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Pour mieux appréhender les notions sur les réseaux mobiles, nous allons tout d’abord
commencer par identifier les éléments visibles qui sont perçus dans ces réseaux.
Dans un réseau mobile, les éléments visibles sont (voir figure 1) :
• Terminal ou Mobile ou User Equipement (UE) : pour fonctionner il doit être muni
d’une carte SIM (Subscriber Identity Module). La carte SIM contient les données
d’abonnement (e.g. identité d’abonnement unique au monde). Elle est fournie par
l’opérateur. Pour les mobiles 3G/4G, la carte s’appelle précisément USIM
(Universal Subscriber Identity Module)
• Antennes : transmettent et reçoivent des ondes électromagnétiques ;
• Station de base : ensemble d’émetteurs-récepteurs placé en un lieu. Chaque
station de base est munie d’antennes. Les terminaux autour de la station de base
peuvent communiquer avec la station de base par voie radio. En technologie 4G,
une station de base s’appelle un eNB ou eNodeB pour evolved Node B.
Les réseaux cellulaires veulent répondre à une question centrale qui est celle de savoir :
comment est-il possible qu’on puisse communiquer (appeler, surfer sur le web, etc)
partout avec un terminer tout en étant mobile ? Pour répondre à cette préoccupation, il
convient d’abord d’examiner les caractéristiques d’un terminal mobile.
Un terminal mobile UE (User Equipement) est caractérisé par :
Une puissance typiquement de l’ordre de 0 , 2 W (200 mW )
Pour une telle puissance, la portée est pratiquement de quelques kilomètres.
Autrement dit, si nous considérons la figure 2 qui décrit une station de base est un
terminal, on peut remarquer que, si l’UE est très loin de l’antenne de la station de base, on
ne pourra pas avoir accès à la communication. Ce que va faire l’opérateur, c’est de
déployer les stations de base le plus régulièrement possible de manière à couvrir un
territoire. Plus précisément, l’opérateur déploie des stations de base sur le territoire à
couvrir de sorte que le terminal soit toujours à moins de quelques kilomètres d’une
station de base comme l’indique la figure 3. C’est ce que nous appelons le maillage du
territoire.
Dans la pratique, le maillage du territoire n’est pas parfait. Il y a des zones non couvertes
ou des zones blanches. Il convient naturellement de s’interroger sur comment on sait
qu’on a accès au réseau. La réponse à cette question se trouve dans une notion
fondamentale en télécommunication connue sous le nom de voie balise.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Voie balise
Lorsqu’une station de base est en service, il diffuse régulièrement un signal qui indique
son existence (ou l’existence du réseau) et donne les caractéristiques du réseau
(identité de l’opérateur, référence de la cellule, etc). Ce signal est appelé Voie Balise ou
Beacon Channel. Ainsi, tout terminal va mesurer la puissance avec laquelle il reçoit ce
signal.
Sur la figure 4, la voie balise est matérialiser par les arcs de cercles concentriques. On
peut remarque que, plus on est proche de la station de base, plus le signal reçu est fort.
Cela correspond au cas où plus de barrettes s’affichent sur le terminal. Plus on s’éloigne
de la station de base, plus le nombre de barrettes est faible. Lorsque le terminal ne
détecte aucun signal, il va affiche le message pas de réseau.
Maillage du Territoire
Le maillage du territoire est un concept utilisé dans les réseaux cellulaires pour diviser le
territoire en "cellules", desservies chacune par une station de base, l'ensemble de ces
cellules formant un seul réseau (sans que cette division soit perceptible ni par un
usager du réseau fixe, ni par un usager mobile). L’opération du maillage du territoire
requiert une analyse préalable de la densité des abonnées et du type de zone à couvrir.
C’est ainsi qu’on peut distinguer trois types de zone :
Pour chaque type de zone, l’objectif de couverture est différent. Rappelons une fois de
plus que, le maille du territoire consiste à découper le territoire en cellules et que la
capacité d’une cellule en Mbit /s ne dépend pas de la taille de la cellule. Ainsi, dans :
Les Zone rurales = faible densité d’utilisateurs : les stations de base sont
déployées pour assurer une couverture. Il faut déployer suffisamment de stations
de base pour qu’en tout point du territoire un terminal soit sous la portée d’une
station de base et puisse l’atteindre.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Zone urbaine = forte densité d’utilisateurs : les stations de base sont déployées
pour fournir une capacité suffisante. Il convient de déployer suffisamment de
stations de base pour que la capacité en Mbit /s parkm2 soit supérieure au trafic
engendré par les clients.
