Vous êtes sur la page 1sur 511

UNIVERSITÉ DE LUBUMBASHI

ESI
DÉPARTEMENT DE GÉNIE
ÉLECTRIQUE

ANALYSE ET TRAITEMENT DES


SIGNAUX
BAC 3 GÉNIE ÉLECTRIQUE
2022-2023
Professeur BANZA
collaborateur: Ir Blaise SABU
 OBJECTIF DU COURS.

L’Ingénieur en Génie électrique doit être


capable d’utiliser des techniques afin d’extraire
un maximum d'informations utiles sur un signal
perturbé par du bruit avec l’appui des ressources
de l'électronique , de l'informatique et de la
physique appliquée.
1 TÉLÉCOMMUNICATIONS
2 INSTRUMENTATION INDUSTRIELLE
PLAN DU COURS
CHAPITRE I. CONCEPTS ET PROBLÉMATIQUE DE
TRAITEMENT DES SIGNAUX

CHAPITRE II. SIGNAL – BRUIT ET ANALYSE DU SIGNAL

CHAPITRE III. TRAITEMENT DES SIGNAUX - APPLICATIONS


 CREATION OU ÉLABORATION DU SIGNAL
 TRANSMISSION DU SIGNAL
 INTERPRÉTATION DU SIGNAL
Chapitre I
CONCEPTS ET PROBLÉMATIQUE
DE TRAITEMENT DES SIGNAUX
SECTION I
 DEFINITION DES CONCEPTS
1. SIGNAL
 une fonction à une variable(temps t, l’amplitude P ou la
fréquence f).
 Représentation physique de l’information (courant
électrique, onde lumineuse, onde électromagnétique, )
engendrée par un phénomène physique
2. BRUIT
2. BRUIT Phénomène perturbateur gênant la
perception ou l’interprétation d’un signal.

Þ un signal parasite aléatoire qui se superpose au signal utile


et qui dégrade la qualité de ce dernier(données utiles).
3. REMARQUES
1. Un signal sans bruit n’existe pas.
Þ Si s(t): signal utile, n(t): bruit rapporté
Þ le signal transporté x(t) est la somme du signal utile s(t), et
du bruit rapporté n(t).

2. Le bruit dépend de l’intérêt de l’utilisateur.


4. SYSTEME

3. SYSTÈME  dispositif représenté par un modèle


mathématique de type Entrée/Sortie
 Tout système traite des entrées pour produire des sorties.
Ces entrées/sorties sont des des informations (E/S
fonctionnelles) et des perturbations au bon déroulement
du système (BRUIT).

P1 P2
5. ANALYSE DU SIGNAL
Þ Décomposition d’un signal de forme complexe afin de
mettre en évidence les éléments qui le constituent.
 3 types d’analyses parce qu’un signal(aspect
mathématique) est une fonction à une variable, qui peut être
le temps t, l’amplitude P ou la fréquence f.
1

2 3

1 Analyse en amplitude
 l’évolution de la puissance d’un signal lors de son trajet
sur un canal physique
 outil: hypsogramme (hypsomètre)
2 Analyse temporelle
Þ Visualiser le signal évoluant dans le temps
 outil: oscillogramme (Oscilloscope)
 Analyse temporelle
3 Analyse fréquentielle (spectrale)
ÞDécomposition d’un ensemble complexe (signal)
afin de mettre en évidence les éléments qui le
constituent.

3
 Analyseur de spectre: Analyse spectrale
 Outils mathématiques d’analyse spectrale
Signaux déterministes
1. Signaux analogiques
– Séries de Fourier (signaux périodiques)
– Transformée de Fourier(signaux non périodiques)
– Transformée de Laplace
2. Signaux numériques
– Transformée en z et z modifiée
– Transformée de Fourier discrète
– Transformée de Fourier rapide
 Signaux aléatoires
Théorie de la probabilité et statistiques
5. TRAITEMENT DU SIGNAL
Þ Ensemble des méthodes et des algorithmes qui permettent
d’extraire le bruit et autres perturbations du signal utile
par élaboration, transmission et interprétation des signaux
porteurs d’information.
A. système d’´émission chargé de créer ou d’´élaborer le
signal afin d’y incorporer l’information (codage,
échantillonnage, modulation,…)
- Codage: Mise en forme du signal pour une transmission
 CAN(Conversion Analogique –Numérique)
 codage source: réduction de la rédondance d’information dans
un signal pour gagner de la place
 codage canal: ajout d’une rédondance pour protéger le signal
contre le bruit
- Modulation et changement de fréquence: moyen
permettant d’adapter un signal aux caractéristiques
fréquentielles d’une voie de transmission.
Addition, multiplication et déphasage

BF
BF

HF
B. système de transmission chargé de transmettre le
signal afin de transporter l’information (amplification, lignes
électriques, réseaux, antennes),
- Amplification:
 Accroitre la puissance du signal présenté à son entrée, sans en
modifier la représentation spectrale.

multiplication par une constante

x(t): signal d'entrée; y(t): signal d'entré amplifié en sortie


a: facteur d'amplification(Av, Ai, Ap: Gain G)
- Lignes électriques
a. Câble bifilaire torsadé
 afin de réduire la surface de couplage aux perturbations
extérieures.

b. Câble coaxial
Il est blindé, réduisant ainsi le couplage des perturbations
électromagnétiques, et de présenter un milieu de propagation
quasi uniforme le long de la ligne
- Fibre optique

 amplification avec une fibre optique dopée à l’erbium

Le signal optique est régénéré à l’aide des répéteurs placés tout


au long de la ligne pour compenser l’atténuation et la dispersion.
- Antennes.
 Gain de l’antenne parabolique

 augmente avec son diamètre D

G=η(D/)2

η =rendement entre 0,6 et 0,85(85%) ; D=Diamètre [m] ;


λ=Longueur d’onde [m]
 Application :
On vous communique les données suivantes après utilisation
d’une antenne parabolique à une fréquence de 2,4 GHz. Le
gain G est de 1000. Le rendement donné dans le catalogue du
constructeur est de 0,7. on a oublié de donner le diamètre D
de l’antenne. Faites en une estimation.
C. Système de réception chargé d’interpréter le signal
afin d’y extraire l’information

- Démodulation : transformer les informations contenues dans


le signal reçu en informations basse fréquence utilisables.
- filtrage : élimination de certaines composantes
indésirables(bruit) afin de mettre en évidence l’information
utile contenue dans le signal.

FILTRE

SIGNAL BRUITE SIGNAL UTILE


 Téléphone mobile cellulaire
SECTION II
PROBLÉMATIQUE DE
TRAITEMENT DES SIGNAUX ET
APPLICATIONS
 PROBLÉMATIQUE DE
TRAITEMENT DES SIGNAUX
1. CORRUPTION DU SIGNAL
 le signal est corrompu lors de son émission, de sa
transmission et de sa réception.
Émission Transmission Réception

BRUIT
BRUIT
BRUIT
Lorsqu'il transite à travers un dispositif de communication, un
signal subit des
-1 déperditions énergétiques successives (Affaiblissement ou
atténuation),
-
- 2 déformations (distorsion) ,
-
-3 pollutions par des interférences externes (bruit, parasites
et autres perturbations,…).
 Affaiblissement(Atténuation)
NB Tout signal de fréquence F dont l’amplitude est inférieure
ou égale à celle du bruit, ou sous le seuil de bruit, à la
fréquence F ne pourra être différencié du bruit par un
dispositif électronique de réception
 Origines de l’affaiblissement

Þ Distance
Þ Dissipation thermique
Þ Effet de peau en HF
Þ Propagation spatiale,
Þ Propagation multi-trajet,
Þ Efficience de l'antenne pour les transmissions radio :

 Distorsion
Þ Effets capacitifs et inductifs des supports de transmission
Þ Signaux BF sur un canal hertzien
 Bruit et autres perturbations


 Conséquences du bruit:
-1 des erreurs dans les systèmes numériques qui
compromettent l’intégrité et la fiabilité des données.
2- des difficultés de compréhension dans les systèmes
analogiques qui compromettent aussi l’intégrité et la fiabilité
des données.

 Origines du bruit:
 Bruit interne: nature quantique de l’électricité, semi-
conducteur lors de la traversée des jonctions PN
 Bruit externe: soleil, foudre, étincelles, machines
électromagnétiques, astres, grandeurs d’influence sur les
mesures en instrumentation
 Distorsion
Þ Effets capacitifs et inductifs des supports de transmission

 Affaiblissement
Þ Dissipation thermique,
Þ Propagation spatiale,
Þ Propagation multi-trajet,
Þ Efficience de l'antenne pour les transmissions radio :
2. PROBLÉMATIQUE ET RÉPONSE
Comment extraire un maximum d'informations utiles
sur un signal perturbé par du bruit avec les ressources
de l'électronique, de l'informatique et de la physique
appliquée ?

 Traiter un signal = mettre en œuvre les techniques les


mieux appropriées pour extraire le maximum d’informations,
en présence de bruits perturbateurs par création, transmission
et interprétation du signal
3. EXEMPLE D’APPLICATION:
 Télécommunications:
 Transmission des signaux radiophoniques (radiodiffusion)
Soient deux messages diffusés par deux émetteurs radios :
 les informations sur radio 1 et
 la météo sur radio 2.
 Deux problèmes se posent:
1 Le support de transmission (air et les antennes) n’est pas
adapté aux signaux transmis (signaux basses fréquences
BF comprises entre 300 Hz et 3,4 kHz).  Les messages
transmis peuvent ainsi être atténués ou bruités.
2 Les signaux transmis occupent le même domaine de
fréquence et sont émis en même temps.
 Solution:
 Chaque signal est modulé avec un signal de fréquence
différente et élevée avant d’être émis.
 Le signal sr(t) reçu sur l’antenne du récepteur est enfin
démodulé : il subit un changement de fréquence et un
filtrage.
1 3
2
Chapitre II
SIGNAL-BRUIT ET ANALYSE DES
SIGNAUX
SECTION I
SIGNAL
 REMARQUES
1. Un signal sans bruit n’existe pas.
Þ Si s(t): signal utile, n(t): bruit rapporté
Þ le signal transporté x(t) est la somme du signal utile s(t), et
du bruit rapporté n(t).

2. Le bruit dépend de l’intérêt de l’utilisateur.


 Amplitude du signal et seuil de bruit

Tout signal de fréquence F dont l’amplitude est inférieure ou


égale à celle du bruit, ou sous le seuil de bruit, à la fréquence
F ne pourra être différencié du bruit par un dispositif
électronique de réception
 CLASSIFICATION GÉNÉRALE DES
SIGNAUX
1.5Classification
 temporelle ou phénoménologique
Classifications
 La nature de l’évolution du signal en fonction du temps

1 2

A B A B
Þ Exemples:
 Signal audio  Signal aléatoire (bruit)
2. Classification morphologique 3

2 4
3. Classification énergétique
 Puissance et énergie
4. Classification fréquentielle ou spectrale
 Longueur d’onde, période et fréquence

• : Longueur d’onde en mètre (m)


= est le trajet parcouru par l’onde durant une période T ou la
distance entre 2 ventres/ nœuds de l’onde.
= c/f= c.T
c: célérité ou vitesse de propagation des ondes électromagnétique
dans le vide(300.000Km/s) .
5. Classification dimensionnelle: nombre de variables
 1 dimension : 1D
Exemple: tension électrique V en fonction du temps t, V (t)
 2 dimensions : 2D
Exemple: niveau de luminosité L des pixels d’une image statique
noir et blanc en fonction de leurs coordonnées en abscisses x et
en ordonnées y, L(x, y)
 3 dimensions : 3D
Exemple: niveau de luminosité L des pixels des images d’un film
noir et blanc en fonction de leurs coordonnées en abscisses x et
en ordonnées y et en fonction du temps t, L(x, y, t).
 SIGNAUX PHYSIQUES USUELS
1. SIGNAL AUDIO:
 Caractéristiques principales de l’audition humaine
• Spectre sonore audible

- La gamme des fréquences audibles s’étend approximativement


de 20 Hz à 20 kHz pour un individu à l’ouïe très fine.
- En téléphonie, où l’objectif est limité à l’intelligibilité du
message, la bande de fréquence normalisée est 300 − 3400[Hz].
Cette bande de fréquences est garantie de bout en bout du
réseau
- Les fréquences centrales normalisées des 10 octaves du spectre
audible sont :

2, SIGNAL DE TELEVISION
 un mélange du signal vidéo et du signal audio : signal
composite  une bande de 8 [MHz] par signal vidéo .
3, SIGNAL VIDÉO STANDARD:
- Il comporte:
 des informations visuelles, exprimées pour une image sous la
forme de trois couleurs fondamentales(RVB) pour tout point de
l’espace,
 et une information temporelle née du mouvement des objets.
• Constitution des informations visuelles
 Luminance (Y): visualisation Noir et Blanc d’un signal couleur
 Chrominance (C): informations sur la couleur (RVB)
Les 2 composantes sont liées comme suit:
Y = 0,30.R + 0,59.V + 0,11.B avec 0 pour le noir et 1 pour le
blanc.
• Signaux transmis et reçus

(2) et (3): signaux de différences couleur


(1): signal de luminance
• Pourquoi ne pas avoir choisi

Amplitude du signal V importante: 59% du signal Y.


 La différence Dv = V-Y faible
Þ signal le plus susceptible d'être perturbé(plus sensible aux
bruits de transmission).

