaux. Elle a représenté un saut significatif dans la technologie des
communications mobiles.

Services de données :
 GSM : Le GSM a été initialement conçu pour la communication vocale. Bien qu'il
puisse prendre en charge des services de données, il est relativement lent pour
la transmission de données par rapport aux technologies ultérieures.
 GPRS : Le GPRS a introduit des services de données par paquets, offrant des
débits de données plus élevés que le GSM pur. Il était adapté à la navigation
Internet de base et au courrier électronique.
 UMTS : L'UMTS a été spécialement conçu pour prendre en charge les services
de données à haut débit. Il permet un accès plus rapide à l'internet, à la vidéo en
continu et à d'autres applications gourmandes en données.

Vitesses de transfert de données :


 GSM : Les vitesses de transfert de données dans les réseaux GSM sont
relativement lentes, allant généralement de 9,6 kbps (kilobits par seconde) à 14,4
kbps.
 GPRS : le GPRS a amélioré les débits de données, offrant des vitesses allant de
56 kbps à 114 kbps.
Page 21 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
 UMTS : L'UMTS offre des débits de données nettement plus élevés, allant de
384 kbps (pour la version 99) à plusieurs Mbps (pour les versions ultérieures et
HSPA+).

Architecture du réseau :
 GSM : Les réseaux GSM sont à commutation de circuits, ce qui signifie qu'une
connexion dédiée est établie pour les appels vocaux. Les services de données
sont également à commutation de circuits ou reposent sur des connexions de
données lentes.
 GPRS : le GPRS a introduit les services de données à commutation de paquets,
ce qui a permis une transmission plus efficace des données.
 UMTS : Les réseaux UMTS sont principalement à commutation de paquets, ce
qui les rend plus adaptés aux services de données, mais ils prennent également
en charge la voix à commutation de circuits.

Évolution de la technologie :
 GSM : Le GSM a servi de base au GPRS, à l'EDGE (Enhanced Data rates for
GSM Evolution) et à d'autres technologies 2,5G.
 GPRS : Le GPRS est une amélioration du GSM, offrant des services de données
améliorés et ouvrant la voie aux technologies 2.5G et 3G.
 UMTS : L'UMTS a représenté une avancée technologique significative par
rapport au GSM/GPRS, offrant des capacités 3G et des débits de données plus
élevés. Il a évolué vers les technologies HSPA et HSPA+.

Utilisation mondiale :
 GSM : Le GSM est une norme reconnue et adoptée au niveau mondial, qui sert
de base à de nombreux réseaux cellulaires dans le monde entier.
 GPRS : Le GPRS est une extension du GSM et est utilisé conjointement avec les
réseaux GSM.
 UMTS : L'UMTS est une technologie 3G qui a été déployée dans de nombreuses
régions du monde. Elle a été remplacée par les réseaux 4G (LTE) et 5G dans de
nombreuses régions.
En résumé, le GSM, le GPRS et l'UMTS représentent différentes générations de
technologies cellulaires, chacune offrant des capacités et des vitesses de données
variables. Alors que le GSM est principalement associé à la communication vocale, le
GPRS et l'UMTS ont introduit des services de données, l'UMTS représentant un saut
significatif dans les capacités de communication mobile. Ces technologies ont joué un
rôle crucial dans l'évolution des réseaux mobiles.
D. 4G-Long Term Evolution (LTE) System
L'acceptation généralisée du système 3G/HSPA a entraîné une croissance considérable
de l'utilisation des données mobiles. Cette croissance a également été stimulée par la
disponibilité d'appareils mobiles abordables et par la tarification des données par les
opérateurs. L'accès à l'internet mobile s'est étendu de l'ordinateur portable au téléphone
intelligent, ce qui a facilité l'évolution des performances des réseaux mobiles vers des
débits de pointe instantanés très élevés et des temps de latence très faibles.
L'augmentation considérable du nombre d'utilisateurs mobiles et de leur traffic à
Page 22 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
transporter par les réseaux mobiles exigent une augmentation significative de la capacité
du système qui, à son tour, suscite une nouvelle solution technologique pour la
conception du réseau.
Lorsque le client final se voit proposer une capacité et des performances élevées à un prix
raisonnable, le coût par bit devient une question cruciale pour le fournisseur de services.
Ces trois facteurs clés, la capacité, l'expérience de l'utilisateur et la réduction du coût
par bit, ont conduit à la specification d'une évolution à long terme (LTE : Long Term
Evolution) de l'UTRAN, tandis que la specification du cœur du système mobile est définie
comme une évolution de l'architecture du système (SAE), également appelée Enhanced
Packet Core (EPC). Le LTE et l'EPC forment ensemble le système à paquets évolués
(EPS : Evolved Packet System).
Afin de répondre aux demandes de capacité, une portion supplémentaire du spectre radio
a été libérée pour le LTE dans la gamme des 2,6 GHz à 700 MHz. La nouvelle
technologie radio déployée dans le LTE offre une grande efficience du spectre et une
capacité élevée par site, ce qui réduit les dépenses d'investissement et les dépenses
d'exploitation pour les fournisseurs de services. Une réduction importante du coût par bit
est assurée par une architecture de réseau LTE basée sur le protocole IP, un réseau de
transport et de liaison à grande largeur de bande efficace en termes de coûts.
Le 3GPP a fixé des objectifs de performance pour un LTE avec des débits de pointe >100
Mbps en DL et >50 Mbps en UL avec une latence inférieure à 5 ms sur l'interface
aérienne par liaison. L'efficience spectrale du LTE peut dépasser celle de l'UMTS Release
6 d'un facteur 3-4 en DL et d'un facteur 2-3 en UL. Le schéma d'accès du LTE est
OFDMA sur la liaison descendante et SC-FDMA sur la liaison montante.
L'OFDM permet d'améliorer le contrôle des interférences, les techniques de planification
avancées et la facilité de mise en œuvre du MIMO pour améliorer l'efficience du spectre.
En outre, l'OFDM permet une mise à l'échelle très dynamique de la largeur de bande de
l'utilisateur à partir de débits binaires très faibles, par exemple pour le contrôle, jusqu'à
des débits de données instantanés très élevés, supérieurs à 100 Mbps en liaison
descendante et à 50 Mbps en liaison montante. Avec la largeur de bande RF modulable,
l'OFDM permet de faire évoluer la largeur de bande de l'opérateur de 1,4 ou 3 MHz dans
les scénarios de réapprovisionnement jusqu'à 20 MHz pour des capacités très élevées. La
technologie OFDM peut être utilisée dans les schémas d'accès multiple FDD et TDD, de
sorte que les systèmes LTE FDD et TDD sont normalisés, ce qui permet une grande
souplesse de mise en œuvre.