La figure 5 présente l’essentiel des objectifs de couverture dans les différentes zones.
Zone rurale
Zone périurbaine
Zone Urbaine
L'un des principaux objectifs de la norme GSM était de créer un système numérique
adapté à une production de masse à faible coût. Les critères stipulaient que le système
GSM devait offrir une qualité vocale au moins égale ou supérieure et une meilleure
efficacité spectrale par rapport aux systèmes mobiles analogiques existants (à ce jour).
Ce système, appelé GSM-Global System Mobile, devait fournir des services de réseau
numérique à intégration de services (RNIS ou ISDN en anglais) du côté fixe, en plus d'un
certain nombre de services spécifiques, appelés services spécifiques GSM, notamment :
Le GSM a été accepté au niveau mondial à la fin des années 1990. Bien que la part du
GSM dans les réseaux mobiles modernes diminue au profit des nouvelles générations, le
GSM représente toujours une source considérable de revenus pour les opérateurs de
téléphonie mobile.
le réseau d'accès radio (RAN). Le RAN est formé par les BSC et les BTS au sein
du réseau mobile terrestre public (PLMN : Public Land Mobile Network).
le réseau cœur et
le réseau de gestion.
Ces sous-réseaux sont appelés sous-systèmes dans la norme GSM. Ces trois sous-
systèmes respectifs peuvent également être appelés :
Comme indiqué précédemment, l’opérateur maille le territoire avec les stations de base.
Les stations de base dans le réseau GSM sont reliées aux communicateurs plus enrichis.
La figure 6 donne un aperçu du réseau GSM. Ce GSM repose sur les principales parties
qui suivent.
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(a)
(b)
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A l’origine, c’est un commutateur téléphonique enrichi de fonctions de gestion de la
mobilité.
Lorsqu’un mobile émet un appel, l’opérateur doit vérifier si la personne qui émet l’appel a
bien le droit d’émettre un appel. L’appel peut concerner des services tels que le message
SMS, l’appel, etc. Il faut dont que le MSC consulte le HLR pour demander si le profil à
droit à ce service. Le HLR peut répondre par un message OK ou Non. Pour chaque appel
ou envoie de SMS, il y a consultation de HLR. On voit très bien que cela génère une forte
charge au niveau du HLR pour un réseau qui compte de milliers et de millions d’abonnés.
Le constat est que, le MSC gère plusieurs stations de base, dessert et contrôle une
région. On sait que, la probabilité qu’un terminal (abonné) change souvent de MSC est
faible. Autrement dit, quand un abonné se présente à un endroit, il peut y rester une
journée ou demi-journée. Il ne va pas changer d’endroit toutes les minutes.
Initialement, les stations de base et les MSC/VLR étaient reliés par des liaisons points-à-
points. Il en résultait que le Coût d’une liaison était proportionnel à la distance mais
faiblement dépendante du débit (coût d’infrastructure). Il est donc venu l’idée d’intégrer
un équipement intermédiaire dans GSM : BSC (Base Station Controller) qui permet de
concentrer les trafics et de contrôler les stations de base.
La cellule ou la station de base logique est définie par la présence d'un canal de
contrôle de diffusion (BCCH : Broadcast Control Channel). Ainsi, les BTS permettent de
Couvrir un territoire restreint (i.e. une cellule), de quelques centaines de mètres à
quelques dizaines de kilomètres (à l’avenir, quelques dizaines de mètres)
Gérer la transmission et la réception du signal avec les terminaux
Les BSC quant à eux contiennent les algorithmes d’allocation de la ressource radio et
gère les messages associés (exemple, allocation d’une fréquence et d’un intervalle de
temps).
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3. Zone de localisation
Le concept de zone de localisation est un concept important dans les réseaux cellulaire et
qui est utilisé dans diverses architectures telles que le GSM, le GPRS, l’UTMS ou la LTE.
La zone de localisation traite de la problématique de joindre un abonné partout où il se
trouve dans le réseau.
Technique de paging
On sait que le réseau cellulaire est constitué d’un grand nombre de stations de base,
chaque station de base couvrant une cellule. Un système simple pour joindre un terminal
dans une telle architecture est de diffuser son identité sur la voie balise. Cette méthode
s’appelle le paging (voir figure 9 (a)).