NB L’information de couleur verte (V) Dv sera calculée par le


récepteur.
On dispose ainsi des 4 informations B, R, V et Y nécessaires
pour piloter l’écran(tube cathodique, LCD, Plasma,…)
4. DONNEES
Þ sous forme binaire, associée à une représentation des caractères
alphabétiques, des chiffres et des caractères de ponctuation ou de
contrôle.  Le code ASCII (American Standard Code for Information
Interchange)
SECTION II
BRUIT
 NATURE DES BRUITS

1. Bruits internes au système ou bruits des équipements


électroniques
 Bruits provoqués par les constituants du système : Bruit
thermique N important avec la température .
 agitation thermique des électrons même en l’absence d’une
source de courant.
 C’est un bruit blanc (tout bruit dont la densité spectrale de
puissance dP/df est constante sur un intervalle de
fréquences).
 L’origine de ce bruit réside dans la nature quantique de
l’électricité. À une température thermodynamique donnée T,
les porteurs de charge ont une énergie d’agitation thermique
moyenne :

Cette énergie tend à désordonner le système.  Les électrons,


dans un conducteur, sont animés de mouvements erratiques.

 la densité spectrale de puissance du bruit blanc la relation


de Boltzmann :
 La puissance de bruit N dans une bande de fréquence
B( bande passante (en Hertz) des filtres de bruit considérés)
est:

Cette relation, pour des raisons pratiques, est souvent


présentée de la manière suivante :
 pour diminuer la puissance du bruit thermique: 3 moyens
directs
1. Réduire la température T
• usage de systèmes de refroidissement: ventilateurs, etc…
2. amplificateurs faible bruit (LNA – Low Noise Amplifier).
 Tête de réception pour télévision satellite: Low Noise Bloc LNB
- un amplificateur faible bruit LNA (Low Noise Amplifier) et
- un LNC (Low Noise Converter) qui abaisse la fréquence de
réception du signal (entre 10,7 et 12,75GHz) à des valeurs
comprises entre 1 et 2 GHz.
NB A cette fréquence les atténuations dans le câble de liaison sont
moins importantes.
3. Réduire le bande de fréquence B.
 usage de filtre adapté: un filtre est un circuit électronique
qui a pour but d’éliminer ou affaiblir des fréquences
parasites indésirables

NB Au cours de la phase de conception, il faudra donc opter


pour un compromis entre performance et largeur de bande
Þ Moyens indirects pour diminuer la puissance N du bruit dans
une transmission :
• Les taux de modulations élevés en transmission analogique
• Numérisation des signaux
• codages détecteurs et correcteurs d’erreurs
 calcul du bruit thermique
 Détermination de la puissance N du bruit thermique
 relation de Boltzmann

 Facteur de bruit F
Þ Manière de caractériser le bruit interne d’un système
électronique.
 F d’un Amplificateur
 Ampli idéal
Il ne produit pas du bruit
Le rapport signal sur bruit est le même
en entrée et en sortie :
Et 

 Ampli réel
L’amplificateur ajoute du bruit  F1

Ns est plus importante que celle de l’amplificateur idéal


Remarque: F(sans dimension) peut aussi être exprimé comme
suit:

 F exprimé en dB: Figure de bruit (Noise Figure NF)


Dans la pratique F est exprimé en dB.
 Facteur de bruit de plusieurs étages en cascade

 En sortie du premier amplificateur, on récupère :

 En sortie du deuxième étage, on récupère :

 le deuxième terme correspond à la contribution de bruit du deuxième


étage.
 Facteur de bruit global de l’ensemble des deux ampli1 et 2:

NB La même opération peut être réitérée pour un nombre


quelconque d’étages.
Exemple: cascade de trois étages

Lorsque plusieurs systèmes électroniques sont cascadés, le


facteur de bruit du système complet va dépendre des facteurs
de bruit NFi de tous les éléments et de leurs gains Gi. Il peut
se calculer à partir de la relation de Friis
Remarque
Le facteur de bruit du premier étage est prépondérant. On dit
en général que le bruit du premier étage masque le bruit des
étages suivants.
• Ce résultat montre que le bruit du premier étage sera
amplifié par tous les étages suivants et doit donc être le plus
faible possible.
• On s’efforce donc dans tous les cas de minimiser le bruit
propre du premier étage d’une chaîne de traitement du
signal:
 Exemple: dans un récepteur radio, c’est l’amplificateur RF
d’entrée, qui reçoit les signaux de faible amplitude de
l’antenne, qui doit être à faible bruit.
 Exemple: dans un ampli BF, ce sont les préamplificateurs
qui seront soignés au point de vue du bruit.
 F d’un Atténuateur
NB Si l’atténuateur divise le signal, il n’a pas la faculté de
diminuer le bruit, toute la puissance de bruit se retrouve donc
en sortie :

 Le facteur de bruit de l’atténuateur F:

Finalement, le facteur de bruit de l’atténuateur en dB est égal


à son atténuation en dB.
 Applications:
 Un amplificateur A2, non performant, a un gain de 30 dB
et un facteur de bruit de 6 dB, il est précédé par un ampli
de gain 20 dB et facteur de bruit de 1 dB. Déterminer le
facteur de bruit global pour les 2 amplificateurs.

 Si le gain de l’étage d’entrée vaut 10 dB, que vaut le facteur de


bruit global des deux étages en cascade?
! L’étage d’entrée est donc primordial et il doit allier un faible
facteur de bruit et un fort gain.
 Un amplificateur A2, non performant, a un gain de 30 dB et
un facteur de bruit de 6 dB, il est précédé par un ampli de
gain 20 dB et facteur de bruit de 1 dB. Déterminer le facteur
de bruit global sachant que les 2 amplificateurs sont
précédés d’un filtre passe-bande ayant une perte d’insertion
de 1,5 dB.

A1 A2

1
2 3

Remarque 1: Le facteur de bruit d’un élément passif est égal à


sa perte d’insertion dans le circuit.
Remarque 2:
• La perte d’insertion du filtre dégrade le facteur de bruit: on
remarque que le facteur de bruit global est voisin de la
somme des facteurs de bruit des deux premiers étages.
• Si l’on néglige la présence du troisième étage, en considérant
que le gain du premier étage est suffisant pour masquer le
bruit des étages suivants on peut écrire, pour l’atténuateur ou
filtre :

NB
 Cette relation ne s’applique que dans le cas où le facteur de
bruit du premier étage est égal à sa perte d’insertion.
 Ces exemples montrent que dans la plupart des cas de calcul du
facteur de bruit global d’une chaîne d’amplification et filtrage,
on peut faire l’approximation en ne tenant compte que des
deux premiers étages.
 Quelques exemples de facteurs de bruit
 Amplificateur fonctionnant dans la gamme 400 -500 MHz :

 amplification importante :G  20 dB
 facteur de bruit le plus faible possible:
NF  0,95 dB
 Tête de réception pour télévision satellite: Low Noise Bloc LNB
 TEMPERATURE DE BRUIT
 Principe
 La température équivalente de bruit et le facteur de bruit
sont en fait, deux méthodes différentes pour modéliser un
ampli bruyant.

 L’amplificateur idéal reçoit à l’entrée deux puissances de bruit:


-le bruit thermique kT0B avec T0: la température de référence (en
général 290 K),
-la contribution de bruit de l’amplificateur kTeqB avec Teq :
température équivalente de bruit.
- En sortie de l’amplificateur, la puissance de bruit Ns vaut :

- Dans le cas du facteur de bruit, nous avions la relation :

- A partir de ces 2 relations, F et Téq sont liés comme suit:

- De la même manière, il est possible de calculer la température


équivalente de bruit en connaissant son facteur de bruit :
 Température de bruit de plusieurs étages en cascade
Quel est le facteur de bruit résultant ?
SOLUTION
2. Bruits d’origine externe au système:
Þ Les parasites qui provoquent des perturbations
électromagnétiques EM: étincelles, alimentation à découpage,
onduleurs, moteurs électriques ou à combustibles, lignes
d’alimentations, lignes de transport d’énergie,foudre, soleil,
rayons cosmiques, émetteurs radio, TV ou radar, fours micro-
ondes éclairage fluorescent, soudure à l’arc, système
d’allumage de moteur automobile, ouvertures et fermetures
de contacts électromagnétiques ou statiques.
 Determination de la puissance du bruit externe
électromagnétique ambiant
 Les sources de bruit externe sont multiples: Bruit de la
foudre, Bruit galactique, Bruit atmosphérique,Bruit lié à
l'activité humaine.
La recommandation définit le paramètre appelé facteur de bruit
externe fa (ou Fa si on l'exprime en dB)

Il s'agit d'un terme équivalent au facteur de bruit d'un récepteur


électronique. Il traduit l'augmentation du niveau de bruit lié aux
sources de bruit externe. Il est défini comme l'élévation du
niveau de bruit par rapport au seuil de bruit thermique kTB.
pn : la puissance de bruit disponible en sortie d'une antenne
isotrope, sans pertes et connectée à un récepteur parfaitement
adaptée (W).
Comme il s'agit d'un bruit électromagnétique, il est possible de
ramener cette puissance pn à un champ électrique équivalent
En qui arriverait sur l'antenne de réception.
Le facteur de bruit externe peut alors être exprimé en fonction
du champ électrique En

Le traitement peut être:


• Les anneaux de ferrite sur les câbles métalliques
• Les éclateurs (parafoudre) sur les descentes d’antenne
• Le blindage métallique des équipements ou des locaux
ÉVALUATION DE LA QUALITÉ D’UN SIGNAL
 Transmission Analogique: S/N ou SNR (Rapport Signal à
Noise)

Þ SNR ou S/N: rapport minimum à respecter entre Ps sur PN


afin de garantir une réception de qualité du signal.
Þ Exemples de S/N: Qualité du Signal audio pour l’oreille
humaine
Þ S/N = 30 dB : le signal est 1000 fois plus puissant que le
Bruit(Noise)
Þ Plus grand est le SNR (Signal Noise Ratio), meilleure est la
qualité du signal, plus grande est son intelligibilité
Þ Rapport Signal à Bruit global: S/I
• Bruit global
1. Bruit intrinsèque: Bruit thermique N
2. Signaux interférents: provenant des autres émetteurs I
 Transmission numérique : TEB ou Eb/No
La principale contrainte d’une communication numérique est le
taux d’erreur binaire: TEB ou BER (Bit Error Rate)
 TEB (Taux d’erreur binaire) ou BER (Bit Error Rate)

 Eb/No
-Eb: Énergie transportée par bit(en W.s/bit)
-No: Densité spectrale de Bruit(en W/Hz)
 la dégradation d’un signal numérique dépend du rapport
entre l’énergie transportée par un bit Eb et celle du bruit No
En combinant les 2 équations ci-dessus, on relie le rapport S/N et
le rapport Eb/No par l’équation suivante :

Þ Avec la présence des signaux interférents: Eb/Io


 Avec Io: densité spectrale de bruit intrinsèque No augmentée
de la densité spectrale de puissance des signaux interférents.
 On peut lier TEB ou BER au rapport Eb/No

 fixer une contrainte en termes de TEB revient à fixer


une contrainte sur le rapport Eb/No..
SECTION III
ANALYSE DES SIGNAUX
3

2
 ANALYSE EN AMPLITUDE DES
 3 ASPECTS SIGNAUX
3

2
1 ANALYSE ÉNERGÉTIQUE  ASPECT AMPLITUDE
A.
avec un hypsomètre
 Outils: hypsogramme et bilan de puissance
 hypsogramme: diagramme qui permet de visualiser
d’un seul regard l’évolution de la puissance d’un signal
lors de son trajet sur un canal physique
 Cet aspect nous permet d’évaluer la puissance du signal à
l’entrée et à la sortie des systèmes .  déperditions
énergétiques
A: Atténuation (P2<P1) et G: Gain (P2P1)

Atténuateur A

P1 P2
Amplificateur G
 COMPARAISON DE DEUX SIGNAUX DE PUISSANCES P1 ET
P2 .
A (P2<P1) et G (P2P1) = 10 log10 P2/P1 (dB) = ½ ln P2/P1
(Np : Néper)
dB

 dB négatifs: pertes ou affaiblissement


 Une perte de 6 dB(- 6 dB)  la puissance est divisée par 4 à
la sortie: atténuateur.
 dB positifs: Gain
 Un gain de 10 dB  La puissance est multipliée par 10 à la
sortie: Amplificateur
NB Les gains successifs s’additionnent et les pertes successives
se soustraient.
 EXEMPLES
1. Quelle est sa puissance de sortie d’un amplificateur de 6 dB
sachant que la puissance d’entrée est de 15 W ?
2. A combien la puissance de sortie d’un système lorsque le gain
est de 0 dB et la puissance d’entrée est de 23 mW ?

3.

4.
 DÉTERMINATION DU NIVEAU D’UN SIGNAL LX
C’est la valeur du signal (U ou P) en un point quelconque par
rapport à une référence (U ou P)
 Niveau en puissance

Px : puissance du signal en un point x et Préf : puissance prise


comme référence
 Niveau en tension
Ux : Tension du signal
en x
Uréf : Tension de
référence
1. NIVEAU ABSOLU D’UN SIGNAL
 Niveau mesuré par rapport à une référence connue
(1W,1mW, 1V,…).
- Lx(réf 1mW) en BF et HF
Lx (re 1V)= 20 log Ux /1 V (dBV)
Exemple: Lx (re 1V) = 0 dBV correspond à Ux= 1V

 Exemples:
1. Px = 2W
P (dBm) = 10 log 2W/1mW = 33 dBm c’est-à-dire une
puissance de sortie de 33 dBm signifie 2W de puissance à la
sortie.
2.Un modem émet un signal d'une puissance de -10 dBm sur une
ligne qui atténue de 25 dB et d'impédance 600Ω. Déterminez la
puissance émise en mW, la puissance reçue en nW ainsi que la
tension reçue.
3.Un émetteur délivre une puissance de 4 W. La puissance des
émissions non désirées générées par l’émetteur est atténuée de
-26 dB. Quelle est la puissance de l’émetteur (en dBW) ? Quelle
est la puissance des émissions non désirées (en W) ?
4.Quelle est la puissance en dBm, en mW et en W générée par
l’antenne 1 et 2 ?
5. Déterminez la puissance de sortie en dBm de l’amplificateur
d’antenne TV représenté ci-dessous sachant les deux filtres
utilisés ont respectivement une perte de 3dB et de 6dB.
2. NIVEAU RELATIF D’UN SIGNAL NR
= Rapport entre P ou U d’un point générique b de la ligne et P ou
U de valeur arbitraire dans un autre point a pris comme origine
de la ligne.
NB le niveau relatif est toujours nul par définition au point a.