1. Architecture d'un système de paquets évolués


Le système à paquets évolués (EPS) se compose de l'UTRAN évolué (E-UTRAN), de
l'EPC (Evolved Packet Core) et de la connectivité avec les anciens systèmes d'accès
3GPP et les systèmes d'accès non 3GPP. La figure 20 montre le système d'accès 3GPP
EPS conçu comme une évolution de l'architecture 2G/3G existante.
L'architecture EPS comporte un nombre réduit d'éléments de réseau sur le chemin des
données par rapport au GPRS/UMTS, la fonctionnalité RAN est prise en charge par un
Page 23 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
seul nœud et la séparation des éléments de réseau du plan de contrôle et du plan
utilisateur (MME et Serving Gateway).
Les nouveaux éléments du réseau sont les suivants :
 L'entité de gestion de la mobilité (MME : Mobility Management Entity), qui est
l'élément fonctionnel du plan de contrôle (plan C) dans l'EPC. La MME gère et
stocke le contexte de l'UE, génère des identités temporaires et les attribue aux UE,
authentifie l'utilisateur, gère la mobilité et les supports et agit en tant que point de
terminaison pour la signalisation de la strate de non-accès (NAS).
 La passerelle de desserte (S-GW : Serving Gateway), qui est la passerelle du
plan utilisateur (U-plane) vers l'E-UTRAN. La S-GW sert de point d'ancrage à la
fois pour le transfert inter-eNodeB (eNB) et pour la mobilité intra-3GPP (c'est-à-dire
la mobilité d'accès inter-3GPP entre LTE et 2G ou 3G). Elle est également
responsable de l'acheminement des paquets, du routage et de l'acheminement des
données sur la liaison descendante pour les équipements d'utilisateur qui sont
dans l'état ECM-IDLE.
 Passerelle de réseau de données par paquets (P-GW : Packet Data Network
Gateway), qui est la passerelle du plan U vers le PDN (par exemple, l'internet ou le
sous-système multimédia IP (IMS) de l'opérateur). La P-GW est responsable de
l'application de la politique, de la prise en charge des frais et de l'attribution de
l'adresse IP de l'utilisateur.
 E-UTRAN qui est la partie accès radio du réseau LTE.