Elle consiste à Suivre le terminal à la cellule près c-a-d connaître à tout moment la
localisation du mobile grâce à une procédure de mise à jour de localisation (location
updating procedure) à travers la voie balise.
En résumé, le fait qu’on puisse avoir de petites cellules dans certaines zones empêche de
faire la mise à jour de la localisation à la cellule près.
Comme souvent dans le réseau, nous allons mélanger les deux techniques et regrouper
plusieurs cellules autour d’une zone qu’on appelle zone de localisation. A l’intérieur de la
zone de localisation, le mobile peut se déplacer sans indiquer quoique ce soit au réseau.
Une Zone de localisation (location area) est donc un ensemble de cellules à l'intérieur
duquel un mobile peut se déplacer sans se signaler au réseau (voir figure 10). Par
ailleurs, lorsque le mobile entre dans une nouvelle zone de localisation, il se signale.
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Questions
Enoncé 1 : Lorsqu’un terminal change de cellule, il transmet systématiquement un
message au réseau
Vrai ou Faux
Enoncé 2 : On considère un réseau cellulaire en service avec une certaine densité de
stations de base et par conséquent une taille de cellule donnée. Les zones de
localisation comportent 10 cellules.
L’opérateur passe à des zones de localisation de 100 cellules
Q1: Le nombre de messages de paging par station de base et par seconde
A) est diminué , B) ne change pas, C) est augmenté
Q2: Le nombre de mises à jour de localisation dans le réseau
A) est diminué, B) ne change pas, C) est augmenté
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Pour transmettre des informations, il faut être capable de convertir des éléments binaires
en un signal électrique ou optique. Dans le cas d’espèce il s’agit d’un signal électrique. La
couche responsable de ce transfert est la couche physique. Même si la transmission est
numérique, il se peut que des erreurs arrivent. C’est-à-dire qu’un message soit mal
compris du récepteur suite aux bit bits qui ont été mal codés. Il faut donc fiabiliser la
transmission. Autrement dit, lorsqu’un message n’est pas correctement reçu par le
récepteur, l’émetteur doit le retransmettre. C’est ce qu’on appelle protocoles de liaison de
données. Une fois que la liaison est fiabilisée, on peut définir le protocole qui permet de
d’établir véritablement un appel téléphonique. C’est le protocole de Connection
management. On va trouver dans ce protocole tous les dialogues qui permettent à un
abonné d’établir un appel avec le correspondant qu’il désir, les échanges qui permettent
de maintenir la communication et enfin les échanges qui permettent de terminer un appel
téléphonique.
Figure 11: Pile protocolaire d’accès d’un téléphone numérique au réseau téléphonique
C’est à partir de l’architecture en couches de la figure 11, qu’est venu la préoccupation de
comment faire pour la réutiliser au maximum sachant qu’on a un terminal mobile différent
d’un téléphone fixe, un MSC/VLR et les équipements d’interconnexion intermédiaires tels
que le BTS et le BSC. Cela est impossible car le terminal GSM a une transmission et une
réception radio et dont peut bouger. Il va falloir ajouter d’autres protocole qui prennent en
compte la mobilité et les spécificités du réseau GSM.
L’établissement d’un appel qu’on soit en mobile ou avec un téléphone fixe est la même.
Ainsi, on va garder la couche Connection management. En revanche, on n’a pas une
liaison directe entre le mobile et le MSC. On plutôt une liaison entre le mobile et la station
de base et c’est une liaison radio. Ainsi, la couche physique ne peut pas être utilisée. La
couche liaison de données va être utilisée mais on ne peut pas la mettre entra le terminal
mobile et le MSC puisque c’est sur l’interface radio qu’il y a plus d’erreurs. Que trouve-t-
on finalement sur l’architecture en couches du GSM.