Exemple:
Soit le niveau absolu d’entrée L1 de -23 dBm d’un système de
télécommunications, quel est le niveau relatif correspondant?
NP au point 1(L1): - 23dBm
NrP au point 1(L1): 0 dBr
 PLAN DE NIVEAU OU HYPSOGRAMME
Þ visualiser d’un seul regard l’évolution de la puissance
d’un signal lors de son trajet sur un canal physique.
Þ donner le niveau absolu ou relatif en tout point d’un
système.
 Principe
- Reporter toutes les baisses (affaiblissements) et les hausses
de niveau (gains) intervenant au cours de la transmission sur
les lignes, les trajets par ondes et dans les amplificateurs.
 Exemple 1 :
Soit un hypsogramme relatif à une ligne de transmission
dont l’affaiblissement vaut 6 dB par kilomètre et munie de
deux amplificateurs de gain identique égal à 35 dB situés à
5 et 13 km du début de la ligne. Le niveau absolu d’entrée
L1 est de -12 dBm. Déterminer le niveau de sortie L2
(niveau absolu et niveau relatif).
 Exemple 2 :
Un émetteur produit un signal de 1 W qui doit transiter sur
un canal de communication dont les entités
communicantes sont distantes de 33 km. La ligne de
transmission utilisée a un affaiblissement de 0,06 dB/10 m.
Sachant qu’après dimensionnement, on prévoit 3
amplificateurs de Gain en puissance respectivement de
100, 1000 et 10.000 et situés respectivement à 5, 13 et 22
km du début de la ligne. Déterminer avec l’hypsogramme
le niveau de sortie L2 (niveau absolu et niveau relatif).
 TP D’ANALYSE ET TRAITEMENT DES SIGNAUX
Soit à transmettre un appel téléphonique via un satellite
GEO situant à 36.000 Km de la terre. À l’aide d’un
hypsogramme, déterminer le niveau absolu (en dBm) et le
niveau relatif (en dBr) du signal reçu en tenant compte des
caractéristiques suivantes du système :
 Station terrienne d’émission
 Puissance émise : 2W
 Câble coaxial de 20 m pour une atténuation de 0.6 dB /m
 Gain de l’antenne d’émission Ge : 50 dBi
 Fréquences du signal dans la bande L
 Sens montant : 1.6 GHz
 Sens descendant : 1.5 GHz
 Satellite GEO
 Gain de l’antenne satellite réception Gs : 15 dBi
 Gain du satellite (amplificateur interne) Gsat : deux
amplificateurs en cascade de G1= 104 et G2= 106
 Gain de l’antenne émission satellite G’s : 45 dBi
 Station terrienne de réception
 Gain de l’antenne station terrienne réception Gr: 30 dBi
 Pertes dans le câble coaxial de 15 m en raison d’un
affaiblissement de 0.6 dB/m
 BILAN DE LIAISON OU DE PUISSANCE
C’est un outil adapté au dimensionnement en puissance du
canal.
 principe
Faire la somme de la puissance émise et de tous les gains
et retrancher les pertes rencontrées jusqu'au récepteur,
ainsi que les marges ajoutées par le concepteur, fournissant
la puissance reçue par le récepteur.
 Remarque
• Ce calcul permet de déterminer si le niveau de puissance
reçue par le récepteur sera suffisant pour que la liaison
fonctionne correctement.
 Exemple:
1. Bilan de puissance sur un canal de transmission
2. Bilan de liaison Hertzienne

L’équation des télécommunications : équation de Friis

ou
 On peut considérer d’autres atténuations
 ANALYSE EN TEMPS DES SIGNAUX

BASE DE TEMPS

SENSIBILITÉ: A et B
Þ allure en fonction du temps :représentation temporelle,
donnée par un oscillogramme  renseignement sur l’amplitude
et période du signal.
 Principaux boutons de réglages
1. bouton de sensibilité verticale qui permet de choisir l'échelle
sur l'axe des tensions ;
 Mesure de la valeur d'une tension maximale :
Þ Umax = nombre de divisions x sensibilité verticale
2. bouton de balayage (sensibilité horizontale: base de temps)
qui permet de choisir la durée du balayage; c'est l'échelle sur l'axe
horizontal ;
 Mesure d'une période :
T = nombre de divisions x durée du balayage
 Lecture sur écran d’un oscilloscope
l'écran est quadrillé en carreau (division) ;
on visualise la tension appliquée en fonction du temps :
• sur l’axe horizontal X: on lit le temps(10 divisions ou carreaux)
• sur l’axe vertical Y: on lit la valeur de la tension(8 divisions)
 Exemples:
1. Soit l’oscillogramme suivant: déterminer la période T1 ainsi que
la fréquence f1 de la tension U1 ainsi que la tension maximale de
U1
2. Soit l’oscillogramme suivant: déterminer la période T ainsi que
la fréquence f correspondante, la tension crête à crête et la
tension maximale.
 ANALYSE SPECTRALE DES
SIGNAUX
 Plage de mesure affichée
 Spectre
Þ répartition d’une grandeur caractéristique d’un signal
(amplitude, énergie, puissance, …) en fonction de la fréquence.

 Il nous renseigne donc sur les différentes composantes


fréquentielles qu’il contient.
 L'idée est de placer les amplitudes en ordonnée et les
fréquences en abscisse, le signal s(t) se nomme maintenant s(f).
-Le spectre s(f) d'un signal s(t) est une représentation graphique
montrant l'amplitude et la fréquence respective de chaque
constituante du signal (valeur moyenne, fondamental et
harmoniques ).
• Fondamental
- C’est la composante de même fréquence que le signal d’origine
- C’est la plus basse fréquence
• Harmoniques
- Ce sont les autres composantes multiples de la fréquence du
signal fondamental
• Composante continue
Elle est inutile car elle ne transporte aucune information et
provoque un échauffement (effet joule) des organes.
Exemples de signaux complexes
Þ Un signal parlé ou musical est plus complexe: son allure varie
constamment au cours du temps et contient des fréquences
graves, moyennes et aiguës. Son spectre s’étend de 20 Hz à 20
kHz et varie en permanence entre ces deux fréquences
extrêmes.
Þ Le signal vidéo est encore plus complexe et son spectre s’étend
du continu à quelques mégahertz.
 Objectif de l’analyse spectrale
 Extraire les différentes composantes fréquentielles d’un signal
complexe ainsi que leurs amplitudes respectives.
 Utilité de l’analyse spectrale
Þ un signal observé dans le domaine de la fréquence nous
donnera bien plus d’informations sur les composantes qui
forment ce signal.
Þ En effet deux sinusoïdes différentes peuvent se ressembler à
l’œil nu sur un oscilloscope mais l’une d’entre-elles peut
révéler des harmoniques d’amplitudes non négligeables sur
un analyseur de spectre.
 Applications de l’analyse de FOURIER :
 Détermination du spectre d’un signal en vue d’une adéquation
des supports de transmission ou d’une compression;
 Étude de la réponse en fréquence des systèmes ;
 Mesure des distorsions harmoniques des appareillages ;
 ..
 Outils mathématiques d’analyse spectrale
 Signaux déterministes
1. Signaux analogiques
– Séries de Fourier (signaux périodiques)
– Transformée de Fourier(signaux non périodiques)
– Transformée de Laplace
2. Signaux numériques
– Transformée de Fourier discrète
– Transformée de Fourier rapide
 Signaux aléatoires
 Théorie de la probabilité et statistiques
Signaux déterministes
1. Signaux analogiques
NB L’analyse de FOURIER est appliquée aux signaux déterministes
(périodiques et non périodiques).
 signaux périodiques
 la décomposition en série de Fourier permet de calculer
l’amplitude des raies de son spectre
 Énoncé :
Un signal périodique s(t) de période T peut être décomposé en
une somme comprenant :
• un terme constant S0 (valeur moyenne ou composante
continue),
• un terme sinusoïdal de fréquence f = 1/T appelé fondamental
ou 1° harmonique,
• une suite de termes sinusoïdaux de fréquence multiple de f
appelés harmoniques.
 Écriture N°1:

AN et BN : coefficients réels de la série de Fourier


 Écriture N°2:
 Exemple: Un signal non sinusoïdal s(t) périodique
Þ théorème de FOURIER:
• ce signal est considéré comme la somme d’une composante
continue (Ao) et d’une infinité de signaux sinusoïdaux
d’amplitude, de fréquence (dans un rapport i) et de phase
convenablement choisies.

Fondamental Harmoniques
 Taux de distorsion harmonique
Pour évaluer le rapport entre les amplitudes des harmoniques et
l'amplitude du fondamental, on introduit le taux de distorsion
harmonique D.
 D d'un signal se détermine en fonction des amplitudes Sn de
ses composantes sinusoïdales :
 Exemple:
soit la représentation d’un signal complexe ci-dessous obtenu par
un analyseur de spectre
 Limite de la DSF(Décomposition en Série de FOURIER)
-Le développement en série de Fourier n’est possible que pour
des fonctions périodiques.
-Or dans la plupart des cas on traite de signaux quelconques,
non périodiques. Il faut alors utiliser un autre outil pour
déterminer les propriétés spectrales à partir du signal temporel
: cet outil c’est la transformée de Fourier.
NB Il s’agit en fait d’une extension de la DSF en considérant
qu’un signal quelconque est un signal périodique de période To où
To tend vers l’infini.
 SIGNAL NON PERIODIQUE (SIGNAL QUELCONQUE) 
Transformée de Fourier
 Le passage d'un signal périodique à un signal apériodique
peut se faire en considérant que la période T devient de plus
en plus grande pour tendre vers l'infni.
 La transformée de Fourier S(f) d’un signal s(t) permet de
passer du domaine temporel au domaine fréquentiel et
réciproquement.
 C’est donc une intégration qui permet de passer de l’espace
du temps à celui des fréquences S(f).

[V/Hz]

C’est un nombre complexe dont le module donnera S(f) où S(f)


est appelé le spectre complexe du signal s(t).

- Transformée de FOURIER inverse s(t) de S(f) notée ou


Elle implique le passage du domaine fréquentiel au domaine
temporel

[V]
2. Signaux numériques
- Le passage de la transformation de Fourier (TF) des signaux
analogiques x(t) à la transformation de Fourier discrète (TFD)
des signaux numérisés x[n] fait intervenir trois opérations :
a. l'échantillonnage du signal analogique ;
b. la limitation de la durée de l'enregistrement de ce signal ;
c. la discrétisation de la fréquence pour l'analyse spectrale
numérique.
 TRANSFORMEE DE FOURIER DISCRETE TFD
 TRANSFORMEE DE FOURIER RAPIDE(TFR) OU FAST FOURIER
TRANSFORMATION(FFT)
 Exemple: N= 2048 points, une TFD classique nécessite
4000000 opérations alors que la FFT correspondante n’en
comprendra plus que 22500
CHAPITRE Iv
TRAITEMENT DES SIGNAUX:
 Architecture d’un Système de Télécommunications
A Création du signal

Bruit  Signal
Signal

Bruit

Bruit  Signal
B Signal C
Transmission du signal Interprétation du signal
Þ Un système de mesure:
A Création du signal B Transmission du signal

1 2 3

C Interprétation du signal et création du signal


Þ Un système d’action:
1 contacteur Moteur
pompe 3
2

B Transmission du signal C Interprétation du signal

1 2 3
5. TRAITEMENT DU SIGNAL
A. système d’´émission chargé de créer ou d’´élaborer le
signal afin d’y incorporer l’information (échantillonnage et
numérisation, codage,, modulation,…)

Codage ligne
 SYSTÈME BANDE DE BASE
Transmission du signal
Création du signal

Interprétation du signal
 SYSTÈME LARGE BANDE (MODULATION)
Modulateur

Démodulateur
Intérieur du téléphone cellulaire
B. système de transmission chargé de transmettre le
signal afin de transporter l’information (amplification, lignes
électriques, réseaux, antennes),
- Lignes électriques
a. Câble bifilaire torsadé
 afin de réduire la surface de couplage aux perturbations
extérieures.

b. Câble coaxial
Il est blindé, réduisant ainsi le couplage des perturbations
électromagnétiques, et de présenter un milieu de propagation
quasi uniforme le long de la ligne
- Fibre optique

- Antennes.
C. Système de réception chargé d’interpréter le signal
afin d’y extraire l’information(décodage, démodulation,
filtrage
- Démodulation : transformer les informations contenues
dans le signal reçu en informations basse fréquence utilisables.
- filtrage : élimination de certaines composantes
indésirables(bruit) afin de mettre en évidence l’information
utile contenue dans le signal.
 Téléphone mobile cellulaire
1 2

3
SECTION III
PROBLÉMATIQUE DE
TRAITEMENT DES SIGNAUX ET
APPLICATIONS
2
1 Création du signal Transmission

Interprétation
SECTION I
CRÉATION OU ÉLABORATION DU
SIGNAL
 créer ou élaborer le signal afin d’y incorporer l’information

Codage ligne
 CONVERSION ANALOGIQUE -
NUMÉRIQUE
 POURQUOI LA TRANSMISSION NUMÉRIQUE ?

