Vous êtes sur la page 1sur 23

Introduction Aux systèmes de Communication

Historique des télécommunications

1837 : Samuel Morse : système de transmission de lettres de l’alphabet


Télégraphe : Codage des lettres par pts et traits de longueurs différentes (correspondant à des
durées différentes) en optimisant le temps de transmission )
Théorie de l’Information
1864 : Equations de Maxwell: prédiction de l’existence d’ondes radio
1865 : 1ère conférence de l’Union Télégraphique Internationale
développement des télécommunications sur le plan international
1870 : transmissions télégraphiques à longue distance (plusieurs milliers de km)
1874 : Invention du multiplexage temporel par Baudot
1876 : Graham Bell : brevet de système électrique de transmission du son Téléphone
1887 : Hertz : démonstration de l’existence des ondes radio
1891 : Premier commutateur téléphonique
1894 : Lodge : communications sans fils (sur 150m)
1901 : Marconi/Popov : Radio, transmission d’ondes radio longues distances
1902 : ) première liaison radio point-à-point (US) : télégraphie sans fil
1906 : Fessenden : première transmission radio AM
1907 : Invention de la Triode : amplification analogique
Téléphonie longue distance
1928 : Nyquist : Théorie de l’échantillonnage
1936 : Reeves : Pulse Code Modulation (PCM)
Transmission numériques
1940 : techniques d’étalement de spectres (pour cryptage)
1947 : Union Internationale des Télécommunications (UIT)
réglementation des télécommunications internationales
1948 : Invention du transistor ) développement de l’électronique des télécoms
1948 : Shannon : Théorie de la capacité du canal 1958 : 1er satellite de communications (SCORE,
orbite basse),
1962 : 1er cable 1.544 Mbits/s (USA, Bell)
1965 : 1er satellite géostationnaire de télécommunications (INTELSAT)
1966 : 1ères fibres optiques à faibles pertes, début des hauts débits numériques
1970 : Autocommutateurs numériques (CNET)
1980 : MINITEL
1981 : NMT/AMPS : téléphones mobiles de 1ère génération (analogiques)
1988 : RNIS : Réseau Numérique à Intégration de Services (Numéris de France Télécom)
1991 : GSM/IS-54 : téléphones mobiles de 2ème génération (numériques)
1991 : Internet, World Wide Web
Système de communication

 Emetteur : Transforme le message afin de faciliter sa transmission à travers le


canal
 Canal : Lien entre l’émetteur et le récepteur ( contraintes : bruit, interférences,
affaiblissements)
 Récepteur : reconstitution du message émis
Canaux de communications
Fils torsadés
En cuivre, utilisés en téléphonie pour transmettre la voix(300 Hz -
3400Hz), ces paires de fils sont affectées par de l’interférence
électromagnétique, des pertes de puissance du signal (insertion loss)
et délai de groupe
Câbles coaxiaux
Constitués de conducteurs en cuivre interne et externe et
isolés avec un matériel diélectrique, présentent une meilleure
résistance à l’interférence électromagnétique. Leurs
impédances est de 50 Ω et de 75 Ω.
Permettent des débits d’information de l’ordre 10 Mbits/s (et
même 20 Mbits/s). Utilisés, notamment dans les réseaux
locaux d’ordinateurs et les systèmes de télévision par câble.
fibres optiques
Permettent la transmission de signaux lumineux à l’aide de guides
d’ondes diélectriques.
Largeur de bande de l’ordre de 1013 Hz ! Les pertes de
transmission très petites, de l’ordre de 0.1 dB/km et une
immunité à l’interférence électromagnétique

Canaux sans fils


Canaux de radiodiffusion, canal radio mobile, et canaux de transmission par satellite.
Allocation du spectre électromagnétique
Effets perturbateurs

Les canaux de transmission sont affectés par plusieurs effets perturbateurs dont
les sources de bruit
Bruit thermique (récepteurs) ,
Radiations (cosmiques)

les interférences
Interférences provenant des autres systèmes ,
Interférence intersymboles

et, dans le cas des canaux sans fil, par


la propagation par trajets multiples
Atténuation du signal,
Affaiblissements (fading) dus au multivoies
Affaiblissements sélectifs en fréquence
Signal périodique

Périodicité : x (t ) = x (t + n X T )
Fréquence : f =1/T
Pulsation : ω= 2πf
Phase à l'origine du signal : φ
Signal sinusoidal : x (t ) = A.cos (ω t + φ )
Décomposition en série de Fourier

Signal périodique : Somme infinie de signaux élémentaires sinusoidaux

Avec
Version complexe

Exercice : Décomposer en série de Fourier le signal périodique Créneau de largeur


a/2 et de période a
Représentation spectrale
Signal spectral : Représente la variation d'amplitude d'un signal en fonction de la fréquence,
autrement dit, représente les différentes harmoniques contenues dans un signal temporel

Signal périodique : Somme infinie d'impulsions de dirac δ(t )


Transformée de Fourier :

et la transformée inverse :

Quelques TF Usuelles

Exercice Calculer la TF de la fonction porte de largeur T


Spectre du signal Porte

Tout signal physique possède un spectre dont le module est symétrique autour de l’axe des
ordonnées. Cependant, physiquement les fréquences négatives n’existent pas et par
conséquent la mesure du spectre d’un signal quelconque est représenté uniquement pour des
fréquences positives.
Energie, puissance et bruit
Energie et puissance
L’énergie est définie par :

tandis que la puissance, correspondant à la quantité d‘énergie par unité de temps, est donnée
par :

Théorème de Parseval
Si TF [x (t )] = X (f ) alors :

l‘énergie E du signal x (t ) est la même sur l'axe des temps et sur l'axe des fréquences

est appelée densité spectrale d‘énergie du signal s (t ).