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à par exemple à la mise à jour de localisation. Ces messages sont passés dans le
terminal et le MSC. A ce stade on n’a pas pris compte toutes les spécificités comme celle
de ressource radio. En effet pour communiquer, on doit dire au mobile que tu dois utiliser
telle fréquence radio. Pour ce faire, on va ajouter une couche protocolaire qui s’appelle
Radio Ressource qui sera placée sur le BSC et le terminal mobile. Etant donné qu’on a
une transmission radio, il est nécessaire de fiabiliser la transmission entre le terminal
mobile et le BTS. Pour cela, on va donc ajouter une couche liaison de données entre le
BTS et le terminal mobile. Et bien sûr par la suite une couche physique radio en
dessous. Il nous faut compléter la pile protocolaire puisque le BTS doit dialoguer avec le
BSC. On va ajouter une couche physique (différente de celle entre le BTS et le mobile)
entre le BTS et le BSC et puis réaliser la fiabilisation de données à travers la couche
liaison.
Finalement on a trois (03) couches. Le principe est donc de séparer tous les messages
liés à la gestion de la couche radio (strate d’accès ou Access Stratum) de ceux qui sont
relayés par le BSC et le BTS (Non Access Stratum).
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Le service de radiocommunication par paquets GSM, abrégé en GPRS, introduit le
concept de partage du pool de canaux disponibles dans la cellule entre différents
utilisateurs. Le concept de partage est le suivant :
Plusieurs intervalles de temps dans le PTCH (Packet Tra ffic Channel) sur une
fréquence porteuse peuvent être attribués à un utilisateur - c'est ce qu'on appelle le
"regroupement" des intervalles de temps. Les lots de temps peuvent être
regroupés sur la liaison montante (UL) et sur la liaison descendante (DL).
L'attribution des timeslots peut également être asymétrique entre UL et DL.
Contrairement au trafic de commutation de circuits, tel que la voix, un intervalle de
temps n'est pas réservé exclusivement à un utilisateur ; en d'autres termes, un
intervalle de temps peut être partagé par plusieurs utilisateurs en fonction de leur
priorité ou sur la base d'un round-robin.
Afin de prendre en charge le nouveau concept de service par paquets, le système GPRS
a été déployé comme une superposition du GSM avec deux nouveaux nœuds de réseau,
SGSN et GGSN, de nouvelles interfaces et de nouvelles fonctionnalités dans le contrôleur
de station de base, BSC (figure 13).
EDGE signifie Enhanced Data rate for GSM Evolution (débit de données amélioré pour
l'évolution du GSM). Il s'agit d'une nouvelle évolution du GPRS, qui permet d'augmenter le
débit de données du système en utilisant des schémas de modulation étendus au niveau
de l'interface radio, sans impact sur les autres parties et nœuds du système. La
combinaison du GRS et de EDGE est généralement appelée EGPRS.
1. Nœuds GPRS
GGSN signifie Gateway GPRS Support Node (nœud de support GPRS de la passerelle).
Le GGSN achemine les paquets entrants vers la localisation actuelle du mobile. Il doit
donc disposer d'une interface avec l'enregistreur HLR afin d'obtenir les informations de
localisation requises pour les transferts de paquets de terminaison du mobile. Le
deuxième nœud est appelé nœud de support GPRS de desserte (SGSN : Serving GPRS
Support Node). Le SGSN définit un contexte de gestion de la mobilité pour une MS
attachée. Le SGSN assure également le chiffrement du trafic de service par paquets. Ceci
est différent du trafic de commutation de circuits qui est chiffré entre la MS et le BSC.
Le SGSN et le GGSN sont également connus sous le nom de nœuds GSN et constituent
le réseau central de paquets. Les deux nœuds de support GPRS (GGSN, SGSN)
collectent également des données de facturation. Les détails concernant le volume de
données transférées par l'utilisateur sont collectés par le SGSN.
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La procédure GPRS Detach fait passer la station mobile à l'état IDLE et le contexte de
gestion de la mobilité est supprimé. La station mobile peut être détachée du GPRS à
l'expiration du temporisateur de mobilité. La procédure GPRS Detach est normalement
générée par la station mobile, mais elle peut également être générée par le réseau.
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Les deux domaines dépendants du trafic utilisent les fonctions des entités de réseau
restantes : le registre des localisations à domicile (HLR) et le centre d'authentification
(AuC) ou le registre des identités d'équipement (EIR) pour la gestion des abonnés,
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l'itinérance et l'identification des stations mobiles et le traitement de différents services. Le
HLR contient donc des informations sur les abonnés GSM, GPRS et UMTS.