 Traitements complexes
- Codage source
- Codage canal,
- Codage bande de base
- Etc…
 Mémorisation et Stockage des informations
– Supports amovibles (CD, DVD,…)
 Meilleure immunité aux bruits: faible TEB
– Influence des parasites
 Meilleur interfaçage avec les données issues d’un
ordinateur

 Meilleur usage de la bande de fréquences


 une optimisation de l'exploitation de la bande des fréquences
grâce à une amélioration de l'efficacité spectrale 
- compare la bande passante B de la représentation analogique
du signal d’information numérique au débit D véhiculé dans ce
canal.
- est le flux binaire par Hz
D = débit binaire et B = largeur de
bande d'un canal.
 LIMITES DU NUMÉRIQUE
 Complexité du point de vue systèmes électroniques et au
niveau des algorithmes à développer
 Complexité se traduisant aussi en termes de coût
 CHAINE DE LA CAN
1

3
11. ÉCHANTILLONNAGE  théorème de Shannon

 Principe d’un échantillonneur-bloqueur


 un INTERRUPTEUR COMMANDÉ par un signal à la fréquence
Fe d'échantillonnage.
 Un condensateur, placé entre deux amplis suiveurs, est
chargé à la valeur d’un échantillon lorsque l’interrupteur
électronique est fermé (phase d’échantillonnage).
 Il conserve la tension de charge lorsque l’interrupteur est
ouvert entre deux prélèvements (phase de blocage)
2 QUANTIFICATION

 associer une valeur d’amplitude à chaque échantillon


NB l’amplitude de l’échelle de quantification doit être
suffisante pour reproduire la dynamique du signal (différence
d’amplitude entre la valeur la plus faible et la valeur la plus
forte) ;
 Principe
 On code les valeurs du signal échantillonné S(t) par des
valeurs discrètes fixées a priori. Ces valeurs de tension sont
ensuite représentées sous forme binaire.

 Quantum q
Deux niveaux successifs correspondent à un saut d’une unité de
N, donc à une excursion d’une valeur élémentaire de la tension
d’entrée que l’on appelle quantum.
3 CODAGE
 transformer la valeur numérique de l’amplitude en valeur
binaire càd la transformation des différentes valeurs quantifiées
en langage binaire.
Exemple:
- Complément à 2: nombres signés négatifs
- DCB: Décimal Codé Binaire
- Code « plus 3 »
- Code ASCII
- Code Gray
 FRÉQUENCE DE FONCTIONNEMENT DE LA CHAINE
 vitesse limite d’acquisition (temps minimum d’acquisition).
Elle dépend:
 du temps pour effectuer les opérations d'échantillonnage
(Tech),
 De conversion (T conv ) et
 de stockage(T stock)
T acqmin = T ech+T conv+ T stock
 CALCUL DU DÉBIT ASSOCIÉ À UN SIGNAL
En multipliant le nombre de bits nécessaires à coder l’amplitude
par Fe, on obtient le débit associé à un signal en bits/seconde
 CARACTÉRISTIQUE DE TRANSFERT D’UN CAN

Déterminer la valeur de la sortie d’un CAN si l’entrée 1 à 5 V


vaut 3,5 V.
(3,5/4) = 0,875
(6/7)<0,875<(7/7)
donc la valeur de la sortie est 110
 ÉLÉMENTS DE CHOIX D’UN CONVERTISSEUR
 Étendue de la mesure :
= plage de mesure comprise entre la valeur minimale et la
valeur maximale mesurable.

 Résolution :
= plus petite variation de grandeur mesurable par le capteur
 QUELQUES APPLICATIONS
 application à la voix
Un canal téléphonique : 300 Hz à 3 400 Hz (largeur de bande).
Pour garantir un espace suffisant entre les différents sous-
ensembles du spectre on prend 4000 Hz comme fréquence de
coupure du filtre d’entrée, la fréquence d’échantillonnage
minimale est de :

En codant chaque échantillon sur 8 bits, il est nécessaire


d’écouler : 8000 · 8= 64 000 bits par seconde sur le lien, ce qui
correspond à un débit de 64 000 bit/s ou 64 kbit/s (débit
unitaire de référence).
NB Les débits offerts par les réseaux numériques(RNIS) vont de 64
kbits/s à un multiple entier de 64 kbits/s
 Application à la télévision numérique
 signal de luminance Y(t) échantillonné à 13,5 MHz (Fmax =
6,75 MHz)
 signaux de chrominance Cr(t) et Cb(t) échantillonnés à 6,75
MHz(Fmax = 3,375 MHz)
 échantillons codés sur 10 bits(n bits de quantification)

D = Fe.n =13,5. 106 .10 bits+ 2.6,75.106 .10 Bits= 270


Mbits/s
 Plus de 1,2 Go d’espace pour capter une seule minute de
vidéo
Þ Nécessité de la compression de débit
- Un canal TNT a un débit numérique limité à 40 Mbits/s
- La réduction de débit est très impressionnante car le MPEG2
fait passer le débit de 270 Mbits/s à 4 Mbits/s avec une
perte de qualité quasi insensible.
 RELATION ENTRE LE DÉBIT, LA LARGEUR DE BANDE ET LE
BRUIT
 Dans un canal donné de largeur B, on cherche tout d’abord
le débit maximum d’informations.
 Ce débit maximum découle du théorème d’échantillonnage
de Nyquist- Shanon.
 le bruit place une limite pour le débit maximum sur un
canal de largeur B donnée. Le débit maximum théorique pour
lequel la transmission s’effectue sans erreur sur un canal de
largeur B est donné par la loi de Hartley- Shannon 1948.
 CODAGE SOURCE(COMPRESSION)
 CODAGE SOURCE: COMPRESSION
 Minimiser les ressources nécessaires à la transmission
(temps, puissance, bande passante, surface de stockage).

 Enlever des éléments binaires pour raccourcir le message


à transmettre et diminuer ainsi le temps de transmission ou la
taille du volume de stockage
 Grandeurs caractéristiques de la compression
-Taux de compression 
Il permet d’évaluer l’efficacité du codage.
- Quotient de compression (Q) :

=1/Q

- Gain de compression (G) :


Il exprime en % la réduction de la taille des données.
G = (1 −  ) · 100
 Compression sans pertes
Elles permettent de garantir une restitution à l’identique des
données initiales non compressées. Ce type de compression est
utilisé pour les fichiers de données (textes, chiffres, logiciels…).
 Le codage Huffmann ( codage statistique ou entropique
Ce codage prend en compte la fréquence occurrence des états
 Exemple 1:
1. Soit le système décrit par le tableau ci-après. Déterminez le
nombre de bits nécessaire pour le codage de ce système avec
un code de longueur fixe et l’entropie H(longueur optimale du
code) associée.
NB chaque état est identifié par une lettre.

Nous savons que:


Avec P = 6  n = 3 sh ou bits
L’entropie H est déterminée comme suit:
Þ Le codage Huffmann donne H à 2,13 bits proche de 2,09 bits au
lieu de 3 bits= quantité de décision D (énorme)
 Compression avec pertes

 techniques de codage dont la nature est de dégrader la qualité


de l’information acquise à partir du signal physique pour
augmenter le taux de compression.
- Ces codes s’appliquent aux images, fixes ou animées, et au
son, dont la voix.

NB
- L’œil et l’oreille reconstituent l’information de départ malgré
les pertes.
- Ces pertes sont liées à la qualité du codage et en rien aux
erreurs de transmission qui inversent les éléments binaires.
 l’œil se comporte comme un intégrateur mathématique
L'œil ne perçoit pas nécessairement tous les détails d'une image, il
est possible de réduire la quantité de données de telle sorte que
le résultat soit très ressemblant à l'original, voire identique, pour
l'œil humain.
Þ Enjeu = réduire la quantité de données d'un fichier tout en
préservant la qualité perceptible
 Codage de l’image
Le principe repose sur deux types de redondance :
 Redondance spatiale
Dans une image, 2 points voisins sont souvent similaires.
La redondance spatiale consiste à éliminer les informations
similaires dans des zones de l’image proche l’une de l’autre.
 Redondance temporelle
Deux images successives sont souvent relativement similaires.
Dans ce cas l’algorithme détermine une image clé et par rapport à
cette image, l’algorithme ne décrit que les informations
divergentes dans les images situées après l’image clé
 Algorithmes appliquées aux images
 DCT: transformée en cosinus Discrète ou DCT, Discret Cosine
Transform)
-Le découpage en bloc permet une compression zone par
zone, indépendamment du contenu de la zone, c’est à dire
de la complexité de l’image.
 Image fixe
Ce codage met à profit la forte redondance spatiale de l’image.

 Image animée
Le codage d’images animées (MPEG : Moving Picture Expert Group)
met à profit la redondance spatiale et temporelle
 L’oreille est un différentiateur,
-Seul un sous-ensemble très faible de sons possibles est
exploitable par l'oreille.
-En revanche elle a plus de difficultés à évaluer la différence
de niveaux entre deux notes ou les variations lentes.
 Codage de la voix
 Débit non compressé RNIS et PCM (MIC: modulation par
impulsions codées)

 Débit compressé
• Code ADPCM (Adaptative Differential PCM ou MICDA:
Modulation par impulsion et Codage Différentiel et adaptatif)
- Il permet de diviser par deux le débit de transmission, et
d’obtenir 32kbit/s.
- l’idée est de coder sur 4 bits la différence d’amplitude entre
deux niveaux consécutifs .
 Dissymétrie du codage
La dissymétrie entre compression et décompression du codage
de source est une particularité essentielle de la mise en œuvre
de ces codes.
 CODAGE CANAL
 BUT :
 Protection des données contre les erreurs de transmission
pouvant se produire sur le canal de transmission.
 Il consiste à rajouter des éléments binaires pour permettre le
contrôle et éventuellement la correction des erreurs.

NB
-Cette opération est coûteuse en débit de décision dans le canal.
Elle ne se justifie que dans une optique globale d’optimisation
du système. La limite doit être telle que:
 DEUX STRATÉGIES DE CODAGE CANAL
 Détection d’erreurs dans le message reçu et demande de
retransmission à l’aide d’un meilleur protocole (Automatic
Repeat reQuest).
Cette technique nécessite une voie de retour (si cela est
autorisé) et crée des risques de congestion du canal si la
perturbation est trop forte.
 Détection d’erreurs et correction en réception (Forward
Error Coding).
-Cette technique introduit de la redondance dans le message
initial, mais les circuits et les algorithmes à implémenter
sont plus complexes (couramment employée dans la plupart
des systèmes de télécommunications numériques).
 PRINCIPAUX CODAGES UTILISÉS:
On distingue deux grands types de code :
-les codes détecteurs d’erreur.
Dans ce cas, si on détecte une erreur, on peut réémettre le
message.
-les codes détecteurs et correcteurs d’erreurs.

Le codage de canal insère des bits (ou symboles) de


redondance de manière séquentielle (codes convolutifs) ou par
blocs (codes bloc).
 Rendement de code R
Pour quantifier la redondance ajoutée à un message, on emploie
le terme de rendement de code ou taux de codage R :

On peut lier le débit avant codage Dc avec le débit après


codage Db à l’aide du rendement R

Avec K : nombre de bits d’information utile et N : nombre de bits


réellement transmis
 CODAGE LIGNE

 Fonctions d’un codec bande de base


 Supprimer la composante continue,
 Adapter le spectre au canal de transmission
 Maintenir la synchronisation de l’horloge de réception.
 Cette transformation est réalisée par un codeur/décodeur
appelé Émetteur/Récepteur en Bande de Base (ERBdB) ou ETCD
bande de base ou modem bande de base.
 Principaux codeurs utilisés
 NRZ (Non Retour à Zéro), Manchester, Manchester
différentiel, Miller, Bipolaire simple, HDB3
 Limites de la transmission en bande de base (distances
courtes)
• si les fréquences du signal sont basses: risque de superposition
du bruit industriel,
• il est difficile d’avoir une bonne adaptation de la taille de
l’antenne vis-à-vis des fréquences transmises en basse
fréquence ; la transmission est optimale lorsque les dimensions
de l’antenne sont du même ordre que la longueur d’onde,
• pas de transmission simultanée de plusieurs signaux.
 Solution à ces difficultés:
Utiliser une porteuse qui sera adaptée au milieu de transmission.
Cette porteuse sera modulée en amplitude, en phase ou en
fréquence (longues distances)
 MODULATION
 moyen permettant d’adapter un signal aux caractéristiques
fréquentielles d’une voie de transmission.
 Source d’information
 D’où la méthode la plus simple consiste à ne transmettre
que des signaux à spectre étroit, c’est à dire :
 Exemples:
- Signal sonore (spectre audiofréquence): fmin=20 Hz et fmax=
20 kHz
- Si on décale ce signal de 1 MHz, il sera transmis et reçu avec
fmin=20 Hz + 1MHz et fmax= 20 kHz + 1 MHz soit Δf~ 20 kHz
mais fmoy =1,01 MHz et fmax/fmin=1,02 ~ 1
 Pas de différence relative entre les fréquences extrêmes:
Les différentes fréquences sont transmises dans les mêmes
conditions permettant une bonne reconstitution du signal
d’origine.
 Conséquences
1° Toutes les fréquences sont transmises dans les mêmes
conditions, permettant une bonne reconstitution du signal
d’origine.
2° Mise en place des antennes de dimensions raisonnables.
NB La longueur d’onde est liée à la fréquence f de la porteuse
3° Multiplexage
La transmission d’une bande spectrale étroite présente
l’avantage de permettre de multiplexer fréquentiellement les
signaux à émettre, donc d’en transmettre un grand nombre en
leur allouant un décalage de fréquence distinct, ainsi ils ne
s’interfèrent pas.
BF