Les éléments du réseau existant qui interfacent le LTE/SAE sont les suivants :
 Nœud de support GPRS de la passerelle (GGSN), qui est responsable de la
terminaison de l'interface Gi vers le PDN pour les réseaux d'accès 2G/3G
existants. Le LTE/SAE n'interface ce nœud que dans le cadre de la fonctionnalité
P-GW et du point de vue de la gestion de la mobilité inter système.
 Nœud de support GPRS de desserte (SGSN), qui est responsable du transfert de
données par paquets entre le réseau central et l'ancien RAN 2G/3G. Le LTE/SAE
n'interface le SGSN qu'en cas de gestion de la mobilité inter système.
 Le Home Subscriber Server (HSS) est l'entité du réseau central IMS responsable
de la gestion des profiles d'utilisateur, de l'authentification et de l'autorisation des
utilisateurs. Les profiles d'utilisateur gérés par le HSS comprennent les
informations relatives à l'abonnement et à la sécurité, ainsi que des détails sur
l'emplacement physique de l'utilisateur. Bien que l'IMS ne soit pas un élément de
réseau obligatoire, le HSS est un nœud nécessaire au fonctionnement du système
LTE.
 La fonction de tarification et de règles (PCRF) est responsable du courtage de la
politique de qualité de service et de la politique de tarification pour chaque flux.

Page 24 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 20 : Architecture EPS pour les accès 3GPP.


2. Architecture 4G

La figure 21 présente une architecture simplifiée d’un réseau 4G. Vous remarquerez sur
cette figure que les stations de base (eNodeB) sont reliées à un réseau IP, déployé par
l’opérateur mobile et que ce réseau est interconnecté au réseau Internet via un routeur.
Comme signalé précédemment, ce réseau comporte deux grandes parties : Réseau
d’accès : eUTRAN (Evolved Universal Terrestrial Radio Access Network) et Réseau
cœur : EPC (Evolved Packet Core).

Figure 21 : Architecture simplifié du réseau 4G

Réseau cœur EPC : PGW

Etant donné que le réseau 4G est basé totalement sur IP, une des questions basiques
qu’on a le droit de se poser est celle de savoir par où passent les paquets quand on
consulte un serveur, un page web, etc. à partir de son mobile ? La réponse à cette
question va npus permettre découvrir progressivement les équipements qui composent le
réseau 4G.

Page 25 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 22 : Acheminement de données par le PGW


Les paquets de données sont routés vers une « porte d’entrée » unique PGW : Packet
GateWay qui (voir figure 22) :
 achemine les données vers le terminal + les données du terminal vers l’Internet
 assure certaines fonctions de sécurité

Un réseau G4 compte généralement quelques milliers 1000, … d’eNodeB dans un réseau


national et quelque PGW. Dans les zone dense la couverture d’un eNodeB est parfois de
100m.
Réseau cœur EPC : SGW

Comme Internet ne sait pas gérer la mobilité, que se passe-t-il lorsqu’un PGW veut
transférer un les paquets vers un terminal qui se déplace comme sur le figure 23?

Figure 23 : Transfert de données quand un mobile se déplace


Il faut avertir le PGW de router les paquets vers le nouvel eNodeB du mobile. Ceci
nécessite des échanges de messages de signalisation (ensemble de messages
échangés pour gérer l’accès au réseau, le suivi des terminaux en cas de mobilité).
Le but du SGW est d’éviter le reroutage des paquets par le PGW. C’est donc une
passerelle intermédiaire qui sert une zone géographique (région, quelques régions). Il a
pour rôle :
 Collecte des données envoyées par les terminaux mobiles à travers différents
eNodeB
 Distribution de données venant des serveurs vers les eNodeBs où se trouvent les
terminaux mobiles

De ce qui précède, on peut donc remarquer que la mobilité est transférée au niveau du
SGW. La figure 24 illustre cette gestion de mobilité.
Page 26 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 24 : Transfert de la mobilité sur le SGW


Réseau cœur EPC : HSS ou Base de données des abonnés

Nul besoin de dire que, l’accès à un réseau par un équipement est contrôlé. Pour le cas
du réseau 4G, avant que des données puissent être transmises par un terminal, il y a
plusieurs procédures d’accès et de contrôles. Le HSS ne gère que des messages de
signalisation (voir figure 25). Elle est chargée de la gestion des profils d'utilisateurs, de
l'authentification et de l'autorisation des utilisateurs.

Figure 25 : Message de signalisation vers l’HSS


Comme en GSM avec le HLR, avec des millions d’UE, plusieurs messages de
signalisation augmentent la charge du réseau et peut mettre le HSS hors service.

Page 27 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Réseau cœur EPC : MME

Le MME a pour but de contrôler la mobilité et les différents terminaux d’une zone précise
comme l’indique la figure 26. Elle gère une large région et va être connecté aux eNodeBs
via le réseau de l’opérateur. C’est une base de données locale de profils des utilisateurs.
L’introduction d’une MME permet de désengorger les messages de signalisation vers le
HSS.