Deux domaines traitent leurs types de trafic respectifs en même temps pour les réseaux
d'accès GSM et UMTS. Le domaine CS gère tout le trafic à commutation de circuits pour
le GSM et le réseau d'accès UMTS ; de même, le domaine PS s'occupe de tout le trafic à
commutation de paquets pour les deux réseaux d'accès.
La pile de protocoles NAS est spécifiée dans la norme 3GPP TS 24.301. L'équipement
utilisateur (UE) de l'UMTS remplace la station mobile (MS) de la 2G. L'UE a une
conception modulaire composée de plusieurs éléments (voir figure 19) :
Le module de terminaison mobile (MT) termine l'interface radio dans l'UE.
Module d'adaptateur de terminal qui termine les protocoles spécifiques à
l'application.
L'USIM est un module d'abonnement utilisateur qui contient toutes les données
utilisateur et réseau nécessaires pour permettre l'accès au réseau souscrit.
Contrairement à une carte SIM GSM, la carte USIM est téléchargeable, accessible
via l'interface radio et peut être modifiée par le réseau. L'USIM est une carte à
circuit intégré universelle (UICC), qui a une capacité beaucoup plus grande qu'une
carte SIM GSM. Elle peut stocker des profiles contenant la gestion des utilisateurs
et leurs droits, ainsi que des applications Java.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Canalisation et brouillage (Channelization and scrambling),
Codage du canal,
Contrôle de la puissance et
Handover.
Services de données :
GSM : Le GSM a été initialement conçu pour la communication vocale. Bien qu'il
puisse prendre en charge des services de données, il est relativement lent pour
la transmission de données par rapport aux technologies ultérieures.
GPRS : Le GPRS a introduit des services de données par paquets, offrant des
débits de données plus élevés que le GSM pur. Il était adapté à la navigation
Internet de base et au courrier électronique.
UMTS : L'UMTS a été spécialement conçu pour prendre en charge les services
de données à haut débit. Il permet un accès plus rapide à l'internet, à la vidéo en
continu et à d'autres applications gourmandes en données.
Architecture du réseau :
GSM : Les réseaux GSM sont à commutation de circuits, ce qui signifie qu'une
connexion dédiée est établie pour les appels vocaux. Les services de données
sont également à commutation de circuits ou reposent sur des connexions de
données lentes.
GPRS : le GPRS a introduit les services de données à commutation de paquets,
ce qui a permis une transmission plus efficace des données.
UMTS : Les réseaux UMTS sont principalement à commutation de paquets, ce
qui les rend plus adaptés aux services de données, mais ils prennent également
en charge la voix à commutation de circuits.
Évolution de la technologie :
GSM : Le GSM a servi de base au GPRS, à l'EDGE (Enhanced Data rates for
GSM Evolution) et à d'autres technologies 2,5G.
GPRS : Le GPRS est une amélioration du GSM, offrant des services de données
améliorés et ouvrant la voie aux technologies 2.5G et 3G.
UMTS : L'UMTS a représenté une avancée technologique significative par
rapport au GSM/GPRS, offrant des capacités 3G et des débits de données plus
élevés. Il a évolué vers les technologies HSPA et HSPA+.
Utilisation mondiale :
GSM : Le GSM est une norme reconnue et adoptée au niveau mondial, qui sert
de base à de nombreux réseaux cellulaires dans le monde entier.
GPRS : Le GPRS est une extension du GSM et est utilisé conjointement avec les
réseaux GSM.
UMTS : L'UMTS est une technologie 3G qui a été déployée dans de nombreuses
régions du monde. Elle a été remplacée par les réseaux 4G (LTE) et 5G dans de
nombreuses régions.
En résumé, le GSM, le GPRS et l'UMTS représentent différentes générations de
technologies cellulaires, chacune offrant des capacités et des vitesses de données
variables. Alors que le GSM est principalement associé à la communication vocale, le
GPRS et l'UMTS ont introduit des services de données, l'UMTS représentant un saut
significatif dans les capacités de communication mobile. Ces technologies ont joué un
rôle crucial dans l'évolution des réseaux mobiles.
D. 4G-Long Term Evolution (LTE) System
L'acceptation généralisée du système 3G/HSPA a entraîné une croissance considérable
de l'utilisation des données mobiles. Cette croissance a également été stimulée par la
disponibilité d'appareils mobiles abordables et par la tarification des données par les
opérateurs. L'accès à l'internet mobile s'est étendu de l'ordinateur portable au téléphone
intelligent, ce qui a facilité l'évolution des performances des réseaux mobiles vers des
débits de pointe instantanés très élevés et des temps de latence très faibles.