HF
 Principe de base
 Les modulations numériques étant bien plus robustes que
les modulations analogiques, elles sont massivement
employées dans les systèmes de télécommunications modernes.
 3 principaux types :
 en amplitude (Amplitude Shift Key ou ASK), l’amplitude varie
à chaque période de bit
 en fréquence (Frequency Shift Key ou FSK), la fréquence
varie à chaque période de bit
 en phase (Phase Shift Key), la phase varie à chaque période
de bit
 CHOIX DE LA MODULATION

Le type de modulation choisi dépend du canal de transmission


 les critères de choix sont l'efficacité spectrale et la
robustesse vis à vis du bruit.
 L’efficacité spectrale en bit/s/Hz et est comprise entre 2 et
8 pour les modulations dites performantes :
 Exemples:
 GSM(2G) et le GPRS(2,5G) : modulation GMSK(Gaussian
Minimum Shift Keying),
 EDGE (2.75G): 8-PSK.
 Evolved EDGE: 32 et 64-QAM
 Transmission vidéo satellite : modulation QPSK car milieu de
transmission bruité et c'est une modulation robuste
 Transmission sur câble : modulation QAM 64 car transmission
peu bruitée
 TNT: modulation OFDM en raison des problèmes de
réflexions multiples.
 3G, HSDPA: 4-PSK (QPSK), 16-QAM et 64-QAM selon les
conditions radio
 4G,LTE: modulations adaptatives(QAM 64, QAM 16, QPSK
CHAPITRE 4
TRANSMISSION DES SIGNAUX
 Amplificateur+ antenne: Faisceaux Hertziens,
Satellites
 Amplificateur+ lignes électriques: paires
torsadées, câble coaxial
 DEL ou DL+ Amplificateur optique: fibre optique
 FAISCEAUX HERTZIENS ET SATELLITES
 Utilisation des antennes très directives: Grand gain
 Directivité
La directivité D d’une antenne dans une direction est le
rapport entre la puissance rayonnée dans une direction donnée
et la puissance que rayonnerait une antenne isotrope.
 Gain G
 Le gain G d’une antenne dans une direction est le rapport
entre la puissance rayonnée dans une direction donnée sur la
puissance que rayonnerait une antenne isotrope sans pertes.
 En général, le gain G correspond au gain dans la direction de
rayonnement maximal.
 Le gain isotrope n’amplifie pas le signal émis mais concentre la
puissance dans une direction privilégiée.
 Rendement η
 Sa capacité à transmettre la puissance électrique en entrée
PA sous forme de puissance rayonnée PR.
PR= .PA
-=1ou 100% : toute la puissance dissipée est rayonnée,
-= 0 ou 0%: l’antenne est un grille-pain.

 Antenne à réflecteur parabolique


 Avantage et inconvénient
• Avantage: un gain et une directivité(concentration de la
puissance rayonnée dans un seul faisceau) aussi grands que
souhaités.
• Inconvénient: difficile à installer et se retrouve souvent à la
merci du vent.
 Ouverture du lobe principal de l’antenne

Κ =coefficient entre 50 et 70 ; D=Diamètre [m] ; λ=Longueur


d’onde [m]
Plus D est grand, plus G augmente et plus l’antenne sera
directive.
 Paramètres usuels
1. PIRE: Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente en dBW

= puissance équivalente émise par un amplificateur de


puissance Pe associé à une antenne de gain Ge et en tenant
compte des pertes Le.
Pe
Le
Ge

PIRE(dBW)=
2. Facteur de mérite ou de qualité G/T en dB/K
 G/T est lié aux performances de l’antenne de réception
Avec T(Ta: bruit pénétrant dans l’antenne de l’extérieur: sol,
ciel, soleil…et Tr: bruit des équipements de réception
ramenés à l’entrée de récepteur)
Ta= Ga(Tsol+Tciel) [K]
 Calcul du bilan de liaison satellite-station terienne
1. Liaison montante

P1= PIRE(Station terrienne) – Ap + G/T(satellite) - 10logk


k:constante de Boltzman

3. Liaison descendante

Pr= PIRE(Satellite) – Ap + G/T(station terrienne) - 10logk


 Champ créé par une antenne directive
 l’intensité du champ électrique E au niveau de l’antenne de
réception :

 Avec une antenne d’émission isotrope, une surface S au


niveau du récepteur reçoit une densité de puissance :
 calcul de portée D
-En pratique, la limite de portée est atteinte lorsque le niveau
du signal reçu est égal à la sensibilité S du récepteur.
-Le calcul de la portée d’une liaison radio est simple si on se
place dans une situation idéale, sans obstacles ni parasites

- la puissance reçue Pr correspond à une tension reçue Vr sur


la résistance d’entrée R du récepteur :
 TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
 Pour compenser les pertes et également réduire le bruit,
on utilise un amplificateur à fibre dopée erbium, EDFA
(Erbium Doped Fiber Amplifier).
 Le milieu amplificateur est le cœur d’une fibre optique
monomode dopée avec des ions de terre rare et associée à un
pompage optique(diode laser de pompe) et un multiplexeur
permet de coupler le flux lumineux puissant provenant de la
diode laser de pompe
 L’ensemble module de pompe, multiplexeur et fibre dopée
forme l’amplificateur le plus rudimentaire.
CHAPITRE 5
INTERPRÉTATION DES SIGNAUX
- Démodulation
- Filtrage
- Analyse
 système de réception chargé d’interpréter le signal afin
d’y extraire l’information

a. Démodulation : transformer les informations contenues


dans le signal reçu en informations basse fréquence utilisables.
b. filtrage :
 élimination de certaines composantes indésirables(bruit) afin
de mettre en évidence l’information utile contenue dans le
signal.

FILTRE

SIGNAL BRUITE SIGNAL UTILE


 Un filtre est un sélecteur de fréquences et la bande
de fréquences transmise s’appelle bande passante
 Concepts clés
 Bande passante: étendue des fréquences entre lesquelles un
signal à l’entrée passe à la sortie.
 Bande atténuée: étendue de fréquences où l’amplitude d’un
signal est atténuée de sorte qu’il n’apparait pas à la sortie.
 FAMILLES DE FILTRES
 Suivant le type de réponse que l’on désire obtenir, on est
amené à définir 4 familles de filtres :
A. Filtre passe-bas
 Le circuit garde les signaux ayant une basse fréquence
(inférieure à un certain seuil)
 Exemple d'utilisation de filtres passe-bas
- Lissage de tension en sortie d'un CNA
La tension de sortie d'un CNA se présente des "marches d'escalier"
on dit que le signal est "échantillonné bloqué" avec Te période
d'échantillonnage
Les variations rapides du signal dues aux"marches d'escalier"
induisent des composantes hautes fréquences qui sont souvent
indésirables.
Il faudra donc appliquer un filtrage passe-bas au signal et ainsi
réaliser un lissage.

 Autres exemples: filtre de détection audio, anti-repliement,…


a. Les filtres passifs

 Un filtre est passif s’il ne contient que des éléments linéaires


passifs: R,L,C
 Ils sont actuellement utilisés pour les hautes fréquences
(utilisation de quartz).
 La perte s’explique par la perte d’énergie dans les composants
entrant dans la réalisation du filtre (bobines, condensateurs,
ferrites, résistances, fils, soudures…).
 Le gain maximal est inférieur ou égal à 0dB : Gmax≤0dB
L’ordre n d’un filtre passif= nombre de L(inductance) et de
C(condensateur)
NB L’ordre indique la complexité du filtre: plus l’ordre est
élevé, plus le filtre est compliqué

b. Les filtres actifs


- Ils sont constitués de dipôles passifs (R,C,L) et d’éléments actifs
qui sont essentiellement des Ampli Op, transistors en régime
linéaire.
- le gain minimal est strictement supérieur à 0 dB : Gmax >0dB
- Ils sont moins encombrants, faciles à concevoir et moins
coûteux que les filtres passifs mais restent limités en fréquence
(< 1MHz ).
 L’ordre n d’un filtre actif dépend du nombre de circuits
RC(appelés pôles) qu’il contient ou simplement de n=
nombre de condensateurs
Quel est l’ordre de ce filtre ?
 RÉALISATION ÉLECTRONIQUE DES FILTRES PASSIFS:
 PASSE-BAS
-Filtre passe-bas de premier ordre

La fréquence de coupure fc est


La fréquence de coupure fc est
calculée comme suit:
calculée comme suit:
fc= 1/2πRC fc= R/2πL
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs = Ve
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
Ce filtre laisse passer les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BAS
- Filtre passe-bas de deuxième ordre

• BF: Vs = Ve
• HF: Vs=0
Ce filtre laisse passer les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BAS
B. Filtre passe-haut
 Le circuit garde les signaux ayant une haute fréquence
(supérieure à un certain seuil)
 Exemple d'utilisation de filtres passe-haut
- Elimination de la composante continue
Avant de la transmission d'un signal, il faut déliminer sa
composante continue (valeur moyenne) qui ne contient pas
d'information.
La valeur moyenne représente la composante de fréquence nulle.
Il faudra donc effectuer un filtrage passe-haut pour éliminer
cette valeur moyenne.
- Filtre passe-haut de premier ordre

 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=Ve
Ce filtre laisse passer les HF et coupe les BF: FILTRE PASSE-HAUT
- Filtre passe-haut de second ordre

 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=Ve
Ce filtre laisse passer les HF et coupe les BF: FILTRE PASSE-HAUT
C. Filtre passe-bande
 Le circuit conserve les signaux ayant une fréquence comprise
entre deux seuils

BW = largeur de bande = f2-f1


f1: fréquence de coupure inférieure
f2: fréquence de coupure supérieure
 Exemple d'utilisation de filtres passe-bande
- Récepteur radiofréquences
-Un antenne reçoit une multitude d'ondes radio de différentes
fréquences.
-Pour recevoir la station désirée, il faut sélectionner la bande
de fréquences relative à cette station.
-Un filtre passe-bande à fréquence centrale réglable permettra
de recevoir le signal émis par la station et d'éliminer les autres
signaux.

NB Ce filtre est donc utile pour s’accorder sur un signal radio-


TV. En téléphonie, il sert à séparer les différentes
conversations simultanées utilisant la même liaison
NB L'action d'un tel filtre est facilement mis en évidence en
considérant le spectre des signaux.
 Filtres passifs: PASSE-BANDE
 Les filtres passe-bande sont constitués de deux parties :
- une partie qui fait chuter la tension de sortie à basse
fréquence,
- une partie qui fait chuter la tension de sortie à haute
fréquence.
 On pourra avoir un passe-bande avec :
- un circuit RLC,
- une association en cascade d’un passe-haut et d’un passe-bas,
- des montages spécifiques.
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et CR: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0 Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0
Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0
Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
B. FILTRES ACTIFS
 Passe-bas de premier ordre
1) Non inverseur gain unitaire

- Pour une fréquence proche de l’infini, le condensateur


devient un court-circuit et V out est nulle.
 Passe-bas du deuxième ordre à gain unité SVCV
NB Les filtres d’ordre supérieur sont généralement construits à
partir de la mise en cascade d’étages du deuxième ordre(ou à
2pôles
1) Montage du deuxième ordre SVCV pour Butterworth et
Bessel: filtre Sallen-Key
 Passe-haut de premier ordre
1) Non inverseur gain unitaire

- Lorsque la fréquence approche zéro, le condensateur devient


un court-ouvert et il n’y a plus de tension à l’entrée.
FILTRES SELON LA NATURE DE SIGNAL TRAITÉ
 ANALOGIQUE et NUMERIQUE
A. Filtres numériques

 Les filtres numériques sont réalisés à partir de structure


intégrée microprogrammable.
 Ils sont limités à des fréquences pas trop élevées ( < 100MHz ).
 NB On ne les utilisera pas si on doit limiter la consommation et
ils nécessitent un pré-filtrage pour éviter le repliement
spectral avant la numérisation du signal et un post-filtre de
lissage.
c. Analyse des signaux
Þ Décomposition d’un signal de forme complexe afin de
mettre en évidence les éléments qui le constituent.
 3 types d’analyses parce qu’un signal(aspect
mathématique) est une fonction à une variable, qui peut être
le temps t, l’amplitude P ou la fréquence f.
 système de réception chargé d’interpréter le signal afin d’y
extraire l’information
-filtrage : élimination de certaines composantes indésirables
-démodulation : extraction du signal
-identification : classement d’un signal dans des catégories
préalablement définies.
-Décodage
-analyse : isolement des composantes utiles d’un signal de
forme complexe (Analyse de Fourier).
 SYSTÈME BANDE DE BASE
Transmission du signal
Création du signal

Interprétation du signal
 Principe de base
Ce principe décrit le "Mélange" d'une onde BF (voix) avec une
onde HF (porteuse)
On distingue trois signaux de dénominations variées:
• BF: AF (audio frequency), signal modulant, information, voix
ou son
• HF: RF (radio frequency), signal modulé
• Porteuse: onde HF ou RF non modulée(fréquence pure)
* Porteuse:
La fréquence pure est générée par un oscillateur: il produit un
signal périodique sinusoïdal de grande précision.