Figure 26 : Message de signalisation vers l’HSS


Synthèse de l’architecture 4G

La figure 27 est une synthèse de l’archtecture du réseau 4G. Remarquez que le cœur du
réseau est composé des routeurs.

Figure 27 : Message de signalisation vers l’HSS

Page 28 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

La figure 28 présente l’architecture avec les différentes interfaces entres les équipements
du réseau 4G. il s’agit de :
 Interface SGI : entre le PGW et le réseau IP externe (Internet)
 Interface S5: entre le SGW et le PGW (du même réseau). Transport des données
utilisateurs + quelques messages de signalisation
 Interface S11: entre le SGW et le MME. Transport de messages de signalisation
 Interface S6a: entre le MME et le HSS. Transport de messages de signalisation
 Interface S1-MME: entre l’eNodeB et le MME. Transport de messages de
signalisation
 Interface S1-U: entre l’eNodeB et le SGW. Transport des données utilisateurs, pas
de messages de signalisation
 Interface X2: entre 2 eNodeB. Transport des données utilisateurs + messages de
signalisation
 Interface Uu ou Interface radio : entre le terminal (UE) et l’eNodeB. Transport
des données utilisateurs + messages de signalisation

Figure 28 : Interfaces entres les équipements du réseau 4G


IV. Régulation et Gamme de Fréquences
Pour qu’un réseau mobile fonction, il faut une bande de fréquences. Un terminal mobile
transmet et reçoit sur un certain nombre de fréquence. Sur le plan théorique, on a une
quasi indépendance entre la technologie qu’on utilise et la gamme de fréquences.
Cependant les fréquences peuvent utiliser sont restreintes. Les observations suivantes
peuvent être faites sur les gammes de fréquences. Si f est la fréquence de transmission :

 f <3 GHz : la propagation est relativement bonne


 f ≥ 3 GHz : la propagation est perturbée par l’eau, l’oxygène
 f ≤ 800 MHz : on a les systèmes professionnels : pompiers, gendarmerie, Télévision
 800 MHz ≤ f ≤ 3 GMHz : bande réservée pour le système mobile

Page 29 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
En réalité les fréquences sont possédées par l’état. Dans le cas du Cameroun l’organe en
charge de la régulation et de l’attribution de bande de fréquences aux opérateurs est
l’ART.

La figure 29 présente les attributions des bandes de fréquences en fonction de


technologie utilisée. L’échelle est de l’ordre du GHz donc 0,8GHz = 800MHz.
On peut remarquer que la bande de 1GHz à 1,7GHz est reversée au satellite. Le GSM et
le GPRS peuvent fonctionner sur la bande 900MHz. Avec la libération des fréquences, ils
peuvent fonctionner sur la bande 1800MHz. L’UMTS fonctionne sur la bande 2GHz. Les
nouvelles générations des réseaux (4G, etc) fonctionnent sur la bande 2,6GHz.
Par ailleurs avec les évolutions technologiques, la LTE peut fonctionner aussi sur la
bande 800MHz, 900MHz et 1800MHz. Ceci nous permet de dire qu’une technologie n’est
plus strictement attachée à une bande de fréquences spécifiques comme c’était le cas
historiquement entre 1990 et 2010. A cette époque, une licence = Bande de fréquence +
Technologie.
Depuis 2010, la licence ne concerne que la bande fréquence. La technologie que
choisie l’opérateur peut être quelconque du moment où elle est normalisée.

Figure 29 : Attribution des bandes de fréquences

Page 30 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

Figure 30 : Utilisation des fréquences

Questions
Q1 : Au Cameroun, les licences d’utilisation de fréquences pour établir et exploiter un
réseau radioélectrique mobile sont accordées par
 le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel)
 l’ARCEP (Autorité de Régulation des communications Électronique et des
Postes)
 l’ART (l’Agence de Régulation des Télécommunications)
Page 31 sur 32
Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation

 Le ministère en charge des Postes et des Télécommunications

Q2 :
 l’attribution d’une bande fréquence pour exploitation est intimement liée à la
technologie utilisée
 l’attribution d’une bande fréquence pour exploitation concerne uniquement la
fréquence. La technologie utilisée importe peu du moment ou elle est normalisé
 L’attribution d’une bande fréquence pour exploitation est liée le technologie
utilisée et au service offert
Q3
 Il est possible de faire du LTE dans une bande de fréquence initialement allouée
pour le GSM
 Une fois qu’une base de la fréquence est allouée pour exploitation par une
technologie, il n’est plus possible de la réutilisée par une autre technologie
 L’Agence en charge régulation des fréquences peut donner l’autorisation à un
opérateur de réutiliser une bande de fréquence sur une autre technologie

Page 32 sur 32

Vous aimerez peut-être aussi