L'augmentation considérable du nombre d'utilisateurs mobiles et de leur traffic à
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
transporter par les réseaux mobiles exigent une augmentation significative de la capacité
du système qui, à son tour, suscite une nouvelle solution technologique pour la
conception du réseau.
Lorsque le client final se voit proposer une capacité et des performances élevées à un prix
raisonnable, le coût par bit devient une question cruciale pour le fournisseur de services.
Ces trois facteurs clés, la capacité, l'expérience de l'utilisateur et la réduction du coût
par bit, ont conduit à la specification d'une évolution à long terme (LTE : Long Term
Evolution) de l'UTRAN, tandis que la specification du cœur du système mobile est définie
comme une évolution de l'architecture du système (SAE), également appelée Enhanced
Packet Core (EPC). Le LTE et l'EPC forment ensemble le système à paquets évolués
(EPS : Evolved Packet System).
Afin de répondre aux demandes de capacité, une portion supplémentaire du spectre radio
a été libérée pour le LTE dans la gamme des 2,6 GHz à 700 MHz. La nouvelle
technologie radio déployée dans le LTE offre une grande efficience du spectre et une
capacité élevée par site, ce qui réduit les dépenses d'investissement et les dépenses
d'exploitation pour les fournisseurs de services. Une réduction importante du coût par bit
est assurée par une architecture de réseau LTE basée sur le protocole IP, un réseau de
transport et de liaison à grande largeur de bande efficace en termes de coûts.
Le 3GPP a fixé des objectifs de performance pour un LTE avec des débits de pointe >100
Mbps en DL et >50 Mbps en UL avec une latence inférieure à 5 ms sur l'interface
aérienne par liaison. L'efficience spectrale du LTE peut dépasser celle de l'UMTS Release
6 d'un facteur 3-4 en DL et d'un facteur 2-3 en UL. Le schéma d'accès du LTE est
OFDMA sur la liaison descendante et SC-FDMA sur la liaison montante.
L'OFDM permet d'améliorer le contrôle des interférences, les techniques de planification
avancées et la facilité de mise en œuvre du MIMO pour améliorer l'efficience du spectre.
En outre, l'OFDM permet une mise à l'échelle très dynamique de la largeur de bande de
l'utilisateur à partir de débits binaires très faibles, par exemple pour le contrôle, jusqu'à
des débits de données instantanés très élevés, supérieurs à 100 Mbps en liaison
descendante et à 50 Mbps en liaison montante. Avec la largeur de bande RF modulable,
l'OFDM permet de faire évoluer la largeur de bande de l'opérateur de 1,4 ou 3 MHz dans
les scénarios de réapprovisionnement jusqu'à 20 MHz pour des capacités très élevées. La
technologie OFDM peut être utilisée dans les schémas d'accès multiple FDD et TDD, de
sorte que les systèmes LTE FDD et TDD sont normalisés, ce qui permet une grande
souplesse de mise en œuvre.
Les éléments du réseau existant qui interfacent le LTE/SAE sont les suivants :
Nœud de support GPRS de la passerelle (GGSN), qui est responsable de la
terminaison de l'interface Gi vers le PDN pour les réseaux d'accès 2G/3G
existants. Le LTE/SAE n'interface ce nœud que dans le cadre de la fonctionnalité
P-GW et du point de vue de la gestion de la mobilité inter système.
Nœud de support GPRS de desserte (SGSN), qui est responsable du transfert de
données par paquets entre le réseau central et l'ancien RAN 2G/3G. Le LTE/SAE
n'interface le SGSN qu'en cas de gestion de la mobilité inter système.
Le Home Subscriber Server (HSS) est l'entité du réseau central IMS responsable
de la gestion des profiles d'utilisateur, de l'authentification et de l'autorisation des
utilisateurs. Les profiles d'utilisateur gérés par le HSS comprennent les
informations relatives à l'abonnement et à la sécurité, ainsi que des détails sur
l'emplacement physique de l'utilisateur. Bien que l'IMS ne soit pas un élément de
réseau obligatoire, le HSS est un nœud nécessaire au fonctionnement du système
LTE.