* Mélangeur ou multiplieur
multiplier entre eux, les 2 signaux sinusoïdaux injectés sur ses 2
entrées:
- Modulation et changement de fréquence: moyen
permettant d’adapter un signal aux caractéristiques
fréquentielles d’une voie de transmission.
Addition, multiplication et déphasage

BF
BF

HF
 DIFFICULTÉS DE TRANSMISSION DES SIGNAUX EN BANDE DE
BASE  les messages émis: La bande occupée est comprise
entre la fréquence 0, ou une valeur proche de 0 et une
fréquence maximale fmax.
1. si les fréquences du signal sont basses, il y a un risque de
superposition du bruit lié au fonctionnement des dispositifs
industriels,
2. il est difficile d’avoir une bonne adaptation de la taille de
l’antenne vis-à-vis des fréquences transmises en basse
fréquence ; la transmission est optimale lorsque les
dimensions de l’antenne sont du même ordre que la
longueur d’onde,
3. pour certaines fréquences, il est impossible d’avoir une
transmission dans de bonnes conditions sur un canal de
propagation,
4. il n’est pas possible de transmettre simultanément plusieurs
signaux.
 Comportement en bande de base
 la bande spectrale du signal est du type large :

 fmax – fmin = Δf
 (fmax + fmin) / 2 = fmoy
 fmax/fmin = différence relative entre les fréquences extrêmes
 Exemples:
- En téléphonie: fmin=300 Hz et fmax= 3400 Hz Δf= 3100 Hz
et fmoy=1850 Hz et fmax/fmin=11
- En télévision: fmin=0-1 Hz et fmax= 8 MHz Δf= 8 MHz et
fmoy=4 MHz et fmax/fmin=8 000 000
- Signal sonore (spectre audiofréquence): fmin=20 Hz et fmax=
20 kHz Δf= 19,98 kHz ~ 20 kHz et fmoy=10 kHz et
fmax/fmin=1000
 une grande différence relative entre les fréquences
extrêmes: Les différentes fréquences sont transmises dans
des conditions différentes
 SOLUTION AUX DIFFICULTÉS DE TRANSMISSION EN BANDE DE
BASE
 Transposition de fréquence par la Modulation: transmettre
un signal modulant au moyen d’un signal dit porteur v(t) :
 POURQUOI MODULER UN SIGNAL AVANT TRANSMISSION ?
1. Bande passante du canal limitée.

2. le canal hertzien ne laisse pas passer les basses fréquences


et présente des atténuations diverses en fonction de la
fréquence de travail.

3. Nécessité de partager un même support de transmission


entre plusieurs émetteurs qui ne doivent pas se brouiller
mutuellement, les récepteurs concernés devant pouvoir
s’accorder sur l’émetteur choisi.

4. Bruit pouvant être important en fonction de la fréquence de


travail et gêner le signal informatif.
 Comportement en large bande
 la bande spectrale du signal est du type étroit :
 PRINCIPE DE BASE D’UN MODULATEUR
 "Mélange" d'une onde BF (signal informatif= signal
modulant) avec une onde HF (porteuse: fréquence pure et
raie unique) pour obtenir signal modulé.
NB La fréquence pure est générée par un oscillateur: il produit
un signal périodique sinusoïdal de grande précision.
 DIFFÉRENTES TYPES DE MODULATIONS
 Deux types de modulations :
1. modulations analogiques
 le signal modulant est un signal analogique, un ou plusieurs
paramètres de la porteuse sont modifiés de manière continue:
amplitude, fréquence ou phase
 Les modulations analogiques sont fortement altérées par le
bruit et les distorsions introduites par le canal.
 Modulation d’amplitude
 Modulation de fréquence
 Modulation de phase
2. modulations numériques.
 Synoptique d’une transmission numérique

 le signal modulant est un signal numérique synchrone, qui


a subi un échantillonnage et une quantification. La porteuse
voit ses propriétés modifiées à chaque période binaire du signal
modulant et prendre un ensemble fini de valeurs.
 WiFi 802.11b: QPSK, QAM, MPSK, BPSK
 BlueTooth: FHSS (Adaptive)
- Exemple:
o Modulation de Fréquence
Les canaux sont contigus dans l’intervalle [87,5MHz – 107,5MHz]
et séparés d’au moins 400kHz.
o La Modulation d’Amplitude Grandes Ondes (GO) couvre les
fréquences de 150kHz à 450kHz
Exemple:
 Démodulation d’amplitude : détecteur d’enveloppe

Pour devenir audible, l’onde HF modulée doit être détectée. Ce


rôle est rempli par la diode D et le réseau RC (filtre passe-bas)
Convertisseur numérique /analogique – CNA
Un convertisseur CNA) ou digital to analog converter (DAC), est
un dispositif qui transforme un signal numérique codé sur
plusieurs bits en un signal analogique.
 Symbole
 Principe
 Caractéristique de transfert

 Applications :
-Déterminer la valeur de la sortie 0 -10V lorsque l’entrée vaut
101.
5/7 x 10 = 7,14V
- Déterminer la valeur de la sortie 4 -20 mA lorsque l’entrée
vaut 101.
5/7 x 16 = 11,42 mA
- Déterminer la valeur de la sortie 0 -20 mA lorsque l’entrée
vaut 011.
3/7 x 20 = 8,57 mA
Éléments de choix d’un convertisseur

 Étendue de la mesure :
= plage de mesure comprise entre la valeur minimale et la
valeur maximale mesurable.

 Résolution :
= plus petite variation de grandeur mesurable par le capteur
EXEMPLE:
SECTION II
TRANSMISSION DU SIGNAL

 créer ou élaborer le signal afin d’y incorporer l’information


CHAPITRE 4
TRANSMISSION DES SIGNAUX
 Amplificateur+ antenne: Faisceaux Hertziens,
Satellites
 Amplificateur+ lignes électriques: paires
torsadées, câble coaxial
 DEL ou DL+ Amplificateur optique: fibre optique
 FAISCEAUX HERTZIENS ET SATELLITES
 Utilisation des antennes très directives: Grand gain
 Directivité
La directivité D d’une antenne dans une direction est le
rapport entre la puissance rayonnée dans une direction donnée
et la puissance que rayonnerait une antenne isotrope.
 Gain G
 Le gain G d’une antenne dans une direction est le rapport
entre la puissance rayonnée dans une direction donnée sur la
puissance que rayonnerait une antenne isotrope sans pertes.
 En général, le gain G correspond au gain dans la direction de
rayonnement maximal.
 Le gain isotrope n’amplifie pas le signal émis mais concentre la
puissance dans une direction privilégiée.
 Rendement η
 Sa capacité à transmettre la puissance électrique en entrée
PA sous forme de puissance rayonnée PR.
PR= .PA
-=1ou 100% : toute la puissance dissipée est rayonnée,
-= 0 ou 0%: l’antenne est un grille-pain.

 Antenne à réflecteur parabolique


 Avantage et inconvénient
• Avantage: un gain et une directivité(concentration de la
puissance rayonnée dans un seul faisceau) aussi grands que
souhaités.
• Inconvénient: difficile à installer et se retrouve souvent à la
merci du vent.
 Ouverture du lobe principal de l’antenne

Κ =coefficient entre 50 et 70 ; D=Diamètre [m] ; λ=Longueur


d’onde [m]
Plus D est grand, plus G augmente et plus l’antenne sera
directive.
 Paramètres usuels
1. PIRE: Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente en dBW

= puissance équivalente émise par un amplificateur de


puissance Pe associé à une antenne de gain Ge et en tenant
compte des pertes Le.
Pe
Le
Ge

PIRE(dBW)=
2. Facteur de mérite ou de qualité G/T en dB/K
 G/T est lié aux performances de l’antenne de réception
Avec T(Ta: bruit pénétrant dans l’antenne de l’extérieur: sol,
ciel, soleil…et Tr: bruit des équipements de réception
ramenés à l’entrée de récepteur)
Ta= Ga(Tsol+Tciel) [K]
 Calcul du bilan de liaison satellite-station terienne
1. Liaison montante

P1= PIRE(Station terrienne) – Ap + G/T(satellite) - 10logk


k:constante de Boltzman

3. Liaison descendante

Pr= PIRE(Satellite) – Ap + G/T(station terrienne) - 10logk


 Charge utile du satellite
= partie du satellite qui lui permet de remplir la mission pour
laquelle il a été conçu: recevoir, traiter et réémettre vers la
terre des signaux
 Champ créé par une antenne directive
 l’intensité du champ électrique E au niveau de l’antenne de
réception :

 Avec une antenne d’émission isotrope, une surface S au


niveau du récepteur reçoit une densité de puissance :
 l’antenne d’émission ayant un gain G1 dans la direction utile,
la densité de puissance devient

 le champ électrique E au niveau du récepteur devient donc :

 Exemple : avec un gain G1=12dBi = 15,8 un émetteur de 10W


produit à 5 km un champ E
 calcul de portée D
-En pratique, la limite de portée est atteinte lorsque le niveau
du signal reçu est égal à la sensibilité S du récepteur.
-Le calcul de la portée d’une liaison radio est simple si on se
place dans une situation idéale, sans obstacles ni parasites

- la puissance reçue Pr correspond à une tension reçue Vr sur


la résistance d’entrée R du récepteur :
- la distance limite théorique ou portée d=D est atteinte
lorsque la tension reçue Vr est égale à la sensibilité S :

 Remarque importante :
ce calcul donne toujours une portée très optimiste et la portée
réelle sera D’=k.D avec k < 1
-En présence d’arbres ou de collines, k = 0,3 à 0,6 soit
environ D’ = 4 km
-En milieu urbain, k = 0,1 à 0,4 et peut descendre jusqu’à
0,02 à l’intérieur d’un immeuble en béton armé soit D’ = 250
m
 TRANSMISSION PAR FIBRE OPTIQUE
 Pour compenser les pertes et également réduire le bruit,
on utilise un amplificateur à fibre dopée erbium, EDFA
(Erbium Doped Fiber Amplifier).
 Le milieu amplificateur est le cœur d’une fibre optique
monomode dopée avec des ions de terre rare et associée à un
pompage optique(diode laser de pompe) et un multiplexeur
permet de coupler le flux lumineux puissant provenant de la
diode laser de pompe
 L’ensemble module de pompe, multiplexeur et fibre dopée
forme l’amplificateur le plus rudimentaire.
 Valeurs typiques du pas de régénération
CHAPITRE 5
INTERPRÉTATION DES SIGNAUX
- Démodulation
- Filtrage
- Analyse
 système de réception chargé d’interpréter le signal afin
d’y extraire l’information

a. Démodulation : transformer les informations contenues


dans le signal reçu en informations basse fréquence utilisables.
b. filtrage :
 élimination de certaines composantes indésirables(bruit) afin
de mettre en évidence l’information utile contenue dans le
signal.

FILTRE

SIGNAL BRUITE SIGNAL UTILE


 Un filtre est un sélecteur de fréquences et la bande
de fréquences transmise s’appelle bande passante
 Concepts clés
 Bande passante: étendue des fréquences entre lesquelles un
signal à l’entrée passe à la sortie.
 Bande atténuée: étendue de fréquences où l’amplitude d’un
signal est atténuée de sorte qu’il n’apparait pas à la sortie.
 FAMILLES DE FILTRES
 Suivant le type de réponse que l’on désire obtenir, on est
amené à définir 4 familles de filtres :
A. Filtre passe-bas
 Le circuit garde les signaux ayant une basse fréquence
(inférieure à un certain seuil)
 Exemple d'utilisation de filtres passe-bas
- Lissage de tension en sortie d'un CNA
La tension de sortie d'un CNA se présente des "marches d'escalier"
on dit que le signal est "échantillonné bloqué" avec Te période
d'échantillonnage
Les variations rapides du signal dues aux"marches d'escalier"
induisent des composantes hautes fréquences qui sont souvent
indésirables.
Il faudra donc appliquer un filtrage passe-bas au signal et ainsi
réaliser un lissage.

 Autres exemples: filtre de détection audio, anti-repliement,…


a. Les filtres passifs

 Un filtre est passif s’il ne contient que des éléments linéaires


passifs: R,L,C
 Ils sont actuellement utilisés pour les hautes fréquences
(utilisation de quartz).
 La perte s’explique par la perte d’énergie dans les composants
entrant dans la réalisation du filtre (bobines, condensateurs,
ferrites, résistances, fils, soudures…).
 Le gain maximal est inférieur ou égal à 0dB : Gmax≤0dB
L’ordre n d’un filtre passif= nombre de L(inductance) et de
C(condensateur)
NB L’ordre indique la complexité du filtre: plus l’ordre est
élevé, plus le filtre est compliqué

b. Les filtres actifs


- Ils sont constitués de dipôles passifs (R,C,L) et d’éléments actifs
qui sont essentiellement des Ampli Op, transistors en régime
linéaire.
- le gain minimal est strictement supérieur à 0 dB : Gmax >0dB
- Ils sont moins encombrants, faciles à concevoir et moins
coûteux que les filtres passifs mais restent limités en fréquence
(< 1MHz ).
 L’ordre n d’un filtre actif dépend du nombre de circuits
RC(appelés pôles) qu’il contient ou simplement de n=
nombre de condensateurs
Quel est l’ordre de ce filtre ?
 RÉALISATION ÉLECTRONIQUE DES FILTRES PASSIFS:
 PASSE-BAS
-Filtre passe-bas de premier ordre

La fréquence de coupure fc est


La fréquence de coupure fc est
calculée comme suit:
calculée comme suit:
fc= 1/2πRC fc= R/2πL
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs = Ve
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
Ce filtre laisse passer les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BAS
- Filtre passe-bas de deuxième ordre

• BF: Vs = Ve
• HF: Vs=0
Ce filtre laisse passer les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BAS
B. Filtre passe-haut
 Le circuit garde les signaux ayant une haute fréquence
(supérieure à un certain seuil)
 Exemple d'utilisation de filtres passe-haut
- Elimination de la composante continue
Avant de la transmission d'un signal, il faut déliminer sa
composante continue (valeur moyenne) qui ne contient pas
d'information.
La valeur moyenne représente la composante de fréquence nulle.
Il faudra donc effectuer un filtrage passe-haut pour éliminer
cette valeur moyenne.
- Filtre passe-haut de premier ordre

 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=Ve
Ce filtre laisse passer les HF et coupe les BF: FILTRE PASSE-HAUT
- Filtre passe-haut de second ordre

 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=Ve
Ce filtre laisse passer les HF et coupe les BF: FILTRE PASSE-HAUT
C. Filtre passe-bande
 Le circuit conserve les signaux ayant une fréquence comprise
entre deux seuils

BW = largeur de bande = f2-f1


f1: fréquence de coupure inférieure
f2: fréquence de coupure supérieure
 Exemple d'utilisation de filtres passe-bande
- Récepteur radiofréquences
-Un antenne reçoit une multitude d'ondes radio de différentes
fréquences.
-Pour recevoir la station désirée, il faut sélectionner la bande
de fréquences relative à cette station.
-Un filtre passe-bande à fréquence centrale réglable permettra
de recevoir le signal émis par la station et d'éliminer les autres
signaux.