 Pour un signal périodique, l‘énergie E n'est pas bornée donc

ne converge pas.
On peut néanmoins définir la puissance de ce signal comme étant :
Bruit
Un signal non désiré et non porteur d'information est un bruit.
Le bruit perturbe la mesure en :
 se rajoutant et se superposant au signal,
 dégradant le signal original,
 créant des artefacts.
Signal = Signal Utile + Bruit
Notion de largeur de bande et d’énergie
Largeur de bande : B La largeur de bande B d'un signal représente la plage de fréquence utilisée
par ce signal.
Un signal s (t ) a une largeur de bande finie (ou spectre limité ou borné) lorsque son spectre de
fréquence est nul en dehors d'un intervalle donné.
S (f ) = 0 pour f0 < f < f0 + B
En pratique, on définit une largeur de bande utile en négligeant les amplitudes très faible. Ainsi,
B désigne l'intervalle de fréquence à l'intérieur duquel la plus grande partie de l‘énergie du
signal est distribuée :

avec h le pourcentage de puissance que l'on souhaite préserver (h < 1).


Bande passante du canal de transmission
Plage de fréquences sur laquelle l'atténuation
relative de ce signal reste inférieure à une valeur
convenue (3dB).
Une bande passante s'exprime donc à l'aide de
3 valeurs, les bornes basse et haute de la plage
de fréquence exprimées en Hz (hertz, kHz, MHz, etc.) ) ou l'un
et l'atténuation tolérée exprimée en dB (décibel).
L'atténuation relative en dB est donnée par la
formule : 10 lg(P/P0), P0 est la puissance maximum relevée et P est celle mesurée à une
fréquence donnée.

Un canal de transmission est par nature imparfait. Il ne véhicule correctement que les
fréquences appartenant à une zone caractéristique.

Exemple du téléphone :
Bande passante câble téléphonique : 1 MHz sur de courtes distances, mais les opérateurs
ajoutent un filtre qui limite la largeur de bande à environ 3100 Hz pour chaque utilisateur soit
de 300 Hz à 3,4 kHz.
La largeur de bande du signal doit être inclue dans la bande passante du canal de
transmission sous peine de voir une partie du signal dégradée ou simplement supprimée.

Exemple du téléphone :
La ligne téléphonique est utilisée pour transmettre de la voix et des signaux ADSL. La ligne
téléphonique permet de transmettre des signaux jusqu‘à 2.2 MHz. Au-delà, la transmission
n'est plus possible sans dégrader le signal. C'est par exemple pour cette raison que l'ADLS 2+
ne permet le haut débit que pour les habitations proche d'un centre fournissant l'Internet
Transmission en bande de base
Définitions
Dès lors que l’intervalle de fréquences est borné par la fréquence W , on appelle bande de
base l’intervalle de fréquences [0, W ].
Si le spectre est confiné dans un intervalle [fc , fc + B ] ou [fc −B/2 , fc +B/2], alors on parle de
bande de fréquences de largeur B

La Transmission en bande de base consiste à transmettre un signal sans déplacer son spectre,
c'est à dire sans en modifier la fréquence.

.
Un grand scientifique : le laitier

Phénomène physique :
Voix  Variations de pression de l'air  Vibration du fil  Propagation de l'onde  Vibration
du second pot  Variation de pression  Oreille
Problèmes :
Longueur du fil, tension du fil.
Solution :
Utiliser un autre support que le fil : l'air ?
Problèmes de la propagation d'une variation de pression dans l'air (vent, atténuation,
obstacles...)
Problème de puissance à l‘émission
Problème de directivité
Problème de temps de propagation
Une solution : Transformation du signal sous une autre forme
Signal : électromagnétique
Moins perturbé
Plus rapide
Canal variés : air (onde), fils conducteurs.
Utilisation d'antennes
Taille d'antenne proportionnelle à la fréquence
300 Hz antenne quart d'onde 250 km. 300 MHz, 25 cm.
Changement de la bande de fréquence : translation de spectre nécessaire
Translation de spectre
On doit translater le spectre du signal vers une plus haute fréquence pour l'adapter au mode
de transmission : c'est la modulation. Le signal à transmettre est appelle signal
d'information.
On appellera :
la porteuse : le signal connu de haute fréquence
le modulant : le signal d'information
le modulé : le signal résultant de la transformation de la porteuse par le modulant
La porteuse, est le plus souvent un signal sinusoïdal défini par son amplitude et sa fréquence
(fréquence porteuse).
Parfois signal d'impulsion (applications de radar pulsé)...

Vous aimerez peut-être aussi