La fonction de tarification et de règles (PCRF) est responsable du courtage de la
politique de qualité de service et de la politique de tarification pour chaque flux.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
La figure 21 présente une architecture simplifiée d’un réseau 4G. Vous remarquerez sur
cette figure que les stations de base (eNodeB) sont reliées à un réseau IP, déployé par
l’opérateur mobile et que ce réseau est interconnecté au réseau Internet via un routeur.
Comme signalé précédemment, ce réseau comporte deux grandes parties : Réseau
d’accès : eUTRAN (Evolved Universal Terrestrial Radio Access Network) et Réseau
cœur : EPC (Evolved Packet Core).
Etant donné que le réseau 4G est basé totalement sur IP, une des questions basiques
qu’on a le droit de se poser est celle de savoir par où passent les paquets quand on
consulte un serveur, un page web, etc. à partir de son mobile ? La réponse à cette
question va npus permettre découvrir progressivement les équipements qui composent le
réseau 4G.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Comme Internet ne sait pas gérer la mobilité, que se passe-t-il lorsqu’un PGW veut
transférer un les paquets vers un terminal qui se déplace comme sur le figure 23?
De ce qui précède, on peut donc remarquer que la mobilité est transférée au niveau du
SGW. La figure 24 illustre cette gestion de mobilité.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Nul besoin de dire que, l’accès à un réseau par un équipement est contrôlé. Pour le cas
du réseau 4G, avant que des données puissent être transmises par un terminal, il y a
plusieurs procédures d’accès et de contrôles. Le HSS ne gère que des messages de
signalisation (voir figure 25). Elle est chargée de la gestion des profils d'utilisateurs, de
l'authentification et de l'autorisation des utilisateurs.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Réseau cœur EPC : MME
Le MME a pour but de contrôler la mobilité et les différents terminaux d’une zone précise
comme l’indique la figure 26. Elle gère une large région et va être connecté aux eNodeBs
via le réseau de l’opérateur. C’est une base de données locale de profils des utilisateurs.
L’introduction d’une MME permet de désengorger les messages de signalisation vers le
HSS.
La figure 27 est une synthèse de l’archtecture du réseau 4G. Remarquez que le cœur du
réseau est composé des routeurs.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
La figure 28 présente l’architecture avec les différentes interfaces entres les équipements
du réseau 4G. il s’agit de :
Interface SGI : entre le PGW et le réseau IP externe (Internet)
Interface S5: entre le SGW et le PGW (du même réseau). Transport des données
utilisateurs + quelques messages de signalisation
Interface S11: entre le SGW et le MME. Transport de messages de signalisation
Interface S6a: entre le MME et le HSS. Transport de messages de signalisation
Interface S1-MME: entre l’eNodeB et le MME. Transport de messages de
signalisation
Interface S1-U: entre l’eNodeB et le SGW. Transport des données utilisateurs, pas
de messages de signalisation
Interface X2: entre 2 eNodeB. Transport des données utilisateurs + messages de
signalisation
Interface Uu ou Interface radio : entre le terminal (UE) et l’eNodeB. Transport
des données utilisateurs + messages de signalisation
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
En réalité les fréquences sont possédées par l’état. Dans le cas du Cameroun l’organe en
charge de la régulation et de l’attribution de bande de fréquences aux opérateurs est
l’ART.
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Questions
Q1 : Au Cameroun, les licences d’utilisation de fréquences pour établir et exploiter un
réseau radioélectrique mobile sont accordées par
le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel)
l’ARCEP (Autorité de Régulation des communications Électronique et des
Postes)
l’ART (l’Agence de Régulation des Télécommunications)
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Chapitre 2 - Architectures des Réseaux Cellulaires et Régulation
Q2 :
l’attribution d’une bande fréquence pour exploitation est intimement liée à la
technologie utilisée
l’attribution d’une bande fréquence pour exploitation concerne uniquement la
fréquence. La technologie utilisée importe peu du moment ou elle est normalisé
L’attribution d’une bande fréquence pour exploitation est liée le technologie
utilisée et au service offert
Q3
Il est possible de faire du LTE dans une bande de fréquence initialement allouée
pour le GSM
Une fois qu’une base de la fréquence est allouée pour exploitation par une
technologie, il n’est plus possible de la réutilisée par une autre technologie
L’Agence en charge régulation des fréquences peut donner l’autorisation à un
opérateur de réutiliser une bande de fréquence sur une autre technologie
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