NB Ce filtre est donc utile pour s’accorder sur un signal radio-


TV. En téléphonie, il sert à séparer les différentes
conversations simultanées utilisant la même liaison
NB L'action d'un tel filtre est facilement mis en évidence en
considérant le spectre des signaux.
 Filtres passifs: PASSE-BANDE
 Les filtres passe-bande sont constitués de deux parties :
- une partie qui fait chuter la tension de sortie à basse
fréquence,
- une partie qui fait chuter la tension de sortie à haute
fréquence.
 On pourra avoir un passe-bande avec :
- un circuit RLC,
- une association en cascade d’un passe-haut et d’un passe-bas,
- des montages spécifiques.
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et CR: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0 Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0
Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
 Comportement du filtre
• BF:
C: interrupteur ouvert et L: interrupteur fermé
Ainsi pour le filtre RC et RL: Vs=0
• HF:
C: interrupteur fermé et L: interrupteur ouvert
Vs=0
Ce filtre coupe les BF et coupe les HF: FILTRE PASSE-BANDE
B. FILTRES ACTIFS
 Passe-bas de premier ordre
1) Non inverseur gain unitaire

- Pour une fréquence proche de l’infini, le condensateur


devient un court-circuit et V out est nulle.
 Passe-bas du deuxième ordre à gain unité SVCV
NB Les filtres d’ordre supérieur sont généralement construits à
partir de la mise en cascade d’étages du deuxième ordre(ou à
2pôles
1) Montage du deuxième ordre SVCV pour Butterworth et
Bessel: filtre Sallen-Key
 Passe-haut de premier ordre
1) Non inverseur gain unitaire

- Lorsque la fréquence approche zéro, le condensateur devient


un court-ouvert et il n’y a plus de tension à l’entrée.
FILTRES SELON LA NATURE DE SIGNAL TRAITÉ
 ANALOGIQUE et NUMERIQUE
A. Filtres numériques

 Les filtres numériques sont réalisés à partir de structure


intégrée microprogrammable.
 Ils sont limités à des fréquences pas trop élevées ( < 100MHz ).
 NB On ne les utilisera pas si on doit limiter la consommation et
ils nécessitent un pré-filtrage pour éviter le repliement
spectral avant la numérisation du signal et un post-filtre de
lissage.
c. Analyse des signaux
Þ Décomposition d’un signal de forme complexe afin de
mettre en évidence les éléments qui le constituent.
 3 types d’analyses parce qu’un signal(aspect
mathématique) est une fonction à une variable, qui peut être
le temps t, l’amplitude P ou la fréquence f.
 système de réception chargé d’interpréter le signal afin d’y
extraire l’information
-filtrage : élimination de certaines composantes indésirables
-démodulation : extraction du signal
-identification : classement d’un signal dans des catégories
préalablement définies.
-Décodage
-analyse : isolement des composantes utiles d’un signal de
forme complexe (Analyse de Fourier).
 SYSTÈME BANDE DE BASE
Transmission du signal
Création du signal

Interprétation du signal
 SYSTÈME LARGE BANDE (MODULATION)
Modulateur

Démodulateur
Intérieur du téléphone cellulaire
B. système de transmission chargé de transmettre le
signal afin de transporter l’information (amplification, lignes
électriques, réseaux, antennes),
- Lignes électriques
a. Câble bifilaire torsadé
 afin de réduire la surface de couplage aux perturbations
extérieures.

b. Câble coaxial
Il est blindé, réduisant ainsi le couplage des perturbations
électromagnétiques, et de présenter un milieu de propagation
quasi uniforme le long de la ligne
- Fibre optique

- Antennes.
C. Système de réception chargé d’interpréter le signal
afin d’y extraire l’information(décodage, démodulation,
filtrage
- Démodulation : transformer les informations contenues
dans le signal reçu en informations basse fréquence utilisables.
- filtrage : élimination de certaines composantes
indésirables(bruit) afin de mettre en évidence l’information
utile contenue dans le signal.
 Téléphone mobile cellulaire
 Remarque
Un système (télécommunications, instrumentation industrielle ou
autre) peut désigner:
 Soit une fonction (filtrage, amplification, mélange, codage,
modulation,…
 Soit un ensemble de ces fonctions
Þ Pour réaliser une opération de traitement du signal
NB le chaînage de fonctions se traduit comme suit :
 Dans le domaine temporel par l’opération de convolution plus
délicate mathématiquement.
 Dans le domaine spectral par le traitement spectral plus aisé et
se traduisant par le produit des fonctions de transfert.
4.4 DOMAINES D’APPLICATIONS
4.5 Exemples pratiques de traitement des
signaux
1.TÉLÉCOMMUNICATIONS
 TÉLÉVISION NUMÉRIQUE TERRESTRE TNT
 TNT?
 C’est un mode de diffusion terrestre de télévision dans lequel
les signaux vidéo, audio et de données ont été numérisés,
compressés puis ordonnés dans un flux unique - le multiplex
–avant d’être diffusés via les ondes électromagnétiques.
 STRUCTURE DE L’ÉMETTEUR TNT
Pour 1 canal et un multiplex de 6 chaînes) :

Le signal « vidéo+son+données » est échantillonné et compressé


en MPEG2, mélangé à 5 autres signaux, protégé contre les
erreurs de transmissions, puis module la porteuse
 ARCHITECTURE GÉNÉRALE D’UN CANAL DE TRANSMISSION ET
TRAITEMENT DU SIGNAL
 Téléphone cellulaire: Schéma fonctionnel
 Réception du signal par un poste radio
 Capteur classique
 Capteur intelligent
 Transmission avec plusieurs capteurs
• Filtres passifs à 6 dB/octave pour enceinte 3 voies et calcul de la fonction de
transfert

Le calcul de la fonction de transfert de chaque filtre chargé par R


ω1 et ω2 seront choisies en fonction du registre affecté respectivement au boomer et au tweeter.
On déterminera ensuite les paramètres ω0 et 2ξ0 qui respectent les relations :
Un filtre est un circuit permettant de sélectionner une bande de fréquence.
Il favorisera donc certaines fréquences au dépend d'autres. Un filtre est ainsi
caractérisé par la bande de fréquence qu'il laissera passer ou éliminera.
Cette bande de fréquence est appelée bande passante . La bande passante
est symbolisée par BP ou LB (pour largeur de bande). Les principaux filtres
sont les filtres passe-bas , les passe-bande , les coupes-bande et les passe-
haut.
Les filtres laissent passer ou coupent des fréquences à partir d'une certaine
fréquence. Cette dernière est appelée fréquence de coupure (fc) et est
définie comme étant la fréquence où la puissance de sortie est la demie de
la puissance d'entrée (Pout = 0.5 Pin). Cette atténuation correspond à 0.707
de la tension ou du courant d'entrée et, en décibel, à -3 dB. Il est à noter
que lorsque nous travaillons avec les filtres actifs, nous n'utilisons que les dB
de tensions. Où :x dB = 20 log10 (Vs/Ve)
Une combinaison de résistances, de condensateurs et/ou de bobines forment
un filtre passif car chacun de ces éléments subit les tensions et courants
appliqués. Un filtre actif est un filtre comportant un élément amplificateur
(transistor, OP-Amp, etc.) qui permet donc de modifier les amplitudes des
signaux. Un filtre actif sera donc composé d'éléments dépendant de la
fréquence (C, L ou autres) et d'un amplificateur.
 Concepts préliminaires
1. Les ordres d'un filtre
Un filtre de base peut être composé d'une cellule RC ou d'une cellule RL. On appelle ce
type de filtre un filtre du premier ordre. Ces filtres sont caractérisés par une
atténuation de 6 dB/octave ou 20 dB/décade à partir de la fréquence de coupure.
Les fréquences de coupure des filtres du premier ordre sont :

Un octave est l'intervalle de fréquence (DF) entre une fréquence et le double (ou la moitié)
de cette fréquence. Ne pas confondre octave et harmonique ,qui est le double d'une
fréquence.

Une décade est l'intervalle de fréquence (DF) entre une fréquence et une autre fréquence qui
est dix fois plus grande ou 10 fois plus petite que cette fréquence.
Donc, pour une cellule RC, fc = 1 / (2 p RC) et pour une cellule RL, fc = R / (2 p L).
Les filtres passe-bas ou passe-haut peuvent avoir un nombre entier d'ordre (1, 2, 3...)
tandis que les filtres passe-bande ou coupe-bande ne peuvent qu'avoir un ordre pair (2, 4,
6, ...) car ils sont formés de paires de cellules : 2 cellules RC ou une cellule RC et une
cellule RL.
Les pentes asymptotiques sont proportionnelles au nombre de cellules. Ainsi, si nous
formons un filtre actif à l'aide deux cellules de base (par exemple, deux cellules RC),
nous obtiendrons un filtre du deuxième ordre. Ce filtre pourra donc avoir une atténuation
de 12 dB/oct ou 40 dB/décade. En règle générale,

Atténuation = n(6 dB/ octave) = n (20 dB/décade)


où n = nombre de cellules de base.
Tous les filtres, de quel ordre que ce soit, peuvent être réalisés à partir de filtres du
premier et du deuxième ordre. Par exemple, si nous voulons obtenir un filtre ayant une
atténuation de 100 dB/décade, nous devrons soit concevoir un filtre du 5ème ordre (donc
possédant 5 cellules de base), soit utiliser un filtre actif du premier ordre suivi de deux
filtres du second ordre . Le résultat sera le même (1 + 2 + 2 = 5). C'est pourquoi notre
étude ne se limitera qu'au filtre actif du 1er et du 2ème ordre. Ils serviront de blocs
élémentaires permettant la réalisation de n'importe quel filtre. Il est à noter que cette
technique de mise en cascade de différents filtres n'est valide que pour les filtres actifs et
ne peut être utilisée aussi facilement avec les filtres passifs.
2. Le facteur d'amortissement d'un filtre
L'amortissement ("damping") d'un filtre est une indication de sa tendance à amortir les
oscillations. Le symbole du facteur d'amortissement est z (lettre grecque ksi). La valeur
de z peut varier de 0 à 1. Par exemple, un filtre du premier ordre possède un z = 1, car il
ne peut pas osciller. Un oscillateur parfait a un z = 0 (aucun amortissement des
oscillations).
L'amortissement peut aussi être symbolisé par D (pour "damping factor") et vaut 2 x z .
D = 2z
Le facteur de qualité Q d'un filtre est tout simplement l'inverse de D (ou 2 z). Il est
utilisé pour mesurer la largeur de bande d'un filtre passe-bande ou coupe-bande.

BP= Bande passante = Fo / Q = D x Fo


où Fo est la fréquence centrale du filtre.
3. Autres caractéristiques d’un filtre
Ondulation: Variation, en dB, du plateau.
Bande de transition : Bande de fréquence se situant entre le gain maximal et l’atténuation
maximale.
Perte d’insertion: Perte de tension, en dB, lorsque le filtre n’atténue pas.
Délai de groupe: Le délai de groupe d’un filtre représente le retard entrée-sortie d’un
signal en fonction de la fréquence.
 Caractéristiques réelles d’un filtre passe-bas)
1. La normalisation d'un filtre (ou facteur d’échelle)
Un filtre normalisé est un filtre conçu pour une impédance spécifique (souvent 1 W) et
une fréquence spécifique (souvent 1 rad/sec = Hz/2 p ). A partir des valeurs standards
normalisées (1W, 1F et 1 H), on peut concevoir un filtre pour toute autre fréquence ou
impédance en dénormalisant le filtre.

Lorsque l'on dénormalise un filtre en impédance, on doit:


1. multiplier toutes les valeurs de résistances par l'impédance désirée;
2. diviser toutes les capacités par l'impédance désirée;
3. multiplier toute les inductances par l'impédance désirée.

Lorsque l'on dénormalise un filtre en fréquence, on doit:


4. diviser toutes les capacités par 2 p Fc = wc ;
5. multiplier toutes les inductances par 2 p Fc= wc;
3. ne pas changer les résistances.
Exemple de filtre normalisé pour 1 rad/sec)
Afin que le circuit filtre conserve les même propriétés, on doit dénormaliser (ou
normaliser) tous les composants passifs du filtre.
Exemple de calcul : Pour le filtre normalisé ci-haut (filtre passe-bas du second ordre), si
l'on veut obtenir les mêmes caractéristiques mais pour une fréquence de coupure de
588 Hz, des impédances de 10 kW et un facteur d'amortissement z = 0.25, nous devons
effectuer les modifications suivantes :

R = Rnorm x (10 000) = 1W x 10 K = 10 kW


R2-D = 10 kW (2 - D) = 10 kW (2 - 2(0.25)) = 15 kW
C = Cnorm / [2m (588)(10 000)] = 1 F / [36,95 x 106]= 0.027 m F
5. Les fonctions de transfert
Une fonction de transfert est, par définition, une fonction de sortie divisée par une
fonction d'entrée. Pour un filtre actif, la fonction de transfert est toujours exprimée sous la
forme de vsortie / ventrée . Donc, pour des filtres actifs, la fonction de transfert n'est
qu'un autre nom pour exprimer le gain de tension. La fonction de transfert inclut
généralement les gains et les phases des tensions, et ce, en fonction de la fréquence.
 Par exemple, la fonction de transfert d'un filtre RC passe-bas est:
Où  = 2F.
Pour des commodités d'écriture, certains auteurs posent j = s. Sachant que = RC , on
peut alors écrire la fonction de transfert sous la forme :

Le gain est alors :

Et, exprimé en dB, le gain est :


À partir de cette relation, on peut déduire que plus la fréquence sera faible, plus le gain
sera élevé, donc plus la tension de sortie sera élevée. Ce qui est la caractéristique d'un
filtre passe-bas. A la limite, le gain vs / ve= 1 (ou 0 dB) lorsque f = 0 Hz
Et le déphasage en fonction de la fréquence est :

Le déphasage entre la sortie et l'entrée passera donc de 0° (à 0 Hz) jusqu'à -90° (à f =


¥ Hz).
 Réponse en fréquence d'un filtre passe-bas du premier ordre (RC = 1 msec)
 La fonction de transfert d'un filtre RC passe-haut est :
le gain est alors :

Et, exprimé en dB, le gain est :

Et le déphasage en fonction de la fréquence est :

De sorte que le déphasage entre la sortie et l'entrée passera donc de +90° (à 0 Hz) jusqu'à
0° (à f =  Hz).
 Réponse en fréquence d'un filtre passe-haut du premier ordre (RC = 1 msec))
 Les fonctions de transfert des filtres du deuxième ordre:

Filtre passe-bas du deuxième ordre:

Filtre passe-haut du deuxième ordre:


Filtre passe-bande du deuxième ordre:

Filtre coupe-bande du deuxième ordre:

Filtre passe-tout du deuxième ordre:


 Les types de filtres actifs
En plus d'identifier un filtre par sa fonction (passe-bas, coupe-bande, etc.) et par son
ordre, on catégorise aussi un filtre selon plusieurs critères :
1- Selon les caractéristiques des fonctions de transfert. Par exemple: Tchebycheff,
Butterworth ou Bessel.
2- Selon leurs inventeurs. Par exemple: Sallen-Key, Baxandall ou Delyannis.
3- Selon la technologie : numérique, analogique, par commution de capacités, etc.
Par exemple, on peut retrouver des filtres actifs Sallen-Key passe-bas de type
Butterworth.
1.3.1 La réponse en fréquence de quelques filtres actifs
Un filtre idéal :
1- devrait avoir une réponse en fréquence très abrupte.
2- ne devrait pas déphaser le signal.
3- devrait répondre instantanément aux signaux d'entrées.
4- devrait fournir un délai constant sur toute la bande de fréquence.
5- ne devrait pas distorsionner le signal.
6- ne devrait pas avoir tendance à osciller.
Il est impossible, en pratique, d'obtenir toutes ces caractéristiques en même temps. Si
nous favorisons une de ces caractéristiques, ce sera au dépend des autres. En général,
nous favorisons la réponse en fréquence car c'est la raison d'être des filtres .
Contrairement aux filtres du premier ordre, les filtres du deuxième ordre ont tendance à
osciller. Nous devons alors faire attention au facteur d'amortissement du circuit. Le
facteur d'amortissement idéal d'un filtre du 2ème ordre est de 1/2 = 0.707.

 un filtre du type B u t t e r w o r t h présente la réponse en fréquence la plus linéaire;


 un filtre du type T c h e b y s h e f f ( o u C h e b y c h e v ) a l'atténuation la plus
élevée mais présente une ondulation sur le «plateau»;
 un filtre du type B e s s e l présente la meilleure caractéristique de phase et
distorsionne le moins, bien qu'il soit le pire au point de vue de la réponse en
fréquence.
 Les filtres actifs de base du premier ordre
1.4.1 Filtre actif passe-bas normalisé du 1er ordre
La façon la plus simple de réaliser un filtre actif du premier ordre est de faire suivre un
filtre passif d'un amplificateur.
1.4.2 Filtre actif passe-haut normalisé du 1er ordre

 Filtres actifs Sallen-Key normalisés du 2ème ordre


1.5.1 Introduction
Il est possible de réaliser avec les filtres Sallen-Key, des filtres possédant des résistances
(sauf Rf) et des condensateurs de même valeur. Leur produit doit toutefois demeurer
constant (composantes de précision). Avec ces composantes identiques, le gain de ces
filtres sera :
1.5.2 Filtre Sallen-Key passe-bas
1.5.3 Filtre Sallen-Key passe-haut
1.5.4 Filtre Sallen-Key passe-bande

Pour réaliser un filtre passe-bande, il faut connaître :


1- la fréquence centrale fo ;
2- la bande passante BP.
A partir de ces valeurs, il nous est alors possible de déterminer le facteur de qualité Q du
filtre car:

Le gain maximum (à Fo) d'un tel filtre est de:


 Caractérisation d’un filtre
 Un filtre est caractérisé par une fonction de transfert T(j)
déterminant le rapport Vs/Ve des tensions d'entrée et de sortie.
 Pratiquement, un filtre est caractérisé par deux courbes de
réponse, amplitude/fréquence et phase/fréquence.
 Les différentes familles de filtres
 Les avantages et les désavantages d'un filtre actif
Un filtre actif présente plusieurs avantages sur un filtre passif :
1- Les filtres actifs permettent des isolations beaucoup plus
élevées grâce à leurs impédances d'entrée élevées.
2- Les filtres actifs peuvent être réalisés sans bobine. Ceci
diminue grandement le coût, le poids, la dimension, les effets
inductifs (élimine donc la nécessité d'avoir des blindages
magnétiques), les défauts causés par la résistance interne de la
bobine, les effets de saturation de noyaux, etc.
3- Les filtres actifs peuvent être facilement interreliés en
cascade.
4- Les filtres actifs permettent d'amplifier et/ou d'inverser le
signal en plus de filtrer.
5- Les filtres actifs peuvent avoir des fréquences centrales et de
coupures ajustables sans pour autant modifier la courbe de
réponse du filtre
Par contre, les filtres actifs possèdent quelques désavantages:
1. La réponse en fréquence est limitée par l'élément amplificateur:
2. fréquence minimale : 0,01 à 0,1 Hz (limitée par les condensateurs);
3. fréquence maximale: 100 kHz à 1 MHz (limitée par l’amplificateur
opérationel);
4. facteur de qualité limite: 1 Ampli. Op. : 25
5. 3 ou 4 Ampli. Op. : 500.
6. Les amplificateurs nécessitent un bloc d'alimentation. Si une
alimentation n'est pas disponible, le filtre actif devient beaucoup plus
coûteux (filtre actif + bloc d'alimentation).
7. Les amplificateurs peuvent distorsionner ou générer du bruit.
8. Les amplitudes des signaux à filtrer sont limitées par le bloc
d'alimentation.
9. Les amplificateurs sont sensibles aux variations de températures.
 Les filtres à bande large :
-Ils peuvent être passifs, actifs à AOp ou à transistor, ou
construits autour d’une circuit intégré spécialisé (filtre à
capacité commutée par exemple).
-Les principales caractéristiques de ces filtres sont :
• le gain dans la bande passante

• les fréquences de coupure basse et haute


Þ A la fréquence de coupure :
• l’ondulation dans la bande passante
Si le gain n’est pas constant dans la bande passante, on
caractérise les variations de gain par l’ondulation et on donne le
gain en précisant l’amplitude de la variation :

 Les filtres à bande étroite :


-Ils peuvent être actifs ou numériques (aux basses-fréquences)
mais sont en général passifs : filtres LC, céramiques (récepteurs
FM, TV), à onde de surface (GSM).
-Ils sont très utiles en télécommunications comme filtres de
bande pour éliminer les signaux hors bande de réception ou
comme filtres de fréquence intermédiaire.
-Les principales caractéristiques de ces filtres sont :
• la fréquence centrale f0

• le gain dans la bande passante G0

• la bande passante B
 Remarque :
cette bande passante peut-être donnée à –3dB, à –20 dB ou à – 40
dB.
La connaissance de ces 3 bandes passantes permet de se faire une
idée sur la forme plus ou moins carrée du filtre.
• l’atténuation minimale hors bande passante
En dehors de la bande passante, l’atténuation présente en général
de nombreuses irrégularités, mais reste toujours en-dessous d’une
valeur limite appelée « atténuation hors-bande ».
1.Le traitement du signal audio
On définit la bande de fréquence audio comme étant l’ensemble de
fréquences de 20 Hz à 20 kHz bien que l’oreille humaine ne percoive
en général que la bande se situant de 30 Hz à 17 kHz.
La bande audio peut être divisée en trois sous-bandes:
1. basses fréquences : 20 Hz à 500 Hz;
2. fréquences médianes: 500 Hz à 5 kHz;
3. hautes fréquences (aigües) : 5 kHz à 20 kHz.

Pour chacune de ces bandes, un traitement sera nécessaire selon les


conditions d’enregistrement, de transmission ou d’écoute. Il peut y
avoir une préaccentuation ou une désaccentuation des basses et/ou
des hautes fréquences.
• Filtrage
- sélectionner les signaux utiles dans le spectre afin de limiter la
bande(filtre limiteur de bande) car en dehors de la bande
l’atténuation du signal est maximale A max
- C’est un filtre passe-bas

Il ne se laisse traverser que par les


fréquences basses, il atténue les fréquences
élevées.

- Pertes d’insertion
Elles représentent les pertes induites par le filtre de par sa
présence dans la chaîne de transmission du signal(4 à 0dB suivant
la technologie).
Remarque:
un système de télécommunications se présente à la fois comme un
filtre passe-bas et un filtre passe-haut: il laisse passer une
certaine bande de fréquence, c’est un filtre passe-bande.
 Filtrage numérique
 Définition
Le filtrage s’applique à des signaux représentés sous forme
numérique après échantillonnage (filtres numériques).

Les filtres numériques sont les homologues des filtres analogiques. Leur principale
fonction est d’isoler, de renforcer ou d’atténuer certaines composantes fréquentielles
d’un signal numérique.
Un signal numérique est représenté par une suite ordonnée de valeurs qui, en
pratique, sont des nombres réels. Ces valeurs sont le plus souvent issues de
l’échantillonnage, à une cadence régulière, d’un signal analogique.
Comme l’a montré la théorie de l’échantillonnage, le spectre d’un signal numérique
est une fonction caractérisée par la réplique d’un motif de base avec une périodicité
égale à la fréquence d’échantillonnage. Il en est de même pour la réponse
fréquentielle d’un filtre numérique.
En filtrage numérique, la notion de fréquence est relative car seul intervient le
rapport entre la fréquence propre du signal et la fréquence d’échantillonnage.
• Modulateur
TRAITEMENT EN INSTRUMENTATION
INDUSTRIELLE
4. Bruit et parasites
Filtrage : filtrage du bruit (filtrage passe-bas, filtre réjecteur des harmoniques du secteur),
filtrage antirepliement,… ;
3.2 CONDITIONNEMENT ET ELECTRONIQUE DE MESURE
3.2.1 Rôle du conditionnement
Il consiste à conformer (décaler, changer d’échelle, linéariser, filtrer, etc.) le signal de telle
façon que la mesure de la grandeur souhaitée soit la plus précise possible sur une étendue de
mesure donnée, et la moins sensible possible à diverses conditions environnementales
(température, humidité, alimentations, vieillissement, altérations chimique, etc.).
3.2.2 Fonctions de conditionnement

• Alimentation du capteur ou de l’actionneur : isolement de cette tension par rapport à celle


du système de mesure, tension d’alimentation différente en niveau ou en puissance (+12VCC,
+24V CC, 12V AC, etc…).

• Amplification (adaptation de niveau) et/ou modification du type du signal (de tension en


courant) : pour éviter une transmission d’un signal de bas niveau sur de longues distances ;

• Isolement galvanique : protection du système de mesure contre les surtensions transitoires


élevées pouvant survenir sur le capteur, protection contre les tensions négatives,… ;

• Filtrage : filtrage du bruit (filtrage passe-bas, filtre réjecteur des harmoniques du secteur),
filtrage antirepliement,… ;

• Traitement spécifique à des capteurs : linéarisation (thermocouples), compensation


(thermocouples, ponts de jauge,…) ;

• Conversion analogique-numérique ou numérique analogique : dans ce cas le système de


conditionnement est en fait une carte d’acquisition déportée.
3.2.3 Différentes approches des systèmes de conditionnement

• Modules individuels de conditionnement suivis d’une transmission analogique : ces


systèmes se trouvent généralement associés et localisés directement avec le capteur et sont
appelés transmetteurs ;

• Modules groupés de conditionnement avec multiplexage analogique (limitation du nombre


de lignes de liaison entre le système de mesure et la mesure) suivi d’une transmission
analogique ;

• Modules groupés de conditionnement avec conversion analogique-numérique et


multiplexagenumérique suivi d’une transmission numérique.

NB Les capteurs ou actionneurs intelligents correspondent à la troisième approche augmentée


d’une liaison réseau ou bus de terrain (PROFIBUS, CAN, FIP,…). Cette configuration permet
d’avoir une application dite répartie non seulement au niveau des organes de commande mais
aussi au niveau des capteurs et actionneurs.
3.2.4 Capteurs actifs et passifs

• Les capteurs actifs fournissent un signal électrique par définition même.

Les grandeurs usuelles sont :


- tension généralement de quelques millivolts
- courant en uA ou mA
- charge électrique
La mesure est une conversion de la grandeur en tension sans perturbation du phénomène
source.

• Les capteurs passifs demandent une source d'excitation (continue ou alternative) pour
mettre en évidence la propriété électrique (variation de résistance, de capacité, d'inductance,
de couplage...)

Vous aimerez peut-être aussi